Mots croisés n°4 Délipro Jeunesse

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Mars 2018 - N°4

Une publication de DELIPROJEUNESSE asbl info@deliprojeunesse.be www.deliprojeunesse.be

Croisés

Culture : interviews, article intro Expression libre : poèmes, bd, avis sur un film, jeux

Rédactrice en chef : Romina Raffin

Infographie : Jérémy Germonprez

Impression : Printbelgium.eu

Remerciements à : Mesdames Delbende et Raffin de l’Athénée Royal de Fontaine l’Evêque et leurs élèves de 3ème a, b et TQ ; Mesdames Scokaert et D’Hauwer de l’Athénée Royal de Nivelles et leurs élèves de 3ème a et 4ème a ; Madame Thomas de l’Institut Notre Dame de Thuin et ses élèves de 4ème TQ ; Les P’Tits Touche à Tout des mercredis après-midi : Lise, Lucas, Rose, Giulia, Simon et Lily Rose. Les collègues de Délipro Jeunesse Audrey - Camille - Jérémie - Jocelyne

Editeur responsable : Thomas Salden

Avec le soutien de

Où se cachent donc les héros ? Au coin d’une rue, dans notre maison, au sein d’une salle de classe, à l’intérieur de nous ? Et oui, ils sont bien plus présents qu’on ne le pense … ils sont même partout ! Des étudiants sont partis à l’assaut de nos sauveurs … dans la réalité du quotidien. Capes, masques et supers-pouvoirs, les voilà !


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Interviews • Article intro

Mars 2018 - N°4

Interview : Jessica, 37 ans, infirmière depuis 2008. Elle travaille à Mont-Godinne en oncologie depuis 2011.

Les étudiants de l’AR de Nivelles et de l’IND de Thuin ont voulu en savoir plus sur leurs héros. Place à leurs interviews coup de cœur Quelle est l'expérience la plus poignante que vous avez vécue ?

Combien de temps faut-il pour se spécialiser en oncologie (études d'infirmière) ?

Pourquoi avez-vous choisi ce métier ?

C'est quand on fait des greffes de cellules souches, on a l'impression de redonner la vie au patient.

Il m'a fallu 3 ans (mais je pense que c'est 4 ans maintenant) pour devenir infirmière, et 1 an pour la spécialisation en oncologie.

Avez-vous déjà songé à arrêter ?

Avez-vous déjà pleuré à la mort d'un patient ?

Oui, quand on n’arrive pas à sauver des vies. Quand des gens meurent, ça donne envie d'arrêter.

Je l'ai choisi pour sauver des vies.

Quel était l'âge de la personne la plus jeune que vous ayez traitée ? 16 ans, c'était un cas de leucémie.

Le mercredi 24 janvier 2018, nous avions rendezvous à 9 heures avec Christian Putters, pompier professionnel caserné à Thuin. Ce jour-là, il est arrivé en retard. Une intervention de plus de deux heures l’a retenu. Nous avons donc pu comprendre le réel quotidien d'un pompier.

Culture

Quelles sont les raisons qui vous font aimer ce métier ? La reconnaissance des patients et leur guérison.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu'un qui souhaiterait suivre le même parcours que vous ? Sois sûr de ton choix, et bon courage !

Oui, ça m'est arrivé plusieurs fois.

Pourquoi avoir choisi ce métier ?

Ce métier est-il psychologiquement difficile ?

Ce métier est-il dangereux pour votre propre vie ?

Avez-vous déjà eu envie d'arrêter ce métier ?

Au départ, un accident de parcours, ensuite, le fait d'aider les gens.

Très. Au départ, nous sommes 40 pompiers. Après 1 an, il en reste 10 et après 5 ans, 3.

Jamais. Nous, pompiers, nous n'avons pas de mal à laisser nos familles. Ce n'est pas un simple métier, c'est une passion.

Depuis combien de temps travaillez-vous ?

En Belgique, il devrait y avoir 24 000 pompiers et nous ne sommes que 16 000.

Oui, le feu et la chaleur sont dangereux pendant les incendies. Lors d’un accident de la route, un pompier, placé pour protéger l’intervention, peut se faire renverser par une voiture qui roulait trop vite ou un conducteur distrait ou au téléphone.

Je suis dans ce domaine depuis 17 ans.

Pouvez-vous être « rappelé » quand vous êtes en congé ? Oui, à tout moment.

Les horaires sont-ils faciles et adaptés à la vie de famille ? Non, les horaires ne sont pas faciles et adaptés à la vie de famille. Je travaille jour et nuit. Je peux être rappelé à tout moment.

Quel fait vous a le plus marqué ?

Avez-vous déjà été blessé ? J'ai été blessé 3 fois en 17 ans (ce qui est très peu).

Pouvez-vous nous donner un exemple d'intervention qui a demandé du temps? Une intervention dans un ascenseur à Anderlues. Le bâtiment comportait 8 étages et la victime était coincée entre l'ascenseur et le palier.

Les interventions concernant les enfants.

Lucas a 14 ans et joue au basket au Spirou à Charleroi, en U16 régionale « Elites ». Pour cet élève de 3ème secondaire à l’Institut Notre Dame de Thuin, le basket est une vraie passion, mais très exigeante ! Sa sélection dépend avant tout de ses résultats scolaires. S’ils sont « bons », il a des chances d’être repris l’an prochain. Nous l’avons rencontré pour vous.

A quel âge as-tu commencé le basket ?

Un entrainement dure entre 2h et 3h par jour. Les horaires d’entrainement changent chaque semaine.

J’ai commencé à 7ans. Veux-tu en faire ton métier ? Comment t’est venue l’idée de pratiquer ce sport ? Ma mère ne voulait pas que je fasse du foot. Ma sœur m’a proposé le basket et j’ai accepté.

A quelle fréquence t’entraines-tu et combien de temps t’y consacres-tu ? Je m’entraîne 5 jours par semaine.

Oui car c’est ma passion et cela paye bien.

Peux-tu nous expliquer comment cela se passe quand tu participes aux stages de la sélection ? Je rentre chez moi vers 16h20. Si j’ai un entrainement à 17h, je mange puis je m’y rends directement. S’il est à 18h, je fais ce que je sais faire pour l’école. Je dois être présent 30 minutes à l’avance.

Est-ce facile ou difficile d’associer l’école et le basket ? C’est galère vraiment galère ! pas facile de trouver le temps d’étudier et d’éviter les blessures.

Qui est ton idole ( dans le basket ) ? C’est Shaquille O’Neal.

T’es-tu déjà blessé au point de suspendre un entrainement ou un match ? Oui j’ai eu plein de blessures, la plus grave est une entorse des ligaments croisés.

Quelle est ton ambition dans le basket ? Pour cette année, être dans une sélection régionale et puis nationale. Plus tard, si je devais jouer dans une équipe, ce serait les Lakers ou Oklahoma City Thunders.


MOTS CROISÉS : Une publication de DELIPROJEUNESSE asbl

Lisa, Elisa, Eline, Emilie et Fanny, élèves à l’AR de Nivelles ont rencontré des spécialistes de la santé. Interviews déroutantes…

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Docteur Antoine Herpain, vous étiez présent le jour où les victimes des attentats sont arrivées en masse à l’hôpital Erasme à Bruxelles. Comment avez-vous réagi ? Ce jour-là, j’étais de garde, j’avais travaillé toute la nuit... Et puis d’un coup, nous avons été mis à l’épreuve. Les rescapés des attentats sont arrivés en masse aux urgences et nous les avons rapidement pris en charge. Nous les avons transportés dans ce qu’on appelle le « Labo de choc ». Comme son nom le présume, c’est un endroit où l’on accueille des patients gravement blessés. L’odeur de sang s’était répandue rapidement dans les urgences. En à peine quelques instants, le « Labo

Alexia Marbais, éducatrice à l’Athénée Royal de Nivelles, est une jeune femme à la fois douce et dynamique. À l’écoute des élèves, on peut compter sur elle. Elle m’a beaucoup aidée alors que je traversais une période difficile. Dans une école, les éducateurs travaillent souvent dans l’ombre et c’est pour cette raison que j’ai décidé de la mettre à l’honneur.

de choc  » s’était transformé en véritable usine à patients! Et tous ces gens n’avaient pas de simples blessures...C’était une vision d’horreur. Ils avaient des blessures qualifiées de« blessures de guerre ». Tout s’est passé très vite mais je suis fier de tout le personnel qui était là. Tout le monde était parfaitement coordonné, l’organisation était incroyable ! Heureusement, tous les patients entrés vivants à Erasme ce jour-là, en sont ressortis, certes avec beaucoup de séquelles, mais vivants !

Selon vous, Muriel Lemaire, être kinésithérapeute respiratoire, c’est faire partie des héros? Je ne me considère pas comme un héros...La médecine d’urgence quelle que soit la discipline exercée, est une véritable vocation. Mes collègues médecins, infirmiers, aides-soignants et moi-même aimons beaucoup notre métier. Ce sont des professions altruistes, certes, mais nous ne nous considérons pas comme des héros. Nous travaillons souvent dans l’urgence, c’est vrai, afin d’améliorer la santé d’un patient en situation critique voire en danger de mort. C’est assez valorisant d’avoir le sentiment de contribuer au bien-

J’ai fait mes études à Nivelles, dans l’enseignement général, jusqu’en quatrième année. Ensuite, j’ai choisi une école technique qui proposait une section « agent d’éducation » pour terminer mes secondaires. J’ai enfin obtenu, trois ans plus tard, un bachelier d’éducatrice spécialisée en activités socio sportives.

nombreux établissements scolaires, dans l’enseignement général et technique en tant qu’éducatrice, mais aussi en tant qu’éducatrice sportive dans une piscine. J’ai aussi travaillé chez Panos car ce n’est pas toujours facile de trouver du travail dans une école. Au début d’une carrière, il est normal de faire des remplacements, donc de bouger beaucoup ! Aujourd’hui, je suis éducatrice à l’Athénée Royal de Nivelles et je m’y plais beaucoup.

les écoles, mais aussi avec des enfants placés par un juge, dans les maisons de repos ou dans les institutions pour personnes handicapées.

Quel a été votre parcours professionnel ?

En quoi consiste le rôle d’éducateur ?

Ce que j’aime dans mon métier c’est de pouvoir aider et écouter les personnes qu’elles soient jeunes ou moins jeunes. J’ai un contact

Quelles études avez-vous faites ?

J’ai

déjà

travaillé

dans

de

Un éducateur peut travailler dans

Son rôle est d’encadrer, d’apprendre les règles de vie. Il est aussi là pour aider, écouter, éduquer, soutenir…

être d’un patient, d’avoir améliorer son état de santé et ce parfois rapidement. Cependant, ce n’est malheureusement pas toujours le cas ! Ce qui est aussi très enrichissant dans notre profession, c’est le travail d’équipe. Nous n’agissons jamais seul mais ensemble autour du malade. Nous constituons une équipe pluridisciplinaire, composée de médecins, kinés, infirmiers et aides-soignants, et chacun avec ses compétences particulières dans un esprit d’entraide, contribue à améliorer l’état de santé du patient. Mais, selon moi, nous ne sommes pas des héros.

facile. C’est le côté humain et éducatif qui m’intéresse le plus. Par contre ce que j’aime moins c’est le côté administratif, compléter des dossiers, faire des rapports, agrafer des bulletins, distribuer des papiers…

Qu’aimez-vous et que n’aimez-vous pas dans votre métier ?

Salomé 3A

Aimie

Pour introduire le sujet, Délipro jeunesse n’a pu résister à l’envie de diffuser une partie de l’interview que Boris Cyrulnik, célèbre neuropsychiatre français, a accordé au magazine « Cerveau et intelligence » (février, mars, avril 2018) au sujet de son livre « Ivres paradis, bonheurs héroïques ».

Savourez la nécessité d’avoir des héros…

Dans votre dernier livre, vous écrivez : « Un enfant ne peut se passer de héros pour se construire et un adulte blessé pour se reconstruire. » Pourquoi l’enfant a-t-il tant besoin de héros pour sa construction ? Parce que quand il arrive au monde, l’enfant ne sait pas s’y prendre. Il a besoin de modèles d’identification. Dans une famille structurée, papa et maman font vivre son petit monde. Mais dans une famille moins structurée, il va avoir des difficultés à se développer, il a donc besoin d’une image identificatoire. Le héros est alors le remède qui va permettre à l’enfant de se construire.

Quels ont été vos propres héros quand vous étiez enfant ? Quand j’étais enfant, les héros qui m’ont sauvé s’appelaient Tarzan et Rémi sans famille. Ils me parlaient de moi et me disaient que même si on n’avait pas de famille, on finissait par s’en sortir. Ces héros ont enchanté mon enfance délabrée. ( ... ) Tarzan me racontait ma propre histoire en termes poétiques. Ce héros a métamorphosé le malheur de mon enfance en aventure magnifique. Quant à Rémi sans famille, il m’a dit « je suis un enfant trouvé ». J’étais âgé de 11 ans, il en avait dix. Ce petit héros parlait de moi, de l’orphelin que j’étais, et il m’indiquait un chemin de vie possible malgré tout. Ces héros avaient pour moi une fonction identificatoire qui me donnait espoir. Ils m’ont donc beaucoup réconforté pendant mon enfance. Un héros peut aider un enfant à croire au fond de lui qu’il pourra s’en sortir malgré tout.

Vous écrivez à la fin de votre livre que vous avez changé de héros. Vous préférez aujourd’hui les aventuriers du quotidien que sont les médecins et les écrivains. Est-ce la raison pour laquelle vous êtes devenu neuropsychiatre ? Je rêvais très petit de devenir neuropsychiatre. La rage de comprendre a sauvé l’enfant traumatisé que j’ai été. Quand on est bousculé par un traumatisme, on est une chose, on n’est plus un être humain. Chercher à comprendre, c’est devenir sujet. En comprenant, je deviens sujet et je ne me soumets plus à une doxa.

Vous qui avez aidé énormément de personnes et d’âmes blessées durant votre carrière, ne pensez-vous pas avoir éclairé leur chemin en leur rendant le réel supportable, comme l’on fait les héros de votre enfance pour vous ? Quand on me dit cela, ça me rend très heureux. Je prends cela comme un magnifique cadeau. Quand on a subi un traumatisme, on peut souffrir deux fois. Une première fois dans le réel et une deuxième fois dans la représentation du réel. (…) je ne suis pas un héros, je ne veux tuer personne et je ne veux pas mourir. J’ai des imperfections, des faiblesses, des craintes. Le héros ne peut être héroïsé que dans les récits.


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Poème • Bd • Avis sur un film • Jeux

Mars 2017 - N°3

Expression libre

s Le e ch ou sT tit P’ t ou àT

Comment être un super-héros en 5 leçons ?

Bonjour terriens, Nous nous présentons, Clarapide et Musklam. Mais vous nous connaissez sûrement déjà, car notre rôle est de vous protéger au quotidien. Nous parcourons les villes à la recherche de bandits, d’assassins, de criminels... Nous savons que vous tous, vous avez déjà rêvé d’être des héros. C’est vrai, qui n’a jamais voulu sauver le monde? Aujourd’hui, nous vous expliquons nos secrets de super héros afin de vous permettre d’un jour rejoindre notre équipe. Évidemment il faut commencer doucement. Nous avons tous dû gravir les échelons, mais ce n’est pas aussi compliqué que cela en a l’air.

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Tout d’abord, il vous faut un costume adéquat. Une tunique dans un matériau ininflammable, du satin de verre contrecollé sur les 2 faces avec un élastomère de polyuréthane ignifugé et recouvert d’un film d’aluminium par exemple. Mais ne vous préoccupez pas de ce nom si compliqué. Votre habit doit surtout être pratique. Pas de jupe, pas de manches longues et amples, et surtout, pas de cape. Car même si celle-ci est l’image même d’un super-héros, elle peut

vite se montrer encombrante. Elle s’accroche à la moindre épine, se déchire, s’emmêle, enfin soit, une vraie catastrophe. Votre costume doit être moulant, presque collé à votre corps. Il doit recouvrir jusqu’à vos bouts de doigts de pieds  ! Ensuite, trouvez-vous un masque. Pas un petit loup à dentelles de bal costumé, ni un gros masque de carnaval. Non, nous parlons là d’une pièce de tissus arrangée comme vous le sentez afin qu’elle recouvre votre visage à l’exception de vos yeux, de vos narines et de votre bouche. Ce masque sert à garder votre identité secrète et protège votre visage. Ainsi, d’une pierre deux coups  ! Customisez ensuite votre costume afin que l’on vous reconnaisse lorsque vous arrivez. C’est une sorte de signature. Votre signature.

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Peut-être que vous savez déplacer des objets, entendre les pensées, plonger dans des ordinateurs, contrôler le temps... Si rien de cela ne se produit, c’est que votre pouvoir n’est pas de ce genre. Mais inutile de déprimer parce que vous ne lancerez jamais du feu avec vos mains ; votre don est alors Deuxièmement, il vous faut un autre, mais il n’en est pas moins pouvoir. Ben oui, qu’est-ce qu’un exceptionnel ! Vous avez peut-être super héros sans pouvoirs  ? un instinct sans équivoque, une Mais nous savons ce que vous force hors du commun, une agilité vous dites: « Mais je n’ai pas de sans précédent, peut être parlezpouvoirs  ! » Eh bien si ! Il suffit juste vous le langage informatique de le trouver. Pour cela, plongez au des ordinateurs et savez donc plus profond de vous-même. Peut- manier toute la technologie à être que vous avez un 6e sens ? Que votre guise ? Laissez libre cours vous vous sentez partir vers un à votre sensation intérieure afin autre monde ? Ou que vous vous de savoir clairement quel est ce sentez flotter, comme une plume ? don car, au plus profond de vous, Si vous arrivez à le contrôler, vous vous l’avez toujours su, que vous saurez voler comme un oiseau ! étiez spécial.

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MOTS CROISÉS : Une publication de DELIPROJEUNESSE asbl

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Léa Lebrun

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Ensuite, il vous faut un nom. Un vrai nom de super-héros. Car un costume et un pouvoir, c’est bien, mais sans nom, ça ne sert à rien ! Pour cela, deux solutions s’offrent à vous. La première est la plus simple. Munissez-vous d’un Scrabble, mais vous n’aurez besoin que du sachet contenant les lettres. Piochez-en entre 4 et 7, une par une, au hasard, et posez-les face visible. Votre nom est formé. Si celui-ci est vraiment trop dur à prononcer, alors modifiez leur ordre ou retirez-en d’autres. Mais sachez qu’un tirage ne se

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Enfin, munissez-vous d’un bon acolyte et d’un bon entourage. De préférence un acolyte qui vous complète afin d’être plus performant, et au passage, d’éviter la concurrence. Regardez-nous, notre équipe est soudée, battante, nous nous complétons l’une l’autre grâce à nos différentes capacités et nos ressemblances caractérielles.

trompe à priori jamais. La seconde solution fera davantage appel à votre esprit créatif. Car Superman, l’Homme Invisible, ça a du style, mais ce n’est ni très recherché, ni très personnel. Spiderman, lui, porte un nom propre à ses capacités. Je ne vous dis pas de vous appeler Petit Tonnerre si vous contrôlez la météo car cela ressemble plus à nom de cheval, non, je vous conseille simplement un nom qui en jette mais qui vous correspond. Stella si vous contrôlez les étoiles, c’est assez classe, vous ne trouvez pas ?

Évitez de choisir un membre de votre famille, cela pourrait vous poser quelques torts par la suite. Si vous ne vous voyez travailler avec aucun de vos proches ou que vous n’avez simplement pas d’amis, il existe un centre de recherche d’acolyte afin de vous permettre de trouver votre parfait binôme. Les recherches sont basées sur un système performant qui analyse pour vous tous les profils possibles. Ce système peut vous aidez à renforcer la crédibilité de votre double identité afin que vous puissiez avoir une vie « normale », ou vous aidez à bâtir une famille malgré votre statut de justicier. La femme ou l’homme qui aura l’honneur de vous rendre

Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter bonne chance dans votre future carrière et on vous dit à bientôt pour de nouvelles aventures.

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Avez-vous déjà vu un super-héros sans slogan ? Sans phrase clé ? Non ! « Que la force soit avec vous », « Longue vie et prospérité », « Vers l’infini et au-delà ! » *, tous en ont un. Elle devient LA citation du héros qu’il pourra ainsi ressortir en toute occasion. La vôtre doit être personnelle, propre à vos capacités, à votre histoire. Ne vous inquiétez pas si vous ne trouvez pas tout de suite, c’est toujours mieux de ne pas se précipiter. Cela viendra peut-être naturellement pendant l’une de vos

heureux ne pourra en aucun cas savoir votre rôle réel dans notre société, malheureusement. En conclusion, au fond de tous sommeille un certain héros qui ne demande qu’à se réveiller. Nous sommes constamment entourés de justiciers qui défendent la loi, la société, les citoyens ou encore la paix. Ils agissent souvent dans l’ombre, leurs actions ont pour but d’aider les autres et non d’en recevoir le mérite. La personne que vous croisez dans la rue vient peutêtre de sauver une vie, peut être que c’est le cas pour vous aussi. On peut être un héros suite à notre parcours ou à des épreuves qu’on a dû

missions, car c’est bien connu, tout vient à point à qui sait attendre. Le slogan marque un tournant décisif dans votre carrière car vous êtes ainsi parés pour affronter le Monde. Votre slogan doit être facilement intégrable lors un sauvetage ou lors d’un dîner chez mamy. Par exemple le slogan de Clarapide est « Tu n’as qu’à claquer des doigts et Clarapide sera là pour toi » mais vous le savez sûrement déjà. Faites par contre attention au plagiat, recopier le slogan d’un de vos confrères est punissable par la loi nº007 du code des super-héros et cela peut engendrer la perte de votre statut ainsi que celle de tous vos pouvoirs. Vous ne voudriez pas que cela arrive, n’est-ce pas ?

traverser et qui nous ont renforcés, mais surtout en faisant tout pour aider ceux qui en ont vraiment besoin. Attention, ne négligez pas votre vie pour autant. Mais faire le bien, c’est un sentiment tellement plus satisfaisant. Vous pouvez tous être des héros. Tous, vous en êtes capables, au moins pour vos proches, mais pourquoi pas également pour le monde entier ? Car c’est ainsi qu’un Homme ordinaire peut devenir un héros extraordinaire.

Clarapide et Musklam Alias Camille et Clara de AR Nivelles *Que la force soit avec vous : Star Wars Longue vie et prospérité : Star Trek Vers l’infini et au-delà : Toy Story

Léa Lebrun


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Poème • Bd • Avis sur un film • Jeux

Mars 2018 - N°4

Expression libre

Justine s’est penchée sur la série « Teen Wolf ». De ses yeux avisés, elle nous délivre une critique … éclairée !Houuuuu !

Teen Wolf est une série fantastique qui met en évidence des créatures surnaturelles. Dans chaque saison, il y a deux ou trois intrigues que nos héros essayent de résoudre, comme des meurtres, des attaques de loups-garous … le scénario est extrêmement bien ficelé. Le réalisateur crée ses propres créatures qui sont inspirées de mythes anciens, souvent de mythes celtiques. Les effets spéciaux sont impressionnants, les musiques, les intrigues, les personnages tout nous tient en haleine jusqu’au bout. Les histoires d’amour sont très brèves afin de vraiment laisser place aux

loups-garous. La musique est vraiment entrainante. Pour moi, Teen Wolf possède la meilleure bande son. Chaque personnage est attachant et intéressant. Le public les voit tous évoluer. Il s’agit d’une série qui se base sur des ados, précisément sur un jeune homme qui va tout faire pour garder une vie normale et son humanité parmi tous ces événements anormaux qui se déroulent autour de lui. Teen Wolf possède tous les ingrédients qui font d’elle la meilleure des séries actuelles. Justine de AR de Fontaine

Croisons les héros Les héros, il y en a partout : •

des pouvoirs plus ou moins spéciaux, mais certains s’en sortent sans. Sauras-tu tous les retrouver ?

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Horizontal • •

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Je me déplace à très grande vitesse. Mon logo est un éclair J’ai des griffes d’acier, je me régénère rapidement. Je suis un membre des X-Men Je viens d’une autre planète et mon seul point faible est un cristal Je suis le héros de nos jours, j’existe bel et bien et je défends la loi des malfrats

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Vertical

Dans les films, dans les livres, dans les jeux et même dans la vie réelle. La plupart ont

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J’étais jeune lorsque mes parents sont morts, j’ai un acolyte et mon logo est une chauve-souris Mon frère est un traître, je suis le dieu de la foudre Je suis une créature verte très forte. Sous ma forme humaine, on me connait aussi sous un autre nom J’ai accès à une technologie de pointe, je n’ai aucun super pouvoir mais j’ai une armure sophistiquée Il naquit dans les flammes de l’enfer, il sera recueilli et élevé pour combattre le mal Après avoir été mordu, des superpouvoirs sont apparus. Celles qui m’a mordue deviendra mon logo Dehoux Robin A.R. Fontaine

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MOTS CROISÉS : Une publication de DELIPROJEUNESSE asbl

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Rébus

Des dessins peuvent en dire long sur les héros ! à vous de les découvrir

Mots cachés S P I D E R M A N

P U B A T M A N E

I R P D H D D T S

D S A E O H M A A

Zoé Delhaye 3B A.R. Fontaine

Trouve les noms de super héros cachés dans la grille ci-dessous :

S U P E R M A N L

O L I E L G N E F

N A M N O R I L H

F L A I S O A R U

M A N T I S E U L •

C E L U H U L A K • Eline A.R. Fontaine

Aimie

• • • • • • • • • •

Spiderman Batman Thor Superman Flash Ironman Supergirl Madman Hulk Mantis


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Interviews • Article intro

Mars 2018 - N°4

Expression libre

Lucie et Sarah A.R. Nivelles

Mes héros

Valeureux poètes

Cet homme se bat contre la vie de tous les jours Il remue ciel et terre pour nous par amour

Ce matin, comme à mon habitude, En contemplant mon reflet dans le miroir Ce n’est qu’un sentiment de solitude Que je parvins à percevoir

Quand il nous regarde avec tant de tendresse Je vois au fond de lui un cœur gigantesque

Par la suite en me promenant vers la mer Je vis un homme triste, assis par terre Je me décidai à aller l’aider Puisque le malheur s’en était emparé

C’est mon héros, c’est mon père

Chaleureuse, aimante, joyeuse et courageuse

Après avoir longuement discuté Le vieil homme me remercia, fasciné Il déclara que le bonheur que l’on sème Venait du fait qu’on soit le héros de soi-même

Cette femme comble ma vie et me rend heureuse Mes peines et douleurs disparaissent Avec ses tendres caresses

Être un héros n’inclut pas d’avoir de grands pouvoirs mais bien des choix qui influent sur le quotidien des gens. En effet, la générosité, la compassion sont des valeurs qui font de vous un héros par de petites actions que l’on peut faire au jour le jour. Pierre &Co AR de Nivelles

C’est mon héroïne, c’est ma mère

Zühâl AR de Fontaine


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