L'AVENIR

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Association loi 1901 reconnue d’utilité publique

N°152 juillet 2010

,

l Avenir

MAGAZINE D’INFORMATION DE LA JEUNE CHAMBRE ECONOMIQUE FRANÇAISE

DOSSIER SPÉCIAL

Un AVENIR éco-environnemental L’indice JCE

p.5

Un PDG remarquable : Hélène SZULC p.10

La parole au Sénateur Jean-Paul EMORINE p.16

Key for Job

p.23


Pour Stephen Le Bot, changer l’énergie, c’est faire du développement durable une seconde nature pour son entreprise. Stephen est directeur des ressources humaines, en charge du développement durable, chez Quiksilver, une entreprise qui met le respect et la protection de l’environnement au cœur de ses choix quotidiens. « Avec l’offre kWh Equilibre d’EDF Entreprises, nous participons concrètement au développement des énergies renouvelables : nous avons souscrit cette offre pour l’intégralité de notre consommation d’électricité ; ainsi pour chaque kWh que nous achetons, EDF s’engage à produire 1 kWh à partir d’énergies renouvelables. »

Pour en savoir plus, appelez le 39 88* ou rendez-vous sur www.edfentreprises.fr

L’énergie est notre avenir, économisons-la !


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l Avenir

Association loi 1901 reconnue d’utilité publique

N°152

juillet 2010

MAGAZINE D’INFORMATION DE LA JEUNE CHAMBRE ECONOMIQUE FRANÇAISE

sommaire

édito

UN AVENIR PROMETTEUR Innovation :

Cher ami Jeune Chambre Economique Française, Cher lecteur,

p. 5 > 6

L’Indice JCE et les Jeunes Chambres en Capitales Ouverture :

p. 7 > 8

Entrevues Citoyennes et récompenses internationales Rencontres :

p. 9 > 10

Un Président Mondial et une jeune chef d’entreprise

UN AVENIR ECO-ENVIRONNEMENTAL -

Initiative Nationale :

p. 12 > 15

©

J’ISOL’OU Interviews :

p. 16 > 17

La parole à des spécialistes du Développement Durable Actions Locales :

p. 18 > 20

Le Développement Durable dans tous ses états Actions futures :

p. 21

Les projets nationaux 2011-2012

-

p. 23 > 25

De Key For Job au Salon Emploi Seniors Mieux comprendre la Cité :

Prenez de la hauteur et observez le panorama 2010 de la Jeune Chambre Economique Française. Au premier plan, 2200 femmes et hommes de moins de 40 ans qui ont confiance en l’avenir. En arrière plan, un réseau local, bien sûr, mais aussi régional, national et international, dans lequel règnent des relations sociales de qualité, basées sur des valeurs partagées. Mais allez au-delà de la simple description méthodique de ce paysage. La Jeune Chambre Economique Française, c’est finalement beaucoup plus. Sa différence, c’est une volonté de s’impliquer dans l’action publique au quotidien. La Jeune Chambre Economique Française s’inscrit ainsi dans la perspective étudiée par le sociologue et économiste Jean-Louis LAVILLE ; pour retrouver une dynamique, à l’heure du manque de bénévoles et de subventions, les associations doivent devenir des acteurs sociaux à part entière. Il est de la mission de la Jeune Chambre Economique Française de créer ces changements positifs. Au sein des 160 organisations locales, chacun participe directement à la démocratie de sa ville. 67% de ses membres vont même plus loin. Ils considèrent que l’engagement associatif est LA solution aux enjeux de notre société (Référence : Indice JCE de mai 2010). En parcourant ce numéro 152 de l’Avenir, vous sentirez le souffle de l’innovation et de l’ouverture au monde, vous serez transporté par la créativité, l’audace et la solidarité, mais aussi conquis par la pertinence des solutions de certaines Jeunes Chambres Economiques Locales de France.

UN AVENIR ECO-CITOYEN Coups de pouce pour l’emploi :

On ne vient pas à la Jeune Chambre Economique Française par hasard. On y vient parce qu’on a la volonté de changer : changer son regard sur le monde pour changer le monde.

p. 26

OVNI et petit déjeuner citoyen Publication de la Jeune Chambre Economique Française 9/11 rue d’Alasseur - 75015 PARIS - Tél. : 01 53 58 52 50 - www.jcef.fr Directeur de la publication : Nicolas LEFÉVÈRE Rédacteur en chef : Delphine BERROD Chargée de mission : Vanessa de BROUCKER Création, mise en pages et impression : Ets Ciais, Imprimeurs-Créateurs L’Avenir est imprimé sur papier écologique et 100% FSC Crédits photos : administrateurs JCEF et membres Merci aux administrateurs nationaux, présidents fédéraux, présidents locaux, directeurs de commissions et membres. Abonnement : 30 euros (Sénateurs et anciens membres : 23 euros) N° ISSN : 0983-415X

L’avenir, notre avenir à tous, est et se doit d’être éco-environnemental ! Le dossier spécial de ce numéro vous présente les avancements et l’investissement perpétuel de la Jeune Chambre Economique Française pour que le développement durable soit l’affaire de nous tous et ensemble. Lorsque vous tournerez la dernière page de ce magazine, nul doute que vous aurez une irrésistible envie d’agir et de nous rejoindre ! Bonne lecture et à très bientôt ! Nicolas LEFÉVÈRE Président du Conseil d’Administration 2010 de la Jeune Chambre Economique Française


AGIR S ENGAGER CHANGER APP 18-4PROXIMITE AGIR S ENGAGER CHANG RESEA MONDIAL 18-40 ans PROXIMITE AGIR S ENGAGER CH PROXIMITE AGIR S ENGAGER CHANGER APPRENDRE RESEAU 18-40 ans PROXIMITE AGIR S ENGAGER CHANGER APPRENDRE RESEAU MONDIAL 18-40 ans PROXIMITE AGIR S ENGAGER CHANGER APPRENDRE RESEAU MONDIAL AGIR 18-40 ans PROXIMITE AGIR S EN GAGER CHANGER AP 18-40 ans PROXIMITE AGIR S EN APPRENDRE RESEAU MONDIAL 18-40 ns PROXIMITE _ZjY^ , DXidWgZ '%&% AENGAGER CHANGER APPRENDRE RESEAU MONDIAL 18?djgc Z CVi^dcVaZ 40 ans PROXIMITE AGIR S ENGAGER CHANGER APPRENDRE RESEAU MONDIAL 18-40 ansYZh ?ZjcZh PROXIMITE AGIR S ENGAGER CHANGER APPRENDRE RESEAU MONDIAL 18-40 ans PROXI8^idnZch 6Xi^[h MITE AGIR S ENGAGER CHANGER APPRENDRE RESEAU MONDIAL 18-40 ans PROXIMITE AGIR S ENGAGER CHANGER 9 XdjkgZ aV ?ZjcZ 8]VbWgZ :Xdcdb^fjZ APPRENDRE RESEAU MONDIAL 18-40 ans P * Informations sur le site internet www.jcef.fr


A VENIR PROMETTEUR INNOVER UN

L’indice JCE : le point de vue des jeunes citoyens entreprenants Le 5 juin 2010, la Jeune Chambre Economique Française dévoilait les résultats de l’Indice JCE, un nouvel outil améliorant sa capacité d’action prospective. cadre de vie, économie, environnement ou civisme. Ce baromètre permettra d’étayer des propositions concrètes, pour favoriser les changements positifs de la société.

Une consultation méthodique

«

60%

des jeunes actifs prêts à travailler jusqu’à 62 ans et plus »

L’indice JCE : et si on prenait la température des jeunes citoyens actifs ? Forte de plus de 2 200 membres âgés de 18 à 40 ans et d’horizons sociaux-professionnels variés, la Jeune Chambre Economique Française représente un échantillon qualifié des jeunes actifs engagés. L’indice JCE, c’est une enquête d’opinion composée d’une moyenne de 50 questions, ayant trait à des thématiques sociétales :

La consultation des membres se déroule à trois moments clés de l’année. Le questionnaire est renouvelé à chaque session. Néanmoins des questions sont gardées en référence pour mesurer l’évolution de l’opinion. Le recueil des réponses se fait au moyen de boîtiers de vote électroniques en réunion plénière, dans le cadre des rencontres nationales de la Jeune Chambre Economique Française, ou via un questionnaire mis en ligne sur le site Internet www.jcef.fr.

L’indice JCE : la base d’une action de prospective Le résultat des 3 études menées en 2010 viendra nourrir les travaux de l’organe de réflexion de la Jeune Chambre Economique Française, l’Observatoire Economique et Social. Constitué d’une vingtaine de membres et d’an-

+

de chiffres

À l’occasion de sa 57ème Convention Nationale, à Nîmes, les 4 et 5 juin 2010, la Jeune Chambre Economique Française a révélé les résultats de l’indice JCE. Citons parmi les plus percutants : 38.4% des personnes interrogées sont favorables au fait de dépenser plus pour être davantage respectueux de l’environnement 36.8% pensent que le parrainage d’un jeune par un chef d’entreprise durant sa scolarité est une solution possible au problème du chômage des jeunes 60.4% seraient prêts à travailler au-delà de 62 ans

ciens membres, ce groupe a pour mission de conduire une démarche prospective, pour continuer à démontrer aux décideurs économiques, la capacité des membres de la Jeune Chambre à être force de proposition.

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INNOVER A VENIR PROMETTEUR Les Jeunes Chambres

UN

en CAPITALES

Les réflexions des membres de la Jeune Chambre Economique Française répondent à des problématiques de proximité. Leurs projets sont menés en coordination avec les élus, les partenaires institutionnels et privés. Ces décideurs locaux nous reconnaissent… souvent bien plus que le grand public.

Guillaume FREI, 1er viceprésident de la JCEF, et les chargés de mission « Jeunes Chambres en CAPITALES »

Accroître visibilité et notoriété En 2010, la Jeune Chambre Economique Française met en place un programme audacieux : les Jeunes Chambres en CAPITALES. Un groupe de travail mené par le Premier Vice-président, Guillaume FREI, a élaboré un plan d’action ciblé avec les Jeunes Chambres Economiques des 10 plus grandes villes en nombre d’habitants (Lille, Strasbourg, Marseille, Lyon, Toulouse, Nice, Bordeaux, Nantes, Paris et Montpellier). Il s’articule autour de trois axes  : communication, opportunités et réseaux. L’objectif ? Accroître la visibilité et la notoriété dans ces villes CAPITALES

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en devenant aussi des locomotives pour les Jeunes Chambres Economiques Locales voisines.

sultat des premiers échanges est très positif et ce lien tissé est à pérenniser.

Rencontrer les préfets de région

Réaliser des actions « impactantes »

Pour commencer, des rendezvous ont été réalisés avec des « élus clés » du paysage politique : les préfets de région. « Nous avons rencontré le préfet de Poitiers et du PoitouCharentes, Monsieur Bernard Tomasini », raconte la Présidente de la Jeune Chambre Economique de Poitiers associée à la démarche. « L’objectif était de présenter notre mouvement dans toute sa dimension : locale, régionale, nationale et internationale ». De la Bourgogne à l’Aquitaine, le ré-

Les Jeunes Chambres en CAPITALES sont également incitées à participer à des actions d’envergure à l’impact national. Pour exemple, ParlemEntreprise® : la rencontre de l’Entreprise et du Politique. 40 binômes membre / député vont vivre un événement en 2 étapes : d’abord des débats sur l’économie d’entreprise organisés en septembre sur le lieu de travail des membres participants ; puis une rencontre parlementaire un mois plus tard, à l’Assemblée Nationale.


+

de chiffres

S’OUVRIR

Retour sur les entrevues citoyennes

18 régions participantes 46 questionnaires

L’

actualité politique de début d’année a été marquée par les élections régionales.

complétés par les candidats

La Jeune Chambre Economique Française s’est positionnée vis-à-vis des candidats en leur posant des questions de jeunes citoyens entreprenants.

Ces questions étaient axées sur les domaines de compétences des conseils régionaux : le développement économique, l’aménagement du territoire et sa planification, la santé, l’éducation, la formation professionnelle et la culture. Un exemple : à la question « comment comptez-vous inciter les citoyens à être acteurs dans la vie de la région », Jean-Jack QUEYRANNE, de la région Rhône-Alpes, répond : « les outils mis en œuvre sur le web permettront d’organiser des consultations électroniques

citoyennes sur des sujets d’intérêt régional ». Les parlementaires ont été informés de la valorisation de cette action courant avril 2010 à l’occasion de l’envoi du rapport d’activité de la Jeune Chambre Economique Française 2009. Les entrevues citoyennes nous ont ainsi permis d’exprimer nos attentes pour une politique locale et de nous positionner en tant que jeunes entreprenants engagés. L’ensemble des questionnaires est consultable sur le site Internet www.jcef.fr.

La meilleure organisation locale 2009 du réseau est française À l’occasion du Congrès Mondial de la Jeune Chambre Internationale qui s’est déroulé à Hammamet du 16 au 22 novembre 2009, la Jeune Chambre Economique (JCE) de Rennes a été désignée meilleure Jeune Chambre Economique Locale.

E

lle avait déjà reçu la même récompense au niveau national, lors du 55ème Congrès National de la Jeune Chambre Economique Française (JCEF) à Angers, la même année. Alors, quelle est la recette pour recevoir une telle récompense ?... Sous l’impulsion de Guillaume AUBANEL, Président National de la JCEF en 2009, lors de l’un de ses déplacements, la JCE de Rennes a déposé un dossier récompense valorisant l’ensemble de ses actions et l’implication des membres, des observateurs et des sénateurs. La JCE de Rennes, qui est passée de 24 à 36 membres en 2009, a formalisé tous les process, valorisé ses partenariats, développé sa communication (nouveau site Internet, nouvelle charte graphique, newsletter, logos pour les commis-

sions…), développé de belles actions économiques et communautaires, et s’est ouverte à l’international. La JCE de Rennes a également encouragé le parcours et l’évolution de ses membres. Elle a connu une participation record aux formations Trainer et Presenter. Elle a créé un podium de l’excellence pour inciter les membres à s’investir et un suivi individualisé. Enfin, elle a favorisé le renforcement du lien entre parrain et filleul. Toute cette implication quotidienne a permis à la JCE de Rennes de se démarquer des autres JCEL internationales. Le prix international de 4 000$ a été intégré dans le budget 2010 afin d’équiper la Jeune Chambre Economique de Rennes et de valoriser ses actions.

5 récompenses obtenues par la JCEF lors de la Conférence Européenne d’Aarhus en juin 2010 ! À Aahrus, la Jeune Chambre Economique Française a été le grand vainqueur lors de la cérémonie des récompenses, avec 5 récompenses obtenues : - Meilleure action de développement communautaire : JCI France, pour la Conférence des Présidents - Meilleures actions de développement communautaire : la JCE de Colmar, pour son « atelier de soutien à la recherche d’emploi aux restos du cœur de Colmar », et la JCE de Tours avec « Ma ville vue du ciel » - Meilleure action de développement économique : la JCE du Pays de Drouais, pour « Vis mon Job » - Meilleur membre Européen : Ingrid JOACHIM, JCE de la Martinique

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S’OUVRIR A VENIR PROMETTEUR Le train de la formation

UN

sillonne la France en 2010

En 2010, le programme Formation de la Jeune Chambre Economique Française a proposé aux membres des formations innovantes, originales et professionnalisantes. « C’est l’occasion de suivre des modules de formations rarement proposés au niveau local ou régional » Isabelle DEMEURE Présidente de la Jeune Chambre Economique Pays de Brest.

20 modules de qualité partout en France Vingt modules ont été sélectionnés, parmi les quatre-vingt disponibles dans la bibliothèque de formations de la Jeune Chambre Economique Française ; tous écrits par les membres et pour les membres. Gestion de projet, gestion des ressources humaines, recrutement, leadership ou gestion d’équipe, le savoir-faire transmis par des formateurs, eux-mêmes membres, contribuera à la réalisation d’actions d’envergure dans les Jeunes Chambres Economiques Locales. « Un contenu très riche qui nous fait repartir avec des outils puissants !», dit Sébastien, qui pourra bien sûr transposer les connaissances acquises dans son activité professionnelle. Julie, qui participait à la pre-

mière étape rennaise, va plus loin : « Ce train ouvre la Jeune Chambre Economique Française sur son époque et l’un de ses grands sujets de société : la formation tout au long de la vie ».

La SNCF, partenaire de l’action À Rennes, Arras, Lyon, Lille ou Marseille, si le train est virtuel, les participants sont tous accueillis en gare. La SNCF, partenaire de l’action, a déjà proposé aux deux premières étapes

Un nouveau site Internet plus communicatif ! Fin 2009, le site Internet de la Jeune Chambre Economique Française (JCEF) s’est relooké ! Nouvelle charte graphique, nouveaux onglets, nouvelle présentation. Tout comme pour le reste des outils de communication, la JCEF souhaite donner une image du mouvement dynamique, moderne, proche de ses membres. Retrouvez toutes les dernières informations sur la page d’accueil, les actions engagées, les for-

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du train, Rennes et Arras, une visite de son back-office. « La visite en gare de Rennes a été quelque chose d’étonnant et nous révèle un envers du décor inattendu» nous dit Cécile, de la Jeune Chambre Economique de Vannes. De quoi débuter en fanfare un week-end complet de formation, qui laisse la place à la convivialité, si chère aux membres de la Jeune Chambre Economique !

> en bref

mations proposées, la revue de Presse, les partenaires… Des onglets de recherche permettent d’accéder plus rapidement à l’information. Un espace membre, accessible grâce à un identifiant personnel, est toujours dédié aux membres pour consulter les outils indispensables et informations internes. Plus d’informations sur la Jeune Chambre Economique Française sur www.jcef.fr !


AVENIR

RENCONTRES AVEC DES PERSONNES PROMETTEUR REMARQUABLES…

UN

Roland KWEMAIN

Président 2010 de la Jeune Chambre Internationale (JCI)

J

eune actif de 39 ans, Roland KWEMAIN a adhéré à la JCI Burea en 2002.

Roland KWEMAIN, Président 2010 de la JCI

Il a fait des études en marketing et suivi un cursus dans la « Responsabilité Sociale des Entreprises et de Développement Durable » à l’Institut de la Banque Mondiale. Il est le fondateur et le Directeur Exécutif de ADCOME depuis 1999. Cette ONG travaille à doter les jeunes et les communautés des compétences nécessaires pour le développement dans la Technologie de l’Information du 21ème siècle. Roland KWEMAIN est un orateur exécutif sur le leadership des jeunes et sur l’entreprenariat. Il a eu de multiples fonctions au sein de JCI : Président National, Vice - Président puis Vice - Président International Exécutif, et cette année Président de la JCI.

Lors de sa venue en France en février dernier, Roland KWEMAIN a rencontré les leaders locaux de la Jeune Chambre Economique Française, réunis à Château-Gontier (Mayenne) le temps d’un week-end. Ses messages sont clairs : proximité des adhérents (membres), motivation à s’impliquer dans la prise de responsabilité au sein de notre organisation et citoyenneté active. Il a également insisté sur la nécessité de soutenir l’action JCI « Nothing but nets » organisée en partenariat avec la Fondation des Nations Unies. L’objectif est de lever des fonds, au niveau mondial, pour financer l’achat de moustiquaires imprégnées, afin d’empêcher la propagation de la malaria en Afrique. Enfin, le Président Roland KWEMAIN a présenté le thè-

me de l’année 2010 pour la JCI : «Impact of One» (impact d’une personne). Les membres JCI influent chaque jour sur le monde. Pour remplir notre mission et notre vision, un maximum de jeunes citoyens actifs, travaillant ensemble, est nécessaire. C’est pourquoi le Président JCI 2010 défie chaque membre JCI d’amener un nouvel ami, membre de famille ou collègue à adhérer à la JCI cette année. Cette initiative est symbolisée physiquement par le poing fermé avec le pouce levé. L’objectif est de doubler la taille de notre réseau, en 2010, pour intensifier l’impact de nos actions à travers le monde. Après Château-Gontier, une visite officielle en Alsace a été organisée afin de rencontrer membres, leaders politiques et économiques, avant de rentrer sur Paris pour une réception au Palais de l’Elysée. En Juillet, Roland KWEMAIN a accompagné Nicolas LEFÉVÈRE - Président National de la Jeune Chambre Economique Française - lors de sa visite des Antilles en Martinique et Guadeloupe. Une autre occasion rêvée pour démontrer l’impact que peut avoir 1 personne sur le monde !...

Roland KWEIMAN à Château Gonthier, entouré de 4 Présidents Nationaux de la Jeune Chambre Economique Française. De gauche à droite : Guillaume AUBANEL (2009), Carlos BRANDAO (2008), Nicolas LEFÉVÈRE (2010) et Laurent SÉNÉCAT (2006)

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RENCONTRES AVEC DES PERSONNES A VENIR PROMETTEUR REMARQUABLES…

UN

Hélène SZULC

PDG de la société TechSub de Saint Laurent Blangy (62)

Hélène SZULC, PDG de TechSub

Le 5 Juin dernier, dans le cadre de sa 56ème Convention Nationale à Nîmes, la Jeune Chambre Economique Française a honoré trois personnalités exceptionnelles, réaffirmant ainsi son attachement à des valeurs telles que l’entreprenariat ou la citoyenneté. Parmi elles, Hélène SZULC. Silhouette longiligne et chevelure flamboyante, Hélène SZULC aime vivre plusieurs vies en une.

À

35 ans, cette femme d’action a déjà une solide expérience de la direction d’entreprise. À peine diplômée et déjà dirigeante de TechSub, une PME de Saint-Laurent-Blangy spécialisée dans les travaux subaquatiques et à accès difficiles, créée en 1995. Elle a participé à la création de l’entreprise avec des amis, en même temps que ses études à l’Institut Etudes Politiques (IEP) de Lille. « J’ai toujours fait plusieurs choses en même temps. J’ai passé mon bac en ayant un petit groupe

« Le rôle du dirigeant est aussi de savoir gérer la crise avec le plus de lucidité possible » de rock et eu mes enfants tout en développant TechSub », résumet-elle. « Je planchais sur les nouveaux débouchés dans l’environnement et m’intéressais aux économies alternatives. Nous n’étions qu’aux prémices des préoccupations environnementales. De fil en aiguille, il fallait un gérant pour TechSub. Allez savoir pourquoi, je suis devenue la gérante », se remémore-t-elle avec amusement. Une croix est alors faite sur un troisième cycle et la possibilité de faire ses gammes dans un grand groupe. Qu’importe ! « Cela m’a plu. Gérer mon temps, travailler à cinq en touchant à tout ou presque. » Remonter la pente et se lancer de nouveaux défis Hélène SZULC n’occulte pas les mauvais moments de cette aven-

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ture entrepreneuriale, notamment lors du dépôt de bilan survenu en 2001. « Le rôle du dirigeant est aussi de savoir gérer la crise avec le plus de lucidité possible. Je me suis rendu compte que tout pouvait basculer très vite. » Pratiquante d’arts martiaux, elle n’est pas femme à se laisser abattre. Elle a, sans hésiter, relevé ce nouveau défi. Aujourd’hui encore, elle se remémore les leçons tirées de la situation. « Cela nous a soudés encore plus. Nous avons tous ramé dans le même sens avec la volonté de ne plus revivre cela. Nous avons accentué les notions de polyvalence.» L’ancienne élève de Sciences Po en profite aussi pour retourner sur les bancs de l’école et entame une session en management à HEC. Innover encore et toujours, et mettre en exergue les solutions trouvées « aux problèmes de moutons à cinq pattes ». Convaincue de la réussite par l’excellence, Hélène SZULC et son équipe étoffent leurs activités sur les travaux en hauteur, les accès difficiles, le nucléaire. Un adossement au groupe Le Floch Dépollution est effectué. Aujourd’hui, elle oriente TechSub vers l’international et investit dans des activités de préservation de l’environnement. Quatre brevets sont déposés et une dizaine de marques sont constituées autour de la problématique de préservation des milieux aquatiques, dont AQUAGO, qui est le fruit d’une collaboration franco-québécoise. « Nous avions créé une nouvelle

discipline des travaux sous-marins, qui évitait désormais aux industriels de polluer le milieu naturel, puisque nous leur permettons de faire les travaux en stations d’épuration sans vidange ni arrêt. Nous étions cependant témoins de la dégradation des milieux aquatiques. A partir des années 2000, nous avons décidé de trouver des solutions pour y remédier, d’abord avec peu de moyens, puis en structurant petit à petit notre démarche d’innovation. » TechSub a participé à des salons de l’environnement dans plusieurs pays et a été contacté par des scientifiques du monde entier pour contribuer à leurs travaux de préservation de la ressource en eau. Aujourd’hui, l’entreprise démarre le grand export avec des projets en Asie, une filiale au Québec et la création prochaine d’une filiale dans le Golfe Persique. Un goût pour le travail bien fait et un attachement régional Si les idées ne manquent pas, c’est un engagement majeur qui anime Hélène SZULC. « Je suis le genre de dirigeante qui touche à tout sauf à la technique. J’aime bien structurer les choses mais en étant dans le dialogue et dans l’écoute. » Le goût pour le travail bien fait apparaît permanent chez Hélène SZULC et l’attachement à son département réel : « Il est facile d’entreprendre ici, mais c’est sans doute la culture d’entreprise qui manque encore. J’ai la volonté d’agir ici, où les gens sont travailleurs et la solidarité n’est pas un vain mot. »


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D O S S P E

i n t e r v i e w

Carlos BRANDAO Président National 2008 de la Jeune Chambre Economique Française Directeur national de l’action J’ISOL’OU©

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JCEF : Vous accompagnez les Jeunes Chambres Economiques Locales (JCEL) désireuses de reprendre reprendre l’action J’ISOL’OU©. Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste votre rôle ? Carlos BRANDAO : Tout d’abord, il me faut inciter les JCEL à reprendre cette initiative. Puis, je leur donne des conseils, réponds aux questions et fluidifie les relations avec les institutionnels et les partenaires nationaux. Et si nécessaire, je les accompagne dans la présentation du projet en local. JCEF : Quels sont les problèmes généralement rencontrés par les JCEL et comment les aidez-vous à les surmonter ? CB : Le plus difficile est de convaincre les collectivités, car sans participation de la collectivité, il ne peut y avoir d’action J’ISOL’OU© sur le territoire concerné. J’interviens dans l’appui à l’argumentation du dossier de présentation et dans la mise à disposition de supports. JCEF : Que conseillez-vous aux JCEL désirant reprendre cette initiative localement ? CB : Je leur suggère de prendre contact avec moi afin que l’on puisse échanger sur l’action J’ISOL’OU©, son potentiel pour les acteurs économiques du territoire et les opportunités associées. JCEF : Pouvez-vous nous rappeler comment cette opération locale est devenue une initiative nationale?

CB : Après une première réalisation à Reims en 2007 et son impact, entre autre dans le réseau Jeune Chambre Economique, il nous a semblé opportun de proposer son déploiement sur tout le territoire français. La Jeune Chambre Economique Française est intervenue auprès du Ministère de l’Ecologie et de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise d’Energie (ADEME) afin de faire valider l’action J’ISOL’OU© comme une déclinaison concrète du Grenelle. De plus, la création d’un pool de partenaires nationaux a donné une dimension supplémentaire à l’action. La structure nationale de la Jeune Chambre Economique a donné l’impulsion et accompagne les structures locales qui œuvrent au déploiement de l’action J’ISOL’OU©. JCEF : En quoi J’ISOL’OU© est-elle une déclinaison concrète du Grenelle II ? CB : Le Parlement a définitivement adopté, mardi 29 juin 2010, le projet de loi Grenelle II, qui met en œuvre les engagements du Grenelle I. Le Grenelle de l’Environnement incarne cet engagement fort qui consiste à poser les bases d’une croissance durable, sobre en carbone et en énergie, dans un contexte de raréfaction des ressources et de hausse continue des factures énergétiques. Ce volet législatif se décline avec la mise en œuvre de six chantiers majeurs, dont la lutte contre le réchauffement climatique (dans les secteurs du bâtiment, de l’urbanisme, des transports, de la maîtrise de l’énergie…). L’action J’ISOL’OU© est une déclinaison concrète du Grenelle car elle permet de sensibiliser la population aux déperditions d’énergies et de les inciter à améliorer la performance énergétique du bâti existant, en réalisant des travaux d’isolation, en maîtrisant la consommation d’énergie et en optimisant l’empreinte écologique.


S I E R C I A L

UN AVENIR ÉCO-ENVIRONNEMENTAL La Jeune Chambre Economique Française s’investit pour que le développement durable soit l’affaire de tous.

P. 12-15 > L’initiative nationale J’ISOL’OU© P. 16-17 > La parole à JP. EMORINE et MAX HAVELAAR p. 18-20 > Actions locales p. 21 > Actions futures

«Sois le changement que tu veux voir dans le monde.» (Ghandi)

J’ISOL’OU© : une initiative

de la Jeune Chambre Economique Francaise Une identité maintenant normée Pour assurer un large déploiement de l’action, plusieurs démarches ont été réalisées par la Jeune Chambre Economique Française et portent à présent leurs fruits : l Déposer la marque J’ISOL’OU© l Nouer des liens solides avec le Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de la Mer l Convaincre l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) de soutenir financièrement l’action et constituer un pool de financeurs privés qui a pour objectif de prendre en charge le tiers des dépenses de J’ISOL’OU©.

+

de chiffres

De 1 à 3 millions d’euros de pertes énergétiques au niveau des toitures et des façades par

En 2010, la Jeune Chambre Economique Française poursuit l’essaimage d’un projet à 2 volets : la thermographie aérienne d’un territoire, suivie d’un salon de restitution au grand public. 2010, année du deux millionième citoyen « thermographié » ? Réalisée à l’origine par la Jeune Chambre Economique de Reims en 2007, cette opération a fait des émules dans le réseau des Jeunes Chambres

Economiques de France : 3 organisations locales reprennent l’action en 2008 et 4 en 2009 : Haguenau, Bordeaux, Beauvais, la Corrèze, Aix les Bains, Pays de l’Aisne, Tours. En 2010, 5 nouvelles villes ou agglomérations seront survolées et sensibilisées : Laval, Vichy, Autun, Boulogne-sur-mer et Orléans. Ainsi début juin 2010, on pouvait déjà recenser 1.452.911 habitants « thermographiés » en France.

S’impliquer aujourd’hui pour demain J’ISOL’OU© ne pointe pas seulement du doigt les déperditions d’énergie de l’habitat. Cette action offre aux citoyens la possibilité de rencontrer des spécialistes, pour trouver avec eux des solutions qui leur permettront de limiter leurs consommations d’énergie. J’ISOL’OU© lie ainsi environnement et économie. Un duo indissociable pour relever les défis de demain : une croissance verte, soucieuse de l’homme et du milieu dans lequel il vit.

saison de chauffage !

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AVENIR DOSSIER UN SPECIAL ÉCO-ENVIRONNEMENTAL Les enjeux de l’opération J’ISOL’OU

©

L’opération J’ISOL’OU© permet-elle une meilleure responsabilisation des citoyens et une prise de conscience ? Quelles sont les conséquences du salon de restitution sur les mentalités ? Retours de la Jeune Chambre Economique de Laval.

A

ugmentation du prix de l’électricité, du gaz : aujourd’hui, les consommations d’énergie dans l’habitat sont très médiatisées. De nombreux propriétaires commencent à prendre conscience de leur facture énergétique. Mais il n’y a pas forcément de déclic pour agir et résoudre le problème sur sa maison. Le salon « J’ISOL’OU© » peut déclencher ce déclic. Les photos aériennes sont simples à comprendre avec les différents niveaux de couleurs (allant du bleu foncé, pour les déperditions non perceptibles au rose pour les déperditions excessives) et les habitants repartent avec une photo du toit de leur propre maison. Ils peuvent commencer à s’approprier le problème. Lors du salon organisé par la Jeune Chambre Economique (JCE) de Laval, les habitants comparaient leurs photos et regardaient la couleur de la toiture des voisins.

Article paru dans Ouest France

Ils comparaient même leur facture de gaz. C’est un début d’échange. L’objectif de sensibilisation est donc bien atteint. Même si la photo est souvent sans appel, elle demande parfois une interprétation par un professionnel. C’est pour cela que les habitants étaient dirigés immédiatement vers les stands des partenaires qui interprétaient la photo et donnaient des conseils gratuits. Les habitants repartaient donc avec un premier conseil qui appuyait la photo et pouvaient continuer à en discuter chez eux avec cette photo qui était une le diagnostic concret de leur problème. Pour que la prise de conscience soit efficace, la JCE de Laval a décidé d’éditer un guide ludique sur les économies d’énergie, en particulier sur les principales caractéristiques des différents types d’isolation. Ce guide J’ISOL’OU©  était remis avec la photo. Même si la prise de conscience

existe, le passage à l’acte des travaux de rénovation se fera si l’aspect financier est résolu. Les habitants sont sensibles à un retour sur investissement. Malheureusement, les offres de subvention sont souvent méconnues ou difficiles à comprendre. Les aides sont possibles de la Région, de l’agglomération, de certains partenaires privés. La JCE de Laval a donc voulu mettre en évidence ces différentes aides avec la mise en place de stands dédiés au financement et le sujet était abordé dans le Guide. À Laval, la distribution de 3200 photos en une journée prouve que les gens portent de l’intérêt au sujet. La consultation du site Internet mis en ligne pendant deux mois confirme le succès de l’opération. J’ISOL’OU© est bien un sujet citoyen d’actualité qui peut faire évoluer les mentalités.

Quels sont les enjeux économiques et environnementaux de J’ISOL’OU© au niveau local ? Impressions de la Jeune Chambre Economique d’Orléans.

L

a finalité de l’opération  J’ISOL’OU©  est de sensibiliser la population à la chasse au gaspillage d’énergie par la consultation de cartes thermiques. La thermographie aérienne se veut l’élément déclencheur pour passer à l’action et entreprendre des travaux d’amélioration de son habitat. C’est un moyen de générer de l’activité en local et de faire entrer les entreprises dans l’ère du développement durable. L’opération J’ISOL’OU   est par ailleurs un formidable outil pour les collectivités locales pour conduire des politiques environnementales sur l’ensemble d’un territoire. ©

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L’opération J’ISOL’OU©  menée par la Jeune Chambre Economique d’Orléans (JCEO) englobe toute l’agglomération orléanaise, soit 22 communes et près de 300.000 habitants. Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’Agenda 21 et du plan climat de la Communauté d’agglomération Orléans Val de Loire. La Fondation Nicolas Hulot a mesuré toute la pertinence de cette action en décernant à la JCEO son prix « coup de cœur 2010 ». La première phase de thermographie aérienne s’est achevée cet hiver. Avec 3 survols en avion,

pas moins de 169km2 ont été cartographiés. Du 8 au 11 octobre 2010, la JCEO organise un salon de restitution à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret (place du Martroi à Orléans). La JCEO mettra alors gratuitement à disposition des habitants de l’agglomération orléanaise les cartes thermiques, leur permettant de visualiser les pertes d’énergie de leur habitation. Ce salon sera l’occasion de sensibiliser les citoyens et les collectivités à économiser l’énergie et à réaliser des travaux de rénovation de leur habitat, pour réduire ainsi leur facture énergétique.

Equipe JCE Orléans


un « pack financier » pour faciliter la mise en œuvre de l’action par les Jeunes Chambres Economiques Locales Exemple de la Jeune Chambre Economique d’Autun En quoi consiste le « pack financier » ?

Un facilitateur dans les recherches de partenaires financiers

Réaliser une action J’ISOL’OU© est un projet important et ambitieux pour une Jeune Chambre Economique Locale.

Pouvoir compter sur ce soutien est un atout majeur dans la recherche d’autres partenaires car, bien souvent, le plus difficile est de convaincre les premiers partenaires. Les élus locaux soutiennent généralement le projet lorsque la JCEL peut confirmer qu’elle dispose de financeurs privés. Ces grandes entreprises ont décidé d’accompagner les actions J’ISOL’OU© car elles ont confiance dans l’aboutissement de chacune des actions en local. En associant leur notoriété à ce projet, ces partenaires apportent une crédibilité immédiate et favorisent le soutien des élus et des autres partenaires potentiels. De plus, l’impact sur la motivation des membres est aussi à prendre en considération.

Le pack financier est un pôle de partenaires majeurs, soucieux d’accompagner une action dont les conséquences ont un impact positif sur l’environnement, à travers les travaux qui sont faits par les propriétaires de bâtiments. Avec l’aide de la Jeune Chambre Economique Française, chaque Jeune Chambre Economique Locale (JCEL) bénéficie d’un soutien financier de la part de la MACIF, SAINT-GOBAIN Habitat, POINT.P et la SOCIETE GENERALE.

En outre, lors du salon, les entreprises constituant le « pack financier », sont capables d’apporter des conseils, une expertise et du financement aux particuliers jusqu’à la réalisation des travaux d’amélioration de l’isolation de l’habitat.

TM

La Jeune Chambre Economique d’Autun mène l’action J’ISOL’OU© en étant maître d’œuvre de l’ensemble du projet (thermographie Je un aérienne et organisation du salon e Ch am J’ISOL’OU©). La Communauté de br e Éc on Communes est associée au projet. om iq ue Elle valide les décisions stratégiques d’ Or lé anet apporte un soutien à travers une s subvention et en mettant en œuvre les moyens nécessaires pour la réalisation du projet (soutien à la communication et aux différentes autorisations indispensables).

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interview

J’ISOL’OÙ© :

Patrick VENZAL Directeur Projets Efficacité Energétique du groupe POINT.P, Partenaire de l’action J’ISOL’OU©

JCEF : Pourquoi POINT.P est-il partenaire de la Jeune Chambre Economique Française dans l’action J’ISOL’OU© ? Patrick VENZAL : Conscient des enjeux en matière de performance énergétique des bâtiments, POINT.P se positionne comme une entreprise innovante et responsable. Participer en tant que leader de la distribution de matériaux de construction en France aux actions J’ISOL’OU©, afin de sensibiliser et aider les propriétaires à faire les bons investissements, rentables et efficaces en économie d’énergie, est donc primordial. Nos équipes terrain sur l’ensemble du territoire savent allier la compétence technique et le sens du service. La bonne connaissance des acteurs professionnels, tant industriels qu’artisans du bâtiment, permet également de répondre aux questions des particuliers, parfois noyés par trop d’informations récoltées via Internet. JCEF : Que peut apporter POINT.P aux JCEL dans l’élaboration des salons de restitution des résultats? Patrick VENZAL : POINT.P est organisateur de salons propriétaires (NOVIBAT) depuis plus de 15 ans et chaque région (11) organise tous les 2 ans un salon avec plus de 200 exposants et 5000 visiteurs sur 3 jours. Nous disposons dans chaque région d’un service communication qui peut donc être si besoin un soutien et/ ou un conseil dans l’élaboration et le déroulement du salon de restitution. De plus nous pouvons mettre à disposition, comme à Laval, des conseillers techniques spécialisés en efficacité énergétique qui renseignent les particuliers lors de la remise des clichés.

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AVENIR DOSSIER UN ÉCO-ENVIRONNEMENTAL SPECIAL Examen du Grenelle II de l’environnement, la parole au Sénateur EMORINE Jean-Paul EMORINE Sénateur UMP de la Saône et Loire, Président de la commission de l’économie, du développement durable et de l’aménagement du territoire

JCEF : Monsieur le Sénateur, vous vous êtes impliqué de façon déterminante et continue dans le processus du Grenelle, comme l’a souligné Jean-Louis BORLOO. Les Sénateurs de votre commission récusent toute idée d’un abandon du Grenelle de l’environnement et ne renoncent pas à l’utilisation de l’instrument fiscal pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Vous avez créé le Comité de suivi parlementaire du Grenelle Environnement. Quel en est son rôle et en quoi peut-il influer sur les décisions des parlementaires ? Jean-Paul EMORINE : Le Sénat a adopté, lundi 28 mai, le projet de loi engagement national pour l’environnement, dit « Grenelle II », aboutissement législatif du Grenelle de l’environnement, engagé en 2007. Les rapporteurs désignés par la commission de l’économie du Sénat, MM. Dominique BRAYE

interview

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sur les volets urbanisme et déchets, Bruno SIDO sur l’énergie et la biodiversité, Louis NÈGRE sur les transports et les risques pour la santé et Daniel DUBOIS sur le volet gouvernance, ont fait des propositions équilibrées pour compléter le texte initial, déjà ambitieux. De nombreuses dispositions ont été ajoutées à l’initiative de notre commission : généralisation, en 2017, des schémas de cohérence territoriale, encadrement de l’affichage publicitaire, possibilité pour les collectivités territoriales d’instituer des péages urbains, interdiction de l’usage du téléphone portable dans les écoles et les collèges pendant les heures d’enseignement. L’effort demandé à l’économie française par le Grenelle de l’environnement est significatif mais constitue un investissement qui devrait être économiquement rentable. Par exemple, les économies d’énergie associées à l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments ont été évaluées à environ 145 milliards d’euros. En outre, les gains attendus du développement des énergies renouvelables et des progrès techniques dans ce domaine ont été estimés à environ 60 milliards d’euros. Notre commission s’attachera à suivre étroitement la mise en œuvre de toutes ces mesures.


Une autre facette du développement durable : entretien avec MAX HAVELAAR Joaquin MUNOZ

i n t e r v i e w

Directeur de l’association de commerce équitable Max Havelaar

JCEF : Joaquin MUNOZ, vous dirigez l’association Max Havelaar France. Pouvez-vous nous dire en quoi le commerce équitable est durable ? Joaquin MUNOZ : Il est important de bien définir les termes. « Durable », au sens du rapport Brundtland, se rapporte au fait de répondre aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Le commerce équitable donne aux communautés de producteurs les moyens de choisir le mode de développement qu’elles souhaitent pour elles-mêmes. Nous croyons en effet que les projets les plus durables sont ceux qui sont décidés par les bénéficiaires eux-mêmes. JCEF : Est-il indécent de vouloir imposer le développement durable à des producteurs qui peinent à se développer ? Joaquin MUNOZ : Les populations rurales des pays les plus pauvres de la planète n’aspirent qu’à développer une activité économique qui leur permette de vivre et d’offrir des perspectives d’avenir à leurs enfants, sans épuiser les ressources sur lesquels ils cultivent. Les critères environnementaux sont d’autant mieux compris qu’ils renvoient souvent à des pratiques ou des valeurs déjà existantes localement. Je pense par exemple à la notion de Terremère, la « Pachamama » dans les Andes. Enfin, si les questions d’environnement font parfois figure de luxe dans nos villes tempérées, il faut bien savoir que, dans les zones tropicales, les catastrophes écologiques sont souvent éprouvées bien plus directement. Les producteurs nous le disent : le changement du climat affecte déjà la période de floraison du café en Afrique et, dans les Caraïbes, les cyclones deviennent plus fréquents.

JCEF : Les normes qui permettent aux produits d’être labellisé Max Havelaar intègrent-elles la dimension « durable » ? Joaquin MUNOZ : Si par « durable » vous entendez « écologique », oui. La production se fait dans le respect de l’environnement. Par exemple, les producteurs doivent mettre en place des plans de gestion de leurs ressources en eau, des sols sur lesquels ils cultivent. La culture sur brulis, par exemple, est interdite, ainsi que l’utilisation d’OGM ou de produits chimiques dangereux. Enfin, les producteurs remplacent progressivement les produits chimiques qu’ils utilisent par des intrants organiques. JCEF : En tant que citoyen engagé, que pensez-vous du Grenelle II de l’environnement ? Joaquin MUNOZ : Sur la forme, il est indéniable qu’un pas en avant a été fait, du simple fait d’avoir rassemblé autour d’une même table organisations non gouvernementales, représentants du monde économique, gouvernements et acteurs de la société civile. C’est un précédent qui inaugure des formes de concertation à pérenniser. Cependant, malgré la nécessité impérieuse, de bonnes résolutions ont été revues à la baisse et beaucoup d’efforts restent à faire pour continuer à faire évoluer les pratiques. Des Grenelle III, IV et V s’imposent !

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DOSSIER UN AVENIR ÉCO-ENVIRONNEMENTAL SPECIAL « Eco’logis » à Rennes L

a commission « Eco’logis » menée par la Jeune Chambre Economique Locale de Rennes est née de la volonté de montrer la possibilité de réaliser de réelles économies d’énergie

+

, d infos

www.ecologis-jce.net et sur : www.jce-rennes.fr et sur : ecologis.jce@gmail.com

en réalisant de la rénovation énergétique sur des maisons individuelles rennaises. La commission, aidée par son réseau de partenaires rennais et bretons, finance 85% des travaux d’améliorations énergétiques de 3 maisons. Les partenaires participent financièrement, en apport de matériaux ou de prestations, l’occasion unique de démontrer leur savoir-faire et leur expertise en matière de rénovation énergétique. Le budget par maison ne dépassera pas 30  000 e, plafond

du prêt « éco-PTZ », le prêt à taux zéro incitant ce type de travaux. La commission démontre ainsi que des économies d’énergie sont réalisables, à l’appui d’un financement accessible à tous. Cette action est à la fois écologique, économique et sociale. En effet, les familles bénéficiaires de ces travaux ont été sélectionnées en fonction de l’étiquette énergétique, du potentiel de rénovation de leur maison et de leurs revenus. Elles s’engagent en contrepartie à financer 15% du budget des travaux définis et à adopter les gestes quotidiens contribuant à la diminution de leur consommation énergétique. Suite à l’appel à candidature lancé en octobre 2009, plus de 100 dossiers ont été déposés. Après une étude approfondie des dossiers et une 1ère étude technique, 10 maisons ont été présélectionnées, sur lesquelles un audit énergétique a été réalisé par les partenaires. Enfin, 3 familles ont été choisies et présentées à la presse lors d’une conférence le 25 mars dernier. Ce temps fort

représentait une 1ère étape importante. Le moment était chargé de beaucoup d’émotion, notamment lorsque les familles ont témoigné de leur joie d’avoir été sélectionnées. Pour l’une d’entre elles, l’appui de la commission lui permettra probablement de ne pas être contrainte de céder un bien de famille. Cette action nous rappelle aussi à tous « que la personne humaine est la plus précieuse des richesses », tel qu’annoncé dans le CREDO de la Jeune Chambre Economique Française. Très impliquées et sensibilisées à l’importance de la visibilité du projet, les familles rennaises participeront aux prochains évènements qui vont rythmer le projet jusqu’à son terme (audits, travaux, portes ouvertes…) et pourront ainsi apporter leur témoignage et partager leur expérience avec le public. Plus de 12 membres de la Jeune Chambre Economique de Rennes, 35 partenaires, 4 institutionnels se mobilisent pour faire de cette action un succès. La commission est parrainée par le célèbre navigateur du team PRB, Vincent RIOU.

« Bout d’ficelle – bout d’câble » : 3

ème

édition pour la JCE de la Rochelle

« Les déchets des uns deviennent la matière première des autres ». Partant du constat que nombre de rochelais jetaient leurs vêtements usagés plutôt que de les amener à des structures les valorisant, la JCE de La Rochelle a organisé la commission «Bout d’Ficelle». Menée pour la troisième année consécutive, elle poursuit 2 objectifs :

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- Proposer une solution facile et respectueuse de l’environnement aux habitants du centre ville de La Rochelle pour se débarrasser de leurs déchets textiles, électroniques, électriques et électroménagers - Sensibiliser le grand public au tri et au recyclage de ces déchets. En 2008 et 2009, l’action a permis aux rochelais, le temps d’une journée, d’apporter leurs

textiles usagés dans des containers mis à disposition en centre-ville. Soucieux de stimuler une dynamique sur les comportements en matière de respect de l’environnement, la JCE de La Rochelle double cette action par une campagne de sensibilisation du grand public au tri et au recyclage : information sur les filières de recyclage, les lieux de dépôts de ces déchets sur l’agglomération, l’impact


À la Réunion,

le Mouvement Jeune Chambre est plus que jamais au coeur du Développement Durable

E

n décembre 2009, la Direction Régionale de l’Environnement (DIREN) de la Réunion souhaitait créer un observatoire capable d’évaluer les divers travaux réalisés en matière de développement durable. Il leur fallait donc une structure sérieuse pouvant à la fois s’adresser aux politiques, aux associations et aux organismes publics et privés. Selon la DIREN de la Réunion, qui connaissait déjà l’implication de la Jeune Chambre Economique Française dans cette thématique, seule la Jeune Chambre Economique (JCE) de Saint-Denis pouvait animer ce premier réseau d’organismes actifs œuvrant en faveur du développement durable. Ce travail devait constituer les bases de l’Observatoire.

Chambre Economique de SaintDenis. Cette dernière a proposé à la DIREN de mettre en place une plateforme collaborative dématérialisée permettant de recenser et d’actualiser chaque profil de membres du réseau. Pour créer une telle plateforme, la JCE de Saint-Denis de la Réunion a fait appel à de jeunes chefs d’entreprise compétents et à ses membres de l’Organisation Locale Membre. Ainsi, la JCE, qui oeuvre pour le développement durable, permet aussi de faire valoir le savoir-faire de créateurs de PME .

Éco-Trucs Festival 2010 :

La JCE du Haut Jura n’économise pas son énergie ... ... et c’est tant mieux !

Après le succès de la première édition de l’Eco-Trucs Festival en 2008, honoré de plusieurs distinctions, dont une récompense nationale lors du Congrès National de la Jeune Chambre Economique Française à Angers le 7 novembre 2009 (« Meilleure action de Développement Durable »), la Jeune Chambre Economique du Haut Jura, n’économise pas son énergie pour organiser une seconde édition de l’Eco-Trucs Festival, les 9 et 10 octobre 2010 à Prénovel (39) ! Une soirée concerts en acoustique est prévue le samedi 9 octobre, avec un atelier autour de la pollution sonore.

Une subvention de 9 300 euros a donc été allouée à la Jeune

écologique du traitement traditionnel des déchets. Forte des résultats des actions menées et de l’enthousiasme manifesté par les partenaires, prestataires et surtout par le grand public, la JCE de La Rochelle reconduit en 2010 cette action et la fait évoluer positivement. En effet, 3,5 tonnes de textiles ont été récoltées en 2008, et 8 tonnes en 2009 ; plus de 2 000 personnes ont été accueillies sur le stand. C’est ainsi qu’est organisée le samedi 2 octobre 2010 la commission « Bout d’Ficelle, Bout d’Câble » sur la place de Verdun à La Rochelle. L’évolution majeure pour l’année 2010 résulte dans la typologie des produits récoltés, puisque pourront être déposés, en plus des matières textiles, les DEEE

(déchets d’équipements électriques et électroniques). L’aspect social, l’un des 3 piliers du développement durable, tenait aussi particulièrement à cœur les membres de la JCE de la Rochelle : deux chantiers d’insertion partenaires collecteront les déchets. Une exposition et une campagne de communication en amont sensibilisera les citoyens aux différentes filières de valorisation des déchets : - La réutilisation : réparation de frigo ou revente de vêtement en France ou à l’étranger et des composants électroniques - Le réemploi (détournement de la fonction première) : isolation textile des bâtiments, création de chiffon industriel, de gants, de tablier - Le retour à une matière première : principalement les matières plastiques

Le dimanche 10 octobre, un programme très riche et varié pour adultes et enfants sera proposé dans différents lieux de Prénovel, autour des thèmes suivants : > Réduire sa consommation d’énergie à la maison et lors de ses déplacements > Se rapprocher de la nature > Consommer et cuisiner durable > Réduire et gérer ses déchets. En dehors des animations festives et ludiques, de nombreux ateliers pratiques, conférences, expositions, stands d’informations tenus par des organismes locaux spécialistes du développement durable, de la protection de l’environnement et de la biodiversité, permettront aux festivaliers de trouver de quoi remplir leur trousse à outils d’une multitude de trucs et astuces (d’où le nom du festival!) pour réaliser des économies d’énergie, consommer durable, encourager la biodiversité et donc réduire son empreinte écologique.

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DOSSIER AVENIR ÉCO-ENVIRONNEMENTAL SPECIAL Parcours Service Durable

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action  Parcours Service Durable  mise en Ĺ“uvre par la Jeune Chambre Economique (JCE) de Reims est innovante ; elle permet Ă ce jour d’avoir une vision globale du dĂŠveloppement durable. Il a semblĂŠ intĂŠressant pour ses membres que la seule manière d’obtenir des rĂŠsultats en la matière est de cibler l’ensemble des agents ĂŠconomiques, tant au niveau de la vie professionnelle qu’au niveau de la vie de consommateur ou de la vie personnelle.

ou activitĂŠs administratives) l faire prendre conscience Ă chacun qu’en matière de dĂŠveloppement durable, au final, c’est le consommateur qui dĂŠcide l apporter une information claire et prĂŠcise sur les enjeux et les moyens de reconnaĂŽtre la contribution de nos gestes au quotidien l donner des informations aux entreprises comme aux individus sur la façon de se repĂŠrer dans les nombreux domaines

 Nous n’hÊritons pas de la Terre de nos ancêtres. Nous l’empruntons à nos enfants.  (Antoine de Saint ExupÊry)

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Cette action permet notamment de : ď€ ď€‚ď€ƒď€„ď€…ď€†ď€‡ď€ˆď€…ď€‰ď€‰ď€Šď€…ď€‹ď€Œď€†ď€Šď€‰ď€?ď€ˆď€…ď€„ď€Žď€?ď€? l cibler les entreprises qui se sentent peu concernĂŠes par les principes de dĂŠveloppement durable (entreprises de service

du dÊveloppement durable (meilleures technologies disponibles, bilan carbone, comment choisir un produit‌) l orienter les entreprises qui le souhaitent vers le type de

Conteur d’Energie :

reconnaissance extĂŠrieure leur correspondant (certification, labellisation‌). La confĂŠrence d’ouverture de l’action ÂŤ parcours service durable Âť initiĂŠe par la JCE de Reims a eu lieu le mercredi 20 janvier 2010, et les ateliers portant sur des thèmes spĂŠcifiques ont commencĂŠ, avec un premier thème sur les ĂŠconomies d’Ênergie. Ces ateliers vont se dĂŠrouler sur une pĂŠriode de 8 mois maximum, pour mesurer les avancĂŠes des entreprises sur une pĂŠriode suffisamment longue et voir les fruits de leurs actions. DĂŠbut 2011, un bilan sera fait avec chaque entreprise participante. La JCE de Reims pourra alors renseigner ces dernières sur les possibilitĂŠs de poursuite de leur dĂŠmarche sur le dĂŠveloppement durable.

ĂŠduquons les 5-8 ans aux gestes ĂŠco-citoyens

L’

objectif de l’action ÂŤ Conteur d’Ênergie Âť est de sensibiliser les plus petits aux gestes et rĂŠflexes quotidiens qui ĂŠconomiseront nos ressources en ĂŠnergies. EnregistrĂŠes dès le plus jeune âge, ces attitudes feront d’eux les acteurs ĂŠco-responsables de demain.

Pour cela, la Jeune Chambre Economique d’Arras va Êditer une sÊrie de 4 contes autour du soleil, l’eau, l’ÊlectricitÊ et le potager. Ces contes ont ÊtÊ rÊdigÊs par les membres de la commission avec leurs parents et grands-parents, puis validÊs par le Centre Permanent à l’Initiative pour l’Environnement

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et approuvÊs par l’inspection acadÊmique. Les croquis sont l’œuvre d’un artiste local. Mais au fait pourquoi impliquer nos grands-parents ? Parce que ces gestes  Êco-citoyens  Êtaient leur quotidien. Cette action est cofinancÊe par des acteurs engagÊs dans le dÊveloppement durable : la MACIF, RTE, EDF, la DDJS ainsi que des entreprises privÊes. Pour le Jour J, la JCE d’Arras travaille avec le Centre-Social Chanteclair : concours de dessin, lectures de contes (formation du club des aÎnÊs à la lecture de conte). Les contes seront prÊsentÊs dans une pochette. Une bonne idÊe cadeau pour les fêtes de fin d’annÊe !


ACTE et DDthlon®

2 nouveaux projets nationaux votés lors de la 57ème Convention Nationale à Nîmes :

C

haque année, lors de la Convention Nationale de la Jeune Chambre Economique Française, les présidents locaux élisent parmi les projets candidats ceux qu’ils comptent décliner sur leurs territoires, au cœur de leurs cités. Un projet national est une action déjà réalisée par une Jeune Chambre Economique Locale qui présente un intérêt triple, par son côté innovant, son impact sur l’ensemble du mouvement jeune chambre et ses retombées communautaires. Le problème traité et la solution apportée localement sont souvent le reflet d’une situation qui peut s’avérer pertinente au niveau national, et donc de la compétence de la JCEF. Un projet national est élu pour 2 ans : la première année est dédiée à l’essaimage, la seconde à la prospective et à la transmission. En 2010, lors de la Convention Nationale à Nîmes, les 4 et 5 juin, les actions « ACTE » et « DDthlon® » ont été votées projets nationaux.

Agir Concrètement pour la Terre et l’Environnement

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ne action qui laisse une trace durable pour LA JCEF et les JCEL ! 13 actions concrètes, 1 guide pratique, 1 site Internet et une stratégie de déploiement : « ACTE », c’est tout cela, pour aider les entreprises à agir pour l’environnement et réduire leurs dépenses. Cet engagement jeune chambre incite les institutionnels à venir vers nous et prendre en compte notre avis. Le guide « ACTE » n’est pas juste un guide de plus sur l’écologie, réalisé par la Jeune Chambre Economique d’Angoulême-Cognac. C’est aussi

un outil de communication qui reste sur les bureaux des entrepreneurs, un facilitateur de réseau et une carte de visite dans le monde parfois fermé du développement durable. Reprendre l’action « ACTE », c’est s’appuyer sur un guide qui existe déjà et imaginer le format et la diffusion la plus adaptée possible à votre territoire. Avec 2 fédérations et 29 JCEL soutenant l’action à ce jour, ce sont 90 000 entreprises visées, sans négliger les institutionnels qui permettent à la Jeune Chambre Economique Française d’être un acteur réel de la chaîne de décision locale.

DDthlon®

La France en marche pour le développement durable !

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arce que, pour être durable, le développement doit être l’affaire de toutes et tous, la Jeune Chambre Economique de Saint-Denis de La Réunion s’engage pour la sensibilisation du grand public. « Tombés » dans le développement durable depuis près de 15 ans, les membres de la JCE de Saint-Denis de La Réunion savent à quel point l’approche développement durable peut paraître absconse pour leurs concitoyens. Le DDthlon® est ludique, ouvert aux familles et mobilise le corps et l’esprit pour que le grand public s’approprie les enjeux et les principes du développement durable, en adoptant des gestes quotidiens durables. Le DDthlon® est l’outil de formation par l’action des jeunes citoyens éco-engagés d’aujourd’hui et demain. Récompensé par la Jeune Chambre Economique Française en 2008 et 2009, le DDthlon®, rallye pédestre pour le développement durable, s’est naturellement porté candidat au projet national 2010. Suite à cette élection, dès septembre 2010, des DDthlon ® fleuriront dans toute la France.

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AVEC LA JEUNE CHAMBRE ECONOMIQUE FRANÇAISE

NOUS AGISSONS

POUR L’ACCOMPAGNEMENT DES JEUNES

ÉLOIGNÉS DE L’EMPLOI Créée en juillet 2009, la Fondation d'entreprise - Fondation Manpower pour l'emploi soutient et développe des initiatives destinées à favoriser l’accès à l’emploi de jeunes en situation difficile. La Fondation Manpower pour l'emploi, en partenariat avec la Jeune Chambre Economique française, développe une action nationale en faveur de jeunes peu ou pas diplômés. Ce programme baptisé “Key for Job, la clé pour un job” est destiné à accompagner des jeunes de 16 à 24 ans dans la définition de leur projet professionnel et la mise en place d'un parcours efficace de recherche d'emploi.

www.fondationmanpower.fr


UN

AVENIR

-

ECO-CITOYEN KEY FOR JOB

Key for Job est une action de parrainage de l’insertion professionnelle mettant en relation des jeunes, des professionnels du recrutement et des responsables d’entreprises. Key for Job poursuit deux objectifs : - identifier des jeunes de 16 à 24 ans peu ou pas diplômés, en difficulté dans leur recherche d’emploi, sans connaissances techniques et comportementales minimales - travailler avec eux pour améliorer leur employabilité et les accompagner dans leur réflexion sur leur projet professionnel.

Jeune Chambre Economique d’Angers et sa région : point d’avancement à mi-parcours

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a Jeune Chambre Economique d’Angers et sa région s’est proposée en fin d’année 2009 pour participer à la phase pilote du projet national Key For Job. Les membres se sont sentis interpellés par : - le fait d’aller à la rencontre de jeunes non-diplômés, qui parfois n’ont besoin que d’un petit coup de pouce à un moment clé de leur vie. En 2007, cette jeune chambre avait mené une action « Passeport

Le démarrage fut timide début 2010, le temps pour la Jeune Chambre Economique Française de mettre tous les outils en place, pour la Fondation Manpower de trouver ses marques, et pour les membres d’Angers de mener l’enquête sur les acteurs locaux. En Avril, le projet a pris un nouveau tournant et s’est accéléré avec la rencontre du contact angevin de la Fondation Man-

« un petit coup de pouce à un moment clé de leur vie » citoyen » avec des jeunes des lycées professionnels qui leur avaient confié se sentir souvent délaissés; - le thème «Les Jeunes et l’emploi», décliné nationalement en 2009, sur lequel ils savaient avoir une réelle légitimité pour intervenir.

power et la création de la mission bipartite. Où en sont-ils à mi-parcours ? La date de la demi-journée de diagnostic (1ère rencontre avec les jeunes pour constituer le groupe et valider leurs engagements respectifs) est

fixée en septembre. Ils souhaiteraient que cette première demi-journée se déroule dans une entreprise. Un partenariat est signé en juillet avec la mission locale d’Angers, acteur incontournable de l’insertion des jeunes de 16 à 25 ans, qui, avec plus de 2800 nouvelles inscriptions par an (+10% en 2 ans !), saura vite constituer la promotion Key For Job d’une quinzaine de jeunes. En parallèle, la Jeune Chambre Economique d’Angers et sa région cherche de jeunes parrains afin d’insuffler un dynamisme et favoriser la complicité dans les binômes : une façon de proposer une action Jeune Chambre à des connaissances, des amis, des collègues… et de leur donner peut-être envie d’aller plus loin !

Key for Job décolle à Paris !

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ancé en début d’année à Paris, Key for Job est en pleine phase de planification. Après avoir trouvé son premier partenaire financier, Harmonie Mutualité, la Jeune Chambre Economique de Paris est en discussion avec la Mission locale du 18ème arrondissement, Pole Emploi et l’association Le Refuge pour définir les modalités d’organisation des jours J qui se dérouleront en septembre/octobre.

L’objectif : mettre en place un parrainage pour 15 à 20 jeunes sur une période de 6 mois, tout en étudiant les modalités de transmission à une ou plusieurs associations partenaires. La Jeune Chambre Economique de Paris souhaite donner une grande ampleur à cette action et développe à cette fin un plan média ambitieux.

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ECO-CITOYEN Le taux de chômage des jeunes français, dans les 24 mois qui suivent la fin de leurs études, avoisine les 25%. Parmi ceux qui trouvent un travail, une minorité décroche un emploi en adéquation avec leur projet professionnel. De ce constat malheureux, la Jeune Chambre Economique Française offre aux futurs diplômés des outils pour mettre en valeur leurs compétences, par le biais de l’action Training Job K-fé.

Après Arras, Angoulême ou Saint Etienne, Paris organise un Training Job K-fé

« des professionnels du recrutement ont mis les futurs diplômés en situation d’entretien »

La Jeune Chambre Economique de Paris a organisé les 14 avril et 6 mai une rencontre «Training Job K-fé» entre étudiants et professionnels. Déclinaison du Projet National porté par la Jeune Chambre Economique Française, elle propose aux étudiants de se former aux techniques de l’entretien d’embauche. Prise de contact et valorisation Soutenue par l’association « La Manu » et la MACIF, la Jeune Chambre Économique de Paris a participé aux « Campus Rencontres » au sein de l’Uni-

versité Curie. Cet événement majeur de la vie universitaire a permis à la JCE de Paris de prendre contact avec une centaine d’étudiants, animer une conférence sur les pièges à éviter en entretien, et corriger des CV. « Ce type de rencontre nous met en contact avec le terrain et offre beaucoup de visibilité à nos actions » souligne Sophie DEHAIS, Présidente 2010 de la Jeune Chambre Économique de Paris. Coaching intensif Ce premier contact a également été prolongé avec les étu-

diants en Master autour d’une rencontre personnalisée. Ainsi, s’est tenue, dans la foulée, une formation sur les bonnes pratiques de l’entretien d’embauche, suivie d’exercices pratiques. Des professionnels du recrutement ont mis les futurs diplômés en situation d’entretien sous forme de speed-dating. « Chaque étudiant a passé entre 2 et 4 entretiens. Ils étaient tous motivés et visiblement ravis de l’aide apportée » témoigne Sophie RÉMY, directrice de la commission TJK.

La JCE d’Epernay renouvelle l’expérience TJK en 2010

« un 2ème Prix Macif reçu pour l’action »

Quelles sont les méthodes de recherche d’emploi ? Comment préparer et réussir un entretien d’embauche ? En 2009, la JCE d’Epernay a souhaité apporter des réponses à ces questions, en reprenant l’action nationale Training Job K-Fé. Elle a souhaité ainsi aider les demandeurs d’emploi à se différencier lors d’un recrutement : en cherchant en eux leurs avantages concurrentiels et en valorisant leur CV. Suite au succès remporté, la JCEL d’Epernay renouvelle l’expérience en 2010.

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Au programme : - Coaching des participants : B-A-BA de l’entretien, relecture des CV, analyse, conseils individuels, gestuelle et présentation, mise en avant du savoir être … - Rencontres entre demandeurs d’emploi, dirigeants et directeurs des ressources humaines lors de 4 entretiens d’environ 10 minutes Le bilan : l Pour les demandeurs d’emploi : - Un CV retravaillé par des professionnels - Un entretien d’embauche type schématisé

- Des conseils pour adopter une posture intelligente devant un recruteur : gestes à ne pas faire, vocabulaire, « positive attitude », valorisation du savoir-être et des atouts… - Des rencontres avec des leaders et décideurs économiques l Pour Pôle Emploi Epernay : - Un outil supplémentaire pour les demandeurs d’emploi l Pour la JCE d’Epernay : - Une possibilité de développement et d’implication sur une thématique d’importance : l’emploi - Un 2ème prix MACIF de la Fédération ChampagneArdenne reçu pour l’action.


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ECO-CITOYEN

Un Salon Emploi Seniors à Orléans Conséquence du « papy-boom » et de l’allongement de la durée de vie, les enjeux de l’emploi des seniors sont de taille pour les entreprises, leurs salariés et l’ensemble de la population de plus de 45 ans. La Jeune Chambre Economique d’Orléans a donc organisé, le 15 décembre 2009, un salon de l’emploi dédié aux seniors.

L « 21 ateliers de réflexion »

e salon « Emploi Seniors » avait pour principal objectif de mettre en relation des personnes expérimentées et motivées, en recherche d’emploi ou non, avec des entreprises, des organismes de formation, des associations et des spécialistes du recrutement. Le salon a réuni 35 exposants et proposé des solutions à plus de 700 visiteurs : recrutement, bilan de carrière, validation des acquis et de l’expérience, formation professionnelle, portage salarial, création ou reprise d’entreprise.

De plus, le salon a permis aux employeurs d’échanger et de débattre au travers de 21 ateliers de réflexion, et d’une conférence-débat ayant pour thème « Les enjeux de l’emploi des seniors : quelles actions à mettre en œuvre par les entreprises en 2010 ? ». 72% des visiteurs avaient pour objectif de trouver un emploi, 38% de s’informer sur les mesures en faveur de l’emploi des seniors et 20% de créer ou reprendre une entreprise. Cette action, largement relayée dans les médias, a constitué un excellent vecteur de vi-

sibilité pour la Jeune Chambre Economique d’Orléans, marquant l’impact des évolutions positives qu’elle génère. Nous sommes force de proposition sur nos territoires. Une très grande majorité des visiteurs et des exposants a qualifié de « satisfaisant ou très satisfaisant » l’accueil réservé, la nature et le format des conférences ainsi que les solutions d’accompagnement proposées. Le projet a été transmis et la 2nde édition de ce salon, qui se déroulera en décembre 2010 à Orléans, est déjà très attendue par nombre d’exposants.

Valorisez vos pratiques sociales ! Devenez « Ambassadeur Entreprise & Bien-être » !!!

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a Jeune Chambre Economique de Lyon a initié la démarche «Ambassadeur Entreprise & Bien-être» avec l’objectif d’évaluer le niveau de bien-être des salariés, grâce à un questionnaire abordant les thèmes suivants :

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- la rétribution - le climat social et les conditions de travail - la communication - l’implication

- les relations avec la hiérarchie - la politique de développement (formation et carrière), ainsi que l’appréciation du personnel et la performance. À l’issue du diagnostic, la JCE de Lyon remettra aux entreprises participantes un bilan composé d’indicateurs sociaux. Ces derniers permettront d’identifier les points forts, et les points d’amélioration de chacune des

entreprises participantes. Les partenaires de cette action sont : - Magellan, le Centre de Recherche en Gestion & Management de l’IAE (Institut d’Administration des Entreprises) de Lyon - Qovéo, éditeur de logiciels en ressources humaines - DPF Conseil, agence de communication.

, d infos

sur le site officiel : www.entrepriseetbienetre.com

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AVENIR

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ECO-CITOYEN OVNI : Où Vont Nos Impôts ?

« Nous sommes l’avenir de demain » (R. Kwemain)

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omme l’a dit Roland KWEMAIN, Président 2010 de la Jeune Chambre Internationale, lors de la conférence des présidents les 4 et 5 février 2010, «Nous sommes l’avenir de demain. Et même si parfois nous subissons des méfaits dont nous ne sommes pas la cause,… nous avons l’obligation de trouver la solution». Nous, les jeunes de 18 à 40 ans, allons être les moteurs des prochaines années car nous sommes appelés à être présents dans le monde décisionnaire. Sur fond d’événements économiques mondiaux majeurs, une forte réflexion sur l’avenir de notre économie et nos fonctionnements nationaux (retraites, emplois, collectivités territoriales, régions, départements, industries, commerce…), la Jeune Chambre Economique Locale (JCEL) de Château-Gonthier Sud Mayenne a lancé une réflexion prenant en compte les fondements de notre mouvement. Cette réflexion est aussi

née de la lecture par plusieurs membres de cette JCEL du livre sur Yvon CHOTARD, fondateur de la JCEF. Aux premières heures du mouvement, la JCEF fut un organe important de réflexion stratégique pour notre nation, impliquée dans les plus hautes sphères de l’Etat. La JCEL de Château-Gontier Sud Mayenne est repartie de certains fondements pour comprendre et analyser le sens politico-économique de notre pays. Afin d’avancer sur le sujet, les membres sont partis d’une phrase, ou plutôt d’une question qui fait débat dans les médias comme dans nos conversations de tous les jours : «OÙ VONT NOS IMPOTS ?». Souhaitant ne pas se restreindre à une simple analyse critique négative sur les impôts et ne pas subir d’a priori dès la lecture du titre de la commission, la commission a été rebaptisée «OVNI» - identification qui laisse place à une nécessaire imagination. Le but est de porter un œil économique sur la gestion de nos collec-

tivités locales en travaillant sur une comparaison des éléments financiers aux profils et formations des élus. L’action est lancée depuis mars 2010. Elle a commencé par une phase traditionnelle d’enquête pour diagnostiquer le financement actuel de nos institutions et s’est structurée en 3 axes de recherches prioritaires qui sont : 1/ Les impôts et taxes : analyse des agrégats ; ratios ; transparence ; choix des orientations et type de fonctionnement. Je prends où et je mets où ? 2/ Les élus : compétences, formations, légitimité. 3/ Gouvernance et cercles d’influences À partir de ces axes de recherche intrinsèquement liés, la JCEL travaille sur l’analyse des informations collectées. Deux tendances sont avancées : - l’information du citoyen lambda sur tous ces éléments pour lui permettre d’apprendre, de comprendre, de juger et pourquoi pas de s’engager – reste à définir la forme - la formation du candidat ou de l’élu : faut-il imposer des « spécialistes » à chaque liste ? La formation initiale peut-elle être remplacée par une formation adaptée en début de mandat. Peut-on faire évoluer la loi ?... Résolument : « OUI » !

Un Petit Déjeuner Citoyen à la rencontre des candidats aux élections régionales ! Dans le cadre des élections régionales en Ile de France, la Jeune Chambre Economique de Paris a organisé une rencontre entre les candidats et des citoyens le mercredi 10 mars 2010 au Café Convention, dans le 15ème arrondissement. 40 citoyens : jeunes, moins jeunes, femmes, hommes, responsables d’entreprises, cadres, retraités, responsables d’associations, fonctionnaires, étudiants et chômeurs ont rencontré 4 candidats aux élections régionales. Pour le PS : Mme Anne HIDALGO, pour l’UMP : Mme Marie Claire DAVEU, pour le MODEM : Mme Virginie VOTIER et pour Debout la République : M. Laurent PINSOLLE.

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Ces échanges se sont réalisés dans le cadre d’un « speed meeting ». Les citoyens se sont retrouvés par table de 20 personnes pour poser directement des questions à un candidat sur les thématiques suivantes : transports, développement économique, emploi-formation, développement durable et logement. Au bout de 20 minutes, les candidats changeaient de table et se retrouvaient face à l’autre groupe. Cette rencontre avait pour objectif d’inciter les citoyens à aller voter. Il était donc opportun de rapprocher citoyens et candidats, les faire se rencontrer, échanger sur les programmes afin de réduire le « gap », s’il existe...


Un programme exceptionnel !

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Assemblées Générales ● Formations de qualité ● Conférences enrichissantes ● Rencontres inoubliables ● 50 stands recyclables et le tri des déchets ● Programme découvertes détonnant, avec visite d’entreprises partenaires, caves et endroits insolites (Cluny, la Roche de Solutré…) et un programme enfant ●

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Qu’attendez-vous pour vous inscrire ? www.macon2010.fr/inscription


MACIF - JCEF LA MACIF S’ENGAGE POUR L’INSERTION PARTENAIRES ET SOLIDAIRES ET LA FORMATION DES TRAVAILLEURS Notre engagement : dÊfendre les grands principes d’entraide HANDICAPÉS. et vous apporter toutes les garanties nÊcessaires à une bonne protection :

Ç? ǃ Č–Č?Ç?Č—Č– Ç… —¾‰Ž™ Â?”™” Ç‚ †›Ž‰ ŠŠ˜ Š™™ž Ž’†ŒŠ˜ 07/10-photo : Peter Beavis/Getty Images

La Macif, en partenariat avec l’Ifpass et Gema Handicap, lance en dĂŠcembre 2010, la troisième ÇŞ ‰Š ›”™—Š Œ—¢ÂˆÂŠ †š ˆ”“™—†™ š‘™ŽŒ†—†“™ŽŠ ÂˆÂ™ÂŽÂ›ÂŽÂ™Âľ ”ˆŽ†‘Š ŽŠ ˜˜”ˆŽ†™Ž›Š session du CertiďŹ cat de QualiďŹ cation Professionnelle en Relations Clientèle Assurance (CQP-RCA), ÇŞ ‰Š ›”™—Š •Š—˜”““Š †›Šˆ Ԡ ÂˆÂ”Â’Â•Â‘ÂľÂ’ÂŠÂ“Â™Â†ÂŽÂ—ÂŠ Â˜Â†Â“Â™ÂľÇ€ Ԡ Â•Â—ÂľÂ›Â”ÂžÂ†Â“ÂˆÂŠ ”š Š“ˆ”—Š Â‘ÇŽÂľÂ•Â†Â—ÂŒÂ“ÂŠ †˜˜š—†“ˆŠDž›ŽŠ dispositif destinĂŠ aux travailleurs handicapĂŠs. Il va permettre aux personnes sĂŠlectionnĂŠes d’acquĂŠrir une solide formation thĂŠorique en assurance et une formation pratique auprès des professionnels ÇŞ ‰Š˜ Š“™—Š•—Ž˜Š˜ †›Šˆ Â‘ÇŽÂľÂ•Â†Â—ÂŒÂ“ÂŠ ˜†‘†—Ž†‘Š ”š ‘ǎ†˜˜š—†“ˆŠ ‰Š˜ ‡ŽŠ“˜ de l’entreprise. Cette dĂŠmarche, qui s’inscrit directement dans notre politique DiversitĂŠ en faveur de l’ÊgalitĂŠ desnombreux chances pour a permis lors des deux premières sessions personnes. ‌ainsi que de autrestous, contrats et services, pour vous accompagner toutde au former long de 22 votre vie.

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partenariat@macif.fr

Document non contractuel. Garanties proposĂŠes sous rĂŠserve des exclusions mentionnĂŠes aux contrats. MUTUELLE ASSURANCE ASSURANCE DES DEDE FRANCE ET DES ET SALARIÉS DE L’INDUSTRIE ET MUTUELLE DES COMMERÇANTS COMMERÇANTSETETINDUSTRIELS INDUSTRIELS FRANCE ET CADRES DES CADRES ET SALARIÉS DE L’INDUSTRIE ET DU COMMERCE. DU COMMERCE. d’assurance mutuelle Ă cotisations variables. rĂŠgie par le Code dessocial assurances. social SociĂŠtĂŠ d’assuranceSociĂŠtĂŠ mutuelle Ă cotisations variables. Entreprise rĂŠgie parEntreprise le Code des assurances. Siège : 2 et 4,Siège rue Pied de :Fond - 79037 Niort cedex 9. 2 et 4, rue Pied de Fond - 79037 Niort cedex 9.


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