La technologie et l’amélioration des services, des programmes et des politiques

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La technologie et l’amélioration des services, des programmes et des politiques pour les enfants et les jeunes

Ce document résume le contenu du rapport du réseau EJCD intitulé « Using Technology to Provide Support to Children and Youth in Challenging Contexts ». Ce rapport a pour objectif d’explorer comment certains organismes novateurs utilisent la technologie pour aider les enfants et les jeunes vulnérables à développer leur résilience, prévenir les problèmes de santé mentale et se créer une place qui leur est propre au sein de leur communauté. Des exemples sont tirés des domaines de la santé et de la prévention de la violence. Des écarts entre les connaissances et les services sont soulignés. L’objectif est de faire en sorte que davantage d’organismes aient recours à la technologie pour promouvoir la santé mentale.


Concepts de base Nom : concept, idée générale ou abstraite résultant d’une généralisation de cas particuliers.

Le réseau EJCD

Mobilisation des connaissances

Le réseau EJCD est un organisme national dont le travail a une portée internationale. Nous réunissons des groupes communautaires, des intervenants de première ligne, des fonctionnaires gouvernementaux et des chercheurs œuvrant auprès des enfants et des jeunes en contextes difficiles (EJCD) vivant dans différentes communautés du Canada.

Pour le dire simplement, la mobilisation des connaissances est un processus consistant à prendre de très bonnes idées et à les mettre en œuvre concrètement, et prendre ensuite des pratiques et les rattacher à des approches théoriques. Cela signifie que les bons travaux de recherche ne doivent pas forcément finir sur une tablette. Cela signifie également que les communautés de l’ensemble du pays échangent des idées au sujet des approches qui fonctionnent bien avec les enfants à risque.

Nous savons ce qu’il faut faire pour aider les enfants à réussir dans la vie. Il nous faut maintenant partager notre savoir avec les autres. Le réseau EJCD combine la participation à l’échelle locale et une plateforme nationale et internationale.

Travailler à l’amélioration de la santé mentale et du bien-être des enfants et des jeunes à risque au Canada et partout dans le monde.

Résilience La capacité des jeunes à faire ce qu’il faut pour obtenir les ressources nécessaires à leur bien-être, tant sur le plan psychologique que social, culturel et physique. La résilience renvoie aussi à leur capacité, individuellement et collectivement, à faire en sorte que ces ressources soient offertes dans des cadres culturels appropriés.

Pratiques exemplaires Nous pouvons parler de pratiques exemplaires lorsque les programmes et les interventions s’appuient sur des données de recherche probantes et les combinent de manière équilibrée avec des éléments pertinents en fonction des besoins et des ressources d’une communauté.

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Connaissances Pour offrir le meilleur service et les interventions les plus appropriées aux jeunes à risque, il est nécessaire de partager et d’intégrer divers types de connaissances. Des liens doivent être établis entre la recherche universitaire (pratique fondée sur des données probantes), les connaissances acquises des prestataires de service (connaissances fondées sur l’expérience) et les connaissances des milieux communautaires locaux.

Pratique fondée sur les données probantes Connaissances CE fondées sur RAPPORT l’expérience

Connaissances locales

* les flèches indiquent le sens des échanges

*les flèches indiquent le sens des échanges

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Concepts de base (Suite)

Les enfants et les jeunes vulnérables ne sont pas tous identiques; leurs expériences, leurs contextes et leurs cultures diffèrent. Ils doivent composer avec des facteurs de risque semblables pour leur santé mentale, issus de contraintes et de problématiques enracinées dans les structures sociétales et communautaires de leurs milieux respectifs. Aucun jeune ni groupe de jeunes n’est plus vulnérable qu’un autre; ce sont les contextes dans lesquels ils vivent qui les rendent plus vulnérables. Ces facteurs se combinent souvent de telle sorte qu’un enfant ou un jeune est susceptible d’éprouver plus d’un facteur de stress en même temps. Les facteurs les plus courants qui ont un impact déterminant sur les contextes sont les suivants.

Oppression

Exclusion sociale

Les populations historiquement soumises à des niveaux soutenus de violence et des traumatismes collectifs tels que le colonialisme, la guerre, les génocides et l’esclavage, démontrent des taux plus élevés de troubles mentaux (idées suicidaires, dépression, anxiété, alcoolisme, toxicomanie, etc.). L’oppression peut entraîner des formes de violence et des traumatismes qui affectent les individus, les relations et les collectivités et qui peuvent être transmis entre générations.

L’exclusion sociale désigne l’exclusion des sphères économique, sociale, politique ou culturelle de la vie quotidienne basée sur des facteurs tels que le sexe, l’origine ethnique, la race ou la classe sociale. L’exclusion peut s’exercer à l’échelle des individus, des collectivités ou de manière institutionnelle.

Marginalisation La marginalisation est le processus par lequel des individus ou des groupes se retrouvent en marge de la société en raison de leur exclusion des sphères économique, sociale, politique ou culturelle de la vie quotidienne. Ce processus est lié à la condition sociale et peut avoir des retombées importantes sur la mobilisation des ressources et leur accessibilité, ainsi que sur les processus de négociation et de décision. 4

Tout comme l’oppression, la marginalisation et la pauvreté, l’exclusion sociale peut entraîner une baisse de l’estime de soi, des sentiments de désespoir, la dépression, la hausse des comportements à risque et d’autres effets néfastes pour la santé mentale.

Pauvreté La pauvreté est un des facteurs qui augmentent la vulnérabilité des enfants et des jeunes.

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Populations concernées La définition des enfants et des jeunes en contextes difficiles (EJCD) comprend les groupes suivants : ›› enfants et jeunes affectés par la guerre; »» enfants-soldats »» enfants et jeunes de familles de militaires »» enfants et jeunes réfugiés ›› enfants et jeunes affectés par des catastrophes naturelles ›› enfants et jeunes immigrants ›› enfants et jeunes victimes de mauvais traitements ›› enfants et jeunes en soins parallèles »» enfants et jeunes en institution »» jeunes en centre de détention juvénile

›› enfants et jeunes autochtones ›› enfants et jeunes itinérants ›› gangs de jeunes ›› travailleurs juvéniles »» enfants et jeunes en milieu de travail »» enfants et jeunes victimes de trafic de personnes ›› enfants et jeunes vivant avec des troubles liés à la santé »» enfants et jeunes souffrant de maladie chronique »» enfants et jeunes souffrant de maladie mentale

Remarque sur les considérations éthiques Certains éléments d’ordre éthique doivent être pris en considération dans les programmes d’intervention auprès des enfants et des jeunes. Ces facteurs comprennent la réduction des dommages (les avantages doivent l’emporter sur les risques), le consentement éclairé, la participation des enfants et des jeunes, la conception et le contenu des programmes. 5

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Utiliser la technologie Nom : technologie, utilisation de matériel, outil, technique et source de pouvoir pour faciliter la vie et rendre le travail plus efficace.

Comment la technologie peut-elle aider? Tous ceux qui travaillent auprès des jeunes ne seront pas étonnés d’apprendre que la technologie est très présente chez les enfants et particulièrement dans la culture des jeunes. Les jeunes et les enfants d’aujourd’hui forment la première génération à n’avoir jamais connu le monde sans Internet. Ce sont les plus grands utilisateurs de médias sociaux, qu’ils emploient pour bâtir une communauté globale positive et dynamique. De jeunes activistes de toutes les régions du monde ont recours à la technologie, notamment pour coordonner des manifestations, communiquer entre réseaux de citoyens, et pour interpeller la communauté internationale et demander des actions pour faire cesser des situations de violence ou d’injustice qui prévalent dans leur pays.

« … parce que de nos jours, la plupart des jeunes sont “branchés”… »

Ces retombées sont possibles parce que, de nos jours, la plupart des jeunes sont « branchés », c’est-à-dire qu’ils ont un accès aux différentes formes de technologie de communication par Internet. Le National Centre for Missing & Exploited Children estime que 93 % des jeunes Américains de 12-17 ans ont un accès Internet, et 73 % ont des profils sur les sites de réseaux sociaux. Dans un rapport publié en 2010, le Bureau de la publicité interactive du Canada estimait que 82 % des jeunes de 18-24 ans fréquentent Internet sur une base hebdomadaire.

L’utilisation de la technologie commence en bas âge. Dès l’âge de huit ans, les enfants sont de plus en plus exposés aux médias sociaux et aux technologies autres que la télévision. Cette exposition augmente avec l’âge et ils deviennent des consommateurs de plus en plus actifs, en fonction de leur accès aux plus récentes technologies et de leur profil socioéconomique. Les communications en ligne deviennent le mode de communication préféré. Les jeunes déclarent que les technologies de communication en ligne leur offrent un moyen unique de se construire une identité d’une manière que les rencontres en personne ne permettent pas. L’adoption et l’utilisation généralisées de la technologie chez les jeunes en font un domaine important à explorer pour améliorer la santé mentale et la résilience des enfants et des jeunes en contextes difficiles.

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«Les communications en ligne deviennent le mode de communication

préféré. Les jeunes déclarent que les technologies de communication en ligne leur offrent un moyen unique de se construire une identité d’une manière que les rencontres en personne ne permettent pas.

»

Soutien

L’education

L’accessibilité des services

Le suivi et l’évaluation

Une des caractéristiques propres à la technologie est qu’elle permet d’entrer en contact, dans le temps et l’espace, avec des jeunes qui ne pourraient autrement pas bénéficier du soutien dont ils ont besoin. Par exemple, le soutien dont peut avoir besoin une jeune femme réfugiée aux prises avec des problèmes de dépression ou de toxicomanie peut passer par le simple envoi d’un message à un intervenant par messagerie instantanée. La fréquentation de sites de réseautage social positifs peut aussi l’aider à entrer en contact avec une communauté accueillante. Ces stratégies ne sauraient remplacer les formes d’interaction face à face avec les prestataires de soins de santé, mais elles peuvent servir de point d’entrée à des interventions de soutien en personne. Les technologies de communication contribuent également à accroître la portée de l’éducation. Il peut être difficile d’aborder certaines questions délicates comme la santé sexuelle et la maladie mentale. Offrir de l’information et des ressources dans un espace non conflictuel est une bonne stratégie. L’accès anonyme à un site Web interactif fournissant des renseignements précis et pertinents peut contribuer à faire tomber les obstacles à la communication et réduire l’isolement. Les jeunes déclarent se sentir plus autonomes lorsqu’ils ont accès à ce genre d’information. La technologie peut également contribuer à améliorer l’accessibilité des services. Il peut être difficile de consulter des spécialistes dans certains pays émergents ou certaines zones rurales de pays développés. Le recours aux services de télésanté, où les services sont offerts à l’aide d’équipement comme les téléphones mobiles, peut diminuer le stress associé aux rendez-vous et les coûts de déplacement. Les jeunes et leurs familles peuvent recevoir des services à la maison à des moments plus opportuns, ce qui est particulièrement utile dans le cas des conditions médicales chroniques.

Enfin, la technologie est employée pour le suivi et l’évaluation des programmes et des interventions. La vitesse de saisie, de transmission et de téléchargement de données sur les conditions de santé physique et mentale permet aux professionnels des soins de santé de modifier rapidement les programmes pour assurer leur efficacité.

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Mettre la technologie à contribution Les organismes ont recours à différents types de technologie pour améliorer le soutien, la sensibilisation et l’accès aux services. Dans bien des cas, plusieurs technologies différentes sont combinées pour en intégrer les fonctionnalités distinctes et bâtir des réseaux sociaux de soutien et d’information très interactifs et faciles à utiliser. Les exemples qui suivent proviennent principalement des programmes de soins de santé et de prévention de la violence, mais ces technologies sont utilisées dans de nombreux domaines où le développement de la résilience est une priorité.

Remarque : La version en ligne de ce document comporte des hyperliens pour certains des programmes cités en exemple. 8

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Téléphones mobiles

Nom : téléphone mobile, radiotéléphone mobile portatif doté de son propre émetteur-récepteur à courte portée, pour utilisation dans des régions divisées en plus petites zones.

M’entendez-vous? Maintenant, m’entendez-vous? Les téléphones mobiles sont les appareils les plus utilisés dans le monde et pourraient devenir la première plateforme universelle de communication. Un rapport concluait récemment que l’on compterait près de 4,6 milliards d’abonnés aux services de téléphonie mobile dans le monde (CBS News, 2010), cette popularité étant attribuable en partie à leurs coûts peu élevés. En Afrique par exemple, on compte pratiquement un téléphone mobile pour deux personnes. Le fossé numérique, c’est-à-dire l’inégalité de l’accès aux télécommunications, décroît, ce qui crée davantage de possibilités d’utiliser les téléphones mobiles pour rejoindre des bassins de personnes plus nombreux et variés.

En Afrique par exemple, on compte pratiquement un téléphone mobile pour deux personnes.

Les téléphones mobiles Le téléphone mobile est de plus en plus utilisé pour améliorer l’accès aux services de soins de santé. En Afrique du Sud, le programme Impilo permet aux gens de trouver des prestataires de soins dans toutes les régions du pays 24 heures par jour à l’aide d’un téléphone mobile. Au Mexique, le projet Zumbido cherchait à réduire l’isolement des jeunes vivant avec le VIH/sida grâce aux communications de groupe par téléphone mobile. RefugeesUnited compte sur l’utilisation de téléphones mobiles dans les camps de réfugiés de toutes les régions du monde pour créer une banque de données concernant les personnes déplacées dans le but de faciliter la réunification des familles. En Thaïlande, des enfants et de jeunes réfugiés utilisent des téléphones mobiles pour fournir des renseignements alimentant une carte de sécurité. Mis sur pied sous les auspices de Child Protection Partnership, ce projet combine la technologie de localisation GPS et une technique de cartographie par point d’intérêt (POI Mapping). Les enfants et les jeunes peuvent ainsi identifier les lieux sécuritaires et à risque, et les points d’aide et de service à l’intérieur de leur camp. Le projet VozMob (de Mobile Voices) est une plateforme en ligne qui permet aux immigrants à faible revenu de la région de Los Angeles de publier le récit de leurs expériences et de leurs communautés à l’aide de leur téléphone mobile. Pour ces personnes qui ont un accès limité à l’ordinateur, la création d’un espace virtuel accessible était essentielle pour faire entendre leur voix.

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Dans Le monde

The Jack Project Canada

RespectED

On the Paths of the Elders

Canada

Thunder Bay, Canada

mindyourmind Ottawa, Canada

e-Ouch®

My Word

Toronto, Canada

Rigolet, Labrador

Teen Mental Health

A-CHESS

Halifax, Canada

Madison, USA

Strongest Families Halifax, Canada

VozMob

The Wireless Headache Intervention

Los Angeles, USA

Halifax, Canada

Circle of 6

Washington DC, USA

Thinking Not Drinking New York, USA

Zumbido

Text to Change

Jalisco, Mexique

Amérique du Sud et Afrique

Child Protection Partnership Brésil


RefugeesUnited Copenhagen, Danemark

Child Protection Partnership Thaïlande

Impilo

Johannesburg

SPARX

MYMsta

Rlabs

Auckland, Nouvelle-Zélande

Afrique du

Afrique du

Remarque : cette carte indique les programmes mentionnés dans ce rapport. Cette liste ne comprend pas tous les programmes axés sur l’utilisation de la technologie, et ces programmes ne sont pas soutenus par


Téléphones mobiles (Suite) Messages textes La technologie des messages textes (envoi de courts messages électroniques entre deux ou plusieurs téléphones mobiles, appareils fixes ou mobiles par réseau téléphonique) est utilisée pour transmettre des messages de soutien aux jeunes. Il peut s’agir de messages textes (SMS) ou messages multimédias contenant des images, des vidéos ou des fichiers sonores (MMS).

messages textes (SMS) ou messages multimédias contenant des images, des vidéos ou des fichiers L’organisme Texts to Change transmet par SMS aux patients vivant avec le VIH des rappels concernant leur traitement antirétroviral et des messages de soutien et d’encouragement. Établi en Afrique du Sud, Rlabs offre aux jeunes des conseils par plateforme de conversation en ligne ou clavardage (chat) sur des questions telles que le VIH/ sida, la toxicomanie, le stress, la violence familiale et la dépression.

Applications mobiles Les applications mobiles représentent l’un des domaines des technologies de télécommunication les plus populaires et dont la croissance est la plus rapide. Les applications mobiles sont des programmes téléchargeables conçus pour les systèmes d’exploitation des téléphones intelligents. Le nombre de téléchargements d’application mobile est passé de 9 à 29 milliards de 2010 à 2011. Le potentiel des applications mobiles est énorme en matière d’augmentation de l’accès à l’information et de l’amélioration des communications, notamment en raison de leur utilisation très répandue dans les milieux à faible revenu. Les applications mobiles 12

sont au cœur même du développement des technologies de santé mobile utilisées pour aborder certains types de questions médicales. Par exemple, iTunes© distribue des applications de soins pour différents problèmes de santé tels que maux de tête, stress, suivi de la condition médicale. Certains organismes utilisent des applications de manières toujours plus ingénieuses. Aux États-Unis se tient le concours annuel Apps Against Abuse dont le gagnant en 2011 était Circle of 6, une application permettant à l’utilisateur de sauvegarder les coordonnées de six personnes. L’utilisateur sélectionnera cette application en cas de besoin, par exemple s’il cherche quelqu’un pour le raccompagner chez lui. Un message sera envoyé automatiquement aux six personnes et leur localisation GPS s’affichera. L’application A-CHESS (Addiction Comprehensive Health Enhancement Support System) a été mise au point pour aider les personnes aux prises avec des problèmes de dépendance. L’application comporte un bouton d’alarme qui permet à l’utilisateur de suivre ses progrès, de lire des récits de motivation, de communiquer avec des intervenants et de profiter des fonctionnalités des téléphones intelligents (GPS, vidéoconférence ou clavardage vidéo). En collaboration avec Kids Help Phone (en français Jeunesse, J’écoute), l’organisme The Jack Project a conçu l’application Always There (Toujours à l’écoute en français) pour permettre aux jeunes d’avoir accès à Jeunesse, J’écoute avec eux grâce à leur appareil mobile.

Les applications mobiles sont au cœur même du développement des technologies de santé mobile utilisées pour aborder certains types de questions médicales.

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Internet

Nom : Internet , réseau de communication électronique qui permet à des ordinateurs et des systèmes informatiques d’organisations de communiquer entre eux.

Je vais googler ça pour toi Les sites Web sont également des outils très utilisés pour transmettre de l’information et offrir du soutien aux jeunes. Si l’on ne sait pas très bien comment les jeunes s’y prennent pour obtenir l’information en ligne, nous savons par contre que les sites qui ont le plus de succès sont ceux qui présentent les degrés d’interactivité les plus élevés. La notion de « Web participatif », où les utilisateurs participent aux différents stades de développement et d’évaluation d’un site Web, gagne en popularité auprès des jeunes. Il existe de nombreux sites interactifs conçus pour offrir de l’aide aux enfants et aux jeunes en contextes difficiles. On trouve par exemple Teen Mental Health, un site qui fournit des ressources destinées aux adolescents, prestataires de services, décideurs publics, écoles, milieu des affaires, organismes à but non lucratif et au public en général.

RespectED met l’accent sur la prévention de la violence et offre des ressources en ligne, des webinaires et de la formation pour prévenir l’intimidation et la violence envers les enfants. Ce programme propose également des conseils aux jeunes sur les relations saines et les moyens à

... les jeunes semblent délaisser la navigation au profit des technologies de réseautage social... prendre pour se rétablir après avoir été victime de violence. Sur le site My Word, les jeunes partagent leurs histoires sous la forme de vidéos dans le but de préserver et promouvoir la tradition orale inuite du conte.

Médias sociaux De nos jours, la plupart des organismes ont un site Web pour transmettre de l’information et offrir certains services. Mais en dépit de leur utilisation fort répandue, les jeunes semblent délaisser la navigation au profit des technologies de réseautage social (forums de discussion sur Internet, blogues, wikis, réseaux sociaux et baladodiffusion ou podcast) et les médias sociaux. Les médias sociaux font partie des technologies de réseautage social et comprennent des communautés

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Internet (Suite) de partage de contenus comme YouTube et des réseaux sociaux comme Facebook. Les organismes et les agences gouvernementales ont commencé à utiliser les médias sociaux pour transmettre aux jeunes des messages destinés à promouvoir leur bien-être et leur protection. Le succès des réseaux comme Facebook réside dans leur capacité à inciter les utilisateurs à participer et profiter de leurs fonctionnalités telles que le partage de photos, l’envoi de messages et l’ajout d’amis. De nombreux programmes novateurs combinent des sites Web interactifs et les technologies de réseautage social pour optimiser leur portée. En fait, l’utilisation d’un seul type de technologie est une pratique de plus en plus dépassée. Par exemple, les formes d’intervention mobile comportent des contenus Web et s’appuient également sur la messagerie texte, les applications mobiles, les médias sociaux et les technologies de santé mobile pour mettre en place de nouveaux réseaux sociaux créatifs et positifs.

l’information au sujet du VIH, des compétences en milieu de travail, des programmes de bourse et des possibilités de travail rémunéré et bénévole. Les utilisateurs peuvent envoyer des questions concernant la santé sexuelle à un intervenant formé, « Mizz B », qui répond dans un délai ne dépassant pas 48 heures. mindyourmind est un autre exemple de groupe qui optimise la portée de son action en s’appuyant sur les capacités de différentes technologies combinées. Cet organisme, qui a remporté des prix, met particulièrement l’accent sur l’embauche de jeunes et de professionnels en matière de services aux jeunes pour collaborer et créer des ressources en santé mentale. Les services sont offerts par l’entremise de sites de réseautage social comme Twitter et Facebook et des plateformes mobiles. Plusieurs des outils proposés par l’organisme sont interactifs et conçus pour être utilisés de manière indépendante ou pour servir de lien entre les fournisseurs de service et les jeunes.

De nombreux programmes novateurs combinent des sites Web interactifs et les technologies de réseautage social pour optimiser leur portée.

En Afrique du Sud, la plateforme MYMsta utilise les téléphones mobiles pour former un réseau social dynamique où les utilisateurs peuvent participer à des forums et des groupes de discussion et envoyer des messages textes. Les jeunes peuvent obtenir de

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autres solutions

Nom : solution, ce qui est utilisé ou fait pour résoudre un problème; ce qui résout un problème.

Tout le monde peut y trouver son compte! En dépit de la popularité grandissante de l’intégration des technologies, certains programmes privilégient l’utilisation d’une seule technologie, en particulier lorsqu’ils s’adressent à des groupes précis.

CD-ROM Le programme de prévention de l’abus d’alcool Thinking Not Drinking : A SODAS City Adventure est distribué sur CD-ROM. Il comprend plusieurs sessions couvrant la détermination d’objectifs, la pression exercée par les pairs, la prise de décision et les habiletés de communication.

Jeux vidéo Les jeux vidéo sont utilisés pour discuter de questions délicates ou aborder et traiter directement la maladie, à l’aide d’un support avec lequel les jeunes se sentent à l’aise. Des études ont démontré que les jeux vidéo peuvent aider les programmes de santé mentale à entrer en contact avec les jeunes et leur proposer des traitements et de l’information.

... les jeux vidéo peuvent aider les programmes de santé mentale à entrer en contact avec les jeunes... SPARX (Smart, Positive, Active, Realistic, X-factor thoughts) emploie le jeu pour intéresser les jeunes ayant des symptômes de dépression. Ce jeu d’autoassistance est distribué sur CD-ROM dans le but de rejoindre des jeunes qui autrement n’auraient pas recours aux formes conventionnelles de consultation.

L’utilisation de la réalité virtuelle – systèmes employant l’imagerie générée par ordinateur – est une autre forme d’intervention qui s’appuie sur la technologie. Le jeu en ligne On the Path of the Elders explore l’histoire des Cris et des Ojibwés et met en valeur l’importance de l’identité culturelle. Le savoir des anciens est partagé avec les jeunes générations sous une forme interactive à laquelle ils s’identifient. La réalité virtuelle est également utilisée comme outil de diversion pour les personnes souffrant de douleur chronique.

Agendas électroniques Les agendas électroniques sont des appareils électroniques qui peuvent suivre et recueillir des données en temps réel telles que symptômes, médicaments, pensées et émotions. Cette technologie présente beaucoup de potentiel pour la cueillette de données qui pourraient être utiles au suivi et à l’évaluation des programmes. e-Ouch® est un agenda conçu pour les adolescents souffrant d’arthrite idiopathique juvénile. Wireless Headache Intervention est une application qui permet aux utilisateurs de tenir un journal relatif à leurs maux de tête dans lequel ils consigneront des renseignements tels que leur alimentation et leur horaire de sommeil.

Téléphone Strongest Families est un programme d’intervention par téléphone. Des intervenants formés offrent des services aux enfants et aux familles par téléphone, aux moments qui conviennent à la famille. Le programme a démontré que ses bienfaits dépassent ceux des programmes habituels de soins en personne. 15

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Limites et inconvénients De nombreux organismes de services destinés aux enfants et aux jeunes en contextes difficiles ont adopté une approche technologique. Ils ont compris qu’en choisissant les mêmes outils de communication que ceux des jeunes, ils ont plus de chance de les intéresser et de les aider. La technologie est également attrayante en raison de son efficacité par rapport aux coûts, et la facilité avec laquelle elle peut permettre la distribution à grande échelle des programmes et maintenir l’information et les ressources à jour. L’utilisation de la technologie comporte toutefois certains inconvénients que les organismes doivent comprendre et prendre en considération dans l’élaboration de plans et de politiques d’intégration de technologies. L’organisme mindyourmind mentionne la dépendance à Internet, la cyberintimidation et l’isolement social parmi les risques associés à l’utilisation des technologies. Des études ont démontré que les jeunes courent davantage de risques d’être la cible de prédateurs lorsqu’ils sont en ligne. Le nombre de crimes reliés à la technologie et de leurs auteurs est en hausse et leurs tactiques changent constamment. Les adultes sont souvent les délinquants, mais les abus et l’intimidation par les pairs sont également très fréquents. Dans un rapport pour lequel 13 lignes d’assistance ont été étudiées, Child Helpline International a dénombré 2 255 signalements d’abus en ligne. On estime que la fréquence réelle de ce type de violence est beaucoup plus élevée. Les avancées technologiques se succèdent plus rapidement que nous ne pouvons l’imaginer et les recherches et l’évaluation des impacts positifs et négatifs de ces avancées sur les jeunes n’arrivent pas à suivre le rythme. Il est donc difficile de trouver des données probantes pour l’élaboration des programmes et de tirer des conclusions quant à leur efficacité. On en sait également bien peu sur les effets à long terme. Dans le cas des téléphones mobiles par exemple, plus d’études sont nécessaires pour démontrer l’effet positif sur l’observance des traitements. La validité et la fiabilité de ces interventions restent à établir. Le maintien de normes de sécurité efficaces et pertinentes est également un défi. Sans normes ni méthodes d’évaluation établies, il est difficile d’assurer le contrôle de la qualité en matière

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« ...les abus et l’intimidation par les pairs sont également très fréquents. » « Les avancées technologiques se succèdent plus rapidement que nous ne pouvons l’imaginer... »

« les recherches et l’évaluation. n’arrivent pas à suivre le rythme. »


de conception et de mise en œuvre d’interventions technologiques. Les questions de confidentialité et de sécurité soulèvent des inquiétudes concernant la vulnérabilité accrue associée aux réseaux sociaux. L’exposition aux prédateurs et aux contenus inappropriés peut être néfaste pour les jeunes et encourager les comportements à risque. Il est essentiel de poursuivre les efforts pour rendre les réseaux sociaux plus sécuritaires si l’on veut optimiser leur potentiel pour soutenir et protéger le bien-être des jeunes en ligne. La source des contenus en ligne est un autre problème. Il n’est pas toujours possible de savoir si des professionnels de la santé mentale ont participé au choix de l’information offerte par les applications téléchargeables destinées à aider les enfants et les jeunes en matière de dépression et d’idées suicidaires. Le domaine des technologies de santé mobiles risque de ne pas atteindre ses objectifs en raison d’une mise en œuvre à trop petite échelle et de la portée limitée des projets pilotes. Les applications dépendent souvent de plateformes spécifiques et sont conçues pour des types ou des marques d’appareils en particulier (iPhone, BlackBerry, Android). Un degré d’interopérabilité plus élevé est nécessaire pour atteindre un public élargi.

« Le maintien de normes de sécurité efficaces et pertinentes est également un défi. »

« Les applications dépendent souvent de plateformes spécifiques et sont conçues pour des types ou des marques d’appareils en particulier... »

De manière générale, les changements de modes de communication font l’objet de critiques au sujet de leur effet sur la réduction de la durée d’attention et la tendance des jeunes à préférer les relations virtuelles aux relations en personne. Des inquiétudes sont également soulevées concernant l’effet potentiel de la technologie comme facteur favorisant l’inactivité. Ces inconvénients peuvent limiter la capacité d’un organisme à réaliser ses objectifs par l’adoption de la technologie comme outil d’intervention auprès des jeunes. Ces facteurs doivent être pris en considération et

« ... les changements de modes de communication font l’objet de critiques au sujet de leur effet sur la réduction de la durée d’attention... » 17

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conclusions

Au cours des dernières années, un nombre important de nouveaux programmes novateurs utilisant la technologie pour rejoindre les jeunes a vu le jour, sous l’impulsion de l’appropriation sans précédent des nouvelles technologies par les enfants et les jeunes. Téléphones mobiles, applications téléchargeables, médias sociaux, navigation sur Internet, voilà tout un monde à explorer sérieusement pour les chercheurs, les prestataires de services et les communautés, s’ils veulent soutenir les jeunes en contextes difficiles et les inciter à s’engager. De nombreuses occasions seront ratées si nous n’approfondissons pas notre compréhension du potentiel et des inconvénients de la technologie pour ensuite s’en servir.

« Téléphones mobiles, applications téléchargeables, D’un autre côté, on a tendance à voir la technologie comme médias sociaux, navi- une véritable panacée pour régler tous les problèmes lorsque l’on travaille avec les jeunes. La technologie gation sur Internet, voilà représente-t-elle la meilleure approche pour intervenir auprès des jeunes en contextes difficiles? Quel type de technologie est le plus approprié pour rejoindre les tout un monde à explorer jeunes dans les différents contextes? Ces questions, et bien d’autres encore, méritent davantage de discussion et sérieusement pour les d’examens approfondis. Assurer la sécurité des jeunes doit être une priorité. chercheurs, les Faire tomber les barrières disciplinaires et rassembler le prestataires de services savoir des chercheurs, des praticiens et des communautés contribueront à faire avancer le travail de manière considérable. et les communautés... » Le partage à plus grande échelle de ces connaissances favorisera l’émergence de pratiques exemplaires et conduira à la mise en œuvre de politiques et de pratiques plus efficaces. Ce processus est déjà bien engagé.

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Liste de vérification des politiques Les prestataires de services, les chercheurs et les communautés se tournent vers les technologies comme autre moyen pour intervenir auprès des enfants et des jeunes en contextes difficiles et contribuer à leur santé mentale et leur bien-être. De plus amples recherches et démarches d’évaluation sont nécessaires pour être en mesure d’établir des politiques claires au sujet de l’utilisation des technologies, mais nous en savons déjà suffisamment pour poursuivre dans cette direction. La liste de vérification ci-dessous a été conçue pour aider les organismes intervenants auprès des enfants et des jeunes à créer, réviser et modifier les plans et politiques technologiques. Elle est destinée également à soutenir l’élaboration des politiques à tous les ordres de gouvernements. Cette liste de vérification s’appuie sur les recommandations formulées dans le rapport complet. Elle met l’accent sur la nécessité d’une participation réelle des jeunes à tous les stades de développement des programmes et politiques. L’engagement des jeunes est un élément essentiel des pratiques exemplaires d’intervention.

Liste de vérification pour l’utilisation de technologies dans les interventions auprès des enfants et des

jeunes en contextes difficiles 1. Les jeunes sont de grands utilisateurs de technologie. Elle doit être considérée comme outil susceptible de contribuer à leur bien-être et leur santé mentale. Nous utilisons la technologie ou nous en explorons les possibilités d’utilisation pour intéresser les enfants et les jeunes en contextes difficiles et les soutenir. Les jeunes peuvent jouer un rôle de chef de file dans notre organisme pour l’identification et le développement de l’utilisation de la technologie. Nous nous conformons à des directives standardisées en matière de pratiques éthiques saines afin de protéger les enfants et les jeunes en contextes difficiles. 2. Une conception élargie de qui sont les intervenants dans vos programmes contribuera à accroître leur portée et améliorer la qualité des services offerts aux jeunes. La mise en place de partenariat nécessite du temps, mais elle en vaut la peine. Nos plans et politiques ont été créés avec la participation des personnes et des organismes qui bénéficieront du programme et qui peuvent partager leur expertise. Ceci comprend les jeunes, les parents, le personnel, les bénévoles, les chercheurs, les spécialistes du secteur concerné, les bailleurs de fonds et les membres de la communauté. Les personnes et les organismes qui ont contribué au développement du plan sont représentatifs de la diversité des cultures et des contextes, des enfants et des jeunes à qui nos services s’adressent. Notre plan s’appuie sur les forces et les ressources des enfants, jeunes, familles et communautés où le programme sera mis en œuvre.

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Liste de vérification pour l’utilisation de technologies dans les interventions auprès des enfants et des

jeunes en contextes difficiles 3. Un plan ou une politique technologique peut guider votre organisme sur la manière d’utiliser la technologie pour mieux servir les enfants et les jeunes en contextes difficiles. Un plan peut vous aider à créer des mesures de sécurité pour protéger les jeunes et votre organisme contre les menaces à la sécurité. Nous avons créé un plan d’utilisation de la technologie. Les jeunes ont participé de manière concrète à la création et la mise en œuvre de ce plan. Notre plan établit les éléments suivants : ››

les lacunes dans nos services que la technologie nous aidera à combler;

››

le type de technologie le plus efficace pour réaliser les objectifs du programme;

››

les systèmes et ressources de soutien pour l’utilisation de cette technologie;

››

comment ce programme sera présenté et mis en circulation.

Nous pouvons compter sur l’expertise nécessaire pour mettre en œuvre ce plan. Cette expertise proviendra de : ››

professionnels de la santé mentale;

››

chefs de file culturels;

››

experts en technologie.

Notre plan comprend :

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››

un plan de gestion de risque comprenant des évaluations régulières des risques et des procédures pour répondre à toute éventualité touchant la sécurité (infraction, menace à la sécurité);

››

un protocole permettant de s’assurer que les enfants et les jeunes provenant de milieux culturels et linguistiques différents peuvent comprendre l’information mise à leur disposition par l’entremise de moyens technologiques;

››

l’application d’un protocole d’information des parents et tuteurs ;

››

la prise en compte du temps et des ressources pour la formation du personnel et des utilisateurs des services dans le but d’optimiser les retombées de la technologie.

La technologie et l’amélioration des services, des programmes et des politiques pour les enfants et les jeunes


Liste de vérification pour l’utilisation de technologies dans les interventions auprès des enfants et des

jeunes en contextes difficiles Nous avons prévu un calendrier de révision et de modification de nos pratiques actuelles.

4. Le suivi et l’évaluation des programmes sont des éléments essentiels de l’efficacité réelle des programmes et de l’organisme. Un plan de suivi et d’évaluation a été préparé. Ce plan est au cœur de la conception et de la prestation du programme. Les enfants et les jeunes participent au processus d’évaluation. Un modèle logique a été mis au point pour nous aider à évaluer les progrès accomplis dans l’atteinte des objectifs. 5. La création d’un plan de durabilité peut contribuer au succès à long terme du programme. Ce plan porte sur les sources de financement et d’autres éléments. Le plan de durabilité doit permettre les points suivants (si possible) : ››

harmoniser les objectifs du programme avec les priorités de recherche établies par le gouvernement fédéral;

››

identifier des partenaires des secteurs privé et à but non lucratif et définir le type de participation;

››

planifier l’intégration et la réalisation complète des procédures de suivi et d’évaluation;

››

s’assurer que le programme est bien documenté et identifier les résultats et connaissances susceptibles d’être partagés avec d’autres pour la réalisation de projets futurs;

››

s’engager à utiliser la technologie et les logiciels ouverts pour soutenir le développement en cours dans le domaine.

Le plan de durabilité fait l’objet d’un suivi et de révisions périodiques au besoin.


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Consultez ce rapport et d’autres documents en ligne Ce résumé fait partie d’une série de trois rapports semblables. Les autres sujets couverts par cette série sont L’engagement des jeunes et l’exposition des jeunes à la violence.. Veuillez visiter notre site Web pour trouver ces résumés ou les rapports complets qui recensent de manière approfondie les résultats de recherche et comprennent une liste exhaustive de références relatives à ces sujets. Veuillez citer ce document comme suit : CYCC Network (2013). La technologie et l’amélioration des services, des programmes et des politiques pour les enfants et les jeunes. Extrait de: http://cyccnetwork.org/technology

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