MAN IN PROGRESS DANIEL HOURDÉ
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PREMIÈRE & QUATRIÈME DE COUVERTURE LE CIEL LUI TOMBE SUR LA TÊTE SCULPTURE | 2013 | BRONZE | 420 X 250 CM © GIOVANNI RICCI-NOVARA | PARIS
PRIX TTC FRANCE 20€ ISBN 979-10-91774-04-8
9 791091
774048
DANIEL HOURDÉ MAN IN PROGRESS
DANIEL HOURDÉ MAN IN PROGRESS
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DANIEL HOURDÉ
PAR GUILHERME MASSARA ROCHA
Donner forme à l’homme. Selon Nietzsche, cette brève définition de l’art c’est ce qui fait résonner le geste de création artistique avec les fonctions de la limite, du contour, de l’apparence, sous lesquelles se manifeste la substance indéfinissable qui s’appelle l’humain. Daniel Hourdé, un connaisseur du polymorphisme sensible des apparences humaines, est aussi réalisateur d’un projet esthétique qui rend visible ce qui, dans l’humain, ex-siste dans sa forme propre. La matière humaine, sculptée sur la surface délicate de la cire, donne à voir dans sa forme finie le substrat infini de son origine, l’amalgame du corporel et de l’animique. Un inventaire largement déployé des passions et des états d’âme est soigneusement collectionné par l’artiste et imprimé sur la diversité des corps. Dans leur danse et leur repos on discerne une chorégraphie. Corps en fusain, suspendus dans l’espace hybride de la vie et de la mort. Mais aussi corps en détresse, détachés, seuls. L’expression de l’inconscient dans l’œuvre de Hourdé ne peut nullement être réduite à un assemblage de motifs autobiographiques, de citations de travaux artistiques et d’épisodes historiques particuliers ou encore de réminiscences d’origine théologique ou philosophique. Ils sont tous là, mais cela ne décide pas la destination du récit ni des effets mimétiques. La dignité de l’expression de l’inconscient s’insère dans le relief de la vie humaine, au sein même de ses semblants et en suivant les variations de ses manifestations. Expression qui relève d’une esthétique du double je —voilà une occurrence signifiante de l’artiste lui-même— d’une affinité élective pour les effets de division, de clivage, de duplication de l’homme et de ses gestes. Les voix des personnages de Hourdé, qui résonnent dans les titres de ses œuvres, portent aussi les échos de la voix de l’Autre. Dans le contexte de l’art du romantisme, c’est Schiller qui avait esquissé une définition du sujet (et de sa division), en disant que l’homme est le 3
GUILHERME MASSARA ROCHA
Psychanalyste Professeur à l’Université Fédérale de Minas Gerais, Brésil Membre de la SIPP (Société Internationale de Philosophie et Psychanalyse)
« citoyen des deux mondes ». Soumise aux influences des pulsions et du discours, la substance humaine résulte d’une tension irréconciliable, intrinsèquement conflictuelle. Les héros de Hourdé connaissent les tourments, l’inattendu, l’épopée. Ils connaissent aussi le tragique, l’au-delà du beau, voire le sublime. Destins qu’on peut entrevoir sous l’épiderme des statues, ou dans le geste même de leur fabrication. Les vicissitudes corporelles capturées par l’œuvre de Hourdé sont figurées à partir des traits de la danse, des maniérismes, des subtilités de la marche, des convulsions musculaires. Ces configurations, polyphoniques, sont orchestrées à partir d’un contraste, d’un clair-obscur entre statique et équilibre. Le corps manifeste devant les puissances du réel sa résistance, sa permanence, son hybris. L’artiste produit fréquemment des corps sans visage, avec des têtes semblables au crâne humain. Aucune expression faciale n’est suffisamment définie ou explicite pour fournir les indices d’un drame personnel. On est devant le dynamisme pulsionnel épuré, sans effets d’individuation ou de personnification. « Les yeux sans visage », qui se déplacent vers le geste, le tonus musculaire et les dédoublements du corps dans l’espace, rendent sensible l’expression d’une attente. Parfois, les fragments de mots et de chiffres sont placés dans l’extension du corps, participant de sa teneur de chose, de sa res. Là, ce qui est discours se manifeste dans le corps aussi, au fil d’énonciations viscérales. Et ces effets de soudure entre les mots et les choses franchissent le seuil d’une véritable puissance dialogique. Les blocs sculptés, les graffitis des contours humains, cela nous parle. Dans quelques dessins, les sensations de sublimité, de flottement, mettent en place une espèce d’élan métaphysique. Déployées à partir des superpositions de plans et de profondeurs, associées aux effets de chronologie d’un mouvement, ces œuvres modalisent une approche tout particulière de l’expression esthétique, et qui semble viser la saisie des secrets de la présence humaine dans l’espace. Là peut-être et précisément l’œuvre de Hourdé partage-t-elle avec le Nu descendant un escalier de Duchamp une interrogation commune. Comment, à partir de l’expérience humaine, rendre visibles les montages du transitoire et du permanent ? Comment fixer dans la matière les événements du corps ? Comment sortir du labyrinthe où les formes sont perdues ? Mais là où le minotaure s’emmêle, Hourdé trouve son chemin. Et cela, au fil de l’acier, de l’huile, de la résine et du bronze. 4
La parole est aussi au cœur du travail de Daniel Hourdé. Les titres de ses œuvres, parfois mythiques, mystiques ou ironiques empruntent à l’inconscient et aux hyperboles de la langue la plasticité des jeux-de-mots, vocalisations et onomatopées. Chut-chut, ne dis rien, ne bouge pas : l’immobilité, le still, le défi du modèle dans sa pétrification, et qui donne à voir au maître, en même temps, les mystères du corps et du mouvement. Ou la réminiscence, peut-être, des personnages du cinéma et de la littérature infantiles, avec ses chorégraphies ludiques et musicales. Et moi est un travail dont les effets d’homophonie sont inséparables d’un commerce à la fois intime et tendu avec l’Autre, le doux Satan. Hourdé, qui ne recule pas devant le défi d’exprimer la souffrance, semble être sidéré par le motif des couronnes d’épines. Mais, au delà de son sens habituel qui signale la présence de l’absolu et de la transcendance tragique, on y voit l’exercice d’une volumétrie, les déclinations d’une trame. Formes qui donnent le substrat où s’actualise le théâtre de l’existence même. Les épines de la volupté présente une espèce de Christ de tous les jours, plus proche de l’homme que de Dieu. Fusain, huile, pigment donne à voir quelque chose qui rappelle les performances de Kazuo Shiraga, où l’image est conçue comme résidu de l’instant d’un évènement du corps. Et là comme ailleurs, le corps s’avère être hanté par l’Autre, par la présence discrète, voire inquiétante, de son ombre vivante. C’est comme le disait Henri Meschonnic, « la peau a son mémoire ». Dans La chute de l’homme les montages corporels se dédoublent sur le mode d’un tissu, d’une surface plissée, glissant sur les murs. Énergiquement imprégnée d’atmosphère théologique, cette œuvre résonne aux motifs mimétiques et fantasmagoriques du jugement dernier. « Vous qui entrez, abandonnez toute espérance », c’est ce que l’on pourrait y entendre. Mais, au delà du sens de la tradition et de ses échos, ces chutes parfois monumentales sont habitées par le geste d’une véritable abstraction. En ce point la narrativité se coupe de l’histoire et du règne de la signification, et glisse vers l’affirmation d’un relief, d’un objet, d’une matière étrangère. Le corps, qui subsiste encore dans son apparence physionomique est finalement poétisé avec les nouages et les fusions.
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PSYCHÉ « SQUELETTE » | 2013 | FONTE D’ALUMINIUM ARGENTÉE - MIROIR | 180 X 110 X 50 CM
DANIEL HOURDÉ
BY GUILHERME MASSARA ROCHA
Giving form to Man. For Nietzsche, the power of the creative act lies in its capacity to reveal, within the functions of boundary, contour and appearance, that undefinable thing known as humanity. Daniel Hourdé, an adept of polymorphism and acutely sensible to manifestations of the human form, sets forth an aesthetic project to render visible that which exists within the body’s very form. Human matter sculpted in wax reveals in its finished surface the infinite substrata progressing downward to the core, an amalgam of matter and animation. Imprinted upon a diversity of bodies, one sees a whole repertory of passions and sensations carefully assembled by the artist. Whether dancing or at rest, these forms take part in a choreography. Charcoal bodies suspended in the space between life and death, these are also bodies in distress, detached and alone. In Hourdé’s work, unconscious expression cannot be reduced to a range of autobiographical themes, citations of artworks or historical episodes, nor even less to theological or philosophical reflections. If all these aspects are present, they do not determine the narrative course nor offer the keys to a representational code. The authentic expression of the unconscious is found in the contours of human life, in its myriad aspects and manifestations. This expressive language is rooted in an aesthetic of the double je —a significant indication from the artist himself— and results from a chosen affinity for effects of division and cleavage, the duplication of man and his movements. The voices of Hourdé’s subjects resound in the titles of his works, carrying with them an echo of the voice of the Other. In the context of Romantic art, Schiller sketched a definition of the subject and its division when he referred to man as a “citizen of two worlds”. Subjected to the influence of motivations and discourse, human substance results from an intrinsic and irreconcilable tension or conflict. Hourdé’s hero is familiar with torment, with the unknown, and with epic struggle. 7
GUILHERME MASSARA ROCHA
Psychoanalyst Professor at the Federal University of Minas Gerais (Brazil) Member of the International Society for Psychoanalysis and Philosophy
He also knows tragedy, the region surpassing beauty, the sublime. One seems to discern these destinies from beneath the skin of the statues, in the very gesture of their creation. Hourdé captures physical vicissitudes in his work by representing dance steps, mannerisms, subtleties of gait or muscular convulsions. These polyphonic configurations are orchestrated by a fundamental game of contrasts, a chiaroscuro of stasis and equilibrium. The body stands in resistance before the powers of reality, affirming its permanence, its hubris. The artist often creates bodies without a face, simply heads resembling the human skull. Facial expressions are insufficiently defined to indicate any personal drama. In the absence of effects of individualisation or personification, one finds oneself before a dynamic of pure propulsion. In Les yeux sans visage, the eyes follow a gesture. Muscular tension and the body’s contraction in space suggest anticipation. Sometimes fragments of words or numbers are placed in the extension of the body and take part in its existential vibration, its res. Here, verbal discourse manifests itself in the physical to create a stream of visceral enunciations. The effect of soldering words and things crosses a frontier toward true dialogical power. Within the sculpted block, human contours become a kind of graffiti which speaks to us. In certain drawings, sensations of sublimation or floating produce a sort of metaphysical surge. Animated through the superposition of plane surfaces and depths and associated with sequences of motion, these works embody a very specific approach to aesthetic expression whose aim is to seize the secrets of human presence in space. Perhaps it is in precisely this regard that the work of Hourdé poses a common question with Duchamp’s Nu descending a Staircase. How can human experience be used to create a scenography capturing at once the transitory and the permanent? How can one seize in material media the events of the body? Where does one emerge from the labyrinth of dissolving forms? But where the Minotaur gets lost1, Hourdé finds a path. This time, in steel wire, oils, resin and bronze.
1
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Title of one of the artist’s works, “Le minotaure s’emmèle” in French (ndt),
Speech is also at the heart of Daniel Hourdé’s work. His titles, sometimes mythological, mystical or ironic, use unconscious linguistic hyperboles to create the multidimensionality of wordplay, vocalization and onomatopoeia. Hush, hush2, don’t say anything, don’t move. If immobility and stillness are a challenge for the model in his petrified pose, it is to expose for the artist the mysteries of the body in motion. Sometimes a playful musical choreography seems to recall figures from cinema or children’s stories. Et moi is a work in which such an effect of homophony coexists in an intimate and strained rapport with the Other, the Sweet Satan3. Hourdé does not shrink before the task of communicating suffering. He seems to be particularly attached to the Crown of Thorns motif. But beyond the usual symbolic role of conveying tragic transcendence and the presence of the Absolute, one notices a volumetric work of woven grid sequences, forming a substrata upon which the theatre of existence is played out. Les épines de la volupté presents a sort of everyday Christ, closer to Man than to God. Fusain, huile, pigment arrives at something like the performances of Kazuo Shariga, in which the image is perceived as the residue of an instantaneous physical event. Here, as in other examples, the body reveals itself as being haunted by the Other, by the subtle and troubling presence of its living shadow. As Henri Meschonnic said, “la peau a son mémoire”. The skin remembers. In La chute de l’homme, body montages are repeated in the pattern of a textile, its folded surface sliding down the walls. Densely perfumed with theology, this work resounds with phantasmagorical suggestions of the Last Judgment. “Abandon all hope, ye who enter”, one seems to hear. But beyond this echo of tradition, the archetype of monumental downfall is overtaken by a gesture of true abstraction. The narrative breaks with history and its power to convey meaning, sliding instead toward the affirmation of a texture, an object, or of an unknown substance. The body, retaining its morphological appearance, is finally rendered poetic through knots and fusions.
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Title of one of the artist’s works, “Chut-chut” in French (ndt). Title of one of the artist’s works, “Doux Satan” in French (ndt).
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LE CIEL LUI TOMBE SUR LA TÊTE SCULPTURE | 2013 | BRONZE - ACIER | 420 X 250 CM
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DANS LA GUEULE DU LOUP SCULPTURE | 2013 | BRONZE - ACIER | H 250 X 220 CM
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LA VANITÉ MISE À NUE PAR SES THURIFÈRES SCULPTURE | 2009 | BRONZE | 220 X 110 CM
18
2013 | TECHNIQUE MIXTE - PAPIER | 200 X 103 CM
2013 | FUSAIN - TEMPERA - VÉGÉTAUX - PAPIER | 210 X 140 CM
19
20
2013 | FUSAIN - TEMPERA - PAPIER | 230 X 170 CM
2013 | FUSAIN - TEMPERA - PAPIER | 220 X 140 CM
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22
MIROIR « SORCIÈRE » | 2013 | LAITON - MIROIR | 112 X 110 X 12 CM
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LA FÊTE EST FINIE TABLE « LA FÊTE EST FINIE » | 2013 | BRONZE | H 150 X 270 X 80 CM TABLE | 2013 | BRONZE | 150 X 270 X 80 CM
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28
TAPIS PERSAN « MAINS » | 2013 | LAINE FILÉE À LA MAIN - TEINTURES NATURELLES | 348 X 262 CM
30
TAPIS PERSAN « COURONNE » | 2013 | LAINE FILÉE À LA MAIN - TEINTURES NATURELLES | DIAMÈTRE 310 CM
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TABLE BASSE « COURONNE » | 2013 | ACIER - MIROIR - FEUILLE D’OR | 35 X 120 X 90 CM
36
2013 | FUSAIN - PAPIER | 210 X 140 CM
2013 | FUSAIN - PAPIER | 210 X 140 CM
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38
2013 | FUSAIN - PAPIER | 210 X 140 CM
2013 | FUSAIN - PAPIER | 210 X 140 CM
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40
RÊVE BRISÉ SCULPTURE | 2011 | BRONZE - VERRE | 120 X 180 X 65 CM
41
INSTALLATION DANS LA GALERIE AGNÈS MONPLAISIR | 2013 | FUSAIN - PAPIER DÉCOUPÉ
MAIN DANS LA MAIN SCULPTURE | 2013 | ACIER | 68 X 200 X 150 CM
48
LES ALÉAS DE LA PROVIDENCE SCULPTURE | 2013 | BRONZE - ACIER | 290 X 280 X 150 CM
50
51
2013 | FUSAIN - PAPIER - BOIS DÉCOUPÉ | 213 X 140 CM
54
LE MINOTAURE S’EMMÊLE SCULPTURE | 2008 | BRONZE - LAITON | 67 X 55 X 70 CM
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56
DÉSILLUSION TOTALE SCULPTURE | 2013 | BRONZE - ACIER - FEUILLE D’OR | 310 X 120 CM
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OH MON BEAU MIROIR TU ES MA CROIX ! SCULPTURE | 2009 | BRONZE - ACIER - MIROIR | 123 X 100 CM
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60
2013 | HUILE - PAPIER | 270 X 200 CM
61
62
2012 | FUSAIN - HUILE - PIGMENT - PAPIER | 147 X 200 CM
2013 | HUILE - PAPIER | 230 X 150 CM
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COURONNE D’ÉPINES SCULPTURE | 2013 | ALUMINIUM | 240 X 215 CM
66
LES ÉPINES DE LA VOLUPTÉ SCULPTURE | 2011 | BRONZE - ACIER ARGENTÉ | 180 X 110 X 120 CM
68
GRAND ROSAIRE SCULPTURE | 2013 | FONTE D’ALUMINIUM ARGENTÉ - LAITON | 200 X 130 CM
70
71
72
DIABLOTIN SCULPTURE | 2013 | BRONZE | 42 X 33 CM
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CANDÉLABRE | 2013 | BRONZE ARGENTÉ | 51 X 47 X 31 CM
INSTALLATION DANS LA GALERIE AGNÈS MONPLAISIR | 2013 | MOUSSE POLYURÉTHANE EXPANSÉE | H 550 X 475 CM
DANIEL HOURDÉ Né en 1947 à Boulogne-Billancourt, France. École des Beaux arts de Grenoble | Atelier Jean-Marie Pirot. École National des Beaux-Arts de Paris (1971-72) | Atelier Yankel. Vit et travaille à Paris. Born in 1947 in Boulogne-Billancourt, France. École des Beaux arts de Grenoble | Jean-Marie Pirot Workshop. École National des Beaux-Arts de Paris (1971-72) | Yankel Workshop. Vit et travaille à Paris. EXPOSITIONS PERSONNELLES SOLO SHOWS
2013
« Man in Progress ». Galerie Agnès Monplaisir, Paris.
2012
Galerie Larock Granoff, Paris.
2011
Galeria Nove, Berlin.
2011
Place Saint-Germain-des-Prés, Place Furstenberg et Quai de Conti, Paris.
2011
Werkstatt Galerie, Berlin.
2010
Les jardins du Château d'Ainay-le-Vieil.
2008
Pierre Bergé & Associés, Bruxelles.
catalogue | texte de Guilherme Massara Rocha
catalogue | texte de Lydia Harambourg
2007
Hotel Le Lutétia, Paris.
2006
Exposition dans la ville, Montélimar.
Place Salvador Allende, Bagnolet. Place Saint -Sulpice, Paris. « La Passion ». Collégiale Saint-Pierre, Aire-sur –la-Lys.
2005
« L’Ascension ». Eglise Saint-Sulpice, Paris. Sculpture à l’honneur, Cour d’honneur de la Préfecture, Versailles.
2004
« La passion du Christ ». Galerie Larock Granoff, Paris. « La passion du Christ ». Église Saint-Sulpice, Paris. catalogue | texte de Simon Libérati
2002
Galerie Larock Granoff, Paris.
1998
Galerie Larock Granoff, Paris.
1994
Galerie Jean Briance, Paris.
1993
Galerie Charles Sablon, Paris.
1992
Galerie Charles Sablon, Paris.
1991
Galerie Jean-Pierre Harter, Paris.
1991
Galerie Alain de Monbrison, Paris.
1985
Galerie Jean-Claude Riedel, Paris.
1980
Musée de Villefranche-sur-Saône.
catalogue | texte de Marie- Paule Vaduntun
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EXPOSITIONS COLLECTIVES GROUP SHOWS
2012
KCCC Klapeidia, Lituanie.
2009
2ème Biennale de sculpture, Yerre.
2007
1ère Biennale de sculpture, Yerre.
2006
« Taille Humaine ». Artsénat 2006, Jardin du Sénat, Paris. catalogue | texte de Christian Gattinoni | édition Area Revues
Parcours sculpture, Artparis. Grand Palais, Paris. (Arman, César, Buren, Ernst, Hains, Haring, Ramette, Raynaud …) 2005
« Le lendemain du Kaos ». Daniel Hourdé & Amahiguéré Dolo. African Muse Gallery, Paris.
1993
« Parcours d’un mécène». Collection Mourtala Diop. (Chamberlain, Dubuffet, Cane , César, Hains, Jacquet, Kirili …) catalogue | édition Sépia
SALONS ART FAIRS
2012
The Moscow World Fine Art Fair. Galerie Larock-Granoff, Moscou.
2009
Salon du Collectionneur. Galerie Loft, Paris.
2008
Art Paris. Galerie Larock-Granoff, Paris.
2007
Art Paris. Galerie Nathalie Seroussi, Paris. Art Paris. Galerie Larock-Granoff, Paris. Salon du Collectionneur. Galerie Larock-Granoff, Paris.
2006
Art Paris. Galerie Larock-Granoff, Paris.
2005
Fiac. Galerie Larock-Granoff, Paris.
2004
Fiac. Galerie Larock-Granoff, Paris. Salon du Carousel. Galerie Philippe Sinseux, Paris.
2003
Pavillon des Arts. Genève.
2002
Fiac. Galerie Larock-Granoff, Paris.
2001
Louvre des Antiquaires, Paris. Fiac. Galerie Larock-Granoff, Paris. Salon de Mars. Galerie Larock-Granoff, Genève.
2000
Salon de Mars. Galerie Larock-Granoff, Genève.
1999
Fiac. Galerie Larock-Granoff, Paris.
1998
Fiac. Galerie Larock-Granoff, Paris.
1997
Fiac. Galerie Larock-Granoff, Paris.
LIVRE BOOK « Extravagances, l’art de vivre autrement » Roland Beauffre & Claude Berthod Édition Flammarion
78
DÉSILLUSION TOTALE SCULPTURE IN-SITU PLACE SAINT-GERMAIN-DES-PRÉS | 2011 | BRONZE - ACIER - FEUILLE D’OR
79
80
PROJET DE SCULPTURE « ÉCLAIR-PARATONNERRE » 2013 | BRONZE - ACIER | 12,35 M
81
82
LA CHUTE DE L’HOMME | 2012 | KCCC KLAPEIDIA, LITUANIE
83
84
85
INDEX
PAGE ANNÉE YEAR
TITRE TITLE
DIMENSIONS CM
6
2013
« SQUELETTE »
PSYCHÉ CHEVAL MIRROR
FONTE D’ALUMINIUM ARGENTÉE | MIROIR CASTED SILVER ALUMINUM | MIRROR
H 180 X 110 X 50
10 — 13
2013
LE CIEL LUI TOMBE SUR LA TÊTE
SCULPTURE
BRONZE | ACIER BRONZE | STEEL
H 420 X 250
14 — 15
2013
DANS LA GUEULE DU LOUP
SCULPTURE
BRONZE | ACIER BRONZE | STEEL
H 250 X 220
LA VANITÉ MISE À NUE PAR SES THURIFÈRES
SCULPTURE
BRONZE
H 220 X 110
16 — 17 2009
18
2013
DESSIN DRAWING
TECHNIQUE MIXTE | PAPIER MIXED MEDIA | PAPER
H 200 X 103
19
2013
DESSIN DRAWING
FUSAIN | TEMPERA | VÉGÉTAUX | PAPIER CHARCOAL | TEMPERA | PLANTS | PAPER
H 210 X 140
20
2013
DESSIN DRAWING
FUSAIN | TEMPERA | PAPIER CHARCOAL | TEMPERA | PAPER
H 230 X 170
21
2013
DESSIN DRAWING
FUSAIN | TEMPERA | PAPIER CHARCOAL | TEMPERA | PAPER
H 220 X 140
22 — 23
2013
« SORCIÈRE »
MIROIR MIRROR
LAITON | MIROIR BRASS | MIRROR
H 112 X 110 X 12
24 — 27
2013
LA FÊTE EST FINIE
TABLE
BRONZE
H 150 X 270 X 80
28 — 29
2013
« MAINS »
TAPIS PERSAN
LAINE FILÉE À LA MAIN | TEINTURES NATURELLES HAND WOVEN WOOL | NATURAL COLOURS
348 X 262
LAINE FILÉE À LA MAIN | TEINTURES NATURELLES HAND WOVEN WOOL | NATURAL COLOURS
DIAMÈTRE 310
TABLE BASSE COFFEE TABLE
ACIER | MIROIR | FEUILLE D’OR STEEL | MIRROR | GOLD LEAF
H 35 X 120 X 90
PERSIAN RUG
30 — 33
2013
« COURONNE »
TAPIS PERSAN PERSIAN RUG
86
TECHNIQUE MEDIUM
« COURONNE »
34 — 35
2013
36
2013
DESSIN DRAWING
FUSAIN | PAPIER CHARCOAL | PAPER
H 210 X 140
37
2013
DESSIN DRAWING
FUSAIN | PAPIER CHARCOAL | PAPER
H 210 X 140
38
2013
DESSIN DRAWING
FUSAIN | PAPIER CHARCOAL | PAPER
H 210 X 140
PAGE ANNÉE YEAR
TITRE TITLE
TECHNIQUE MEDIUM
DIMENSIONS CM
DESSIN DRAWING
FUSAIN | PAPIER CHARCOAL | PAPER
H 210 X 140
SCULPTURE
BRONZE | VERRE BRONZE | GLASS
H 65 X 120 X 180
INSTALLATION
FUSAIN | PAPIER DÉCOUPÉ CHARCOAL | CUT PAPER
39
2013
40 — 43
2011
44 — 45
2013
46 — 47
2013
MAIN DANS LA MAIN
SCULPTURE
ACIER
H 68 X 200 X 150
48 — 51
2013
LES ALÉAS DE LA PROVIDENCE
SCULPTURE
BRONZE | ACIER BRONZE | STEEL
H 290 X 280 X 150
52 — 53
2013
DESSINS DRAWINGS
FUSAIN | PAPIER | BOIS DÉCOUPÉ CHARCOAL | PAPER | CUT WOOD
H 213 X 140
RÊVE BRISÉ
54 — 55 2008
LE MINOTAURE S’EMMÊLE
SCULPTURE
BRONZE | LAITON BRONZE | BRASS
H 67 X 55 X 70
56 — 57
DÉSILLUSION TOTALE
SCULPTURE
BRONZE | ACIER | FEUILLE D’OR BRONZE | STEEL | GOLD LEAF
H 310 X 120
OH MON BEAU MIROIR TU ES MA CROIX !
SCULPTURE
BRONZE | ACIER | MIROIR BRONZE | STEEL | MIRROR
H 123 X 100
2013
58 — 59 2009
60 — 61
2013
DESSIN DRAWING
HUILE | PAPIER OIL | PAPER
H 270 X 200
62
2012
DESSIN DRAWING
FUSAIN | HUILE | PIGMENT | PAPIER CHARCOAL | OIL | PIGMENT | PAPER
H 200 X 147
63
2013
DESSIN DRAWING
HUILE | PAPIER OIL | PAPER
H 230 X 150
64 — 65
2013
COURONNE D’ÉPINES
SCULPTURE
ALUMINIUM ALUMINUM
H 240 X 215
67
2011
LES ÉPINES DE LA VOLUPTÉ
SCULPTURE
BRONZE | ACIER ARGENTÉ BRONZE | SILVER STEEL
H 180 X 110 X 120
69 — 71
2013
GRAND ROSAIRE
SCULPTURE
FONTE D’ALUMINIUM ARGENTÉ | LAITON CASTED SILVER ALUMINUM | BRASS
H 200 X 130
72 — 73
2013
DIABLOTIN
SCULPTURE
BRONZE
H 42 X 33
74 — 75
2013
CANDÉLABRE CANDELABRA
BRONZE ARGENTÉ SILVER BRONZE
H 51 X 47 X 31
76 / 84 — 85
2013
INSTALLATION
MOUSSE POLYURÉTHANE EXPANSÉE EXPANDED POLYURETHANE FOAM
H 550 X 475
87
Agnès Monplaisir remercie Christian Pellerin et l’équipe de la galerie. Agnès Monplaisir would like to thank Christian Pellerin and the gallery staff. Daniel Hourdé remercie les fonderies Blanchet-Landowski et TEP. Daniel Hourdé would like to thank the foundries Blanchet-Landowski and TEP. Nous remercions particulièrement pour leur soutien, Monsieur le Maire du 6ème arrondissement de Paris Pierre Lecoq et son adjoint Olivier Passelecq. We would like to thank for their support, the Mayor of the 6th district of Paris Pierre Lecoq and his deputy Olivier Passelecq.
8 bis, rue Jacques Callot 75 006 Paris T +33 1 56 81 83 51 | F +33 1 46 34 03 08 www.agnesmonplaisir.com
Catalogue publié à l’occasion de l’exposition MAN IN PROGRESS du 5 décembre 2013 au 1er février 2014 Catalog published for the exhibition man in progress from December 5th 2013 to February 1st 2014
PHOTOGRAPHIES | PHOTOGRAPHS
David Atlan
p. 2 | 18-39 | 44-45 | 49 | 60-65 | 63-65 | 76 | 84-85
Woyteck Mazureck
p. 17 | 40-43 | 46-47 | 50-53 | 56-59 | 67-73 | 80-83
Giovanni Ricci-Novara
1ère & quatrième de couverture | p. 6-15 | 74-75
Nicolas Roux dit Buisson p. 16 | 54-55 | 62
CONCEPTION GRAPHIQUE | GRAPHIC DESIGN
Daniel Saint-Aubyn TRADUCTION DU TEXTE EN ANGLAIS | ENGLISH TRANSLATION
Joseph Warner COORDINATION | CO-ORDINATION
Magali Deboth, Victoria Mirzayantz, Daniel Saint-Aubyn IMPRESSION | PRINTING
Imprimerie Stipa, Montreuil, France
© 2014 Éditions Agnès Monplaisir, Paris ISBN | 979-10-91774-04-8 Tous droits réservés. Il est strictement interdit d’utiliser ou de reproduire tout ou partie de cette publication, de quelque façon que ce soit, sans autorisation écrite des propriétaires des droits. All rights reserved. No part of this publication may be reproduced in any form, or by any means, without the written permission or the publisher.
MAN IN PROGRESS DANIEL HOURDÉ
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PREMIÈRE & QUATRIÈME DE COUVERTURE LE CIEL LUI TOMBE SUR LA TÊTE SCULPTURE | 2013 | BRONZE | 420 X 250 CM © GIOVANNI RICCI-NOVARA | PARIS
PRIX TTC FRANCE 20€ ISBN 979-10-91774-04-8
9 791091
774048
DANIEL HOURDÉ MAN IN PROGRESS