Dawajine infos 29 30 by Dawajine Infos

N° 29/30- AVRIL 2015

Le magazine de la filière avicole marocaine - Edité par la FISA

7ème édition de la Journée Nationale de l’Œuf La grande messe de l’œuf marocain FISA, 123-125 Bd Emile Zola 20310 - Casablanca Tél. : 05 22 31 12 49 & 05 22 54 24 88/89 - Fax : 05 22 44 22 76 & 05 22 44 46 34 - Email : fisamaroc@gmail.com - Site web : www.fisamaroc.org.ma

Dawajine Infos N° 29 - Février 2015

EDITORIAL Dawajine Infos

Le magazine de la filière avicole marocaine Edité par la FISA Dépôt légal : 10/2000 Directeur de la publication: Youssef ALAOUI Directeur de la rédaction: Chaouki JERRARI Rédactrice en chef: Soumia EL MAHDAOUI Rédacteurs: • Salima SIRAJI • Achaimae LAMAACHI • Ahmed LAMAACHI • Ahmed OULMOUDEN • Salah CHAROUB Réalisation, Conception et Publicité : P. Solutions Diffusion: • Charafa HADDOUCHE • Mohammed TAOUSSI 123-125 Bd. Emile Zola, C. P 20310 Casablanca - Maroc Tél. : 05 22 31 12 49 & 05 22 54 24 88/89 Fax : 05 22 44 22 76 & 05 22 44 46 34 Email : dawajineinfos@gmail.com fisamaroc@gmail.com Site web : www.fisamaroc.org.ma

Après la tempête, le beau temps, … ? En ce début de 2015, les aviculteurs espèrent tourner la page de 2014 qui n’a été faste pour aucune des filières du secteur avicole.

Nul besoin de rappeler, la conjoncture difficile de cette année, puisqu’il suffit de voir le contexte général pour comprendre qu’une crise a frappé de plein fouet la filière. Après une loi de finances 2014 pénalisante, la fin de la régulation des importations des reproducteurs chair a bien perturbé le marché du poulet de chair avec une offre excédentaire par rapport à une demande instable et des prix de vente relativement bas et très fluctuants. La filière de production d’œufs de consommation n’a pas non plus échappé à cette conjoncture difficile puisque les prix de vente des œufs ont enregistré des niveaux très bas durant pratiquement les 10 premiers mois de l’année.

La loi de Finances 2015 maintient la discrimination à l’egard du secteur

La loi de finances 2015 demeure en effet décevante pour tous les opérateurs du secteur. Malgré la mobilisation et les interventions de la FISA durant la période de préparation de la loi de finances pour lever l’injustice fiscale auxquels les éleveurs de volailles sont assujettis. En effet, ces derniers, exclus du secteur agricole, continuent à être considérés comme de simples marchands en gros de volailles. Ils sont soumis à un IS de 30% au lieu de 17,5% accordé au secteur agricole. Seul le système fiscal marocain fait cette distinction. De même, la problématique du butoir de TVA, de près d’un milliard de DH cumulé depuis 2004, continue de peser lourdement sur la trésorerie des usines d’aliments. Ajouter à cela, la procédure de taxation d’office, lancée par la Direction Générale des Impôts, concernant la justification du paiement des droits de timbres relative à la période allant de 2004 à 2014 laisse les entreprises confrontées à un redressement sur le chiffre d’affaires réalisé. Cette situation va pénaliser le secteur structuré avec un risque accru de migration vers l’informel. Pour la filière de production des viandes de volailles, les prévisions de production des poussins d’un jour en forte augmentation laissent présager une production de poulet au delà de la demande réelle du marché, à moins d’une action volontariste des accouveurs. D’un autre coté, les producteurs d’œufs de consommation qui sortent d’une crise longue et pénible, risquent de replonger dans la même situation. En effet, les fortes mises en place des pondeuses entreprises durant l’année 2014, risquent de faire perpétuer le même scenario de 2014.

Un éleveur averti en vaut deux,

Tous droits de reproduction valables avec mention complète du magazine.

Dawajine Infos N° 29/30 - Avril 2015

De tout ce qui précède, il apparaît de plus en plus vital que l’information et les chiffres de production (ou surproduction) circulent. Il nous appartient de multiplier les réunions d’informations régionales. Bref, agir sur tous les fronts que l’actualité exigera

SOMMAIRE

6 8 10 11

Conjoncture Focus: Droits de timbre L’AMAZO: L’Association de gestion du Zoopole est née ANAVI: Réunion de mise à niveau des Riachats

12 14 14 14 15 16

APV: Réunions régionales Foire régionale de l’agriculture à Dakhla ANAVI: Etude sur les abattoirs APV: nouveau président par intérim APV: Réunion d’information et de sensibilisation APV: Conférence de presse

18 19 20 22 36 44

FISA à VIV ASIA SIAM Meknès: du 28 avril au 3 mai AMPA: 8ème édition des Journées Scientifiques Dawajine 2014: Carrefour de l’Innovation ANPO: Journée Nationale de l’Oeuf Groupe OUAKKAHA: premier couvoir marocain en Mauritanie

46 48 52 54

Zalagh Holding: Emission de 2 emprunts obligataires & Mémorandum d’entente avec les ivoiriens Lu pour vous Interview : Dr. Abdellah LAAMRAOUI: Directeur Général de FEDRAVET Les maladies Légalement Réputées Contagieuses (MLRC) en aviculture au Maroc

AGENDAS

Salons

Contacts

Pays

14-17 mai 2015

Tél. : +213-23-28-92/09/10 E-mail : mail@expovet-dz.net www.sispa-dz.net

Alger ALGERIE

28 - 30 mai 2015

Tél. : +202 330 89 94 E-mail : cross@access.com.eg www.agrena.net

Caire EGYPTE

02 - 04 juin 2015

Tél. : +216 27 824 526 E-mail: hamdi.souissi@ pamed-expo.com www.pamed-expo.com

Hammamet TUNISIE

11 - 13 juin 2015

HKF TRADE Tél. : +90 (212) 216 40 10  E-mail : info@hkf-fairs.com www.vivturkey.com

Istanbul TURQUIE

SIPSA-Agrisime:

Salon International de l’Élevage, de l’agroalimentaire et de l’agro-équipement

AGRENA PAMED:

Salon méditerranéen de la production animale et des produits agricoles à l’export

VIV Turkey

DAWAJINE

Périodes

24- 26 novembre 2015

FISA Tél. : +212 (0) 522 54 24 88/89 E-mail :fisamaroc@gmail.com www.fisamaroc.org.ma

Casablanca MAROC

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Conjoncture

POULET DE CHAIR Les prix de vente du poulet de chair à la ferme ont fortement reculé entre le mois d’octobre, et novembre, ce dernier a même enregistré des prix de 10 dh/kg . Cette tendance baissière s’est légèrement inversée en début d’année avec des prix de vente plus au moins stabilisés entre 11,5 et 12,5 dh/kg.

DINDE CHAIR Après un bond de plus de 2 dh/kg entre novembre et décembre pour atteindre 17 dh/kg vers la deuxième quinzaine du mois de décembre, les prix de vente moyens pondérés de la dinde chair se sont repliés à 15,60 dh/kg en début janvier et ont fortement baissé à un niveau de 12,50 dh/kg en février avant de reprendre avec le début du mois de mars.

ŒUF DE CONSOMMATION D’une manière générale, l’année 2014 a été très difficile pour la filière d’œuf de consommation et ce n’est qu’à partir du mois de novembre qu’une amélioration progressive des prix a été enregistrée passant de 0,55 à 0,80 dh/œuf en décembre. Les prix ont par la suite connu une fragile stabilité entre 0,75 et 0,80 dh/œuf avant de subir une nouvelle baisse vers la fin du mois de janvier pour se situer autour de 0,70 dh/œuf.

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Production annuelle du secteur traditionnel en 2014

Oeufs : 800 millions Viandes de volailles : 50000 tonnes

(*) Rapport supérieur à 1= marge positive (*) Rapport supérieur à 1= marge négative (**) Prix moyen pondéré de la dinde = 20% prix vif à la ferme + 80% prix vif abattoir

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Focus

Droits de timbre

Rappel de 10 ans et nouvelles mesures Avec la campagne lancée dernièrement par la Direction Générale des Impôts et portant sur une procédure d’imposition d’office concernant la justification du paiement des droits de timbres relative à la période allant de 2004 à 2014, les opérateurs avicoles se retrouvent encore une fois lésés par les mesures fiscales qui ne cessent de pénaliser toute la filière. Autre la fait que les remboursements du butoir en TVA ne sont pas encore perçus, que l’administration fiscale continue de considérer les aviculteurs comme de simples «marchands de gros», vient s’ajouter dernièrement le recouvrement des droits de timbre dans un délai de prescription de 10 ans. Ce délai étant la période légale de conservation des documents comptables

Droits de timbre On appelle “droits de timbre” un impôt dont le paiement s’effectue par achat d’un imprimé. Le droit de timbre constitue également un mode de paiement du coût de certains documents ou certaines formalités. Ce droit est rappelé dans l’article 252 du texte de Droits Proportionnels :«ainsi sont soumis au taux de 0,25% toutes les quittances pures et simples ou acquits donnés au pied des

factures et mémoires, reçus ou décharges de sommes et tous titres qui remportent libération ou décharge ». A noter que la durée de prescription fiscale des droits de timbre est de 10 ans. Aussi toutes les factures recouvrées en espèces au cours des 10 dernières années doivent donner lieu à la perception d’un droit de timbre de 0,25% sur le montant recouvré, payé par le client. Les entreprises sont confrontées donc à un redressement sur le chiffre d’affaires réalisé, ce qui risque d’aggraver la situation financière des aviculteurs, déjà affaibli par une conjoncture à la fois difficile et instable et va pénaliser le secteur structuré et donc excessivement taxable au profit du secteur informel.

Nouvelles mesures en 2015 La Loi de Finances 2015 vient modifier et compléter le code

général des impôts par des dispositions qui imposent que, désormais, les droits de timbre de quittance sont payables sur déclaration pour les entreprises dont le chiffre d’affaires annuel réalisé au titre du dernier exercice clos, est égal ou supérieur à deux millions de dirhams. Les droits de timbre de quittance dûs au titre d’un mois donné doivent être versés avant l’expiration du mois suivant. Par ailleurs, pour les entreprises dont le chiffre d’affaires réalisé au titre d’un exercice donné est inférieur au seuil de 2 millions de dirhams, l’obligation de paiement sur déclaration n’est valable que lorsque le chiffre d’affaires est resté inférieur au montant de deux millions de dirhams, pendant trois exercices consécutifs. En cas d’éligibilité, le droit de timbre est dû pour chaque reçu, décharge ou quittance au taux de 0,25%, calculé sur le montant de la somme d’argent dont le débiteur se trouve libéré.

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Activités FISA

L’AMAZO

L’Association de gestion du Zoopole est née

En projet depuis plusieurs mois, l’Association Marocaine de Gestion du Zoopole de formation d’Aïn Jemaa: AMAZO a été constituée le 1er avril 2015 suite à sa première Assemblée Générale Constitutive tenue au

zoopole d’Aïn Jemaa. L’Assemblée Générale a réuni les membres adhérents des 3 interprofessions chargées de la gestion et du fonctionnement du zoopole de formation: la FISA, la FIVIAR (Fédération

Interprofsionnelle des Viandes Rouges) et la FIMALAIT (Fédération Interprofessionnelle Marocaine du lait) et a discuté et adopté à l’unanimité les statuts de l’AMAZO et a constitué son Conseil d’Administration:

• Assesseurs : • Président: Dr. Hammou OUHELLI (FIVIAR) • Premier Vice-président: M. Youssef ALAOUI (FISA) • M. Mostapha SNOUSSI (FIMALAIT) • M. Abderrahman TARABI (FIMALAIT) • Deuxième Vice-président: M. Moulay Mhamed • M. Mohamed MOSTAGHFIR (FIMALAIT) LOULTITI (FIMALAIT) • M. Omar BENCHEKROUN (FIMALAIT) • Secrétaire Général : M. Ahmed FADIL (FISA) • Dr. Ahmed DAOUDI (FIVIAR) • Secrétaire Général Adjoint : M. Ahmed EL FILALI • M. Abdelali RAMOU (FIVIAR) • M. Ben M’Barek FENNIRI (FIVIAR) EL HILALI (FIVIAR) • Dr. Brahim ASSIMI (FISA) • Trésorier: M. Mohammed EL KHARROUSSI • M. Mohamed IBN KHAYAT (FISA) (FIMALAIT) • Dr. Yousef MIKOU (FISA) • M. Mustapha HASNAOUI (FISA) • Trésorier Adjoint: M. Ahmed CHIHEB (FIVIAR)

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Réunions sur la mise à niveau des unités artisanales d’abattage de volailles (riachats) Deux réunions se sont tenues le 13 janvier et le 13 mars 2015 au siège de la Direction Régionale de l’ONSSA à Rabat, entre les différents acteurs concernés par la problématique des unités d’abattage de volailles traditionnelles. Ont pris part à ces réunions, des représentants des différents organismes et Administrations concernés à savoir: ONSSA, ANPME, FISA, ANAVI, RIBAT MOUBADARA, Association professionnelle des traiteurs et un représentant de la ville de Rabat.

Les principaux points discutés lors de la première réunion ont concernés essentiellement les risques liés au non respect des règles hygiéniques et sanitaires requises en la matière par les unités d’abattages artisanales et la nécessité urgente de leur mise à niveau. Après de larges discussions, les participants étaient unanimes de la nécessité de la mise à niveau progressive des Riachats et leur reconversion en points de vente de viandes de volailles ou en unités d’abattage de proximité conformes au CPS signé conjointement par le Ministre de l’Agriculture et le Ministre de l’Intérieur en juillet 2007. Pour ce faire, il a été retenu ce qui suit : * la création d’un comité opéra-

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tionnel pour le suivi rapproché du projet mise à niveau des « Riachats » * l’établissement d’un « business plan» pour le projet de reconversion des «Riachats» et l’organisation d’une journée de sensibilisation au profit des professionnels des «Riachats» de la ville de Rabat * la mise en place d’un plan de communication. Ainsi, une commission restreinte a été constituée pour faire le point sur les aspects suivants :

* Réalisation de l’état des lieux des «Riachats» par le lancement d’une opération de recensement de ces unités dans la région de Rabat * Possibilité de reconversion des « Riachats »en points de vente des viandes de volailles ou en unités d’abattage de proximité ; * Modalités de financement des projets de reconversion des «Riachats» en points de vente des viandes de volailles ou en unités d’abattage de proximité ; * Possibilité d’organiser les professionnels des «Riachats» en coopératives ; * Organisation d’une journée pour la sensibilisation des professionnels des Riachats de la ville de Rabat.

Activités FISA

APV :Réunions régionales à Azrou et Marrakech Fidèle à sa politique de proximité et consciente de son rôle dans le développement de la filière et le maintien des relations qui la lient à ses adhérents basées principalement sur l’accompagnement et l’écoute, l’Association Nationale des Producteurs des Viandes de Volailles (APV) a organisé des réunions régionales dans chacune des villes d’Azrou, de Marrakech et de Chamaia. Au programme de ces rencontres, des présentations sur l’évolution de la filière, les grands évènements qui ont marqué l’activité d’élevage de poulet de chair ainsi que les problématiques liées à la commercialisation.

Réunion régionale d’Azrou

’est à Azrou, au centre de la région du Moyen Atlas que l’APV a tenu sa réunion régionale à la date du 1er novembre 2014. Cette réunion qui a concerné 44 éleveurs de poulet de chair membres de l’APV de la région a été présidée par M. Aziz EL ARABI, Président par intérim de l’APV et en présence de MM. Abderrahmane RYADI, Secrétaire Général de l’APV, Said CHENNAOUI, Trésorier de l’APV, Rachid BOUZIANI, membre du Conseil de l’APV et délégué régional de l’APV à la région du Moyen Atlas ainsi que Abderrahmane HANINI, représen-

tant de l’APV à la région de Meknès et membre du Conseil de l’Association. Avant de commencer les présentations, M. EL ARABI a demandé aux personnes présentes de se lever pour réciter la Fatiha sur l’âme de Feu Ahmed Oujamaa Président de l’APV décédé le 10/10/2014. Il a ensuite remercié les éleveurs présents pour leur participation à cette réunion et donné un bref aperçu sur les grands événements qu’a connu le secteur depuis la dernière rencontre tenue dans la région ainsi que les principales activités de l’APV au cours des deux dernières années,

notamment l’expérience de régulation de la production des poussins chair d’un jour entamée depuis juin 2011 et la crise liée au renchérissement des matières premières de 2012. Dans le deuxième exposé, le SG apour sa part, présenté en détail les tenants et les aboutissants de la dernière crise des matières premières de 2012, ses causes et ses conséquences sur le secteur. Les éleveurs ont ainsi pris connaissance des principaux éléments générateurs de cette crise, les mesures prises pour juguler ses conséquences ainsi que les leçons qui doivent être

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retenues. La dérégulation entamée des aliments qui demeurent élevés à partir de janvier 2014 ainsi que ses ainsi que les défauts de qualité des conséquences sur le secteur ont aliments composés et les conséégalement été discutées. quences attendues de la dérégulation. Dans sa présentation, M. CHENNAOUI, Les éleveurs présents ont beaucoup a rappelé les actions menées par l’APV apprécié les efforts consentis par pour organiser la commercialisation l’APV au sein de la FISA pour défendre des volailles par la mise en place des les intérêts de la filière chair. Cepencommissions régionales de marché dant, ils ont exprimé leur regret que le dans les principales régions produc- Ministère n’ait pas pu mettre en œuvre trices de volailles. la proposition de l’APV d’opérer une Un débat animé a suivi les présenta- dérégulation lente et progressive des tions avec des questions pertinentes importations des reproducteurs. portant sur les problématiques de La problématique de commercialicommercialisation du poulet, les prix sation ainsi que le manque de dyna-

misme de la commission de marché de la région ont été longuement discutés. Il s’en est suivi l’ouverture des débats pour renouveler les instances de la représentation régionale par l’éléction des membres suivants du bureau régional de l’APV du Moyen Atlas : 1. Rachid BOUZIANI, Président 2. Rachid ZAROUALI, Vice-Président 3. Samir GRIBA, Secrétaire Général 4. Ali HAFIDI, Secrétaire Général Adjoint 5. Abdelati AZZI, Trésorier 6. Faissal HAJAR, Trésorier Adjoint 7. Saïd LEGRINI, Assesseur

Réunion régionale de l’APV à Marrakech

uant à la réunion régionale des éleveurs de poulet de chair membres de l’APV de la région de Marrakech, elle s’est déroulée le 13 décembre 2014 à Marrakech et a réuni plus de 60 éleveurs. Cette réunion a été présidée par MM. Aziz EL ARABI, Abderrahmane RYADI et Said CHENNAOUI, respectivement Président par interim, Secrétaire Général et Trésorier de l’APV, M. Lahcen EL RHAZI délégué régional de Marrakech et membre du Conseil de l’APV et M. Mohamed

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Dawajine Infos N° 28- Septembre 2014

SAAIDI, Président d’honneur au Conseil de l’APV. Après avoir récité la Fatiha sur l’âme de Feu Ahmed Oujamaa Président de l’APV, l’assistance a exprimé ses vifs regrets suite à cette douloureuse disparition. La personne du défunt a été unanimement louée pour ses qualités de dévouement et d’abnégation pour la profession. Le programme de la rencontre était similaire à celui de la réunion d’Azrou, avec toutefois, des questions spécifiques liées à la région,

notamment les questions liées à la commercialisation et aux commissions de marché qui ont été constituées mais dont l’activité n’a pas été à la mesure des attentes des éleveurs. Ainsi, les éleveurs ont pris connaissance des principales menaces et contraintes qui font face au développement de la filière et ont été invités à prendre les mesures qu’ils jugent utiles pour circonscrire les conséquences de la surproduction qui pourraient s’annoncer pour 2015.

13 13

Activités FISA L’APV à la Foire Régionale de l’Agriculture de la région Oued Eddahab Lagouira L’APV a participé à la 4ème édition de la Foire Régionale de l’Agriculture de la région Oued Eddahab Lagouira, qui s’est tenue du 14 au 16 novembre 2014 à Dakhla sous le thème : « La valorisation et la commercialisation des produits du dromadaire au service du développement durable de la région». L’APV a été représentée à cet évènement par son délégué région al M. Mohamed AL JANATI, qui a animé un stand aménagé où il a exposé les différentes réalisations et réussites du secteur

L’ANAVI lance une

étude sur l’abattage des volailles au Maroc L’ANAVI vient de lancer une étude sur la filière de l’abattage des volailles afin de dresser un diagnostic de la filière et sortir des propositions concrètes pour l’amélioration des circuits de commercialisation, de préparation et de distribution des viandes de volailles. L’étude intéresse toute la branche de la préparation et de la commercialisation des viandes de volailles au Maroc aussi bien dans les circuits de

avicole au Maroc. Par la même occasion, M. EL JANATI a pu recevoir sur le stand de l’APV, M. le Wali de la région et le gouverneur de la commercialisation traditionnels que dans le circuit moderne passant par les abattoirs industriels avicoles représentés par l’ANAVI. L’objectif principal de cette étude est de définir la meilleure façon d’organiser et d’engager la transition progressive des tueries artisanales vers des unités d’abattage de proximité ou vers des points de vente de produits abattus et préparés dans des abattoirs avicoles contrôlés. L’ANAVI vise à conduire cette étude en collaboration avec les services des Ministères concernés (Agriculture, Industrie et Commerce,

province d’Oussred, en plus des différentes personnalités et acteurs locaux et régionaux, qui ont d’ailleurs tous félicité M. EL JANATI pour le rôle déterminant que l’APV et la FISA joue dans le développement et le rayonnement de la filière avicole marocaine. C’était aussi une occasion pour présenter aux visiteurs, les avantages nutritionnels des viandes de volailles et des œufs pour encourager leur consommation. D’ailleurs, le pavillon de l’élevage avicole a connu un grand flux des visiteurs. Intérieur, Santé et Tourisme) et des différents intervenants du secteur à savoir : les abattoirs industriels avicoles, les tueries de volailles, la restauration collective, pour qu’ils soient tous associés dès le départ au diagnostic de la situation actuelle et dans les propositions des recommandations à mettre en œuvre pour accélérer la transition tout en tenant compte à la fois des contraintes sociales et environnementales marocaines. L’étude qui a été lancée le 15 décembre 2014 s’étale sur une durée de quatre mois.

APV Nouveau Président par interim Après le décès du Feu Ahmed OUJAMAA survenu le 10/10/2014, la fonction du Président par intérim de l’APV est confiée à M. Aziz EL ARABI, jusqu’ici 1er Vice-président de l’APV, dans l’attente de l’élection d’un nouveau Président lors de la 14

prochaine Assemblée Générale Ordinaire annuelle de l’APV prévue en juin 2015. Cette nomination permettra d’assurer une transition efficace et la continuité des dossiers en cours. Dawajine Infos N° 29/30 - Avril 2015

APV : Réunion d’information et de sensibilisation sur la conjoncture du secteur avicole L’APV a organisé le 07 novembre 2014 à Casablanca une réunion d’information et de sensibilisation sur la conjoncture du secteur avicole et particulièrement sur la filière volailles chair. Ont participé à cette réunion, en plus des membres du Conseil d’Administration de l’APV les représentants régionaux des éleveurs de poulet et de dinde chair.

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En effet, la conjoncture du secteur est marquée actuellement par une réelle crise liée à une surproduction qui perdure depuis plusieurs mois déjà. Cette situation ne semble pas toucher à sa fin, puisque l’année 2015 pourrait elle aussi caractérisée par une production excédentaire dont les conséquences socio-économiques seraient dures pour l’ensemble des

opérateurs. Ainsi, l’APV vise à travers cette réunion à sensibiliser les éleveurs de volailles chair sur les prévisions de production en 2015, d’engager une réflexion entre tous les intervenants en vue de dégager des recommandations à même de palier ou du moins limiter les éventuelles répercussions négatives de cette conjoncture sur le secteur.

Activités FISA

APV : Conférence de presse Sous le thème : « Les viandes de volailles au service d’une alimentation saine », l’APV et la FISA ont conjointement organisé une conférence de presse tenue à Mohammedia le 20 février 2015. Les organisateurs visent à travers cette conférence à sensibiliser le consommateur sur la valeur nutritive des viandes de volailles, encourager leur consommation et dissiper toutes les fausses idées sur la salubrité des viandes de volailles. lité diététique (la volaille est riche en protéïnes et pauvre en graisses). En 2014,la production nationale de viandes de volailles a atteint 534.000 t, dont 78.000 t de viandes de dinde. Sur le plan international, la viande de volailles est la 2ème viande la plus consommée au monde après les viandes porcines. Les EtatsUnis, le Brésil et la Chine sont les plus grands producteurs.

En présence de journalistes et de professionnels de la presse marocaine, et sous la présidence de MM. Youssef ALAOUI, Aziz EL ARABI et Dr. Bouazza KHERRATI, respectivement Présidents de la FISA, de l’APV et de la Fédération Marocaine des Droits du Consommateur (FMDC) ainsi que Dr Ahmed DAOUDI Vice-Président de l’ANAVI, le professeur Abdellah AITBOULAHSEN a dressé tout d’abord un bilan de la campagne 2014 essentiellement marquée par une surproduction du poulet de chair et une grande volatilité de ses prix qui ont oscilléentre 10 et 13 dh/kg, avoisinant les coûts de revient du poulet.

De sa part, M. RYADI, Secrétaire Général de l’APV a expliqué à l’audience que l’amont de la filière de production de viandes de volailles la production avicole nationale, est un métier très organisé, encaont majoritairement bénéficié aux dré par des lois et contrôlé par les viandes de volailles puisqu’elles services de l’ONSSA, avec une prorestent les plus consommées au duction journalière moyenne de Maroc avec une moyenne de 55% 1.250 t. de la consommation carnée nationale.En effet, la volaille a pris une Cependant, la chaine de distribuplace importante dans notre ali- tion présente toujours quelques mentation, grâce tout d’abord à faiblesses notamment avec la son coût relativement bon marché, présence dans le circuit de commais également à sa bonne qua- mercialisation de points de

Il a par la suite rappelé que la structure de la consommation marocaine s’est largement modifiée dernièrement. Ces changements, amorcés par l’évolution de

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l’élaboration et la mise en place des programmes de sensibilisation des consommateurs. La FISA s’engage également à coordonner avec la FMDC sur toutes les actions de communication envers le consomConvention de partenariat mateur et d’interentre la FISA et la FMDC facer les plaintes A la fin de cette conférence, une des consommaconvention de partenariat a été teurs et les oriensignée entre la FMDC, la FISA, avicoles. ter vers la FMDC. Ainsi, au terme de cette convenl’APV et l’ANAVI visant le développement durable et éthique et la tion la FISA s’engage à impliquer De sa part, la FMDC s’engage à sensibilisation pour la protection la FMDC dans le programme de soutenir les programmes de comdu consommateur sur toutes les mise à niveau des professionnels munication de la FISA et les inséfilières de production, de commer- et de leurs commerces (formation, rer dans ses différentes intervencialisation, de transport, de vente formation continue, apprentissage tions radiophoniques, télévision, et de transformation des produits par compétence, ...) ainsi que dans revues, journaux, ... vente et d’abattage des volailles (Ryachates) non conformes aux CPS signés conjointement par les Ministres de l’Agriculture et de l’Intérieur et non soumises aux contrôles des services de l’ONSSA. Il a aussi rappelé l’ouverture prochaine du centre de formation d’Aïn Jemâa, dédié aux métiers d’élevage.

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Activités FISA

FISA à VIV ASIA

A la découverte du marché asiatique

Organisé tous les 2 ans, le salon VIV ASIA est un événement régional dynamique et très professionnel dont la thématique couvre «de la production animale à la transformation de la viande». Le salon qui regroupe l’ensemble des filières de l’élevage avicole, bovin et porcin réunit les fournisseurs et les acheteurs de matériels, d’additifs alimentaires, des équipements pour l’élevage et des spécialistes dans la santé et l’hygiène animale. La FISA a participé à ce salon organisé du 11 au 13 mars à Bangkok en Thaïlande avec une

délégation composée de MM. Ahmed FADIL, Secrétaire Général de la FISA, Dr. Omar EL AMRANI EL MRINI, membre du Conseil de l’ANAM, Ahmed LAMAACHI, Responsable Administratif et Financier de la FISA, Mohamed JABIR et Mohamed BOUSSOF. Dans sa politique du développement à l’international, la FISA et les opérateurs marocains visent à travers cette participation la promotion du salon Dawajine et du secteur avicole marocain, en plus de l’ouverture sur le marché asiatique et la recherche

de pistes d’exportations des produits avicoles essentiellement vers le marché des pays du Moyen Orient. Les organisateurs ont prévu, le jeudi 12/03/2015 de 17h30 à 19h00, un cocktail sur le stand Maroc – Tunisie en tant que pays représentant l’Afrique du Nord. Une information a été diffusée à toux les exposants du salon. Nombreuses sont les sociétés qui se sont inscrites à cette rencontre.

Délégation Nigérienne La FISA a reçu en marge du salon DAWAJINE 2014, une délégation des opérateurs avicoles du Niger, venant s’inspirer de l’expérience marocaine et s’informer sur les nouvelles techniques utilisées en aviculture. Surtout que le secteur avicole marocain jouit d’une notoriété à l’échelle africaine qui le place comme référence en élevage avicole et attire de plus en plus des pays africains à venir profiter de ses acquis.

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SIAM- Meknès

Du 28 avril au 3 mai 2015

La Fédération Interprofessionnelle du Secteur Avicole au Maroc

Celèbre son 20ème anniversaire

1995 - 2015

Pour sa dixième édition, le Salon International de l’Agriculture au Maroc se tient cette année sous le thème «Agriculture et systèmes alimentaires » et table sur un million de visiteurs et un millier d’exposants en provenance du Maroc mais aussi d’une cinquantaine de pays étrangers. Pour cette édition 2015 les organisateurs affichent de grandes ambitions et se donnent les moyens pour les réaliser. La superficie brute de la plateforme passe cette année à 170.000 m² pour une surface d’exposition couverte de 90.000 m². La FISA et ses associations membres

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participeront à cette édition dans le pôle élevage avec un stand ouvert de 400 m². Ce stand sera divisé en trois parties : • Partie institutionnelle consacrée à la réception de nos partenaires (Médias, opérateurs, administrations, investisseurs,…). • Partie dédiée à l’exposition des différents types et espèces de volailles élevées au Maroc pour le grand public. • Partie réservée à la promotion de la consommation des produits avicoles par la distribution des guides culinaires et des dépliants sur les valeurs nutritives des produits avicoles.

20 ans de développement continu au service de l’aviculture et du consommateur

Activités FISA

8ème édition des Journées Scientifiques de l’AMPA

Dakhla à l’honneur

Sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et avec le soutien de la FISA, l’Association Marocaine de Pathologie Aviaire a organisé les 8ème Journées Scientifiques à la ville de Dakhla les 20 et 21 Mars 2015 sous le thème : « l’Aviculture dans les Zones Arides et Semi-Arides ». Plus de 200 personnes ont pris part à cette manifestation inaugurée en présence de Messieurs le Wali de la Région d’Oued Eddahab Lagouira, le Gouverneur de la Province de DAKHLA, de l’autorité locale et des élus de la région.

Dakhla porte de l’Afrique

Le choix de la ville de Dakhla pour la tenue de ces journées n’est guère fortuit, comme l’explique Dr. Mohamed MOUAHID,

Sécrétaire Général de l’AMPA : « Il s’agit d’un choix très stratégique, tout d’abord la ville de Dakhla est un véritable tremplin pour toutes les activités d’exportation des produits avicoles vers les pays africains et une réelle amorce de la coopération Sud-Sud. En plus de son climat très favorable pour l’élevage d’espèces adaptées telle que l’autruche ou le poulet biologique d’autant plus que la pression infectieuse y est très faible.

Sans oublier que la région dispose de richesses naturelles valorisées et d’avantages valorisables pour l’alimentation animale telle que la farine de poisson et les phosphates alimentaires ». Ces journées scientifiques ont été animées par des intervenants universitaires, des vétérinaires des services de l’ONSSA et des vétérinaires praticiens de la France et du Maroc, et ont abordé 3 thèmes majeurs.

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L’aviculture dans les zones arides et l’aviculture biologique

Cette session était consacrée aux particularités de l’élevage de certaines espèces telles que le poulet fermier biologique et celui de l’autruche. Les intervenants ont fait ressortir les potentialités énormes de la région pour ces espèces avec des recommandations adaptées au contexte local et la nécessité de prendre en considération ces recommandations dans les premières phases d’installation.

L’alimentation et la nutrition en aviculture

Les intervenants ont ensuite abordé l’importance du contrôle de la qualité dans la production, la transformation et le stockage

des farines de poisson et fait ressortir les points critiques à surveiller et à maitriser durant les différentes étapes de fabrication. Les troubles et les maladies nutritionnelles ont été aussi abordés dans leur caractère nocif autant dans la carence

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que dans d’excès ainsi que leur conséquence sur la croissance des oiseaux et la consolidation de leur système immunitaire. A la fin de cette session, un rappel important a été présenté sur la qualité de l’eau de boisson. En effet, de par sa gratuité l’eau est l’aliment le moins surveillé, pourtant il s’agit d’un aliment très important dans la production avicole de par son volume Des discussions fructueuses ont suivi les débats et ont abouti à consommé. des recommandations que l’AMPA diffusera après leur mise sous La santé en aviculture Un accent particulier a été mis forme élaborée et pratique. sur la bronchite infectieuse, les La tenue et la réussite de ces mycoplasmes, la maladie de journées ont été rendues Newcastle et la forme faible- possibles par le concours conjument pathogène de l’Influen- gué de plusieurs partenaires et za aviaire qui sévit de façon sponsors officiels tels que l’Ofendémique dans le moyen fice Chérifien des Phosphates orient et dans certains pays (OCP), le Ministère de l’Agride l’Afrique du nord. culture, l’Office National de la Pour cette dernière Sécurité Sanitaire des Aliments, pathologie, les inter- la Fédération interprofessionvenants, animateurs et nelle du secteur Avicole (FISA), présents, ont soulevé la Wilaya de la région Oued l’importance d’une Eddahab Lagouira et celui de veille sanitaire conti- l’Institut Agronomique et véténue afin de préser- rinaire Hassan II. Le support de ver l’état sanitaire plus d’une vingtaine de sponsors indemne de notre de l’industrie pharmaceutique et de l’industrie de la provende pays. a contribué à la réussite de ces La seconde partie de cette journées. session a été largement consa- Ces journées ont également crée aux vaccins vectorisés reçues le soutien et l’appui de recombinants. Utilisés de plus en Monsieur le Ministre des Mines, plus dans notre pays, ces vaccins de l’Eau et de l’Environnement, révolutionnent l’approche sani- le Dr. Abdelkader AMARA, taire mais nécessitent la mise en membre fondateur de l’Associaplace des outils de contrôle d’ef- tion Marocaine de Pathologie ficacité de plus en plus élaborés. Aviaire.

Dawajine 2014

Dawajine 2014 Carrefour de l’innovation avicole

Du 25 au 27 Novembre 2014, le parc d’exposition de l’Office des Changes à Casablanca, a accueilli une nouvelle fois le salon DAWAJINE, l’événement clé des professionnels du secteur avicole. Organisée par la FISA, sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la 17ème édition de DAWAJINE a voulu promouvoir l’innovation et a offert aux visiteurs et exposants un panorama aussi complet que possible de l’univers de l’élevage avicole et de toute l’innovation mise au service de l’aviculture. Ainsi au cours de 3 jours, les visiteurs ont pu faire le point sur l’offre des fournisseurs : industriels et distributeurs, nationaux et étrangers, et trouver les informations et équipements nécessaires à leur installation ou à leur développement.

L’inauguration du salon «Dawajine 2014» a été présidée par Monsieur Aziz AKHANNOUCH Ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, accompagné de Messieurs Ahmed OUAYACH, Président de la Confédération Marocaine de l’Agriculture et du Développement Rural (COMADER), Ahmed BENTOUHAMI, Directeur Général de l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) et une importante délégation ministérielle.

Véritable pôle d’échanges « DAWAJINE 2014 » cet incontournable rendez-vous d’affaires, s’est défini pendant ces jours d’expositions, comme une plateforme d’informations et une zone d’interface qui concentre en un seul et même endroit les échanges, les liens, les recherches, les idées, … mais encore, c’est un véritable carrefour d’innovations au service de la performance avicole à la fois

technique, économique et aussi environnementale (voir page 24). Démonstrations, rencontres d’experts et débats, les professionnels en venant chercher des réponses à des thématiques techniques d’élevage, d’alimentation, d’investissement, des itinéraires techniques, des moyens de transport et de logistique, de recyclage des déchets avicoles, ainsi qu’a tous les défis

qui se dressent devant la filière, ont pu trouver une sélection de produits, de services et d’équipements alliant parfaitement les besoins des élevages et les progrès techniques obtenus. A noter que l’aviculture marocaine jouit d’une grande notoriété, grâce au développement qu’a connu la filière dernièrement qui la place parmi les pays les plus avancés en la matière en Afrique.

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Exposants et visiteurs multinationaux Au total, ce sont près de 360 exposants et marques de différents pays qui ont présenté leurs savoir-faire sur une superficie de 6.500m² couverts aménagés en 154 stands. Sur les 360 exposants, 47% représentent des sociétés étrangères de pays européens, asiatiques et africains. Une participation étrangère qui ne cesse d’ailleurs d’augmenter et de se diversifier. Quant aux visiteurs, les allées du salon ont accueilli plus de 10.000 visiteurs professionnels marocains et étrangers, attirés par l’envie de découvrir et l’obligation de s’informer. Cet afflux de visiteurs ne laisse pas les exposants indifférents puisque la demande croissante des exposants a contraint les organisateurs à aménager l’esplanade extérieure en espace d’expositions.

riats entre le salon DAWAJINE et plusieurs salons avicoles homologues ainsi que la participation de la FISA dans la plupart des salons professionnels internationaux et particulièrement celui de SPACE de France, SIPSA d’Algérie,

ANIMAL FARMING de l’Ukraine et EUROTIER de l’Allemagne, VIV EUROPE au Pays-Bas, … ont fortement contribué au rayonnement du salon DAWAJINE, à son succès et à l’augmentation du nombre d’exposants et de visiteurs étrangers.

En outre, la FISA et l’APV ont organisé des visites d’éleveurs de différentes régions du Maroc. 14 autocars ont ainsi été mobilisés pour permettre aux éleveurs de régions lointaines de visiter le salon. Par ailleurs, différentes délégations africaines dont le Mali, le Niger et la Mauritanie sont venus s’acquérir de l’expérience pionnière du Maroc et ont profité de leur visite au salon pour tisser des relations solides avec les opérateurs marocains. Le développement de partena-

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Dawajine 2014

Témoignages Mohamed IBNKHAYAT, Vice Président de l’ANPO

«Le salon est avant tout, une occasion unique de rencontre entre les éleveurs afin de partager et débattre leurs problèmes, surtout pendant cette année qui a pesé lourdement sur les producteurs d’œufs, avec une crise qui n’a que trop duré pour plonger les producteurs dansl’incertitude et le désarroi. Heureusement que les prix de ventes des œufs de consommation se sont légèrement améliorés dernièrement suite aux réformes précoces et massives des poules pondeuses. Nous espérons que cette situation ne se reproduira plus, pour cela nous projetons de nous doter prochainement d’outils de suivi des mises en place des poules pondeuses. Le grand problème de

cette crise a été dû justement à une surproduction qui a entrainé une baisse des prix de vente, aggravée par une baisse de la consommation. Cette surproduction a aussi été le fait de l’entrée en production simultanée de plusieurs unités d’élevage

En plus des prix des aliments qui ont flambé en début d’année, il faut savoir que le coût de revient est de 0,70 dh/œuf alors que la moyenne des prix de vente enregistrée cette année durant plusieurs semaines, n’a pas dépassé 0,60 dh/œuf. »

De gauche à droite: MM. Boucheta BOUSSOF, Salahdine BENNAN, Haj Mohammed YOUSNINE, Haj Hafid EL ALAMI, Haj Farid IBN KHAYAT ZOUGARI, Mohamed IBN KHAYAT ZOUGARI.

Boucheta BOUSSOF, Producteur d’œuf dans la région de Médiouna «Le salon nous offre plusieurs avantages, à savoir en premier : l’information. Nous vivons dans un monde qui ne cesse d’évoluer et la science d’innover. Chaque année atteste la mise en marché de techniques innovantes et

modernes, le salon nous permet de voir et d’approcher ces innovations et d’être constamment informés de ce qui se passe. En plus, je dirai bien, c’est la seule opportunité de réunir tant de professionnels avicoles de toutes spécialités sur le même lieu.

Pour les producteurs d’œufs, cette année était exceptionnelle, les producteurs ont subi des pertes lourdes et j’espère apprendre des erreurs qui ont été commises pour éviter toute situation pareil dans l’avenir ».

que commercial. Je rencontre sur place mes clients comme je peux nouer de nouvelles « Je ne peux rater cette occa- relations avec d’autres clients sion en aucun cas. Je viens potentiels. C’est un canal très chaque année visiter le salon, intéressant de rencontre des dans un but tant informatif clients. Au fil des années, je

trouve que le salon DAWAJINE a pris beaucoup d’ampleur et de maturité, au point que nul ne peut rater ce rendez vous. La preuve est que cet espace n’est plus suffisant pour accueillir tout ce monde. »

Salahdine BENNAN, Fournisseur d’alvéoles cartonné à Kenitra.

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Mustapha HASNAOUI, Producteur de poulet de chair et de dinde et membre du C.A de l’APV

« Sur le plan technique, le salon

me permet de prendre conscience de toutes les nouveautés en matière de technologies, de matériels ou de souches aviaires, ainsi que de m’enquérir des résultats de recherches à l’étranger.

C’est aussi une occasion de rencontrer les producteurs marocains de toutes les régions. La FISA et l’APV ont d’ailleurs organisé des visites de producteurs depuis 14 régions différentes du royaume, en plus de ceux qui sont venus avec leurs propres moyens. Une occasion pour rencontrer les responsables de l’APV et d’y adhérer. On se rencontre, on échange et on recueille les propositions et les suggestions des différents professionnels. J’ai pu rencontrer ici sur le même lieu et en même temps, des visiteurs de Laayoune, de Dakhla, de la région Orientale, d’Errachidia, … chose qui me paraît impossible à réaliser en dehors de cet évènement. Le salon est aussi une motivation pour les petits producteurs surtout, qui n’ont souvent pas l’occasion de voyager à l’étranger pour assister aux salons et appréhender les nouvelles techniques. Sans oublier que c’est une belle

opportunité d’exposer, d’acheter ou vendre du matériel. D’ailleurs un groupe d’éleveur déplacé en bus est venu nous voir pour négocier le transport de matériels achetés sur le salon. Pour la filière de production de viande avicole, suite à la crise de 2011, nous avions convenu avec le Ministère de l’Agriculture de mettre en place un système de suivi des mises en place des reproducteurs. Le bilan de ces 3 années était satisfaisant. Malheureusement avec la fin de cette régulation, nous assistons à des fluctuations dans les prix de vente sur le marché et la fin de 2014 n’a pas été de bon augure, puisque 2015 ne s’annonce pas sous de bons auspices. Il y a toujours un grand risque de surproduction qui peut engendrer des chutes de prix de vente ce qui peut s’avérer catastrophique pour l’avenir de certains, ruiner les producteurs quitte à voir certains disparaître. »

Jaques BANGOURA, Visiteur étranger « Je suis originaire de la Guinée Conakry. J’accompagne un investisseur africain qui veut importer des œufs à partir du Maroc. Grâce au salon DAWAJINE, nous avons pu connaitre l’ANPO et prendre contact avec ses responsables, pour étudier ensemble les différentes possibilités de coopération.

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C’est la première fois que je visite ce salon et je suis agréablement surpris par la qualité d’organisation et des échanges et contacts que j’ai pu effectuer. C’est une mine d’informations avicole. Je suis certain que tout visiteur sera satisfait et largement content de son déplacement même de régions très lointaines. »

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Innovations avicoles Sous le signe de l’innovation au service de l’aviculture, nous avons fait le tour des différents exposants à DAWAJINE, pour présenter quelques techniques innovantes qui témoignent bien de la synergie de la filière et du progrès croissant des techniques d’élevages.

VIPER TOUCH et BIG FARM NET

La technologie au service de l’élevage Quel éleveur n’a pas un jour rêvé d’automatiser la distribution d’aliment et de gérer une température constante par rapport à la valeur de consignes au jour J.

L’ordinateur de Climat VIPER TOUCH s’adapte à tous les climats, que ce soit du froid sibérien aux fortes chaleurs des pays désertiques. Il s’assure que les conditions précises requises restent sur la durée. Le bilan : Moins de mortalité, un indice de consommation amélioré, de meilleures per-

courbes et graphiques, il est ainsi possible de visualiser les variations de conditions lors des dernières 24h et plus. Si souhaité, l’utilisateur peut modifier les valeurs de consignes et augmenter/réduire la ventilation. L’application BIG FARM NET téléchargeable sur tous les Smartformances de production, plus phone donne accès à distances d’œufs fécondés pour les bâti- à ces données. ments repro… Le nouveau modèle avec écran tactile offre une surface pour l’utilisateur facile et intuitive d’utilisation et les erreurs possibles sont minimisées. Aussi, il y’a la possibilité de centraliser les données de chaque ordinateur d’une ferme composée de plusieurs bâtiments, sur un seul ordinateur de bureau grâce au logiciel BIG FARM NET. Matérialisés sous forme de

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Le laser Life

Une véritable révolution pour le couvoir

Le Laser Life est une combinaison de technologies uniques permettant de mirer avec une très grande précision les œufs des volailles (poules, cannes, …).

dans la valorisation des œufs clairs, la réduction du coût des déchets, la qualité de la vaccination INOVO et contribue à l’amélioration de la qualité du poussin à l’éclosion.

Il permet d’identifier avec précision et de séparer les différentes catégories d’œufs, notamment les œufs infertiles après incubation, les embryons morts précocement ou tardivement, les œufs pourris et les embryons vivants. Il présente donc un très grand intérêt

Le Laser Life permet de détecter les œufs incubés à l’envers avec une précision de 100% et par conséquent d’améliorer l’éclosion. En détectant les œufs sans les toucher, il permet d’éviter tous les problèmes de contamination et de coquilles fêlées observées avec les mé-

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thodes traditionnelles actuelles : une véritable révolution pour le couvoir. Le Laser Life utilise la précision d’un faisceau laser pour analyser le volume de l’œuf et donner une description différenciée de son contenu. Cela permet de différencier les catégories d’œufs notamment les œufs morts et de mieux revaloriser les déchets du couvoir. A cela se rajoute une réponse différentielle d’absorption ou du renvoi d’un signal défini par les différentes parties de l’œuf qui permet ainsi de différencier un embryon vivant d’un œuf mort en détectant spécifiquement les signes de vie. Le Laser Life permet de détecter les œufs renversés avec une précision de 100% sans les toucher ou les faire rouler. L’avantage pratique et économique est énorme par rapport aux technologies actuelles qui imposent de transférer tous les œufs sur un convoyeur et de les faire rouler générant des craquelures de coquilles et augmentant la contamination de surface et interne des œufs.

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Le système Broiler Modèle à deux étages Destiné à l’engraissement du poulet de chair et doté d’un haut degré d’automatisation, le système Broiler facilite les opérations sur le système et avec les animaux. D’une hauteur pouvant atteindre jusqu’à quatre étages, il permet de rationaliser les surfaces disponibles et d’optimiser la densité de peuplement. Le système est également disponible en version grand

format, Broiler Plus, qui Plus large, il peut s’adapter présente les mêmes carac- à différentes tailles de bâtitéristiques et avantages. ments.

Nouveau pulsa : LED économique L’énergie est un facteur de coût important dans la production de volaille. L’éclairage LED est une alternative très efficace pour les sources d’éclairage traditionnelles. Plusieurs tests dans les bâtiments de l’élevage de poulet de chair montrent de bons résultats et l’investissement est abordable et rentable dans un court laps de temps. La nouvelle et innovante PULSA LED, est spécialement conçue pour l’éclairage principal dans les poulaillers. La forme de cette lampe, combinée avec le regroupement LED intelligent et matériaux solide, ont fait la solution parfaite. Cette solution 10W LED fonctionne

sur une basse tension de sécurité de 48VDC. Un autre avantage important de la PULSA LED est

l’installation facile et rapide avec le “Plug & Play” connexion qui n’a pas besoin d’un électricien certifié. Parmi ses nombreux avantages on cite : • Une répartition de lumière extrêmement bonne, • Une haute efficacité énergétique, • Une durée de vie extrêmement longue à des températures élevées, • Étanche IP67, nettoyage simple sous haute pression, • Connexions Plug & Play, • Électricien certifié inutile (48 volts), • Différentes combinaisons de couleurs possibles : Vert-bleu, blancbleu, blanc-rouge

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CLEVER

Un système de contrôle à distance Le Système de Contrôle CLEVER permet de contrôler les couveuses à distance via un Smartphone. L’utilisateur doit seulement appuyer sur l’image de l’oiseau, pour confirmer au Système CLEVER d’écrire dans le contrôleur toutes les données de réglage nécessaires.

et éclosion à propos des inconvénients, alarmes, informations ou procédures spéciales qui demandent la présence de l’utilisateur sur place. Parmi les options automatiques disponibles: retourLe Système CLEVER avisera les nement, désinfection, horaires utilisateurs (via Whatsapp ou de calendrier, rafraîchissement, Twitter ou messagerie) pentempérature, humidité, alarme. dant la période d’incubation

ALIA Système

Optimisation de l’éfficacité énergétique ALIA Système, partenaire pour vos projets

EFFICACITE ENERGETIQUE Optimiser votre performance L’actualité sur le défit de la gestion des énergies a trouvé sa réponse pour tous les utilisateurs d’Alia-Système. Avec un objectif de retour d’investissement rapide, l’application Efficacité Energétique a été developpée. Elle comporte 4 modules s’appuyant très largement sur l’environnement matériel et logiciel déjà en place. Le premier module «Mesurer» assure la collecte des données des principales machines énergivores par un ensemble de cap-

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teurs traditionnels ou nouveaux de type Plug & Play, flexibles et économiques. Le second module «Evaluer» délivre, via la gestion ProdAlia, les indices de performances énergétiques nécessaires (IPE). Alia-Report, troisième module ciblé sur l’analyse des données, est une véritable boite à outils décisionnels. Des tableaux de bords permettent le pilotage d’un Système de Management de l’Energie pour alimenter le plan d’actions : formations des

opérateurs, adaptations sur le process, adaptations sur les produits à fabriquer (reformulation...) peuvent être mises en place. Enfin, le dernier module WinAlia permet d’«Agir» directement pour optimiser le contrat de fourniture d’énergie électrique en automatisant intelligemment le délestage des machines ou process énergivores, ceci dans le contexte des priorités à donner pour les productions à fabriquer et à livrer.

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Le système MAXIMUS,

Une gestion de niveau supérieur solution pour améliorer la biosécurité des installations avec un contrôle sophistiqué des accès.

Le système Maximus a été mis au point afin d’assurer aux producteurs une gestion optimale de leurs installations en tout temps. Ce système novateur est pensé et conçu pour améliorer l’efficacité et la productivité des exploitations agricoles tout en assurant le bien-être des animaux. Maximus gère l’ensemble des paramètres des bâtiments telles la ventilation, la surveillance des génératrices, la pesée des animaux et l’alimentation. Il permet de mesurer la consommation, la pression et la qualité de l’eau. Il enregistre également la température

et comporte un programme d’alertes sans équivalent pouvant avertir le producteur en cas de mauvais fonctionnement ou de variations soudaines dans les paramètres fixés. Maximus est aussi une

La technologie du Maximus offre un suivi en temps réel et à distance (sur tablette ou téléphone intelligent) assurant la sécurité et le confort des animaux et minimisant les pertes. Le système Maximus peut être configuré selon les besoins spécifiques des producteurs et adapté à l’évolution de leur exploitation. La mise à jour de son logiciel est gratuite et se fait à distance tandis que de nouvelles fonctionnalités peuvent être ajoutées.

Le réglage automatique des rouleaux PTN le système connait un grand succès et d’autres fabricants de presses à granulés ont utilisé les licences de brevet PTN pour adapter leur version de réglage automatique des rouleaux. Le système de réglage auLe système de réglage auto- tomatique des rouleaux PTN matique des rouleaux PTN a comprend un arbre de réglage été lancé en 1981. Depuis, traversant l’arbre fixe prin-

cipal. Dans le mécanisme de tête des rouleaux, un disque à cames est accouplé à la partie frontale de l’arbre de réglage. La fonction du disque à cames PTN assure que les rouleaux se trouvent toujours dans la même position. À l’arrière de la presse, un vérin hydraulique est accouplé à l’arbre de réglage, la pression hydraulique de ce vérin est actionnée sur l’arbre de réglage, par conséquent le disque à cames

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usage d’un système hydraulique. Les avantages de ce système sont essentiellement l’absence de composants critiques dans la chambre de la presse et le réglage des rouleaux peut s’effectuer pendant la production.

positionne les rouleaux. Le vérin plus ouvert signifie que les rouleaux sont positionnés plus près de la filière. La position des rouleaux est déterminée par un dispositif de mesure analogique. Pour un positionnement très précis, les rouleaux PTN font

Envirolyte

La révolution des biocides tiques colibacilloses (poulets, dindes et pondeuses). Cette technique, garantie la fiabilisation et peut être actuellement équipée de modem pour des suivis à distance (Ethernet et GSM).

Envirolyte est un process innovant de fabrication de biocide “in-situ” qui représente une alternative aux procédés de désinfection classiques. En effet, l’hygiène et le traitement de l’eau restent des paramètres essentiels pour améliorer les performances des élevages, Envirolyte tient compte de cette donne en garantissant aux élevages:

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• La prévention et élimination des algues et biofilms dans les canalisations et sur les surfaces (amélioration des lavages et des désinfections en travaillant avec une eau détergente et désinfectante sans achat de produits dangereux). • La diminution des pathologies digestives (litières plus sèches et saines). • La prévention des probléma-

En plus de la désinfection de l’eau jusqu’au bout des lignes, de l’amélioration qualitative des lavages avec une baisse considérable de la pression microbienne et de la diminution des troubles digestifs avec des litières plus sèches, Envirolyte apporte : • une baisse importante de l’usage des antibiotiques • une amélioration de la conversion alimentaire ( IC ↘ + GMQ ↗= Rentabilité ↗↗) • un retour sur investissement très rapide (entre 9 et 24 mois selon la taille de l’élevage).

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PRIX DU SALON DAWAJINE 2014 Si l’objectif du salon DAWAJINE est clairement professionnel, la FISA a organisé en marge du salon des concours et des hommages pour encourager les différents opérateurs du secteur.

Concours des Meilleurs Ouvriers Avicoles (MOA) et Meilleurs Techniciens Avicoles (MTA): En signe d’estime et de reconnaissance des efforts déployés par le personnel des fermes d’élevage, des abattoirs et des usines d’aliments composés dans le développement de l’aviculture au Maroc, la FISA a organisé, à l’échelle nationale, la 3ème édition du concours des Meilleurs Ouvriers Avicoles (MOA) et Meilleurs Techniciens Avicoles (MTA).

Les lauréats de ce concours sont : Les Meilleurs Techniciens Avicoles (MTA) 2014 M. Miloudi GOUACH

M. Moussa AOUSSAR M. Mohamed IBNSSEDDIK

Had Soualem

1er prix : 10 000 Dh

Ait Melloul

2ème prix : 8 000 Dh

M. Abdelkrim WAFDI

3ème prix : 6 000 Dh

M. Noufail HACHIM

Bir Jdid

1er prix du Meilleur Technicien Avicole décerné à M. Miloudi GOUACH

1er prix du Meilleur Ouvrier Avicole décerné à M. Rabie ELOUSSIDI

Les Meilleurs Ouvriers Avicoles (MOA) 2014 M. RABIE ELOUSSIDI

TiflEt

1er prix : 10 000 Dh

Had Soualem

Safi

2ème prix : 8 000 Dh

3ème prix : 6 000 Dh

2ème prix du Meilleur Technicien Avicole décerné à M. Moussa AOUSSAR

3ème prix du Meilleur Technicien Avicole décerné à M. Mohamed IBNSSEDDYQ

2ème prix du Meilleur Ouvrier Avicole décerné à M. Abdelkrim WAFDI

3ème prix du Meilleur Ouvrier Avicole décerné à M. Noufail HACHIM

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Hommages La soirée de gala du salon Dawajine a été l’occasion de rendre des hommages particulièrement appuyés à la mémoire de :

- Feu Haj Mehdi LEMTOUNI (77 ans), Trésorier de la FISA qui s’est éteint le samedi 28/06/2014 et - Feu Haj Ahmed OUJAMAA (41 ans), Président de l’Association Nationale des Producteurs de Viandes de Volailles (APV) qui nous a quittés le vendredi 10/10/2014. pour leur engagement associatif et leur implication dans le développement du secteur avicole au Maroc.

Hommage reçu par M. Mohammed LEMTOUNI, fils du défunt

Hommage reçu par M. Youssef OUJAMAA, frère du défunt

Organisation d’une tombola : Après 4 tirages au sort, les prix de tombola ont été décernés aux sociétés suivantes : 1. BEDSON MAGHREB 3. TUFFIGO RAPIDEX 2. BELMAVI 4. AFRIQUIA GAZ

1er tirage au sort : Société BEDSON MAGHREB

2ème tirage au sort : Société BELMAVI

3ème tirage au sort : Société TUFFIGO RAPIDEX

4ème tirage au sort : Société AFRIQUIA GAZ

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Dawajine 2014 Prix du concours du « Meilleur stand » : Comme chaque année, la FISA a organisé un concours du « Meilleur stand». Les lauréats de chaque catégorie sont :

Catégorie Industrie pharmaceutique et chimique 1er prix remis à la société FEDRAVET

Catégorie Industrie pharmaceutique et chimique 2ème prix remis à la société MCI SANTE ANIMALE

Catégorie Alimentation animale, Sélection et Accouvage 1er prix remis à la société INAAM

Catégorie Industrie pharmaceutique et chimique 3ème prix remis à la société PLANET HEALTH

Catégorie Alimentation animale, Sélection et Accouvage 2ème prix remis à la société ALF SAHEL

Catégorie Alimentation animale, Sélection et Accouvage 3ème prix remis à la société: ALF MABROUK

Catégorie Matériel, Equipement et Services 1er prix remis à la société TEXHA PA

Catégorie Matériel, Equipement et Services 2ème prix remis à la société AVIWORLD EQUIPEMENT

Catégorie Matériel, Equipement et Services 3ème prix remis à la société BELMAVI

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ANPO

7ème édition de la Journée Nationale de l’Œuf La grande messe de l’œuf marocain

À l’occasion de la Journée Nationale de l’œuf, célébrée annuellement et pour la septième année consécutive le 15 janvier, l’ANPO a organisé les 16 et 17 janvier deux journées d’études. La première journée étant destinée aux journalistes et professionnels de l’information et la deuxième a été consacrée aux professionnels avec des interventions d’experts dans le domaine, et aussi des ateliers de réflexion autour de thématiques vitales au développement de la filière.

L’interprofession avait de quoi se réjouir au cours de ces deux journées en présentant les belles réalisations et le niveau technique avancé des élevages marocains, comme l’a si fièrement annoncé M. Abdellatif ZAIME Président de l’ANPO : « au cours des 10 dernières années, nous avons réussi à doubler la production nationale d’œuf. En passant de 2,5 milliards en 2004 à plus de 5 milliards œufs produits en 2014. La filière marocaine de l’œuf couvre entièrement la demande nationale et assure une autosuffisance en cet aliment si riche, mais qui demeure malheureusement, mal connu par le consommateur. C’est d’ailleurs l’un des principaux objectifs de cette journée: définir les multiples qualités nutritionnelles de l’œuf et en encou-

rager la cosommation. Passée cette euphorie du progrès réalisé en technique d’élevage, les prix de vente catastrophiques de la dernière campagne, les lourdes pertes subies par les éleveurs et les souffrances auxquelles les éleveurs ont dû faire face durant de très longues semaines, ont incité les éleveurs à venir en masse assister à cette rencontre annuelle.

La Conférence de presse

Célébrer l’œuf et ses qualités nutritionnelles

Durant cette conférence de presse, organisée à Casablanca au profit des journalistes, l’œuf marocain était mis à l’honneur afin de valoriser ses bienfaits et promouvoir sa consommation.

En effet, cet aliment universel représente un véritable condensé de nutriments utiles à l’équilibre alimentaire, mais encore méconnu par les consommateurs. D’ailleurs, le Président de l’ANPO a invité lors de cette conférence de presse, les professionnels de l’information à travailler ensemble pour communiquer autour des différents avantages nutritionnels des œufs et encourager sa consommation. En effet, malgré le progrès réalisé avec une moyenne nationale de consommation en 2014 de 168 œufs/hab./ an, ce niveau reste en dessous de la moyenne de plusieurs pays. L’œuf est le seul produit de provenance animale qui ne subit aucun traitement ni transformation depuis sa conception jusqu’à sa

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consommation. Les interventions données par les experts ont ciblé les qualités nutritionnelles de l’œuf, le bilan de la dernière année et les conditions et les matières premières utilisées dans la préparation des aliments destinés aux poules pondeuses.

L’œuf, un aliment complet

Dr. Omar EL AMRANI EL MRINI, spécialiste dans la nutrition, a rappelé tout d’abord la valeur nutritive de l’œuf, ses bienfaits et son importance nutritionnelle dans le régime alimentaire. L’œuf réunit en effet de nombreuses qualités. Il apporte des minéraux et oligoéléments (phosphore, fer, iode, sélénium), de très nombreux acides aminés essentiels (9 sur 13) et vitamines dont quasiment toutes les vitamines du groupe B, ainsi que les vitamines A, D, E et K. En plus d’être complètement automne depuis la ponte à l’éclosion,l’œuf est capable de fournir tous les nutriments nécessaires à la formation de l’embryon sans aucun apport externe, ce qui témoigne bien de sa richesse.

Une année en demi teinte

Pour sa part, le Pr. Abdellah AIT BOULAHSEN, expert consultant et conseiller de la FISA et de l’ANPO, après avoir félicité les opérateurs de leurs efforts et des exploits réalisés en termes de production, a rappelé dans son exposé qu’il l’a d’ailleurs intitulé : « la casse du marché de l’œuf», les résultats négatifs de la

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MM. Said TAZI (DDFP), Philippe JUVEN, Abdellatif ZAIME, Dr Abderrahmane EL ABRAK (ONSSA), Farid IBN KHAYAT ZOUGARI, Ahmed FADIL

campagne 2014, qui ont atteint des pertes estimées à 250 millions de dirhams. Cette situation résulte d’une surproduction à l’origine d’une augmentation du nombre de poules pondeuses mises en élevage en plus de la hausse des prix des matières premières. En effet, durant les campagnes précédentes la production est restée stable à légèrement haussière avec un taux d’augmentation inferieur à 5% et une stagnation depuis 2011 jusqu’à 2013. Par contre les résultats positifs enregistrés durant les 3 dernières années, ont encouragé les investissements dans le secteur, soit par la création de nouvelles unités d’élevage soit en augmentant la capacité de production des anciennes unités. Ainsi sur l’année 2014, la production a enregistré une hausse de 13%. En absence d’autres débouchés de la production, la consommation locale seule n’a pas pu absorber cette surproduction. Et dans un

marché régulé par l’offre et la demande, ce bond de production a provoqué une chute spectaculaire et continue des prix de vente. Ainsi, pendant 35 semaines, les prix de vente étaient bien inférieurs aux coûts de revient de production des œufs.Les prix de ventes départ ferme sont passés de 0,80 à 0,45 dh/œuf. Sans oublier que depuis 2011, l’élevage avicole souffre d’une hausse des prix des matières premières à l’échelle mondiale ce qui augmente le coût de revient. Or, il faut savoir que l’augmentation des coûts de revient ne se répercute en aucun cas sur les prix de vente au consommateur. Les surcoûts sont supportés par l’éleveur seul.En plus, l’opacité du circuit de commercialisation des œufs ne permet pas aux consommateurs de profiter de la baisse des prix à la ferme, chose qui aurait pu encourager la consommation et augmenter par la suite la demande et atténuer les effets de cette crise.

ANPO

Alimentation saine et équilibrée des poules Le Dr. Yousef MIKOU, Secrétaire Général de l’AFAC, a tenu à son tour à féliciter les professionnels pour leurs efforts et leur réel engagement dans le développement de la filière. Il a par la suite rappelé à l’assistance les normes réglementaires qui régissent l’élevage des poules sous le contrôle vigilant des services de l’ONSSA. Ensuite, il a fait une présentation sur l’alimentation des poules pondeuses. Une alimentation équilibrée et complète est la base pour avoir des poules en bonne santé et une bonne production. Ainsi, les poules pondeuses reçoivent selon leur âge et la phase de développement des apports nutritionnels adaptés. Leur alimentation est constituée essentiellement de grains (maïs, orge, …), de sous produits de trituration des graines oléagineuses (tourteaux de soja, de tournesol, …) en plus de quelques additifs vitaminés, des minéraux et des oligo-éléments nécessaires

pour assurer une alimentation pour suivre les tendances du maréquilibrée et prévenir des carence ché et garantir aux opérateurs une rentabilité qui devient de plus en nutritionnelles. plus difficile face à la cherté des Conférences et intrants et particulièrement le ateliers de réflexions cours des matières premières. Lors de la deuxième journée orga- La France reste le premier producnisée cette fois au profit des éle- teur d’œufs en Europe, avec une veurs et opérateurs de la filière de production de l’ordre de 14,3 milproduction des œufs de consom- liards. La moyenne de consommamation à Skhirat, plusieurs experts tion est de 216 œufs/français, dont se sont relayés sur la tribune pour 40% est consommé sous forme présenter leur savoir faire et pour d’ovo-produits. dresser un aperçu sur la filière Toutefois, la filière fait face à de nouveaux obstacles. En 2013, la marocaine et étrangère. Ainsi, cette cérémonie, à laquelle filière française a connu une crise ont pris part la majorité des éle- qui a duré 18 mois avec des prix veurs, était l’occasion de présenter de vente à la baisse. Cette chute les acquis de la filière mais aussi des prix a résulté d’une part, de d’ouvrir des pistes de réflexions la baisse de la consommation et sur de nouvelles opportunités de d’autre part, d’une production effrénée des éleveurs. développement. Pour relancer la filière, le CNPO a en place un plan d’action pour L’expérience française mis redynamiser la consommation M.Philipe JUVEN, Président du intérieure, pérenniser et renforcer Comité National de la Promotion les exportations et enfin, invesde l’Œuf en France (CNPO), a fait tir dans l’innovation de nouveaux une présentation sur les point forts ovo-produits. de la filière française, mais aussi Ainsi dans le court terme, le CNPO sur les enjeux qu’elle doit relever s’est dirigé vers un renforcement des actions de communication et cela à partir de 2015, en mettant des actions de promotions touchant directement le consommateur. L’objectif visé est le développement de la consommation en remettant l’œuf au gout du jour en tant que plat principal et en le rendant attractif pour les jeunes qui sont les consommateurs de demain. Cette action a impliqué le doublement du budget alloué à la communication (700.000 euros). Dawajine Infos N° 29/30 - Avril 2015

La crise de 2014 et la nécessité de trouver d’autres débouchés

l’aide de l’Etat pour maintenir la compétitivité de la filière sur ces marchés, les professionnels sont incaM. AIT BOULAHSEN, a indiqué que pables de supporter dix ans auparavant, la filière avait les charges élevées de connu une crise de cette ampleur. transport. En 2002 les prix sont restés au A rappeler que la dessous du coût de revient durant filière turque, qui s’ac39 semaines et en 2003 la même capare 19% des parts situation s’est reproduite pendant du marché mondial d’exportation d’œufs, bénéficie de subventions à 33 semaines. Dans ce contexte de surproduc- l’exportation à hauteur de 0,15 dh/ tion, l’expert conseille vivement de œuf exporté. En 2013, la Turquie revoir les circuits de commerciali- a exporté vers les pays du moyen sation à l’aval de la filière. M. AIT orient et l’Afrique, 5 milliards BOULAHSEN propose d’encoura- d’œufs représentant 30% de sa ger la professionnalisation de la production nationale. distribution, développer l’export et encourager la transformation des Les ovo-produits œufs. Dans cette même vision, le Dr. à quand le Mohamed BERRADA, Conseiller développement? de l’ANPO a présenté quelquesdébouchés pour la filière à savoir : Un débouché que les professionnels le développement de l’export et la doivent aussi développer et encoutransformation des œufs. rager: le créneau de transformation Selon les dernières estimations, les des œufs. A l’échelle mondiale, 10 opérateurs marocains ont exporté % des œufs produits passent par 125 millions unités en 2014, ce qui la transformation. En France, 40% ne représente que 2% de la pro- des œufs produits, sont consomduction nationale et les prévisions més sous forme d’ovo-produits. de 2015 tablent sur l’exportation Localement la filière a enregistré de 500 millions, ce unités qui reste quelques timides expériences. Il toujours faible par rapport aux existe en effet 3 unités de transpotentialités marocaines. formation, « nous avons ouvert une Malgré le fait que le Maroc dispose unité de transformation des œufs à de tous les avantages pour expor- Berkane, mais le marché marocain ter les œufs surtout vers les pays n’est pas encore prêt pour recevoir africains, vu sa proximité géogra- et accepter ce genre de produit. phique, sa principale contrainte Face à une demande faible, nous réside dans le coût de transport avons été contraints de suspendre maritime ou routier avec des l’activité de l’usine, en attendant camions frigorifiques. Mais sans que la demande reprenne » confie Dawajine Infos N° 29/30 - Avril 2015

un investisseur qui rajoute « les ovo-produits assurent une meilleure salubrité aux aliments. De ce fait les autorités doivent imposer aux pâtissiers, cuisiniers de la restauration hors foyer et les industriels de l’agroalimentaire l’utilisation de ces produits dans les préparations alimentaires, à l’instar de ce qui se passe en France».

L’ASMEX et Maroc Export, prêts à accompagner la filière Mounir FERRAM, Directeur Exécutif de l’Association Marocaine des Exportateurs (ASMEX), a présenté à l’audience, les avantages qu’offre l’association à tout exportateur, et a réitéré son soutien et accompagnement pour les professionnels de la filière de diversifier leur distribution, surtout vers les pays du Moyen Orient et les pays africains. Pour sa part aussi, le représentant de Maroc Export, a invité les professionnels à prendre contact avec le centre afin d’élaborer une stratégie complète et des études de marché sur les principaux pays cibles. 39

ANPO Trophées d’honneur Cette cérémonie a été aussi l’occasion de mettre en valeur le travail des professionnels qui, malgré les difficultés, ont pu tirer la filière à des niveaux enviables, puisque sur le plan technique la filière marocaine est pionnière sur le plan continental.

Ainsi 4 trophées ont été décernés aux meilleurs éleveurs : • Haj Farid IBN KHAYAT

ZOUGARI • Haj El Houssine DABRAHIM • Haj Mohamed ABOUELAZIZ • Haj Lahcen MACHHOUR Et 4 trophées au profit des marchands en gros d’œufs:

• Haj Mohammed BENLEMKADDAM • Haj Hassan IGUIDIR • Haj Lahcen AIT HAMOU • Haj Mohammed AHALQACH

Ateliers de réflexions

Après la séance plénière, les éleveurs ont été invités à participer à des ateliers de réflexion et de brainstorming autour des thématiques suivantes : • Organisation des circuits de commercialisation de l’œuf, • Nouveaux débouchés pour la filière de l’œuf : export et transformation • Stratégie triennale de communication pour la promotion de l’œuf. Les participants ont ainsi débattus les différentes pistes et chacun a présenté sa vision et les voies de développement. Ces ateliers ont permis de dégager un certains nombre de recommandations qui vont permettre à l’ANPO de mettre 40

en place un plan d’action pour le développement de la filière. Les principales recommandations des 3 ateliers peuvent être résumées comme suit :

Organisation des circuits de commercialisation de l’œuf

- Œuvrer pour la mise en place de statistiques fiables de la filière ; - Structurer le marché “Biada” dans la perspective d’améliorer les circuits de commercialisation et de mettre en place une Bourse de l’œuf, susceptible de cerner les mécanismes du marché en quantifiant l’offre et la demande et en permettant la formation de prix

réels. - Désigner un comité mixte entre les représentants des producteurs et des commerçants de l’œuf de consommation dans l’objectif de prendre les mesures nécessaires et urgentes concernant l’avenir du marché “Biada”; - Création d’une fédération nationale et des associations régionales des commerçants de l’œuf de consommation pour l’organisation des circuits de commercialisation de l’œuf. - Négocier deux fois par semaine le prix de l’œuf sur la base de l’offre et de la demande au lieu de le faire tous les jours, tel que c’est le cas actuellement. Dawajine Infos N° 29/30 - Avril 2015

Nouveaux débouchés: Transformation: Export et transforma- - Encourager la diversification tion de l’œuf de la consommation de l’œuf à tra-

Export :

vers les ovo-produits, surtout pour le secteur industriel ; -Mettre en place un cadre juridique qui oblige l’utilisation des ovo-produits dans la restauration collective et les industries agroalimentaires où l’œuf est utilisé comme matière première

- Promouvoir l’export de l’œuf notamment vers les pays de l’Afrique et ceux du Moyen-Orient ; - Organiser des missions de prospection des marchés extérieurs notamment en Afrique et au Moyen-Orient et confirmer la présence des professionnels aux Stratégie triennale de salons et manifestations avicoles communication pour la en concertation avec l’ASMEX et promotion de l’œuf Maroc Export; - Contribuer à la mise en place de - Demander au département de la Stratégie Nationale de Nutrition l’Agriculture d’instituer par voie 2011-2019 engagée par les trois

règlementaire des aides sur le frêt des œufs à l’export à hauteur de 15 centimes/unité exportée et ce afin d’assurer des exportations régulières sur toute l’année indépendamment du prix de vente de l’œuf sur le marché local Dawajine Infos N° 29/30 - Avril 2015

ministères à savoir la Santé, l’Agriculture et l’Education Nationale - Désigner un comité polyvalent (médecine, nutrition, sécurité sanitaire des aliments…) de recherche et de promotion de l’œuf qui sera l’interlocuteur avec les médias ;

- Mettre en place un club de presse qui veillera à l’accompagnement de l’activité de l’Association tout en assurant un suivi régulier de la conjoncture de la filière ; - Adopter une stratégie de communication à travers la radio pour assurer une couverture optimale à moindre coût et toucher toutes les catégories sociales ; - Mettre en place une stratégie de communication adaptée aux périodes de crises ; - Organiser des séminaires au profit des prescripteurs pour dissiper les mauvaises idées sur l’œuf - Dynamiser le site web de l’Association ainsi que les réseaux sociaux : facebook, Twitter et Youtube. - Instituer une lettre d’informations sur l’œuf susceptible de couvrir l’activité de l’Association et de centraliser toute l’information utile sur la filière et de veiller à en respecter la périodicité et à en assurer une large diffusion. - S’attacher les services d’un conseiller nutritionniste qui intrviendra en permanence au sujet des bienfaits nutritionnels de l’œuf ; - Désigner un ou plusieurs porte-paroles qui seront habilités à communiquer au nom et pour le compte de l’ANPO chacun dans la limite de ses compétences et sa spécialité. - Promouvoir la consommation de l’œuf à travers la communication sur ses bienfaits nutritionnels et par le développement de recettes à base d’œufs en concertation avec des professionnels du culinaire. 41

ANPO

Témoignages Ahmed MACHHOUR Eleveur de poules pondeuses dans la région de Temara et membre de l’ANPO mois de novembre, alors que les éleveurs ont entamé la réduction des effectifs des pondeuses en place, que les prix ont commencé à s’améliorer. L’ANPO célèbre chaque année la Journée Nationale de l’Œuf, avec la programmation d’activités diverses pour encourager la consommation de cette denrée noble. Cette année nous avons choisi d’organiser une journée d’études en concertation avec les opérateurs pour évaluer une stratégie de travail pour les années à ve« Certainement 2014 est une an- nir, penser à diversifier et organnée qui va rester gravée dans les iser les circuits de commercialimémoires des opérateurs pour de sation et chercher à exporter une longues années. Les éleveurs ont partie de la production. Nous enduré pendant plus de 6 mois avons consentis beaucoup d’efdes prix de vente à la baisse. Cette forts dans le développement de tendance a persisté sans aucune l’amont et avons négligé l’aval. issue mettant en danger l’avenir Nous devons coopérer avec les de la filière. Ce n’est que vers le commerçants pour améliorer

Abdellatif ZAIME éleveur de poule pondeuse et Président de l’ANPO « Tout le monde atteste du progrès réalisé à l’amont de la production. Par contre la commercialisation constitue toujours le maillon faible de la chaine. Nous devons travailler en parfaite synergie avec les commerçants pour trouver des solutions et avancer pour que cette filière continue dans son train d’évolution ». 42

Saïd CHAKIR Marchand de gros d’œuf

« Nous sommes solidaires avec les producteurs et nous devons travailler ensemble pour trouver les pistes d’amélioration. Certes, il y a beaucoup de lacunes à surmonter, parmi lesquelles, le manque de transparence du marché. La production peut atteindre des fois 21 millions œufs/jour, par contre on ne compte que 3 millions unités qui passent par BIADA. Nous devons aussi réfléchir à la création d’une association des BIADA, pour unifier nos voix et défendre nos intérêts ».

l’existant et trouver ensemble de nouveaux circuits de commercialisation. Mon père opère dans le secteur depuis 60 ans et au fil des années, les techniques d’élevage ont connu une belle évolution. Nous étions obligés de suivre ce train de modernisation pour améliorer les rendements et garantir une rentabilité. Il s’agit souvent d’un investissement conséquent et les banques sont toujours réticentes à financer ce genre d’activité. Les éleveurs puisent sur leurs propres fonds, en plus de quelques partenariats avec les fournisseurs de matériel et les usines d’aliments. Ceux qui ne suivent pas cette évolution disparaissent forcement. On comptait avant plus de 400 éleveurs, actuellement nous ne sommes que 238 ».

Hassan OUADIF

« Nous avons choisi le circuit de distribution des GMS. Bien qu’aujourd’hui on trouve nos produits sur les étalages des GMS, il faut savoir que le chemin était bien rude. Nous avons été confrontés à plusieurs obstacles, a n’en citer que l’adaptation des emballages, l’instaurationd’un système de traçabilité des fermes, l’obtention des agréments de l’ONSSA, ... A l’horizon de 2020, le nombre des GMS passera à 600 à travers tout le royaume. Et nous devons bien nous préparer à satisfaire cette demande et suivre cet élargissement dès maintenant ». Dawajine Infos N° 29/30 - Avril 2015

Activités entreprises

Groupe OUAKKAHAA

Premier couvoir marocain en Mauritanie

Le groupe OUAKKAHA, parmi les leaders dans le domaine de l’élevage avicole au Maroc, s’intéresse de plus en plus au marché africain et étend ses activités au voisin mauritanien. Ainsi après plus de 6 ans de coopération dans l’export d’aliment et de poussins d’un jour, le groupe a finalement décidé d’ouvrir son premier couvoir en Mauritanie. Les premiers échanges du groupe avec la Mauritanie ont débuté en 2008, avec des envois d’aliments composés, suivis d’opérations régulières d’export de poussins d’un jour. Depuis, la volonté du groupe de s’ouvrir sur le continent africain n’a pas cessé de grandir. Ainsi, fort d’une longue expérience sur le marché marocain, d’échanges prometteurs initiés depuis quelques années avec la Mauritanie et profitant de la proximité géographique avec ce pays, le groupe vient d’inaugurer un couvoir sur place. En effet, depuis le 28 novembre, le couvoir « OUKKAHA-Mauritanie» installé dans la capitale mauritanienne Nouakchott est opéra-

tionnel. « Bien que les éleveurs mauritaniens connaissent bien nos produits, car nous exportions des poussins en Mauritanie depuis 2008, l’ouverture de ce couvoir permettra d’assurer une meilleure qualité du poussin couvé sur place » indique M. Hafid OUAKKAHA, qui rajoute « conçu pour une capacité de production de 135.000 poussins par semaine, le couvoir évolue graduellement pour atteindre ses objectifs à moyen terme». A rappeler que le couvoir OUAKKAHA- Mauritanie est le seul couvoir fonctionnel en pays. Au lieu donc de transporter des poussins d’un jour depuis Agadir

jusqu’en Mauritanie, avec tout ce que cela peut porter comme risques aux poussins encore fragiles à ce stade : stress thermique, mortalités, … ce sont les œufs à couver qui sont transportés par des camions frigorifiques à des températures régulées. Le but est de maintenir une bonne qualité des œufs depuis la ponte jusqu’au couvoir installé à Nouakchott, permettant à l’embryon de se développer dans de bonnes conditions et fournir des poussins de bonne qualité. « Nous avons été confronté à d’énormes problèmes auparavant, car même si le transport des poussins depuis Agadir vers la Mauritanie se faisait dans les meilleures conditions, la rigidité du climat et les fortes températures, surtout en été, affectaient certainement la qualité du poussin. Actuellement, grâce à ce couvoir installé sur place, nous garantissons une meilleure qualité des poussins» explique M. OUAKKAHA. `

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Activités entreprises

Zalagh Holding

Emission avec succès de 2 emprunts obligataires Le groupe Zalagh Holding, vient de conclure avec succès l’émission de 2 emprunts obligataires d’un montant de 475 millions de dirhams. Cette opération se présente comme une suite des changements initiés par le groupe depuis 2014 parmi lesquels l’entrée dans son tour de table du groupe de la Banque Mondiale (SFI). Pour présenter cette opération, M. Omar Benayachi, Directeur Général de Zalagh Holding, a répondu à nos questions. Dawajine Infos : Pourquoi le recours à l’emprunt obligataire et dans quels objectifs : Omar Benayachi : «Tout d’abord il y a lieu de rappeler que Zalagh Holding a réalisé au cours du mois de novembre dernier deux émissions obligataires : une par appel public à l’épargne d’un montant global de 350 millions de dirhams et la seconde par placement privé auprès de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (la BERD) d’un montant global de 125 millions de dirhams. Ces deux émissions nous ont permis de lever des fonds importants à un coût très optimisé, tout en contribuant à la réalisation des objectifs suivants : • Financer le programme d’investissement entamé en 2014 suite à l’entrée de la SFI dans notre tour de table ;

• Subvenir aux besoins en fonds de roulement générés par le développement des différents pôles d’activité et disposer de la trésorerie nécessaire pour permettre à la société de saisir des opportunités d’acquisition ; •Diversifier nos sources de financement externes ; •Refinancer une partie des dettes existantes au niveau des filiales du Groupe ; •Consolider notre image auprès des investisseurs institutionnels à travers une visibilité accrue sur le marché des capitaux».

du secteur avicole ; •Amélioration continue de sa rentabilité et de sa productivité ; • Développement de nouveaux produits et marchés ; •Maintien de sa position d’acteur de premier plan en matière de création d’emplois, de respect de l’environnement, d’engagement social et citoyen, et de qualité de produits/service à ses clients et partenaires».

D.I :Quelles sont les retombées attendues ? O.B :«Notre Groupe a entamé et ambitionne de réaliser sur la période 2014-2016 un imporD.I : Quelle est la stratégie tant programme d’investissede développement conduite ment d’un montant avoisinant les 400 MMAD et visant le par le Groupe ? O.B : « La vision stratégique développement et la moderadoptée par ZALAGH Holding nisation de l’ensemble de ses s’articule autour des axes pôles. Ce programme d’investissement a été entamé suivants : •Renforcement de son intégra- en 2014 suite à l’entrée de la SFI dans notre tour de table, et tion verticale ; •Accompagnement de la crois- financé à hauteur d’environ 100 sance et de la modernisation MMAD en fonds propres».

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Zalagh Holding

Mémorandum d’entente avec les opérateurs ivoiriens

a clôture de la deuxième édition du Forum économique maroco-ivoirien, qui s’est tenu le 21 janvier à Marrakech, en présence de SM le Roi Mohammed VI et du Président ivoirien M. Alassane DRAMANE OUATTARA, s’est soldée par la signature de 24 conventions de partenariat (17 accords de partenariats public/privé, et 7 accords privé/privé). Toutes ces conventions portent sur des projets implantés en Côte d’Ivoire, et parmi lesquelles Zalagh Holding a été signataire d’une de ces conventions. La convention signée est un

mémorandum d’entente pour le développement d’une filiale d’alimentation animale, signée par Zalagh Holding et 2 parties : Atlantique Banque internationale

(représentée par M. Souleymanue DIARRASSOUBAN) et la société ivoirienne de productions animales « SIPRA» (représentée par M. Jean Marie Ackah).

THERMOTOOL ™

L’application dédiée aux éleveurs Le Groupe CCPA lance son application THERMOTOOL ™ pour identifier et prévenir les risques de stress thermique chez les ruminants et la volaille. Cette application développée par les ingénieurs de CCPA mesure la température et l’humidité et permet l’estimation du THI (Indice Température / Humidité) dans l’emplacement indiqué. L’application donne en-

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suite des conseils à mettre en œuvre dans les élevages en cas de situation de stress thermique. THERMOTOOL™ est facile à utiliser , très intuitif et .... GRATUIT !!! THERMOTOOL ™ est disponible sur l’Apple Store et Google PLAY STORE pour les iPhones et les androïdes.

Lu pour vous

Aviculture au Bénin

Encourager l’aviculture et augmenter la production Le gouvernement béninois envi-

sage d’accroître la quantité d’œufs produits actuellement d’environ 88% en la faisant passer de 9 588 tonnes en 2008 à 24 000 tonnes en 2015. Ce, de manière à améliorer les niveaux de consommation des populations et réduire les importations. En effet, selon la plus récente étude réalisée par la Direction de l’Elevage au Bénin, l’offre locale d’œufs était estimée à 9 588 tonnes en 2008 pour une demande de 13 000 tonnes.

Ce qui laisse apparaître un déficit qui, présentement, est compensé par les importations. Pour palier cette difficulté, l’objectif que vise le gouvernement est de mettre en place les conditions nécessaires pour assurer la production et la mise en marché d’œufs de table en quantité suffisante et de qualité meilleure à moindre coût pour la population. Il s’agit d’augmenter la production actuelle en agissant à la fois sur l’augmentation de la taille

du cheptel aviaire et sur l’amélioration de la productivité des poules pondeuses, des pintades et poules locales. www.legriot.info

L’interprofession française de l’œuf mise sur la télé

Pour sortir de la surproduction, la filière a un plan en cinq points qui mise d’abord sur la redynamisation de la demande intérieure. L’année 2012, année de la mise aux normes du bien-être des élevages en cages européens, a marqué une nette rupture pour la filière œuf française. Il y aura un avant et un après 2012. Depuis 2010, dernière année qualifiée de « normale » , les capaci48

tés de production ont augmenté de près de 2,5 millions de places, surtout en modes alternatifs (14,5 millions de places et 31 % du cheptel total). Le mode cage n’aurait augmenté que de 400 000 places. À la différence des autres pays européens qui ont fait varier leurs mises en place avec la conjoncture, les volumes d’œufs français ont continuellement progressé depuis 2012. Ils ont aussi connu

la plus forte progression : + 8 à 10 % d’œufs en 2013 par rapport à 2010 (une année jugée équilibrée) et + 12 à 14 % cette année, toujours par rapport à 2010. De sorte que la France est redevenue le premier producteur européen avec 13,7 milliards d’œufs. Avec une offre abondante, les prix de vente se sont écroulés à partir de fin 2012, au moment même où les coûts alimentaires augmentaient. À tous les maillons, les entreprises ont rogné leurs marges et entamé les réserves. Cette année, la situation n’a pas empiré, grâce aux voisins européens qui ont freiné leurs mises en place. Cela a permis aux français d’exporter des œufs coquille, non sans une certaine pression sur les prix. Au final, l’offre reste abondante et le risque d’une surproduction durable est bien réel. Dawajine Infos N° 29/30 - Avril 2015

Une campagne télévisée

Mener une politique de maîtrise de l’offre, comme par le passé, n’est plus permis par les autorités françaises et européennes. Ceci explique l’échec des tentatives menées l’an dernier par l’interprofession (durée minimale des vides sanitaires, projet d’association et d’organisation de producteurs). Face à ce « handicap », selon le président Philippe JUVEN, le CNPO présente un plan en cinq points visant à revenir à un meilleur équilibre offre-demande: améliorer les

connaissances statistiques de production pour mieux anticiper l’évolution de l’offre ; améliorer le fonctionnement de la filière (dossier « passeport de la poule ») ; renforcer les débouchés intérieurs et extérieurs ; travailler à une meilleure acceptabilité sociale des modes d’élevages (charte « pondus en France ») ; enfin renforcer la communication tous azimuts. En plus du lobbying parlementaire via l’Observatoire de l’œuf, de la communication presse et digitale (réseaux sociaux) sur les atouts nutritionnels de l’œuf, le CNPO va s’adresser au consommateur final.

Deux vagues de messages publicitaires seront diffusés en janvier et en juillet prochains sur six chaînes télévisées. Pour y parvenir, le budget habituel de 350.000 euros a été doublé. La relance de la consommation nationale est en effet le principal moteur de la croissance. Or, celle-ci est quasiment stable malgré une population en hausse. Avec 216 œufs consommés par Français et par an, le temps est venu de faire connaître les intérêts nutritionnels, économiques et même gastronomiques d’un œuf produit en France. www.aviculture.reussir.fr

La France au 14ème rang mondial en volailles de chair Sur vingt-et-un pays suivis, c’est le rang de la France dans un classement de la compétitivité en volaille de chair, selon une étude commandée par FranceAgriMer au cabinet AND International.

handicap français lié aux coûts de production, notamment en matière de main-d’œuvre. www.aviculture.reussir.fr

Au sein de l’Europe, la France est en position médiane devant l’Espagne, la Belgique et l’Italie mais derrière les Pays-Bas, l’Allemagne et le Royaume-Uni, avec des scores serrés. Le Brésil occupe la première place, suivi de la Thaïlande, l’Argentine et les États-Unis. L’étude met en avant le

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Lu pour vous

Aviculture au Sénégal

Le Sénégal autosuffisant en poussins d’un jour Le président de l’interprofession de la filière avicole du Sénégal (IPAS) Babacar N’gom a annoncé que le Sénégal était autosuffisant dans la production de poussins d’un jour : « Nous sommes en position d’exporter des poussins dans la sous-région. » a-t-il dit. Ce qui n’est pas le cas de beaucoup d’autres pays Africains

72 milliards de francs CFA (1,17 millairds dh) de chiffre d’affaires pour le secteur entre 2012 et 2013 Le secteur de l’aviculture a généré plus de 30.000 emplois directs et indirects pour un chiffre d’affaires de plus de 72 milliards de francs CFA en 2012/2013 (1,17 milliards de dirhams). La filière avicole a connu “une période forte de croissance” dans les années 1990, une progression contrariée à partir des années 2000 dans l’espace UEMOA, avec l’avènement du Tarif Extérieur Commun (TEC), caractérisé par une baisse des droits de porte de 35% à 20%.

Le TEC a favorisé “l’importation massive” de viande de volaille, essentiellement sous forme de découpes, avec des cuisses de poulets en général, plus accessibles pour les ménages à faibles revenus. Cette situation qui avait entraîné des fermetures massives d’exploitations avicoles et des pertes d’emplois, aura prévalu jusqu’à la suppression des importations de produits avicoles, par arrêté in ministériel n°007717 du 24 novembre 2005, portant interdiction d’importer des produits

La boîte d’œuf devient un jeu d’enfant

avicoles et matériels avicoles usagers, comme mesure de protection contre la Grippe aviaire qui est une zoonose. La filière avicole industrielle a par la suite “réagi positivement”, avec la reprise de ses activités grâce à des investissements privés importants de l’ordre de 12 milliards de francs CFA (195 millions de dirhams) dans la production de poussins et d’aliment de volaille, ainsi que dans la création de fermes modernes. www.dakaractu.com

Un groupe français vient de lancer des boîtes des œufs au sein des familles. d’œufs très ludiques : EggyPlay. Il s’agit d’une www.aviculture.reussir.fr nouvelle gamme d’œufs qui mise avant tout sur le packaging. Les boîtes de huit œufs, en propylène recyclable à 100 %, sont emboîtables à la manière du célèbre jeu de construction Lego. Elles sont déclinées en quatre coloris « flashy » (rose, bleu, jaune et vert). En donnant une seconde vie ludique aux emballages, le groupe vise à favoriser la consommation 50

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Aviculture au Mali

Un créneau pourvoyeur de revenus et d’emplois La filière avicole malienne connaît depuis quelques années un essor considérable. La modernisation de la filière appuyée par des partenaires nationaux et internationaux, a permis aux nombreux exploitants de la Fédération des intervenants de la filière avicole du Mali (FIFAM) de produire en 2013, 7.210 tonnes de viande pour 4.240.800 poulets de chair, 737 897 040 œufs de table pour 2.732.952 pondeuses. Pour nourrir ces volailles, les fabricants d’aliment ont produit 140 000 tonnes d’aliment. La filière avicole a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 86 milliards de Fcfa (1,4 milliards de dirhams). Il est estimé à 103,46 milliards de Fcfa en 2014 (1,68 milliards de dirhams). Au volet production, on dénombre environ 2.670 exploitants qui emploient en permanence 13.400 employés. Les industriels, constitués essentiellement d’accouveurs et de fabricants d’aliment, utilisent actuellement environ 1.100 employés. Cependant, les importations frauduleuses de produits avicoles constituent de graves dangers pouvant compromettre les productions nationales et la santé des consommateurs.

la multiplication des exploitations avicoles modernes, l’accroissement des effectifs, le relèvement du niveau technique et professionnel des acteurs de la filière avicole, l’amélioration des capacités de production des exploitants par l’acquisition de matériel et d’équipements avicoles plus performants, la construction et la mise en exploitation de 23 marchés à volaille dotés d’infrastructures équipées réalisées par l’Etat. Le contrôle des principales maladies aviaires, la mise en place et l’exploitation de nombreux couvoirs locaux et l’amélioration du circuit de commercialisation des produits avicoles. Les faiblesses ont essentiellement pour noms : la faible représentation et de structuration au niveau national des coopératives et associations, le manque de bulletin d’information et la faible communication sur les acquis de la filière, la dépendance persistante en besoin de poussins d’un jour, le manque d’équipement spécifique de transport, de conser-

vation et de transformation des produits avicoles et de structure adéquate d’abattage et d’emballage des carcasses de volailles. Les défis sont aussi nombreux : mettre en place un fonds de grantie propre à faciliter l’accès aux crédits bancaires, assurer autant l’autosuffisance en production de poussins d’un jour, que la certification des couvoirs de production de poussins d’un jour, l’autosuffisance en production d’œufs à couver, la formation régulière et continue des acteurs de la filière et de meilleures conditions de transport, d’abattage et de conditionnement des produits avicoles. La création d’un circuit fiable de contrôle et d’approvisionnement du marché par des produits répondant aux normes de qualité à des prix compétitifs constitue aussi un défi important pour une très bonne organisation de la filière. www.maliactu.net

Les principaux acquis, faiblesses et défis du secteur Les principaux acquis de la filière sont l’approvisionnement correct et régulier du marché national en produits avicoles,

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Interview

Libération des prix des produits pharmaceutiques vététrinaires Interview avec Dr. LAMRAOUI, Président de l’ANPV

Les médicaments vétérinaires font partie de la liste des produits et services dont les prix étaient réglementés fixés à l’instar du médicament à usage humain, par l’Administration. En effet, après l’homologation d’un produit qui aboutit à l’autorisation de sa mise sur le marché ou AMM, faite conjointement par le Ministère de la Santé et le Ministère de l’Agriculture, à travers l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA), la fixation du prix public marocain ou PPM se faisait par le département de la Santé. Toutefois, la décision de libéraliser les prix des médicaments vétérinaires est enfin applicable, et ceci depuis avril 2014. Dawajine Infos : Pourquoi ce retard dans la mise en application de cette décision ?

Dr. LAMRAOUI : « Le décret sur la libération des prix de médicaments vétérinaires est sorti, après plusieurs reports par les pouvoirs publics, en avril 2014. Mais son application n’est effective que depuis janvier 2015. Sa mise en place a en fait demandé du temps, car il fallait d’abord écouler tous les médicaments estampillés PPM ».

Qu’est ce que cela implique réellement ?

Dr. LAMRAOUI :« Tout d’abord, je tiens à préciser qu’en pratique, il n’y aura

aucun changement. La décision de libération des prix des médicaments vétérinaires, permet juste de conformer la législation à la réalité du terrain, puisque comme tout le monde le sait, même si la loi exigeait la fixation des prix auparavant, les prix des médicaments vétérinaires étaient librement négociés sur le marché. En effet, ces prix fixés par le Ministère de la Santé servaient juste d’une référence de prix maximum, puisque dans la pratique les transactions se négociaient toujours à des niveaux largement inférieurs au prix de vente officiel.

Actuellement les marges sont libres, les sociétés et les détaillants sont aussi libres de fixer le prix qui leur convient en obéissant évidemment à la loi 06-99 qui encadre la concurrence. Ainsi, les sociétés n’ont plus le droit de mettre un prix sur le produit, c’est au détaillant d’afficher son prix de vente. A ce titre, 3 formes d’affichages des prix sont appliquées par le détaillant: affichage du prix sur chaque unité ou affichage d’une liste des prix ou un catalogue de prix consultable. Les sociétés pharmaceutiques doivent aussi disposer d’un tarif à exposer aux ayants droit à savoirles pharmaciens, les vétérinaires

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dissuasif sur ces pratiques. Cependant, les sociétés peuvent toujours faire des remises ou exiger des quantités minimales de vente D.I : quels sont les change- cela dépendra de leur stratégie marketing. Mais il ments attendus pour les sociétés pharmaceutiques ? est certain que des remises exagérées comme ce qui se Dr.LAMRAOUI :«Le seul chan- pratiquait avant ne seront gement conséquent à mon plus de jour. avis est qu’avec la libération des prix les sociétés pharma- Aujourd’hui, nous sommes sur ceutiques n’ont plus à s’in- un marché plus transparent et vestir dans des procédures le client qui se focalisait avant contraignantes et des forma- sur les remises qui n’étaient lités administratives lourdes que virtuelles, va s’intéresser liées aux demandes de PPM plus au service offert». et que la réalité du marché a rendu obsolètes. A titre D.I : Quel serait l’impact d’exemple, l’Administration sur la relation exigeait de ramener les prix vétérinaire-éleveur de vente à l’international, or ces documents n’existent Dr. LAMRAOUI :« Cette libéplus au pays d’origine car ration permettrait d’adapter les prix ont été libéralisés la législation à la réalité du depuis les années 70. Nous terrain, où les prix sont fixés sommes d’ailleurs presque selon la loi de l’offre et de la le seul pays qui a continué à demande. Ceci permettrait fixer les prix. certainement d’améliorer D’autre part, comme le PPM la relation éleveur-vétériétait largement supérieur naire dans la mesure où le aux prix de vente réel, cela « marchandage » ne serait favorisait le trafic des médi- plus un critère de choix du caments (la contre façon vétérinaire traitant. et la contrebande). La libé- Auparavant, le vétérinaire se ration des prix supprime concentrait sur les négociatoute la marge virtuelle, ce tions en dépit de sa mission qui pourrait avoir un effet de conseil. Sa profession et les grossistes, etsont tenues d’informer le client sur la liste des tarifs et leurs conditions de vente».

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n’est pas de vendre mais de conseiller l’éleveur pour améliorer la rentabilité de son capital. Malheureusement, Il y a des praticiens qui n’arrivaient à tisser des relations avec les éleveurs qu’à travers les remises octroyées. Alors que pour d’autres le service rendu était plus important que la transaction commerciale derrière. Avec cette libération des prix, la profession du vétérinaire va s’éloigner du mercantilisme pour aller vers plus de professionnalisme. Ce qui pousse le vétérinaire à être plus présent et l’éleveur à être plus attentif au service plutôt qu’au prixnégocié. La relation vétérinaire-éleveur sera basée ainsi, sur plus de confiance. Il faut savoir que la différence entre le PPM affiché et le prix négocié était tellement énorme et cela sème le doute chez l’éleveur qui a souvent l’impression d’être arnaqué en absence de toute transparence sur les prix. Certains éleveurs préféraient toujours acheter leurs produits chez un pharmacien malgré la différence des prix. Car comme le pharmacien ne faisait pas de remise, son médicament était considéré plus fiable et authentique que chez le vétérinaire».

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Dossier Technique

Les maladies Légalement Réputées Contagieuses (MLRC) en aviculture au Maroc entre les contraintes juridiques et la réalité du terrain. Mohammed EL HOUADFI Département de pathologie et Santé Publique Vétérinaire, Unité de Pathologie aviaire, IAV HASSAN II

Définition des MLRC

Les maladies légalement contagieuses ou maladies légalement réputées contagieuses (MLRC) sont des maladies économiquement graves, transmissibles ou non à l’homme, faisant l’objet d’une réglementation sanitaire.

Quelles sont ces maladies ?

Les maladies concernées et qui font l’objet d’une réglementation, varient d’un pays à l’autre selon sa situation épidémiologique, sa politique commerciale et les moyens dont le pays dispose pour mener un programme de surveillance et de lutte contre ces maladies. La liste de ces maladies est actualisée régulièrement selon les changements de la situation épidémiologique ou de données nouvelles sur les maladies concernées. Certains pays optent pour une seule liste (cas du Maroc) pour d’autres, deux listes sont réglementées; une pour les maladies qui nécessitent l’intervention de la police saniLésions hémorragiques observées lors de la maladie de Gumboro

taire et compensation et une autre liste concerne des maladies qui font l’objet de surveillance sans intervention de la police sanitaire (exemple de la France). En plus de ces listes, l’organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE), Etablit chaque année une liste de maladies que les pays membres de l’organisation sont censés reporter à l’organisation en signalant les cas observés, les espèces touchées, l’effectif affecté, les méthodes de diagnostic utilisées, le laboratoire ayant effectué le diagnostic et les mesures qui ont été prises (vaccination ou l’abattage). A travers cette présentation, nous allons essayer de faire une comparaison entre les listes des maladies réglementées de 4 pays : Maroc, France, Canada et Royaume Uni ainsi que la liste des maladies à notifier à l’OIE, cette démarche nous permet de proposer une liste de maladies que le Maroc adopterait et qui sera praticable sur le terrain et permettrait de surmonter les contraintes réglementaires actuelles dans

le quotidien des éleveurs et les praticiens en aviculture.

Réglementation Marocaine

Les maladies contagieuses des volailles et des oiseaux au Maroc, sont régies par Le Dahir portant loi n° 1-75-292 du 19 septembre 1977 édictant des mesures propres à garantir les animaux domestiques contre les maladies contagieuses. Modifié et complété par le dahir n°1-79224 portant promulgation de la loi n°7-79 du 8 novembre 1979, par le dahir n°1-96254 portant promulgation de la loi n°2596 du 21 janvier 1997, le dahir n°1-02-254 portant promulgation de la loi n°46-01 du 3 octobre 2002, et le dahir n° 1-06-51 portant promulgation de la loi n°06-05 du 14 février 2006. - Les maladies contagieuses ou réputées telles donnant lieu à déclaration et application des mesures de police sanitaire vétérinaire sont (pour la volaille et oiseau - La peste aviaire

Décoloration des œufs observée dans plusieurs maladies virales affectant l’appareil respiratoire respiratoire

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- La maladie de Newcastle - La maladie de Gumboro - La maladie de Marek - La pullorose (S.P.G.) - La salmonellose aviaire (Salmonella Entéritidis et Salmonella Typhimurium) - La bronchite infectieuse chez la volaille - La psittacose-ornithose chez toutes les espèces d’oiseaux - La tuberculose des oiseaux

Réglementation canadienne

• Les MLRC pour la volaille et oiseaux au Canada sont : • l’influenza aviaire hautement pathogène et faiblement pathogène de type H5 ou H7; • La maladie de Newcastle (souche hautement pathogène) • La pullorose; • La typhose.

Réglementation Française

En matière de maladies à déclaration obligatoire, figure deux listes dans la réglementation française. Décret n°2012-842 du 30 juin 2012 - art. 8 La première liste comprend : La liste des MRC mentionnées à l’article L. 223-2 qui donnent lieu à déclaration au préfet et à application des mesures de Bourse de Fabricius hémorragique maladie de Gumboro

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police sanitaire: futures pondeuses et de pondeuses • Botulisme. d’œufs de consommation de l’es• Influenza aviaire. Toutes espèces pèce Gallus gallus d’oiseaux • Salmonellose aviaire. Salmonella • Maladie de Newcastle. Toutes enteritidis et Salmonella espèces d’oiseaux Typhimurium isolées dans les • Pullorose-typhose. Toutes espèces muscles. Troupeaux de poulets oiseaux d’élevage de chair et de dindes d’engraisse• Salmonellose aviaire (Salmonella ment des espèces Gallus gallus et Enteritidis, Salmonella Meleagris gallopavo. Typhimurium,). Troupeaux de futurs • Salmonella Hadar, Salmonella reproducteurs et reproducteurs Virchow et Salmonella Infantis. de l’espèce Meleagris gallopavo Elevages de reproducteurs. (Dinde). Troupeaux de poulettes • Les maladies réputées contagieuses

Principales dispositions de la réglementation marocaine

Tout propriétaire, toute personne ayant, à quelque titre que ce soit, la charge des soins ou la garde d’un animal atteint ou soupçonné d’être atteint d’une des maladies énumérées à l’article premier est tenu d’en faire immédiatement la déclaration à l’autorité administrative de la localité où se trouve l’animal. Sont également tenus de faire cette déclaration tous vétérinaires appelés à visiter l’animal, vivant ou mort. L’autorité à laquelle la déclaration aura été faite prend sans aucun retard et obligatoirement, de concert avec le vétérinaire inspecteur, chef des services provinciaux ou préfectoraux de l’élevage les mesures d’urgence reconnues nécessaires, telles les opérations d’isolement et de séquestration des animaux atteints ou suspects, le marquage de la totalité ou d’une

partie des animaux, l’enfouissement des cadavres, la désinfection des locaux et du matériel éventuellement, les traitements ou les vaccinations intéressant, soit uniquement l’exploitation atteinte, soit toutes les exploitations incluses dans un périmètre déterminé autour du foyer, peuvent être prescrits et pratiqués à l’aide de produits dont l’usage est autorisé par le ministère chargé de l’agriculture ou la personne déléguée par lui à cet effet. Des indemnités pour abattage d’animaux ou pour sinistre épizootique peuvent être accordées par le ministre chargé de l’agriculture. Ces infractions seront punies d’un emprisonnement de 6 jours à 2 mois et d’une amende de 200 à 6000 dirhams ou de l’une de ces deux peines seulement.

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Dossier Technique sont mises en évidence dans des conditions fixées par arrêté du ministre chargé de l’agriculture. En l’absence de dispositions réglementaires particulières, l’existence de la maladie est établie par l’isolement de l’agent pathogène à la suite d’un examen réalisé par un laboratoire d’analyses agréé. • La deuxième liste comprend les maladies mentionnées à l’article L. 223-4 qui donnent lieu à déclaration sans application de mesures de police sanitaire: • Chlamydophilose aviaire ou ornithose-psittacose pour toutes espèces d’oiseaux • Salmonellose aviaire salmonella enterica (tous les sérotypes). Troupeaux de futurs reproducteurs et reproducteurs des espèces Gallus gallus et Meleagris gallopavo. Troupeaux de poulettes futures pondeuses et pondeuses d’œufs de consommation de l’espèce Gallus gallus. Troupeaux de poulets de chair et de dindes d’engraissement

Réglementation du Royaume Uni (UK) Deux listes :

Poulet montrant des signes de torticolis Maladie de Newcastle

Liste des maladies des oiseaux à déclaration obligatoire (maladies notifiables), implication des mesures de police sanitaire et abattage: • Influenza aviaire • Maladie de Newcastle • Paramyxovirose du pigeon Liste des principales maladies des oiseaux non-notifiables (pas de déclaration) • Botulisme • Mycoplasma synoviae • E. Coli • Salmonella Gallinarum (typhose aviaire) • Histomonose • Bronchite infectieuse • Coryza infectieux • Mycoplasmose (MG) • Salmonella.

Objectifs L’OIE OIE est une organisation intergouvernementale créée en 1924, l’OIE comptait 158 pays membres, sa mission est: Garantir la transparence de la situation des maladies animales dans le monde, Collecter, analyser et diffuser l’information scientifique vétérinaire, Apporter son expertise et stimuler la solidarité internationale pour contrôler les maladies animales, Garantir la sécurité sanitaire du commerce mondial en élaborant des règles sanitaires pour les échanges internationaux des animaux et de leurs produits.

Liste des maladies et infections des oiseaux à notifier à l’OIE

Liste des maladies à notifier à OIE • Bronchite infectieuse aviaire (EC) • Bursite infectieuse (maladie de Gumboro) (EC) • Chlamydiose aviaire (SP) • Hépatite virale du canard (EC) • Infection par les virus de l’influenza aviaire et infection par les virus Hypertrophie du nerf sciatique maladie de Marek

• • • •

de l’influenza A hautement pathogène chez les oiseaux autres que les volailles mais incluant les oiseaux sauvages (EC et SP) Laryngotrachéite infectieuse aviaire (EC) Maladie de Newcastle (EC , SP) Mycoplasmose aviaire (Mycoplasma gallisepticum) (EC) Mycoplasmose aviaire (Mycoplasma Atteinte articulaire Mycoplasma synoviae

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constituent le quotidien des praticiens (BI, aviaire faiblement pathogènes apparBursite Infectieuse, Maladie de Newcastle, tenant au type H5 et H7. Toutes les LTI, Salmonella Entéritidis, etc..) espèces A part l’influenza aviaire, absence d’arrêté • La pullorose et la typhose aviaire spécifique dans tous les types d’élevages de Non désignation du laboratoire de réféRemarque sur cette liste OIE reproducteurs des espèces poulet Selon ses objectifs, OIE est appelé à s’in- rence ou agréé pour le diagnostic de (Gallus gallus) et dinde (Meleagris téresser à toutes les maladies ayant un chaque maladie en précisant les tests de gallopavo). impact significatif sur le plan économique confirmation. (EC) ou sanitaire (S). Parmi les maladies Liste des maladies à notifier mais n’implide la liste OIE, plusieurs maladies ne sont Recommandations à apporter à quant pas les mesures de police sanitaire pas considérées comme MLRC impliquant la réglementation Marocaine • La maladie de Newcastle les mesures de police sanitaire dans les 3 Etablir 2 listes, la première concernerait • Les salmonelloses (Salmonella pays comparés avec le Maroc, ces mala- les maladies absentes ou rares contre Entéritidis et Salmonella lesquelles les mesures de police sanitaires dies sont : Typhimurium) pour tout type d’éleet abattages sont largement justifiées. • La bronchite infectieuse vage de reproducteurs des espèces La deuxième liste couvrirait des mala• L’hépatite virale du canard poulet et dinde et les poules dies endémiques et qui sont largement • La chlamydiose aviaire pondeuses à œufs de consommation répandues dans le pays. Ces maladies • Mycoplasmoses à M.Gallisepticum et • La bursite infectieuse devraient être surveillées et notifiées, • La laryngotrachéite infectieuse M. Synoviae pour tous les types d’éle• Les Mycoplasmoses aviaires (MG et mais sans prendre les mesures de police vages de reproducteurs des espèces MS) sanitaire. Ces maladies pourraient passer poulet et dinde. • La rhinotrachéite infectieuse à la première liste si le niveau d’endémie baisse en dessous du seuil qui permet l’apLes contraintes d’application de plication des mesures de police sanitaire *ONSSA : Office National de Sécurité Sanitaire des la réglementation marocaine (viser l’éradication). Produits Alimentaires synoviae) (EC) • Pullorose (EC) • Rhinotrachéite de la dinde (EC) • Typhose aviaire(EC)

concernant les MRC des volailles

Les contraintes d’application des dispositions du dahir portant loi n° 1-75-292 régissant MRC, sont liées au fait que: A part l’influenza aviaire, ces maladies sont, en majorité, endémiques, elles Atteinte des reins observée lors de la forme rénale de la bronchite infectieuse

Liste 1: Maladies nécessitant les mesures de police sanitaire (abattage et compensation) • Influenza aviaire hautement pathogène ainsi que les virus influenza

*DF : Direction de Développement des Filières de Production *ONVM : Ordre National des Vétérinaires du Maroc *AMPA : Association Marocaine de Pathologie Aviaire *FISA : Fédération Interprofessionnelle du Secteur Avicole au Maroc

Conclusion

La réglementation marocaine actuelle relative aux MLRC pour la volaille et les oiseaux n’est pas adaptée au contexte épidémiologique. Du fait que plusieurs pathologies sont endémiques, l’application des mesures de police sanitaire est pratiquement quasi impossible dans les conditions du terrain. Par conséquent, il est urgent de revoir la réglementation marocaine des MLRC. Les deux listes proposées dans le chapitre recommandations peuvent servir comme base de discussion entre l’ONSSA, DF, ONVM, AMPA et la FISA

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‫حوار‬

‫تحرير أثمنة األدوية البيطرية‬ ‫حوار مع الدكتور العمراوي‪ ،‬رئيس الجمعية الوطنية لشركات الصيدلة البيطرية‬ ‫تنطوى األدوية البيطرية تحت قائمة السلع والخدمات التي تم تقنين و تحديد‬ ‫أثمنتها من قبل اإلدارة على غرار األدوية البشرية‪ .‬فبعد الحصول على الترخيص‬ ‫من قبل وزارة الصحة و وزارة الفالحة من خالل المكتب الوطني للسالمة الصحية‬ ‫للمنتوجات الغذائية (‪ ،)ONSSA‬الذي يخوله إمكانية الترويج باألسواق‪،‬‬ ‫يخضع المنتوج البيطرى لمرحلة تحديد ثمن البيع للعموم المغربي ‪ PPM‬من‬ ‫قبل وزارة الصحة‪ .‬وقد تمت المصادقة على قرار تحرير أسعار األدوية البيطرية‬ ‫منذ أبريل ‪.2014‬‬

‫أخبار الدواجن‪ :‬لماذا تم تأجيل تنفيذ‬ ‫هذا القرار؟‬ ‫الدكتور العمراوي‪ :‬سن قرار تحرير أسعار األدوية‬ ‫البيطرية أخيرا‪ ،‬بعد أن شهد عدة تأجيالت من‬ ‫طرف الحكومات السابقة‪ ،‬في ابريل ‪ .2014‬لكن‬ ‫تنفيذه لم يطبق إال منذ ينايرسنة ‪ ،2015‬فتفعيله‬ ‫تطلـب بعض الوقـت‪ .‬إذ كان من الضروري أوال‬ ‫تسويق جميع األدوية المختومة ‪. PPM‬‬ ‫أخبار الدواجن‪ :‬ماذا يمثل هذا القرار‬ ‫على أرض الواقع؟‬ ‫الدكتور العمراوي‪ :‬أوال‪ ،‬أريد أن أوضح أنه على‬ ‫أرض الواقع لن يكون هناك أي تغيير‪ .‬فقرار تحرير‬ ‫أسعار األدوية البيطرية يسمح فقط بتطابق القانون‬ ‫مع ما يحدث في الواقع‪ .‬فكما يعلم الجميع‪ ،‬كانت‬ ‫أسعار األدوية البيطرية سابقا‪ ،‬تتداول بكل حرية‬ ‫في السوق بالرغم من قانون تحديد األسعار‪ .‬فهذه‬ ‫األسعار المحددة من قبل وزارة الصحة تستخدم‬ ‫فقط كمجرد سعر مرجعي يبين الحد األقصى‪ .‬أما‬ ‫في معظم المعامالت فسعر البيع أقل بكثير من‬ ‫سعر البيع الرسمي‪.‬‬ ‫حاليا هامش الربح غير محدد‪ ،‬الشركات والتجار غير‬ ‫مقيدين بأي سعر مرجعي‪ ،‬تبقى لهم حرية تحديد‬ ‫السعر المالئم شريطة احترام قانون ‪ 06-99‬الذي‬ ‫ينظم المنافسة‪.‬‬ ‫ليس للمختبرات الحق في وضع السعر على‬ ‫المنتوج‪ ،‬و على البائع إظهار السعر الخاص به‪ .‬و يتم‬ ‫ذلك عبر ثالثة أشكال‪ :‬عرض السعر على كل وحدة‬

‫أخبار الدواجن ‪ -‬عدد ‪ - 30-29‬أبريل ‪2015‬‬

‫أو عرض قائمة األسعار أو عرض دليل األسعار‪.‬‬ ‫يجب على مختبرات األدوية أيضا عرض تعريفة‬ ‫ألصحاب األهلية في بيع األدوية‪ :‬الصيادلة واألطباء‬ ‫البيطريين وتجار الجملة‪ ،‬وملزمة بإبالغ العمالء عن‬ ‫قائمة األسعار وشروط البيع‪.‬‬ ‫أخبار الدواجن‪ :‬ما هي التغيرات المنتظرة‬ ‫بالنسبة لمختبرات األدوية؟‬ ‫الدكتور العمراوي‪ :‬أظن أن التغيير الوحيد في‬ ‫رأيي مع تحرير األسعار‪ ،‬هو تجاوز اإلجراءات‬ ‫المرهقة و المعقدة المتعلقة بطلبات تحديد‬ ‫‪.PPM‬على سبيل المثال‪ ،‬باإلضافة إلى جملة‬ ‫من الوثائق‪ ،‬اإلدارة تلزم وثائق تثبت سعر البيع‬ ‫في الدول المصدرة‪ ،‬بينما معظم الدول تم تحرير‬ ‫األسعار منذ السبعينات‪ .‬فالمغرب من البلدان‬ ‫القليلة إذا لم يكن الوحيد الذي واصل تحديد‬ ‫األسعار‪.‬‬ ‫مـن ناحيـة أخرى‪ ،‬الفـرق الكبيـر بيـن ‪PPM‬‬ ‫و ثمن البيع الحقيقي كان يشجع التزوير و تجارة‬ ‫التهريب‪ ،‬نأمل أن تحرير األسعار سيقضي على‬ ‫هذه التجاوزات‪.‬‬ ‫يمكن للشركات تخصيص تخفيضات أو إقرار‬ ‫كميات معينة لفائدة التجار‪ ،‬ذلك يرجع إلى‬ ‫استراتيجية التسويق الخاصة بهم‪ .‬لكن من‬ ‫المؤكد أن التخفيضات الهائلة التي كانت تمنح‬ ‫سابقا ستلغى‪ .‬ستكون األسواق اليوم أكثر‬ ‫شفافية والمربي الذي كان يركز سابقا على قيمة‬ ‫التخفيضات الممنوحة سيكون اآلن أكثر حرصا‬ ‫على الخدمة المقدمة‪.‬‬

‫أخبار الدواجن‪ :‬ماذا سيكون تأثير‬ ‫هذا التحرير على العالقة بين المربي‬ ‫و البيطري ؟‬ ‫الدكتور العمراوي‪ :‬سيمكن هذا القرار من تكيف‬ ‫القانون مع الواقع‪ ،‬حيث يتم تحديد األسعار وفقا‬ ‫لقانون العرض والطلب‪ .‬مما سيسمح بالتأكيد‬ ‫بتحسين العالقة بين المربي و البيطري ألن‬ ‫المزايدات على األسعار لن تكون معيارا لالختيار بل‬ ‫كفاءة الطبيب البيطري والخدمة المقدمة‪.‬‬ ‫في السابق‪ ،‬كان يركز الطبيب البيطري على مفاوضة‬ ‫األسعار أكثر من التركيز في مهمته االستشارية‬ ‫فمهنته ليست بيع األدوية ولكن تقديم النصائح‬ ‫و متابعة صحة القطيع‪ .‬لسوء الحظ‪ ،‬هناك بعض‬ ‫البياطرة العاجزين عن بناء عالقات مع المربيين إال‬ ‫من خالل التخفيضات الممنوحة‪ .‬بينما البعض اآلخر‬ ‫يهتم بالخدمة أكثر من الصفقة التجارية‪ .‬مع تحرير‬ ‫األسعار‪ ،‬فإن مهنة الطب البيطري ستبتعد عن النزعة‬ ‫التجارية نحو االحترافية‪ .‬ما يدفع الطبيب البيطري‬ ‫ليكون اكثر حضورا والمربي أن يكون أكثر انتباها‬ ‫إلى الخدمة بدال من السعر‪ .‬بالتالي تستند العالقة‬ ‫بين المربي و البيطري على المزيد من الثقة‪ .‬يجب‬ ‫أن نعرف أن الفرق بين ‪ PPM‬و السعر الحقيقي للبيع‬ ‫بعد المفاوضات كان كبيرا جدا مما يولد في كثير‬ ‫من األحيان الشك عند الزبون حول مصداقية و جودة‬ ‫األدوية‪ .‬ال يزال بعض المربيين يفضلون شراء األدوية‬ ‫البيطرية من الصيدلية على الرغم من االختالف‬ ‫الكبير في األسعار ألن األثمنة عند الصيدلي ثابتة‬ ‫مما يعني أنها جيدة و غير مغشوشة‪" .‬‬

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‫الجائزة األولى ألحسن تقني في قطاع الدواجن ‪2014‬‬ ‫منحت للسيد ميلودي غواش‬

‫الجائزة الثانية ألحسن تقني في قطاع الدواجن ‪2014‬‬ ‫منحت للسيد موسى أوسار‬

‫الجائزة الثالثة ألحسن تقني في قطاع الدواجن ‪2014‬‬ ‫منحت للسيد محمد ابنصديق‬

‫الجائزة األولى ألحسن عامل في قطاع الدواجن ‪2014‬‬ ‫منحت للسيد ربيع الوسعيدي‬

‫الجائزة الثانية ألحسن عامل في قطاع الدواجن ‪2014‬‬ ‫منحت للسيد عبد الكريم وافدي‬

‫الجائزة الثالثة ألحسن عامل في قطاع الدواجن‬ ‫‪ 2014‬منحت للسيد ن فيل هاشم‬

‫فئة التغذية الحيوانية‪ ،‬انتقاء و إنتاج الكتاكيت‬ ‫الجائزة األولى إنعام‬

‫فئة التغذية الحيوانية‪ ،‬انتقاء و إنتاج الكتاكيت‬ ‫الجائزة الثانية علف الساحل‬

‫فئة التغذية الحيوانية‪ ،‬انتقاء و إنتاج الكتاكيت‬ ‫الجائزة الثالثة علف مبروك‬

‫فئة صناعة األدوية الجائزة األولى‬ ‫‪FEDRAVET‬‬

‫فئة صناعة األدوية الجائزة الثانية‬ ‫‪MCI SANTE ANIMALE‬‬

‫فئة صناعة األدوية الجائزة الثالثة‬ ‫‪PLANET HEALTH‬‬

‫فئة آالت‪ ،‬معدات و خدمات الجائزة األولى‬ ‫‪TEXHA‬‬

‫فئة آالت‪ ،‬معدات و خدمات الجائزة الثانية‬ ‫‪AVIWORLF EQUIPEMENT‬‬

‫فئة آالت‪ ،‬معدات و خدمات الجائزة الثالثة‬ ‫‪BELMAVI‬‬

‫قرعة‬

‫أول سحب شركة‬ ‫‪BEDSON MAGHREB‬‬

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‫ثاني سحب شركة‬ ‫‪BELMAVI‬‬

‫ثالث سحب شركة‬ ‫‪TUFFIGO RAPIDEX‬‬

‫رابع سحب شركة‬ ‫‪AFRIQUIA GAZ‬‬

‫أخبار الدواجن ‪ -‬عدد ‪ - 30-29‬أبريل ‪2015‬‬

‫معرض دواجن‬ ‫قامت الفيدرالية البيمهنية لقطاع الدواجن على هامش معرض دواجن‪ ،‬بتنظيم مسابقات للمشاركين بالمعرض‬ ‫وتقديم جوائز تشريفية لمختلف الفاعلين في قطاع الدواجن‪.‬‬

‫مسابقتي أحسن عامل وأحسن تقني في قطاع الدواجن‬ ‫سعت الفيدرالية من خالل الدورة الثالثة لمسابقتي أحسن عامل وأحسن تقني في قطاع الدواجن للتنويه بجهود‬ ‫العمال في ضيعات تربية الدواجن وكذا كشهادة تقدير واعتراف لخدماتهم‪.‬‬ ‫أحسن تقني في قطاع الدواجن ‪2014‬‬

‫أحسن عمال في قطاع الدواجن ‪2014‬‬ ‫ربيع الوسعيدي‬

‫تيفلت‬

‫الجائزة األولى‪:‬‬

‫ميلودي غواش‬

‫حد السوالم‬

‫الجائزة األولى‪:‬‬

‫عبد الكريم وافدي‬

‫حد السوالم‬

‫الجائزة الثانية‪:‬‬

‫موسى أوسار‬

‫آيت ملول‬

‫الجائزة الثانية‪:‬‬

‫نفيل هاشم‬

‫آسفي‬

‫الجائزة الثالثة‪:‬‬

‫محمد ابنصديق‬

‫البير الجديد‬

‫الجائزة الثالثة‪:‬‬

‫‪ 10.000‬درهم‬ ‫‪ 8.000‬درهم‬

‫‪ 6.000‬درهم‬

‫‪ 10.000‬درهم‬ ‫‪ 8.000‬درهم‬ ‫‪ 6.000‬درهم‬

‫مسابقة أفضل رواق‬ ‫الفائزون بمسابقة أفضل رواق هذه الدورة‪:‬‬ ‫الفائز‬

‫الجائزة‬

‫الفائز‬

‫التغذية الحيوانية‪ ،‬انتقاء وإنتاج الكتاكيت‬

‫الجائزة األولى‬

‫‪INAAM‬‬

‫الجائزة الثانية‬ ‫الجائزة الثالثة‬ ‫الجائزة األولى‬ ‫الجائزة الثانية‬ ‫الجائزة الثالثة‬ ‫الجائزة األولى‬ ‫الجائزة الثانية‬ ‫الجائزة الثالثة‬

‫‪ALF SAHEL‬‬

‫صناعة األدوية‬

‫آالت‪ ،‬معدات وخدمات‬

‫‪ALF MABROUK‬‬ ‫‪FEDRAVET‬‬ ‫‪MCI SANTE ANIMALE‬‬ ‫‪PLANET HEALTH‬‬ ‫‪TEXHA‬‬ ‫‪AVIWORLD EQUIPEMENT‬‬ ‫‪BELMAVI‬‬

‫قرعة‬

‫تكريم‬

‫خالل الحفل الختامي‪ ،‬تم كذلك تنظيم قرعة أفرزت أربعة فائزين‪:‬‬ ‫• شركة ‪BEDSON MAGHREB‬‬ ‫• شركة ‪BELMAVI‬‬ ‫• شركة ‪TUFFIGO RAPIDEX‬‬ ‫• شركة ‪AFRIQUIA GAZ‬‬

‫قامت الفيدرالية بمنح شواهد تكريمية على ذاكرة للفقيدين‪:‬‬ ‫• المرحوم الحاج مهدي لمتوني (‪ 77‬سنة) أمين مال الفيدرالية الذي‬ ‫وافته المنية يوم ‪. 28/06/2014‬‬ ‫• المرحوم الحاج أحمد أوجامع (‪ 41‬سنة) رئيس الجمعية الوطنية‬ ‫لمنتجي لحوم الدواجن الذي توفي يوم ‪. 10/10/2014‬‬

‫‪2014‬‬ ‫‪- 30-29‬شتنبر‬ ‫عدد ‪- 28‬‬ ‫أبريل ‪2015‬‬ ‫الدواجن ‪ - -‬عدد‬ ‫أخبار الدواجن‬

‫‪40‬‬ ‫‪60‬‬

‫دواجن ‪2014‬‬

‫صالح الدين بنان‪ ،‬تاجر العلب الكرتونية في القنيطرة‬ ‫«أنا ال يمكن أن أفوت هذه الفرصة‬ ‫فأنا أزور المعرض كل سنة بهدف‬ ‫استعالمي وكذلك تجاري‪ .‬أستطيع‬ ‫لقاء زبنائي بعين المكان كما أهدف‬

‫لربط عالقات تجارية جديدة‪ .‬لقد‬ ‫استطاع معرض دواجن‪ ،‬على مر‬ ‫السنين تأكيد مكانته حيث ال‬ ‫يمكن ألحد عدم الحضور و الدليل‬

‫على ذلك هو العدد الكبير من‬ ‫العارضين و الزوار حيث أن هذه‬ ‫المساحة لم تعد تكفي الستيعاب‬ ‫الجميع»‪.‬‬

‫مصطفى حسناوي‪ ،‬مربي دجاج اللحم و الديك الرومي‬ ‫«من الناحية التقنية‪ ،‬يمكن المعرض من‬ ‫التعرف على أحدث التكنولوجيا والمعدات‬ ‫وسالالت الدجاج فضال عن الوقوف على‬ ‫مختلف نتائج البحوث في الخارج‪.‬‬ ‫هو أيضا مناسبة للقاء المنتجين المغاربة‬ ‫من جميع المناطق‪ ،‬نظمت الفيدرالية‬ ‫البيمهنية لقطـاع الـدواجـن والجمعيـة‬ ‫الوطنية لمنتـي لحوم الدواجن رحالت‬ ‫لفائدة مهنيين من ‪ 14‬منطقة مختلفة‬ ‫من المملكة‪ .‬فرصة للقاء أعضاء الجمعية‬ ‫و االنضمام للجمعية‪ .‬يلتقي المربون فيما‬ ‫بينهم لتبادل الخبرات‪ ،‬وجمع المقترحات‪،‬‬ ‫على سبيل المثال فقد التقيت في نفس‬ ‫المكان في نفس الوقت‪ ،‬بمربين من مدن‬ ‫العيون والداخلة والمنطقة الشرقية و من‬ ‫الرشيدية ‪ ...‬شيء يبدو من المستحيل‬ ‫تحقيقه خارج هذه التظاهرة‪.‬‬ ‫يعتبر المعرض أيضا دافعا لصغار المنتجين‬ ‫الذين غالبا ال يملكون الفرصة للسفر إلى‬

‫الخارج لحضور المعارض والتعرف على‬ ‫تقنيات جديدة‪ .‬ناهيك عن أنه فرصة‬ ‫لعرض‪ ،‬لشراء أو لبيع المعدات‪ ،‬هناك‬ ‫مجموعة من المربين جاؤوا لالستعالم‬ ‫عن إمكانية نقل بعض المعدات التي تم‬ ‫شراؤها في المعرض‪.‬‬ ‫بالنسبة لقطاع إنتاج لحوم الدواجن‪ ،‬في‬ ‫أعقاب أزمة سنة ‪ 2011‬و باتفاق مع وزارة‬ ‫الفالحة‪ ،‬فقد قامت الجمعية بوضع نظام‬ ‫لرصد إنتاج أمهات الكتاكيت‪ ،‬مما أعـطى‬ ‫نتائـج مرضيـة خالل السنوات الثالث‬ ‫األخيرة‪ .‬لكـن لألسـف مع نهاية هذا‬ ‫النظام‪ ،‬شهد السوق تقلبات كبيرة في‬ ‫أسعار البيع مما ال ينذر بنتائج جيدة‪.‬‬ ‫فاحتمالية إنتاج مفرط هذا الموسم واردة‬ ‫مما سيسبب حتما انخفاض سعر البيع‬ ‫الذي يمكن أن يكون كارثيا بالنسبة‬ ‫للمنتجين‪.‬‬

‫جاك بانجورا‪ ،‬زائر أجنبي‬ ‫«أنا من غينيا كوناكري‪ ،‬وأرافق‬ ‫أحد المستثمرين األفارقة الذي‬ ‫يريد استيراد البيض من المغرب‪.‬‬ ‫بفضل معرض دواجن‪ ،‬تمكنا من‬ ‫التعرف على جمعية ‪ ANPO‬وعقد‬ ‫اتصاالت مع مسؤوليها لدراسة كل‬ ‫احتماالت التعاون الممكنة‪ .‬إنها‬

‫‪61‬‬

‫المرة األولى التي أازور فيها هذا‬ ‫المعرض‪ ،‬و قد سررت كثيرا بجودة‬ ‫التنظيم والتبادالت واالتصاالت‬ ‫التي اجريتها‪ .‬إن المعرض بمثابة‬ ‫منجم للمعلومات‪ ،‬وأنا متأكد أن‬ ‫كل زائر سوف يكون راضيا وسعيدا‬ ‫لتنقله من مناطق جد بعيدة‪.‬‬

‫أخبار الدواجن ‪ -‬عدد ‪ - 30-29‬أبريل ‪2015‬‬

‫مهما و تزايدا بمرور الدورات‪.‬‬ ‫أما با ل نسبة للزوار‪ ،‬فقد استقبل المعرض أكثر‬ ‫من ‪ 10.000‬زائرا من المغاربة واألجانب‪ ،‬رغبة‬ ‫في االكتشاف والتعرف على أهم التقنيات‪ .‬هذا‬ ‫التدفق الكبير للزوار المهنيين وكذا جودة اللقاءات‬ ‫بين العارضين والزوار يعزز الطلب المتزايد من‬ ‫العار ض ين الشيء الذي حذى بالمنظمين إلى‬ ‫توسيع مساحة المعرض إلى المساحة المجاورة‬ ‫لقاعة العرض‪.‬‬

‫كما نظمت ‪ FISA‬و ‪ APV‬زيارات للمعرض‬ ‫لفائدة مربي الدواجن من مختلف مناطق المغرب‬ ‫وخاصة البعيدة منها‪ .‬حيث تمت تعبئة ‪ 14‬حافلة‬ ‫لهذا الغرض‪.‬‬ ‫و قد شهد المعرض أيضا زيارات لمختلف الوفود‬ ‫األفر ي قية بما فيها مالي والنيجر وموريتانيا‬ ‫الست ف ادة من تجربة المغرب الرائدة في ميدان‬ ‫ترب ي ة الدواجن وربط عالقات مع المهنيين‬ ‫المغاربة‪ .‬إن تنمية عالقات الشراكة بين معرض‬

‫دواج ن ومختلف المعارض المتخصصة األخرى‬ ‫وكذا مشاركة الفيدرالية في عدد من المعارض‬ ‫الد و لية‪ ،‬وخاصة معرض ‪ SPACE‬بفرنسا‪،‬‬ ‫‪ SIP S A‬بـالجـزائـر‪ANIMALFARMING،‬‬ ‫بأو ك رانيا ‪ EUROTIER ،‬بألمانيا ‪VIV ،‬‬ ‫‪ EUROPE‬بهولندا ‪ ...‬ساهمت بشكل كبير في‬ ‫التعريف بمعرض دواجن على الصعيد العالمي وما‬ ‫العدد المتزايد من العارضين والزوار األجانب إال‬ ‫دليل على نجاحه وإشعاعه‪.‬‬

‫الشهادات‬ ‫محمد ابن خياط‪ ،‬نائب رئيس جمعية ‪ANPO‬‬ ‫‪« ‬إن المعرض هو أوال فرصة فريدة للقاء بين المربين للتبادل‬ ‫ومناقشة مشاكلهم‪ ،‬وخصوصا خالل هذا العام الذي عرف أزمة‬ ‫استمرت لفترة طويلة أثقلت كاهل منتجي البيض وتسببت في‬ ‫خسائر مهمة‪.‬‬ ‫لحسن الحظ أن أسعار البيض قد تحسنت مؤخرا بفضل اإلجراءات‬ ‫المبكرة التي تم اتخاذها للتقليص من عدد الدجاج البياض‪ .‬نأمل‬ ‫أن هذه الوضعية لن تتكرر مرة أخرى‪ ،‬لهذا نحن نفكر مستقبال في‬ ‫وضع آليات لرصد وتتبع تربية الدجاج البياض‪ .‬و قد كان السبب‬ ‫األساسي وراء هذه األزمة كثرة اإلنتاج‪ ،‬مما أدى إلى انخفاض في‬ ‫أسعار البيع‪ ،‬تفاقمت بانخفاض في االستهالك‪ .‬يرجع هذا اإلنتاج‬ ‫الكبير إلى تزامن إنتاج عدة وحدات التربية‪ .‬باإلضافة إلى أسعار‬ ‫المواد األولية التي ارتفعت في وقت سابق من هذا العام‪ .‬ففي‬

‫حين أن تكلفة االنتاج تصل إلى ‪ 0.70‬درهم للبيضة‪ ،‬لم يتجاوز‬ ‫معدلأسعار البيع هذا العام ‪ 0.60‬درهم للبيضة على طول عدة‬ ‫أسابيع‪».‬‬

‫بوشتى بوصوف‪ ،‬منتج البيض في منطقة مديونة‬ ‫‪« ‬إن المعرض يقدم لنا العديد من المزايا‪،‬‬ ‫وأذكر منها أوال الحصول على المعلومات‪.‬‬ ‫نحن نعيش في عالم يتطور باستمرار وكل‬ ‫سنة هناك العديد من التقنيات الجديدة‬ ‫والمبتكرة والحديثة‪ ،‬والمعرض يتيح لنا‬

‫أخبار الدواجن ‪ -‬عدد ‪ - 30-29‬أبريل ‪2015‬‬

‫التعرف على هذه االبتكارات والوعي الدائم‬ ‫بكل ما هو جديد‪ .‬وباإلضافة إلى ذلك‪،‬‬ ‫فمعرض دواجن هو الفرصة الوحيدة لجمع‬ ‫هذا العدد الكبير من المهنيين في قطاع‬ ‫الدواجن من جميع التخصصات وفي‬

‫نفس المكان‪ .‬بالنسبة لمنتجي البيض‪،‬‬ ‫فقد كانت هذه السنة استثنائية حيث‬ ‫عانى المنتجون من خسائر فادحة ونأمل‬ ‫االستفادة من األخطاء لتجنب مثل هذا‬ ‫الوضع في المستقبل »‪.‬‬

‫‪62‬‬

‫دواجن ‪2014‬‬

‫معرض دواجن ‪2014‬‬ ‫ملتقى االبتكار في قطاع تربية الدواجن‬ ‫من ‪ 25‬إلى ‪ 27‬نونبر ‪ ،2014‬استضاف المركز للدولي للمؤتمرات و المعارض لمكتب الصرف‬ ‫بالدار البيضاء‪ ،‬مرة أخري معرض دواجن ‪ 2014‬أهم حدث في قطاع تربية الدواجن‪.‬‬

‫ترأس افتتاح المعرض السيد عزيز أخنوش وزير الفالحة والصيد البحري‪ ،‬برفقة السادة أحمد أعياش‪،‬‬ ‫رئيس الكنفدرالية المغربية للتنمية القروية (‪ )COMADER‬أحمد بنتهامي‪ ،‬المدير العام للمكتب‬ ‫الوطني للسالمة الصحية للمنتوجات الغذائية إضافة إلى شخصيات أخرى‪.‬‬

‫المعرض‪ ،‬فرصة للتبادل‬ ‫يشكل معرض دواجن ‪ 2014‬ملتقى لتبادل‬ ‫التجارب والخبرات والتعرف على المستجدات‬ ‫واألبحاث وتشارك األفكار‪ ،‬وكذلك لعرض أهم‬ ‫االبتكارات في ميدان تربية الدواجن‪ .‬يستفيد الزوار‬ ‫من خالل المعرض من لقاء الخبراء والمهنيين‬ ‫ومناقشة المشاكل المتعلقة بتقنيات التربية‪،‬‬ ‫التغذية‪ ،‬االستثمار‪ ،‬وسائل النقل والخدمات‬ ‫‪63‬‬

‫تحت الرعاية السامية لصاحب الجاللة الملك‬ ‫محمد السادس نصره الله‪ ،‬نظمت الفيدرالية‬ ‫البيمهنية لقطاع الدواجن الدورة السابعة عشر‬ ‫من معرض دواجن‪ ،‬بهدف تشجيع االبتكار‬ ‫وتقديم عرض شامل للزوار والعارضين عن‬ ‫كل ما يتعلق بقطاع الدواجن بأحدث التقنيات‬ ‫المستعملة في القطاع‪ ،‬حيث تمكن الزوار من‬ ‫خالل أيام العرض من التعرف على الموردين‪:‬‬ ‫المصنعين والموزعين‪ ،‬المحليين واألجانب‪،‬‬ ‫وكذلك الحصول على المعلومات والمعدات‬ ‫الالزمة لتحديث وتطوير ضيعاتهم أو إنشاء‬ ‫مقاوالتهم‪.‬‬

‫اللوجستيكية‪ ،‬إعادة تحويل مخلفات الدواجن‬ ‫وكل التحديات التي تواجه هذا القطاع‪ .‬كما‬ ‫يتمكن الزوار من معاينة مجموعة من المنتجات‬ ‫والخدمات والمعدات التي تالئم احتياجات التربية‬ ‫وتبرز التقدم التقني في الميدان‪ .‬لإلشارة فإن‬ ‫قطاع تربية الدواجن بالمغرب يتمتع بسمعة‬ ‫جيدة على الصعيد القاري راجعة للتطور الكبير‬ ‫الذي عرفه القطاع‪ ،‬و التي تصنفه بين الدول‬ ‫األكثر تقدما في هذا المجال‪.‬‬

‫عارضون وزوار من مختلف الجنسيات‬ ‫في المجموع‪ ،‬سجل المعرض مشاركة ‪360‬‬ ‫شركة عارضة وعالمة تجارية من مختلف البلدان‬ ‫على مساحة ‪ 6.500‬متر مربع مغطاة و ‪154‬‬ ‫رواق‪.‬‬ ‫و قد شكلت مشاركة الشركات األجنبية ‪47٪‬‬ ‫من مجموع العارضين أغلبهم من أوروبا‪ ،‬آسيا‬ ‫وأفريقيا‪ ،‬و تسجل المشاركة األجنبية إقباال‬ ‫أخبار الدواجن ‪ -‬عدد ‪ - 30-29‬أبريل ‪2015‬‬

‫الشهادات‬ ‫أحمد مشهور مربي للدجاج البياض في منطقة تمارة وعضو بالجمعية ‪ANPO‬‬ ‫«األكيد أن هذا الموسم سيظل راسخا في ذاكرة كل الفاعلين‪ ،‬لقد تحمل المربون ألكثر من‬ ‫‪ 6‬أشهر انخفاضا كبيرا في أسعار بيع البيض‪ .‬وقد استمر هذا الوضع مطوال دون أي مخرج‬ ‫مهددا مستقبل هذه القطاع‪ .‬بدأت األوضاع في تحسن منذ شهر نونبر بعدما قام المربون في‬ ‫التقليص من عدد الدجاج البياض‪.‬‬ ‫تحتفل الجمعية ‪ ANPO‬كل سنة باليوم الوطني للبيض مع برمجة أنشطة مختلفة لتشجيع‬ ‫استهالك البيض و قد قررنا هذه السنة تنظيم يوم دراسي للقاء جميع المهنيين و التشاور‬ ‫معهم من أجل وضع استراتيجية للعمل مستقبال‪ ،‬والتفكير في سبل تنويع وتنظيم قنوات‬ ‫التسويق والبحث عن تشجيع تصدير جزء من اإلنتاج لقد بذلنا الكثير من الجهود في تطوير‬ ‫اإلنتاج وأهملنا التسويق‪ .‬يجب أن نتعاون مع التجار لتحسين قنوات التسويق و إيجاد‬ ‫أسواق جديدة ‪.‬‬ ‫يشتغل والدي في إنتاج بيض االستهالك منذ ‪ 60‬سنة وقد شهد القطاع تطورا مهما في تقنيات‬ ‫التربية‪ .‬كان من الالزم علينا مواكبة قطار التحديث لتحسين اإلنتاج وضمان الربح‪ .‬يتطلب هذا‬ ‫النشاط استثمارات كبيرة تتردد غالبا البنوك في تمويل هذه المشاريع‪ .‬لذلك يتحمل المربي‬ ‫تكاليف االستثمار لوحده باإلضافة إلى بعض الشراكات مع موردي المعدات واألعالف‪.‬‬ ‫هناك العديد من المربيين الذين لم يستطيعوا مواكبة تطور القطاع فبينما كان قطاع انتاج‬ ‫البيض يضم ‪ 400‬مربي سابقا‪ ،‬فالقطاع ممثل حاليا ب ‪.» 238‬‬

‫عبد اللطيف الزعيم ‪:‬‬ ‫مربي الدجاج ورئيس‬ ‫الجمعية ‪ANPO‬‬

‫«الجميع يشهد على التقدم المحرز في تقنيات انتاج البيض‪ ،‬لكن تبقى الحلقة الضعيفة‬ ‫هي التسويق‪ ،‬يجب أن نعمل بتعاون تام مع تجار الجملة إليجاد الحلول والمضي قدما‬ ‫الستمرار هذ القطاع في وثيرته التقدمية‪» .‬‬

‫تاجر الجملة للبيض‬

‫حسن وظيف‬

‫«نحن متضامنون مع المربيين ويجب أن نعمل‬ ‫معا إليجاد آفاق جديدة‪ .‬بالتأكيد هناك الكثير من‬ ‫الفجوات التي يجب التغلب عليها‪ ،‬بما في ذلك عدم‬ ‫وجود شفافية في السوق‪ .‬على سبيل المثال‪ ،‬ففي‬ ‫حين قد يصل اإلنتاج إلى ‪ 21‬مليون بيضة في‬ ‫اليوم‪ ،‬فنحن ال نجد إال ‪ 3‬ماليين وحدة فقط التي‬ ‫تمر عبر سوق البياضة‪ ،‬يجب علينا التفكير في‬ ‫خلق جمعية للبياضة من أجل توحيد أصواتنا‬ ‫و الدفاع عن مصالحنا »‪.‬‬

‫«لقد اخترنا منذ البداية التسويق في المساحات الكبرى‬ ‫و المتوسطة ‪ ،GMS‬أكيد أن منتجاتنا اآلن متواجدة على‬ ‫رفوف هذه المتاجر‪ ،‬إال أننا واجهنا صعوبات كثيرة في البداية‪،‬‬ ‫نذكر منها التعليب والتغليف‪ ،‬وإدخال نظام التتبع بالضيعات‬ ‫والحصول على الرخص من طرف المكتب الوطني للسالمة‬ ‫الصحية للمنتوجات الغذائية‪ .‬وبحلول سنة ‪ ،2020‬فإن عدد‬ ‫المساحات الكبرى و المتوسطة ‪ GMS‬سيتزايد إلى ‪600‬‬ ‫موزعة على جميع أنحاء المملكة‪ .‬وعلينا منذ اآلن التفكير‬ ‫لالستعداد لتلبية هذا الطلب »‪.‬‬

‫أخبار الدواجن ‪ -‬عدد ‪ - 30-29‬أبريل ‪2015‬‬

‫‪64‬‬

‫أنشطة الفيدرالية‬

‫التي بذلها المهنيون على الرغم من كل الصعوبات‪،‬‬ ‫و استطاعوا النهوض بالقطاع إلى مستويات يحسد‬ ‫عليها‪ ،‬حيث أن القطاع رائد على المستوى القاري‪.‬‬ ‫ومنحت ‪ 4‬جوائز للمنتجين ‪:‬‬ ‫• الحاج فريد ابن خياط الزكاري‬ ‫• الحاج الحسين دبرايم‬ ‫• الحاج محمد أبو العزيز‬ ‫• الحاج لحسن مشهور‬ ‫و ‪ 4‬جوائز لتجار البيض بالجملة‪:‬‬ ‫• محمد بنلمقدم‬ ‫• الحسن إيكيدر‬ ‫• الحاج لحسن آيت حمو‬ ‫• الحاج محمد أحلقاش‬

‫ورشات عمل‬

‫بعد الجلسة العامة‪ ،‬شارك المهنيون في ورشات عمل‬ ‫للنقاش وتبادل األفكار حول المواضيع التالية‪:‬‬ ‫• تنظيم قنوات تسويق البيض‬ ‫• منافذ جديدة للقطاع ‪ :‬تصدير وتحويل‬ ‫• استراتيجية التواصل لمدة ثالث سنوات لتشجيع‬ ‫استهالك البيض‬ ‫و قد خاض المشاركون بعد النقاشات إلى التوصيات‬ ‫التالية والتي ستمكن الجمعية ‪ ANPO‬من وضع‬ ‫خطة عمل لتطوير القطاع ‪.‬‬

‫تنظيم قنوات تسويق البيض‪:‬‬

‫• العمل على بلورة إحصائيات ومعطيات موثوقة‬ ‫متعلقة بسلسلة إنتاج بيض االستهالك؛‬

‫‪65‬‬

‫• هيكلة سوق «البياضة» من أجل تحسين قنوات‬ ‫التسويق وإرساء بورصة مرجعية للبيض بحيث تمكن‬ ‫من تحديد آليات السوق عن طريق قياس العرض‬ ‫والطلب بشكل يسمح بتكوين أسعار حقيقية؛‬ ‫• تكوين لجنة مشتركة بين ممثلي كل من منتجي‬ ‫وتجار بيض االستهالك للعمل على اتخاذ التدابير‬ ‫الالزمة والمستعجلة التي تخص مستقبل سوق‬ ‫«البياضة»؛‬ ‫• خلق فيدرالية وطنية وجمعيات جهوية لتجار بيض‬ ‫االستهالك لصياغة استراتيجية من شأنها تنظيم‬ ‫تسويق بيض االستهالك‪.‬‬ ‫• التفاوض مرتين في األسبوع حول ثمن البيض‬ ‫حسب العرض والطلب بدال من فعل ذلك يوميا كما‬ ‫هو معمول به حاليا‪.‬‬

‫منافذ جديدة‪ :‬تصدير وتحويل البيض‪:‬‬

‫التصدير‪:‬‬ ‫• تشجيع تصدير البيض خاصة نحو بلدان إفريقيا‬ ‫والشرق األوسط ؛‬ ‫• تنظيم بعثات استكشاف لألسواق الخارجية‪،‬‬ ‫بالخصوص في إفريقيا والشرق األوسط‪ ،‬وكذا تأكيد‬ ‫تواجد وحضور المهنيين في المعارض والتظاهرات‬ ‫الخاصة بقطاع الدواجن بشراكة مع الجمعية‬ ‫المغربية للمصدرين (‪ )ASMEX‬والمركز المغربي‬ ‫إلنعاش الصادرات (‪ )Maroc Export‬ووزارة التجارة‬ ‫الخارجية ؛‬ ‫• العمل على تشريع دعم للتخفيض من تكلفة النقل‬ ‫عند تصدير البيض وذلك في حدود ‪ 15‬سنتيما‬ ‫للوحدة المصدرة‪ ،‬وهذا من أجل ضمان صادرات‬

‫منتظمة على مدار العام بغض النظر عن أسعار بيع‬ ‫البيض في السوق المحلية‪.‬‬ ‫تحويل البيض‪:‬‬ ‫• تشجيع تنويع استهالك البيض من خالل مشتقاته‬ ‫(بيض سائل‪ ،‬مجمد‪ ،‬مسحوق‪ ) ... ،‬وخاصة بالنسبة‬ ‫لالستعماالت في القطاع الصناعي؛‬ ‫• العمل على وضع إطار قانوني الستعمال مشتقات‬ ‫البيض في المطاعم الجماعية وفي الصناعات الغذائية‬ ‫التي يستعمل فيها البيض كمادة أولية‪.‬‬

‫استراتيجية التواصل لثالث سنوات‬ ‫من أجل تشجيع البيض ‪:‬‬

‫• االنخراط في االستراتيجية الوطنية للتغذية‬ ‫‪ 2011-2019‬التي وضعتها وزارات الصحة والفالحة‬ ‫والتعليم عبر تدخل الفيدرالية ‪ FISA‬والجمعية‬ ‫‪ ANPO‬كفاعل مشارك في إنجاز وتفعيل بنود‬ ‫االستراتيجية‪.‬‬ ‫• إنشاء مجلس للبحث وتشجيع منتجات الدواجن‪،‬‬ ‫بما فيها البيض‪ ،‬متعدد االختصاصات (طب‪،‬‬ ‫تغذية‪ ،‬سالمة صحية) كمخاطب رسمي في‬ ‫إطار االستراتيجية وخارجها عبر قنوات التواصل‬ ‫المعتمدة؛‬ ‫• إنشاء نادي صحفي يسهر على مواكبة نشاط‬ ‫الجمعية مع ضمان تتبع متواصل لظرفية سلسلة‬ ‫إنتاج البيض؛‬ ‫• اعتماد استراتيجية للتواصل من خالل اإلذاعة‬ ‫لتوفير تغطية أمثل بتكلفة أقل والوصول لجميع‬ ‫الطبقات االجتماعية؛‬ ‫• وضع استراتيجية للتواصل تتوافق مع فترات‬ ‫األزمات؛‬ ‫تنظيم ندوات لفائدة مهنيي الصحة وذلك لتبديد‬ ‫األفكار والمفاهيم السيئة حول البيض؛‬ ‫• تنشيط الموقع اإللكتروني للجمعية وكذا الشبكات‬ ‫االجتماعية‪ :‬فيسبوك وتويتر ويوتيوب؛‬ ‫• إنشاء نشرة إخبارية دورية خاصة بالبيض تمكن‬ ‫من تغطية نشاطات الجمعية وجمع كل المعلومات‬ ‫المهمة ذات الصلة بالسلسلة‪ ،‬والسهر على ضمان‬ ‫استمراريتها وتوزيعها على نطاق واسع؛‬ ‫• االستعانة بخدمات مستشار في التغذية يكون‬ ‫المتحدث الرسمي و باستمرار حول الفوائد الغذائية‬ ‫والصحية للبيض؛‬ ‫• تعيين متحدث واحد أو أكثر يفوض إليه أو إليهم‬ ‫أمر التواصل باسم ولصالح الجمعية كل في حدود‬ ‫اختصاصه؛‬ ‫• تشجيع االستهالك عبر التواصل حول الجودة‬ ‫والخصائص الغذائية كمحور أساسي في هذا التواصل‬ ‫وعبر تطوير الوجبات الغذائية المتنوعة والمبتكرة‬ ‫للبيض بتعاون مع طباخين مهنيين‪.‬‬

‫أخبار الدواجن ‪ -‬عدد ‪ - 30-29‬أبريل ‪2015‬‬

‫تغذية صحية ومتوازنة للدجاج البياض‬

‫الدكتور يوسف ميكو‪ ،‬األمين العام لجمعية مصنعي‬ ‫األعالف المركبة بدوره قام بتهنئة المهنيين على‬ ‫جهودهم والتزامهم الحقيقي في تنمية هذا القطاع‪.‬‬ ‫وذكر بالقوانين التنظيمية لتربية الدجاج تحت مراقبة‬ ‫المكتب الوطني للسالمة الصحية للمنتوجات الغذائية‪.‬‬ ‫ثم قدم عرضا عن النظام الغذائي للدجاج البياض‬ ‫حيث يستفيد من تغذية كاملة ومتوازنة لضمان صحة‬ ‫وإنتاج جيد‪ .‬وهكذا‪ ،‬يتلقى الدجاج البياض وفقا لسنهم‬ ‫ومرحلة النمو كميات غذائية مناسبة‪ .‬و يتكون نظامهم‬ ‫الغذائي أساسا من الحبوب (الذرة‪ ،‬الشعير‪ ،)... ،‬سحق‬ ‫البذور الزيتية (الصوجا وعباد الشمس ‪ ،)...‬باإلضافة إلى‬ ‫بعض الفيتامينات‪ ،‬المعادن والعناصر الصغرى الالزمة‬ ‫التباع نظام غذائي متوازن‪.‬‬

‫المؤتمرات و أوراش العمل‬

‫في اليوم الثاني الذي تم تنظيمه لفائدة المنتجين‬ ‫والعاملين في قطاع إنتاج بيض االستهالك بقصر‬ ‫المؤتمرات بالصخيرات‪ ،‬استفاد الحضور من عدة‬ ‫عروض لخبراء وفاعلين في القطاع مغاربة وأجانب‪.‬‬ ‫و التي كانت مناسبة لعرض انجازات القطاع ولكن أيضا‬ ‫فرصة للتفكير بشكل جماعي في سبل تطوير القطاع‪.‬‬

‫التجربةالفرنسية‬

‫السيد ‪ Philipe JUVEN‬رئيس اللجنة الوطنية‬ ‫لتشجيع البيض في فرنسا «‪ ،»CNPO‬قام بعرض‬ ‫نقاط القوة في القطاع الفرنسي‪ ،‬والتحديات التي‬ ‫يواجهها على مستوى التسويق من أجل توفير ربح‬ ‫للمربين خصوصا مع ارتفاع أثمنة المواد األولية‪.‬‬ ‫تعتبر فرنسا أول منتج للبيض في أوروبا‪ ،‬بإنتاج سنوي‬ ‫يصل إلى ‪ 14.3‬مليار بيضة‪ .‬ويبلغ معدل االستهالك‬ ‫الفرنسي ‪ 216‬بيضة ‪/‬للفرد‪/‬للسنة‪ ،‬كما يستهلك‬ ‫الفرنسيون ‪ 40 ٪‬من البيض على شكل مشتقات‬ ‫البيض‪.‬‬ ‫ومع ذلك‪ ،‬فإن القطاع يواجه عقبات جديدة في‬ ‫سنة ‪ ،2013‬شهد قطاع انتاج البيض الفرنسي أزمة‬ ‫استمرت ‪ 18‬شهرا بأسعار بيع منخفضة كان من أهم‬ ‫أسبابه انخفاض في االستهالك‪ ،‬و فائض في االنتاج من‬ ‫جهة أخرى‪.‬‬ ‫من أجل النهوض بالقطاع نفذت «‪ »CNPO‬خطة‬ ‫عمل لتشجيع االستهالك المحلي‪ ،‬وتعزيز الصادرات‬ ‫واالستثمار في ابتكار منتجات بيض جديدة‪.‬‬ ‫لذلك تهدف اللجنة الوطنية لتشجيع البيض«‪»CNPO‬‬ ‫على المدى القصير‪ ،‬تعزيز اإلجراءات حول اإلعالم و ذلك‬ ‫ابتداءا من سنة ‪ ،2015‬مع حمالت تشجيعية مباشرة‬ ‫لفائدة المستهلك‪ .‬والهدف هو تشجيع االستهالك من‬ ‫خالل تقديم البيض كطبق أساسي و جذب األطفال‬

‫أخبار الدواجن ‪ -‬عدد ‪ - 30-29‬أبريل ‪2015‬‬

‫و الشباب لتناول البيض باعتبارهم المستهلكين في‬ ‫المستقبل‪ .‬ستكلف هذه الحملة مضاعفة الميزانية‬ ‫المخصصة لإلعالم (‪ 700.000‬أورو)‪.‬‬

‫أزمة سنة ‪ 2014‬وضرورة إيجاد منافذ جديدة‬

‫أفاد السيد آيت بولحسن أن القطاع شهد أزمة مماثلة‬ ‫قبل عشر سنوات‪ ،‬في سنة ‪ 2002‬كانت أسعار البيع‬ ‫أقل من التكلفة لمدة ‪ 39‬أسبوع‪ ،‬وفي سنة ‪2003‬‬ ‫تكرر نفس الوضع لمدة ‪ 33‬أسبوعا‪.‬‬ ‫في مثل هذه الظروف يحث الخبير على ضرورة‬ ‫التأهيل المهني للتوزيع و إيجاد قنوات تسويقية‬ ‫جديدة لالنتاج ويقترح تطوير الصادرات وتشجيع‬ ‫مشتقات البيض‪.‬‬ ‫من جهته أكد الدكتور محمد برادة‪ ،‬مستشار الجمعية‬ ‫‪ ANPO‬على ضرورة تنويع قنوات التسويق‪ .‬وفقا‬ ‫آلخر التقديرات‪ ،‬فقد تم تصدير ‪ 125‬مليون وحدة‬ ‫خالل الموسم الفارط ‪ ،‬وهو ما ال يمثل سوى ‪ 2٪‬فقط‬ ‫من اإلنتاج الوطني و حسب توقعات موسم ‪،2015‬‬ ‫فمن المحتمل تصدير ‪ 500‬مليون وحدة و مع هذا‬ ‫فهذه األرقام تظل ضعيفة مقارنة مع إمكانيات القطاع‪.‬‬ ‫على الرغم من أن المغرب يملك عدة مزايا لتصدير‬ ‫البيض وال سيما للبلدان األفريقية‪ ،‬نظرا لقربها‬ ‫الجغرافي‪ ،‬ويكمن العائق الرئيسي في تكاليف النقل‬ ‫عبر شاحنات مبردة أو النقل البحري‪ .‬فبدون دعم‬ ‫من الدولة للحفاظ على القدرة التنافسية للقطاع فإن‬ ‫المهنيين غير قادرين على تحمل تكاليف النقل‬ ‫العالية‪.‬‬ ‫للتذكير فقطاع انتاج بيض االستهالك بتركيا يمثل‬ ‫‪ 19٪‬من سوق الصادرات العالمية من البيض‪،‬‬ ‫ويستفيد القطاع من دعم على الصادرات تصل قيمتها‬ ‫إلى ‪ 0.15‬درهم للبيضة المصدرة‪ .‬وقد صدرت تركيا‬

‫إلى دول الشرق األوسط وأفريقيا سنة ‪ 2013‬ما‬ ‫يقارب ‪ 5‬مليارات بيضة ما يمثل ‪ 30٪‬من اإلنتاج‬ ‫التركي‪.‬‬

‫تطويرمشتقات للبيض‬

‫إن مجال تطوير مشتقات البيض يبقى من المنافذ‬ ‫التي يجب تشجيعها بالمغرب‪ .‬على الصعيد العالمي‬ ‫‪ 10٪‬من البيض المنتج يتم تحويله‪ .‬أما فرنسا ‪40٪‬‬ ‫من البيض المستهلك هو على شكل مشتقات البيض‪.‬‬ ‫وطنيا سجل قطاع تحويل البيض تجارب قليلة بما‬ ‫أن هناك ثالث وحدات متخصصة « استثمرت في‬ ‫مصنع لتحويل مشتقات البيض في بركان‪ ،‬ولكن‬ ‫السوق المغربي غير مستعد لقبول هذا النوع من‬ ‫المنتوج حتى االن‪ .‬و أمام ضعف الطلب‪ ،‬اضطررت‬ ‫لتوقيف الوحدة في انتظار تزايد الطلب» يفيد أحد‬ ‫المستثمرين ‪.‬‬

‫مغرب تصدير و الجمعية المغربية للمصدرين‬ ‫على استعداد لمواكبة القطاع‬

‫قدم السيد منير فرام‪ ،‬المدير العام للجمعية المغربية‬ ‫للمصدرين (‪ ،)ASMEX‬في عرضه الخدمات التي‬ ‫تقدمها الجمعية للمصدرين‪ ،‬وأكد دعمه وتوجيه‬ ‫الجمعية لكل مهتم بتصدير البيض خاصة لبلدان‬ ‫دول الشرق األوسط ودول إفريقيا الوسطى‪ .‬و من‬ ‫جانبه دعا ممثل المركز المغربي إلنعاش الصادرات‬ ‫(مغرب تصدير) المهنيين لالتصال بالمركز لتطوير‬ ‫استراتيجية شاملة و القيام بدراسات ألهم االسواق‬ ‫المستهدفة ‪.‬‬

‫جوائز تكريمية‬

‫كان الحفل أيضا مناسبة لتسليط الضوء على الجهود‬

‫‪66‬‬

‫أنشطة الفيدرالية‬

‫الدورة السابعة لليوم الوطني للبيض‬ ‫االحتفال بالبيضة المغربية‬ ‫بمناسبة اليوم الوطني للبيض الذي يحتفل به سنويا وللدورة السابعة على التوالي في ‪ 15‬يناير فقد نظمت الجمعية الوطنية‬ ‫لبيض االستهالك (‪ )ANPO‬يومين دراسيين في ‪ 16‬و ‪ 17‬يناير‪ .‬خصص اليوم األول للصحفيين وخصص الثاني‬ ‫للمهنيين في القطاع بمشاركة خبراء كما تم تنظيم ورشات عمل للتفكير في موضوعات مهمة لتطوير هذا القطاع‪.‬‬ ‫أي إضافات خارجية‪ ،‬مما يدل على أنها إذا غذاء كامل‬ ‫ومتوازن‪.‬‬

‫موسم صعب‬

‫كانت هذه التظاهرة مناسبة لالحتفال باإلنجازات‬ ‫التي تم تحقيقها وعرض المستوى التقني المتقدم‬ ‫للضيعات المغربية كما أعلن عن ذلك وبكل فخر السيد‬ ‫الزعيم عبد اللطيف رئيس‪ « ANPO‬لقد استطعنا‬ ‫خالل السنوات العشر الماضية من مضاعفة حجم إنتاج‬ ‫البيض الوطني من ‪ 2,5‬مليار بيضة سنة ‪ 2004‬إلى‬ ‫أكثر من ‪ 5‬مليارات بيضة تم إنتاجها في سنة ‪،2014‬‬ ‫حيث استطاع المغرب تغطية االحتياجات الوطنية‬ ‫وتأمين االكتفاء الذاتي من البيض الذي يحتوي على‬ ‫قيمة غذائية مهمة‪ ،‬ولكن لألسف ال يزال المستهلك‬ ‫غير واع بها‪ ،‬مما يدخل أيضا بين األهداف الرئيسية‬ ‫لهذا اليوم‪ :‬التعريف بالقيمة الغذائية للبيض وتشجيع‬ ‫االستهالك المحلي »‪.‬‬ ‫بعد هذا التقديم المميز لالنجازات المحققة والتقدم‬ ‫التقني الذي يزخر به القطاع‪ ،‬فأسعار البيع الكارثية‬ ‫المسجلة خالل السنة الماضية‪ ،‬والخسائر الفادحة التي‬ ‫عانى منها المربون التي دامت ألسابيع طويلة وأنهكت‬ ‫المنتجين‪ ،‬دفعتهم للحضور المكثف لهذا االجتماع‬ ‫السنوي‪.‬‬

‫المؤتمرالصحفي‬ ‫االحتفال بالبيض والتعريف بقيمته الغذائية‬

‫خالل المؤتمر الصحفي‪ ،‬الذي عقد في الدار البيضاء‬ ‫لفائدة الصحفيين‪ ،‬تم تكريم البيضة المغربية والتعريف‬ ‫بفوائدها وتشجيع استهالكها‪.‬‬

‫‪67‬‬

‫من جانبه‪ ،‬قام البروفسور عبد الله آيت بولحسن‪،‬‬ ‫خبير دولي و مستشار كل من الفيدرالية ‪ FISA‬و‬ ‫الجمعية ‪ ،ANPO‬بتهنئة جميع الفاعلين في القطاع‬ ‫على جهودهم واإلنجازات التي تحققت في اإلنتاج‪ .‬ثم‬ ‫انتقل في عرضه لتقديم حصيلة الموسم الفارط و‬ ‫النتائج التي كانت سلبية حيث تقدر الخسائر‬ ‫ِب ‪ 250‬مليون درهم‪ .‬و يرجع سبب هذه الخسائر‬ ‫إلى وفرة اإلنتاج بسبب الزيادة في عدد الدجاج‬ ‫يعتبر البيض من العناصر الغذائية المفيدة واألساسية البياض باإلضافة إلى ارتفاع أسعار المواد األولية‪.‬‬ ‫لنظام غذائي متوازن‪ ،‬لكن قيمته هاته التزال مجهولة إنتاج المواسم السابقة ظل مستقرا بتسجيل معدل‬ ‫لدى المستهلك المغربي‪ ،‬لذا حث رئيس جمعية ارتفاع قليل (‪ )5٪‬واستقرار من سنة ‪ 2011‬حتى سنة‬ ‫‪ ANPO‬في المؤتمر الصحفي المهنيين المتخصصين ‪ .2013‬من جهة فالنتائج اإليجابية المسجلة خالل‬ ‫في ميدان اإلعالم للعمل معا من أجل التعريف السنوات الثالث الماضية شجعت االستثمارات في‬ ‫بالفوائد الغذائية المختلفة للبيض وتشجيع استهالكه‪ .‬هذا القطاع من خالل إنشاء وحدات جديدة النتاج‬ ‫وعلى الرغم من التقدم فياالستهالك بمعدل وطني البيض أو توسيع الوحدات الموجودة‪ .‬وهكذا سجلت‬ ‫بلغ ‪ 168‬بيضة ‪/‬للفرد‪/‬سنة‪ ،‬خالل سنة ‪ ، 2014‬فإن سنة ‪ 2014‬زيادة في اإلنتاج بلغت ‪.13 ٪‬‬ ‫هذا المستوى ال يزال ضعيفا مقارنة مع عدة بلدان‪ .‬و بما أن اإلنتاج يوجه أساسا للسوق الوطني‪ ،‬فإن‬ ‫تضمنت التدخالت التي قدم ه ا المحاضرون القيمة االستهالك المحلي لم يستطع استيعاب هذه الزيادة‬ ‫الغذائية للبيض‪ ،‬حصيلة ا لموسم الفارط‪ ،‬والمواد في االنتاج وبالتالي شهدت األسعار انخفاضا كبيرا دام‬ ‫األولية المستعملة في تغذية الدجاج‪.‬‬ ‫لمدة ‪ 35‬أسبوعا‪ ،‬حيث كانت أسعار البيع أقل بكثير‬ ‫من تكلفة إلنتاج‪ .‬إذ انتقلت أسعار البيع بالضيعة من‬ ‫البيض‪ ،‬غذاء كامل‬ ‫‪ 0.80‬إلى ‪ 0.45‬درهم ‪ /‬بيضة‪.‬‬ ‫الدكتور عمر العمراني المريني‪ ،‬المتخصص في إضافة إلى ذلك فمنذ سنة ‪ 2011‬وقطاع تربية‬ ‫التغذية‪ ،‬ذكر أوال بالقيمة الغذائية للبيض‪ ،‬فوائده الدواجن يعاني من ارتفاع في أسعار المواد األولية‬ ‫وأهميته في النظام الغذائي‪ .‬حيث أن البيض يحتوي على المستوى العالمي مما أدى إلى زيادة التكلفة‪.‬‬ ‫على العديد من المزايا‪ ،‬فهو يوفر المعادن والعناصر لإلشارة فإن ثمن بيع البيض في األسواق و المحالت‬ ‫الصغرى (الفوسفور والحديد واليود والسيلنيوم) التجارية يبقى قارا‪ ،‬فأي زيادة في تكلفة اإلنتاج ال‬ ‫باإلضافة للعديد من األحماض األمينية األساسية تؤثرعلى ثمن البيع للمستهلك و يتحمل المربون‬ ‫(‪ 9‬من أصل ‪ ،)13‬وتقريبا جميع الفيتامينات من التكاليف اإلضافية‪ ،‬إذ أن عتامة نظام تسويق البيض ال‬ ‫يسمح للمستهلكين باالستفادة من أي انخفاض في‬ ‫مجموعة فيتامين ‪ ،B‬والفيتامينات ‪ A، D، E‬و ‪. K‬‬ ‫وباإلضافة إلى كون البيضة مستقلة تماما بذاتها من أسعار البيع بالضيعة‪ ،‬لوال ذلك لخلف انخفاض األثمنة‬ ‫الوضع إلى التفقيس‪ ،‬فهي بذلك قادرة على توفير تشجيع االستهالك وبالتالي زيادة الطلب والتخفيف‬ ‫جميع العناصر الغذائية الالزمة لتشكيل الجنين دون من آثار هذه األزمة‪.‬‬

‫أخبار الدواجن ‪ -‬عدد ‪ - 30-29‬أبريل ‪2015‬‬

‫الجمعية الوطنية لمنتجي لحوم الدواجن‬ ‫تعيين رئيس جديد بالنيابة‬ ‫أسندت مهمة الرئيس بالنيابة للجمعية بعد وفاة السيد أحمد أوجامع في‬ ‫‪ ،2014/10/10‬للسيد عزيز العرابي الذي كان يشغل منصب النائب األول للرئيس‪،‬‬ ‫في انتظار انتخاب رئيس جديد خالل الجمع العام السنوي المقبل للجمعية في‬ ‫يونيو ‪ .2015‬و يمكن هذا التعيين من ضمان االنتقال السلس واالستمرارية في‬ ‫أنشطة الجمعية و الملفات الجارية‪.‬‬

‫وفد نيجيري‬ ‫استقبلت الفيدرالية البيمهنية لقطاع الدواجن على‬ ‫هامش معرض دواجن ‪ ،2014‬وفدا من دولة النيجر‪،‬‬ ‫يتكون من بعض الفاعلين في قطاع الدواجن‪.‬‬ ‫و تهدف هذه الزيارة االستفادة من التجربة المغربية‬ ‫والتعرف على التقنيات الجديدة المستخدمة في‬ ‫تربية الدواجن خاصة أن قطاع تربية الدواجن‬ ‫المغربي يتمتع بصيت على المستوى القاري يضعه‬ ‫كمرجع في تربية الدواجن ويجذب اهتمام األكثر‬ ‫فأكثر البلدان األفريقية‪.‬‬

‫وفد روسي‬ ‫كما استقبلت الفيدرالية ‪ FISA‬في ‪ 18‬شتنبر‬ ‫‪ 2014‬وفدا من روسيا يضم مسؤولين عن مختبر‬ ‫للمستحضرات البيطرية مهتم بالسوق المغربي و‬ ‫خاصة بقطاع تربية الدواجن‪ .‬و قد قام الوفد بزيارة‬ ‫لضيعة لتربية دجاج اللحم في منطقة الصخيرات‪،‬‬ ‫قبل أن يعقد جلسة عمل مع الفيدرالية ‪FISA‬‬ ‫حضرها السيد شوقي جراري و الدكتور الزروالي‬ ‫للتعرف على إمكانيات قطاع الدواجن في البلدين‬ ‫وبحث سبل التعاون والشراكة الممكنة بينهم‪ .‬كما‬ ‫قام هذا الوفد بزيارة معرض دواجن ‪.2014‬‬

‫أخبار الدواجن ‪ -‬عدد ‪ - 30-29‬أبريل ‪2015‬‬

‫‪68‬‬

‫أنشطة الفيدرالية‬

‫المعرض الدولي للفالحة بالمغرب‬ ‫من ‪ 28‬أبريل إلى ‪ 3‬ماي ‪2015‬‬ ‫ستقام الدورة العاشرة للمعرض الدولي للفالحة بالمغرب تحت شعار «الفالحة و‬ ‫األنظمة الغذائية» و ذلك من ‪ 28‬أبريل إلى ‪ 3‬ماي ‪ .2015‬وتسعى هذه الدورة‬ ‫إلى جعل الفالحة المغربية في مركز انشغاالت العالم الفالحي‪ .‬ويتوقع المنظمون‬ ‫مليون زائر وألف عارض من المغرب وأكثر من خمسين بلدا‪.‬على مساحة إجمالية‬ ‫تقدر ب ‪ 170.000‬مترا مربعا‪ 90.000 ،‬مترا مربعا منها مغطاة‪.‬‬ ‫تشارك الفيدرالية البيمهنية لقطاع الدواجن برواق مفتوح مساحته ‪ 400‬متر مربع‬ ‫داخل قطب تربية المواشي‪.‬‬ ‫وسيتم تقسيم هذا الرواق إلى ثالثة أجزاء‪:‬‬ ‫• الجزء المؤسساتي المخصص الستقبال الزوار ‪ :‬وسائل اإلعالم والشركاء‬ ‫المهنيين‪ ،‬المستثمرين‪...،‬‬ ‫• الجزء المخصص لعرض مختلف أنواع الدواجن المرباة في المغرب‪.‬‬ ‫• الجزء الخاص بتوزيع المنشورات والكتيبات التي تبين القيمة الغذائية لمنتوجات‬ ‫الدواجن والموجهة لتشجيع استهالكها‪.‬‬

‫مشاركة الفيدرالية البيمهنية لقطاع الدواجن‬ ‫بمعرض ‪VIV ASIA‬‬

‫يعقد معرض ‪ VIV ASIA‬كل سنتين‪ ،‬وهو‬ ‫حدث جهوي على درجة عالية من االحتراف‬ ‫يهتم باإلنتاج الحيواني وتصنيع اللحوم‪ .‬ويضم‬ ‫المعرض جميع قطاعات تربية الدواجن واألبقار‬ ‫والخنازير ويجمع الموردين والمهتمين بمختلف‬ ‫التخصصات من المعدات‪ ،‬المضافات الغذائية‬ ‫والصحة الحيوانية‪.‬‬ ‫شاركت الفيدرالية البيمهنية لقطاع الدواجن‬

‫‪69‬‬

‫(‪ )FISA‬في هذا المعرض المنظم من ‪ 11‬إلى‬ ‫‪ 13‬مارس في بانكوك‪ ،‬بتايالند عبر وفد مكون‬ ‫من السادة‪ :‬أحمد فاضل‪ ،‬الكاتب العام للفيدرالية‪،‬‬ ‫الدكتور عمر العمراني المريني‪ ،‬عضو بالمجلس‬ ‫اإلداري للجمعية الوطنية لمنتجي الكتاكيت‬ ‫بالمغرب‪ ،‬أحمد لمعاشي المسؤول اإلداري‬ ‫والمالي للفيدرالية‪ ،‬محمد جابر ومحمد بوصوف‪.‬‬ ‫وتهدف الفيدرالية من خالل المشاركة في هذا‬

‫المعرض إلى تعزيز مكانة معرض دواجن والتعريف‬ ‫بقطاع الدواجن بالمغرب‪ ،‬باإلضافة إلى االنفتاح‬ ‫على األسواق اآلسيوية والبحث عن منافذ جديدة‬ ‫لتصدير منتجات الدواجن خاصة نحو بلدان‬ ‫الشرق األوسط‪.‬‬ ‫وقد نظم القائمون علی المعرض يوم ‪ 12‬مارس‬ ‫حفلة شاي علی شرف البلدان المشاركة من‬ ‫شمال افريقيا‪ :‬المغربي وتونس‪.‬‬

‫أخبار الدواجن ‪ -‬عدد ‪ - 30-29‬أبريل ‪2015‬‬

‫الجمعية الوطنية لمنتجي لحوم الدواجن‬ ‫ندوة صحفية‬ ‫تحت شعار‪« :‬لحوم الدواجن في خدمة التغذية السليمة » نظمت الجمعية الوطنية لمنتجي لحوم الدواجن (‪ )APV‬تحت‬ ‫رعاية الفيدرالية البيمهنية لقطاع الدواجن‪ ،‬ندوة صحفية بالمحمدية يوم ‪ 20‬فبراير ‪ .2015‬يهدف المنظمون من خالل‬ ‫هذه الندوة إلى تحسيس المستهلك بالقيمة الغذائية للحوم الدواجن‪ ،‬تشجيع االستهالك وتبديد كل المفاهيم الخاطئة‬ ‫حول لحوم الدواجن‪.‬‬

‫ترأس هذا االجتماع السادة‪ .‬يوسف‬ ‫العلوي‪ ،‬رئيس الفيدرالية البيمهنية لقطاع‬ ‫الدواجن (‪ ،)FISA‬عزيز العرابي‪ ،‬رئيس‬ ‫الجمعية الوطنية لمنتجي لحوم الدواجن‬ ‫(‪ ،)APV‬الدكتور بوعزة الخراطي رئيس‬ ‫الفيدرالية المغربية لحقوق المستهلك‬ ‫(‪ ،)FMDC‬والدكتور أحمد الداودي‬ ‫نائب رئيس الجمعية الوطنية للمجازر‬ ‫الصناعية للدواجن (‪ .)ANAVI‬و بحضور‬ ‫صحفيين ومختصين في مجال الصحافة‬ ‫المغربية‪ ،‬قام األستاذ عبد الله أيت‬ ‫بولحسن بتقديم حصيلة موسم ‪2014‬‬ ‫الذي تميز بإفراط في إنتاج دجاج اللحم‬ ‫و تذبذب في أسعارها‪ .‬حيث تراوحت‬ ‫األسعار ما بين ‪ 10‬و‪ 13‬درهم للكيلوغرام‬

‫مما عادل تكلفة االنتاج في كثير من‬ ‫األحيان‪ .‬بعد ذلك ذكر األستاذ بأن‬ ‫سلوكيات االستهالك المغربي قد تغيرت‬ ‫في اآلونة األخيرة نظرا للتطور الذي عرفه‬ ‫قطاع تربية الدواجن ما شجع استهالك‬ ‫لحوم الدواجن بشكل كبير‪ .‬ويصل‬ ‫معدل استهالك لحوم الدواجن ‪ 55 ٪‬من‬ ‫مجموع االستهالك الوطني للحوم‪ .‬وذلك‬ ‫بفضل تكلفتها التي تبقى في متناول‬ ‫الجميع و أيضا بفضل فوائدها الغذائية‬ ‫المتعددة ( تحتوي لحوم الدواجن على‬ ‫قيمة عالية من البروتين ومنخفضة‬ ‫من الدهون) ‪ .‬و قد بلغ مجموع إنتاج‬ ‫لحوم الدواجن سنة ‪534.000 2014‬‬ ‫طنا‪ 78.000 ،‬طنا من لحم الديك‬

‫أخبار الدواجن ‪ -‬عدد ‪ - 30-29‬أبريل ‪2015‬‬

‫الرومي‪ .‬على الصعيد العالمي‪ ،‬تحتل‬ ‫لحوم الدواجن المرتبة الثانية من حيث‬ ‫االستهالك بعد لحم الخنزير و تبقى‬ ‫الواليات المتحدة والبرازيل والصين هي‬ ‫أكثر الدول إنتاجا‪.‬‬ ‫من جهته أكد السيد رياضي‪ ،‬الكاتب‬ ‫العام الجمعية الوطنية لمنتجي لحوم‬ ‫الدواجن (‪ )APV‬أن قطاع إنتاج لحوم‬ ‫الدواجن منظم و مؤطر بقوانين تخضع‬ ‫لمراقبة المكتب الوطني للسالمة‬ ‫معدل‬ ‫الصحية للمنتوجات الغذائية‪ .‬يبلغ ‬ ‫اإلنتاج الوطني اليومي ‪ 1.250‬طن‪.‬‬ ‫لكن فيما يتعلق بالتسويق‪ ،‬فإن سلسلة‬ ‫التوزيع ال تزال تعاني من بعض نقاط‬ ‫الضعف خاصة بالنسبة لمحالت الذبح‬ ‫التقليدية (الرياشات) التي ال تستجيب‬ ‫لدفتر التحمالت المصادق و الموقع عليه‬ ‫من طرف وزارة الفالحة والصيد البحري‬ ‫ووزارة الداخلية و ال تخضع لمراقبة‬ ‫المكتب الوطني للسالمة الصحية‬ ‫للمنتوجات الغذائية (‪.)ONSSA‬‬ ‫كما أشارالسيد رياضي في تدخله عن‬ ‫اقتراب افتتاح المركز التقني البيمهني‬ ‫لالنتاج الحيواني بعين الجمعة المخصص‬ ‫للتكوين في مهن تربية الدواجن‬ ‫والمواشي‪.‬‬

‫اتفاقية شراكة بين الفيدرالية‬ ‫البيمهنية لقطاع الدواجن‬ ‫(‪ )FISA‬و الفيدرالية المغربية‬ ‫لحقوق المستهلك (‪)FMDC‬‬

‫في نهاية الندوة‪ ،‬تم توقيع اتفاقية‬ ‫شراكة بين ‪FMDC، FISA‬‬ ‫و‪ ANAVI‬تروم حول التنمية‬ ‫المستدامة والوعي من أجل حماية‬ ‫المستهلك على طول السلسلة اإلنتاجية‬ ‫من إنتاج‪ ،‬نقل‪ ،‬تسويق وتصنيع‬ ‫منتجات الدواجن‪.‬‬ ‫من خالل هذه االتفاقية تلتزم «‪»FISA‬‬ ‫على اشراك « ‪ »FMDC‬في برنامج‬ ‫تأهيل المهنيين ومحالتهم (التكوين‪،‬‬ ‫التكوين المستمر‪ ،‬و تعلم المهارات‪،‬‬ ‫‪ )...‬وكذلك في تطوير و وضع برامج‬ ‫توعية لفائدة المستهلكين‪ .‬كما تلتزم‬ ‫‪ FISA‬أيضا بالتنسيق مع ‪FMDC‬‬ ‫في جميع األنشطة اإلعالمية الموجهة‬ ‫نحو المستهلك واستقبال شكاوى‬ ‫المستهلكين وإحالتها إلى «‪.»FMDC‬‬ ‫من جانبها‪ ،‬تلتزم الفيدرالية «‪»FMDC‬‬ ‫بدعم برامج اإلعالم للفيدرالية «‪»FISA‬‬ ‫و إدراجها ضمن مختلف التدخالت في‬ ‫اإلذاعة‪ ،‬التلفزيون‪ ،‬المجالت والصحف‪... ،‬‬

‫‪70‬‬

‫أنشطة الفيدرالية‬

‫تأسيس الجمعية المغربية‬ ‫لتسيير قطب اإلنتاج الحيواني‬ ‫إنعقد بمقر قطب اإلنتاج الحيواني بعين الجمعة في‬ ‫فاتح أبريل ‪ ،2015‬الجمع العام التأسيسي للجمعية‬ ‫المغربية لتسيير قطب اإلنتاج الحيواني«‪.»AMAZO‬‬ ‫وقد حضر هذا اإلجتماع األعضاء المؤسسون للجمعية‬ ‫المنخرطون بالفدراليات البيمهنية الثالث لسالسل‬ ‫إنتاج الحليب واللحوم الحمراء والدواجن‪ .‬و بعد‬ ‫دراسة ومناقشة القانون األساسي للجمعية والمصادقة‬ ‫عليه باإلجماع‪ ،‬انتقل الحاضرون إلى إنتخاب أعضاء‬ ‫المجلس اإلداري للجمعية والذي أسفر عن تشكيل‬ ‫المجلس اإلداري التالي‪:‬‬ ‫الرئيس‬

‫د‪.‬حمو أوحلي‬

‫النائب األول للرئيس‬

‫يوسف العلوي‬

‫النائب الثاني للرئيس‬

‫موالي محمد لولتيتي‬

‫الكاتب العام‬

‫أحمد فاضل‬

‫نائب الكاتب العام‬

‫أحمد الفياللي الهاللي‬

‫أمين المال‬

‫محمد الخروسي‬

‫نائب أمين المال‬

‫أحمد الشيهب‬

‫المستشارون‬

‫مصطفى السنوسي‬ ‫عبد الرحمان الترابي‬ ‫محمد مستغفر‬ ‫عمر بن شقرون‬ ‫د‪ .‬إبراهيم عاصمي‬ ‫محمد ابن خياط‬ ‫يوسف ميكو‬ ‫مصطفى الحسناوي‬ ‫بنمبارك الفنيري‬ ‫عبد العالي رامو‬ ‫أحمد الداودي‬

‫‪71‬‬

‫أخبار الدواجن ‪ -‬عدد ‪ - 30-29‬أبريل ‪2015‬‬

‫ا جتماعات حول تأهيل المحالت التقليدية‬ ‫لذبح الدواجن «الرياشات»‬

‫لقد تم مؤخرا عقد اجتماعين في‬ ‫‪ 13‬يناير و ‪ 13‬مارس بالرباط لمناقشة‬ ‫إشكالية تأهيل محالت ذبح الدواجن‬ ‫التقليدية‪ .‬حضر االجتماع األول الذى‬ ‫عقد بمقر المديرية الجهوية للمكتب‬ ‫الوطني للسالمة الصحية للمنتوجات‬ ‫الغذائية بالرباط‪ ،‬مختلف الفاعلين‬ ‫المهتمين بإشكالية الذبح التقليدى‬ ‫للدواجن بالمغرب‪ ،‬حيث شارك فيه كل‬ ‫من ممثلين عن المكتب الوطني للسالمة‬ ‫الصحية للمنتوجات الغذائية‪ ،‬الوكالة‬ ‫الوطنية إلنعاش المقاوالت الصغري‬ ‫والمتوسطة‪ ،‬الفيدرالية البيمهنية لقطاع‬ ‫الدواجن‪ ،‬الجمعية الوطنية للمجازر‬

‫أخبار الدواجن ‪ -‬عدد ‪ - 30-29‬أبريل ‪2015‬‬

‫الصناعية للدواجن‪ ،‬الرباط مبادرة‪،‬‬ ‫الجمعية الوطنية للممونين وممثل عن‬ ‫مجلس مدينة الرباط‪.‬‬ ‫من أهم النقاط التي نوقشت في‬ ‫االجتماع‪ ،‬المخاطر المتعلقة بعدم‬ ‫احترام القواعد الصحية و مستلزمات‬ ‫النظافة بمحالت الذبح التقليدية و‬ ‫ضرورة التدخل العاجل من أجل تأهيلها‬ ‫و إعادة هيكلتها ‪.‬‬ ‫وبعد عدة نقاشات خلص المشاركون‬ ‫إلى ضرورة ترقية تدريجية للرياشات‬ ‫وتحويلها إلى نقط بيع اللحوم أو‬ ‫محالت لذبح الدواجن عن قرب‬ ‫تستجيب لشروط دفتر التحمالت‬

‫الموقع من طرف وزاة الفالحة والصيد‬ ‫البحري ووزارة الداخلية في يوليوز‬ ‫‪ .2007‬من أجل ذلك‪ ،‬تقرر ما يلي‪:‬‬ ‫• خلق لجنة تنفيذية لمتابعة مشروع‬ ‫تأهيل «الرياشات»‪،‬‬ ‫• إنجاز «خطة عمل» من أجل مشروع‬ ‫تحويل «الرياشات» إلى نقط بيع‬ ‫عصرية‪،‬‬ ‫• تنظيم يوم تحسيسي لفائدة المهنيين‬ ‫في «الرياشات» من مدينة الرباط‪،‬‬ ‫• إنجاز برنامج للتواصل واإلعالم‪.‬‬ ‫و هكذا‪ ،‬تم تشكيل لجنة لتقييم ما‬ ‫يلي‪:‬‬ ‫• جرد «للرياشات» بمدينة الرباط‬ ‫و إنجاز دراسة ميدانية‪،‬‬ ‫إمكانية تحويل «الرياشات» لوحدات‬ ‫لبيع لحوم الدواجن أو وحدات للذبح‬ ‫عن قرب‪،‬‬ ‫• شروط تمويل مشاريع تحويل‬ ‫«الرياشات» إلى وحدات لبيع لحوم‬ ‫الدواجن أو محالت للذبح عن قرب‪،‬‬ ‫• إمكانية التنظيم المهني «للرياشات»‬ ‫على شكل تعاونيات‪،‬‬ ‫• تنظيم يوم توعوي تحسيسي لفائدة‬ ‫مهنيي «الرياشات» بمدينة الرباط‪.‬‬

‫‪72‬‬

‫أنشطة الفيدرالية‬

‫مشاركة الجمعية الوطنية لمنتجي لحوم الدواجن (‪)APV‬‬ ‫بالمعرض الجهوي الفالحي لجهة وادي الذهب‪ -‬لكويرة‬ ‫شاركت الجمعية الوطنية لمنتجي لحوم الدواجن في الدورة‬ ‫الرابعة من هذا المعرض الذي نظم بمدينة الداخلة في الفترة‬ ‫ما بين ‪ 16-14‬نونبر ‪ 2014‬تحت شعار ‪« :‬تثمين و تسويق‬ ‫منتجات اإلبل في خدمة التنمية المستدامة بالجهة»‪.‬‬ ‫و قد مثل الجمعية السيد محمد الجنتي المندوب الجهوي‬ ‫للجمعية بالداخلة الذي قام بتنشيط رواق خصصه للتعريف‬ ‫بالجمعية و بقطاع تربية الدواجن بالمغرب‪ .‬كما وقد‬ ‫استقبل السيد الجنتي بالرواق والي الجهة وعامل إقليم‬

‫أوسرد باإلضافة لعدة شخصيات وفاعلين محليين‬ ‫جهويين‪ ،‬و الذين نوهوا بالدور الذي تلعبه كل من الفيدرالية‬ ‫البيمهنية لقطاع الدواجن والجمعية الوطنية لمنتجي لحوم‬ ‫الدواجن في مواكبة وتطوير قطاع تربية الدواجن بالمغرب‪.‬‬ ‫و قد شكل المعرض مناسبة كذلك لتقديم مختلف المميزات‬ ‫والفوائد الغذائية لمنتجات الدواجن و البيض لفائدة الزوار‬ ‫من أجل تشجيع االستهالك‪ .‬وقد عرف رواق تربية الدواجن‬ ‫إقباال هاما من طرف الزوار‪.‬‬

‫الجمعية الوطنية لمنتجي لحوم الدواجن‬ ‫اجتماع تواصلي وتحسيسي‬ ‫نظمت‪ APV‬مع ممثليها الجهويين‬ ‫والمربين المشتغلين في قطاعي دجاج‬ ‫اللحم والديك الرومي‪ ،‬اجتماعا تواصليا‬ ‫و تحسيسيا وذلك يوم الجمعة ‪ 07‬نونبر‬ ‫‪ 2014‬بالدار البيضاء‪.‬‬ ‫قام الكاتب العام للجمعية بتقديم عرض‬ ‫باألرقام والتحليل مكن الجميع من اإللمام‬ ‫بمعطيات الظرفية الحالية والمستقبلية‬ ‫للقطاع والتي تبين من خاللها خطورة‬ ‫الوضعية التي سوف يواجهها المنتجون في‬ ‫السنة القادمة‪.‬‬ ‫وبعد النقاش خرج المجتمعون بالتوصيات‬ ‫التالية‪:‬‬ ‫• حث المربين على العمل على ترشيد‬

‫اإلنتاج بحيث يتوافق مع العرض الكبير من‬ ‫الكتكوت وذلك بتخفيض اإلنتاج وتقليل‬ ‫الطلب على الكتكوت‪.‬‬ ‫• حث المربين على عدم االلتزام ببرامج‬ ‫التزود بالكتكوت ال تأخد بعين االعتبار حالة‬ ‫وفرة الكتكوت خالل سنة ‪.2015‬‬ ‫• مطالبة المكتب الوطني للسالمة الصحية‬ ‫للمنتجات الغذائية بالتدخل من أجل‪:‬‬ ‫• تفعيل برنامج مراقبة عمليات تسليم‬ ‫الكتاكيت من طرف المحاضن في أقرب‬ ‫اآلجال؛‬ ‫• مراقبة الضيعات الغير المرخصة ومتابعة‬ ‫أصحابها؛‬ ‫• مراقبة جودة الكتكوت‪.‬‬

‫• إعادة تنشيط لجان السوق في جميع‬ ‫المناطق لتفادي ضياع نسبة من قيمة‬ ‫المنتوج عند التسويق وذلك بتفعيل‬ ‫التنسيق بين اللجن الجهوية‪.‬‬ ‫• بالنسبة للديك الرومي‪ ،‬مناشدة مربي‬ ‫الديك الرومي إلى المساهمة بفعالية في‬ ‫تنشيط لجنة التسويق‪.‬‬ ‫• القيام بحمالت ترويجية وإشهارية للزيادة‬ ‫في االستهالك‪.‬‬ ‫• العمل مع الجمعية الوطنية لمنتجي‬ ‫األعالف المركبة ‪ AFAC‬على وضع نظام‬ ‫مقايسة لتتبع مستوى تطور أثمنة األعالف‬ ‫المركبة‪.‬‬

‫دراسة حول ذبح الدواجن في المغرب‬ ‫أطلقت الجمعية الوطنية للمجازر الصناعية‬ ‫للدواجن (‪ )ANAVI‬دراسة حول ظروف ذبح‬ ‫الدواجن بالمغرب‪ ،‬من أجل وضع تشخيص‬ ‫لهذا القطاع و إعداد مقترحات ملموسة لتقويم‬ ‫وحدات الذبح التقليدية‪.‬‬ ‫وتشمل الدراسة كل السلسلة من إعداد‬ ‫وتسويق لحوم الدواجن في المغرب في كل‬ ‫من قنوات التسويق التقليدية و العصرية‬ ‫وكذلك مجازر الدواجن الصناعية الممثلة ب‬

‫‪73‬‬

‫‪ . ANAVI‬والهدف الرئيسي من هذه الدراسة‬ ‫هو تحديد أفضل طريقة لتنظيم وإعداد‬ ‫االنتقال التدريجي للمذابح التقليدية نحو‬ ‫نقط بيع لحوم الدواجن التي أعدت في مجازر‬ ‫الدواجن المراقبة‪.‬‬ ‫وتهدف ‪ ANAVI‬إجراء هذه الدراسة‬ ‫بالتعاون مع مصالح مختلف الوزارات المعنية‬ ‫(الفالحة‪ ،‬الصناعة و التجارة‪ ،‬الداخلية‪ ،‬الصحة‬ ‫والسياحة) ومختلف الفاعلين في القطاع بما‬

‫في ذلك‪ :‬مجازر الدواجن الصناعية‪ ،‬المذابح‬ ‫التقليدية‪ ،‬المطاعم الجماعية‪ ،‬من أجل إشراك‬ ‫الجميع منذ البداية في تشخيص الوضع‬ ‫الحالي والتوصيات المقترحة التي يتعين‬ ‫تنفيذها لتسريع عملية االنتقال مع األخذ في‬ ‫االعتبار كال من المعوقات االجتماعية والبيئية‬ ‫المغربية‪.‬‬ ‫تم إطالق الدراسة في ‪ 15‬دجنبر ‪ 2014‬على‬ ‫مدة أربعة أشهر‪.‬‬

‫أخبار الدواجن ‪ -‬عدد ‪ - 30-29‬أبريل ‪2015‬‬

‫أنشطة الفيدرالية‬

‫الجمعية الوطنية لمنتجي لحوم الدواجن (‪)APV‬‬ ‫اجتماعات جهوية في كل من أزرو‪ ،‬مراكش والشماعية‬ ‫وعيا منها بالدور المنوط بها في دعم القطاع ومواصلة جهودها في االستماع والحفاظ على العالقة بين مختلف أعضائها‪،‬‬ ‫تنظم الجمعية الوطنية لمنتجي لحوم الدواجن (‪ )APV‬اجتماعات جهوية بانتظام كان آخرها بكل من آزرو‪ ،‬مراكش‬ ‫و الشماعية‪ .‬حول ظرفية القطاع‪ ،‬أهم األحداث التي ميزت نشاط تربية دجاج اللحم‪ ،‬وكذلك القضايا المتعلقة بالتسويق‪.‬‬

‫اجتماع جهوي بآزرو‬ ‫عقدت الجمعية ‪ APV‬اجتماعها الجهوي‬ ‫لمنطقة األطلس المتوسط بمدينة آزرو في‬ ‫‪ 1‬نونبر ‪ .2014‬شارك في هذا االجتماع ‪44‬‬ ‫مربي دجاج اللحم أعضاء الجمعية‪ .‬و قد ترأس‬ ‫هذا االجتماع السيد عزيز العرابي‪ ،‬الرئيس‬ ‫بالنيابة بحضور السادة عبد الرحمان رياضي‪،‬‬ ‫الكاتب العام‪ ،‬سعيد الشناوي أمين المال‪ ،‬رشيد‬ ‫بوزياني عضو مجلس الجمعية و المندوب‬ ‫الجهوي بمنطقة األطلس المتوسط وعبد‬ ‫الرحمان حنيني‪ ،‬ممثل الجمعية بمكناس و عضو‬ ‫بمجلس إدارة الجمعية‪.‬‬ ‫في مستهل هذا االجتماع طلب السيد العرابي‬ ‫من الحضور الوقوف وقراءة الفاتحة على روح‬ ‫الفقيد المرحوم السيد أحمد أوجامع‪ ،‬الرئيس‬ ‫السابق للجمعية الذي وافته المنية يوم الجمعة‬ ‫‪ 10‬أكتوبر‪ .2014‬ثم شكرهم على مشاركتهم‬ ‫في االجتماع‪ ،‬وقدم لمحة موجزة عن أهم‬ ‫األحداث التي مر بها القطاع منذ االجتماع‬ ‫األخير الذي عقد في المنطقة وأنشطة الجمعية‬ ‫على مدى السنتين الماضيتين بما في ذلك‬ ‫تنظيم واردات الدجاج منذ يونيو ‪ 2011‬واألزمة‬ ‫المترتبة عن ارتفاع أسعار المواد األولية سنة‬ ‫‪. 2012‬‬

‫في العرض الثاني‪ ،‬قدم الكاتب العام بالتفصيل‬ ‫خصوصيات األزمة األخيرة للمواد األولية لسنة‬ ‫‪ 2012‬أسبابها وعواقبها على القطاع‪ .‬مما مكن‬ ‫الحاضرين من اإللمام بأسباب هذه األزمة‪،‬‬ ‫وبالتدابير التي تم اتخاذها الحتواء النتائج‬ ‫السلبية و كذا نهاية الفترة التنظيمية النتاج‬ ‫كتاكيت اليوم الواحد منذ يناير ‪ 2014‬و آثارها‬ ‫على القطاع‪.‬‬ ‫في العرض الذي قدمه السيد الشناوي ذكر‬ ‫التدابير التي تقودها الجمعية في تنظيم تسويق‬ ‫الدواجن من خالل إنشاء لجان أسواق جهوية‬ ‫في المناطق الرئيسية المنتجة للدواجن‪.‬‬

‫وتوالت هذه العروض مناقشة بعض القضايا التي‬ ‫همت تسويق الدجاج‪ ،‬وأسعار المواد األولية‬ ‫التي ال تزال مرتفعة و كذلك المشاكل المتعلقة‬ ‫بجودة األعالف والعواقب المتوقعة بعد نهاية فترة‬ ‫التنظيم‪ .‬رحب المشاركون بعقد هذا االجتماع‬ ‫وعبروا عن تقديرهم للجهود التي تبذلها‬ ‫الجمعية و الفيدرالية البيمهنية لقطاع الدواجن‬ ‫للدفاع عن مصالح هذا القطاع‪ .‬وأعربوا عن‬ ‫أسفهم لكون وزارة الفالحة أعرضت عن تنفيذ‬ ‫اقتراح ‪ APV‬في التحرير البطيء والتدريجي‬ ‫لواردات أمهات الكتاكيت‪.‬‬ ‫في األخير تمت مناقشة المشاكل المتعلقة‬ ‫بالتسويق بالمنطقة وأعقب ذلك افتتاح المناقشات‬ ‫لتجديد تمثيلية المكتب الجهوي للجمعية‬ ‫باألطلس المتوسط من خالل انتخاب أعضائه ‪:‬‬ ‫* رشيد بوزياني‪ ،‬رئيس‬ ‫* رشيد زروالي‪ ،‬نائب الرئيس‬ ‫* سمير غريبة‪ ،‬الكاتب العام‬ ‫* علي حفيظي ‪ ،‬نائب الكاتب العام‬ ‫* عبد العاطي أزي‪ ،‬أمين المال‬ ‫* فيصل هجر‪ ،‬نائب أمين المال‬ ‫* سعيد الكريني‪ ،‬مستشار‬

‫اجتماع جهوي في مراكش‬

‫أما بالنسبة لالجتماع الجهوي للجمعية ‪APV‬‬ ‫بجهة مراكش فقد عقد في ‪ 13‬دجنبر ‪2014‬‬ ‫في مدينة مراكش وحضره أكثر من ‪ 60‬مربيا‪.‬‬ ‫وترأس االجتماع السادة عزيز العرابي‪ ،‬عبد‬ ‫الرحمان رياضي وسعيد الشناوي على التوالي‬ ‫الرئيس بالنيابة‪ ،‬الكاتب العام وأمين مال الجمعية‬ ‫باإلضافة للمندوب الجهوي السيد حسن الغازي‬ ‫بمراكش وعضو مجلس إدارة الجمعية ‪APV‬‬ ‫والسيد محمد السعيدي‪ ،‬الرئيس الشرفي‬ ‫للجمعية‪.‬‬ ‫بعد قراءة الفاتحة على روح الفقيد أحمد أوجامع‬

‫أخبار الدواجن ‪ -‬عدد ‪ - 30-29‬أبريل ‪2015‬‬

‫رئيس الجمعية ‪ ،APV‬أعرب الحضور عن‬ ‫أسفهم العميق بوفاة الفقيد و أشادوا باإلجماع‬ ‫عن خصاله النبيلة و تفانيه في هذه المهنة‪.‬‬ ‫وكان برنامج االجتماع مماثال لإلجتماع السابق‬ ‫بآزرو‪ ،‬مع بعض القضايا الخاصة بالجهة بما‬ ‫في ذلك المسائل المتعلقة بالتسويق و بلجان‬ ‫السوق التي لم تستجب لتطلعات المربيين‪ .‬و‬ ‫أعلم المربيون بالتحديات والعراقيل الرئيسية‬ ‫التي تواجه هذا النشاط و وجوب اتخاذ التدابير‬ ‫الضرورية الحتواء اآلثار السلبية التي قد تنتج‬ ‫عن كثرة اإلنتاج المتوقع لسنة ‪.2015‬‬

‫‪74‬‬

‫تحت المجهر‬

‫واجبات التمبر‬

‫استحقاقات عشر سنوات وتدابير جديدة‬ ‫مع الحملة التي تم‬ ‫إطالقها مؤخرا من قبل‬ ‫المديرية العامة للضرائب‬ ‫حول المسطرة الضريبية‬ ‫الثبات أداء واجبات التمبر‬ ‫المتعلقة بالفترة الممتدة‬ ‫من ‪ 2004‬إلى ‪ ، 2014‬يجد‬ ‫الفاعلون في قطاع تربية‬ ‫الدواجن أنفسهم مجددا‬ ‫أمام تدابير ضريبية غير‬ ‫منصفة ‪.‬‬ ‫للتذكير فإن مستحقات‬ ‫«المصدم» لم يتم تحصيلها‬ ‫بعد باإلضافة لقانون المالية‬ ‫الذي يعتبر الفاعلين في‬ ‫قطاع تربية الدواجن كتجار‬ ‫بالجملة‪ ،‬ويأتي مؤخرا قرار‬ ‫تحصيل واجبات التمبر‬ ‫المتعلقة بالعشر سنوات‬ ‫األخيرة‪ .‬للتذكير فهذه هي‬ ‫المدة القانونية لالحتفاظ‬ ‫بالمستندات المحاسبية‪.‬‬

‫أيضا وسيلة ألداء تكلفة‬ ‫بعض الوثائق أو اإلجراءات‪.‬‬ ‫إن تحصيل هذا الواجب‬ ‫على فترة عشر سنوات‬ ‫األخيرة تتطلب تأدية‬ ‫ضريبة ‪ 0.25 %‬من المبلغ‬ ‫جميع‬ ‫عن‬ ‫المحصل‬ ‫الفواتير التي تم تحصيلها‬ ‫نقدا خالل السنوات العشر‬ ‫الماضية و التي تم دفعها من‬ ‫قبل العمالء‪ .‬وبالتالي تواجه‬ ‫الشركات تأدية هذه المبالغ‬ ‫من مجموع تعامالتها‪،‬‬ ‫والتي يمكن أن تؤدي إلى‬ ‫تفاقم الوضع المالي لمربي‬ ‫الدواجن الضعيف أصال‬ ‫بسبب الظروف االقتصادية‬ ‫الصعبة وغير المستقرة‪،‬‬ ‫و سوف تعاقب هذه‬ ‫اإلجراءات قطاعا منظما‬ ‫وبالتالي خاضعا للضريبة‬ ‫بشكل مفرط على حساب‬ ‫القطاع الغير المهيكل‪.‬‬

‫رسوم التمبر هي ضريبة‬ ‫يتم أداؤها عن طريق شراء‬ ‫مطبوع‪ .‬رسم التمبر هو‬

‫تدابير جديدة‬ ‫في ‪2015‬‬

‫واجبات التمبر‬

‫‪75‬‬

‫جاء قانون المالية لسنة‬

‫‪ 2015‬ليعدل ويكمل‬ ‫المدونة العامة للضرائب‬ ‫بأحكام تقضي بأنه من اآلن‬ ‫فصاعدا‪ ،‬ستؤدى واجبات‬ ‫التمبر بناء على إقرار‬ ‫هذه الواجبات بالنسبة‬ ‫للشركات التي يبلغ رقم‬ ‫معامالتها السنوي برسم‬ ‫آخر سنة محاسبية مختتمة‬ ‫‪ 2‬مليون درهم فما فوق‪.‬‬ ‫يجب أن تدفع واجبات‬ ‫التمبر بالنسبة لشهر معين‬ ‫قبل نهاية الشهر التالي‪.‬‬ ‫وعندما يقل رقم المعامالت‬ ‫المحقق خالل سنة معينة‬ ‫عن مليوني درهم‪ ،‬ال تعفى‬ ‫الشركة من إلزامية األداء‬ ‫بواسطة اإلقرار إال إذا ظل‬ ‫رقم المعامالت المذكور‬ ‫أقل من هذا المبلغ لمدة‬ ‫ثالث سنوات محاسبية‬ ‫متتالية‪.‬‬ ‫في حال وجوبه‪ ،‬فإن‬ ‫واجب التمبر يبلغ‪%0.25‬‬ ‫المبالغ‬ ‫مجموع‬ ‫من‬ ‫المستخلصة من الوصوالت‬ ‫أو المخالصات أو اإلبراءات‪.‬‬

‫أخبار الدواجن ‪ -‬عدد ‪ - 30-29‬أبريل ‪2015‬‬

‫ظرفية القطاع‬

‫مؤشرات الظرفية‬ ‫أسعار دجاج اللحم‬ ‫انخفضت أسعار دجاج اللحم بالضيعة بشكل حاد منذ‬ ‫شهر أكتوبر‪ ،‬وتميزت نهاية سنة ‪ 2014‬بمستويات جد‬ ‫منخفضة إذ تأرجحت األسعار ما بين ‪ 11‬و ‪ 12‬درهم‪/‬‬ ‫للكيلوغرام‪ .‬وقد تواصل هذا االنخفاض ليسجل معدل بيع‬ ‫وصل إلى ‪ 10‬درهم‪/‬للكيلوغرام خالل شهر نونبر‪ .‬و مع‬ ‫بداية سنة ‪ 2015‬تحسن هذا الوضع قليال مسجال أسعار‬ ‫بيع بين ‪ 11.50‬و ‪ 12.50‬درهم‪/‬للكيلوغرام‪.‬‬

‫أسعار الديك الرومي‬ ‫بعد ارتفاع في أسعار بيع الديك الرومي بأكثر من ‪2‬‬ ‫درهم‪/‬للكيلوغرام خالل شهري نونبر ودجنبر ليصل‬ ‫إلى ‪ 17‬درهم‪/‬للكيلوغرام في النصف الثاني من شهر‬ ‫دجنبر‪ ، 2014‬استأنف سعر معدل بيع الديك الرومي‬ ‫في االنخفاض إلى ‪ 15.60‬درهم‪/‬للكيلوغرام ابتداء‬ ‫من شهر يناير ‪ 2015‬و ‪ 12.50‬درهم‪/‬للكيلوغرام في‬ ‫شهر فبراير ‪. 2015‬‬

‫أسعار بيض االستهالك‬ ‫لقد كانت سنة ‪ 2014‬صعبة بالنسبة لسلسلة انتاج بيض‬ ‫االستهالك منذ بديتها إلى غاية شهر نونبر‪ ،‬حيث سجلت‬ ‫األسعار تحسنا تدريجيا وانتقلت من ‪ 0.55‬درهم‪/‬بيضة إلى‬ ‫‪ 0.80‬درهم‪/‬بيضة في دجنبر ‪. 2014‬بعد ذلك شهدت‬ ‫األسعار بعض االستقرار بين ‪ 0.75‬و ‪ 0.80‬درهم‪/‬بيضة‬ ‫قبل ان تخضع من جديد النخفاض في نهاية يناير مسجلة‬ ‫‪ 0.70‬درهم‪/‬بيضة‪.‬‬

‫أخبار الدواجن ‪ -‬عدد ‪ - 30-29‬أبريل ‪2015‬‬

‫‪76‬‬

‫الفهرس‬ ‫ظرفية القطاع‬

‫‪76‬‬

‫تحت المجهر‪ :‬واجبات التمبر‪ :‬استحقاقات عشر سنوات وتدابير جديدة‬

‫‪75‬‬

‫الجمعية الوطنية لمنتجي لحوم الدواجن‪ :‬اجتماعات جهوية في كل من أزرو‪ ،‬مراكش و الشماعية‬

‫‪74‬‬

‫مشاركة الجمعية الوطنية لمنتجي لحوم الدواجن باللمعرض الجهوي الفالحي لجهة وادي الذهب‪ -‬لكويرة‬

‫‪73‬‬

‫الجمعية الوطنية لمنتجي لحوم الدواجن‪ :‬اجتماع تواصلي وتحسيسي‬

‫‪73‬‬

‫دراسة حول ذبح الدواجن في المغرب‬

‫‪73‬‬

‫اجتماعات حول تأهيل المحالت التقليدية لذبح الدواجن "الرياشات"‬

‫‪72‬‬

‫تأسيس الجمعية المغربية لتسيير قطب اإلنتاج الحيواني‬

‫‪71‬‬

‫الجمعية الوطنية لمنتجي لحوم الدواجن‪ :‬ندوة صحفية‬

‫‪70‬‬

‫المعرض الدولي للفالحة بالمغرب‪ :‬من ‪ 28‬أبريل إلى ‪ 3‬ماي ‪2015‬‬

‫‪69‬‬

‫مشاركة الفيدرالية البيمهنية لقطاع الدواجن بمعرض ‪VIV ASIA‬‬

‫‪69‬‬

‫الجمعية الوطنية لمنتجي لحوم الدواجن‪ :‬تعيين رئيس جديد بالنيابة‬

‫‪68‬‬

‫زيارة وفد نيجيري ووفد روسي‬

‫‪68‬‬

‫الدورة السابعة لليوم الوطني للبيض‪ :‬االحتفال بالبيضة المغربية‬

‫‪67‬‬

‫معرض دواجن ‪ : 2014‬ملتقى االبتكار في قطاع تربية الدواجن‬

‫‪63‬‬

‫حوار مع الدكتور العمراوي‪ ،‬رئيس الجمعية الوطنية لشركات الصيدلة البيطرية حول تحرير أثمنة األدوية البيطرية‬

‫‪58‬‬

‫‪77‬‬

‫أخبار الدواجن ‪ -‬عدد ‪ - 30-29‬أبريل ‪2015‬‬

‫أخبار الدواجن‬ ‫الفيدرالية البيمهنية لقطاع‬ ‫الدواجن بالمغرب‬ ‫اإليداع القانوني‪2000/10 :‬‬ ‫مدير النشر‬

‫يوسف العلوي‬ ‫مدير التحرير‬

‫شوقي الجراري‬ ‫رئيسة التحرير‬

‫سمية المهداوي‬ ‫قسم التحرير‬

‫سليمة سراجي‬ ‫الشيماء لمعاشي‬ ‫أحمد لمعاشي‬ ‫أحمد أولمودن‬ ‫صالح شروب‬ ‫إنتاج‪ ،‬إخراج و إشهار‬

‫‪P. Solutions‬‬ ‫توزيع‬

‫محمد الطوسي‬ ‫شرفاء حدوش‬ ‫‪ 125 – 123‬شارع إميل زوال‬ ‫‪ 20310‬الدار البيضاء‬ ‫الهاتف‪05 22 31 12 49 :‬‬ ‫‪05 22 54 24 88 / 89‬‬ ‫الفاكس‪05 22 44 22 76 :‬‬ ‫‪05 22 44 46 34‬‬ ‫البريد اإللكتروني‪:‬‬ ‫‪dawajineinfos@gmail.com‬‬ ‫‪fisamaroc@gmail.com‬‬ ‫الموقع اإللكتروني‬ ‫‪www.fisamaroc.org.ma‬‬

‫‪2014‬‬

‫مجلة قطاع الدواجن بالمغرب‬ ‫تصدر عن‬

‫افتتاحية‬ ‫موسم كارثي‬ ‫و توقعات سلبية‬

‫مع نهاية سنة ‪ ،2014‬يأمل جميع الفاعلين في قطاع الدواجن طي فصل مرير من حياتهم‬ ‫المهنية‪ ،‬حيث شهد هذا الموسم نتائج سلبية في عدة مجاالت‪.‬‬ ‫ال حاجة للتذكير بالظرفية الصعبة التي مر بها قطاع تربية الدواجن‪ ،‬يكفي التمعن قليال في‬ ‫السياق العام للتعرف على آثار األزمة التي عاشها المربون هذا الموسم‪ .‬فبعد مشروع قانون‬ ‫المالية المجحف لسنة ‪ ،2014‬أربكت نهاية نظام تقنين واردات أمهات الكتاكيت أسواق‬ ‫الدجاج مع فائض في االنتاج و طلب غير مستقر وأسعار بيع منخفضة ومتقلبة‪ .‬أما سلسلة‬ ‫إنتاج بيض االستهالك فلم تنج من هذا الوضع الصعب حيث سجلت أسعار بيع البيض‬ ‫مستويات جد منخفضة دامت ما يقارب ‪ 10‬أشهر‪.‬‬

‫توقعات ‪ 2015‬ليست بالمبشرة‬ ‫فقد جاء قانون المالية لسنة ‪ 2015‬بدون أي تغيير وظل مخيبا آلمال جميع الفاعلين في‬ ‫القطاع‪ .‬وعلى الرغم من تعبئة وتدخل الفيدرالية البيمهنية لقطاع الدواجن‪ ،‬خالل فترة‬ ‫إعداد مشروع قانون المالية من أجل رفع الظلم الضريبي الذي يلحق بمربي الدواجن‪،‬‬ ‫فقانون المالية لم يغير من وضعهم باعتبارهم تجارا بالجملة للدواجن يخضعون للضريبة‬ ‫على الشركات ب‪ 30 ٪‬بدال من ‪ 17.5 ٪‬المخصصة للقطاع الفالحي‪ .‬فوحده النظام الضريبي‬ ‫المغربي يقر هذا التمييز‪.‬‬ ‫كما استمرت مشكلة المصدم (‪ ) Butoir‬على القيمة المضافة الذي ما يزال يثقل كاهل‬ ‫خزينة مصانع األعالف بمجموع يقارب مليار درهم متراكم منذ سنة ‪ .2004‬باإلضافة‬ ‫إلى استحقاقات رسوم التمبر التي فرضتها المديرية العامة للضرائب مؤخرا على مدة العشر‬ ‫سنوات األخيرة مما يحتم على الشركات دفع استحقاقات هذه الرسوم منذ سنة ‪2004‬‬ ‫على معامالتها‪ .‬الشيء الذي سيشجع تنامي القطاع الغير المنظم‪.‬‬ ‫بالنسبة لسلسلة إنتاج لحوم الدواجن‪ ،‬فتوقعات إنتاج كتاكيت اليوم الواحد تنبئ بزيادة‬ ‫حادة في إنتاج الدجاج سيفوق مستوى الطلب في األسواق‪ ،‬مما سيؤثر سلبا على ثمن‬ ‫البيع‪.‬‬ ‫من ناحية أخرى‪ ،‬فمنتجو بيض االستهالك الذين مروا بأزمة طويلة ومؤلمة قد يجدون‬ ‫أنفسهم يتخبطون في نفس الوضعية‪ .‬بالفعل‪ ،‬فاالستثمارات الكبيرة في تهيئ الدجاج‬ ‫البياض خالل موسم ‪ 2014‬ستؤدي ال محالة إلى إعادة نفس السيناريو و بالتالي نفس‬ ‫النتائج إن لم تكن أسوأ‪.‬‬

‫للتنبيه فقط‬ ‫نحن ال نهدف على أي حال إلى إعالن توقعات سلبية أو رسم وضع متشائم‪ ،‬بل على‬ ‫العكس نحن نعلم أنه كيفما كانت الظروف التي نعيشها صعبة واألزمات مؤلمة و مكلفة‬ ‫فالدروس التي نستخلصها تجعلنا أكثر استعدادا لمواجهة كل العقبات‪.‬‬

‫كل حقوق النشر مسموح بها مع اإلشارة الكاملة للمجلة‬

‫أخبار الدواجن ‪ -‬عدد ‪ - 30-29‬أبريل ‪2015‬‬

‫‪78‬‬

‫عدد ‪ - 30-29‬أبريل ‪2015‬‬

‫مجلة قطاع الدواجن بالمغرب ‪ -‬تصدر عن الفيدرالية البيمهنية لقطاع الدواجن بالمغرب‬

‫الدورة السابعة لليوم الوطني للبيض‬ ‫االحتفال بالبيضة المغربية‬ ‫‪FISA, 123-125 Bd Emile Zola 20310 - Casablanca Tél. : 05 22 31 12 49 & 05 22 54 24 88/89 - Fax : 05 22 44 22 76 & 05 22 44 46 34 - Email : fisamaroc@gmail.com - Site web : www.fisamaroc.org.ma‬‬