IDENTITE D’UN REGARD
Catalogue de l’exposition «Identité d’un regard», restitution des ateliers d’éducation aux images menés en direction des jeunes de Mons-en-Baroeul dans le cadre du contrat de ville 2019.
Il a été ti ré de l a présente édi ti on 150 exem pl ai res Tous droi ts réservés pour tous pays Associ ati on Desti n Sensi bl e / Mons-en-Baroeul Vi l l e de Mons-en-Baroeul Im pri m é en Ital i e par Pi xartpri nti ng Prem i ère édi ti on Photographe, arti ste i ntervenant: © 2019 - Bori s Rogez Producti on / concepti on graphi que © 2019 - Desti n Sensi bl e
G a l e r i e D e st i n S e n si b l e / m o b i l a b o . c o m
Promotion et sensibilisation à la photographie contemporaine 38 avenue Robert Schuman 59370 Mons-en-Baroeul T : 06.74.53.00.70 - contact @mobilabo.com
IDENTITE D’UN REGARD
Ville de Mons-en-Baroeul Association Destin Sensible
IDENTITE D’UN REGARD Exposition présentée du 11 décembre 2019 au 15 janvier 2020 Les enfants, adolescents, jeunes mon sois ayant participé aux mini-stages durant les vacances scolaires, en partenariat avec l’associ ation Caramel et lors des ateliers photo hebdomadaires du mercredi à la galerie Destin Sensible durant toute l’année 2019 à Mons-en-Baroeul.
A bel A dnane A gathe A hm ed Anouck A sl i C assandre D i kra Il yès Il yan Lam i a
L éane L ucas M adis on M ahily s M aïa M alack M anel M ar ie M ar v in M ik aël M oïr a
M or gane Noah Paul Safa Samia Souley man Sophie Stev en Wis s al Wy ded
Ce projet a été rendu possible grâce au financement du commissariat général à l’égalité des territoires - Politique de la la ville de la ville de Mons-en-Baroeul
Remerciements à : Lucie Laplace, Hanna Selvi-Dahan, volontaires en service civique Horric Lingenheld, directeur de la Galerie Destin Sensible Marjorie Herrengt, Estelle Gingold de l’association Caramel Boris Rogez, photographe intervenant
Apprenons à voir ! Questionner, échanger pour mieux photographier c’est donner un peu de son identité. Chaque photo porte la double empreinte du sujet et du photographe, l’empreinte d’un regard, d’un imaginaire propre à chaque photographe. Au carrefour de l’intime, de la mémoire, des cultures, le travail sur les identités en photographie interroge la place de l’individu dans la société. L’idée de ce projet est de porter un regard conscient, qui interroge, montre et témoigne du rapport au monde que l’on entretient. C’est également un moyen de rendre accessible le médium photographique et de permettre de s’approprier les clés d’un autre langage. Proposer aux adolescents des quartiers prioritaires de raconter leur vie, leur relation à l’espace public est un moyen de ne pas stigmatiser des jeunes en particulier, mais au contraire de se servir de la diversité des histoires individuelles, pour construire le projet. Le projet « Identité d’un regard», propose un double enjeu : se définir personnellement tout en donnant une définition de son environnement. Choisir, cadrer, s’approcher, communiquer et échanger c’est le travail du photographe. D’où viens je ? Qui je suis ? Quel citoyen puis-je être ? Cette notion d’identité n’est pas facile à saisir, elle n’est pas fixe , elle se redéfinit, se déplace, s’affirme au grès des rencontres et des expériences. Travailler sur son portrait, « se (re)-faire le portrait » est une manière de se dire, de se définir par l’image, et d’aller à la recherche de son identité propre, une manière de se décortiquer pour mieux se construire. Il est important de connaître, de développer et d’enrichir son identité pour ne pas que l’Autre ne la définisse à notre place. En proposant diverses techniques et approches de la photographie, ces ateliers ont mis en lumière différents aspects du travail du photographe, de la prise de vue et de la recherche de son sujet, en passant par les outils numériques propre à cette discipline. Un moyen de développer ses idées, de se confronter à nos images et à leur sens, ouvrir son champ des perceptions et donner à voir sa propre représentation du monde. Une partie importante de ce travail s’intéresse au portrait mais également à l’autoportrait, et l’autoportrait est l’image de l’autre à travers soi, parce que loin de toute idée du narcissisme, l’autre habite toujours la pensée de l’auteur. Se voir, c’est justement faire voir le monde autrement. Boris Rogez