ANALYSE
> PROJET D'AMÉNAGEMENT DU PARC À FOURRAGES - LE MANS Appréhender et cerner les enjeux Le site dans son contexte
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!GGLOMERATION
Inscrit dans un tissu de réseau routier dense, le secteur du projet est à proximité de la ceinture de rocade du Mans et d’une pénétrante directe au centre ville, l’Avenue Jean Jaurès, futur axe de la ligne de tramway.
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La ville du Mans s’étend sur 14 230 Ha divisés en 9 communes. 188 800 personnes vivent au pays Manceau. Le Parc à Fourrages représente 3.5 Ha. Il est à moins de 3 km au sud du centre ville, dans le quartier Pontlieue au coeur de la cité Pied-Sec.
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L’expansion du réseau ferré, directement liée au développement industriel et militaire de la ville oriente certains déplacements et génère des espaces délaissés.
Les deux cours d’eau principaux du département de la Sarthe s’écoulent ici. La présence de L’Huisne, qui passe très près de la parcelle, est complètement atténuée par la densité du bâti. L’accès à ses berges est strictement privé.
Le quartier Pontlieue souffre en général d’un manque d’espace dédié au public. Les parcs à proximité sont tous situés au centre ville, isolés par l’Huisne. Une promenade intéressante et à prendre en compte pour envisager les liens est à noter en amont du projet, sur la rive droite de l’Huisne.
On est amené à constater que les trois barrières formées par l’Huisne au Nord, le réseau ferré à l’Ouest et le rocade au Sud, orientent et ouvrent le parc sur sa façade Est, vers le futur tramway.
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1 km
Le site et la ville
Le site et les axes de communication
Le site et les cours d’eau
Le site et les réseaux ferrés
Le site et les espaces verts
Les barrières physiques et orientations du site
Le processus de morcellage Cet espace initialement clos, a toujours été propriété militaire. A l’origine, ce fût une succursale de stockage de la poudrière du Mans située à proximité ; la situation de ‘Pied Sec’, dominante par rapport à l’Huisne, protège les marchandises de l’humidité (élément incompatible avec cette activité.) Puis les bâtiments ont été reconvertis en séchoir à fourrages pour les chevaux militaires, puis stockage des vivres militaires.
Ce plan cadastral exprime l’emprise et fixe la géométrie de la zone d’étude qui est déjà contournée par des voiries. On constate l’ébauche d’une forme, générée par une propriété, un espace unique. Dès lors, l’urbanisation s’est organisée autour du tracé de base.
La commune de Pontlieue fut rattachée au Mans en 1865 mais dès 1765, les cartes de Cassini révèlent les origines du tracé urbain actuel. De plus, le terme toponymique ‘Pied Sec’ qui laisse entendre les qualités exclusives du site, est déjà mentionné sur ces cartes historiques.
Extrait des cartes de Cassini 1765
Extrait du plan cadastral Napoléonien 1810
Le parc à fourrages en 1912
Le volume des hangars désaffectés offrait le potentiel nécessaire pour voir fleurir diverses associations artistiques : compagnies de théâtre, de cirque, graphisme... preuve d’une forte cohésion sociale dans le quartier.
Tout le quartier a été bombardé et en partie rasé en 1944. Reconstruit après guerre et exploité, le site fût finalement abandonné dans les années 80. Le lieu, toujours clos et interdit au public s’est enfriché ; bouleaux, trembles, noisetiers et autres plantes colonisatrices ont investi les lieux.
Les bâtiments en 1990
Et les initiatives locales qu’elle abritait...
La friche est rasée en 1998 et les premiers travaux des Archives départementales de la Sarthe sont entrepris. Les programmateurs de l’opération décident alors de diviser le parc en deux par la création d’une nouvelle voirie de desserte des archives. La seconde partie, laissée pour compte, est investie comme parking sauvage. Situation actuelle
Un site clé du développement urbain de la ville vers le sud
Passerelle de Pontlieue
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Future ZAC de la Cartoucherie ~1000 logements
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Future ZAC de la Cartoucherie ~1000 logements
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Ecoles du quartier Pontlieue
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Foyers de population
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Densités et sens des circulations automobiles
Source: service santé & environnement ville du Mans
1/5000
1/5000
A mi-chemin entre le projet de la ZAC de la Cartoucherie et le tramway, la position du quartier ‘Pied Sec’ oriente le Parc à Fourrages vers un rôle charnière d’articulation des flux piétonniers. Avec l’arrivée du futur tramway, le parc verra sa façade Nord-Est définitivement tournée vers l’Avenue Jean Jaurès. Les circulations piétonnes de la zone d’étude ont un double rôle ; drainer les riverains vers le jardin et en même temps, entamer le lien vers le tramway.
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On constate une grande densité du trafic automobile autour du parc. Les rues qui le jouxtent sont classées zone 50 km/h. Ces voiries ont un gabarit de 10 m. Le parc est situé sur l’itinéraire de délestage du trafic qui relie le place de Pontlieue à la rocade de la ville. Après analyse, la desserte des archives qui divise le parc en deux, supporterait d’être déplacée ; en effet, les deux autres itinéraires privilégiés (Est/Ouest du parc) peuvent récupérer le flux de cette rue, permettant ainsi des circulations périphériques plus cohérentes. Cette disposition généreuse donnerait un second souffle au site.
Flux piétons
2
1/5000
Deux boulevards comportent déja des pistes cyclables. Le développement de la ville avec la venue du nouveau quartier de la Cartoucherie à l’Ouest et le tramway, justifie la création de liaisons cyclables continues, en lien avec le Parc à Fourrages.
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3
1 5
Les déplacements doux
1
4
Orthophoto de 2004 On distingue la voirie qui divise le parc, l’agencement des parkings et le tracé des jardinets des archives.
Organigramme de l’existant 1 : Rue de desserte des archives 2 : Espace public 3 : Copropriété 4 : Jardins publics des archives 5 : Zone parking et livraisons archives
Orientations solaires La logique d’implantation des bâtiments s’est faite au détriment de l’orientation solaire. La partie ouverte du jardin et le parvis des archives est au Nord/Nord-Ouest, l’arrière des archives, en bordure de limites, au Sud-Est et les logements sont tournés sur eux même avec un patio central. Deux zones plus ensoleillées s’esquissent alors.
2 3
Topographie, bassin versant Ce schéma illustre la topographie générale du site. `Pied Sec’ surplombe l’Huisne et les eaux de ruissellement du bassin versant s’écoulent naturellement dans la diagonale du jardin.
4
Le caractère du site:
1 : Façade aval et lmite Nord du jardin 2 : Espace public charnière 3 : Copropriété 4 : Zone parking et livraisons archives
La mémoire ‘archéologique’ du Parc à Fourrages Programme d’aménagement Les seuls restes visibles du Parc à Fourrage sont résumés par le mur de clôture. Rasé sur les 3/4 du périmètre, il est préservé au Sud-Ouest de la parcelle. C’est un mur sain, traditionnel, en pierre blanche et grès de 3m de haut sur 150m de long. Ses joints ont été restaurés au mortier de chaux blanche. Il isole les archives des habitations mitoyennes.
Le mur a été rasé à fleur de sol, laissant apparaître l’appareillage de sa section sur de grandes longueurs: grès, pierres blanches et chaux.
Les travaux en cours permettent d’apprécier les fondations. D’une profondeur d’environ 1m, elles forment une empreinte archéologique continue sur le périmètre du site.
Une maison qui borde le parc. La toponymie ‘Pied Sec’ est très ancrée dans le quartier ; en effet l’eau n’est pas très loin...
Nouveau découpage
> Etablir une liaison piétonne entre la rue Pied-Sec et les archives > Etablir une liaison transversale entre le parc et les futurs logements > Proposer un espace public qui assume le rôle de charnière entre les archives et les logements > Intégrer dans cette zone publique : -une aire de jeux petite enfance -des espaces de repos et de tranquilité -des toilettes publiques -un local gardien > Intégration d’un parking de 60 places + 10 places PMR
Les archives du Mans Les archives départementales de la Sarthe ont été inaugurées en 2002. elles sont situées sur la parcelle Ouest du parc. L’accès carrossable et piéton a déjà été désigné ; il divise le parc avec une voirie et des parkings attenants. L’architecture, monumentale et moderne, pose une symétrie et une empreinte très forte dans la parcelle. Au premier étage, la grande baie vitrée de la salle des archives donne directement sur l’espace ouvert du parc. De part et d’autre de cette salle, deux volumes de 14 m de haut abritent les archives, à leur pieds un jardin est dessiné. Symétriques l’un par rapport à l’autre, ces espaces verts comportent des mouvements de terrain, un revêtement bitumineux coloré avec une végétation et un aspect général sans grand intérêt ornemental. L’enjeu pour ce bâtiment, est de réorienter les accès et servitudes pour dégager un espace public généreux que les riverains puissent s’approprier. L’identification de cet espace devra réunir -[le parvis des archives] et -[le parc public] comme deux entités fortes dans le même espace. Cette cohabitation doit être traitée d’égal à égal, sans que la lecture de l’un ne domine celle de l’autre.
Le bassin d’orage et le projet immobiler Ce grand volume enterré de 5000 m3, à l’axe du parvis d’entrée des archives date de l’année 2000. L’ouvrage récupère les eaux d’un large bassin versant en amont. En cas de fortes pluies, son rôle est d’absorber le tropplein du niveau régulier du réseau, pour le restituer progressivement à la station d’épuration en aval. En effet, ce réseau unitaire achemine des eaux usées, impropres à l’arrosage sans un traitement de décontamination préalable. L’ouvrage a une emprise de 2000m² et est recouvert de 2m de terre. Il présente une contrainte forte de l’aménagement en raison des charges admissibles tolérées, de la nature des eaux qu’il stocke et de sa profondeur d’enfouissement.
Un projet de logements est en construction sur la parcelle Est du Parc. Bientôt, 58 logements mixtes seront inaugurés. Les accès sont hiérarchisés, autant à l’éxterieur qu’à l’intérieur du complexe (patio/emprise extérieure du bâti). Le patio bénéficie d’accès de plain-pied, sur la dalle du parking enterré, alors que les accès privés sont gerés en demi niveau sur le périmètre extérieur. Deux coursives accèdent directement dans le jardin. L’ambiance de cet espace qui fait partie du Parc à Fourrages, devra véhiculer les concepts d’aménagement généraux en offrant aux habitants de ces bâtiments, une autre densité végétale.
L’option retenue vise une gestion des eaux de ruissellement plus écologique. Le projet devra pleinement intégrer cet ouvrage sans l’utiliser.
> Travail de diplôme architecture de paysage - mars 2006 - Sébastien Perret
CONCEPT 1
Sur les traces de la mĂŠmoire, il est des frontières qui ne sâ&#x20AC;&#x2122;effacent pas.
> Le Parc Ă Fourrages a traversĂŠ les siècles en vĂŠhiculant sans cesse des images fortes ; dès ses origines, le parcellaire sâ&#x20AC;&#x2122;afďŹ rme dans le tissu urbain.
Les activitÊs militaires au Mans ont, de longue date, gÊnÊrÊ des espaces dÊdiÊs. Le quartier Pied-Sec intègre une parcelle très ancienne, le Parc à Fourrages ; surface rationelle pour un dÊveloppement rationel des activitÊs.
> Dès lors, les activitĂŠs militaires qui y règnent, avec le mur dâ&#x20AC;&#x2122;enceinte imposant, marquent une ĂŠpoque. > Puis le domaine est abandonnĂŠ, squattĂŠ et sâ&#x20AC;&#x2122;enfriche.
Aujourdâ&#x20AC;&#x2122;hui encore, le parc est lâ&#x20AC;&#x2122;objet de toutes les attentions en accueillant les archives du dĂŠpartement et un grand pĂ´le dâ&#x20AC;&#x2122;habitations.
> Ensuite, il est rasĂŠ > pour accueillir le lieu siège, porteur de la mĂŠmoire du dĂŠpartement, avec lâ&#x20AC;&#x2122;arrivĂŠe des archives.
Ces 3.5 Ha singuliers, enchâssÊs dans un tissu urbain dense en effervescence, sont rescapÊs des bouleversements du temps passÊ, grâce à leur statut privilÊgiÊ de propriÊtÊ militaire...
> Aujourdâ&#x20AC;&#x2122;hui, il semble naturel de rĂŠafďŹ rmer par touches ces caractères disparus, dâ&#x20AC;&#x2122;exhumer lâ&#x20AC;&#x2122;archivage du temps Ă travers un espace rĂŠsolument moderne et dorĂŠnavant dĂŠdiĂŠ au public.
%CHELLE
Cette parcelle, ce jardin, se doit de raconter Ă travers son dessein, ses plantations et son architecture, lâ&#x20AC;&#x2122;histoire quâ&#x20AC;&#x2122;il a vĂŠcu.
rue Pied-Sec
piste cyclable
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Fondations du mur de ceinture
EntrĂŠe principale du parc
Accès immeuble
Parking enterrĂŠ
Accès jardin
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Accès immeuble
Patio
Accès jardin
piste cyclable
piste cyclable
Parking enterrĂŠ
Chemise drainante et graminĂŠes sous couvert de pins sylvestres et bouleau
Accès immeuble
Grand gazon central
Surface minĂŠrale poreuse
EntrĂŠe archives
Place de jeux 6-10 ans
carrossable
Jeux de pĂŠtanque
Rue Jean-Jacques Rousseau
Passerelles de franchissement du dispositif de drainage et graminĂŠes
Local gardien / sanitaires
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Accès parking archives
Parking archives 60 pl + 10 PMR
Accès parking archives
Coupe A Aâ&#x20AC;&#x2122; Coupe B Bâ&#x20AC;&#x2122;
> Travail de diplĂ´me architecture de paysage - mars 2006 - SĂŠbastien Perret
CONCEPT 2
2 1
3 1
L’entrée principale avec son deck ainsi que les passerelles, traversent une large bande de graminées sous couvert de pins sylvestres et bouleaux. Cette bande de 20 mètres, filtre les accès et donne de l’intimité à l’espace intérieur du parc. C’est aussi la zone d’infiltration des eaux de ruissellement du parc.
3
2
Le projet de vie : lecture simplifiée de l’espace, possibilité d’appropriation du parc par les riverains et les associations du quartier. Accessibilité aux personnes à mobilité réduite Le respect du site : inscription du projet dans l’histoire du site par la réafirmation des anciennes limites avec la mise en valeur des fondations du mur limitrophe La gestion de l’eau : la totalité les eaux de ruissellement du parc sont reinfiltrées dans le sous sol
> Travail de diplôme architecture de paysage - mars 2006 - Sébastien Perret
TECHNIQUE
1 Plan de niveaux, principe dâ&#x20AC;&#x2122;inďŹ ltration des eaux de surface. 1/200
2 Principe de rĂŠcupĂŠration et inďŹ ltration des eaux de surface du parking. 1/200
1 5
0OINT BAS
4
2
2EGARD DĂ?POTOIR ACCĂ&#x2019;S ENTRĂ?ES SORTIE FOND
3
4ROP PLEIN
DĂ?BOUEUR SĂ?PARATEUR Ă&#x152;
'RILLE DE RĂ?CUPĂ?RATION PARKING X
HYDROCARBURES
ACCĂ&#x2019;S ENTRĂ?E SORTIE FOND
'RILLE DE RĂ?CUPĂ?RATION
3 Principe des modules ďŹ xes > assises/stockage/module de dĂŠtente : Maçonnerie bĂŠton, enduit clair de ton sable. Finitions platelage : FrĂŞne, enchâssĂŠ dans des proďŹ ls acier en L traitĂŠs antirouille, peinture epoxy.
0ENTES ET ALTITUDES NIVEAU FINI PROJET 0ENTES ET ALTITUDES DRAINAGES PROJET !LTITUDES TROP PLEIN CHEMISE FILTRANTE
Deck et passerelles :
4 Le deck dâ&#x20AC;&#x2122;entrĂŠe. Vue en plan et coupe. 1/50
4 Garde-corps: ďŹ nition acier, traitement anti-rouille, peinture ĂŠpoxy. 1/100
Structure : poutrelles mĂŠtalique IPE, traitĂŠes antirouille, sur poteaux bĂŠton. Finitions : platelage bois en frĂŞne pour la dĂŠambulation. Le platelage est layĂŠ dans sa longueur pour garantir lâ&#x20AC;&#x2122;adhĂŠrence.
300,00
29,00 35,00
120,50
43,50
3 lisses de 6cm X 1cm
34,00
1,00
2,25
DĂŠtail ferronnerie garde-corps. 1/1
1cm
main courante 14,00
4,50
1cm
boulons
5,00
6cm
Principe dâ&#x20AC;&#x2122;angles des garde-corps. IsomĂŠtrie sans ĂŠchelle
1,80
20,00
5 Coupe sur chemise drainante 1/50
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> Travail de diplĂ´me architecture de paysage - mars 2006 - SĂŠbastien Perret
PLANTATIONS
1
2
1
+A +A +A +A
2
+A
/D
/D /D
6F 6F
6F 6F
,T ,T
6F ,T
6F
6F
6F
#P 6F
#P #P
Echelle 1/100
$ESCHAMPSIA CAESPITISA g'OLDSCHLEIERg M¶
#AREX MUSKINGUMENSIS g3ILBERSTREIFg M¶
3ESLERIA AUTUMNALIS M¶ !LCEA ROSEA g#HATERgS $OUBLEg %PIMEDIUM YOUNGIANUM g.IVEUMg M¶
> Le massif de graminées évoque la céréale, le fourrage. Les trois espèces choisies sont adaptées aux conditions du milieux : la Canche cespiteuse, rustique, prospère en milieux humides elle est utilisée pour assainir les fossés, cependant, elle tolère une certaine sécheresse. Elle est indifférente à l’exposition. Elle est donc installée en bas de pente, où le potentiel d’humidité est le plus grand. Puis aux étages supérieurs, on trouve les Carex et les Sesleria, deux plantes qui préfèrent des sols plus secs. Les roses trémières sont installées à mi-pente, et ponctuent de couleurs l’espace ‘ à hauteur d’oeil’, sous le couvert des pins et bouleaux.
> Le thème des plantations attenantes aux logements exploite la mémoire des saisons : sont choisies certaines espèces qui marquent la saisonalité, tant au niveau de leur parfum que de leur floraison. Ainsi les Osmanthes évoquent le printemps, les Kolkwitzias et roses trémières pour l’été, les Lespedezas en automne et les Chimonanthes et viburnums, racontent l’hiver. Ces variations sont accompagnées toute l’année par les feuillages et inflorescences des graminées qui passent d’un vert tendre jusqu’aux nuances cuivrées hivernales.
Echelle 1/100
Localisation Abréviation Bandes de graminées (1) Strate arborée
Ps Ba
Plantes érigées
Ar Dc
Graminées
Cm Sa
Genre espece
Intérêt
ombre portée, ses colorations brunrougeâtre, son odeur Betula alba écorce blanche satinée floraison blanc/violet éclatante ériAlcea rosea ‘Chater’s Double’ gée feuillage persistant, floraison vaporeuDeschampsia caespitosa ‘Goldschleier’ se Carex muskingumensis ‘Silberstreif’ feuillage émeraude, crème et or Sesleria autumnalis feuillage vert clair, floraison pourpre
Pinus sylvestris
Epoque de floraison
Taille
Exposition
Feuillage
Port
Quantité
avril-mai
Densité
20-30 m
s
persistant
conique puis dôme irrégulier applati
13
avril-mai
15-20 m
s
caduc
port en cépée
3
juillet-septembre
3m
s/mo
semi-persistant
longue tige érigée
juillet-août
6/m²
1,20 m
s/mo
persistant
touffe pyramidale
1860
mars-avril
3-5/m² 3-5/m²
0,5 m 0,45
s/mo s/mo
semi-persistant persistant
touffe drue touffe
1772 816
Pieds des logements (2) Strate arborée Arbustes sud-Ouest Arbustes nord-Ouest Plantes couvre-sol
Ps
Pinus sylvestris
Ba Cp Vf Lt Od
Betula alba Chimonanthus praecox Viburnum farreri Lespedeza thunbergii Osmanthus decorus
Ka
Kolkwitzia amabilis
Cm Ey
Carex muskingumensis ‘Silberstreif’ Epimédium youngianum ‘Niveum’
ombre portée, ses colorations brunrougeâtre, son odeur écorce blanche satinée floraison jaune pâle, très odorant floraison blanche/rose, odorant floraison abondante rouge violacé floraison blanche feuillage acajou en automne, floraison rose feuillage émeraude, crème et or feuillage cuivré, floraison blanche
avril-mai
20-30 m
s
persistant
conique puis dôme irrégulier applati
13
avril-mai novembre-mars novembre septembre mars
15-20 m 3-4 m 2-3 m 2m 4m
s s/mo s/mo s/mo s/mo
caduc caduc caduc caduc persistant
port en cépée érigé, ramifié érigé arqué, étalé globuleux, compact
3 3 9 3 3
mai-juin juin-août mars-avril
3-5/m² 5-6/m²
3m
s/mo
caduc
touffe évasée
6
0,5 m 0,3 m
s/mo mo/o
semi-persistant semi-persistant
touffe drue couvre sol
444 242
> Travail de diplôme architecture de paysage - mars 2006 - Sébastien Perret