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Alvéo maisons de ville et condos
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ALVÉO MIRABEL:
LA PHASE 2 BAT SON PLEIN !
La phase 1 est déjà presque entièrement vendue et est en partie occupée. La phase 2 vient d’être lancée et quelques unités ont tout de suite trouvé preneurs. Regroupant en tout un ensemble de 56 maisons de ville superposées offertes en copropriété et réparties sur cinq phases, Alvéo propose une formule actuelle très attrayante et franchement populaire. Les architectes de DKA Architectes ont mis de l’avant des formes géométriques épurées et des matériaux attrayants ce qui contribue à l’émergence d’une architecture saine et moderne.
Nous croyons qu’en privilégiant des matériaux et des couleurs actuels, fascia - membrane d’aluminium prépeint de couleur gris anthracite, revêtement d’aluminium prépeint de plusieurs couleurs dont effet bois gris fusain, blanc, gris charbon et accent de rouge vif, ils ont réussi à créer une proposition cohérente et chaleureuse.
Chaque unité compte 2 ou 3 chambres à l’étage et une salle de bain complète. Très lumineux, le rez-de-chaussée dispose d’un concept à aire ouverte et possède de superbes espaces dont une cuisine au goût du jour qui comprend un îlot élancé. La terrasse arrière de dimension imposante permet d’accueillir à la fois espace repas et aire de détente. En plus du garage situé à l’arrière du bâtiment, un espace de stationnement se trouve à l’avant.
UNE GAMME DE FINIS EN HARMONIE AVEC LE SITE
Afin d’évoquer la nature environnante, nos designers ont retenu des matériaux qui se marient à merveille avec le site. Qu’on en juge :
La source : ode à l’essentiel ! On y évoque un élément naturel indispensable à l’aide de teintes naturelles de bois, de sable et de pierre. Écorce : rappelant le bois brûlé, ce rassemblement fait la part belle au noir mystérieux et à ses dérivés. Des tons de granit, de béton et de charbon s’y donnent rendez-vous. Galet : comment mieux aborder la douceur de vivre qu’avec ces gris délavés et autres roches sédimentaires.
UN TOIT POUR TOUS !
Les 56 maisons de villes et condos que propose ce projet s’avèrent le parfait compromis entre ville et campagne ! De la jeune famille dynamique, aux retraités actifs, des jeunes professionnels aux couples dont les enfants ont récemment quitté la demeure familiale, nombreux sont les gens qui y trouvent leur compte. Qui plus est, il est aussi possible de personnaliser chacune des demeures. De plus, ce projet actuel situé au cœur d’un environnement naturel se démarque grâce à sa formule « tout-inclus ». Ainsi, aucun déneigement ni tonte de gazon n’incombent aux propriétaires. L’esprit dégagé, les résidents peuvent pleinement profiter de la salle d’entraînement et de son espace yoga ou encore de la salle récréative où un grand écran et des divans douillets permettront d’accueillir vos amis et de régaler votre famille élargie grâce à la cuisine toute équipée qui s’y trouve (quand le tout sera autorisé).
Alvéo Mirabel offre de nombreux avantages :
Tranquillité de la rue (projet intégré) Formule copropriété (aucun entretien) Garage intégré indépendant (aucun entretien) Grande terrasse privée (pas de pelouse à tondre) Possibilité d’installer un monte-escalier du sous-sol au rdc Concept à aire ouverte Aucun voisin à l’arrière Vue dégagée sur le boisé et la rivière
Pour plus d’information :
450 420-4947
info@alveomaisonsdeville.com
ALVEOMAISONSDEVILLE.COM
Pourquoi habiter à Mirabel
« Un cadre de vie exceptionnel en totale harmonie avec la nature et l’environnement, voilà ce que Mirabel offre à ses citoyens. Située au cœur des grands espaces, Mirabel allie les avantages de la ville aux bienfaits d’un milieu de vie champêtre. Ses vastes étendues et ses boisés offrent aux amateurs de plein air l’accès à des pistes cyclables, des sentiers de ski de fond et plusieurs parcours équestres sans compter ses nombreux terrains de golf, ses terrains de baseball, de soccer et ses parcs de quartier. S’ajoutent à cette liste, des terrains de camping, des patinoires extérieures, trois arénas, le parc du Domaine-Vert, une base de plein air qui s’étend sur 1 500 acres, ainsi que le parc régional du bois de Belle Rivière qui, avec ses 176 hectares, compte parmi les plus beaux domaines forestiers du Québec. Mirabel, c’est aussi l’abondance d’une variété de commerces et de services publics des plus complets ainsi que l’accessibilité à une douzaine d’écoles primaires et à une école secondaire. Mirabel est aussi bien dotée en matière d’équipement culturel. Elle dispose en effet de sept centres culturels et offre six bibliothèques municipales. Mirabel dispose également de quatre écocentres réservés aux citoyens mirabellois où l’on peut déposer toutes les matières recyclables et offre à ses citoyens un programme de collecte sélective porte-à-porte des matières recyclables. »
Extrait du document Mirabel y travailler, y habiter, y vivre, publié par la Ville de Mirabel.
Habiter à Mirabel et mettre à profit un excellent rapport qualité/prix!
Vivre en harmonie avec la nature, profiter de l’accès direct aux multiples activités de plein air offertes à proximité, bénéficier d’un mode de vie urbain ; c’est très bien ! Obtenir plus d’avantages en déboursant moins : c’est encore mieux ! La Ville de Mirabel offre un taux de taxes foncières parmi les plus faibles au Québec. Assez invitant, non ? De plus, on y propose une vie sécuritaire dans un cadre serein d’où émane un fort sentiment d’appartenance à la communauté. Facile à découvrir, accueillante, ouverte et dynamique, cette municipalité connaît un essor démographique remarquable et vit un élan économique enviable. De nombreux sièges sociaux y élisent domicile et la Ville se fait un point d’honneur d’adopter des solutions environnementales novatrices. Pas de doute, Mirabel a la cote.
PAR MADELEINE LEBLANC
RENÉE BENHAÏM
DERRIÈRE LE GRAND HUMANITI SE CACHE… UNE FEMME ÉLANCÉE.
Audacieux, et unique, Humaniti Montréal possédait aussi son lot d’imposants défis techniques. Pour les relever avec brio, une équipe chevronnée de professionnels aguerris travaille sans relâche pour compléter, ce spectaculaire écrin. « Le projet est quasi terminé et nous sommes très fiers du travail accompli», confirme Renée Benhaïm. Grâce à cet assemblage inédit, le paysage du centre-ville s’avère resculpté avec panache.
La construction du pont reliant les condos Humaniti à l’hôtel Autograph Collection de Marriott faisait partie des nombreux défis techniques. Cette étape cruciale a permis de faire en sorte que la troisième composante centrale du projet s’érige de toute sa superbe. Porte-à-faux spectaculaire, prouesse technologique et pur ravissement pour l’œil, cette nouvelle aile enchante déjà les badauds qui déambulent rue Viger devant la place Riopelle, en plus de recevoir les grands honneurs. Ainsi, M. Félix Bédard, vice-président et cofondateur de la firme d’ingénieurs Elema a reçu en novembre 2019 le prix d’excellence de la construction en acier ICCA Québec dans la catégorie « Jeunes ingénieurs – Architectes » pour sa contribution à Humaniti Montréal. Le bâtiment multi-usage exigeait le mariage de différentes trames de colonnes. La charpente de transfert de trois étages mesurant 27 m (90 pi) de portée reprenait les charges de neuf étages de l’hôtel et ne pouvait être érigée que par les grues à tour,
et ce, sans l’usage d’échafaudages. Ce tour de force a exigé la conception d’un système de résistance aux charges latérales de la structure sans joint qui prend appui sur deux podiums distincts.
Devant de telles prouesses, on ne s’étonne pas que Humaniti Montréal ait figuré parmi les cinq finalistes d’envergure dans la catégorie Best Futura Project en mars 2019 au MIPIM de Cannes, où l’on retrouvait également des projets de l’architecte Jean Nouvel (avec la participation du designer Philippe Stark) et de la firme Zaha Hadid Architects.
FEMMES AU TRAVAIL
Allure longiligne, chevelure d’ébène, Renée Benhaïm, projette à la ville une image racée. Sur le chantier, son élégance naturelle est vite réprimée. Port du casque et bottes obligatoires consignent son style griffé au rencart. « Sur le chantier, je suis habillée en jeans, comme tout le monde. On est évalué sur nos compétences et c’est mon esprit cartésien qui prime. » Signe des temps, elle rapporte que de nombreuses femmes appartenant à divers corps de métier viennent prêter main-forte pour la réalisation du projet. Et, même si nous sommes très loin de la parité, les apparences sont parfois trompeuses. « J’ai remarqué à quelques reprises que les femmes étaient majoritaires dans le cadre de certaines réunions », observe-t-elle.
Par ailleurs, elle souligne aussi que peu de bâtiments comportant un ratio de difficultés aussi élevé que Humaniti ont été érigés jusqu’à maintenant à Montréal. « À vrai dire, le projet présentait certaines difficultés techniques sans précédent. La tour principale a une forme très étroite et possède deux gros noyaux de structures, soit la cage d’escalier et celle des ascenseurs. Même si la Ville nous a sans doute remerciés 50 fois d’avoir mis de l’avant un tel projet, il nous appartient de le réaliser avec ses caractéristiques intrinsèques. On a dû d’abord aller à l’encontre de la règle habituelle de conception intérieure – interior design. Cette fois-ci, l’enveloppe dicte carrément les difficultés de l’aménagement, mais on s’en sort toujours ».
Renée Benhaïm met aussi en relief le côté spectaculaire de l’hôtel tout en rappelant les caractéristiques novatrices de son assemblage. « Le recours à quatre colonnes pour soutenir l’hôtel aurait été très simple. Nous avons opté, de concert avec la firme d’ingénieurs, pour du jamais vu et il était bien sûr ardu de tout prévoir. Nos cinq composantes sont de grande ampleur. Par exemple, il faut bien déployer les systèmes mécanique et électrique et prévoir l’aménagement des condos dont la plomberie descend en quinconce par rapport à la position des balcons. Tout cela requiert beaucoup de planification et la capacité de se retourner rapidement pour la prise de certaines décisions. »
UN PARCOURS SINGULIER
Fille de deux intellectuels professeurs de philosophie (son père évolue maintenant comme psychanalyste), Renée Benhaïm a opté pour un trajet scientifique rigoureux qui comporte
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des réalisations tangibles. « Je suis allée complètement ailleurs dans mon choix professionnel – c’est la sensation d’achèvement qui m’a attirée. Intuitivement et instinctivement, je voulais me réaliser avec quelque chose de concret. »
Après une formation en génie civil à Polytechnique Montréal (elle était sur les lieux lors de la tragique tuerie), elle enchaînera les contrats à la pige une fois son diplôme obtenu et s’envolera éventuellement vers la Polynésie française pour prendre mari et… décrocher un poste à l’hôtel Four Seasons de Bora Bora. « Il se trouvait que Bora Bora construisait alors ses derniers hôtels. J’ai fait tout le projet ponctué de deux grossesses accompagnées chacune de 10 semaines de congé de maternité. »
De retour à Montréal, Renée fera un passage tout naturel au nouveau et très prestigieux Four Seasons, parfait tremplin pour faire le saut à la tête de Humaniti Montréal. Le reste appartient dorénavant à l’histoire et elle poursuit sa route au sein de Cogir Immobilier à titre de Directrice Sénior – Division des Grands Projets.
PAR MADELEINE LEBLANC
LEMAY, FIRME D’ARCHITECTURE ET DE DESIGN
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HUGO LAFRANCE : L’HOMME QUI VOUS VEUT DU BIEN !
Derrière toute bonne intention se trouvent une disposition d’esprit et un désir arrêté d’atteindre un but, un dessein… voire une certification !
C’est assurément cet objectif d’excellence que Hugo Lafrance, Directeur, stratégies durables chez Lemay, firme d’architecture et de design, s’est mis en tête de décrocher en proposant aux instigateurs du projet Humaniti de viser l’obtention de la toute première certification WELL au Québec.
HUGO LAFRANCE
Directeur, stratégies durables, Lemay, firme d’architecture et de design CERTIFICATION WELL, HUMANITI MONTRÉAL
Précisons d’emblée que, comme le stipulent les créateurs de cette appellation internationale qui a vu le jour en 2014, « Le programme de certification WELL® est le premier du genre à se concentrer exclusivement sur la santé et le bien-être des personnes touchées par l’environnement bâti. L’objectif de WELL® est de résoudre les problèmes qui affectent la santé, le confort et les connaissances des occupants par la conception, les opérations et le comportement. »
En phase avec les préoccupations environnementales de l’heure et soucieux d’offrir un produit à la fine pointe des prouesses technologiques en architecture actuelle, Lemay a déployé, pour ce faire, les trois piliers majeurs de son approche synergique à savoir: design remarquable, approche nette positive et réalisation transdisciplinaire. La Société a néanmoins gardé à l’esprit des préoccupations liées à la santé, à l’environnement, à la performance énergétique et à la gestion carbone.
« Notre démarche fonctionne à merveille à l’échelle de projets comme Humaniti. Divers intervenants se côtoient grâce à notre offre de services intégrés. Et puis, en cherchant une valeur ajoutée plus distinctive pour la composante appartement-locatif, en lien avec le nom et l’identité du projet Humaniti, il y a vraiment eu une résonnance et une volonté de tenir compte d’enjeux liés à la santé, au confort et au bien-être que les appartements pouvaient procurer», se souvient Hugo Lafrance. Il souligne ainsi combien l’idée d’obtenir la certification WELL s’est inscrite avec à-propos dans l’esprit du projet.
WELL
DIX CONCEPTS-CLÉS MIS DE L’AVANT PAR LA NORME WELL
Air, eau, nourriture, lumière, mouvement, confort thermique, acoustique, matériaux, esprit et communauté constituent l’essence des éléments pris en compte pour obtenir la certification WELL. Cette nouvelle norme internationale de référence est destinée aux bâtiments qui tentent de fédérer des espaces intérieurs et des communautés unies par la mise en œuvre et la validation des projets visant à appuyer et à faire progresser la santé et le bien-être humains.
De fait, l’une des spécificités de la certification WELL, c’est qu’il s’agit d’une certification de performance qui ne comporte donc pas de garantie de résultats. « On prend bien sûr les moyens pour y parvenir, et on adopte beaucoup de mesures pour favoriser notamment une excellente qualité d’air intérieur. L’IWBI (International WELL Building Institute) mandate des laboratoires qui analysent, entre autres, la qualité de l’air et de l’eau en fonction de critères très élevés. Nous sommes évidemment tributaires des résultats qui, à la fin, permettent d’obtenir ou non la certification » précise M. Lafrance.
SANTÉ ET BIEN-ÊTRE À L’AVANT-PLAN
Chose certaine, l’exercice a poussé les responsables à ratisser plus large pour faire des choix susceptibles de profiter à l’ensemble des usagers. Par exemple, le gymnase du projet Humaniti s’avère de bonne dimension et dans l’ensemble, les liens avec des éléments naturels s’en trouvent rehaussés alors qu’une connexion piétonne se dégage du tout. « On veut s’assurer que les gens puissent facilement se rassembler. On met de l’avant des éléments
biophiliques liés à la nature malgré le contexte dense du centre-ville. La ville est très minérale et cet aspect ressort de plusieurs façons. On essaie de retisser ce lien, notamment en célébrant la représentation d’un arbre dans la cour intérieure et en cadrant des vues de grande qualité qui mettent en valeur des composantes naturelles.» Les finis sélectionnés visent également à favoriser l’aspect naturel des matériaux.
Le « design actif » fait aussi partie de cet effort. L’aménagement prévoit des façons d’inciter les gens à se déplacer de manière active. La proximité des services et du métro fait en sorte qu’il est facile d’effectuer ses déplacements dans les environs. « On peut sortir à pied pour faire ses courses et se sentir très connecté aux alentours ou encore planifier ses déplacements à vélo grâce à des espaces intérieurs sécurisés qui permettent d’être à l’aise d’y garer notamment un vélo de qualité. La conception de la circulation horizontale et verticale favorise, de son côté, un certain sens de l’orientation qui permet de se déplacer de façon plus fluide » renchérit-il.
De plus, dans un guide destiné à l’occupant, les environs seront cartographiés dans un rayon de 150 m afin de permettre aux gens de bien trouver à proximité les services de santé, les propositions d’alimentation saine et autres renseignements qui caractérisent le quartier. Le tout prendra forme dans un grand esprit de transparence afin que les usagers puissent bien connaître non seulement l’aspect physique et mécanique dans lequel ils évoluent, mais aussi les composantes qui les entourent et qui tendent à leur permettre de vivre dans un univers sain et bien conçu. Beau programme, non ?
Une fois que l’ensemble des condos-locatifs sera occupé, soit fin 2020, le processus de vérification WELL démarrera. D’ici là, on se croise les doigts tout en maintenant des normes de qualité très élevées pour l’ensemble de la réalisation de Humaniti Montréal. Restez branchés !
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PAR MADELEINE LEBLANC VUE SUR LA VILLE : MAGNIFIQUE PENTHOUSE À CONTEMPLER ET D’OÙ CONTEMPLER Quand une paire d’as s’affaire à agencer un penthouse Humaniti aux couleurs de Roche Bobois, le résultat décoiffe.
En matière d’élégance, elles sont imparables. Pour ce qui est de l’audace, Jessica et Renée savent exactement jusqu’où dépasser la ligne. Alors, prendre les commandes pour habiller un Penthouse Humaniti Montréal en Roche Bobois – fleuron Made in France de l’art de vivre avec distinction - de pied en cap et épater la galerie ? « Nous avons tous besoin d’un passe-temps, non ? », répondent-elles ironiquement en chœur.
Leur mission : réinterpréter avec finesse un espace majestueux en un amalgame de couleurs et de matières vibrantes un pour le sublimer et dépasser ainsi les attentes de futurs clients. « Essentiellement, nous avons eu les coudées franches pour mettre de l’avant notre proposition » explique René Benhaïm, ingénieure, directrice du projet - programme Humaniti. « De plus, travailler avec Roche Bobois, avec qui nous avions déjà un partenariat et qui représente pour nous l’incarnation d’un sceau à part, allait de soi. Il s’agissait en quelque sorte du mariage parfait » précise-t-elle.
Pour conférer à ce penthouse des allures de palais urbain savamment décontracté, elles ont relevé leurs manches et procédé à plusieurs rencontres afin de déterminer la ligne directrice. Leur complicité les a guidées et une sensibilité très compatible a fait le reste. Heureusement, leurs goûts aiguisés allaient dans le même sens et leurs sens respectifs de l’esthétique et de la composition respectifs étaient alignés.
« Nous avons voulu mettre en scène un décor à la fois enveloppant et spectaculaire » renchérit Jessica Puglisi, designer, gestionnaire de projets, programme Humaniti. Pour ce faire, en plus des consultations préliminaires entre elles puis avec des membres de l’équipe de Roche Bobois, Jessica s’est vu confier la tâche des personnalisations. « Arrêter nos choix sur les collections de meubles
et sur les couleurs, c’est une chose. Mais, une fois ce premier tri établi en collaboration avec Renée, j’ai dû déterminer les couleurs exactes et dans plusieurs cas, le type de matière, de texture ou de tissus. Un travail à la fois passionnant et très minutieux et qui comprend beaucoup de détails. »
UN EFFET RENVERSANT
En entrant dans ce nouvel écrin chaleureux, on a la sensation de basculer dans un univers feutré où une abondante lumière naturelle se charge d’inonder tout l’espace. Spacieux et conviviaux, les lieux permettent d’ailleurs d’accueillir de nombreux convives. Voiles, la table de repas surdimensionnée, signée par le designersculpteur italien Maurice Barilone s’avère incontestablement la pièce maîtresse. Longue de trois mètres et permettant à une dizaine de commensaux d’y prendre confortablement place en s’asseyant sur une chaise d’allure très contemporaine de la gamme Front Line Bridge, elle n’en produit pas moins un effet de légèreté confondant. Son plateau en verre trempé semble déposé sur un piètement de feuille dorée. En retrait, trois tabourets ludiques de couleur orange brûlé peuvent accueillir quelques personnes côté îlot pour un repas express tout en égayant cette section.
Autre élément saisissant, le canapé à angle de cuir gris clair avec surpiqûre blanche dont l’ampleur et la générosité n’ont d’égales que les tables basses à la laque mate qui le ceignent avec aplomb. D’immenses tapis de laine aux motifs géométriques délimitent ces espaces et contribuent à leur conférer beaucoup de chaleur. Lampadaires en laiton satiné d’acier laqué, buffet surnommé Paris Paname et ses quatre tiroirs, et deux « classiques » et enjoués fauteuils Bubbles vert topaze donnent du punch à la portion Nord qui débouche sur l’accès à la ravissante terrasse.
DES CHAMBRES APAISANTES
Dans la chambre principale, un lit Backstage, théâtral à souhait avec son piètement asymétrique et son ailette de tête arrondie de couleur sarcelle, prête des airs Art déco revisités à cette pièce essentiellement paisible et relaxante. Un fauteuil également aux formes profilées complète harmonieusement la décoration. La chambre secondaire possède un lit sur pied Brio Bed d’allure compacte et aux lignes épurées. Un espiègle fauteuil Lady B et deux coquettes tables de nuit signent le tout avec doigté.
LE TOUT ENCORE MIEUX QUE L’ENSEMBLE DES PARTIES
Prédominance des bleus et des verts, palette de couleurs variées, œuvres d’art savamment choisies et présentées (provenant essentiellement de la collection Cogir Immobilier), atmosphère distinguée. Déambuler dans cet appartement-terrasse – l’un des derniers du projet - agencé avec une telle maîtrise, donne le tournis et fait naître l’envie. Avis aux intéressés : on peut se procurer cet espace avec tous les meubles et accessoires compris. À qui l’insigne honneur ?
Crédit des photos de ce dossier / Alexandre Parent