00
»
•
France, Suisse. Belgique
:
UN
franc (Net).
-~ Jutt^ pay,
:
I
fr.
o
Zi
o
a.-P.
ROLL
'i^,
AtFRÉD-PHIUPPE o o u.
bA
—
\ li
SON ŒUVRE NOMBREUSES
WS
RJ
r^
SOCIÉTÉ D'ÉD/TION & DE PU5LICATIONS
PARIS
-
13.
Rue
<k
i'Odéon.
13
~
PARIS
^^ \:
^?^,
d.(S>
v^.««>'
i^f^mM
^^>??esî^
ALFRED-PHILIPPE
ROLL
n,./.
PORTRAIT DE ROLL, PAR I^UI-MÊME
(Musée de Bordeaux)
J.-S. Bu .u:.
PEINTRES D'AUJOURD'HUI c
t,
MONOGRAPHIES ILLUSTRÉES
t?
ARTISTES VIVANTS
DES
Société d'Édition
=
^=^
et
Félix
= 13,
=
de Publications
librairie
JUVEN
=
Rue de l'Odëon,
PARIS
13
J¥-
d une
PEINTRES D'AUJOURD'HUI,
Sous
ce titre général,
série
de monographies consacrées aux plus illustres parmi
diverses écoles de peinture.
Nous commençons
nous entreprenons
représentant
artistes cioants
les
publication
la
les
naturellement par nous occuper des artistes français.
Les noms de Roll, de Jean-Paul Laurens, d'Edouard Détaille, d'Henri Martin, de Qeorges Rochegrosse,
de Jules Lefebvre, de Léon Bonnal, de François Flameng, de
d'Etcheverrv,
de Caro-Delvaille, de Cottel,
Merson,
de Luc-Olivier
Joseph Bail,
de
S'il existe,
en
effet,
consacrées chacune à la vie
Chaque
des histoires de la peinture, et
à
l
œuvre d'un seul
fascicule, édité avec le plus
grand
il
duction de trente ou
Le premier les
25 pour Nous
peintre.
soin,
comportera 4o pages de papier couché sous une
quarante œuvres
plus remarquables et
les
et
documentée sur
les
plus
fr.
au
fascicules suivants, au prix de les
la
repro-
de chacun
où
I
franc pour
la
France. la Belgique
et
l
on trouvera
la Suisse, et
de
autres pays.
vous engageons à souscrire dès maintenant à la première série de la collection comprenant
lieu de
lieu de
douze (Etranger
15).
Veuillez donc
et
artiste,
fascicule, qui vient de paraître, est en vente chez tous les libraires,
nous adresser, accompagné du montant en mandat ou timbres-poste,
de souscription que vous trouverez ci-contre,
fur
l
caractéristiques
douze monographies, afin de bénéficier du prix de faveur de dix francs au
13
que
qui figureront dans notre collection.
peintres
I fr.
citer
pas de monographies importantes
n'existe
élégante couverture, et contiendra, outre une élude anecdotique
également
Lucien Simon,
pour n en
apparaîtront successivement dans cette collection vraiment unique.
quelques-uns,
des
etc.,
et
vous recevrez, soigneusement emballés,
à mesure de leur apparition. Veuillez agréer.
M
,
l'assurance de nos sentiments
Félix
les
le
bulletin
les fascicules,
plus distingués.
JUVEN.
au
« «
io
0^^p^
ROCHE
Neuville
du
petit
à
fortifications,
les
et
boulevard
du
hôtel
l'angle
et
de
la
de
une maison qui
Berthier,
villa,
s'accote
précédé d'un jardin planté d'arbres en 1881, Alfred - Phihppe s'installer :
régions n'avaient
nous
les
fait
pas cet aspect
de
confort
et
rue Alphonse-de-
la
un grand
à
c'est
là
Roll.
tient
atelier
qu'est
venu
Alors,
de discrète élégance qui
aimer.
Phcl. J.-E.
A.-r.
—
les
SuUsi
BAIGNEUSES
KO IX
On
y assassinait quelque peu, me disait un jour M. Roll. Roll a passé le meilleur de son existence d'artiste dans cet atelier dont larges verrières semblent absorber toute la lumière du jour, pour la
répandre à
— Le dès
ces
le
Ça
flots
sur les
toiles
sent le travail
qu
il
brosse mlassablement.
chez Roll,
disait
un jour Henner.
vieux maitre alsacien traduisait ainsi une impression qui vous seuil
de cette maison, dès
le
salon d'attente, tapissé
Spécimen
de
de
saisit
dessins.
deux pages des
«
Peintres
P*»;. J.-E. tiuUci
A.-P.
JOURD'HUI
»,
AU
CHASSERESSE
ROLL
FORMAT DE
LA
PUBLICATION
Liste des Artistes parmi lesquels seront choisis les
douze premiers des
«
Peintres
d* Aujourd'hui »
V^ ROLL A A J.=P. LAURENS
ft
ft
CHARLES COTTET
A
«,
A A
LUCIEN SIMON
HENRI MARTIN
ETCHEVERRY A A G. ROCHEGROSSE J. BLANCHE A A A JULES LEFEBVRE
JOSEPH BAIL
Ci-joint
souscription
D'AUJOURD'HUI
",
A A
H.
A A A A
=
francs
de'''
qui
DETAILLE
de Souscriplion
douze premiers
aux
A A
GERVEX A A A CORMON A A A A A LÉON BONNAT A PAUL CHABAS A ROBERT FLEURY
A A A
LA TOUCHE A A A A A. BESNARD A A A A A FRANÇOIS FLAMENG
somme
la
E.
G.
Bulletin
MERSON
L.=0.
CARO=DELVAILLE
H.
a
A
me
fascicules
pour "
des
de
prix
la
PEINTRES
seront adressés au fur et à mesure
de leur apparition. le
,
SiGNATXntË
Nom
:
Adresse
:
(i)
PRIX
:
France, Suisse, Belgique,
Détacher ce Bulletin à
:
M. l'Administrateur de
10
et l'envoyer,
francs.
avec
la Librairie Félix
le
— Autres pa>-s, montant de
JUVEN,
13,
13 la
francs.
souscription,
Rue de
l'Odéon,
PARIS -.^
Pha. J.-E. Bu'ki.
—
VURS LA XATURK
POUR
L•HU^L\^•ITÉ
(Décoration de
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•
f -^\
*«^y<iS^ nous
fait
— On Mais avait
déjà
ce la
—
Ça
le
et
flots
le
déjà
le
presque
campagne,
un
me
Roll.
de
M.
La Grève
parce
désert,
peu
un jour
disait
que,
aux
nature
venu
qu'est
Alors,
ces
si
Roll.
mineurs,
des
près
portes
de de
Paris, la
ville
de mouvement.
semblent absorber toute
sur
les
toiles
qu'il
le
lumière du jour,
pour
la
brosse inlassablement.
alsacien traduisait
de cette maison, dès
la
un jour Henner.
ainsi
salon
une impression qui vous d'attente,
maitre, qui vivent, dirait-on, au tic-tac harmonieux installé
là
de discrète élégance qui
et
peintre de
sent le travail chez Roll, disait
seuil
Philippe
tient
un grand atelier
à
c'est
:
qui
meilleur de son existence d artiste dans cet atelier dont
Le vieux maître dès
'
de confort
quelque peu,
quartier
verrières
répandre à
s'accote
villa,
Alfred
1881,
aspect
cet
qui était
de vie
Roll a passé larges
la
Alphonse-de-
rue
aimer.
l'artiste,
fourmillante
les
pas
y assassinait
choisi
c'était
en
s'installer,
n avaient
les
de
la
une maison
précédé d'un jardm planté d'arbres
^A^'^ régions
hôtel et
P^^^^
de
l'angle
du boulevard Berthier,
Neuville et
Jpl
à
fortifications,
les
Sorbonnej
la
tapissé
saisit
de dessins du
du compteur électrique
dans un coin.
Et Roll lui-même
s'est
représenté dans ce portrait que nous reproduisons
—
et qui
depuis
1
l'album en mains,
La
famille
charpentier dans avait installé là
que
le
est
les
yeux
de Roll les
— en manches
au musée de Bordeaux
886
chante dans
loin vers la ligne qui
la
de chemise»
lumière.
son grand-père était maître
est d'origine alsacienne,
environs de Saverne. Son père, venu fort jeune à Paris,
une mdustrie d'ébénisterie dans au monde,
futur artiste vint
milieu laborieux et prospère
;
le
faubourg Saint- Antoine 1846.
1^'^mars
le
puis ses parents, voulant pour
une carrière
lui
scientifique,
sa
dans ce
grandit
Il
c'est
:
mirent dès
le
douzième année au
lège Chaptal
en suivait
il
;
cours avec
les
col-
profit,
et
espérait
devenir ingénieur,
quand, à
la suite
accident,
dut
il
ses études,
d'un grave laisser
là
et réintégrer la
C était
maison paternelle.
en 1862. Alors, en dehors
de
pour
goûts
ses
sciences,
aucune
il
les
ne manifestait
disposition
parti-
culière.
Pourtant, arrivé
était
élève,
de
aux couleurs
il
lui
s'intéresser
changeantes
qui naissaient des réactions
chimiques pendant ses expériences
;-4o(.
DRAGON
(Siihn
île
J.-E.
•biilh:.
il
même
avait
den
au désir
résisté la
;
fixer
furtive splendeur sur
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Toujours
sortir
du
est-il
collège,
il
une
qu au
acheta
igo6)
une boite de couleurs, courut la
campagne, brossa quelques paysages,
donna
la partie.
dans
la
A ^
dans
1
avait dix-sept ans;
Il
il
fut
fins,
atelier
se mit à l'étude
de
il
M.
Liénard.
alors en pleine célébrité.
place du Châtelet
et
de
Il
la
Ce
la
trouvant mauvais, aban-
convenu
alors
fabrique de son père pour en prendre ces
les
et,
direction plus tard.
du dessin d'ornement brave
artiste,
qu'il s'occuperait
et
de modèles.
Il
entra
bien oublié aujourd'hui, était
deux théâtres de la grille du parc Monceau.
avait fait l'ornementation des
fontaine St- Michel, et
la
Il
en outre, mis à
avait,
style
Napoléon
prêteront peut-être
devenu
Liénard
si
mode
ce style néo-grec
—
qui sera peut-être
charme que nous accordons de nos
le
le
décrié aujourd hui, mais auquel nos petits-neveux jours à ce qui est
Louis-Phihppe.
style
le
—
III
la
était
un véritable camarade pour
ses élèves.
L'Union centrale
des ylrts décoratifs, alors à ses débuts, ayant organisé un concours, Roll et
un de
ses
amis résolurent d'y prendre part
;
en avisèrent leur patron.
ils
Pto/. /.-£. Bu/fo;
DEUX
— Je je
vais
me
n'y vois aucun inconvénient, répondit celui-ci.
mettre sur
entendu que nous
Ce
fut le
les
rangs.
Mais,
en dépenserons
Au
à dîner.
homme
pâle, à face
ajouta-t-il,
ensemble
maître qu'on couronna,
l'atelier
—
AV Bt)KU UE L'EAU
B.^IGNEUSES.
et,
le
fut dîner
j'ai
le
promesse,
dernier moment, un convive se présenta
de
pierrot,
prix,
moi-même il
:
il
la fête
bien
invita tout
c'était
aux yeux songeurs.
chez Champeaux;
est
montant.
fidèle à sa
Tiens, voilà Jules Dalou, s'écria Liénard.
Et on
si
D ailleurs,
Tu
es des nôtres.
se termina à l'Opéra.
un jeune
C est date
de ce
soir-là
longue
la
que
amitié qui
devait unir Roll et
Dalou.
Cependant, à dessiner des figures
des paysages
et
d'ornements,
jeune Roll
le
reprenait
goût
ture
occupations pro-
ses
;
à
pein-
la
fessionnelles lui
étaient
achemmement
vers
vocation
qui
un une
s'affirmait
chaque jour davantage. visitait les
musées
11
et courait
—
expositions; un jour,
les
au Salon de
Une mare dans van,
Ce
l'émut fut
lui
aux
:
Mor-
le
larmes.
seconde
une
de son
révélation
un
Daubigny
de
paysage
—
1869,
propre
désir.
Anch'io son'
pittore.
Roll avait alors vingtn,ii. l'ii. Buib;^
DAMNEE.
trois ans. qu'il était
s
n
aventurer dans
pas
était
la seule
Et
cette
homme
voie
qui
artistique
on annonçait
avec
art,
le
;
tout
en
Dans
l'atelier
de
concours Troyon,
il
:
Un
il
vit
mais le
il
but,
voulut y prendre part. il
avait rapporté quelques
de son ami Rixens, qui habitait
fixa le plus saillant, et le titra
suite
issue;
le résultat.
D un voyage qu'il venait de faire dans les Vosges, souvenirs.
autre eût jugé
un peu tard pour
souvent sans
est
à s'arrêter devant l'obstacle
chose qui importe en
comme
Un
Paslfl
alors place Pigalle,
il
cours d'eau dans une vallée (Effet
d'automne). Ce tableau figura au Salon de 1870, mais il s'appelait alors Environs de [Baccarat. Naturellement il n'eut pas le prix; mais son envoi ne passa pas inaperçu. :
— C est 11
n en
Il
alla
du
fallait
fils
de Daubigny,
dit
pas tant pour rendre
voir Harpignies qui
faire inscrire à l'Ecole
lui
un critique. la
vocation de Roll
donna quelques leçons
des Beaux-Arts.
irrésistible.
et le conseil
de se
Alors,
chose à son père; mais celui-ci ne voulait rien entendre.
dit la
il
son futur successeur
de
fit
chement. Là s'arrêtaient ancré dans ses idées; Roll
peinture en amateur
ses
concessions. C'était
jeune
le
donc
quitta
la
homme
famille,
sa
place Pigalle, près de chez Rixens.
Gérome. Mais
Un
de
ne
l'était
et
alla
amis
maître de X Enterrement à Ornans,
n'y voyait
homme
un
pas moins.
aucun empê-
excellent, mais
y eut rupture.
Il
dans un atelier de
s'installer
il
de recommandation pour
lettre
voulut aller
demander un
lui
aux abords de
la
place Saint- Michel;
grimpa à son étage, frappa un coup à
la
porte, puis deux, puis trois.
Courbet habitait on ne
alors
répondait pas,
lui
Courbet parut sur
—
Qu'est-ce que tu veux,
Roll dit
—
le
C'est
ne
tard. Je
pipe à
mon garçon?
dit-il,
la
moment
que
peinture.
coupé
avait
porte s'ouvrant,
bouche.
visite.
répondit
le
vieux peintre...
Mais
je
me
Qu'importe!
il
Roll ne
Son père les
vivres.
peignait
Il
défendait avec
et
âpreté Henri Regnault qui
champion de la jeunesse artistique de son temps. Même deux visiteurs du Salon de 1870 était
s'étant la
le
permis de discuter
Salomé du
Roll,
qui
jeune maître,
se
trouvait
avait riposté avec
là,
une âpre-
té agressive.
— viens
à
qui
tu
parler,
lui
dit
Sais-tu
de
couché
y resta quelque temps.
avec acharnement, admirait Courbet,
suis
le revoir.
de plus beau
rien
la
Comme
avec ce grasseyement franc-
entra chez Bonnat qui avait ouvert un atelier;
ce
la
conseil.
jeune artiste
pas en train de parler peinture. Reviens un de ces matins.
voyait
lui
la
descendre quand,
le
le
bonhomie de son bon gros visage barbu.
but de sa
bien,
suis
la
Roll ne devait plus
A
en chemise,
le seuil,
comtois qui soulignait
Il
se préparait à
il
la
pénible.
ayant donné une
lui
Il
entra à l'Ecole des Beaux-Arts, chez
Il
la discipline scolaire lui fut
ses
?
Que
DAMX
ÉE.
—
Paslel
quand
Rixens
deux
les
messieurs,
haussant
épaules,
les
furent
se
éloignés.
—
Non.
— C était
—
Eh
Paul de Saint-Victor.
bien! après, répondit Roll avec une belle assurance.
se préparait à entreprendre
11
toute
la
campagne de
1870-71
un voyage, lorsqu'éclata
comme
de
sous-lieutenant
paix signée,
D abord
voulut aller
il
Il
fit
La
mobiles.
remit au
se
il
guerre.
la
travail.
demander
aux maîtres du passé un enseignement qui,
pour être muet, n'en a pas moins éloquence.
son
visita
11
l'Allemagne
Belgique, la
Hollande.
le
pays de
Depuis
ainsi
la
et
surtout
cette
époque,
Rembrandt
de Paul
et
Potter devint son pèlerinage de tous les hivers.
Par contre, des
cours
liberté,
à
renonça à suivre
il
résolument
choisit
il
Reprenant
Paris.
pour champ d études,
A
nature.
en
Roscofî, où
1873, puis à
d'Alfort
et
la
villégiaturait
Ecole vétérinaire
1
l'année
il
vie
la
vie
la
sa
suivante,
il
dessina
des chevaux; cependant qu'à l'Ecole
Dépôt de remonte de
Militaire et au
Montrouge,
De l'h^r
ROUBY, CIJIENTIEK
J.-t
andalou
(Musée'de Genève)
se
de
pondération
moment où dispense
à
qui il
l'étude
librement.
développait
des moyens
à
lui
en
ses
élus,
il
n'oublie
St-Antoine, au temps où y brûlait
que
la
même
la l'art
temps,
pas le
réalisation,
que pour qu'il
a
ses
cavalier.
premières
Tète de Cheval
'Deux Cuirassiers. Dans
Pourtant, devant l'œuvre à
de n'aimer
est tenté
et
:
s
il
du visage humain. Ainsi
faciliteront
le
époque datent
cette
études cataloguées
Bitlioz
le
plus
étudiait
il
sa
faire,
Roll
attacha
personnalité
en possession
hésite.
Car
les joies supérieures
dans
poussé
avec
ce
au
qu
il
faubourg
grand foyer révolutionnaire. Or, voilà
jeune République triomphe avec son cortège de jeunes tribuns, de
jeunes penseurs, de jeunes artistes.
On
assiste
comme
à
une nouvelle jeu-
du
nesse
monde.
préparent
les
passé est lourd de revers,
le
de
rêves
donner à
veut
Roll
Si
nouvelle
la
cœur, son cerveau, son
le
rendre vraisemblable,
beauté de
de
teux
femme que
la
l'atelier,
opaques,
mensongères,
draperies la
camper
air,
et, nue,
de
en pleine nature, en plein
de l'exposer aux caresses de toutes
ombres
de toutes
et
Et ces rêves il
exprime
les
premiers envois
se désintéresse
le
rendre
s
il
vivant. le
ne peut
Et cette jour dou-
les
lumières.
les
comme
ces soucis,
dans
largement :
ne
il
son
agrandit de
s
dix générations d'artistes ont cloîtrée dans
de
lui,
souvenirs d enfance,
vérité qu'il soit,
du moins,
d'ombres
rêve,
il
ses
au contraire. Mais ce lyrisme,
fardée
adornées
et
de
voudrait,
il
part d'idéal démocratique,
sa
avec
du présent
projets
son ambition plastique
là,
épris
si
bien
la vie,
déité,
Et
talent.
son inquiétude sociale. Car, pas du lyrisme de
Ayant reçu
l'avenir.
les
ses
Bacchante (1873);
'Don Juan et Haydée (1874) qui se teinte de romantisme et s inspire visiblement de Delacroix; Halte-là!
(1875) épisode à la fois sobre et véhément de la dernière guerre; La L'Inondation Chasseresse ( 876) 1
(1877), inspirait la
;
page
la
;
"Portraits de
1
lui
a ravagé
catastrophe qui
région toulousaine
dente
que
tragique
année précé-
M™^ Roll
mère
878) La Fête de Silène (1879), toile débordante de vie et de mouvement. et
de Jules Simon
Alors
la
(
1
;
personnalité de Roll
s'est
DRAME DE
I,A
TERRE]]
définitivement affirmée.
Et et
comme
Zola en
lectuelle.
s'élève
La
vers
il
arrive à son heure!
littérature,
poésie, la
vie
Après Gustave
Bizet en musique,
elle-même, après
avec
la
les
Flaubert,
à
s'imposent essais
la
grands impressionnistes
:
Claude Monet,
Sisley,
intel-
parnassiens,
de Jean Richepin. de Mémet, filiales
Courbet mourant, après avoir applaudi aux hardiesses voit surgir à l'ombre de son œuvre et Degas, et Renoir les
Concourt
jeunesse
des premiers
Chanson des Gueux,
les
Raffaelli,
et
Guillaumin, Pisaro.
—
et
Roll
2
Le nouveau
—
parti
des Beaux- Arts
:
si
j'ose ainsi parler
Bastien-Lepage;
et,
—
a
même
quand
le
son candidat à
Ecole
1
Rome
du concours de
jury
Léon Comerre, une délégation va déposer une palme d'or sous le tableau de celui qui, cinq ans plus tard, triomphera avec Les Foins, une des gloires de notre Luxembourg. Avec une sympathie évidente, Roll s'intéresse, se mêle au mouvement, mais moins comme disciple que comme apôtre. Dans ce groupe qui monte il de 1875
lui
préfère
a sa place bien à part, et
Car
cette place,
Halte-là!
il
l'a
il
tient à la garder.
Son premier tableau à succès. même avant de paraître. L'œuvre était à peine termmée que Fromentm, Jt président du Jury, vmt la
conquise de haute
avait été discuté
lutte.
C'était
voir.
événement dans
la
que cette
artiste,
un gros
alors
Fromentm.
la
11
vie d'un
de
visite
regarda,
émit quelques critiques.
— Seulement, ajouta-til,
pourquoi avez-vous
fait
du fond
bai
votre cheval .i,j
foncé...
Moi,
je
verrais
le
plutôt bai clair. ELt,
cédant a une
habitude,
prit
une palette
demi - heure
une
en
et
il
vieille
réalisa sa conception. Roll
navré;
était
mais,
laissa faire;
il
après
départ de
le
Fromentin;
remit
il
son
tableau en état.
L'œuvre par
le
efforts
là
les
Fromentin;
de
Bonnat avisa
c'est
malgré
jury,
qu'elle était
refusée
fut
jeune artiste
le
au repêchage;
que
la
découvrit
Alphonse de Neuville qui la
PORTRAIT .DU PAYSAGISTE DAMOYE ,
fit
admettre. Roll, navré,
découragé,
partit
pour
Poissy;
quelques
lorsqu
jours,
jury
décernait une
lui
troisième
médaille
plus, l'Etat lui
fit
bien
;
des pro-
d'achat
positions
il
un journal, que
apprit, par le
depuis
était
y
il
enfin
;
Halte-là!, envoyé d'abord
Mayenne,
à 1
900,
grâce à
et
Roujon,
depuis
est
M. Henri
alors directeur des
Beaux-Arts, au musée de Versailles.
Deux ans dation
après, l'Inon-
des
saluée
fut
pires critiques et des pires
D'abord
louanges.
une
légende
accompagnait
tableau.
Dans
Pigalle
on
le
ce
quartier
racontait
que
après avoir pris ses
Roll,
notes sur place, avait installé
un bateau plat dans son qui
par
avait frappé,
I
le
mérite
et
dans
atelier,
au cinquième,
J
UI,ES
SIMON
de l'œuvre,
la
scène
le jury,
séduit
et reconstitué /ainsi
campagne de Toulouse. Pourtant
la
nouveauté
la
hui
fhot. J.-h
PORTRAIT DK
accorda
lui
première
une
médaille.
Dès
lors,
toujours nouvelle de
la
opposera
de
les
de
Roll ne sortira pas
réalités
nature, l'heure
qui
la
voie qu'il a choisie
demeurera
présente; son
étemelles n'altérera pas sa pitié pour celles
En
1879, une
grève
éclata à Charleroi.
chaude. Chaque jour avait tions.
Roll
alla
représentant de
partout; la loi
le
son
la tète;
appelait son poste. Impartialement, les
gestes des individus.
Le
grande
qui
Roll
il
nota
la
beauté
inspiratrice,
admiration pour
les
il
choses
passent. s'y rendit,
échauffourée, ses victimes
même, dans une blessa à
sa
à
:
l'affaire
et
ses
était
arresta-
bagarre, une brique destinée à un il
ne quitta pas pourtant ce qu
les
mouvements des
foules,
il
comme
tableau était en partie composé, mais de retour
documenter davantage, il fit venir une famille de mineurs, et tout en travaillant, il fit parler ses modèles ainsi il fut initié à leurs misères, à leurs déceptions. De cette collaboration pour le moins impréà
Paris,
et
voulant se
:
vue, naquit cette haute page de résignation et de fatalité
La Grève
:
des
Mineurs.
A
ce moment, Roll, que sa première médaille mettait hors concours,
pouvait croire que sa période héroïque était passée;
Grève des Mineurs, envoyée au Salon de 1880, sévérité alors que les hors concours avaient droit à
M.
;
Turquet, directeur des Beaux-Arts, en
vement à
somme que
la
fut
offrit
pourtant considérable.
un prix
exécution avait coûtée
son
avec quelque
cimaise, elle fut reléguée
la
son succès
La
n'en était rien.
fut accueillie
:
vers les plafonds, au-dessus d'une porte
il
à
minime,
Roll
relati-
pourtant
;
un
dernier consentit
gros
que
sacrifice à la condition
l'œuvre
placée à Paris;
fût
M. Turquet Commerce une
—
promit de
au
mettre
ce
du
Ministère
— où
la
eût été
elle
de choses
belle leçon
l'envoya à Valen-
et...
ciennes où
encore.
elle est
Roll avait alors trentecinq ans. Ses toiles deveclassiques
naient
qu'exposées tait,
on
;
aussitôt le
mais avec prudence
d'un geste
;
pouvait ériger
il
ses hardiesses en et,
discu-
consacré,
système,
vieillir
sur le
terrain acquis. PiM. J.-E.
B1.//0:
Mais ce grand
FATALITE
rieux ne
Depuis quelque temps de grandes surfaces (14
Juillet
1880)
fixer
décoratives
le :
lui
la
première
Le matin de
la
la
Roll,
revue,
lui
de
cette
fut
il
dit-il,
sur
Fête de la 'Distribution des Drapeaux
de
le
réaliser.
l'Instruction publique et des
journée
confiée à
commande de
troupes, prenant des notes,
M.
La
fournir l'occasion
souvenir de
Becker, Roll reçut
—
:
alors ministre
Jules Ferry,
voulut
allait
voulut pas ainsi.
déjà, le rêve d'agiter des idées et des foules
hantait
le
le
labo-
la
patriotique
Edouard
dans
Détaille,
Beaux- Arts, trois
la
œuvres
deuxième à
troisième.
Longchamp, observant les mouvements des quand Jules Ferry l'aperçut.
était à
nous avons déjà
ici
MM.
Edouard
Détaille et
Pourquoi
Becker.
La
Fête du
4
1
aux
assista
Pans
il
modérés
la
nuit,
il
se
mêla à
1
acclamations
qui
imprégné de toute cette
joie
882, connut
montant, on
le
la
quand
trouvaient trop réaliste;
Beaux-Arts pour en toucher
les
violence des attaques
opposa
lui
engagé à
Drapeaux. la
revue; on
Enfin
les
faire,
le traité
par lequel
lui
en demanda
—
faire, Il
trois
l'attribua
nous
chaque côté
avait
lui
preuve
Juillet,
donné
et
suffira,
alla
moisir dans un
ans pour
y.-É. Bullo:^
l'offrir
à
mais
Jules
la
Remise des
Ferry
le
jour de
écrite.
choses s'arrangèrent. C'est-à-dire que
au bout de
qu'en
du 1 4
Fête
la
il
(Musée de Bordeaux)
invoqua l'ordre que
Il
dans de vieux journaux, tira
La
non
;
présenta aux
l'artiste se
i'hat.
LA MALADE s'était
la
travail.
L'œuvre, exposée au Salon de les plus
une
entendit
populaires,
retour de la revue. Et,
mit au
se
D onnez-nous
rue.
la
tout un jour et toute
:
réjouissances
saluaient nos soldats,
nationale,
dans
vous,
Juillet.
Roll rentra donc à foule,
pas,
n'iriez-vous
la
le
tableau, roulé, enveloppé
des dépôts de
1
Etat; on
1
en
Ville de Paris qui, ne sachant
au Cabinet du Préfet. dit
simplement
autant dans
le
haut.
l'architecte,
de rogner un mètre de
Cette solution qui devait mettre tout
d'accord, ne fut pas pour-
monde
le
tant
du goût de
finit
par
de
la
trouver un asile au
Ville de Paris de
Concorde;
la
Petit
Enfin l'œuvre
Roll.
Palais.
elle
place de
la
aujourd'hui au
est
Loin de
ce premier essai ne
Palais
le
décourager,
que
fit
fortifier
Roll dans sa résolution de rajeunir
le
vieux thème décoratif. Il
en bannit tout d'abord
les
my-
thologies plafonnantes; puis son décor, il
le prit
aux paysages
contemporains. d'un pont, les
les
et
aux aspects
Les grandes
arches
cheminées de fabrique,
hautes maisons citadines
lui
furent
autant de motifs nouveaux, autant de lignes le
imprévues dont
il
créa vraiment
lyrisme. Thd.J.-E. BaHoi
INDU TERENCE
A qui
beauté nue de
la
réalité
et lui
le
donner ce degré d
ir-
indispensable
à
oppose
le
décorative,
il
derne qui situe le
que pour exalter
n'intervient
symbole
femme
la
l'idée,
œuvre costume motoute
en
lui
imposant
réalisme de l'époque à laquelle
elle
est destinée.
Depuis
1882,
de
l'œuvre
considérablement augmentée.
s'est
Observateur fervent de c'est vers elle qu'il va, si
croit
la
saisir.
trouve dans
la
Mais
nature,
éperdu de
lui la pitié
joie
la
qu
la il
qu'il
contemplation de ce
qui ne meurt pas,
les
la
lointaine, toutes les fois
sentir
en
Roll
ne peut étouffer
attendrie dont
il
entoure
faibles et les résignés.
—
il
faut, disait-il
un
jour,
mon-
trer
misère des pauvres gens dans
la
douloureuse
sa
notre
C'est
réalité.
façon de donner deux sous.
Par
Roll
ailleurs,
connu toutes
a
Légion d'honneur en 1883,
a été
il
promu
en 1900, cependant qu'un grand-prix
Avec Bonnat
glorifications
les
lui
-officier
était
chevalier
:
en 1889
et
décerné par
le jury.
préparé des élèves dont quelques-uns sont aujourd'hui célèbres outre,
appelait
1
d'Alphand,
collaborateur
le
de
l'embelhsseur
;
seul,
il
fut,
il
a
en
comme
Paris »,
Hauss-
préfet
le
«
la
commandeur
Puvis de Chavannes, puis avec ce dernier
et
de
^^
mann.
En batif
1
889,
le
grand com-
qu'était
encore
qu'est
et
ne
Roll,
pouvait
demeurer étrangeraugroupe protestataire
qui,
Meisso-
nier en tête, se sépara de
la
Société des Artistes Français.
11
un
ainsi
fut
de
fondateurs
des
Société
la
Nationale des Beaux- Arts; en
il
a
été
président
élu
lorsque Carolus-Duran
nommé
directeur de l'Ecole
Rome.
française de
A
soixante-trois
travaille
il
fut
ans,
encore avec
la
conviction de sa jeunesse 1
hiver, dans son atelier
de
:
la
rue Alphonse-de-Neuville
;
l'iMl.
l'été,
dans
jardin
le
de
sa
PORTIi.\IT
J.-h. iiitiU^
D'ALPHAND
propriété de Bois -le -Roi, il
cherche avec une inlassable persévérance
lumineuse; tesse et
Un
la
et
les
études que
l'on
peut
le
voir
secret de la
chez
lui
vie
attestent
ardente la
et
robus-
santé de son talent.
petit
promenades
et
album
ne
le
quitte jamais, sur lequel
des rêveries,
des
croquis
qui,
se
il
jette,
précisant
au hasard des
de page
en
page, finissent par devenir un projet presque toujours exécuté. Ces derniers se rehaussent souvent
de pensées tour à tour profondes
seraient précieuses à recueillir.
et
savoureuses qui
Dans quelques Palais, tout en
de
çais vient
D'autre la
jours,
il
préparant
le
part,
M.
la
le
On
verra,
s'associe
;
réunis dans
et cette
à
prépare une exposila
même
ALFRED-PHILIPPE ROLL PHOTOGRAPHIÉ DANS SON ATELIER EN JANVIER
tableaux d'hier et ceux d'aujourd'hui
Petit
gouvernement fran-
chaque année,
qui,
trois artistes internationaux,
de son œuvre.
le
République argentine.
de Venise
l'Exposition
de deux ou
tion rétrospective
carton de tapisserie que
commander pour
lui
glorification
commencera un grand panneau pour
salle
les
1910
manifestation sera d'un haut
enseignement. Car, Il
le
est
1
influence de Roll sur
dans
1
les
espoirs
contemporain
est considérable.
histoire avant d'avoir quitté la lutte.
miroir de notre temps
tous
l'art
et
toutes
:
elle les
en reflète tous inquiétudes
;
les
elle
Son oeuvre
est
comme
soucis et toutes les joies,
est
humaine
et sincère,
c est pour cela qu'elle vivra. J.
VALMY-BAYSSE.
et
<
W W S
u <
w W D O
ffcol.
LA CHASSERESSE
J.-E. Bulla^
LA FETE DU
14
JUILI.ET 1880 (Mus
Phvt. Sraun,
Beaux- Arts de
la
Ville
de
Paris)
CUmim
et
Cie
fixil
L'ENFANT AU TAUREAU
(Musée
de
;
pijoi.
LA
FElvatE
AU TAUREAU
-E
Bullo\,
BéziersJ
(Musée de Buenos-Ayres)
/.F
n„:io-^
Ph^C. J.-E
hA FEMME RAGAKD. PAUVRESSE
(ColUclion Hulagray)
Bailli
/•»(. J.-E.
MATERNITÉ
(Collection
Huih^
Lewhison)
Roll'4
/-toi.
PORTRAIT DE MADAME JANE HADING
(Salon
de
iSรงoj
y.-t
.
UuUo;
Ph^l.J.-E.
PORTRAIT DE LA MÈRE DE fAKTISTK
(Musée de Rouen)
Butlo-^
LES JOIES DE LA VIE.
â&#x20AC;&#x201D;
FEMME.'!!
Hxl.J.-t.
MUSIQUE
(Hàtel de
Ville^de
Paris)
«!%
PM. /
LA FÊTF. DE SILÈNE
(Musée de GandJ
/:
i4
>
P*"'.
SOLVENIK DE
I,A
POSE DE LA rUE.MIÈRE PIERRE DU PONT ALEXANDRE
A-F. R„ll^^
III
Ce tableau officiel, qui figure au Musée de Versailles, représeute uu certain nombre de i«rsonnages connu, Ce-sont de gauche a droue Paul Deschanel. Crozier, Barthou, Amiral Gervai,, Hanotaux, Nicolas II, Henri Bri^on i^ C.armc, Mehne, le Président Félix-Faure, la Princesse Galitzine, Roujon, Der^illiers, Bouvard, A. Picard T"pine :
RoLL 5
a 5S
y;
HAI,TE-LA! (MusĂŠe
de
Versailles)
T.E
CENTENAIRE DK
/'/M/.
Musée de
Braun,
CUmml
tt
O*
Versailles)
un grand nombre de personnages céWbres, parmi lesquels on remarque de Saussicr et Brugére. Georges Levgues, Spuller, Cavaignac, I^irroumtt, Constans, Généraux Koycr, Claretie, Zola,. lélix laure, Casimir Fallières. Gréard, de Frevcinet, Méline, le Président Can.ot, Le Milkrand. Clemenceau, Périer, Vacquerie, Bonnat, Dalou, Roujon, Massenel,
Dans
ce tableau sont représentés
gauche à droite
:
Pbol. n:z.iM,va
MAXPA
LA^rÉTKIT;,
FERMIÈRE
(Musée du Luxembourg)
LISTE
DES GRAVURES
PORTRAIT DE L'ARTISTE
VERS LA NATURE
—
POUR L'HUMANITÉ
DRAGON
DEUX BAIGNEUSES DEUX DAMNÉES ROUBY, CIMENTIER
DRAME DE LA TERRE DAMOYE, PAYSAGISTE JULES SIMON
FATALITE
LA MALADE INDIFFÉRENCE, BUSTE
MARCEL ROLL, BUSTE ALPHAND ROLL DANS SON ATELIER CROQUIS
LA GUERRE.
—
MAKCHF, EN AVANT
I.A CilASSIvRllSSIC
FÊTE DU
JUILLET
14
1880
L'INONDATION ENI'ANT AU TAUREAU
FEMME AU TAUREAU LA FEJIMi: RAGARD, PAUVRESSE
MATERNITÉ l'ORTRAlT
DlC
l'ORTRAIT DE LA
Li:s joii:s
DI-;
LES JOIES DE LA
la
VII-;
vif.
:
:
M
JANE IIADING DlC
MF.Iilv
L'ARTISTE
femmes, fleurs, musique
ART, MOUVEMENT, TRAVAIL, LUMIÈRE
LA FÊTE DE SILÈNE: LE ÏRAV.\IL POSE DE LA
l'RI-.MIÈRE FIERRIv
DU FONT
ALi:X.\NDRE-III
LA CRÈVE DES MINIURS
HALTE-LA
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17S9
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ND 553
Roll, Alfred Philippe Alfred-Philippe Roll
R6a3
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