Paysage

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La Chapelle-sous-Brancion

PAYSAGE

... Aperรงu du Paradis

Pierre-Michel1 DELPEUCH


A La Chapelle sous Brancion nous avons conscience de vivre dans un très bel endroit. Partager nos lectures du paysage, écouter ceux qui ont des connaissances géologiques, historiques, botaniques permettant d’expliquer la qualité exceptionnelle de notre cadre de vie: telle est la démarche dans laquelle se sont engagées la commune et l’association Culture & Patrimoine en 2015 avec le concours du Conseil en Architecture, Urbanisme et Environnement (CAUE). Ateliers et parcours ont démultiplié notre enthousiasme. C’est sur ces bases que j’ai pu composer cet album en cohérence avec les publications proposées par l’association. Il constitue aussi une contribution aux actions du Pays d’Art et d’Histoire entre Cluny et Tournus Pierre-Michel Delpeuch

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Au Paradis

Au Paradis

Du bevédère de Brancion, sur l’esplanade de l’église romane dominant le vaste horizon des vallées du Grison et de la Grosne, contemplons la sérénité d’un payage intemporel. Offert à nos yeux, jsute en bas de la pente: le bourg de La Chapelle sous Brancion autour de son église. Prés, champs, vignes, c’st le territoire de la commune jusqu’à la forêt de Chapaize au fond.


Depuis 900 ans l’église de Brancion domine le vaste paysage de la plaine de la Grosne déployé à son couchant. Tout visiteur s’approchant de l’à-pic qui borde ce nid d’aigle médiéval est subjugué par l’ampleur de la vue qui s’offre à lui. Paysage calme, doux, harmonieux, comme suspendu dans l’éternité, sans monotonie, sans la moindre agression à déplorer. Champs labourés et cultivés, prairies piquetées du blanc des troupeaux de bœufs charolais et de moutons, quelques vignes encore, villages et hameaux disséminés, chemins, étangs, haies, arbres isolés. Comme à portée de main tout en bas, le bourg de La Chapelle sous Brancion, sa vingtaine de maisons groupées autour de son église romane au clocher pointu.

le belvédère du Paradis vu des Terres Dessous

...et voila le spectacle (une parite du spectacle)

Certains visiteurs trouvent à ce paysage un petit air de Toscane, les peupliers remplaçant les cyprès. Les cartes nous disent que ce belvédère est dénommé «le Paradis». A cause de la vue qu’il offre? C’est en tout cas plausible.

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Quoi qu’il en soit, ce paysage inspirant est fréquemment sollicité pour illustrer des livres ou revues: une habitante du village se souvient d’avoir vu le territoire de La Chapelle sous Brancion illustrer le paysage de bocage dans son livre de géographie, par opposition au paysage d’open field. Un récent ouvrage sur les paysages de Bourgogne identifie La Chapelle sous Brancion parmi les «territoires paysagers très reconnus» (seul village du tournugeois explicitement repéré sur la carte).

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photo


Au paradis un jour d’Octobre 2015, photo Lisa Vitali

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Poème proposé à la lecture dans le jartin médiéval de l’esplanade de l’égtlise à Brancion, face au panorama

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Le Replat Moulin Colas

Verchère

En Chassignol

Champs meurtriers Les Acquises La Varenne

Pré du Joux

Pendant

Les Ronsliers Roches Dessous Sous Virot Fontay

Roches Dessus

Ez Cas

Aux Mourins

Sous Durot Narvaux la Verchère

Les Etroits Pont Canard Le Charmoy les Belouzes Le Pendant

Terre Derrière

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Comprendre le paysage Plissement du relief, nature des roches, évolution de l’agriculture, longue histoire de ce territoire rural: repères pour comprendre le site de La Chapelle sous Brancion. Modelé ample et sensuel du sol, marqueterie des terres aux couleurs changeant au gré des saisons, lignes vivantes des haies, ponctuation des arbres isolés ou en groupes, tout cela fabrique le film harmonieux de notre paysage.


Les caractéristiques du site

(extrait d’une étude «Zone d’Environnement protégé», 1983) Les limites du site Le paysage général de la commune appartient au vaste site de la vallée de la Grosne. Il se compose à l’Est des versants de l’arête cristalline qui coïncide avec la limite communale et d’un vaste plan doucement incliné vers le Nord Ouest, où les ruisseaux issus de la «Montagne» ont creusé de nombreux petits vallons. A l’ouest, l’épaisse forêt de Chapaize située sur un léger promontoire referme partiellement le site, alors que vers le Nord-ouest et le Nord le regard s’évade sur le Val de Grosne jusqu’aux lointains coteaux de Saint-Gengoux-le-National . Vers le Sud, on trouve quelques chaînons calcaires orientés Nord-sud qui s’abaissent doucement sur la vallée de la Grosne.

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Les unités du paysage A l’inverse du mâconnais intérieur où le relief tourmenté permet de distinguer de nombreuses unités de paysage indépendantes, le site de la CHAPELLE sous BRANCION n’est qu’un élément d’un ensemble plus vaste auquel il est étroitement lié. Cette caractéristique est particulièrement remarquable depuis l’observatoire privilégié de BRAN-17 CION d’où il apparaît nettement que le paysage de la

Les limites du site La couverture végétale constitue l’élément structurant essentiel du paysage de la commune. On distingue 3 zones parfaitement délimitées : . - la Forêt de CHAPAIZE à l’ouest dont la lisière coïncide avec la limite communale. - la plaine agricole, qui s’étend depuis la forêt jusqu’au pied des versants de la Montagne. Occupée de prés et de cultures, cette vaste plaine présente dans sa partie Sud, un parcellaire très lâche souligné seulement de quelques haies. Dans sa partie Nord, par contre le parcellaire est plus serré et les haies plus nombreuses, ponctuées d’arbres à haute tige (dont de nombreux peupliers) animent le paysage. C’est dans la plaine que se sont développés les villages. - Les versants de la Montagne à l’Est, couverts de buis et de petits chênes dont les pentes sont souvent très fortes et où le rocher affleure parfois sous forme de falaises abruptes.


Quel âge a ce paysage du Paradis? Des siècles et des siècles pour ce qui, en lui, vient de l’homme - cultures, maisons, chemins... Des millénaires pour ce qu’il doit à la Terre - le modelé du relief, les roches et cours d’eau.

Le paysage de La Chapelle-sous-Brancion décrit par Bertrand De Cherisey

Le panorama de La Chapelle-sous—Brancion est souvent photographié et reproduit dans les magazines. Ce n’est pas sans raisons. Tentons d’en découvrir quelques—unes, même si l’appréciation d’un paysage dépend avant tout de celui qui le regarde. Une géologie variée Le relief est fait de ressauts et de chaînons parallèles, orientés du Nord au Sud, soulignés par des ruisseaux et des rivières jusqu’au Mont—St-Vincent et à la Butte de Suin (30 km). Ce qui lui donne une ampleur ordonnée, comme si tout avait été rangé par une volonté supérieure. Les géographes nous apprennent qu‘à l’ère tertiaire, en même temps que la poussée alpine, des soulèvements ont projeté les fonds marins calcaires sur le socle granitique. Cela n’a pas été sans de nombreuses failles associées à des effondrements qui ont créé de nouvelles dépressions, à nouveau comblées d’alluvions par l’érosion. Le relief s’est modelé selon la dureté des roches tout en gardant cette organisation Nord/Sud.

document JF Coulais

La végétation Si le sol et le sous-sol structurent le paysage, le climat et l’Histoire ont leur mot à dire dans ce que nous voyons aujourd’hui. Ainsi en va—t—il du bocage. Encore visible autour du village et dans la plaine, il nous reliait au Charollais. D’année en année il évolue vers la grande culture prolongeant la vallée de la Saône et ses terrasses alluviales, grâce à la technique récente du drainage de ces terrains. De même le réchauffement climatique rend de plus en plus pertinent le retour de la vigne sur les marnes du Lias, les risques de gel printanier ayant considérablement diminué. Cette vigne fut abondante il y a un siècle sur les sables granitiques, terrain d’élection du cépage Gamay. Elle apportait certainement par son morcellement et ses couleurs une ambiance paysagère très différente.

La même promenade peut se faire depuis 1e Col des Chèvres vers Collonge puis Nogent bien qu‘une activité

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Que voit-on aujourd’hui ? Près de la source du Néguère, le ruisseau qui jaillit le long d’une faille au pied de la falaise de Brancion, on pourrait se croire dans une “reculée” du Jura. Ne dirait—on pas le Morvan sur le grès entre Nogent et l’Echelette ? Ce chemin pittoresque fréquenté par les anciens qui cheminaient volontiers sur les roches dures, est à nouveau praticable pour la randonnée entre la ferme du Petit Noble et La Chapelle.

Au pont Canard, le long du Grison, quand on regarde Brancion vers le levant, des vestiges du bocage avec de grands arbres dans les haies se mêlent aux labours jusqu’au premier ressaut de granit et de grès où se trouvent des plantes de sol acide : genêt, Chèvrefeuille, alisier taorminal et chêne pédonculé. Plus loin ce sont les plantes calcicoles, prunelier, fusain, chêne sessile et celles qui prospèrent grâce à l’influence méditerranéenne remontant par la vallée de la Saône, érable de Montpellier, érable à feuille d’obier et buis.

Enfin, près du menhir de Nobles, lieu de sépulture et de mémoire depuis au moins trois mille ans, puisque s’y trouvent aussi des tombes mérovingiennes, le paysage nous interroge. Ces immenses pâtures, et ce chêne isolé qui va bientôt mourir, que nous disent-ils ? D’après certains historiens, nos paysages n’auraient que peu changé depuis le Moyen Âge, sauf la vigne devenue “culture d’exportation”. La preuve en est que les haies que nous voyons là constituaient déjà au XVIH‘ siècle les limites de ces immenses parcelles. Mais ce chêne est-il le témoin d’un défrichement du XVIc siècle ? Et à quoi ressemblait la tuilerie romaine en contrebas, alimentée en eau par un bief du Grison ? Et comment les hommes de l a préhistoire, qui étaient cultivateurs et éleveurs, occupaient-ils cet espace ? Nous savons seulement qu’ils avaient de l‘eau grâce aux sources de Nobles, à l’étang et au Grison et que les sables étaient plus faciles à piocher avec des outils en pierre.

En descendant du Col des chèvres, la majesté et la pente de la route en ligne droite qui longe l’ancienne voie romaine font penser aux Romains qui n’avaient peur de rien...

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Faisons un vœu Le paysage s’apprécie de bien des façons, le chant d’un oiseau, l’odeur d’un labour. Tous nos sens accompagnent notre réflexion et stimulent notre mémoire. Faisons le voeu que le paysage de notre commune se transforme harmonieusement et garde cette variété qui fait son plus grand charme. BC


Carte de Cassini au 18e siècle

Un paysage en évolution : cartes postales du début du 20e siècle

Rue de Cluny Années 1960

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«Lorsqu’on suit vers le sud le prolongement des hautes côtes de Beaune, les paysages ...

...s’éclai­rent soudain,à la latitude de Chalon, d’un sou­rire inhabituel. ...Tout à coup, le paysage s’anime de reflets variés qu’accentue le morcellement des destinations agricoles. Sur les hauteurs, bois ou friches, selon l’épaisseur des sols, dominent l’im­brication, variée suivant les changements de pente, de petits vignobles. Plus bas, ce sont les champs, puis les prairies le long des ruisseaux. Tout cela à une échelle qui permet souvent d’em­brasser d’un seul regard l’extrême diversité du terroir. Quel charme incomparable que celui de ce doux paysage étagé. Il suffirait â nous faire comprendre que nous sommes sous d’autres cieux : moins profonds, moins austères, moins mystiques, plus extravertis, plus mouvementés, plus agréablement contrastés avec leurs forêts sur les hauteurs, les cultures des côtes, des vallées aux grasses prairies et, disséminée un peu par­tout, marquant de sa griffe rayée tout le pays, soulignant les courbes et les noues des pentes, des contre-pentes et des mamelons, la vigne : l’âme du pays. Qu’on arrive au premier village, il n’y a plus de doute : l’exubérance explose et la douceur de vivre marque toute architecture d’un sourire et d’une grâce nulle part égalés. L’unité est extrême : marque ici d’assez faibles écarts sociaux et surtout d’une continuité historique en raison de laquelle, depuis le xvle siè­cle, rien n’a beaucoup changé dans les us et coutumes. Les siècles ont superposé leurs cons­tructions successives sans beaucoup modifier l’ar­chétype.» Françoise Thinlot, Maisons paysannes de Bourgogne

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Structure du paysage

Qu’est-ce qui crée l’harmonie paisible et magnifique de notre paysage?

Points, lignes, surfaces, volumes Tels sont les objets de la géométrie, en dimension zéro, un, deux ou trois («la 3D») Volumes, surfaces, lignes, points : la personnalité unique de notre paysage est largement explicable par l’harmonie qu’il dégage, produit du jeu subtil de ces quatre dimensions: - «en 3D»: l’organisation du relief de notre commune, vaste clairière entre les bois de la montagne et la Forêt de Chapaize au-delà du Grison, est à la fois simple et sophistiquée - la montagne à l’est, la pente douce tournée vers l’ouest, le Grison tout en bas; mais ce dispositif lisible est complexifié, rendu plus intéressant, par des perturbations secondaires: en «bosse» la ligne de résistance du chaînon granitique de l’Echelette à Nogent en passant par Nobles, Petit Nobles, «la grande ferme» à l’ouest du bourg, les ruines de Forts Bouts, la Verchère qui domine la petite route du Bourg à Nogent, constituant un long un ressaut dans la pente générale du paysage; et en creux, transversalement, de l’est à l’ouest les petites dépressions des ruisseaux qui courent au Grison, entaillant les Embouches de Pierre Levée, «ruisseau d’Ozenay» au nom étrangement inadéquat, le Naiguère ou Néguerre selon les mentions, le ruisseau des lavoirs de Collonge et Nogent («source de Loyère»)... - «en 2D» : la belle marqueterie des bois, champs, prés, vergers et vignes, aux couleurs tellement changeantes au fil des saisons, entre le jaune tonique du colza au printemps, les nuances de vert, les bruns profonds des terres labourées, la chaude et fugace symphonie des vignes en automne, et parfois la magie du blanc et noir qui unifie tout sous la neige des jours d’hiver... - lignes: le tracé des bordures de cette marqueterie, les haies encore bien entretenues (même si leur densité est aujourd’hui moindre que dans le passé, du fait de la régression de l’élevage au profit des cultures en vastes champs ouverts, non sans problèmes quant au ravinement des pentes où les flots des pluies violentes ne sont plus ralentis) - enfin points, points d’arrêt du regard sur les innombrables arbres de notre territoire. Peupliers emblématiques, derniers témoins d’une époque où ils constituaient des haies continues rappelant les rideaux de cyprès de la Toscane ou de certains coins de Provence; chênes solitaires, maintenant parfois isolés au milieu des champs ou des prés, alors que les haies auxquelles ils devaient appartenir ont disparu. Noyers de loin en loin au bord des chemins, rangées serrées d’érables champêtres ombrageant vaches et moutons, saules et trembles au long des cours d’eau... Cette société des arbres aux codes ancestraux, aux qualités et utilités maintenant oubliées, nous est discrètement familière et ne sollicite pas notre attention. Que de beauté à portée de promenade pour peu que notre regard se pose avec une attention amicale sur nos voisins les arbres!

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Les hotspots du paysage

Parcours en paysage Les points de vue sur le paysage de La Chapelle sous Brancion lorsqu’on arrive del’ouest, du sud, de l’est ou du nord. Traversées du territoire communal yeux grands ouverts. Arrêts en sites remarquables.


Les Hotspots du paysage

Arrivées à La Chapelle sous Brancion Venant de Saint Gengoux - Nord Ouest

Avant Lancharre, la ligne droite pointe vers le site de Brancion: on aperçoit la pointe du clocher et le donjon émergeant à peine de la masse boisée. A Lancharre une inflexion vers la gauche nous réoriente en direction du Col des Chèvres. On franchit le Grison par deux ponts successifs. A gauche et à droite, souvent cachées par les haies, de grasses prairies piquetées d’arbres. On aperçoit les toits de Nogent sur la gauche et de Collonge sur la droite. En oblique sur la droite, les ondulations du territoire de La Chapelle sous Brancion dominées par la colline de Brancion.

Venant de Tournus - Col des Chèvres - Nord Est

La route droite pointe vers la forêt de Chapaize. Les haies masquent, sur la gauche, la vue sur le territoire communal, que l’on peut deviner aux entrées de prés. Passage resserré dans les dernières maisons de Collonge vers le Nord, aperçu vers les vignes de Roches Dessous sur la gauche.

Venant de Chapaize - Sud Ouest

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Au sortir de la Forêt de Chapaize il faut chercher une fenêtre de vue à travers les haies du côté gauche pour découvrir le vaste paysage de la plaine du Grison se relevant doucement vers la forêt sous la colline de Brancion. Sur la droite la vue est plus courte, des troupeaux de charolaises profitent des pentes du «Berceau». Sur la gauche de nouveau, des ruisseaux creusent des vallons dans la prairie, la ferme de Pierre Levée approche dominant son «Embouche», le menhir est tout près de la route. Puis c’est la ferme de Petit Nobles, mais avant d’y arriver le brusque virage de Nobles révèle soudain son château surgi du Moyen Age sur la droite.


En arrivant de BalleureentrĂŠe nord de La Chapelle sous Brancion. Vues sur la plaine du Grison, on devine Nogent, la forĂŞt de Chapaize, et droit devant, Brancion.

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En arrivant d’Etrigny : les Champs Meurtiers

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Du nord au sud, de Collonge à Nobles... Rue d’Ezcas

Chemin des Oulles

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Brancion

Pré Dessous

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Nobles


L’Embouche de Pierre-Levée

Les Etroits

Chemin de Champ Fourmy

«le Berceau» (près de Nobles)

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Prés de l’Etang

Pont Canard


Tout au sud: l’Echelette et Nobles

photo Jacques Million

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... et du sud au nord de l’Echelette vers Collonge

Terre Derrière

Bois de Narvaux

Pré Dessous

Nogent

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Sous Durot


Le bourg

Grande Terre

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Chemin des Oulles

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En Durot Bois de la Grande Montagne

Collonge

Sous Durot

Nogent

Narvaux

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A Collonge, Rue de Brancion

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Regards

multiples sur le paysage Dans un soleil soudain de fin d’automne, ors et rougeoiments parent un paysage tout autre. Et que dire du spectacle au réveil d’un matin d’hiver, pureté féerique! Habitants enracinés ici depuis des générations ou nouveaux résidents ayant choisi ce petit pays, chacun jouit de ce paysage à sa manière. Pas étonnant qu’il inspire de nombreux artistes dont nous avons confronté les oeuvres inspirées par ce qui s’offre aux regards curieux au long des chemins.


Collection automne hiver

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La Chapelle sous Brancion: nouveaux regards sur notre village Concours photo organisé par la mairie et Culture et Patrimoine, septembre 2014 Le thème: La Chapelle sous Brancion, patrimoine culturel, patrimoine naturel

Vues larges, grands paysages

Menhir Pierre-Levée, église

Lavoirs et pompes

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Fleurs

Maisons

Pierres, murs, terres

Vignes

Hiver

Animaux

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La Chapelle sous Brancion, paysages vus par les artistes

Exposition organisée par la mairie et Culture et Patrimoine, novembre 2015 Eric Bourret, Robert De Backer, Babette Martini, Pierre-Michel Delpeuch, Michel Bouillot, Monique Cannard, Daniel Brelaud, Juliet Campbell, Colette Frairot, Gérard Delaval Chacun est invité à regarder le paysage de notre commune en s’intéressant à ce qui est offert à nos yeux conjointement par la nature et par le travail des hommes ...et voci les regards en réponse, regroupés par thème

Dessins de Robett De Backer

photo Anne Bertout Pages précédentes: Philippe Varenne, Florence Delpeuch, Jenny Sherlock, Brenda Burtin, Daniel Brelaud, Brigitte Roussel...

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Aquarelles de Juliet Campbell

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Au coeur du paysage

Terres inspirées La société des arbres

Automne 2015: Le paysage de La Chapelle sous Brancion nous noffre quotidiennement l’harmonie en partage. Les ateliers Architecture Urabanisme Paysage Environnement nous ont apporté une plus rationelle compréhension de ses valeurs exceptionnelles. Ainsi la longue familiarité avec le territoire de notre village choisi se prolonge-t-elle maintenant en contemplations plus attentives à toutes ses beautés: marquetterie des ses terres labourées, prés verdoyants, vignes graphiques en hiver et au printemps, rougeoyantes ou dorées en automne, brumes comme une haleine de novembre... et puis peupliers solitaires ou alignés, majestueux chênes au milieu des prés sous lesquels se reposent les vaches blanches, érables en procession discrète sur l’horizon de la colline... Que de plaisirs au long de nos chemins!


Terres

En Grozo, brume sur le Grison devant la forêt de Chapaize et Uxelles à l’horizon

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Depuis le Champ du Joux, regards vers Brancion

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En Grozo - Sur Gennes - Aux Mourins

Promenades par monts et par vaux, yeux grands ouverts sur les matières et les couleurs des terres, des prés, des vignes et des bois aux noms aujourd’hui mystérieux

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Sous le devant

Narvaux

Fontay

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Les Condemines, conversations

La société des arbres

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Feu d’artifice, Croix de la Combe

Majesté solitaire, aux confins d’Etrigny Processeion, Forts Bouts

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Aux confins d’Etrigny le grand chêne, témoin de l’ancien bocage

Ez Cas, arbres rescapés de l’arrachage das haies du temps des pâturages

Aux Roches Dessous, côté Balleure: vergers et vignes

La Varenne, au-dessus de Nogent

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En Grozo

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Les Condemines

Champ Fourmy, taille un peu sévère des têtards...

Bords du Grison à Champ Fourmy: les vernes (aulnes)

Sous Masset

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Forts Bouts

Un panorama oubliĂŠ

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Ruine et lierres

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Croix de la Combe

Ez Cas

Chemin des PrĂŠs Dessous 84

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De Nogent vers la Croix de la Combe A droite le bocage de Pré du Joux, puis à gauche le Grand Lavoir

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Je dédie cet ouvrage à mes compagnons de bonheur, famille et amis, tous les habitants de La Chapelle sous Brancion qui partagent le privilège d’être hébergés par un petit pays tellement magnifique. Composer cette longue pérégrination comme une symphonie de beauté visuelle m’a procuré un très grand plaisir: écho concentré de la jouissance des promenades sur nos chemins. Un peu comme si je réglais une dette en créant à mon tour, avec des ingrédients gratuitement offerts à tous et donc à moi, un peu de beauté originale à partager. Cet album intègre, et c’est un bonheur supplémentaire, les contributions de vous amis artistes sans prétention, photographes amateurs, connaisseurs amoureux de notre patrimoine, bâtisseurs de murs en pierre sèche, jardinières et jardiniers au long de nos chemins et de nos lavoirs, viticulteurs, cultivateurs attentifs à nos amis les arbres des champs et des haies. Collonge, novembre 2015

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ENTRE CLUNY ET TOURNUS

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