Travail de diplôme

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r at A satt Ta Talba ' rsa Marrakech Analyse du site et de son environnement Le Maroc, Marrakech Données générales

Historique

Vie sociale

Processus d'extention de l'aire urbaine, les souvenirs d'une cité jardin

Le Maroc est le plus favorisé des pays de l'A frique du Nord. Au nord-ouest de l'A frique, c'est le Maghreb extrême, entre le Sahara, l'Océan, la Méditerranée et les hauts plateaux steppiques. Encore européen par sa structure et son climat méditerranéen, déjà africain par les influences sahariennes, c'est ainsi, que mille fois répété, on le présente comme une terre de contacts et de contrastes. La chaîne de l’A tlas joue alors un rôle primordial; vaste amphithéâtre tourné vers l'ouest, bien exposée aux vents de l'A tlantique, dont les sommets atteignent 4000m, elle condense l'humidité, la met en réserve par ses neiges et son sol calcaire.

Dans les temps anciens, la plaine de Marrakech était livrée à une végétation sauvage formée de jujubiers épineux, de pistachiers, de palmiers nains et d’oléastres. Les oueds de l’A tlas finissaient dans des bas-fonds marécageux, avant de se jeter dans l’oued Tensift.

Marrakech est actuellement une ville touristique importante avec une infrastructure hôtelière considérée comme l’une des meilleures d’A frique. Les Marrakchis et les berbères du Haut Atlas sont de bons vivants et très accueillants. Marrakech, ville impériale ayant accueilli plusieurs dynasties, conserve une forte empreinte historique. L’artisanat est très développé, mais la mane principale reste le tourisme avec deux millions de touristes par an. En regard de ce tourisme sans cesse grandissant, un phénomène d’urbanisation massif et d’investissements immobiliers se développent dans une certaine anarchie faute de réglementations. La ville tend à se propager sur la campagne… La campagne de Marrakech est marquée par une agriculture traditionnelle extensive et des productions variées : élevage, polyculture, maraîchage, arboriculture, cultures associées ex: luzernière / sous verger, courges / sous agrumes... Mais elle intéresse de plus en plus les investisseurs immobiliers Cette catégorie sociale d'agriculteurs reste cependant tributaire des récoltes; les niveaux de vies très modestes sont généralisés, ils interdisent les mauvaises années de récoltes et justifient une gestion de l'eau très pointue pour l'irrigation de chaque parcelle.

Les Douars

Les effets pervers de la relation entre la ville et les douars ont commencé à apparaître lorsque l’urbanisation a engloutie les espaces nourriciers des villages ruraux, finissant par transformer la ceinture verte de Marrakech en une ceinture de pauvreté. A partir de 1960, la ville de Marrakech a connu un redressement démographique qui n’a fait que s’affirmer au cours du temps. En l’espace d’une vingtaine d’années (de 1960 à 1982) , la population est passée de 243 000 habitants à 440 000 habitants. Sur le plan de l’urbanisation, on a assisté au développement des cités satellites au sud-est, au nord et à l’ouest. En 2000, la population de Marrakech est estimée à un million d’habitants et les surfaces urbanisées sont toujours plus importantes, en 1945 : la ville occupe 2100 Ha, en 1992 : 18 000 Ha.

Atlas > Zone de projet

Les 'A rsat A Marrakech, la ville et ses douars ont grandi ensemble. Dès le Moyen Age, quand elle est devenue une capitale d’empire, la cité a développé autour d’elle toute une ceinture de jardins et de vergers, les 'arsat. Les douars, peuplés de paysans, de jardiniers et de maraîchers, ont contribués durant des siècles à mettre en valeur les terroirs environnants. Sans ce travail continu, l’émergence du modèle de la cité-jardin et sa permanence à travers le temps aurait été difficile. La fonction nourricière des douars et leur relation positive avec la ville ont constitué un des traits majeurs de l’évolution urbaine durant la période précoloniale.

agdal Jardins de l'

IV

Medina

Bassin de la Ménara

ed

Guéliz

Moh amm

Superficie : 440 000 Km2 (660 000 Km2 avec le Sahara Occidental) Indépendance : en 1956 Nature de l’état : Royaume Régime : Monarchie constitutionnelle Chef de l’état : Mohamed VI Capitale : Rabat Langue officielle : Arabe Autres langues : Français, berbère Population : 29,17 millions d’habitants Population urbaine : 56,1% Densité : 65hab/Km2 Espérance de vie : 68 ans Exportations : 7142 millions US $ Importations : 10 164 millions US $ Religion : Muasulmane à 99%

Anciennement, Marrakech ne rencontrait pas de problème avec ses douars. Les urbanistes marocains de l’époque précoloniale avaient délimité très tôt l’espace à l’intérieur duquel la ville devait croître et se développer. Au-delà des remparts s’étendait le domaine des vergers et des espaces de culture, maintenus verts et productifs grâce au labeur des habitants des douars.

A v.

C’est dans ce décor inhospitalier que les Almoravides ont choisi d’établir leur campement. Ainsi, en 1071, Youssef ben Tachfine et ses hommes du désert maîtrisant les techniques d’irrigation, transforment la plaine aride en une opulente palmeraie. Avec le recul, on s’aperçoit à quel point l’emplacement de la ville était judicieux et parfaitement adapté aux contraintes du milieu et de la topographie du site. Marrakech a été construite dans un endroit suffisamment éloigné du Tensift et des eaux stagnantes qui le bordent, tout près de l’oued Issil, qui constitue un évacuateur naturel du trop-plein d’eau, et à une distance de la montagne telle qu’il était possible de drainer l’essentiel des ressources hydrauliques charriées par les oueds atlassiques. Les Almoravides ont ainsi retenu un site placé au carrefour d’énormes gisements hydrauliques. Néanmoins, avant de se tourner vers les eaux de l’Est, la capitale naissante a cherché à exploiter les potentialités les plus accessibles et les moins coûteuses. C’est ainsi qu’on est passé du système de la sâniya (machine à godets) à celui de la khettara, et de cette dernière à l’ère de la seguia (canal) à dimension régionale. Tout au long de l’histoire tumultueuse de Marrakech, de nombreuses dynasties se succèdent bâtissant, souvent sur les ruines des précédents, des édifices d’une grande beauté.

Le terme « douar » est entré dans la langue française en 1628. Définition du Petit Robert : «agglomérations de tentes disposées en cercle que les arabes nomades installent temporairement». En remplaçant les tentes par des maisons en pisé avec des cours intérieures et des enclos pour le bétail, on a une idée approximative de ce que fut l’habitat rural extra-muros. La ville, quant à elle, se définit comme « une agglomération fondée autour d’une ancienne cité sur le terrain d’anciens domaines ruraux ».

< Nord

Depuis 1985, la cité historique de Marrakech est classée au patrimoine universel de l’humanité par l’UNESCO.

< Route de Casablanca

Le recul des jardins nourriciers à Marrakech. Etat des lieux en 1898 puis 2000 (réferences M. El Faïz)

Vue aérienne de Marrakech, décembre 2004

Un douar aux alentours de Marrakech

Au vu de ces tendances, le sort réservé aux espaces verts est inquiétant.

L'illustration de quelques uns de ces ouvrages:

Le lien agriculture - eau - reliefs Passés les Rehamna, entre les Djebilet et le Haut Atlas, s'ouvre le Haouz de Marrakech. Ancien chott (en Afrique, terre salée qui entoure une sebkha, c'est à dire une dépression inondable et salée) comblé par les alluvions atlasiques, c'est une plaine uniforme, sèche, isolée de la mer. Mais grâce au Grand Atlas qui domine déjà la région géographiquement et économiquement, l'irrigation est possible.

Principe des Khettaras :

Gestion de l'eau et technique d'irrigation des cultures :

Généralement, le mot Haouz renvoie à un espace qui couvre tout l’arrière-pays agricole d’une agglomération urbaine, qu’il s’agisse d’une grande métropole ou d’une ville d’une dimension plus réduite. Du point de vue des conditions de la géographie et du climat, le Haouz de Marrakech appartient à un écosystème aride à semi-aride, caractérisé par une faible pluviométrie et des températures moyennes élevées, avec de grands écarts mensuels et même journaliers. Les précipitations annuelles (240 mm) se répartissent entre une saison pluvieuse (d’octobre à avril) et une saison sèche qui dure tout l’été. Cette saison sèche est généralement marquée par de fortes chaleurs et des vents desséchants pendant une quarantaine de jours.

Principe de sâniya d'une khettara

Gestion de l'eau d'un bassin versant :

Pour résumer, ces conditions climatiques sévères rendent la mobilisation des ressources hydrauliques non seulement nécessaire, mais vitale. Grâce à la proximité de la chaîne montagneuse du Haut-Atlas, qui forme un véritable château d’eau, le Haouz, bien qu’il soit constamment sous la menace de la sécheresse, a pu échapper au destin des zones désertiques. En effet, la plaine arrive aujourd’hui à drainer les ressources hydrauliques de sept oueds appartenant à deux grands bassins hydrauliques (le Tensift et l’Oum er-Rbia). L’apport moyen annuel de ces oueds s’élève à 1,605 milliards de mètres cubes, auxquels on peut ajouter tout le potentiel des eaux souterraines (238 millions de mètres cubes). Ce sont ces réserves qui ont permis la mise en place de politiques d’aménagements hydro-agricoles plus ou moins audacieuses, visant à contre balancer la rigueur du climat et à accroître les productions agricoles de la région assurées traditionnellement par les habitants des douars.

canal de rocade: l'eau potable de marrakech

Réseau hydrologique de la région et principe du canal de rocade

Le génie hydraulique Les Khettaras : Un Khettara est un canal conduisant de l’eau d’une montagne vers une plaine. Son originalité est qu’il est alternativement, en fonction de la dureté des terrains traversés, à ciel ouvert ou enterré avec des accès par des regards. Ceux rencontrés au Maroc on pour certains plus de 1000 ans. Les premiers exemples de ce genre d’irrigation ont été vus en Iran et en Mongolie.

Mesref en aval du projet

Carrés de rétention au pied des oliviers

Séguia bétonée: le transport de l'eau entre Atlas et cultures dans le secteur de Talbarat

Le célèbre bassin réservoir de la Ménara

Les khettaras dans le paysage

Une khettara active

Le site du Douar Talbarat Localisation , perceptions

Les marqueurs du site:

Principe d'organisation de la parcelle

Accès •Parcelle située dans un réseau complexe de pistes secondaires qui desservent l’ensemble des autres parcelles agricoles. •Le gabarit moyen de ces pistes n’excède pas deux mètres.

Caroubier

Occupation du sol •Site à vocation agricole, endroit investit et cultivé depuis des générations par les habitants des douars à proximité, essentiellement arboriculture (Olea europaea var. oleaster), couverture inférieure (luzernière, blé tendre, maraîchage). •Haies de clôture végétales défensives: Acacia dealbata, Opuntia ficus-indica, Rosa arvensis, Ficus carica, Cneorum tricoccon, Cistus ladanifer, Cosmos…

Projet 'Arsat Talbarat 2.7 Ha

Douar Berrada ~- 30 familles

•Sujets isolés : Un sujet majestueux de Caroubier (Ceratonia siliqua) deux groupes de dattiers (Phoenix dactilifera) •Techniques agricoles rudimentaires, (Labours avec des ânes, soins et récoltes à la main...) ayant une grande souplesse d'éxécution dans les cultures.

Luzernière

Architecture locale

Verger d'oliviers centenaires

•Quasi inexistante sur la parcelle, seuls restent de vieux muret de clôture en pisé. •Aux alentours, l’architecture locale se résume en des volumes rationnels, fonctionnels, épurés, toujours plus bas que les frondaisons des vergers, avec des toitures plates fonctionelles l'été, munies d'acrotères et s' étalant horizontalement au sein des cultures.

Jardins de Talbarat (30 Ha)

•Les enduits de façade traditionnels sont à base de terre et de chaux. Etat actuel de la végétation, projet d' implantation du bâti et transplantation des oliviers

Douar Talbarat ~- 20 familles Situé à 8 Km du centre ville de Marrakech, en plein Haouz, dans un lieu à vocation agricole, le projet va définitivement transformer le secteur en zone résidentielle "haut standing". Actuellement seul un réseau de piste désert le douar.

La perspective file entre les vieux oliviers, droit sur le massif de l'A tlas

Le projet d'aménagement de 2,7 Ha, 'A rsat Talbarat est inclus dans les jardins du Douar Talbarat de 30Ha. Cela implique que les habitants de ce douar vivent des récoltes et entretiennent les terres depuis des générations. Aujourd'hui, la zone de 30 Ha fait l'objet de plusieurs projets de villas privées compte tenu du caractère pittoresque du site. Dans une vision respectueuse du lieu, des traditions et des habitants locaux et pour de ne pas réitérer les erreurs urbanistiques de la périphérie de Marrakech en offrant le meilleur du lieu aux commanditaires, une réflexion élargie sur l'ensemble du site de 30 Ha s'impose, ici développée sur 2.7 Ha.

La vôute d'A cacias de l'entrée, au bout de la piste

T r ava i l d e d i p l o m e

Le mesref, toujours en eau

et sa flore aquatique pour en témoigner

Sébastien PErret Arc h itectu re du pay sage

Vo l é e 2001/2005

Le caroubier magestueux de la parcelle Est

Parcelle Ouest: blé tendre, et jeunes oliviers

Vues

Choix d'implantation du bâti :

•Grandes perspectives filantes entre les vergers d’oliviers avec en toile de fond la chaîne de l’A tlas au sud et les Djebilets au nord.

Etant donné le caractère authentique du verger d'oliviers centenaires, la présence du mesref d'irrigation et la longue perspective cadrée sur l'A tlas qu' offrent ces lignes d'oliviers, le choix d'imlantation du bâti se porte donc quasi naturellement sur la parcelle Est. La maison sera située en contre bas de la pente pour bénéficier de l'énergie potentielle d'un bassin de rétention. La seconde parcelle, régénerée dans ses plantations, est vouée à la culture. Il serait dommage de l'encombrer d'un bâtiment.

Réseau d’eau

Parcelle Est: après le labour, luzerne ou blé au pied d' oliviers séculaires

Oliviers séculaires

•Proximité de l’oued Issil (sec la majeure partie de l’année, flux important à la fonte des neiges de l’A tlas en avril, mai). •Réseau hydrologique extrêmement développé dans cette zone (sous forme de seguias en béton et terre) et entretenus par les habitants des Douars. •Présence de deux petits ruisseaux, mesref, toujours en eau qui traversent la parcelle (alimenté par le système : Oued Ourika > Khettaras > Seguias primaires > Secondaires > Tertiaires > Cultures).

Le haie défensive de clôture; Rosa, Opuntias, Ficus, Acacia..


Concept et strates d'amĂŠnagements %NVIRONNEMENT Murets de clĂ´ture en pisĂŠ traditionnel, qui comble les ouvertures dans la haie Hauteur : 180 ( 2 banches )

#ONTRASTES FORTS

%AU

3ITE

0ROJET

!QUIFĂ’RE

0RISE EN COMPTE DE LA POPULATION LOCALE

Zone de dÊtente, ombrière Palmiers dattier conservÊs

2ESPECT DU LIEUX #APTAGE 2Ă?TENTION $ISTRIBUTION 2ECYCLAGE

Oliveraie de production conservĂŠe en l'ĂŠtat Restauration des sĂŠguias en terre et carrĂŠs de rĂŠtention 6 X 6m sous chaque olivier

Suite au diagnostic esquissĂŠ de la zone, la proposition d’amĂŠnagement de cette maison individuelle vise Ă limiter les contrastes et les extrĂŞmes marquĂŠs et Ă insĂŠrer le bâtiment en douceur dans le parcellaire agricole existant.

Rotation des cultures de cĂŠrĂŠales

B

Chemins en stabilisĂŠ

Le chemin de ceinture de l'ensemble du projet reste "tel quel": une fauche pĂŠriodique limitera les adventices

Oued Issil Dallage en opus incertum de lauzes rouges de la vallÊe de l'Ourika (grès) A

A'

Murets en pisĂŠ traditionnel, H: 0.80

Les murets à proximitÊ de la maison et dans le jardin sont tous traitÊs en mur pisÊ sur une banche (90cm) et couvertine traditionnelle en Arundo donax et terre Plein pied des chambres et salles d'eau en teck Luzernière

Terrasse en carreaux de bejmat Grand Deck ombragĂŠ sous le caroubier

Volière, poulailler

Haies de clôtures conservÊes et renforcÊes dans les percÊes par des murs en pisÊ Hauteur : 180cm ( 2 banches ) Accès d'exploitation Alternative au gazon Êconome en eau : le Kikuyu, Stenotaphrum secundatum Luzernière

Le mesref (servitude) qui alimente la parcelle Ouest

Verger d'agrumes EntrĂŠe : parking en gravier stabilisĂŠ, dĂŠpendance gardien sous une extension du couvert vĂŠgĂŠtal des haies existantes. Deux Acacias dealbata sont plantĂŠs pour apporter une ombre filtrante nĂŠcessaire aux voitures en plein ĂŠtĂŠ

Mesref

Bassin-piscine-rÊservoir des eaux de l'aquifère et des eaux pluviales. Volume : 177 m3

RĂŠseau de sĂŠguias en terre alimentĂŠes par le mesref Maison d'amis Potager et dĂŠpendance

Puit de captage d'eau et local technique B'

M

Coupe A-A' sur la cour anglaise 1/100 ème

T r ava i l d e d i p l o m e

SĂŠbastien PErret Arc h itectu re du pay sage

Vo l ĂŠ e 2001/2005

IntĂŠgrer le projet, son architecture et tous ses ĂŠquipements dans l’environnement existant, en respectant la tradition agricole de la zone et la population locale, en dĂŠfinitive prĂŠserver l’âme du site. •Des parcelles agricoles qui deviennent des parcelles habitĂŠes tout en gardant la fonction agricole et vivrière pour les habitants locaux, •Respect du site et prise en compte du savoir faire local ancestral en matière d'architecture et d'amĂŠnagements paysagers pour ne pas dĂŠnaturer cette zone pittoresque, •Gestion raisonnĂŠe de l'eau qui conditionne l'existence et la prospĂŠritĂŠ du paysage dans ce milieux aride.


Dans un souci de respect et d'intĂŠgration de l'initiative immobilière et au regard de ce lieu pittoresque, un principe gĂŠnĂŠral d'amĂŠnagement doit ĂŞtre ĂŠnoncĂŠ. Il concerne l'architecture bien sĂťr, mais aussi la trame des amĂŠnagements paysagers en intĂŠgrant la gestion d'une ressource prĂŠcieuse du pays : l'eau... Principes d’amĂŠnagements applicables aux 30 hectares : Accès et circulations •Le parcellaire ĂŠtant très morcelĂŠ, les accès aux habitations doivent suivre le tracĂŠ des pistes existantes. •Des accès subsidiaires et les tracĂŠs internes d'amĂŠnagement des jardins doivent prendre en compte (dans leurs formes / textures) une logique d’exploitation agricole. Une seguia en bĂŠton s'ĂŠtendant au Sud - Est de Marrakech ; la vie conditionnĂŠe

Social •La gestion de chaque projet d'implantation doit prendre en compte la population locale vivant à proximitÊ (dans les douars Talbarat / Berrada) en crÊant des emplois et en respectant sa tradition agricole: les rÊcoltes de blÊ, olives, luzerne‌ continuent à être effectuÊes par ces paysans bÊnÊficiant ainsi du fruit des rÊcoltes et assurant en Êchange l’entretien de chaque parcelle.

La maison et son miroir d'eau

Architecture •Les constructions doivent s’intĂŠgrer en respectant le patrimoine vĂŠgĂŠtal existant. •Toujours plus basse que les frondaisons environnantes, l'architecture s’Êtale en largeur plutĂ´t qu’en hauteur. •L’architecte s’attache Ă implanter des formes gĂŠomĂŠtriques simples dans des teintes terre / chaux, Ă l’image des constructions locales. Paysage •Le traitement des limites suit l’esprit traditionnel du ‘arsat : haies mixtes dĂŠfensives (Opuntia ficus-indica / Acacia dealba / Rosa rugosa) ĂŠventuellement associĂŠes Ă des ouvrages ponctuels en pisĂŠ. •Les structures vĂŠgĂŠtales en place dans les parcelles, doivent ĂŞtre intĂŠgrĂŠes aux amĂŠnagements et renforcĂŠes. •L’utilisation de plantes ornementales est justifiĂŠe aux abords directs des habitations. •Le gazon d’ornement est proscrit. On prĂŠfĂŠrera en remplacement, Stenotaphrum secondatum, Kikuyu, une graminĂŠe adaptĂŠe aux conditions de sĂŠcheresse et demandant peu d’entretien. Les surfaces ainsi engazonnĂŠes n'excĂŠderont pas plus de 3% de la surface totale de chaque projet.

Les enfants du Douar...

Perspective ouverte sur la chaĂŽne de l'Atlas

Gestion de l’eau •Les systèmes d’irrigation en place (mesrefs / seguias) font parti d’un rĂŠseau global. Ils doivent ĂŞtre dĂŠveloppĂŠs et entretenus. •Un prĂŠlèvement de l’eau par forage est nĂŠcessaire en vue de la potabilisation de chaque parcelle et de l’arrosage. •La rĂŠcupĂŠration des eaux de toiture servira entre autre Ă alimenter un système de climatisation des bâtiments. •Ces eaux (pompage et rĂŠcupĂŠration toiture) doivent ĂŞtre dirigĂŠes vers le volume d’un bassin de rĂŠtention calculĂŠ en fonction des besoins. Celui-ci peut ĂŠventuellement intĂŠgrer un bassin de baignade. Il doit, dans tous les cas, ĂŞtre gardĂŠ propre par un système de dĂŠsinfection ĂŠcologique non salin et non chlorĂŠ: la lampe UV. •L’eau stockĂŠe est ensuite acheminĂŠe dans un rĂŠseau moderne pour la consommation de la maison et l’irrigation des plantes ornementales oĂš un système d’arrosage prĂŠcis doit ĂŞtre mis en oeuvre (goutte Ă goutte, brumisateur, tuyau microporeux‌)

La constante des paysages du Haouz : des perspectives fuyantes entre les lignes de culture

Cultures associĂŠes dans la parcelle Ouest

4 . M

Coupe B-B' sur le bassin 1/100 ème

T r ava i l d e d i p l o m e

SĂŠbastien PErret Arc h itectu re du pay sage

Vo l ĂŠ e 2001/2005

M


Technique Autour de l'eau Plan de niveaux du mesref, bassin et sĂŠguias en terre :

Plan de rĂŠcupĂŠration des eaux de toiture :

SchĂŠma de principe du circuit des eaux : !RROSAGE BRUMISATEUR GOUTTE ĂŒ GOUTTE #LIMATISATION DU BĂŠTIMENT %AU COURANTE 7# DOUCHES 0OTABILISATION

EP

EP

3OURCE DgEAU POMPAGE EAUX DE TOITURE 4RAITEMENTS FILTRATION SABLE DĂ?SINFECTION 56 $ESINFECTION DES EAUX GRISES ET RETOUR RĂ?SEAU

+3.35

2Ă?TENTION "AIGNADE 0LAISIR

7 #

+3.55 EP

(ABITATION

+4.85

,OCAL TECHNIQUE

4OTAL SURFACES M

+3.35 EP

EP

6ERS FOSSE SEPTIQUE ET INFILTRATION

+3.55

DESINFECTION DES EAUX GRISES PAR 56 ET RETOUR RĂ?SEAU

+3.95 !QUIFĂ’RE

EP

Le bassin rĂŠservoir :

+3.35

EP

DÊveloppement du système de filtration UV :

Quatre mois minimum sans pluie, l’hydraulique tient une place vitale dans le jardin mĂŠditerranĂŠen. Depuis l’antiquitĂŠ, on stocke l’eau. La façon la plus simple est le barrage rĂŠservoir, on en voit Ă la campagne pour abreuver les bĂŞtes. Le besoin d’eau d’un jardin va nettement au delĂ de ce que peut stocker un rĂŠservoir courant. Une citerne de 40m3 ne couvre pas la consommation du seul mois de juin dans un petit jardin. Dès lors que l’on passe une centaine de m2 de jardin dans une zone reculĂŠe de la ville, il devient dĂŠraisonnable d’utiliser l’eau des rĂŠseaux publics qui est en plus chlorĂŠe.

3YSTĂ’ME DE DĂ?SINFECTION AUX ULTRA VIOLETS

6ERS PUIT POUR INFILTRATION

0RĂ? FILTRE 0OMPE DE FILTRATION

La solution est connue depuis longtemps : le bassin-rĂŠservoir destinĂŠ Ă l’arrosage. Tanque de agua. Le rĂŠservoir est alimentĂŠ par des eaux de pompage, de source ou de captation. La fonction première du bassin est de stocker, mais il faut aussi rĂŠchauffer (Ă 12°, l’eau de profondeur ne convient pas aux plantes, il faut ĂŞtre le plus proche possible de 20°) et enfin oxygèner les eaux souterraines. A l'image des Almohades qui choisissent l’emplacement de leurs villes aux pieds de chaĂŽnes de montagnes (Grenade, Marrakech) de façon Ă assurer l’alimentation des bassins en eau par des aqueducs. Ils construisent des bassins immenses. Le tanque est alimentĂŠ en permanence. Cette pratique existe ĂŠgalement au nord, au jardin de Villandry par exemple.

0OMPE IMMERGĂ?E

&ILTRE ĂŒ SABLE

6ANNE MULTIPOSITION

-ACRO FILTRATION

2EFOULEMENT BASSIN

Le bassin doit toujours se situer sur un point haut. Les mÊditerranÊens traditionnels construisent la maison autour du bassin d’eau. Au centre de la maison mÊditerranÊo-arabe un impluvium ou un rÊservoir. L'eau a une fonction esthÊtique, rafraÎchissante et son horizontalitÊ est reposante.

0UIT

$Ă?BORDEMENT

%AU DE NETTOYAGE FILTRE RĂ?INFILTRATION NAPPE

/XYGĂ?NAT IO

N

0RISE BALAIS

Un contre sens serait de transformer ce bassin en mare Ă lotus ou Ă nĂŠnuphars : il doit ĂŞtre propre pour ne pas boucher les gouttes Ă gouttes et pour ĂŠviter les moustiques...

"ONDE DE FOND

Principe de franchissement des sĂŠguias en terre :

"ASSIN TAMPON

Les cheminements de la parcelle Ouest ne doivent pas freiner l'exploitation agricole. Dans cet esprit, les chemins en stabilisĂŠ donnent une dimension Ă la promenade sans pour autant gĂŞner les interventions des paysants. De plus, avec le temps, la patine du revĂŞtement et son ĂŠrosion ne pourra qu'ajouter un charme supplĂŠmentaire au site.

#OLLECTEUR

0OTABILISATION #LIMATISATION !RROSAGE

Dalettes bĂŠton

%AU COURANTE

L'eau est stockĂŠe dans un grand bassin miroir Ă proximitĂŠ de la maison, entre les rangĂŠes d'oliviers centenaires et axĂŠ sur l'Atlas. Le volume de ce bassin est optimisĂŠ pour : •Arrosage goutte Ă goutte et brumisation (cour anglaise) de l'ensemble des plantes d'ornement autour de la maison ainsi qu’au potager et dans le verger d'agrumes, en complĂŠment de l’arrosage gravitaire du mesref. •Potabilisation de la maison après dĂŠsinfection aux U-V. •Production d’eau courante, (w-c, lave-linge, douches, etc‌) •Climatisation du bâtiment. •Aspect esthĂŠtique et rafraĂŽchissant. •Une sur-profondeur du rĂŠservoir permet d'intĂŠgrer un bassin de natation, bien venu lors des pĂŠriodes de chaleur estivale‌

ElĂŠment en bĂŠton brĂŠfabriquĂŠ

Utilisation de la stĂŠrilisation UV dans le traitement des eaux usĂŠes :

Chemin stabilisĂŠ Ă la chaux

La technologie de dÊsinfection des eaux ÊpurÊes par rayonnement UV a ÊtÊ dÊveloppÊe en AmÊrique du Nord ces 10 dernières annÊes. Elle est considÊrÊe comme la meilleure alternative à la chloration. Les rayonnements UV sont des ondes lumineuses de longueur d'onde comprise entre 100 et 400 nm . Leur pouvoir germicide dÊpend de la longueur d'onde Êmise. Ce sont les UVc compris entre 200 et 280 nm qui sont les plus germicides. L'efficacitÊ des rayons UV est fonction de la dose absorbÊe par les micro-organismes. Cette dose est dÊfinie par le produit de l'intensitÊ UV par le temps d'exposition des germes aux rayonnements.

Profil longitudinal du bassin et coupes de principe 1/50 ème A

B

C

50.00 m 10.00 m

50.00 cm 26.00 cm

Fente de dÊbordement 4 cm BÊton enduit. Teintes idem bâtiment 4.00 cm 10.00 m

10.00 m

10.00 m

. +- 0.00cm

. -5cm

T.N

. - 0.22m

T.V: ~ 40 cm Ă˜ rotules 63mm

50cm . -50cm

Ă˜ rotules 63mm

~1%

Ă˜ rotules 63mm

Orientation du jet des rotules de refoulement

Ă˜ rotules 63mm

3

0.85 m

Bassin tampon V: 9m

T.V: ~ 40 cm 10.00 cm

Ă˜ 15.00 cm circuit filtration bassin

joints de dilatation goudron

1.00°

R 32.51 cm

Bassin de rĂŠtention V: 177m

Gravier filtrant 20.00 cm

. -200cm

1.15°

20.00 cm

Ă˜ 15.00 cm

1.15°

Bonde de fond 3.70°

<1%<

Nappe gĂŠotextile sur fond de forme <0.5%<

Drain flex Ă˜ 15 cm

Retour vers puit, infiltration nappe phrĂŠatique

A'

B'

C'

contre pente

Ă˜ 15.00 cm

2.80 m

2.00 m 20.00 cm

2.13 m

3.10 m

85.00 cm 10.00 cm 123.00 cm

2.20 m

10.00 cm

36.50 cm

#OUPE # #g

59.00 cm

#OUPE " "g 7.00°

1.60° Drain flex Ă˜ 15 cm

50.00 cm 3.90 m

T r ava i l d e d i p l o m e

SĂŠbastien PErret Arc h itectu re du pay sage

Vo l ĂŠ e 2001/2005

2.80 m

3.10 m

Vers maison: -arrosage -potabilisation -eau courante -climatisation

3

R 177.59 cm

10.00 m TranchĂŠe gravier filtrant 2.72 m vers maison Ă˜ 7.00 cm

#OUPE ! !g

ArrivĂŠe eaux de toiture Ă˜ 15 cm

BĂŠton armĂŠ lisse de dĂŠcoffrage CP 325 Kg/m3 + hydrofuge

R 20.29 cm


Plantations

Blé tendre, sujets isolés d'arbustes succulents: Of Vinca diformis

Sedum album

Aloe variegata

Iris pseudopodes (fruits)

Sedum rubrotinctum

Aptenia cordifolia

de délicates bulbeuses blanches sur un tapis couvre sol très rustique de « doigt de sorcière », le Carpobrotus. Une petite percée permet de se faufiler dans le jardin…

Zone intensive : Limitée aux abords directs de la maison, comme une extension des pièces de vie. Elle se compose d’une série d’ambiances propres a chaque lieu :

•L’espace attenant aux salles de bain est protégé par un mur en pisé traditionnel (h : 160). La mise en scène végétale évolue autour d’un enrochement agrémenté de fougères tolérant la sécheresse, sur un tapis gris vaporeux de Cerastium. Une note de couleur contrastante est apportée par les Fuschias, les Kalanchoés écarlates ou le Bauhinia retombant.

•On accède alors à l’entrée principale de la maison par le Nord. Sur une seconde passerelle, à hauteur des fougères arbustives, on découvre en contre bas, une cour anglaise, aménagée de plantes tolérants l’ombre et appréciant une certaine humidité atmosphérique ; Fuschias du cap, fougères, sur une note colorée d’iris aux étranges fruits rouges. •Des formes libres et formes taillées se côtoient dans les mêmes massifs ; Pittosporums odorants maintenus à 1,5m et Pistachiers traités en boule comme écran visuel des chambres à l’Est. •Depuis les chambres des enfants, au bout du deck, se détachent

Carpobrotus edulis

Crassula socials

Asplenium scolopendrium

Kalanchoe 'Tessa'

Le projet de plantation global est divisé en deux secteurs bien différenciés. L’utilisation de plantes ornementales tolérants la sécheresse gravite autour du lieu de vie; elle concerne le périmètre attenant à la maison, et les micros jardins des chambres et salles d'eau. Le reste de la propriété est traité selon l'esprit du lieu, dans le plus pur respect d'un ordre établi depuis des siècles...

•Après le franchissement du mesref, deux haies basses fleuries de fuschia d’Australie guident nos pas jusqu’à l’entrée.

Carpobrotus en fleur

•La chambre des parents quant à elle, bénéficie d’une vue axée sur la perspective du verger, filtrée par le massif de Grevillea fleuri dans l'hiver et le chèvre feuille parfumé de la pergola.

Le vieux et majestueux Caroubier est intégré à la vie de la maison grâce à un grand deck pour des repas à l'ombre du soleil brûlant d'été. •Le renfoncement à proximité de la terrasse au Sud permet l’introduction d’une collection de Cycas et Sedums, protégée des rayons du soleil par une ombrière. •De grosses poteries de Dombeyas sont disposées sur la terrasse Sud pour apprécier pleinement la floraison retombante. •A proximité de la cuisine d’été, on trouve des carrés de plantes condimentaires et aromatiques.

Asplenium ceterach

Arbustes en haie basse: Cr Arbustes: Pm Fougères Arbo. Cd Fougères: Pc

Couvre-sol persistant: Ce

Cerastium tomentosum

Fougères arbo. Cd, Cw Fougères Pc, As Arbustes: Fm Couvre-sol: If

Grimpante: Pe

Couvre-sol: Vd

Arbustes: Yg

Polipodium cambricum

Luzerne Schoenoplectus lacustris

Ranunculus lingua

Caltha palustris

Zone extensive : Elle concerne toutes les surfaces vouées à l’agriculture, soit, la grande majorité de la surface du projet.

Arbustes: Pl taillés en boulle

Couvre-sol: Ce Bulbeuse: Oa

•Les transplantations nécessaires de certains vieux oliviers pour insérer le bâti au coeur du verger permettent de compléter l'alignement et la perspective du vieux verger Est.

Plancher teck

Arbuste: Pt

•Un potager ainsi qu’un verger d’agrumes pour la famille sont intégrés à proximité de la maison dans la continuité du verger. Couvre-sol: Ct

•Le verger Ouest est conservé en intégrant les cheminements et quelques infrastructures légères implantées au plus près du patrimoine végétal, dans l’unique but de respect le lieu.

Arbuste: Fm Enrochement mis en scène avec des fougères: Pc, Ac, As et une succulente: Kt Couvre-sol: Ce

•La couverture des sols suit cette même logique : cultures utilitaires alternant blé tendre / luzerne. Couvre-sol: Ce Bulbeuse: Oa

•Les limites du projet sont traitées comme à l’existant : plantées d’acacias, opuntia… en restaurant dans certaines trouées, les vieux murs en pisé pour ouvrir les limites et cadrer les vues.

A propos du Kikuyu:

A propos des Cycas:

A propos des fougères arborescentes:

Faux kikuyu, Buffalo Grass, St Augustine Grass Nom latin : Stenotaphrum secundatun Graminée Port : rampant couvre-sol Feuillage : persistant Floraison : été Couleur : épillets de graminées Croissance : rapide Hauteur : 0,05-0,10 m Plantation : automne-hiver ou printemps Multiplication : bouture de tronçons de rhizomes Sol : quelconque Emplacement : soleil Zone : 8-9 Entretien : Une tonte par mois, un arrosage toutes les deux semaines l'été. NB : Supporte un piétinement intensif et plusieurs semaines sans eau, jaunit l'hiver. Ne pas confondre avec le vrai kikuyu, disponible en graines, moins décoratif et très envahissant.

Préspermaphytes apparus il y a 260 millions d'années, regroupé dans l'ordre : Cycadophyta. Plante rustique, trois grandes familles: Cycadaceae, Stangeriaceae, Zamiaceae. Plante dioïque à croissance très lente.

-Cyathea dregei: H 4m, stipe épais, originaire d'Afrique du Sud et de Madagascar, atmosphère non obligatoirement humide, supporte mieux le vent, les grosses chaleurs et des périodes de sécheresse. -Cyathea woollsiana: (F.Muell.) H 3m, soleil, résiste bien à la sécheresse.

Les Cycas en général n'apprécient pas les situation exposées. Dans le milieu de culture envisagé, une grande ombrière est tendue pour apporter l'ombre et la fraîcheur nécéssaire à leur développement.

Arbustes: Pl taillés en boulle

Enrochement mis en scène avec des fougères: Pc, Ac, As et une succulente: Kt Arbuste: Fm Couvre-sol: Ct Grimpante: Bg Couvre-sol: Ct Fougères: Sc, Ac, As Bulbes: Ai

Néanmoins, la végétation proposée dans la cour anglaise apprécie les situations ombragées et relativements humides. A cet effet, un système d'arrosage goutte à goutte couplé à un brumisateur périodique est prévu pour assurer la prospérité des plantations.

Plante grimpante pour la pergola: Lf

Couvre-sol: Ce Arbustes: Gr Cycas revoluta

Cyathea woollsiana Luzerne E. horridus

Zamia furfuracea

Stenotaphrum secundatum Cyathea dregei

Filtre à lumière

Récapitulatif du choix des végétaux Sigle

Feuillage

intérêt

force

conditionnement

quantité

Sigle

Cr Dc Fm Gr Of Pl Pt Pm Yg

essence Arbustes Correa reflexa Hyb. Dombeya X cayeuxii Fuschia magellanica Grevillea rosmarinifolia Opuntia ficus-indica Pistascia lentiscus Pittosporum tobira Polygala myrtifolia Yucca gloriosa

persistant caduc caduc persistant persistant persistant persistant persistant persistant

08-11 12-01 8-9 9-12 04-06 Fruits rouges 05-06 Toute l’année 06-08

40/50 40/50 40/45 40/45 90/100 40/50 40/50 40/45 40/50

C 15l C 15l C 15l C 15l C 15l C 15l C 15l C 15l Motte

62 4 12 20 7 9 60 10 3

Bg Co Pe Lf

Grimpantes Bauhinia galpinii Clematis orientalis Passiflora edulis Lonicera fragrantissima

persistant caduc persistant persistant

08-09 07-10 toute l’année 11-01

60/100 60/100 60/100 60/100

C 15l G 15X1 G 15X15 G 15X15

2 3 2 2

Ai Oa

Vivaces, bulbeuses Arum italicum Ornithogalum arabicum

03-05 03-04

1 1

Bulb. Bulb

7 70

Asc As Pc Cd Cw

Fougères Asplenium ceterach Asplenium scolopendrium Polypodium cambricum Cyathea dregei Cyathea woollsiana

1 1 1 80/100 80/100

G 11X11 G 11X11 G 11X11 Stipe Stipe

40 30 20 2 1

persistant persistant persistant persistant persistant

Feuillage

intérêt

force

conditionnement

quantité

Av Eu Eu Kt Sa Se

essence Succulentes Aloe variegata Euphorbia characias Euphorbia myrsinites Kalanchoe ‘Tessa’ Sedum album Sedum rubrotinctum

persistant persistant persistant persistant persistant persistant

04-05 10-12 10-12 12-02 06-07 04-05

1 1 1 1 1 1

G 11X11 G 11X11 G 11X11 G 11X11 G 11X11 G 11X11

1 2 2 2 30 30

Ac Ce Ct Cs If St Vd

Couvre-sol Aptenia cordifolia Carpobrotus edulis Cerastium tomentosum Crassula socialis Iris foetidissima Stenotaphrum secundatum Vinca diformis

persistant persistant persistant persistant persistant persistant persistant

07-10 04-08 03-04 04-05 09-11 Graines Graminée 03-06

25-30/m2 25-30/m2 10-12/m2 10-15/m2 15-20/m2 50-60/m2 10-15/m2

Boutures Boutures G 11X11 G 11X11 G 11X11 Boutures G 11X11

250>10m2 2375>95m2 250>15m2 25>2m2 100>5m2 54000>900m2 150>14m2

Cp Rl Sl

Aquatiques / niveau d’eau changeant Caltha palustris caduc Ranunculus lingua caduc Schoenoplectus lacustris caduc

03-05 06-08 Graminée

5/m2 5/m2 3/m2

G 11X11 G 11X11 G 11X11

250>50m2 250>50m2 250>50m2

Cyr Eh Zf

Collection Cycas Cycas revoluta Encephalartos horridus Zamia furfuracea

1 1 1

Motte Motte Motte

1 1 1

T r ava i l d e d i p l o m e

persistant persistant persistant

Sébastien PErret Arc h itectu re du pay sage

Vo l é e 2001/2005

Carrés de plantes aromatiques et condimentaires Plantes aquatiques et de niveau d'eau changeant: Cp, Rl, Sl

Couvre-sol de "kuikuyu", Ss

Grimpantes pour la pergola: Co

Strate inférieure de succulentes: Sujets conservés d' Olea europaea var. oleaster (+-200 ans) Av, Ac, Cs, Ec, Em, Sa, Sc. Arbustes: Dc en pots Collection de Cycas sous l'ombrière: Cyr, Eh, Zh

Essence Aromatiques Armoracia rusticana Artemisia absinthium Helichrysum stoechas Melissa officinalis Mentha X peperita Origanum vulgare Rosmarinus officinalis Thymus X citriodorus

Cond.

Q.

G 11X11 G 11X11 G 11X11 G 11X11 G 11X11 G 11X11 G 11X11 G 11X11

10 10 10 10 10 10 10 10

Bauhinia galpinii

Mentha X peperita

Artemisia absinthium

Lonicera fragrantissima

Passiflora edulis

Helichrysum stoechas

Ornithogalum arabicum

Thymus X citriodorus

Arum (fruits)

Origanum vulgare

Arum italicum

Armoracia rusticana

Melissa officinalis

Polygala myrtifolia

Yucca gloriosa

Grevillea rosmarinifolia

Pistacia lentiscus

Fuschia magellanica

Dombeya X cayeuxii

Pittosporum tobira

Correa reflexa Hyb.


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