Co-Living: L'epoque de partager _ DimitraChantzakou _ ENSAPB-Erasmus _ SeminaireM1

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Dimitra Chantzakou

Co-living: l’époque de partager Mots clés: habitation, partagé, collectivité, mixité, commun

Cet article parle du phénomène de co-living, une nouvelle typologie du logement, développée les dernières années. Le but de la recherche est l’exploration des liens entre la réduction des émissions du carbone et cette typologie, et aussi de développer une opinion sur l’impact social et urbain que pourrait se produire. La recherche commence avec la définition des deux catégories générales de co-living : les Apart-hôtels et les Cooperatifs, qui sont distingués par rapport à leurs caractéristiques. Une analyse des cinq exemples différents est utilisée pour expliquer les deux cas, et après, en comparant quantitativement et qualitativement les exemples, on obtient des directions de pensée pour la suite de la recherche. A la fin, on conclure qu’il faut avoir plus de données scientifiques pour l’aspect environnemental, que l’aspect social est plus évident et on se demande si ce type d’habitation peut prospérer à l'avenir.

Quand on parle du processus de métropolisation aujourd’hui, on pense d’un modèle spatial radioconcentrique, qui devrait être la base. L’étalement urbain est évident dans toutes les grandes villes, qui ont devenu territoires et ont perdu le sens de communauté et de la vie urbaine, en favorisant la fragmentation du tissu dans de petits régions qui appartiennent la même ville, mais qui la divisent en termes sociologiques et architecturales. La stratégie d’adaptation de nos sociétés dans ce changement doit intégrer de nombreuses dimensions ; elle doit lutter contre les inégalités, prendre en compte la qualité de vie des habitants et l’évolution des modes de vie. Dans le même temps, ce modelé spatial de métropolisation dont on a parlé au début, promeut des phénomènes de congestion et de pollution et la consommation massive des ressources énergétiques et environnementales. Dans ces conditions, le développement durable acquiert un double constat: l’urgence sociale (inégalités, satisfaction des besoins de base) et écologique (changement climatique, biodiversité, ressources fossiles). En fait, le cas architectural qui combine ces deux facteurs est le cas de l’habitation. C’est l’environnement qui consiste des aspects sociologiques, comme la ségrégation sociale de la ville, et écologiques comme la consommation excessive d’énergie, comme on va voir cidessous. Pour obtenir l’objectif de créer un équilibre entre les trois piliers - l’ économique, le social et l’environnemental dans des villes comme le Grand Paris, il faut connaitre les problèmes les plus grands, et trouver des solutions qui répondent aux questions posées. Le plus grand parti de pollution dans le Grand Paris vient du secteur du bâtiment. Les bâtiments (résidentiels et tertiaires) sont les plus gros consommateurs d’énergie, car ils provoquent le 44% des consommations énergétiques totales. Ils produisent plus de 120 millions

de tonnes/an de dioxyde de carbone, de gaz à effet de serre et soit près du quart des émissions nationales. L’énergie doit donc constituer un levier de projet urbain, et plus spécifiquement du projet du logement dont il existe une surconsommation du parc en France, pour avoir une métropole plus sobre et plus durable. Bref, la question est quel est le modèle d’habitation qui peut donner une solution au problème de la grosse consommation d’énergie par le logement, et limiter la ségrégation sociale qui est créée ? Nous pourrions supposer que le modèle de co-vivre - coliving en termes internationales - peut être la réponse que nous cherchions. Partager des espaces dans l’habitation, ou inclure des usages publics dans un bâtiment du logement, peut diminuer les émissions du carbone avec une manière indirecte mais efficace ; ou non ? Pour vraiment étudier ce phénomène il faut savoir la signification de co-living. Il s’agit d’un mouvement de quelque sorte, qui dans le cadre de vivre économiquement et avec un aspect de collaboration, sociabilité et convivialité est devenu très populaire entre la nouvelle génération – les «milléniaux». Ils existent aujourd’hui plusieurs espaces qui fonctionnent comme des foyers pour des étudiants, toutefois en incluant des services plus lux, pour rendre les conditions de vie plus attractives pour les résidents, et aussi des espaces qui offrent des services publics et commerciaux, sauf les services typiques du logement – ou du logement social. On va se référer au premier type de bâtiment comme « Apart-hôtel », et au deuxième comme « Coopératif ». Dans l’Apart-hôtel, les résidents ont leurs espaces privés, chambres, studios ou petites appartements, et ils partagent des espaces qui servent des besoins plus communs, comme cuisinier, manger, avoir un espace de repos, ou des espaces pour travailler. D’ailleurs, dans des


bâtiments de ce type on peut trouver des restaurants ou des cuisines centrales, où les résidents ont l’opportunité d’avoir des repas déjà prépares pour eux. Les salles de bain dans les apart-hôtels peuvent être privées ou partagées, mais à cause du facteur «lux» de ce type de logement, dans la majorité de cas on ne trouve pas des salles de bain communes. Dans le même sens, on peut trouver aussi de service de nettoyage pour les résidents, qui peut être mensuel, hebdomadaire ou plus fréquent. De plus, il peut avoir des installations et services sportifs, ou même des piscines et de spa. Les « Apart-hôtels », donc, donnent aux résidents des services que normalement ils ne pourraient pas avoir, et que maintenant sont accessibles grâce à la collectivité. Il existe aussi la typologie des espaces « cluster », qui sont des grands appartements, avec des espaces collectives. Dans ce type, il y a des petits espaces privés, équipés avec des salles de bain privées et de petits « kitchenettes », et les résidents partagent un grand salon, salle à manger et cuisine. Ce presque le même cas que les Apart-hôtels, mais dans une échelle différente, car ici on parle d’un appartement et pas d’un complexe d’habitation. Le second cas de logement co-living ce sont les coopératifs et les bâtiments des usages mixtes. Il s’agit des « villes dans la ville », des grands bâtiments qui, sauf les usages typiques du logement, incluent aussi des usages publics qui servent le quartier. Le but de ces complexes est de réduire les déplacements des résidents en offrant toutes les services qu’ils auront besoin dans le même endroit. Ils peuvent inclure même des espaces de bureaux, de co-working, des bibliothèques, des espaces pour des séminaires et workshops, des garderies et des jeux pour les enfants, supermarchés, restaurants et centres communautaires. Il y a, donc, une consécration d’un grand parti des usages pour le public général. Les coopératifs, dans le cadre de partager, peuvent aussi provoquer des autres actions lesquels leurs habitants adoptent. Une innovation que nous pouvons trouver dans les coopératifs est que quelquefois les habitants n’ont pas des voitures individuels, et ils doivent arranger leur déplacements avec des autres, ou utiliser d’autres modes de transport. Encore, il est possible que les coopératifs, comme les Apart-hôtels, aillent des cuisines centrales –dans lesquelles chacun prépare ses repas ou des chefs préparent des plats pour tous les résidents, comme une grande salle à manger-, qu’ils existent des

salles de lavage et que le nettoyage de chaque espace – privée ou publique- est arrangé entre les habitants, si il n’y a pas de service de nettoyage inclus. Un des premiers exemples de bâtiment multi-usages est l’Unité d’Habitation de Le Corbusier, qui était « une cellule fondamentale de la société.» Dans ce bâtiment les habitants peuvent trouver toutes les services offert par la ville dans la vie quotidienne. L’existence de rues intérieures, situées dans l'axe longitudinal du bâtiment, permet de séparée les usages et les activités commerciales qui ont lieu dans l’Unité : la rue marchande du ravitaillement (services communs), comportant poissonnerie, charcuterie, boucherie, épicerie, vins, crémerie, boulangerie, pâtisserie, fruits, légumes et plats cuisinés. Il y a aussi un restaurant, salon de thé, snack bar, des boutiques, salon de lavage, repassage, pressing et teinturerie, droguerie, coiffeur, de plus un bureau de poste auxiliaire, tabacs, journaux, librairie et dépôt de pharmacie. On pourrait prévoir que de cette façon, la consommation d’énergie et d’espace par personne diminue. Quand tous les repas sont produits dans le même temps –dans le cas du restaurant central-, dans le même espace, en utilisant les mêmes équipements, il est logique que le cout énergique pour la préparation et pour l’achat et la construction des équipements pour la cuisine soient vraiment plus bas. En outre, comme c’était déjà mentionné, avoir presque tous les services, même un endroit pour travailler, dans une proximité de 1km maximum, effectivement va réduire les déplacements, et par conséquent les émissions du carbone. Les couts de construction des bâtiments de ces types devraient diminuer, car la combinaison de différents usages, va empêcher la construction additionnelle des espaces commerciaux, et va exploiter le bâtiment dans ca totalité. Les espaces multi-usages de ce type sont vivantes 24h sur 24, à cause des horaires variés de chaque usage. Mais pour avoir des réponses et des observations plus précises, il faut étudier des cas architecturaux déjà construits. On va élaborer sur de cinq exemples de bâtiments coliving, répartis tout autour du monde : Le «Collective Old Oak Common» situé à Londres, le «Kalkbreite» à Zurich, la Maison «Moriyama» à Tokyo, L’ «Agora Wohnen» à Berlin, et finalement le « New Ground Co-housing » aussi à Londres. Il y a une variation de typologies, toujours dans l’esprit des cas susmentionnés.


Le Collective Old Oak Common est le plus grand «bloc cohabitant» du monde. Il s’agit d’un espace au bord d'un canal à Willesden Junction, au nord-ouest de Londres, qui tombe dans la catégorie des Apart-hôtels, et dont les architectes sont les PLP Architecture. Il y a 11 étages, 550 chambres avec salons, cuisines et salles de bain communes. Les habitations ont divisée en "twodios", deux chambres avec salles de bains communes, et qui partagent de plus une petite kitchenette. Il y a également des suites privées, qui ont les mêmes services que les «twodios» et qui partagent aussi le salon et la grande cuisine, qui existe dans chaque étage. La cuisine, salle à manger et les espaces de vie collective à thème de chaque étage sont communes entre 30 à 70 résidents. Le bâtiment inclus des services «extra» pour les résidents, comme un espace de coworking, un restaurant, une salle de sport, un cinéma, un spa et une laverie, et une grande terrasse sur le toit, pour renforcer l’aspect sociale de la vie dans le collectif. Les représentés du The Collective, et responsables pour le projet disent que «Il promet aux résidents un style de vie plus sociable, à un prix plus abordable que le studio loué moyen».

bâtiment comme un anneau. Les services réservés pour les résidents incluent une laverie et une cafeteria, mais aussi des espaces co-working, chambres d'hôtes, et salles polyvalentes lesquels les «participants»-habitants peuvent louer. Bref, le Kalkbreite attire le monde de la ville autour, et il devient lui-même une petite ville dans la ville.

Le Kalkbreite à Zurich est un projet principal pour l’habitation coopérative. Le grand bâtiment d’usage mixte est construit sur un dépôt de tram, et veux devenir un nouveau pôle urbain selon des normes écologiques et sociales élevées. Les architectes, Müller Sigrist Architekten, le décrivent comme un «microcosme sous le dépôt de tram», car il est un mélange résidentiel et commercial. Avec les différentiations des niveaux, les espaces devient publiques ou privés. Le Kalkbreite fonctionne comme un centre du quartier, avec 50% de son surface dédié aux usages publiques. Il inclut un cinéma, trois cafés/bistrots, neuf magasins indépendants, neuf espaces de bureaux, cinq cliniques médicales, une garderie pour des enfants et une grande cour intérieure partagée par le quartier, en parallèle d’un toit pliant réservée aux résidents. Apparemment influencés par Le Corbusier, les petits appartements et les espaces communs ont été aménagés le long d’une allée centrale, la "rue intérieure", qui traverse le

car le but principale de l’architecte était de transmettre l’essence et l’échelle de la ville a l’échelle de l’habitation. Les différents éléments de la maison sont dispersés apparemment au hasard à travers le site : des chambres – studios, salles de bain, cuisine, salles à manger partagés par tous les résidents et le jardin, qui serve aussi comme «couloir» entre les espaces-boites. Comme dit l’architecte «Le résultat c’est une maison qui a été libérée de sa définition monolithique conventionnelle pour devenir en réalité la ville elle-même». C’est un quartier dans le quartier, inspiré par l'endroit où c’est construit.

La Maison Moriyama de l’architecte Ryue Nishizawa, est une «maison détachée». On peut la mettre dans la première catégorie, les Apart-hôtels, mais à cause d’échelle elle est plus proche d’un appartement Cluster. Il s’agit de dix pièces rendues comme dix structures séparées -un groupe de cubes blancs, regroupés dans un jardin. L’aspect de la ville est assez présent dans ce cas,

L’Agora Wohnen à Berlin est un projet à usage mixte. Le bâtiment était une ancienne brasserie Kindl, qui est transformée dans un laboratoire expérimental d’économie circulaire, sur lequel il y a de logement dans une nouvelle partie. Les nouveaux étages sont ajoutés au-dessus de la brasserie et ils incluent de grandes planches préfabriquées en bois d'ingénierie, rentable et en série, à leur construction, permettant aux utilisateurs de varier les fonctions par rapport à leur besoins. Le but de l’Agora est de mélanger des différents groupes sociaux et d’associé les fonctions non résidentielles du bâtiment avec les habitants, et les rendre codépendantes, car les personnes qui habitent dans le


complexe, travaillent aussi là-bas. Les logements sont organisés dans de studios pour 1 jusqu’aux appartements pour 7 personnes. Le limite entre les usages publiques et les usages privées et un «Jardin Rue» dans le RC du logement (le toit de la brasserie), et c’est un lieu de rencontre. Dans la partie publique il y a des magasins, des espaces Co-working, des galléries, des espaces des événements, des restaurants, et autres installations organisées autour des thèmes de la collaboration, des systèmes de production locaux et de l'utilisation cyclique des ressources. Il s’agit donc d’un bâtiment qui essaye d’embraser l’écologie et la flexibilité dans sa totalité. L’exemple final est le New Ground Co-housing, de Pollard Thomas Edwards, qui est le premier projet de cologement pour des résidents plus âgés à l’Angleterre. C’est un complexe réservé aux femmes, installé sur le site d'un ancien couvent à High Barnet, qui inclut vingt-cinq appartements privés, disposés en forme de T autour des installations communes. Le complexe compris un grand jardin et un bâtiment central, commun pour les habitantes. Toutes les maisons sont en briques, et il existe dans la maison commune on peut trouver une salle de réunion, une cuisine, un coin repas, une laverie, des installations un parking sur place à l’extérieur. La fourchette d'âge est assez large et délibérément, pour avoir une variété de la population dans le complexe. Les habitants –les membres de l’Older Women's Co-housing (OWCH) group, s’en ont occupées des coûts de la construction et elles s'attendent à partager également le coût des soins à l'avenir. Cet exemple est important car il montre que le mouvement de co-living ne se limite pas seulement entre les «milléniaux» et les jeunes professionnels, et il peut marcher assez effectivement comme solution pour les personnes qui ont de 50 ans ou plus. «Les programmes de logement partagé récemment mis en place sont largement ciblés sur les jeunes professionnels», mais ça ne doit pas exclure les possibilités de développer le concept dans un plus grand territoire. En analysant toutes ces exemples, j’ai essayé de faire un tableau (regardez page suivante) pour vérifier –ou rejeter- les hypothèses originales par rapport à

l’économie écologique, la réduction des émissions du carbone, en comparant avec un immeuble typique. En transformant les informations dans des données quantifiables, on peut remarquer qu’il y a des exemples qui donnent beaucoup d’emphases dans les espaces publiques et qui, au même temps, gardent une plus grande quantité d’espace privé par personne. Les bâtiments de la catégorie des «coopératifs» ou des usages mixtes (Kalkbreite et Agora Wohnen), ont un impact environnemental plus grand au niveau de réduction de déplacements, et ils renforcent l’esprit du quartier et de la région tout autour. Ils créent une topicité plus forte et ils ont un impact sociale qui renforce la mixité des habitants de la coopératif avec les habitants à l’extérieure, qui viennent pour profiter des services publiques. Donc, l’ «échelle de collectivité» est devenue une échelle du quartier. On peut observer que les pourcentages des espaces partagés dans un immeuble typique et dans ces bâtiments sont assez bas, et assez proche entre eux. Néanmoins, la grande différence de deux typologies est que la combinaison du logement avec d’autres services va être plus profitable à cause de la proximité de services –comme on a déjà dit- et à cause de les différents types d’espaces partagés. Dans l’autre catégorie –les Apart-hôtels (Collective Old Oak Common, Moriyama House et New Ground Cohousing) les espaces partagés appartiennent la majorité de l’espace. Ce partage des usages basiques d’une habitation, comme les cuisines, les salles de bain, les salons, ont un impact additif à la diminution des émissions du carbone de chacun. En comparant avec l’immeuble, les résidents d’apart-hôtels ont le moins espace privé possible, et donc, il y aurait plus des habitants dans les mêmes m2 que l’immeuble. La question de déplacement peut être posé encore, mais avec moins d’efficacité, comme il n’y a pas des usages plus diverses dans le même endroit. Les usages publics dans la typologie Apart-hôtel sont limités, si non disparus, et la vie est plutôt concentrée à l’esprit d’une maison. Effectivement, l’ «échelle de collectivité» est dans le niveau de colocation. Le cas de Collective Old Oak est un peu différente, parce que c’est vraiment un «hôtel» avec tout compris, mais le bâtiment n’est pas ouvert à la société, comme les coopératifs. L’impact social est aussi au niveau tête-à-tête, car la sociabilité et la collectivité sont renforcées, mais la conscience sociale pas tellement. Pour mieux comprendre si les espaces co-living vont avoir un grand impact à l’environnement, il faut avoir des données plus précises par rapport aux émissions de carbone du logement. Malgré ca, le mouvement de co-


living va avoir un impact urbain et social dans les grandes villes, qui est peut-être plus facile de prévoir. Cettes typologies d’habitation s'épanouiront à Paris indépendamment de l'impact environnemental, dû au coût de la vie et de loyers élevés, et à la convenance économique, spatiale et sociale qu’ils fourrent pour les jeunes professionnels et aux personnes qui vivent seules. Peuvent les êtres humains se conformer aux règles de cohabitation pendant toute leur vie ? Le co-living pose des défis, autant que d’opportunités. Peut-il être la mode d’habitation du futur ?

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