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DAVID KIROUAC ARCHITECTURE
we are the dancing letters that compose the poetry of space
TABLE DES MATIÈRES PRÉSENTATION LETTRE DE PRÉSENTATION
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CURRICULUM VITAE
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ARCHITECTURE 4
Maison de la littérature Des concepts littéraires aux concepts spatiaux : La mise en espace du roman On the Road de Jack Kerouac AGGRANDISSEMENT DU MUSÉE DE LA CIVILISATION Seconde Nature
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CENTRE CULTUREL/CINÉMA Dalle 51
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théâtre éphémère Opéra-Silo
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CENTRE D’ARCHIVES Rupture
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MASQUE EXPÉRIMENTAL Alter Ego
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mobilier d’accueil Stella
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OBJET
DESIGN URBAIN REQUALIFICATION DU CENTRE DE CHARNY Charnhip #CoeurVillageois
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Urbanisme tactique Hotspot
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À la firme Régis Côté et associés, Je suis un finissant à la maîtrise en architecture à l’Université Laval et je serai à la recherche d’un stage en architecture à compter du mois de mai 2015. J’ai eu la chance de rencontrer Régis Côté lors du concours Hamster qu’il avait organisé à l’Université Laval il y a quelques années. J’avais été emballé par le dynamisme et la passion qui le transcendait. J’ai beaucoup de respect pour la firme qu’il a fondé ainsi que pour la sensibilité de vos projets envers les utilisateurs et l’environnement. Mon professionnalisme et mon approche audacieuse envers le design cadreraient à merveille avec la qualité des bâtiments que vous proposez. Mon parcours scolaire et professionnel en architecture m’a permis de développer mes compétences et ma sensibilité dans différents domaines de ce métier et surtout à plusieurs échelles. Les divers projets sur lesquels j’ai travaillé vont de l’objet jusqu’au design de quartiers complets. Je crois profondément que la beauté de l’architecture se trouve autant dans les détails les plus fins que dans le design urbain. Cette variété dans les connaissances que j’ai acquises fait de moi quelqu’un de polyvalent dans la conception. J’ai eu l’opportunité dans la dernière année de travailler avec l’Architecte Jacques Plante dans le cadre d’un projet de recherche-création sur un théâtre ainsi que dans l’élaboration d’un ouvrage sur les plus beaux musées du Québec. Cette expérience multidisciplinaire m’a permis de développer non seulement de l’expertise dans la création d’ambiances lumineuses et de mise en scène, mais aussi d’approfondir ma connaissance des logiciels pour la présentation professionnelle de plans architecturaux. Le travail avec les bâtiments patrimoniaux ainsi que leur requalification est un sujet qui m’anime et que je maîtrise bien. J’ai choisi deux fois la concentration en patrimoine lors de mon parcours scolaire et je fais actuellement mon projet final de maîtrise sur la restauration d’une usine à charbon à Boston, MA. De plus en plus, la question de la valeur de l’architecture patrimonial est mise à l’avant plan dans nos sociétés et mon expérience dans ce domaine me permettra de prendre des décisions éclairées qui seront bénéfiques autant pour l’architecture contemporaine que pour celle du passé. Je m’intéresse également aux technologies numériques et paramétriques en architecture. Le pouvoir et la force de ces outils dans la conception de projets me semblent être des atouts inestimables pour l’innovation dans les décennies qui viennent. Toutefois, je considère qu’il faut utiliser ces logiciels de façon intelligente sans sombrer dans le formalisme primaire. L’imprimante 3D, la découpe laser et des plateformes comme Grasshopper, pour ne nommer que ceux-là, ouvrent la porte à de nouvelles idées pour enrichir la relation de l’humain avec l’architecture. Je suis quelqu’un de passionné, de curieux, qui aime apprendre des autres et qui affectionne particulièrement le travail collaboratif. L’architecture est, à mon sens, la plus belle façon d’améliorer le monde dans lequel on vit. Je suis convaincu que
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DAVID KIROUAC CURRICULUM VITAE
d.kirouac@live.ca 1.418.575.6660 8 rue christie #1 , G1R 4J5, Québec (Canada)
FORMATION ACADÉMIQUE
MAÎTRISE EN ARCHITECTURE
UNIVERSITÉ LAVAL
2015
DIPLÔME DE BACCALAURÉAT EN ARCHITECTURE / PROFIL INTERNATIONAL
UNIVERSITÉ LAVAL
2013
DIPLÔME D’ÉTUDES COLLÉGIALES / SCIENCES DE LA NATURE
2010
EXPÉRIENCES
AUXILIAIRE DE RECHERCHE ASSISTANT À LA CONCEPTION DU LIVRE : UNE ARCHITECTURE D’EXPOSITIONS L’ARCHITECTE JACQUES PLANTE ASSISTANT À LA CONCEPTION/CRÉATION DE L’OPÉRA-SILO
L’ARCHITECTE JACQUES PLANTE
PARTICIPATION AU PROFIL INTERNATIONAL DE L’UNIVERSITÉ LAVAL
ENSAP BORDEAUX
CONNAISSANCES DES LANGUES
FRANÇAIS ET ANGLAIS FLUIDES
CONNAISSANCES DES LOGICIELS
SUITE ADOBE (PHOTOSHOP, ILLUSTRATOR, INDESIGN) ARTLANTIS / PODIUM RHINO GRASSHOPPER AUTOCAD SKETCH UP PRO SUITE MICROSOFT (WORD, EXCEL, POWERPOINT)
2014.2015 2014 2012 . 2013
BOURSES
BOURSE DE SÉJOUR DU BUREAU INTERNATIONAL
UNIVERSITÉ LAVAL
BOURSE D’EXCELLENCE À L’ADMISSION AU BACCALAURÉAT
2012 2010
CONCOURS
CONCOURS DE L’ATELIER OEIL DE POISSON CONCEPTION D’UN NOUVEAU COMPTOIR D’ACCUEIL UNIVERSITÉ LAVAL
MENTION SPÉCIALE
2015
CONCOURS INTERNATIONAL : L’ESPACE PUBLIC AU COEUR DU RENOUVELLEMENT URBAIN ART URBAIN (WWW.ARTURBAIN.FR)
FINALISTES
2014
REPRÉSENTANT
2012
SECONDE NATURE ATELIER PATRIMOINE
MUSÉE DE LA CIVILISATION DE QUÉBEC
2014
HOTSPOT ATELIER PATRIMOINE
MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE QUÉBEC
2013
IMPLICATION ÉTUDIANTE
COMITÉ SOCIO-CULTUREL PROJETS EXPOSÉS
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DAVID KIROUAC ARCHITECTURE
ARCHITECTURE - MAISON DE LA LITTÉRATURE
DES CONCEPTS SPATIAUX AUX CONCEPTS LITTÉRAIRES : LA MISE EN ESPACE DU ROMAN «ON THE ROAD» DE JACK KEROUAC
** Projet final en cours ** dans la partie plus rigoureuse et conventionnelle a une forme plus simple alors que celui qui se trouve dans l’entrepôt à charbon possède une forme plus complexe.
Les liens entre l’architecture et la littérature sont nombreux. Les écrivains peuvent faire vivre aux lecteurs une certaine spatialité au travers de leurs oeuvres. Cette expérience s’apparente aux émotions ressenties dans un bâtiment. La thèse du projet est de s’inspirer de la spatialité des concepts littéraires pour générer de l’architecture et lui donner un sens.
Les volumes sont connectés entre eux par un escalier central qui tourne entre les deux, passant ainsi continuellement d’un espace à l’autre. Comme les volumes ajoutés sont décalés des parois des ruines, on obtient des séries d’espaces verticaux très minces qui vont contribuer à des changements d’échelles rapides entre les différentes pièces.
Le roman «On the Road» de Jack Kerouac a été sélectionné en raison de sa puissante spatialité. De cette oeuvre, trois concepts littéraires ont été retenus, soit le hasard, la flânerie et le mirage. Ceuxci seront les pierres angulaires qui guideront la conception architecturale.
Les nombreuses ouvertures dans les ruines combinées aux nouvelles ouvertures créées multiplient les possibilités de parcours dans le projet et personnalise l’expérience du bâtiment pour chaque visiteur.
Le projet est une maison de la littérature située dans une charbonnerie en ruines dans la municipalité de Lowell au Massachussetts, ville natale de Kerouac. Ce bâtiment est constitué plus précisément d’un entrepôt à charbon et d’une usine à vapeur.
Les parements en treillis métallique et en lattis de corten se marient bien avec la brique, mais ils permettent aussi de perpétuellement modifier la perception des ruines en fonction de où l’on se trouve, dans le but de les mettre en valeur.
Ces ruines agissent comme un voile derrière lequel deux volumes monolithiques se glissent. Les seules ouvertures pratiquées dans le bâtiment existant sont de légères bandes verticales en relation avec la structure de la maçonnerie. Ces volumes réagissent à leur environnement. Celui qui est inséré
En s’inspirant de l’oeuvre de Kerouac et de sa spatialité, ce projet reflète les expériences et les émotions véhiculées par le roman.
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treillis en corten
lattis en corten
planchers et issues planchers et issues escalier central
structure métallique
structure métallique
entrepôt à charbon
usine à vapeur
axonométrie éclatée
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LES TROIS CONCEPTS LITTÉRAIRES
le hasard
la flânerie
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le mirage
bibliothèque
salle multi
expo
terrasse
5ème étage
2ème étage
salon de lecture
bibliothèque
salle spect.
expo
4ème étage
1er étage
expo
hall
admin
admin
salle spect.
librairie café
rez-de-chaussée
3ème étage
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accueil
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app. écrivains salle multi loges admin
salle spectacle
biblio.
bibliothèque
biblio.
expo
expo
librairie
coupe longitudinale
app. écrivains salle multi.
salle spect.
bibliothèque expo café
librairie
coupe transversale 10
salon de lecture
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ARCHITECTURE - AGGRANDISSEMENT DU MUSÉE DE LA CIVILISATION DE QUÉBEC
SECONDE NATURE Le projet Seconde Nature se distingue en approchant de manière audacieuse la relation de l’architecture contemporaine avec le patrimoine moderne. Il considère la qualité architecturale du musée et sa relation à la ville comme étant inestimables mais se permet de renouveler l’aspect physique de certaines parties du bâtiment tout en conservant les principes fondateurs qui ont guidés le design de Moshe Safdie et qui ont contribué à la réussite et la renommée de l’établissement.
moderne et ancien. La nouvelle toiture agit comme une seconde nature à l’édifice; elle permet de révéler des endroits, de faciliter l’usage des lieux extérieurs et d’enrichir les espaces existants. C’est dans un esprit de continuité des lignes directrices des plans de Safdie que s’est opérée la réorganisation des usages et des espaces. De fait, deux nouvelles passerelles ont été ajoutées afin d’accroître la perméabilité entre les espaces d’expositions des niveaux supérieurs. Ces passerelles pourront également servir à exposer temporairement des œuvres et, conséquemment, à offrir au musée une programmation dynamique et flexible.
L’intervention consiste à remplacer le toit du musée tout en conservant la structure de béton qui le caractérise. Le nouveau toit se plie et s’adapte en fonction de son environnement. Cette sensibilité au contexte permet de se réapproprier des espaces qui étaient sous-utilisés, comme les toits-terrasses et la cour intérieur,- afin de les convertir en espaces intérieurs appropriables 365 jours par année, mais aussi de reconsidérer les entrées principales du musée pour en créer des espaces plus lumineux et accueillants.
La boutique fut déménagée au sud de son emplacement initial lui permettant de la sorte de jouir d’une vitrine sur la rue Saint-Paul. Aussi, on retrouve maintenant le restaurant au niveau des voûtes de la maison Estèbe. Ayant nouvellement pignon sur rue, il pourra attirer une clientèle plus vaste et proposer une terrasse extérieure en été. Enfin, l’espace dédié aux activités jeunesse a été déplacé à l’endroit où se trouvait l’ancien restaurant afin d’offrir aux jeunes des espaces ensoleillés sur trois niveaux aux caractères et aux ambiances diverses.
Le toit, constitué de verre givré, permet un apport de lumière naturelle constant dans le grand hall du musée. De par son uniformité et sa couleur blanche, il s’efface derrière la structure originale du musée et vient la magnifier et la célébrer en s’appuyant délicatement sur celle-ci.
Bref, en s’appuyant sur la structure et l’environnement existant, le projet révèle les forces du musée tout en apportant des solutions innovantes aux problèmes existants.
La proposition se lit comme un seul grand geste qui va de l’avant jusqu’à l’arrière du musée et qui s’intègre harmonieusement avec le patrimoine 12
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le toit retiré
la structure conservée
toit sensible déposée
coupe longitudinale 14
la relation entre le toit et la structure
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LES AVANTAGES DE L’INTERVENTION
façade sur rue
couvrir la cour
terrasses accessibles
passerelle couverte
ouverture
une rue intérieure
sensible à son environnement
points de vue sur la ville
rigueur de la trame
Les 5 principes conservés
interconnexions spatiales
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toits-terrasses recouverts
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boutique resto
expo. nouveau expo hall
espace enfants
expo
billeterie
rez-de-chaussĂŠe
bar expo. nouveau expo. nouveau vestiaire
sous-sol
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expo. nouveau
expo. nouveau
expo. nouveau
espace enfants
2ème étage
expo nouveau
expo nouveau
expo nouveau
espace enfants
1er étage
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entrĂŠe rue Saint-Paul
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nouvelle entrĂŠe/billeterie
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ARCHITECTURE - CENTRE CULTUREL/CINÉMA
DALLE 51 Le projet s’inspire des éléments les plus remarquables des aubiers, une cité en banlieue de Bordeaux. Le concept réinterprète la dalle qui offre deux milieux de vie différents; un au sol et un en hauteur. Le centre culturel propose donc de disposer le hall et les espaces les plus publics en hauteur dans un espace vitré avec vue sur les aubiers. Le projet s’inscrit dans la trame urbaine en prenant en considération la proximité avec le transport en commun, l’existant et les espaces de stationnement.
les espaces de travail, le centre de ressources et le pôle création. Un espace de détente et de rencontre encourage la rencontre de tous dans un lieu dynamique sur double hauteur qui permet des projections et des conférences grâce à un petit amphithéâtre de bois. La circulation entre les espaces de travail s’articule autour du noyau structurel central. Le deuxième volume entièrement vitré contient le restaurant, le hall et l’exposition. De par sa hauteur il met les visiteurs en contact direct avec les aubiers. Ceux-ci sont littéralement le décor du lieu. Les salles de cinéma et de spectacle situés au-dessus permettent à certains endroits des espaces à double hauteur qui sont utilisés soit pour l’escalier principal permettant d’accéder au salles, soit pour une terrasse extérieur ou encore pour une boîte permettant des visionnement cinématographiques dans l’espace d’exposition. Des éléments de bois viennent dynamiser le mur rideau de verre tout en servant de brise-soleil.
De par sa hauteur, il permet de venir créer une place publique en face de la bibliothèque. Le parvis du cinéma s’ajoute donc à la placette déjà existante pour venir créer un véritable lieu de rassemblement. Le bâtiment est surélevé et est marqué au sol par des soulèvements en béton. Cette surface est une continuité de la place et cela permet une liaison visuelle et physique avec le grand espace vert situé à l’est de celle-ci. Cet endroit, en plus d’être utilisé par les habitants pour diverses activités récréatives, est important pour la respiration du lieu. Il sera donc laissé intact en grande partie. Le centre culturel, de par sa hauteur devient dès lors un élément phare dans le paysage et dialogue avec les aubiers. Il est perceptible à une bonne distance et cela contribue l’attrait du bâtiment pour les visiteurs.
Le dernier volume en acier corten contient les salles de cinéma, de spectacle ainsi que les loges des artistes. Celui-ci contraste avec le volume de pierre par sa grande irrégularité. Sa forme met en évidence et en valeur les espaces de diffusion. Sa matérialité se fait ressentir partout dans le hall. Ce projet se veut un lieu rassembleur pour les aubiers. Un espace ou ceux-ci sont mis en valeur. Un endroit où il est permis de rêver.
Le bâtiment se décompose en trois volumes. Le volume de pierre et de forme rectangulaire contient
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plan masse
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espace public vert
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salles de cinéma et de spectacle
pare-soleil en bois
Hall, restaurant et espace d’exposition
Administration, centre de ressources, espace de création et appartements
Noyau structurel et espace de circulation verticale
Parvis
axonométrie éclatée 26
hall d’accueil
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coupe longitudinale
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restaurant
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plan r+5
plan r+2
plan r+4
plan r+1
plan r+3
plan r-d-c 30
espace d’exposition
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La structure du projet devait tenir compte de deux aspects importants pour le concept du bâtiment ; l’absence de poteaux au sol pour la poursuite de l’espace public et l’absence de poteau dans le hall surélevé afin de maximiser le contact visuel avec le site. La structure principale est un imposant volume de béton central qui est attaché au roc par des techno-pieux et stabilisé par une grande dalle de béton au niveau du sol. La structure se développe en forme de croix à laquelle viennent ensuite se raccrocher les structures métalliques plus légères qui contiendront les espaces de vie du bâtiment.
structure métal-
structure de béton
L’absence de poteau est possible, car la structure n’est pas posée sur le sol, mais elle est soutenue par le haut par des poutres métalliques massives. Le volume contenant les salles de cinéma ayant besoin d’espace sans poutres, on vient compenser en créant une «méga» structure métallique au sommet du bâtiment. Étant donné la forme en croix, les endroits où il est le plus difficile de ramener les charges sont les coins du bâtiment. On vient régler le problème à l’aide de poutres en diagonales qui viennent également servir de contreventement et à l’aide de tirants métalliques qui viennent ramener les charges aux poutres principales. Les poutrelles ajourées serviront aussi à diminuer l ‘apport des charges en les ramenant le plus souvent possible à la structure de béton.
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«méga» structure métallique possible. car le volume central n’est plus habité à ce niveau
Plancher de céramique Contreplaqué Structure métallique Polyuréthane giclé entre cavité Structure métallique Dégagement de 100mm Panneau de placôplâtre
acier corten
cornière de support
Plancher de céramique Dalle de béton Membrane pare-vapeur Polystyrène extrudé Sable net compacté Membrane géotextile Concassé
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Lest de pierre Toile Filtrante Polystyrène extrudé de pente Membrane pare-vapeur Membrande de toiture monolithique Tissu de renfort en polyester Panneau de support Pontage métallique Isolant accoustique Panneau de placôplâtre
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ARCHITECTURE - THÉÂTRE ÉPHÉMÈRE
OPÉRA-SILO Dans le cadre d’un workshop pour l’Architecte Jacques Plante et en collaboration avec le metteur en scène et directeur du LANTISS, Robert Faguy, j’ai assisté la conception d’un théâtre éphémère fabriqué à l’aide de silos standardisés et recyclés dans la cour intérieure du Grand Théâtre de Québec.
dans lesquels vont s’insérer deux autres volumes plus petits. Ceux-ci seront posés sur un système de rotation mécanique qui leur permettra de tourner de façon indépendante. En modifiant la position des silos en fonction de leurs différentes ouvertures, la mise en scène et les ambiances du spectacle se construisent uniquement avec la lumière et ses reflets sur le métal. Deux silos en périphérie accueillent en leur sein les musiciens qui performeront en direct la trame sonore de la pièce.
Cette expérience fut également une opportunité de travail interdisciplinaire avec des collègues scénographes. L’architecture et la mise en scène de l’espace furent pensées spécifiquement pour la pièce : «L’opéra de Quat’sous» de Bertolt Brecht et Kurt Weill.
La circulation à l’intérieur du volume principale se fait en longeant les parois du silo. Il est ainsi possible de circuler sous les sièges des spectateurs en passant au dessus du bassin d’eau illuminé et de ressortir de l’autre côté. Deux ouvertures dans les silos qui accueillent les musiciens permettent de pénétrer dans le théâtre. Les loges des acteurs et l’arrière scène sont quant à eux situés derrière les volumes du décor, en connexion direct avec les locaux du conservatoire.
Le projet se développe comme 3 grands silos qui se glissent dans le creux de la cour intérieure. Le cylindre du centre contient les éléments principaux de la salle de spectacle, alors que les deux autres volumes accueillent deux halls d’entrée ainsi que les bars. La transparence de leur parement en treillis métallique leur confère une atmosphère invitante et crée un jeu de perception avec les éléments qui l’entoure. De plus, la disposition des silos entre eux vient générer des espaces publics extérieurs qui mettent en valeur le grand bassin d’eau existant.
Ce projet démontre que l’architecture n’est pas qu’une question de matériaux dispendieux et qu’avec des matériaux standardisés, il est possible de faire vivre une expérience spatiale spectaculaire. De plus, en s’inscrivant ainsi dans un endroit délaissé et méconnu de la ville, il réinvestit un lieu
La scène est constituée de trois silos principaux
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standard aluminium silo standard silo door
technical ring for lighting steel hooped ladder technical catwalk standard aluminium silos steel floor standard aluminium silos standard aluminium silo roofing curved aluminium panels mechanical rotational system curved perforated metal standard angled portable seated risers steel pipe bar standard perforated flooring heavy steel ring standard steel supports
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plan de la cour intĂŠrieure
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silo d’accueil et place publique extérieure
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lES ACTES - SÉQUENCES D’AMBIANCES
1 - ouverture
2 - L’accueil
5 - maison de passe
6 - Les prisons
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3 - vestiaire
4 - L’écurie
7 - La maison de Lucy
8 - La prison
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ARCHITECTURE - CENTRE D’ARCHIVES
RUPTURE Situé au bord du fleuve à Lévis, le centre d’archives se développe comme l’aggrandissement d’une villa patrimoniale. Il se veut la métaphore d’un billot de bois s’échouant sur la grêve lors de la drave. Cette représentation est un rappel à l’industrie du bois qui a façonné le site et dont le propriétaire possèdait la villa. L’aggrandissement se compose d’un volume de bois déposé sur un volume minéral. Celui-ci contient les espaces plus privés, alors que le volume de bois contient tout ce qui est public dans un centre d’archives, soit le musée, la bibliothèque et la salle de lecture. Ce volume est percé d’une importante faille qui s’aggrandit au fur et à mesure qu’elle traverse la bâtiment. Elle contient la circulation verticale, mais est également présente dans les ouvertures et dans l’important puit de lumière au plafond. Le volume minéral est scindé au niveau du sol afin de favoriser la perméabilité du site et l’accès au fleuve. La mise en valeur du bâtiment patrimonial se fait par un contraste important dans la matérialité entre l’ancien et le nouveau et également par de nombreuses ouvertures permettant de voir la villa.
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volume public 43
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relation contrastĂŠe avec le patrimoine
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coupe transversale
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espace d’exposition
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bibliothèque
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café
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OBJET - MASQUE EXPÉRIMENTAL
ALTER EGO Les hommes sont de plus en plus connectés. Les technologies numériques permettent dorénavant d’interagir à différents endroits en même temps sans être physiquement présent. On assiste à une compression du temps et de l’espace qui redéfinit les interactions primaires entre les individus.
Le canevas du projet, qui se divise en deux parties principales, permet de prendre la photo de n’importe quel individu et de lui fabriquer un masque sur mesure en fonction des traits de son visage et de l’environnement dans lequel il se trouve.
Les masques Alter Ego s’inscrivent dans cette tendance en approchant l’architecture et l’environnement comme des éléments interconnectés qui évoluent ensemble en temps réel. Ces pièces d’architecture portatives sont des oeuvres à échelle humaine ; des espaces propres à chaque évènement et à chaque utilisateur.
La première partie du canevas consiste en la création d’un moule à la découpeuse 3 axes qui servira à venir former la profondeur du masque en fonction des traits du visage du porteur. Les formes vont se définir en fonction de la distance entre les yeux, de la longueur du nez, de la largeur de la bouche, etc, par rapport aux formes canoniques d’un visage parfait.
Les gens apprécient de plus en plus la facilité d’être dirigés à travers l’inconnu de la ville. Le masque leur offre l’avantage de guider et de contrôler leurs sens de la façon la plus appropriée dans les différentes situations qu’ils rencontreront. Par exemple, le masque du cinéma ne permettra pas la sociabilisation autant que le masque du nightclub.
La deuxième partie du canevas traitera quant à elle des éléments de l’environnement, tels que le bruit, l’ambiance visuelle, la sociabilité, etc, qui viendront modeler et modifier la forme du masque en deux dimensions. Afin de mouler la forme résultante sur le moule préalablement conçu, il sera nécessaire de faire chauffer l’acrylique.
Tout en préservant l’anonymat en présence d’autrui, Alter Ego singularise la forme et l’apparence du masque selon les traits uniques de son hôte. En caricaturant les proportions du visage par rapport à celle de l’homme de Vitruve, chacun d’entre eux est une forme singulière et une critique de la perfection.
Alter Ego est une réalité d’un futur proche. C’est une seconde nature dans un monde de plus en plus hostile ; une fusion entre l’homme, l’architecture et son environnement.
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N째273
ALTER EGO WO104
MASQUE
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Gabriella Staszewska • • • •
Correspondance au canon : 94.8792% Zone Dagobert Nightclub Zone sociale, intensité sonore et visuelle Asymétrie intime de l’espace
1. Bouche un peu étroite 2. Yeux légèrement écartés 3. Front à peine surhaussé 4. Menton parfait
1. Intensité environnante moyenne 2. Intérêt visuel passablement élevé 3. Intérêt auditif passablement élevé 4. Degré de sociabilité maximal
DAVID KIROUAC • • • •
Correspondance au canon : 92.9522% Zone Cinéma Zone passive, dialogue prohibé Espace de grande réceptivité
1. Oreilles un peu près du visage 2. Yeux quelque peu rapprochés 3. Minuscule bouche 4. Protubérance du nez parfaite
1. Intensité environnante moyenne 2. Intérêt visuel élevé 3. Intérêt auditif élevé 4. Degré de sociabilité nul
MATHIEU LECLERC • • • •
Correspondance au canon : 94.7255% Zone Bronx Ambiance de repli sur soi, intensité spatiale Espace de filtration des stimuli
1. Front un peu court 2. Yeux relativement profond 3. Menton un peu long 4. Hauteur des oreilles parfaite
1. Intensité environnante élevée 2. Intérêt visuel faible 3. Intérêt auditif faible 4. Degré de sociabilité nul
GUILLAUME B RIEL • • • •
Correspondance au canon : 92.5015% Zone plaine Zone d’émerveillement, de détente Espace de libération sensoriel
1. Petite bouche 2. Oreilles un peu loin du visage 3. Narines un peu approchées 4. Yeux à une profondeur parfaite
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1. Intensité environnante faible 2. Intérêt visuel élevé 3. Intérêt auditif élevé 4. Degré de sociabilité élevé
1. Intensité environnante moyenne 2. Intérêt visuel passablement élevé 3. Intérêt auditif passablement élevé. 4. Degré de sociabilité maximal
1. Intensité environnante 2. Superficie du masque
1.Environnement visuel 2.Ouvertures oculaires
1. Sons environnants 2. Porosité auditive
1.Sons environnants et aérodynamisme 2.Position de la couve ture des oreilles
1. Degré de sociabilité 2.Ouverture au niveau de la bouche
1. Environnement visuel 2. Porosité visuelle
masque zone cinéma
moule à la découpe 3 axes
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masque zone dagobert
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OBJET - MOBILIER / BUREAU D’ACCUEIL
STELLA Ce projet a été réalisé dans le cadre d’un concours d’idées pour la réalisation d’un nouveau mobilier d’accueil flexible et polyvalent à l’atelier L’oeil de Poisson. Stella se déploie dans l’espace en une multitude de configurations pouvant s’adapter aux besoins des usagers. D’apparence monolithique, le volume se divise en cinq sections composées de bureaux de travail, de rangement et de présentoirs . Du mobilier est intégré à chaque section en fonction des besoins de l’Oeil de Poisson. Stella est constituée d’une structure de bois recouverte de panneaux métalliques perforés lui procurant une uniformité. Sa matérialité offre une certaine transparence à la pièce en filtrant la lumière. Les éléments se disposent en maintes configurations afin d’offrir un espace de travail fonctionnel ainsi qu’un lieu de diffusion artistique attrayant. Lors d’évènements, Stella peut se refermer en un volume compact afin d’offrir un espace généreux et fluide. Les visiteurs peuvent ainsi la contempler dans toute son élégance.
mention speciale
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S T E L L A
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LES DIFFÉRENTES DISPOSITIONS
exposition
vernissage
bureau commun
bureaux individuels
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le rubis
les interstices
PRODUCED BY AN AUTODESK EDUCATIONAL PRODUCT
rangement
bureau
bureau
présentoir
PRODUCED BY AN AUTODESK EDUCATIONAL PRODUCT
PRODUCED BY AN AUTODESK EDUCATIONAL PRODUCT
présentoir
coupe d’un espace de travail
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DAVID KIROUAC ARCHITECTURE
DESIGN URBAIN - REQUALIFICATION DU CENTRE DE CHARNY
CHARNHIP #COEUR VILLAGEOIS La ville de Charny s’est fondée autour de ses infrastructures ferroviaires. Ces éléments comme la gare de transport ont grandement influencé le développement et la morphologie de la ville.
Respect de l’environnement :
Malgré tout, l’exode vers les banlieues et l’avènement des grands centres commerciaux ont favorisé une désertion de l’ancien noyau villageois. Le cœur de Charny abrite pourtant toutes les qualités nécessaires à un environnement durable : une densité favorisant les mobilités douces, la marchabilité ainsi que les commerces de proximité.
Créer un corridor vert le long des rails connectant l’ensemble de Charny par les mobilités actives.
Favoriser une densification douce comme réponse à l’étalement urbain.
Qualité architecturale: Utilisation du potentiel connecteur des infrastructures ferroviaires,afin de positionner Charny comme plaque tournante d’un système de transport en commun au sein d’un réseau de mobilité durable et active à l’échelle régionale et locale.
Il est d’autant plus marqué par ses éléments patrimoniaux et culturels : sa grande église ainsi que la forte présence des axes de chemin de fer. Qualités sociales:
Juxtaposition d’un nouveau système de train de banlieue, de bus rapide et de mobilité active aux axes ferroviaires existants.
Revalorisation d’une place publique au cœur du quartier, afin de réactiver un cœur villageois en perte de vitalité vers des milieux de vie effervescents et mixtes.
_mplantation d’une gare intermodale en vis-à-vis avec l’église, cœur de Charny. L’architecture reflète le caractère villageois du quartier et cadre l’espace urbain.
finaliste
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ĂŠchelle
0m
10
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Ville de Charny / Zone d’intervention
60
40
60
1:10 000 80
1km
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le coeur villageois requalifiĂŠ
parvis connectĂŠs
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le coeur qui bat 63
creux d’intensité
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le coeur à la fête
forêt urbaine
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un parvis inanimĂŠ
des rails abandonnĂŠes 66
vis ton parvis
parvis intermodal 67
UN CORRIDOR VERT
corridor réactif
corridor perméable
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la rail en spectacle
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une limite qui rapproche
un parcours actif 71
coeur d’ilôt habitable
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DAVID KIROUAC ARCHITECTURE
DESIGN URBAIN - URBANISME TACTIQUE
HOTSPOT Et si le stationnement d’un centre commercial devenait l’endroit le plus «hot» en ville ?
Intervention L’intervention propose de transformer des lieux précis et sous-utilisés d’un stationnement en hotspots. Ceux-ci deviendraient des émergences singulières, des refuges ombragés dans cette mer d’asphalte. On s’y promènerait d’îlots en îlots, les cases de stationnement faisant désormais place à des lieux de rencontre et de surprise. La dimension organisée et sans caractère du lieu ferait maintenant place à un archipel de places à découvrir et à s’approprier. Ils prendraient racine à des endroits qui favoriseraient le passage de l’un à l’autre dans un parcours qui serait naturel pour les utilisateurs; aux entrées des commerces, près des arrêts d’autobus ou en plein centre des surfaces asphaltées.
Ce projet vise à redynamiser les grands espaces de stationnements des centres commercials de banlieue par des interventions tactiques : les hotspots. Ceux-ci créent des milieux de vie ponctuels au sein même des stationnements. Ils les transforment, les animent, leur offrent des espaces publics agréables et multifonctionnels qui se concrétisent en un archipel d’oasis au potentiel rassembleur et divertissant. Solitude L’attrait de la banlieue provient notamment de sa faible densité, sa végétation abondante, sa tranquillité, ses grands espaces. Paradoxalement, ces développements monofonctionnels sont souvent accompagnés de multiples centres commerciaux et de stationnements disproportionnés. Pourtant, ces endroits indispensables à l’économie de la ville sont l’antithèse même du style de vie recherché par les gens qui habitent les banlieues. Ces deux réalités se côtoient et s’ignorent malgré qu’elles semblent pouvoir difficilement exister l’une sans l’autre. Les consommateurs et les résidents des quartiers avoisinants se retrouvent alors dans des espaces inadaptés et peu accessibles à l’échelle du piéton.
Réconciliation Les hotspots sont une tentative de réconciliation des deux solitudes de la banlieue. Ils sont une amorce de mixité des usages dans un lieu qui est pour l’instant bien peu flexible à cet égard. L’intervention veut faire réfléchir, mais surtout donner envie aux citadins d’agir pour transformer les stationnements ; l’espace public de notre temps.
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