La grande traversée de DAHAR voyage en terre authentique

REPUBLIQUE TUNISIENNE

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Ecole Supérieure d’Architercture, d’Audiovisuel et de Design Mémoire d’Architecture

La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

Directeur de mémoire: Mr. Mouldi CHAABANI

Elaboré par : Dhia Jbeli

Session: Février 2022

La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

Dedicace Celle qui a toujours cru en moi, ma source d’espoir, de soutien et de confiance, à la plus tendre des femmes, ma chère maman.

Celui qui a fait tant de sacrifices pour atteindre mes objectifs, à l’homme qui m’a poussé au bout de mes rêves et qui n’a jamais cessé de croire en moi, mon cher père.

Celles qui j’ai pu toujourscompter en elles aux moments difficiles et qui ont su comment procurer la joie au sein de notre famille, mon chère frères, mes chères soeurs, et ma chère soeur Amoula.

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Remerciement Je tiens à remercier spécialement Monsieur Mouldi Chaabani qui fut le premier à me faire découvrir le sujet qui a guidé mon mémoire, et pour le temps qu’il a consacré à m’apporter les outils méthodologiques indispensables à la conduite de ce mémoire. Son exigence m’a grandement stimulé.

Je voudrais exprimer ma reconnaissance envers les amis et collègues qui m’ont apporté leur soutien moral et intellectuel tout au long de ma démarche.

Enfin, je tiens à témoigner toute ma gratitude à Maryem Cherif, Sayma Chaabani, Rym Ben Attaya, Ahdy Hmidi, Bassem Trabelssi, Hassine Lakhal Eya Daly et Saifdine Guesmi pour leur confiance et leur soutien inestimable.

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Sommaire Introduction Problématique Méthodologie Première partie : Approche théorique Chapitre I: Lecture pluridimensionnelle du secteur touristique tunisien I.Secteur touristique tunisien : Son développement et son rôle 1. Un retour sur l’évolution de secteur touristique tunisien 2. Le rôle du secteur touristique tunisien II. Etude contextuelle du secteur touristique tunisien 1. Analyse S.W.O.T 2. Les atouts 3. Les défaillances 4. Les opportunités III. Impacts du tourisme tunisien sur les secteurs alliés 1. Impacts économiques 2. Impacts socioculturels 3. Impacts environnementaux IV. Synthèse Chapitre II: Evolution et mutation du secteur touristique I. Declin du tourisme de masse II. Declin du tourisme de masse III. Mutation de la société consommatrice vers la société écoresponsable IV. Synthèse

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Chapitre III: Avènement du tourisme écologique comme nouvelle alternative I. Le Tourisme alternatif 1. Définition selon TIES la société internationale d’écotourisme 2. Le tourisme écologique 3. Spécificités du tourisme écologique 4. Principes et critères du tourisme écologique 5. Objectifs 6. Types de tourisme écologique II. Enjeux du tourisme écologique 1.Enjeux environnemental 2. Impacts économiques 3. Impacts socio-culturels III. Exemples d’écotourisme dans le monde 1. Le Costa Rica : Finca exotica 2. Afrique du Sud : Rhino Walking Safaris 3. Maroc : Ecolodge Bab el Oued Maroc VII. Synthèse

Chapitre IV: Le développement du tourisme alternatif en Tunisie I. Potentiels paysagers en Tunisie 1. Région du Nord-EST 2. Région du Nord-ouest 3. Région du Centre ouest 4. Région du Centre-EST littoral 5. Le Sud Tunisien II. Ksour et village berbère

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III. Exemples d’expérience d’écotourisme en Tunisie 1. Dar Zaghouan 2. Les éco-dômes de Béja et Siliana 3. Domaine Oued el Khil Tataouine 4. Diar AbouHabibi, lodge de charme à Tozeur 5. Trogl-Auberge du Dahar : Toujane 6. Camp AbdelMoula Douz IV. Synthèse

Deuxième partie : Approche analytique Chapitre I: Potentialité du Sud Tunisien pour le développement du tourisme alternatif I. Aperçu historique II. Situation et caractéristiques géographiques et climat III. Faune et Flore IV. Le potentiel paysager et historique du sud ouest tunisien 1. Midés 2. Tamaghza 3. Chebika 4. Tozeur 5. Nafta 6. Chott El Djérid 7. Douz V. Découvrir les villages du Dhahar 1. Tamazret 2. Matmata 3. Beni Zelten 4. Toujane 5. Zmerten 6. Ksar Hallouf Mogr 7. Ksar hadada

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8. Ghomrassen 9. Insefri 10. Guermessa 11. Chenini 12. Douiret VI. Synthèse

Troisième partie : Approche conceptuelle Chapitre I: Traitement d’un circuit relais I. Présentation du circuit Chenini-Douiret 1. Introduction II. Présentation de Douiret 1. Aperçue historique 2. Cultures et traditions 3. Lecture paysagère 4. Oragnisation urbaine 5. Languages architecturals 6. Techniques d’excavations 7. Techniques de construction 8. Matériaux de construction

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Chapitre II: Le projet I. Vécu et nouvelle appropriation du circuit Douiret-Chenini II. Le choix du projet III. Analyse du site 1. Justification du choix du site 2. Analyse climatique 3. Analyse topographique 4. Faune et Flore 5. Analyse paysagère IV. Programme V. Organigramme VI. Parti architectural VII. Les esquisses VIII. Esquisses retenues

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Introduction 3000 ans d’histoire, 3000 ans de civilisation. C’est ainsi que le monde connait la Tunisie, autrefois nommé Ifrikeyaqui brillait de gloire aux yeux de ses paires. Notre pays est pourtant aujourd’hui infiniment plus riche que ces termes ne le sous-entendent car il offre un impressionnant panel de trésors historiques mais également naturels aussi diversifiés que magnifiques. Les paysages verdoyants et montagneux du nord, les côtes du littoral maritimes, font contraste avec les grandes plaines des plantations d’oliviers du centre et encore d’avantage avec les paysages ocres tanto montagneuse et fait de roche et d’argile, tanto des étendues de sable à perte de vue, cachant ici et là des oasis verdoyantes tel des mirages ou des coins de paradis qu’on ne s’attend pas à découvrir aux portes du Grand Sahara.

C’est cette diversité contrastée qui à sa manière se complète et fait toute la beauté sauvage et authentique de la Tunisie.

Pourtant, cette magnificence presque irréelle de la nature tunisienne demeure dans sa grande majorité méconnue du monde et des tunisiens eux-mêmes qui sont inconscients de ce qui se cache dans leur patrie, où ses trésors existent au coin de villages et de régions qu’ils croient connaître.

Ce phénomène touche tout particulièrement l’intérieur du pays ainsi que le sud car l’état a toujours misé sur le littoral et les villes côtières pour mettre en valeur le pays et booster le secteur touristique sur lequel repose en majorité le système économique depuis l’indépendance.

Pourtant, ce sont justement ces régions délaissées qui constituent une source inexploitée qui a le potentiel de mettre en valeur le patrimoine national dans toute sa diversité à travers le tourisme qui a lui aussi évolué ces dernières décennies, et qui, par conséquent, a la capacité de booster l’économie locale et par la suite nationale, en créant des emplois et en favorisant l’artisanat.

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Problématique Depuis l’indépendance, le pays a misé sur le secteur touristique comme pilier majeur du développement économique et a pour cela et en concordance avec cette époque mis l’accent sur l’exploitation des côtes en construisant des hôtels en masse afin de rentabiliser et jouer sur la quantité de voyageurs ciblés pour les attirer vers nos stations balnéaires et nos plages paradisiaques.

Or, aujourd’hui, cette forme de tourisme a subi une chute vertigineuse suite à la pandémie mondiale du Covid 19 qui sévit depuis maintenant deux années et cela a mis en évidence une nouvelle forme de tourisme qui en fait a émergé depuis plusieurs années mais qui est restée discrète et qui aujourd’hui devient de plus en plus populaire. Il s’agit du tourisme alternatif et responsable ou écotourisme.

Pourtant, la Tunisie a tout le potentiel nécessaire pour exploiter cette nouvelle forme de tourisme à travers ses potentialités paysagères architecturales et naturelles, particulièrement au sud vers les portes du désert qui contient beaucoup de richesses et reste pourtant très méconnu.

L’état n’a pas conscience de cette richesse et de ce potentiel et continue de se focaliser obstinément sur les stations balnéaires et le littoral et seuls les locaux qui tentent d’exploiter leur région du sud tunisien interviennent en essayant de créer des attractions touristiques mais tout cela reste timide et isolé mais surtout, ces interventions ne tiennent absolument pas compte des spécificités de ce patrimoine qu’il soit naturel ou architectural et leur intervention ne font qu’agresser ces sites et leur faire perdre de leur valeur authentique et unique.

De plus, le sud tunisien se caractérise par sa diversité où on trouve les zones montagneuses à l’est, les grandes étendues de sable à l’ouest et les canyons ainsi que les oasis qui se dispersent ici et là.

Pourtant, sans circuit pour connecter ces zones entres elles, on perd immédiatement de la valeur quant au charme que renferme notre parcelle du désert car on ne peut l’apprécier pleinement qu’en le découvrant dans toutes les facettes de sa beauté.

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Il est donc évident de se poser la question de comment exploiter ces potentialités et les mettre en valeur à travers le prisme ascendant du tourisme alternatif, comment booster l’économie locale et par effet boule de neige national à travers la création d’emploi via cette forme de tourisme et par la même mettre en valeur et promouvoir notre patrimoine naturel architectural ainsi que l’artisanat et le savoir-faire local.

En somme, comment peut on créer le lien entre ces zones de manière à mettre en évidence cette diversité que renferme le sud de notre pays ?

Comment intervenir pour mettre en valeur les différents sites naturels et architecturaux sans les agresser et préserver leur aspect authentique et sauvage ?

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Méthodologie L’approche théorique adoptée vise à utiliser différentes approches pour concevoir le développement du tourisme durable qui s’intègre parfaitement dans son contexte géographique, environnemental et socioculturel qui met en valeur ces spécificités et la richesse de la région.

Dans un premier temps, nous fournirons une analyse de l’évolution du phénomène du tourisme à travers le temps et les mutations qu’il a connu, ainsi que de l’importance et de l’impact des activités touristiques dans : la société d’aujourd’hui afin d’en comprendre les conséquences psychologiques, économiques et culturelles.

Dans le même contexte et à l’échelle nationale, nous présenterons une analyse historique du développementdes activités du secteur du tourisme en Tunisie pour identifier ces atouts, ces points faibles, et donc la stratégie et l’approche adoptée par l’État pour en déduira l’impact sur l’économie pays et les problèmes causés par ce secteur. Dans un deuxième temps, nous aborderons la présentation du tourisme alternatif qui joue un rôle important dans le monde pour compléter la prise de conscience de la nécessité de développer des solutions alternatives, nous analyserons ensuite le concept de tourisme écologique et durable comme solution adopté par plusieurs pays pour minimiser l’impact des changements environnementaux et sociaux.

Rappeler ses objectifs, présenter ses principes, critères et enjeux environnementaux économique et socioculturel.

Dans ce cadre, nous présenterons les principes de l’architecture écologique et durable Enfin, nous analyserons le développement de ce type de tourisme à l’échelle nationale, où nous présenterons Expérience tunisienne basée sur des initiatives privées et étrangères sans aucune planification politique de l’Etat. Dans la troisième partie, qui s’appuie sur l’analyse des potentiels de la Tunisie, on identifiera la diversité des potentiels naturels et paysagers du nord au sud ainsi que des ressources diverses, désert, mer, grottes et bien d’autres richesses. On se concentrera ensuite pour présenter les potentialités paysagères du sud tunisien dans l’objectif d’assurer une vraie dynamique de développement durable pour cette région La dernière partie concernera l’approche conceptuelle avec une analyse du potentiel et les caractéristiques des sites choisis ainsi que de la région pour aboutir à un projet cohérent et en symbiose avec son environnement et la région de laquelle il s’inscrit.

Approche théorique

Chapitre I Lecture pluridimensionnelle du secteur touristique tunisien

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I.Secteur touristique tunisien : Son développement et son rôle 1. Un retour sur l’évolution de secteur touristique tunisien Le tourisme tunisien, demeure une priorité

leur préférence pour des hôtels de catégorie

politique depuis l’indépendance en 1956, afin

inférieure, dans l’attention de satisfaire un

de contribuer au développement de l’État,

large spectre de demande européenne. Ce

grâce aux entrées de devises. En effet, l’État

qui est à l’origine du passage au tourisme de

tunisien s’est chargé lui-même, entant qu’un

masse plutôt à celui de qualité.

entrepreneur et gestionnaire de premiers

Ce passage au tourisme de masse exige une

projets touristiques, ainsi de la formation du

improvisation en matière de gestion finan-

personnel touristique.

cier et spatial. En réponse l’État tunisien a

Avec la création de la première Société

créé l’Office National du Tourisme Tunisien

hôtelière étatique du Tourisme : « La Société

(l’ONTT) en 1971 et l’Agence Foncière

Hôtelière du Tourisme Tunisien (SHTT) » en

Touristique (l’AFT) en 1973. Dans l’objectif

1959, qui s’est chargée de la réalisation de

de gérer toute pertes d’espace et de ressources

premiers hôtels d’État, ainsi de la formation

financières, la planification de nouveaux es-

de premiers gestionnaires hôteliers.

paces se fait à travers une logique de « ZON-

L’influence du tourisme international de

AGE ».

l’époque impose à l’État tunisien d’adopter

Des nouvelles règles de jeux pousse davan-

une politique de promotion d’un tourisme de

tage à la privatisation de l’affaire touristique,

standing, afin de promouvoir une certaine

à travers l’émergence de plusieurs promo-

image de produit de qualité.

teurs privés, tour-opérateurs étrangers et

Cependant, les tour-opérateurs ont plutôt exprimé

majoritairement à l’encouragement de l’état.

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2. Le rôle du secteur touristique tunisien

Le tourisme tunisien est considéré l’un des

Entant qu’un pourvoyeur de devis, un leadeur

piliers dans le système économique tunisien,

dans la création des emplois et un généra-

dont il contribue directement et indirecte-

teur important au PIB de l’état. En 2014, le

ment à l’équilibre des ressources financières

tourisme pourvoit environ 8.04% au PIB,

de l’état.

et génère plus que 485.000 offres d’emploi,

Non seulement sa contribution à l’équilibre

dont 232.4 directs et 252.8 indirects. Ce qui

économique du pays demeure important,

influence directement les domaines alliés au

le secteur touristique tunisien possède une

tourisme tels que les agences de voyage, les

influence majeure sur plusieurs sec-

compagnies de transport, les commerces, la

teurs voisins.

restauration, les activités de loisirs, etc.

figure 1: Rôle économique du secteur touristique tunisien

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source: Auteur

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II. Etude contextuelle du secteur touristique tunisien 1. Analyse S.W.O.T

Après la lecture historique et globale du secteur touristique tunisien, cette partie s’intéressera à étudier plus profondément ce dernier à travers une stratégie d’analyse nommée SWOT. C’est quoi le terme SWOT ? et comment l’impliquer en faveur de notre problématique ?

La notion SWOT, ou encore Analyse SWOT est une technique de planification stratégique de gestion, elle porte l’aide à des organisations ou des personnes à établir la bonne stratégie pour une meilleure gestion.

Cette méthode consiste à étaler les points forts et les faiblesses, ainsi que les opportunités potentilles et les menaces envisageables sur le marché.

Cette méthode d’analyse aussi appelée évaluation, nous procurera un moyen parfait pour l’étude de tous les contextes misent en relation directe et indirecte avec le secteur touristique afin de le mieux positionner face l’évolution en question de notre projet.

figure 2: S.W.O.T

source: Auteur

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2. Les atouts a. Situation géographique

L’emplacement géographique de la Tuni-

L’ouverture sur la côte méditerranéenne, à

sie représente un avantage sur ces relations

travers divers moyens de transport, a permis

mutuelles internationales. Non seulement

la proximité des marchés européens. A moins

il possède le mérite du climat tempéré et la

de 3heures de vol vers les métropoles eu-

richesse naturelle et culturelle du pays, mais

ropéennes, le secteur touristique tunisien est

aussi il représente un portail accessible pour

principalement basé sur les marchés français

les échanges touristiques, économiques,

et magrébin dû à la proximité géographique

commerciales, etc. Cela est assuré à travers

qui promet le respect du facteur temps, sur-

l’évolution de la structure de transport aérien

tout pour les échanges professionnels.

et la répartition des stations aériens sur pratiquement tout le territoire tunisien.

figure 3: Situation géographique de la Tunisie

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source: Mapbox

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b. Ressources naturelles et paysagères Les ressources naturelles tunisiennes sont marquées par la diversification paysagère du quatre coins du pays. L’étalement sur la côte méditerranéenne offre une ligne surprenante, de plus de 1.300 km dont 600 km de plages paradisiaques. La verdure de faible relief qui comprenne des vastes plaines, dont la plus élevé celle de Jbel Châambi, culmine à 1 544 m seulement.

Cette montagne peu élevé appartient à une chaîne dorsale qui coupe le pays au sud-ouest et au nord-est, offrant une perspective naturelle apaisante.

Un peu plus vers le Sud de la Tunisie, à partir de Gafsa, le paysage commence à changer. Aux plaines couvertes d’oliviers vers un paysage qu’on l’appelle « les chotts », des étendus vastes plaines couvertes de croûtes de sel. Encore plus au sud, c’est la magie de Sahara, des oasis et des dunes de sable qui couvre environ 15% du territoire tunisien.

Desert Tunisien

La galite Bizerte

La corbeille de Nafta Beni Mtir Ain Draham

Sidi Bou Saîd

figure 4: Paysage naturel Tunisien

source: TripAdvisor

c. Climat La situation géographique et les paysages naturels de la Tunisie influencent le climat général du pays. Malgré sa petite taille la Tunisie présente un intervalle modéré de variation climatique.

Les précipitations sont conditionnées par la chaîne montagneuse, la Dorsale, qui divise le pays en deux régions distinctes : au nord de celle-ci les régions reçoivent entre 400 mm et 1 500 mm de pluies par année, alors qu’au sud les précipitations sont inférieures à 400 mm.

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Température

Quant aux températures, elles varient en raison de la latitude, de l’altitude et surtout la proximité de la Méditerranée. Ainsi, les températures moyennes pour l’ensemble du pays sont de 12 °C en décembre et de 30

Précipitation

°C en juillet. En effet le climat général de la Tunisie demeure modéré ce qui favorise toute activité touristique dans les différentes saisons en question. A cet égard les touristes principalement européens préfèrent la saison

Lumière du jour

estivale grâce au climat tempéré et l’exposition importante au soleil. figure 5: Le climat Tunisien source: NNOAA

d. La richesse historique et culturelle La Tunisie représente un témoignage monumental important, grâce à la succession des civilisations qui ont laissés une empreinte historique et culturelle gravée sur divers édifices dans les quatre coins du pays. Cette richesse culturelle est présente sur plusieurs architectures témoins, qui reflète jusqu’à nos jours un atout puissant en faveur du tourisme culturel tunisien.

figure 6: Monuments historiques et culturels Tunisien

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source: Voyage Tunisie

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e. La disposition à l’investissement étranger La situation géographique

Richesse culturelle et historique

Le climat et les ressources naturelles

La Proximité des marchés européens •

Gain de temps

•

Ouverture sur des nouveaux savoir

•

langue

Succession des civilisations : •

Influence des cultures exotiques

•

Prédisposition à l’ouverture d’esprit

•

la volonté de conserver cette richesse

Favorisent l’adaptation des étrangers Représente un centre d’intérêt important

Cette schématisation met en avant les atouts qui favorisent l’investissement étranger dans le secteur touristique tunisien. L’encouragement et la prédisposition de l’état à promettre un terrain favorable aux investissement étrangers, ce qui représente un point fort pour le maintien et la conservation de la richesse territoriale. D’où la contribution à l’évolution touristique tunisienne.

f. Les équipements de soutien Le transport est un facteur principal pour le

tunisienne d’où la contribution à l’évolution

soutient du secteur touristique tunisien, dont

du secteur touristique tunisien, l’intérêt porté

il conditionne l’ensemble des échanges aéri-

à l’investissement fourni pour l’amélioration

enne, maritime et terrestre. La Tunisie pro-

de la qualité des services et des spatialités

pose une diversité de moyens de transport,

touristiques met en œuvres plusieurs étab-

étatiques (70%) et privés (30%), quasi gra-

lissements qui répondent de plus en plus à

tuits. Ces moyens assurent la liaison entre

des normes internationales. Ces dernières

tout les gouvernorats du pays, ce qui facilite

décennies plusieurs industries touristiques et

l’exploration et les déplacements de loisirs.

hôtelières commence à prendre forme en Tu-

A l’égard des commerces, des restaurations

nisie afin de répondre à la classe supérieure

et des domaines alimentant l’économie

ainsi que leurs exigences de qualité.

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figure 7: Les hotels en Tunisie

source: Hotel.com

3. Les défaillances a. Manque d’exotisme La situation géographique de la Tunisie propose une proximité aux marchés maghrébines et européens. Cependant cela souligne le manque d’ouverture d’horizon vers des nouveaux échanges exotiques, et limite la diversité des marchés touristiques.

b. Négligence aux communications promotionnelles Malgré les efforts fournis par les agences de voyage et les compagnies aériennes pour la promotion touristique, cela demeure insuffisant devant l’évolution communicationnelle des marchés étrangers. Non seulement les investissements en ce sujet sont modestes, mais aussi la recherche au niveau de la créativité promotionnelle est quasi absente. L’adoption des nouvelles techniques de communication commence à s’installer en Tunisie, petit à petit, à travers l’implication des influenceurs et créateurs de contenus touristique pour promouvoir une image moderne et évolutive de la Tunisie. Cependant l’attention se dirige majoritairement vers des potentiels déjà requis, sans laisser la place à des nouvelles exploitations.

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c. Produits et services non conformes La qualité de services touristique est une problématique qui intrigue plusieurs corps touristiques. Avec les impacts, résultants de la régression de la satisfaction et la fidélisation des touristes, sur la rentabilité économique, La qualité demeure une défaillance alarmante.

Ali Gana : « Les raisons de cette situation ?Elles sont connues : tourisme de masse, quantité au détriment de la qualité… » , ou encore l’investissement financier et mal formation du personnel. A cet égard, La Tunisie a lancé officiellement, le 5 septembre 2017, un label « Qualité Tourisme Tunisie » : une initiative qui vise le repositionnement du marché touristique tunisien à travers la reconsidération de la qualité de service et de produit proposés.

Cependant les hôtes et les hébergements touristiques ne sont pas les seuls concernés, mais tous les domaines alliés, le sont ; restauration, commerces, artisanat, centres de loisirs et autres.

figure 8: Costumer service source: Auteur

d. Focalisation sur le marché balnéaire La Tunisie renferme, bel et bien, des ressources paysagère et naturelle diverses qui permet de maintenir un équilibre saisonnier dans le marché touristique tunisien. Cependant la focalisation pointe sur la saison estivale, en négligeant tout potentiel en dehors de cette dernière.

Le climat tempéré de la Tunisie, favorable aux activités balnéaires, met en avant le marché balnéaire. Qui influence, d’une part, la qualité de service pendant la saison, et d’autre part, sur l’équilibre de la résistance en dehors de la saison.

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figure 10: Les plus belles plage de Tunisie source: Cabaigne + travail personnel

e. Rentabilité faible Le secteur touristique tunisien connait une crise depuis la révolution tunisienne, et devient dépendant de l’état globale du pays avec tous les secousses politique et sociale qui en résultent.

La crise sanitaire fragilise encore le tourisme tunisien, ce qui freine le rendement des personnels et l’entretien des équipements dû à l’insuffisance des moyens. Cela se traduit mal sur la rentabilité du secteur touristique tunisien.

figure 9: Les touristes ncore moins nombreux qu’avant le printemp arabe source: Le Figaro

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figure 11: Le tourisme fragilisé par la révolution de 2011

source: Le Figaro

f. Absence d’encadrement dans les sites touristiques Ce point touche principalement les activités culturelles et de loisirs alliées au tourisme, et consiste à mettre en avant la négligence des moyens communicationnels sur les sites culturels et d’attraction. En effet les plus part des lieux culturels et touristiques manquent d’encadrement et de renseignement, par conséquent la magie des lieux ainsi que leurs significations historiques s’estompent.

figure 12: Le tourisme culturel en Tunisie

source: Marhba.com

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4. Les opportunités Les atouts, précédemment cités, de la Tunisie représentent un appui important vers des nouvelles perspectives touristiques. Son avantage géographique et sa richesse paysagère et culturelle créent des opportunités pour exploiter des potentiels durant les quatre saisons de l’année.

a. Potentiel professionnel Grâce à son emplacement géographique et sa mitoyenneté, avec les grandes villes de moyen orient, l’Europe et les pays maghrébins, la Tunisie ne manque que la bonne maitrise des moyens coordinateurs et communicationnels afin d’imposer ses atouts au marché du tourisme d’affaires. En effet la Tunisie possède les potentiels nécessaires pour mobiliser ses ressources touristiques pour l’organisation des manifestations professionnelles, culturelles, etc. dans l’objectif de se positionner entant qu’une destination régulièrement ciblée.

b. Potentiel naturel

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Ces dernières années l’attention se dirige,

tunisien avec des énormes ressources cultur-

petit à petit, vers les ressources naturelles

elles, historiques, et naturelles exploitables

et paysagères non exploitées de la Tuni-

dans la forme la plus convenable des tour-

sie, notamment, vers le SUD tunisien. En

ismes ;celle écologique.

effet malgré le fait que l’esprit de tour-

Le paysage des montagnes du nord-ouest de

isme saharien retrouve ses traces depuis

la Tunisie est aussi à couper le souffle, chose

la création de l’aéroport Tozeur-Nefta en

qu’on admet moins souvent, que la Tunisie

1979, cependant cette forme de tourisme

est traversée par une chaîne montagneuse

aventureuse ne prend pas assez de mérite.

qui est le prolongement de l’Atlas : la Dor-

Le paysage saharien, désertique car-

sale. Et représente un fort potentiel paysager

actérise plus que le 13% du territoire

tout au long de l’année.

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c. Les menaces Le tourisme tunisien fait face à plusieurs ris-

les secteurs piliers nécessitent des investis-

ques et menaces nationaux et étrangers qui

seurs et gestionnaires responsables afin de

limites ses potentiels à conquérir des normes

répondre à des exigences de qualité.

internationales. En effetplusieurs facteurs

La Tunisie fait face à un progrès très long en-

entrent en jeux, qui peuvent être internes

vers l’évolution et la concurrence féroce du

dont le système touristique se porte coupa-

tourisme à l’échelle mondiale, ce ralentisse-

ble, ou encore involontaires dû à l’évolution

ment est dû aux manques des ressources

globale du secteur.

matériels, la qualité des services, ainsi que

Le manque de coordination entre les dif-

l’influence de l’état général du pays (poli-

férents corps du système touristique, ainsi

tique, économique, etc.). Cependant évoquer

que les ressources nécessaires à son alimen-

ces menaces est dans l’objectif de proposer

tation, représentent une première menace sur

des solutions alternatives pour un reposi-

le tourisme tunisien.

tionnement avantageux de la Tunisie sur le

Comme tout pays en voie de développement

marché touristique.

III. Impacts du tourisme tunisien sur les secteurs alliés 1. Impacts économiques Le tourisme en tant que générateur princi-

le secteur touristique fragilisé par les

pal dans l’économie tunisienne, avec une

circonstances contextuelles actuelles pèse

contribution de près de 9% du PIB national

davantage sur l’économie tunisienne.

et un taux de croissance proche de celles de

A cet égard l’industrie touristique, étant

l’économie nationale, demeure un facteur

considérée le moteur de l’économie mon-

d’influence essentiel sur le secteur économ-

diale, influe directement ou indirectement

ique. Cependant Malgré les efforts fournis

l’équilibre structurel de la société. Ce

pour le développement touristique à travers

qui pousse notre problématique à creuser

la structuration de L’office National du

plus profond afin de rétablir cet équilibre

tourisme (O.N.T.T) et la société Hôtelière

à travers des solutions alternatives plus

et Touristique de Tunisie (S.H.T.T),

stratégiques.

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La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

2. Impacts socioculturels

La stratégie de l’état tunisien se pose principalement sur la consommation et non pas sur l’exploitation des potentiels locaux, ce qui traduit un certain déséquilibre socioculturel.

L’implantation des industries touristiques dans des régions privilégiées influence la culture sociale de ces régions et réagit sur leurs authenticités patrimoniales.

La répartition des stations touristiques en Tunisie provoque la sur consommation de la zone côtière et la négligence des régions de l’intérieur et du sud.

Ce qui crée, non seulement, un contraste entre ville et station touristique, mais aussi influe l’implantation des nouvelles coutumes socioculturels exotiques.

Le secteur touristique demeure une arme à double tranchants, quant à la conservation de la richesse socioculturelle du pays et son développement. En effet l’estompage du patrimoine et de l’authenticité tunisienne, pointe sur l’adoption irresponsable d’une forme universelle de tourisme sans se soucier de préserver une identité propre des lieux.

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figure 13: Concentration touristique en Tunisie source: Auteur

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3. Impacts environnementaux Les impacts environnementaux et l’épu-

souffrent de la dégradation des zones côtières

isement des ressources naturelles est une

dû à des constructions qui agressent les lim-

problématique qui préoccupe le monde enti-

ites naturelles.

er, ces dernières décennies. L’industrie tour-

L’environnement du sud tunisien aussi souf-

istique est l’un des principaux facteurs né-

fre des impacts du tourisme de masse, qui

fastes qui agissent mal sur l’équilibre naturel

trouve, de plus en plus, du mal à s’adapter

et environnemental, dû à leurs proximités

avec la nature désertique et particulière-

des ressources paysagères et naturelles.

ment fragile face au stress hydrique du pays.

Le secteur touristique présente de plus en

Malgré que l’intérêt touristique se focalise

plus une forme de menace pour la richesse

principalement sur la côte littorale et les sta-

naturelle de la Tunisie, d’une part à travers

tions balnéaires, ce qui implique le manque

la pollution qui résulte de l’industrie tour-

de sensibilité envers l’environnement dé-

istique, et d’autre part par la métamorphose

sertique et l’implantation irresponsable des

paysagère.

industries touristiques non adaptables à la

En effet selon l’APAL , plusieurs régions

nature paysagère particulière.

figure 14: Le aysage sous menace

source: Article : Des paysages côtiers de la Tunisie Beautés, vulnérabilités

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IV. Synthèse Cette première partie du socle théorique vise principalement la lecture globale du secteur touristique tunisien à travers une large perspective qui note tout Impacts, métamorphoses et évolutions du secteur touristique tunisiens. Tout en admettant les potentialités du pays qui méritent la reconsidération.

L’étude contextuelle du secteur touristique tunisien, ainsi que l’observation nette de ses impacts néfastes sur les secteurs voisins, pointent sur la gravité de la situation engendrée par le tourisme de masse.

Dans cette perspective l’intérêt porté par ce travail vise la reconsidération des potentiels inexploitables dans le tourisme tunisien, et pointe sur la nécessité de diriger l’axe de travail vers une approche plus durable et écologique. En effet ce premier chapitre procède à étudier l’évolution séquentielle du tourisme tunisien, dans l’objectif de proposer des solutions alternatives pour le bon développement touristique tunisien en faveur de l’Homme et son environnement naturel.

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Chapitre II Evolution et mutation du secteur touristique

La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

I. Declin du tourisme de masse

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Le tourisme de masse s’est développé au

On note par exemple la congestion des

cours des dernières décennies principale-

routes, services et attraits touristiques, le

ment en raison de la croissance de la classe

manque d’hébergement entraînant la con-

moyenne, de l’augmentation générale des

version d’habitations en logis touristiques,

congés payés et de l’accessibilisation des

forçant les résidents à déménager l’ex-

modes de transport et d’hébergement. Au fil

térieur des villes populaires, l’augmentation

du temps, certaines destinations se sont vues

générale du coût de la vie et le stress mis sur

gagner considérablement en popularité, leur

les infrastructures et la nature environnante.

conférant ainsi le statut de pôles touristiques.

Un autre facteur caractérisant le tourisme de

L’un des critères principaux du tourisme de

masse est le manque de considération des

masse est donc l’affluence des voyageurs en

voyageurs envers la destination visitée ; con-

quantité déraisonnable en un seul et même

sidération économique, sociale, culturelle et

endroit. En effet, la sur fréquentation de ces

environnementale, menant parfois à la po-

pôles touristiques entraîne de nombreux

larisation des richesses, à la dégradation des

désavantages, tant pour les visiteurs que les

ressources naturelles et à l’hostilité des habi-

visités.

tants envers les touristes.

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figure 15: Principales problématiques du tourisme de masse

source: Auteur

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II. Developpement du tourisme L’observation des tendances de la demande touristique mondiale laisse entrevoir, en effet, que ce type de modèle de production des services touristiques n’est plus totalement en phase avec l’évolution des besoins qu’exprime le marché. La demande touristique est devenue plus exigeante, variée et variable. Elle tend à se focaliser de plus en plus sur la qualité et exprime des besoins portant sur la culture et l’environnement.

figure 16: Dévloppement du tourisme

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Concrètement, la clientèle recherche donc des « sites vrais » combinant l’authenticité et la profondeur de l’échange interculturel d’une part et l’harmonie avec la nature et la mémoire des lieux visités d’autre part.

De telles exigences semblent donc en totale contradiction avec l’offre du tourisme de masse qui privilégie le profit immédiat et la grande échelle détruisant ainsi la qualité relative des sites touristiques.

source: Auteur

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III. Mutation de la société consommatrice vers la société écoresponsable

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Depuis plusieurs années, on prend de plus

Le consommateur se trouve ainsi face à

en plus conscience de l’impact de notre

des choix plus ou moins volontaires qui

consommation quotidienne, à la fois sur

sont censés faire de lui un écocitoyen qui

la planète, sur l’économie et sur la société,

minimise son impact sur l’environnement

mais aussi sur notre santé.

et l’inscrire ainsi dans l’objectif collectif.

Les mouvements environnementalistes

De ce fait le développement de la notion

et altermondialistes ont eu un rapport

de la consommation responsable ; c’est

ambigu au consommateur : d’une part,

un mode de consommation qui prend en

ces mouvements mettent en cause la re-

compte les critères du développement du-

sponsabilité du consommateur dans les «

rable, qui doit respectueux de l’environne-

désordres environnementaux, sociaux ou

ment, bénéfique pour l’économie, bonne

économiques ». Ils accusent les consom-

pour la santé et positive pour la société .

mateurs de maintenir, par leurs compor-

La consommation responsable renvoie

tements d’achat, l’idéologie néolibérale et

quant a elle à une définition plus large,

d’autre part, ces mouvements reconnais-

puisqu’elle implique le concept de la

sent au consommateur sa capacité de mo-

responsabilité du consommateur respons-

bilisation dans les mouvements militants

abilité qui peut concerner de nombreux

et dans les actions collectives pour résister

domaines : impact écologique de la

à l’ordre marchand C’est toute l’ambigüité

consommation, mais aussi impact social,

de demander à l’individu de maintenir

économique, sanitaire ainsi sur la qualité

un mode de vie axé sur la consommation

de vie.

d’un côté et de l’autre exiger de lui qu’il

Avoir une consommation durable veut

préfère les transports en commun à la

dire « consommer d’une façon qui per-

voiture ou recycler des objets afin de leur

mette de préserver au maximum nos

donner une seconde vie.

ressources et l’environnement » .

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figure 17: Objectifs stratégiques pour le tourisme durable

source: Auteur

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IV. Synthèse

Tous ces dangers soulignent la nécessité d’un tourisme conçu et planifié pour être durable. Pour bénéficier des avantages potentiels qu’offre cette activité, il convient de prendre en compte l’ensemble des dangers qu’elle peut générer. Le développement touristique peut et doit se faire selon les normes du développement durable, qui favorisent les bienfaits en réduisant les risques. La stratégie de développement qui en résulte s’appuie sur l’équilibre entre objectifs socio-économiques et environnementaux et implique nécessairement la participation active de tous les acteurs concernés : privés et publics, individuels et communautaires, nationaux et étrangers. Elle doit se fonder sur une exigence d’équité, tant intergénérationnelle (préservation des patrimoines naturels et culturels pour les générations futures) qu’intragénérationnelle (répartition équitable des bénéfices au sein de chaque génération, avec donc une plus grande implication des groupes défavorisés). À ces conditions, l’activité touristique peut à la fois bénéficier durablement à ceux qui la pratiquent et aux pays qui l’accueillent.

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Chapitre III Avènement du tourisme écologique comme nouvelle alternative

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I. Le Tourisme alternatif

1. Définition selon TIES la société internationale d’écotourisme

Voyager de manière responsable dans des sites naturel tout en préservant l’environnement et le bienêtre des populations locales.

Le tourisme alternatif englobe les formes de tourisme s’opposant au tourisme de masse.

Une attention particulière est accordée aux considérations économiques, sociales, culturelles et environnementales. Le tourisme alternatif vise habituellement un impact neutre ou positif sur les destinations visitées.

Bien qu’il n’y ait pas de règles définissant le tourisme alternatif, il existe plusieurs déclinaisons possibles pour un tourisme

figure 18: Schémas de l’écotourisme source: https://www.steva-investissement.fr/

bénéfique.

2. Le tourisme écologique Le tourisme écologique est une nouvelle tendance du tourisme alternatif diffèrent de tourisme traditionnel, il s’agit d’une approche des activités de tourisme dans lequel on privilégie la durabilité, la conservation et l’appréciation de l’environnement (nature-culture). L’éco-tourisme est promu comme un tourisme « éthique », qui est également présumé être le premier bienêtre des populations locales et cette présomption se reflète dans la structure et le fonctionnement des sociétés-groupes coopératives qui fournissant un tel service. figure 19: Les piliers du tourisme écologique source: Auteur

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Ce concept trouve ses origines dans les années 70, c’est à cette période que s’est développé un mouvement très important de conscientisation environnemental, apparu avec l’architecte mexicain HECTOR CEBULLOS-LASCURAIN, qui a effectué des recherches et a organisé des consultations dans le plans de 70 pays dans le monde sur tous les aspects de planification et de développement de l’éco-tourisme, y compris la conception architecturale et la construction écolodge et d’autre installations respectueuse de l’environnement.

figure 20: Schémas de l’écotourisme source: hellocarbo.com/engagement-securite/

Le tourisme durable englobe de nombreuses formes de tourisme dits “responsables”. Si des nuances existent entre ces différents termes, les valeurs elles, restent les mêmes, et se regroupent autour de trois principes fondamentaux :

figure 21: Les aspects de l’écotourisme

source: Auteur

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3. Spécificités du tourisme écologique

figure 22: Les spécificités de l’écotourisme

source: Auteur

4. Principes et critères du tourisme écologique Toutefois, il comprend des principes particuliers qui le distinguent de la notion plus large de tourisme durable : - il contribue activement à la protection du patrimoine naturel et culturel ; - il inclut les communautés locales et indigènes dans sa planification, son développement et son exploitation et contribue à leur bien-être ; - il propose aux visiteurs une interprétation du patrimoine naturel et culturel ; - il se prête mieux à la pratique du voyage individuel et/ou aux voyages organisés pour de petits groupes.

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L’écotourisme consiste à voyager de manière responsable dans des zones naturelles qui favorisent la conservation, apportent l’harmonie entre les communautés et soutiennent le bien-être des populations locales. Les personnes qui mettent en œuvre et participent aux activités d’écotourisme devraient adopter les principes d’écotourisme suivants : • Minimiser les impacts physiques, sociaux, comportementaux et psychologiques • Sensibiliser et respecter l’environnement et la culture • Offrir des expériences positives aux visiteurs et aux habitants • Fournir des avantages financiers directs pour la conservation de l’environnement • Générer des avantages financiers pour la population locale et l’industrie privée • Offrir aux visiteurs des expériences d’interprétation mémorables qui contribuent à accroître la sensibilité aux climats politiques, environnementaux et sociaux des pays hôtes • Concevoir, construire et exploiter des installations à faible impact

figure 23: Les principes de l’écotourisme

source: Auteur

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5. Objectifs 1- LA VIABILITE ECONOMIQUE : Pour garantir la viabilité et la compétitivité des destinations et des entreprises touristiques, afin qu’elles puissent continuer à prospérer et générer des bénéfices à long terme.

2- LA PROSPERITE LOCALE : Afin de maximiser la contribution du tourisme à la prospérité de la destination hôte, y compris la proportion des dépenses des visiteurs qui est conservée localement.

3- LA QUALITÉ DE L’EMPLOI : Pour renforcer le nombre et la qualité des emplois locaux créés et soutenus par le tourisme, y compris le niveau de rémunération, les conditions de service et de disponibilité à tous, sans discrimination selon le sexe, la race, le handicap ou par d’autres moyens.

4- ÉQUITÉ SOCIALE : Pour obtenir une distribution généralisée des avantages économiques et sociaux du tourisme dans toute la communauté bénéficiaire, y compris l’amélioration des possibilités, des produits et des services offerts aux pauvres.

5- SATISFACTION DU VISITEUR : Pour assurer une expérience satisfaisante, sécurisante et enrichissante pour les visiteurs, accessible à tous sans discrimination en fonction du sexe, de race, de handicap ou d’autres moyens.

6- CONTROLE LOCAL : engager et responsabiliser les communautés locales dans la planification et la prise de décision concernant le développement de la gestion et l’avenir du tourisme dans leur région, en consultation avec les autres intervenants.

7- BIEN-ÊTRE DE LA COMMUNAUTÉ : Pour maintenir et renforcer la qualité de vie des communautés locales, y compris les structures sociales et l’accès aux ressources, des équipements et des systèmes de soutien de la vie, en évitant toute forme de dégradation ou d’exploitation sociale.

8- RICHESSE CULTURELLE : respecter et valoriser le patrimoine historique, l’authenticité de la culture, les traditions et les particularités des communautés d’accueil.

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9- L’INTÉGRITÉ PHYSIQUE: Pour maintenir et améliorer la qualité des paysages, urbains et ruraux, et éviter la dégradation physique et visuelle de l’environnement 10- LA DIVERSITE BIOLOGIQUE: Pour soutenir la conservation des espaces naturels, des habitats et de la faune, et de minimiser leurs dommages.

11- L’EFFICACITE DES RESSOURCES: Afin de minimiser l’utilisation de ressources rares et non renouvelables dans le développement et l’exploitation des installations et des services touristiques.

12- PURETE DE L’ENVIRONNEMENT: Pour minimiser la pollution de l’air, de l’eau et de la terre, la production de déchets par les entreprises touristiques et les visiteurs.

figure 24: Les objectifs de l’écotourisme

source: https://sdgs.un.org/fr/goals

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6. Types de tourisme écologique

Effectués dans une optique de développement à la fois socioculturel, économique et environnemental, le tourisme durable ou responsable est fait dans le respect des populations locales et des ressources naturelles pour une croissance saine et équilibrée.

Ce tourisme mise sur la relation entre les peuples, entre visiteurs et visités, et sur la notion de solidarité où les voyageurs contribuent à l’amélioration des conditions de vie des communautés visitées.Le touriste soutient des actions de développement, participe au financement d’un projet social ou peut même agir à titre de bénévole dans le cadre d’un programme spécifique.

Il s’agit d’une forme de tourisme visant à développer les ressources économiques ou l’accessibilité au tourisme des populations vulnérables (par exemple une entreprise touristique de réinsertion sociale créant des revenus pour une tranche marginalisée de la communauté d’accueil ou un voyagiste proposant des cir-cuits adaptés aux personnes vivant avec un handicap pour un tourisme plus inclusif).

Le tourisme participatif intègre les populations locales aux activités touristiques et invite les voyageurs à prendre part à la vie locale du territoire visité, pour une approche plus réelle et authentique d’une destination.

Cette approche permet de réinventer la relation entre les voyageurs et les locaux.

Ce mouvement valorise la qualité plutôt que la quantité en invitant les voyageurs à visiter un nombre limité de destinations, mais à prendre le temps de s’imprégner de la culture locale et du mode de vie de chaque endroit visité.

Le tourisme rural invite les voyageurs à sortir quelque peu des sentiers battus en s’éloignant des régions métropolitaines pour diversi-fier les bénéficiaires des revenus touristiques et désengorger les grandes villes.

Le tourisme d’aventure propose de sortir des sentiers battus pour vivre des expériences hors du commun. Il invite le voyageur à sortir de sa zone de confort pour partir à la découverte d’expériences extraordinaires.

Il peut inclure différentes activités sportives. figure 25: Type de l’écotourisme source: Auteur

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II. Enjeux du tourisme écologique 1.Enjeux environnemental Impacts environnementaux Il est évident que l’objectif principal de l’écotourisme est la conservation et la protection de l’environnement tout en garantissant un développement économique durable et fiable pour des populations longtemps marginalisées. Toutefois, la mise en pratique des projets écotouristiques peut être dévastatrice de l’environnement.

L’écotourisme constitue un fort potentiel quant au renforcement de la protection de l’environnement, et ce par l’encouragement de la restauration et de la mise en valeur du patrimoine naturel et des habitats déséquilibrés. Il tend aussi à assurer une participation active tant de la part des écotouristes que de la population locale traduite par une implication et un engagement visà-vis de respect de l’environnement.

Le tourisme a une relation spéciale avec l’environnement, car il dépend en grande partie d’un environnement propre et attrayant, mais aussi de la possibilité de consommer des ressources naturelles. Il est idéalement placé comme source de revenus liés à la conservation du patrimoine naturel. En tant que secteur, il est vulnérable aux effets du changement climatique et doit faire partie des stratégies et des activités d´atténuation et d’adaptation. Il devrait égalefigure 26: Les enjeux environnementals

source: Auteur

ment contribuer à la prise de conscience de l’atténuation des effets des modes de déplacement. Le secteur est de plus en plus conscient de la nécessité de s’engager dans la gestion de l’environnement.

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2. Impacts économiques L’interaction entre l’éco-tourisme et le développement économique et notamment local est un objectif fondamentale dans la promotion de cette activité. En effet, par la participation des populations, des acteurs économiques etdes institutions à l’économie locale, ils auront à : -Participer activement, dans le cadre de l’application de l’approche participative à la conception, l’identification, la formulation, la mise en œuvre, le financement, la gestion et le suivi évaluation des projets et micro projets éco touristique.Cette participation a un impact certain sur le revenu des ménages et l’économie locale.

- Valoriser les sites naturels, archéologiques, et historiques pour rendre l’espace local plus attractif aux projets économiques en général et aux activités éco touristiques en particulier. figure 27: Les enjeux économiques

source: Auteur

Créer une dynamique économique par l’éco tourisme qui ouvre des nouveaux horizons aux activités traditionnelles par la création des nouveaux marchés, et l’élargissement des marchés traditionnels,développer une approche de marché au niveau des populations et notamment des acteurs économiques qui aura un impact important sur le comportement économique et productif des habitants et qui encourage l’esprit entrepreneurial dans tous les domaines productifs et notamment dans le secteur de l’artisanat.

Ainsi renforcer la valeur écologique de la zone concernée par l’écotourisme qui nécessite la valorisation des richesses naturelles et le développement du patrimoine culturel , la lutte contre la pauvreté et la promotion sociale par la création des activités génératrices de revenus au niveau des familles et dans les quartiers et le renforcement du tissu des métiers de proximité.

Cette situation participe au développement du capital humain et des compétences de la zone.

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3. Impacts socio-culturels L’écotourisme est considéré comme un tourisme responsable et durable, minimisant les impacts négatifs sur l’environnement, ayant des retombées positives sur les populations locales.

L’éco-tourisme contribue à la : la nature , éducative , un besoin de durabilité et bien être des populations locales • Croissance économique due au développement touristique écologique d’ou les retombées économique locales • Autonomie régionale -maitrise d’œuvre -Non-concurrence de l’Etat -Réseau de coordination -identité locale • Diversification des activités -étalement spatial et saisonnier -Développement de produits et infrastructures touristiques • Durabilité de la ressource -hiérarchie des objectifs -Intégrité de l’écosystème -Zonage

figure 28: Les enjeux socio-culturels

source: Auteur

-Réglementation • Equité intergénérationnelle -Pérennité des sites • Sensibilisation -information -éducation • Valeur Sociale confiance -Honnêteté

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III. Conclusion Ce mouvement ayant intégré tout récemment les questions d’équité et de solidarité avec les communautés d’accueil, l’accessibilité au tourisme signifie aussi que les visités doivent avoir accès à leurs propres ressources touristiques et qu’elles puissent bénéficier des retombées Avec l’industrie du tourisme propulsée en position de tête en termes de retombées économiques au niveau international et l’éveil de la population mondiale à l’importance de respecter et conserver le milieu naturel, l’écotourisme a vu sa popularité croître de façon phénoménale depuis la fin des années 1980. Malgré sa relative jeunesse, l’écotourisme a su conquérir en peu de temps et le la tête de bien des gouvernements, ONG, communautés, intervenants en tourisme et chercheurs. Encore perçu à tort ou à raison comme une panacée aux problèmes de développement durable en milieu naturel et en régions isolées, l’écotourisme véritable est cependant bien difficile à dénicher. Cette forme de tourisme emprunte trop souvent l’apparence du tourisme axé sur la nature ou d’aventure, laissant ainsi tomber les principes de bases qui sont des traits essentiels de sa personnalité. Devenu un outil de marketing fort puissant, l’écotourisme ainsi noyé parmi d’autres projets touristiques à plus faible “ valeur ajoutée “ perd de son utilité comme outil alternatif de développement.

figure 29: Synthèse

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source: Auteur

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IV. Exemples d’écotourisme dans le Monde Le tourisme durable dans le monde confrontés aux impacts néfastes du tourisme, de nombreux pays ont décidé de prendre les devants en se positionnant désormais en faveur d’un tourisme durable. En se basant sur une liste de 15 critères comme le respect des animaux, la conservation du patrimoine culturel, la promotion des produits locaux ou encore l’hospitalité.

1. Le Costa Rica : Finca exotica Le Costa Rica est devenu la référence mondiale de l’écotourisme, du tourisme solidaire, du tourisme rural et de la préservation de l’environnement depuis plus d’une quinzaine d’années. Autant de termes pour décrire un engagement en harmonie avec l’environnement et les populations autochtones.

Avec près de 25 % de sa superficie protégée, sa vie sauvage préservée (6 % de la biodiversité mondiale est concentrée sur le territoire), une nature tropicale exubérante, une démocratie pérenne.

Le pays d’Amérique du Sud, avec des côtes sur les Caraïbes et le Pacifique, est près d’un quart de forêt tropicale, le principal attrait pour les visiteurs. En plus des forêts tropicales, il y a des volcans à couper le souffle figure 30: Hotel four seasons de Costa Rica source: https://www.fourseasons.com/costarica/

et des plages immaculées, qui ajoutent à la superbe biodiversité du pays.

a. Présentation du projet Finca Exotica EcoLodge est une propriété en bord de mer dans un coin vierge du Costa Rica, et le lodge le plus proche du parc national de Corcovado accessible en voiture.

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figure 31: Finca Exotica source: https://www.sketch.com/

b. Les principales composantes du logde Au milieu du proje se dresse un lieu de rencontre central, Casa Grande, qui abrite la cuisine en plein air et un restaurant soucieux de la santé avec une table à manger commune et s’étend jusqu’à un amphithéâtre , adapté aux présentations et aux conférences le jour et aux soirées dansantes la nuit. Entre eux se trouve le bar et ensemble, ils englobent tous la terrasse.

figure 32: Ecolodge Finca exotica source: https://fincaexotica.com/casa-raiz-cabin/

Des tentes, des cabines et d’autres installations découlent de cette pièce maîtresse pour offrir un accès facile à la plage, une ambiance de méditation isolée et des sentiers pittoresques qui vous mènent à travers le labyrinthe d’une vie végétale exotique.

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figure 33: Ecolodge Finca exotica source: https://fincaexotica.com/casa-raiz-cabin/

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c. Architecture durable Toutes les constructions sont conçues pour laisser la plus petite empreinte possible, construites de manière à retourner à la terre mère lorsqu’elles ne sont plus utilisées. Au debut de la construction de l’hôtel vert, l’equipe à concentrés sur l’utilisation du bambou et du chaume dans la mesure du possible.

Des quantités minimales de bois ont été utilisées et du ciment n’a été versé que dans les cuisines pour des raisons d’hygiène. Le bois qui a été utilisé dans les constructions est d’origine durable les coupes en bout et autres chutes qui sont considérées comme des dommages collatéraux dans l’ensemble du processus d’exploitation forestière proviennent toujours des mêmes excellents bois durs, mais le marché ne favorise pas leur exploitation pour des raisons d’esthétique et efficacité. L’équipe à contacté directement les bûcherons et créé un marché en leur disant que l’equipe intéressons exclusivement à ces coupes qui sont généralement mises de côté.

Des constructions sont réparties sur l’ensemble de la ferme pour atténuer l’impact et maintenir un corridor pour la faune. Niché dans les palmiers, les héliconies et les manguiers.

- Architecture en Bamboo Le bambou est utilisé depuis longtemps comme matériau de construction, mais commence tout juste à s’infiltrer dans les styles de construction occidentaux comme alternative au bois.

Comme le bambou est une herbe, il pousse rapidement et peut être facilement géré et récolté. l’equipe à planté une grande variété d’espèces de bambou au cours des premières années sur la ferme avec l’intention de créer un approvisionnement disponible en matériaux de construction durables.

- Durabilité Finca Exotica est un écolodge durable, construit sur les bases de la préservation des terres, de la production d’aliments biologiques, de la construction durable, de la sensibilisation de la communauté et des pro-grammes d’éducation pour les clients et les habitants. L’impact environnemental de cette ferme est constamment examiné par des experts et le personnel local afin de minimiser l’empreinte humaine.

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figure 34: Durabilité

source: Auteur

- Jardin comestible et conception de ferme.

Après 10 ans de planification, de plantation et d’entretien du terrain, l’equipe de l’écolodge à commencé à donner un coup de pouce aux plantes, en établissant un calendrier de plantation et d’aménagement paysager pour revitaliser la ferme. La terre de jardin biologique est préparée pour recevoir un mélange de plantes. Ainsi la creation d’une colline comestible juste en face de la cuisine, en plantant une plus grande variété d’arbres frui-tiers, divers légumes sauvages indigènes, des tubercules indigènes pleins de protéines et de minéraux et de plantes ornementales qui encadrent le paysage rajeuni.

- Energie renouvable Finca Exotica eco lodge fonctionne à 100% sur les énergies renouvelables. l’hotel utilise un système combiné de turbines à eau et de panneaux solaires pour s’adapter aux rythmes naturels des saisons. l’hotel depond principalement des 25 panneaux solaires pendant la saison estivale, diminuant le prélèvement d’eau de la source naturelle pour éliminer les impacts potentiels sur l’écosystème. Pendant la saison des pluies, lorsque la couverture nuageuse est importante, l’hotel compte sur le volume d’eau abondant pour alimenter les turbines à eau Stream Engine.

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d. L’hébergement L’écologe presente trois types de logements : les cabines , maison luxeuse et le compings.

- Les cabines

Casa Raiz Grande cabine avec vue sur la forêt tropicale et l’océan avec pont avant Isolée, la Casa Raiz est nichée dans les racines d’un arbre massif et est située dans l’une des zones les plus appréciées par les singes et les oiseaux Cabine : 2 étages pour quatre personnes Premier étage : suite parentale Deuxième étage : chambre double, salle de bain avec , une douche extérieure avec une sur la forêt tropicale environnante et une terrasse avant avec un canapé et un hamac.

Vue : face à Océans, Avec une vue imprenable sur plus de 180 degrés

figure 35: Cabine de Casa Raiz

source: https://www.rws.co.za/our-camp/

Mango

Hilltop, chambre ouverte mais privée avec vue sur l’océan Cabine : rdc suite, une salle de bain privée et une douche extérieure vue sur la forêt tropicale environnante. vue : sur océan

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figure 36: Cabine de Mango

source: https://www.rws.co.za/our-camp/

Ranchito

Une belle cabane rustique avec un accès facile à la plage Le concept de design de cette cabane rustique est le bonheur : il a tout ce dont vous avez besoin ; rien de moins, rien de plus.

Située au milieu du jardin tropical, cette cabane confortable dispose d’un très bel espace de détente pour observer la faune.

Il bénéficie également d’un accès facile à la plage, à seulement 2-3 minutes du rivage. concepte : cabine rustique comporte une suite , d’un placard verrouillable, d’une salle de bain privée et d’une douche extérieure, et d’une magnifique terrasse équipée d’un hamac pour se détendre, lire ou faire une sieste l’après-midi.

figure 37: Cabine de Ranchito

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source: https://www.rws.co.za/our-camp/

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Bamboo

Un bungalow douillet dans la jungle.

Il est situé dans le jardin principal parmi une abondance de plantes et d’animaux sauvages. Ce bungalow confortable et de conception unique dispose d’un très bel espace de détente dans la jungle et d’un accès facile à la plage, à seulement 3 minutes à pied du rivage. cabine : suite, d’une salle de bain privée et d’une douche extérieure privée.

La charpente combine bois et bambou, et le toit hybride est fait d’étain, de roseau et de chaume de palmier.

Accessible par un chemin de 15 mètres à travers de grandes plantes, le bambou est en retrait et isolé, pour offrire une couche supplémentaire d’intimité. Les murs ouverts fournissent de l’air frais toute la nuit, ce qui en fait un endroit idéal pour se reposer et se ressourcer après une randonnée.

figure 38: Cabine de Bamboo

source: https://www.rws.co.za/our-camp/

Ylang Ylang

Grande cabane de jardin parfaite pour les familles.

Cette cabane dans la jungle est située dans le jardin et est entourée d’une variété de plantes, dont un jacquier , Il offre également un accès rapide à la plage et cabine :deux chambres privées : suite et l’autre et une chambre double ,une salle de bain privée, une grande douche extérieure ensoleillée et une terrasse avant avec des sièges.

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figure 39: Cabine de Ylang Ylang

source: https://www.rws.co.za/our-camp/

Cabine de Chi

Située au milieu de notre jardin, cette cabane est entourée d’une végétation épaisse, créant un havre de paix et isolé.

Ce bungalow confortable et de conception unique dispose d’un coin salon avec un canapé et un hamac intégrés, parfaits pour se détendre et observer les oiseaux locaux et d’autres animaux sauvages. cabine: suite , d’une salle de bains privative et d’une douche extérieure et d’un accès rapide à la plage, à seulement 3 minutes à pied du rivage.

Le cadre combine le bois et le bambou, et le toit hybride est fait d’étain, de roseau et de chaume de palmier. Construit sans murs pleins.

figure 40: Cabine de Chi

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source: https://www.rws.co.za/our-camp/

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- Glamping Camp Ce sont de grandes tentes de jungle artisanales locales pour 2 personnes, cabine : rdc tentes comprennent également une terrasse avant avec des espaces de détente, pour de reposer, lire ou faire une sieste à l’ombre des palmiers. les tentes Tiki sont largement réparties dans le jardin,l’hotel offre la possibilité d’immerger dans la nature.

figure 41: Les tentes

source: https://www.rws.co.za/our-camp/

- Suite de luxe Rental House: élégante cabine de plage Rainforest avec une vue imprenable Située au point culminant de la ferme, le suite de luxe offre une vue spectaculaire sur l’océan et la forêt tropicale primaire environnante.

Cette maison a deux niveaux.

Le premier étage : a un grand plan d’étage ouvert avec un hamac et un canapé géant intégré enveloppant, parfait pour se détendre en admirant la nature environnante et tout absorber. Avec une table et des chaises. La porte arrière mène à un espace ouvert contenant une douche, une petite piscine et une salle de bain au toit de chaume.

A l’étage se trouve une grande chambre avec une bibliothèque, un lit queen et trois lits simples.

Cette structure, au toit de chaume en palmier, Cette cabine de plage à flanc de colline dans la forêt tropicale.

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figure 42: Suite dde luxe

source: https://www.rws.co.za/our-camp/

e. Participation des visiteurs- Education Au Finca Exotica eco lodge, les residents peuvent profiter de visites de la ferme, faire du bénévolat dans des projets en cours ou lire dans la bibliothèque sur la permaculture, les plantes botaniques et la santé pour approfondir les connaissances des visiterussur la vie durable.

figure 43: Les activités

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source: https://www.rws.co.za/our-camp/

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Ainsi l’ecolodge devloppe actuellement des ateliers et un programme d’éducation plus étendu pour permettre aux visiteurs à apprendre des pratiques durables qui s’appliquent ici et dans leurs maison.

Pour mieux comprendre les principes de la permaculture, l’ecologde propose des visites de la durabilité/de la ferme où Markus propose des anecdotes sur les épreuves et les tribulations des premières années à la ferme et offre la possibilité d’essayer de nouvelles plantes exotiques.

Finca Exotica eco lodge propose 7 randonnées couvrant plus de 14 km, offrant un accès facile à certaines des forêts tropicales anciennes les plus diversifiées d’Amérique centrale, le laboratoire idéal pour s’engager dans la recherche biologique.

f. Les principes 1- Intégration parfaite avec les alentour du site, et s’inscrit parfaitement dans ces caractéristiques et spécificités.

2- Organisation spatial et architectural : Construction avec des materiaux locaux,ecologique et naturel Construction avec des materiaux légere et bioclimatique 3- Durabilité: Minimiser l’impact sur l’environnement 4- Jardin comestible: autosuffisance d’alimentaion 5- Energie renouvelable 6- Hébergements -Propositions de trois types de logements, trois experience differente pour mieux exploiter le parc les cabines, Glamping Camp et suites de luxe 7- Participation des visiteurs d’ou la relation entre les visteurs et la communauté

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2. Afrique du Sud : Rhino Walking Safaris L’accroissement conséquent du tourisme international conduit plusieurs pays du Sud à privilégier le secteur touristique dans leurs orientations de développement économique.

Nombre de ces pays disposent d’atouts touristiques importants (ressources naturelles et culturelles) et de ce fait d’avantages comparatifs, voire absolus, dans l’exportation des services.

Principe 1 : La sauvegarde et valorisation du patrimoine naturel Principe 2 : La preservetion du patrimoine culturel et de l’identité locale Principe 3 : L’integration de l’économie locale et régionale Principe 4 : La diversification de l’offre touristique et son insertion dans une économie “verte” et durable Principe 5 : L’equité , l’ethique et la responsabilité sociale Principe 6 : La gouvernance et les facteurs de succés

figure 44: Afrique du Sud source: http://www.mpumalanga.com/

Rhino Walking Safaris est situé à mi-chemin de leur réserve privée sauvage privée de 12 000 hectares sur la côte sud-ouest au parc national emblématique Kruger.

La réserve privée partage une clôture de 15 km avec la célèbre réserve Mala Mala et Sabi Sand avec une abondance d’animaux qui se déplacent librement entre les deux réserves.

La concession est réputée comme une excellente zone d’observation des animaux.

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a. Les principales composantes du logde Le camp est construit à partir de toile et de bois avec de belles antiquités et de l’argenterie lui donnant l’élégance d’une époque révolue. Il surplombe la plaine de Timbetene où le gibier des plaines se promène librement et où les éléphants sont vus quotidiennement. Ce positionnement permet aux clients de profiter d’une vue imprenable sur les animaux qui paissent et interagissent sans se faire remarquer.

figure 46: Batiment principal source: https://www.rws.co.za/suites/

Les bâtiments principaux se composent d’une terrasse en bois spacieuse et d’un foyer avec une tente à manger élégante mais simple avec des draps blancs et de l’argenterie et un salon meublé avec des canapés en cuir super confortables, des chaises profondes et un bar d’honnêteté à partir duquel vous pouvez vous servir. Les tentes sont ombragées par des arbres Knobthorn et refroidies par des ventilateurs aériens. Le lin en percale blanche et les plaids en bambou doux ren-

figure 45: Batiment principal source: https://www.rws.co.za/suites/

dent l’heure du coucher rêveuse.

figure 47: Terrasse source: https://www.rws.co.za/suites/

figure 48: Piscine source: https://www.rws.co.za/suites/

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- Trois types d’hébergements proposées Le camp Plains Camp a été construit dans une tradition pionnière authentique a la sérénité des naturalistes du 19ème siècle, niché parmi les arbres Acacia africains surplombant la plaine spectaculaire de Timbitene et le quai d’eau.

Le camp accueille au maximum 8 personnes dans 4 tentes élégamment décorées avec des douches attenantes, tout le confort d’une maison et la nature africaine.

figure 49: Tente source: https://www.rws.co.za/suites/

Faites l’expérience du “Sleep Out” Les invités qui souhaitent profiter d’une expérience unique pourront se diriger vers les «Sleep Out» sur des plates-formes élevées en bois 4m(si le temps le permet).

C’est le seul endroit dans le parc national Kruger offrant cet hébergement inhabituel.

Les invités sortiront du camp de Plains en fin d’après-midi et arriveront sur les platefigure 50: Sleep out camp source: https://www.rws.co.za/suites/

formes en début de soirée en portant un sac à dos léger contenant des vêtements et des rafraîchissements.

Activités supplémentaires Exploitation de la nature sauvage africaine à pied par les soins de deux gardes forestiers hautement expérimentés et armés. immersion des sens dans les petites choses, en découvrant les plantes, les empreintes des animaux, le pistage, les goûts, les visions et les sons de la nature sauvage.

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figure 51: Activités source: https://www.rws.co.za/suites/

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b. Les principes 1-Intégration : Construction d’un projet au sein d’un parc auquel il s’inscrit parfaitement, le projet s’intègre dans le site d’une maniéré très fluide et abstraite 2-Organisation spatial et architectural : L’organisation spatial du projet met les visiteurs en relation directe avec le parc et les animaux en creant des espace qui s’ouvre directement sur le parc et des terrasse.

3- la durabilité et bioclimatique : Le projet est un projet bioclimatique par excellence vue les materiaux utlisé et le mode de construction traditionnel utlisé.

4-les hébergements : proposition d’un noveau type de logement le «sleep out» des camp surélévé 4 metre de hauteur pour que le vistuers peuvent profiter des caracteristiques du site 5-Les activités : Proposition des activités dans le cadre du projet d’ou l’exploitation des particularités de la ville.

figure 52: Activités

source: https://www.sanparks.org/

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3. Maroc : Ecolodge Bab el Oued Maroc Le Maroc est la première destination du tourisme équitable et solidaire. En effet, vécu une cinquantaine de voyages proposés par près de la moitié des voyagistes de l’ATES, offre est foisonnante est diversifiée.il faut dire que le Maroc regorge d’atouts touristiques. tout d’abord une population particulièrement accueillante qui invite au dialogue. Ensuite, un patrimoine naturel et culturel extraordinaire.

Enfin, des territoires, qui offrent une palette de couleur digue d’un arc en ciel. Le bleu de la mer, le jaune du désert, le rouge des villes, le vent de la montagne.

Précisons également que certains voyagistes sont nés d’une rencontre au Maroc, entre des voyageurs français et des marocains. Enfin, une destination à la fois exotique mais francophone, relativement proche de la France et pourtant très étrangère, dont les autorités font la promotion de la l’authenticité et de la rencontre, le Maroc à tout être le premier pays visité par les voyageurs du tourisme équitable et solidaire.

figure 53: Maroc source: https://tomortravel.com/

L’écolodge Bab El Oued se trouve entre Ouarzazate et Zagora, plus précisément dans la réserve de Biosphère des Oasis du Sud du Maroc. Cette réserve a été reconnue Patrimoine mondiale par l’Unesco.

L’hébergement se trouve sur un terrain luxuriant de 5000 m² et dispose à côté d’une ferme biologique de 2 hectares. La production sert entre autre à alimenter le restaurant.

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figure 54: écolodge source: https://www.ecolodgemaroc.com/

a. Les hébergements Le projet comporte 7 types de lodges Une ambiance originale, chic et confortable émane de ces habitats bioclimatiques composés de mobiliers créés et stylisés sur mesure par les artisans du village ou chinés aux quatre coins du Maroc par Mathilde & Zine , collectionneurs passionnés.

De manière caractéristique chaque chambre bénéficie d’une décoration singulière : doux mélange des matières et des couleurs.

figure 55: Suites

source: https://www.ecolodgemaroc.com/ecolodge

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Entre tradition et modernité Mélangeant Tradition, Confort, Innovation et Développement Durable, l’Ecolodge s’est instantanément équipé de toutes les innovations écologiques possibles : station de traitement des eaux usées, panneaux solaires pour l‘eau chaude, robinets & toilettes économiques, pompe solaire pour le puits, ampoules à LED etc...

Un fort investissement initial qui a finalement permis une exploitation de très haute qualité et une éthique valorisante.

b. Architecture bioclimatique Le Garden Lodge s’inspire de la construction ancestrale des kasbahs de terre crue et des habitats nomades de la région ; les Lodges insolites d’architecture Bioclimatique du domaine sont construites à l’aide de briques de terre fabriquées sur place avec la terre du jardin. Sur place les arbres ont tous été conservés et pas moins de 500 spécimens ont été plantés. Les végétaux et plantes de la région ont été utilisées en exclusivité (palmiers,

figure 57: écolodge source: https://www.ecolodgemaroc.com/

eucalyptus, lauriers roses, roseaux, tamaris, bambous sauvages).

Les briques ont été fabriquées sur place par le lodge et cuites au soleil.

La décoration est un doux mélange AfricanOriental, entre le savoir faire local, (antiquités du Maroc : coffres, étoffes, tapi, tables & chaises…) et pièces africaines de collection (masques, étoffes, chaises, tables et wax…

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figure 56: écolodge source: https://www.ecolodgemaroc.com/

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- Produits du terroir De nombreux produits artisanaux issus des parcelles de l’Oasis, tels les confitures de dattes/ coings/oranges/abricots/mandarines... le miel d’Oasis, les boites de dattes, le vinaigre de dattes /pommes /abricots, le henné, les tapis... sont proposés en boutique.

- Flore preservée Véritable Réserve de Biosphère Oasienne .

Sur place + de 1000 arbres & pas moins de 250 espèces végétales sont cultivées en permaculture sur 100% du Domaine Oasien.

Véritable jardin Botanique d’exception + d’expérimentation. figure 58: Jardin source: https://www.ecolodgemaroc.com/

c. Activités en oasis

De nombreuses possibilités de découvrir la Palmeraie, via les circuits pédestre, à dos d’âne , en VTT (location sur place)...

figure 59: Activités source: https://www.ecolodgemaroc.com/

d. Les circuits - Circuit nature et patrimoine Pour découvrir un Maroc authentique encore préservé , la découverte de palmeraie du Draa et ses nombreux jardins avec leurs mystères et leur beauté. figure 60: Circuits source: https://www.ecolodgemaroc.com/les-circuits

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- Circuit cascades Apres avoir découvert l’immensité d’un paysage haut en couleurs, parfois a la limite lunaire, cette promenade s’achèvera a la fraîcheur d’une cascade de toute beauté : les cascades de Tizgui.

Situé à 20 km de l’oasis. figure 61: Circuits source: https://www.ecolodgemaroc.com/les-circuits

- Circuit entre oasis et montagnes Au départ de l’Ecolodge vous amorcerez la descente vers Zagora via la piste des anciens caravansérails d’antan. Une randonnée riche en couleurs et en découverte de la faune et flore locale la decouverte du paysages grandioses de la Vallée du Draa. figure 62: Circuits source: https://www.ecolodgemaroc.com/les-circuits

- Circuit nuit au desert Pour decouvrire le maroc autrement en plein nuit,l’hotel propose: Des Tentes individuelle tout confort avec matelas & couvertures.

Un Coucher de soleil dans le désert.

Un Dîner autour du feu de bois. figure 63: Circuits source: https://www.ecolodgemaroc.com/les-circuits

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- Circuit ultime Pour vivre pleinement l’expérience des explorateurs, l’ecologe propose un randonnée à travers la palmeraie du Draa, Dîner au feu de bois avec un petit déjeuner Royal Nature

- Circuit marcheurs - Circuit Jbel Kissane La montagne Kissane, surnomme par “le chapeau de la Tagine” s’élève à près de 1 600 m et domine toute la vallée du Draa.

Merveilleux observatoire de cette vallée classée parmi les plus belles vallées du monde. La où les 4X4 ne peuvent aller commence la vraie aventure. figure 64: Circuits source: https://www.ecolodgemaroc.com/les-circuits

- Circuit a route des caravanes La montagne Kissane, surnomme par “le chapeau de la Tagine” s’élève à près de 1 600 m et domine toute la vallée du Draa.

Merveilleux observatoire de cette vallée classée parmi les plus belles vallées du monde. La où les 4X4 ne peuvent aller commence la vraie aventure. figure 65: Circuits source: https://www.ecolodgemaroc.com/les-circuits

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V. Synthèse 1-Intégration : Les visiteurs vie une expérience au sein du projet qui reflète les traditions et la culture de la ville 2-Organisation spatial et architectural : Le concept architectural inspiré par le mode de construction et mode de vie de la ville L’architecte à élaborer une relation directe avec la communauté on création model de construction qui illustre l’image du village et leur mode de vie.

source: Les principes de l’écotourisme

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3- la durabilité et bioclimatique : Construction avec des materiau locales, avec un mode de construction et d’organisation traditionnel.

4-L’environnement La préservation de la nature ainsi la protection des plantes et les vegetations.

5-Participations de les artisans du village 6-Les circuits : Proposition des differents circuit pour mieux exploiter les specificités et les differents caracteristique de la ville

figure 66: Auteur

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Chapitre IV Le développement du tourisme alternatif en Tunisie

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I. Potentiels paysagers en Tunisie

Malgré son petit territoire la Tunisie est par-

paysagère importante qui varie du nord

mi les rares pays qui offrent une très grande

au sud en offrant à chaque positionnement

diversité paysagère et naturelle répartie sur

géographique une expérience authentique

l’ensemble du pays. Cette répartition géo-

unique de son genre.

graphique des paysages naturelles et sites

Cette première partie de ce chapitre vise la

historiques et culturels, met en avant le po-

revalorisation de cette richesse paysagère

tentiel touristique de la Tunisie. En effet le

en décortiquant le territoire tunisien selon

territoire tunisien comporte une richesse

zones et type de paysage offert.

figure 67: Carte de la Tunisie source: Auteur

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1. Région du Nord-EST

figure 68: Nord Est Tunisien source: Auteur

La région du Nord -Est du pays est l’une des

considéré la plus petite région du pays, la plus

cinq régions économiques issues de la répar-

peuplée avec environ 37 % de la population

tition régionale du territoire national. Elle

nationale et une forte densité démographique.

couvre deux régions et sept gouvernorats ; le

La Position stratégique de la région du Nord-

Grand Tunis (les gouvernorats de Tunis, Ar-

est, située sur la rive nord de la méditerranée,

iana, Ben Arous, et Manouba). Et Trois au-

met en avant sa proximité avec les marchés

tres gouvernorats distants de 60 Km :Bizerte

européens. En effet cette région représente le

au nord, Nabeul à l’est, et Zaghouan au sud.

point le plus avancé vers l’Europe, avec une

Le Nord -Est s’étale sur une superficie

moyenne de 2h30 de vols vers les grandes

équivalente à 7.7% du territoire national

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villes européennes.

La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

a. Potentiel balnéaire En plus de son positionnement stratégique,

appartenant au gouvernorat de Bizerte. La

le Nord- est tunisien renferme une diversité

Galite le sommet le plus septentrional de la

paysagère naturelle importante.

Tunisie, mais également de tout le continent

Avec une côte balnéaire qui s’étale sur plus

africain. Ou encore Kélibia ou la perle du

que 500km, le gouvernorat de Bizerte et les

Cap bon est connue avec ses plages para-

régions du cap-bon sont réputés par leurs

disiaques incontournables pendant la saison

plages paradisiaques, citant l’exemple des

estivale.

plages de kélibia et l’île la Galite de Bizerte :

Ces paysages naturels du Nord-est de la Tuni-

La Galite est un archipel d’îles rocheuses d’orig-

sie représente une première catégorie de la di-

ine volcanique situé au nord de la Tunisie,

versification paysagère que referme la région.

figure 69: Les plages du Nord Est Tunisien

source: iStock

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b. Paysages combinés Le paysage du Nord-est tunisien est riche

Cette réserve naturelle est inscrite sur la liste

par ses milieux lacustres comme les lacs

des sites naturels au Patrimoine Mondial de

d’Ichkeul à Bizerte, le lac de Tunis et les

l’UNESCO, grâce à sa richesse exception-

Sebkhats de Sijoumi et de l’Ariana. En effet

nelle en faune et en flore sauvages, ainsi que

ses paysages naturels particuliers favorisent

ses ressources naturelles importante.

l’installation des activités à proximité à titre

Une autre entité paysagère qui représente ce-

de bien profiter de ces paysages.

tte région du nord-est, qui se distingue par

Le Parc National de l’Ichkeul, crée en 1980,

des falaises forestières et des sources natur-

est situé dans la plaine de Mateur, à 75 Km

elles ; comme celle de Oued zitoun. Un beau

au Nord de Tunis ; il fait partie du Gouver-

paysage qui allie à la fois les terres plaines,

norat de Bizerte. D’une superficie de 12600

reliefs montagneux et les cascades d’eau na-

hectares, il est composé de trois catégories

turel. Oued zitoun est un affluent de l’Oued

paysagères : le lac, d’une superficie moy-

Sejenane qui se jette dans la Méditerranée

enne de 8500 hectares, les marais de 2737

près de Bizerte. Ce paysage attire, de plus en

hectares qui l’entourent et une montagne

plus, les amateurs de la nature ces dernières

(Jebel), massif calcaire culminant à 511 m,

décennies en offrant un paysage unique de

qui le surplombe au Sud.

la région.

figure 70: Parc National Ichkeul

82

source: Unesco

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c. Paysages Montagneux Un quatrième dépaysement caractérise la chaine montagneuse du sud du capital Tunis, appartenant au gouvernorat de Ben Arous, dont Jebel Ressas en fait partie.

La vue surprenante de la région de morneg est entourée par un relief Atlasique d’une altitude de 793 m.

Jebel ressas est un relief appartenant à la chaine montagneuse du Nord du pays, entouré par des vastes terres agricoles plaines.

Ce paysage diversifié témoigne la richesse paysagère que représente le Nord-est de la Tunisie avec ses différentes composantes géographiques et typographiques.

La région de Nord-est de la Tunisie présente un fort potentiel paysager diversifié qui favorise l’adaptation des nouvelle formes d’exploitation.

En effet on y trouve une côte balnéaire de 550km avec des plages paradisiaques, Un vaste domaine agricole de plaines fertiles, près de 185 milles hectares de montagnes et de collines forestières, et un important milieu lacustre (îles et lacs).

figure 71: Jbal Rsas

source: WkiLoc

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2. Région du Nord-ouest

figure 72: Nord Ouest Tunisien source: Auteur

La région du Nord-Ouest s’étale sur près de

D’où le relief montagneux à ossature de

10,8 % de la superficie du territoire tunisien,

roches sédimentaires est souvent dominant

et englobe quatre gouvernorats : Béja, Jen-

dans cette région.

douba, Siliana et le Kef. Elle est limitée du

Cependant le réseau hydrographique fa-

Nord par la mer méditerranée, à l’Ouest par

vorisé par les pentes à proximité, les terres

l’Algérie, au Sud par les régions du cen-

plaines sont souvent riches et fertiles.

tre ouest, à l’Est par les gouvernorats de

Cette nature géo-typographique met en

Zaghouan, de Manouba et de Bizerte.

avant une diversité importante du potentiel

Géographiquement cette région du nord-

paysager dans cette région du nord-ouest.

ouest représente la zone septentrionale de la

Commençant par les belles plages de

chaine de l’Atlas Tellien qui s’étend sur tout

Nefza et tabarka.

l’Afrique du Nord.

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a. Potentiel balnéaire Tabarka est connue par la beauté de ses plages et sa richesse sous-marine, on y retrouve souvent un paysage qui allie la mer et les reliefs montagneux ou rocheux. Contrairement au gouvernorat de Béja qui est considérée principalement terre agricole, la plage de Cap Negro, parmi d’autres, située à 60km de Nefza fait l’exception avec son paysage littoral sublime.

Plage Melloula Plage Cap Negro

Tabarka

Nefza figure 73: Les plages du Nord Ouest Tunisien

source: Tunisia Tourism

b. Potentiel paysager agricole et historique

figure 74: Béja

source: Tunisie voyage et loisir

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La richesse naturelle et paysagère de la région de nord-ouest se manifeste à travers une diversité importante de paysage sur un étendu géographique étroit. Les gouvernorats de Béja et de Jendouba renferment, bel et bien, des paysages autres que précédemment étudiés.

Le gouvernorat de Béja est Connu par ses richesses agricoles, dont il englobe des ressources naturelles très appréciables. Ces potentialités le placent parmi les premiers gouvernorats dans les productions stratégiques. Par ailleurs Béja témoigne un vécu historique et culturel important, et abrite un site archéologique classé patrimoine international par l’UNESCO en l’occurrence le site de Dougga.

c. Potentiel paysager forestier et montagneux La ville de Ain Drahem, appartenant au gouvernorat de Jendouba, située à une vingtaine de kilomètre de la ville de Tabarka et en mitoyenneté avec l’Algérie. Ain Drahem est réputée par sa richesse forestière qui couvre le massif de Khroumirie, et représente un potentiel touristique important tout au long de l’année.

figure 75: Parc National de Boukernine

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d. Potentiel des ressources naturelles du Nord-ouest Le Nord-Ouest de la Tunisie est composé de quatre grandes entités orographiques : les jebels, les plaines littorales de Bled Khemir, les montagnes de la Dorsale comme axes, la vallée de Mejerda et le Haut Tell (situé entre la ligne El Kef et les chaînons de la Dorsale) occupent son espace central. Ses entités orographiques se reflètent sur la composition des paysages naturels, d’où une richesse paysagère diversifiée, mais aussi elles contribuent au développement national du pays à travers les ressources naturelles importantes. En effet la région du nord-ouest est considérée étant le château d’eau du pays avec la présence des deux bassins versants les plus importants de la Tunisie ; Medjerda et Ichkeul.

Ainsi les principaux massifs forestiers et les terres agricoles les plus fertiles. La région représente le quart des meilleures terres agricoles du pays, des ressources forestières importantes avec leurs étendues écologiques et environnementales, ainsi que des ressources halieutiques le long du littoral, et par conséquent des potentialités touristiques variées à peine exploitées.

source: Tunisie voyage et loisir

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3. Région du Centre ouest Exemples

Kairouan

Kasserine

Potentiel Paysager

Le parc national de

Jbel Chaâmbi

Jebel Zaghdoud Potentiel Culturel/

Grande mosquée

historique

figure 76: Centre Ouest Tunisien source: Auteur

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Sbeitla

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a. Potentiel Paysager du centre-ouest Tunisien La région du centre ouest se compose de trois gouvernorats : Kasserine, kairouan et sidi bouzid. La région est située entre les régions littorales à l’Est et la frontière tuniso-algérienne. Elle présente un paysage diversifié varie entre les montagnes les plus hautes de la Tunisie (Chaâmbi 1544m) aux plaines les plus plates. La montagne de chaâmbi est un élément important dans l’étude topographique du territoire tunisien, dont il représente le plus haut sommet du pays avec 1544 mètres d’altitude. Ce sommet est recouvert d’une forêt de pins est fait partie du parc national de Chaâmbi. La montagne de Chaâmbi fait partie de la chaîne atlasique qui travers le pays et se caractérise par la facilité de balade piétonne, qui favorise jadis, des activités de découverte pour les amateurs des randonnées. Le paysage du gouvernorat de kasserine se compose principalement des reliefs de la chaîne atlastique qui entourent les vastes plaines plates ou encore basses et hautes steppes.

Un peu plus vers l’est, la ville de Kairouan considérée le centre d’érudition islamique au IXe siècle, elle est située sur plaine entouré par des reliefs, notamment proche des montagnes atlatiques. La ville est probablement moins fortunée en matière de richesse paysagère, cependant elle referme une réserve naturelle, loin d’être négligeable. Le parc national de Djebel Zaghdoud est un large réservoir naturel avec une superficie de 1792 hectares, qui comprend une richesse naturelle importante de faune et flore. Notamment le parc représente une empreinte historique à travers les ruines romaines et d’anciennes peintures rupestres, notamment au niveau du massif de Ksar Lemasa.

figure 77: Le parc national de Djebel Zaghdoud

source: Voyage tunisie

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b. Potentiels culturel et historique du centre-ouest Tunisien Comme toutes les régions de la Tunisie, les gouvernorats de Kasserine et Kairouan présentent une empreinte laissée par l’histoire, ce qui crée leurs identités spécifiques.

La ville de Kairouan ou encore la capitale islamique du Maghreb musulman, demeure le symbole de la première présence de l’islam dans cette région. Cette ville détient tout son charme des paysages urbains et historique, l’ancienne ville de Kairouan : la médina, la grande mosquée, la zaouia de sidi sahbi, etc. cette ville représente un vrai potentiel touristique qui allie à la fois, gratitude et authenticité, et qui offre une expérience unique, à travers ses monuments architecturaux et ses coutumes réservés.

En effet la ville de Kairouan est certes célèbre par son vécu, cependant elle englobe d’avantage du potentiel qui mérite le détour.

figure 78: Kairouan

source: Le voyage autrement

Quant au gouvernorat de Kasserine considérée un carrefour de toutes les routes d’échange et de conquêtes, depuis l’antiquité. La ville est considérée la capitale des régions steppiques en Tunisie, et représente un vécu historique important de l’antiquité au moyen-âge jusqu’à la période du protectorat français. Ce vécu a laissé, sans doute, une empreinte monumentale sur le paysage globale de la région, dont on détient le site archéologique Sbeïtla, Ammaedara antique et Ruines d’Haïdra.Le site archéologique de Haïdra, ruine de l’antique Ammaedara, est un site archéologique du centre-ouest du gouvernorat de Kasserine, situé à Haïdra en Tunisie. Ce site comporte les ruines des plus grandes forteresses byzantines du Maghreb, qui mesurait 200 mètres sur 110, avec une muraille de 10 mètres de hauteur et plusieurs tours rondes ou carrées.

La forteresse entoure une ancienne ville romaine nommée : Ammaedara. Découvert en 1909 par André Piganiol, le site présente des ruines d’un arc de triomphe, des mausolées, de thermes souterrains, de forteresses byzantines et de plusieurs églises.

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figure 79: Site archéologique de Haîdra

source: TripAdvisor

Le site archéologique de Sbeïtla présente aussi une richesse historique, dont il témoigne un triple héritage numide, romain et byzantin. Ce qui distingue ce site c’est la persévérance de la conservation des états de lieux, en effet ce site contient les temples du forum romain les mieux conservés de la Tunisie.

figure 80: Site Archéologique de Sbeîtla source: Flickr

La richesse historique et culturelle de la région du centre-ouest de la Tunisie offre un fort potentiel payasager qui propose un circuit authentique à travers des régions montagneuses et des sites archéologiques majeurs de l’Afrique du Nord. Cette région évoque la notion des basses et hautes steppes, dans la nature topographique de son paysage, et abrite une montagne de plus haut sommet de la Tunisie.

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4. Région du Centre-EST littoral

figure 81: Centre Est Tunisien source: Auteur

La région économique du Centre-Est englobant les gouvernorats de Sousse, de Monastir, de Mahdia et de Sfax. Ce découpage administratif à pour but de planifier stratégiquement le territoire selon sa spécificité géographique.

Les trois gouvernorats de Sousse, de Monastir et de Mahdia désignent le sahel qui signifie, en arabe, rivage, littoral.

Et le gouvernorat de Sfax en dernière position avant les portes du Sud. La particularité du paysage du centre-est tunisien, est révélée par les stations balnéaires du sahel, la géographie d’interface maritime et ses vastes oliveraies. La richesse historique, politique et religieuse détient ses racines des villes du sahel ; Mehdia, Monastir et Sousse. Tandis que le mérite économique remonte, principalement, au gouvernorat de Sfax.

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Mis à part de son positionnement géographique privilégié, le centre-est littoral tunisien possède un potentiel paysager naturel important. En effet le sahel est célèbre par ces plages tout au long de la côte littoral.

Les villes du Sehel sont considérés des stations balnéaires importantes pendant les saisons estivales, d’où plusieurs industries touristiques sont mises en œuvre afin d’appuyer la splendeur des paysages naturels. Les villes de Sousse, Monsatir abritent des ports de plaisance, élément phare de leurs image touristique.

figure 82: Plage de Mahdia

source: TripAdvisor

La ville de Sfax dernier gouvernorat de la région du centre-est tunisien, considéré le portail du Sud, représente un pôle économique important du pays. Sfax est une ville pilier qui allie les forces économiques et des paysages diversifiés. Une industrie basée sur le commerce, la pêche et l’agriculture des oliviers, sfax présente un beau potentiel paysager au carrefour du centre littoral et le sud tunisien. En effet son paysage se compose principalement par des basses steppes réservées à la culture des oliviers, et la côte méditerranéenne pour la pêche.

La région du centre-est tunisien occupe une place importante dans l’économie du pays, dont les régions du Sehel jouent un rôle majeur dans le secteur touristique et culturel de l’état.

Tandis que le gouvernorat de Sfax présente un pôle pilier dans l’économie tunisienne.

Cette région renferme, notamment, un potentiel paysager et des ressources naturelles qui ne sont pas correctement exploités et qui méritent une reconsidération responsable.

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5. Le Sud Tunisien Le Sud tunisien est divisé en deux parties ouest et Est, il couvre les 2/3 de la superficie du pays et une habitation qui ne dépasse pas le quart de sa population. Avec un climat semi-aride, aride, saharien et un savoir vivre bien particulier, le sud tunisien offre une nouvelle perspective paysagère authentique tunisienne.

figure 83:Le Sud Tunisien source: Auteur

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a. Oasis, palmeraie La ville de Tozeur, ou encore la capitale du Jerid qui signifie le pays du palmier, est située dans la région steppique de la Tunisie. Le gouvernorat de Tozeur englobe une diversité paysagère importante et intrigue les visiteurs du monde entier depuis des années, avec une facilité d’accès à travers son aéroport international.

Cette Ville-symbole du Grand Sud Tunisien, l’oasis de Tozeur est la principale porte d’entrée du Sahara. Son paysage est composé principalement par des palmeraies, étant considérée l’une des plus grandes oasis de la Tunisie. Elle abrite environ 400 000 de palmiers, sur les 2000 hectares d’étendu.

figure 84: Tozuer

source: IdéoMagazine

b. Sahara, désert La ville de Douz, appartienne au gouvernorat de Kébili, et considérée la plus saharienne des oasis et s’impose comme la porte du désert. Son paysage se compose majoritairement du désert, et prime l’organisation du tourisme saharien tunisien. Une ville entourée par le désert, ses habitants préservent toujours leurs traditions et coutumes. Les Mrazig, une population d’éleveurs nomades, qui quittent encore périodiquement leurs habitations pour retrouver la vie sous les tentes au plein désert. Tandis que le désert représente prés de 40% de la superficie du territoire, les conditions d’adaptation restent non évidentes. Cependant ce potentiel paysager désertique, offre une expérience unique et rationnelle qui mérite de détour.

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La sahara de Douz offre un paysage construit d’éléments topographiques diversifiés : une étendue de steppes de hauteurs variables, des collines de sables qui perdent la vue.

A quelques kilomètres de Douz, sur une immense plaine avec un climat désertique rigoureux, se trouve Chott el Djerid : un désert de sel qui s’étend sur environ 5000 km², considèrée la plus grande des sebkhas du Maghreb. Ce paysage unique de son genre, offre une vue exceptionnelle sur une vaste plaine Couverte d’une fine couche blanche ressemblant à un paysage enneigé au cœur de désert.

figure 85: Douz

source: Lonely Planet

figure 86: Chott El Djerid

source: Atlas Obscura

c. Canyons et Oasis de montagne Les oasis de Chebika et de Midés sont considérées les plus belles oasis de montagne de Sud tunisien. Situées à quelques kilomètres de Tozeur, des gorges aux paysages désertiques qui s’étendent sur plusieurs kilomètres, les Oasis de chebika et de Midès offrent un mariage su prenant de montagnes de gypses, le sable couleur ocre, les palmerais et les sources d’eau naturelles. figure 87:Canyn de Midés source: C’est Elle

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II. Ksour et village berbère Les Ksours ou encore les chateaux de désert, est une architecture semblable à des grandes ruches d’abeilles de couleur de roche. Située au cœur d’un paysage montagneux et aride, de hauts plateaux et de pitons escarpés. Ces châteaux étaient autrefois les points de rassemblement des nomades de la région.

Une forme plus intrigante de Ksour, celle des villages berbères creusés dans les parois rocheuses. Une forme de construction atypique mais courante dans le paysage du sud. Pour des raisons de sécurité, de stratégie et d’adaptabilité, plusieurs villages berbères anciens se sont construits dans les sommets des montagnes rocheuses.

De part de son vécu historique, le village de Chenini révèle une identité des lieux remarquable et offre un paysage culturel et architectural impressionnant. Cependant face à l’évolution, les locaux de détournent vers des alternatifs aisés, et le village demeure des ruines mérites l’admiration.

Le village de Chenini est un village troglodytique berbérophone chapoté par une citadelle d’environ 500 mètres d’altitude. C’est un ancien lieu de stockage des réserves alimentaires, des biens de valeur, et de refuge. Comme les ksour de Douiret ou Guermessa.

figure 88: Ksar

source: Auteur

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III. Exemples d’expérience d’écotourisme en Tunisie Cette étude des potentiels naturels et paysagers étendus sur l’ensemble du territoire tunisien, présente un socle solide pour analyser l’évolution du tourisme alternatif en Tunisie à travers des exemples types.

Depuis des années la nouvelle forme plus écolo du tourisme s’installe en Tunisie et intrigue la sensibilité de la clientèle de plus en plus. Cette nouvelle forme prend une position de résistance avec le tourisme de masse et le « low-cost » et offre des alternatives plus écologiques et qualitatives. En effet le tourisme alternatif ou encore l’écotourisme, vient en réponse aux menaces néfastes du tourisme de masse sur la nature, ainsi pour installer des systèmes écologiques afin de mieux exploiter les potentiels paysagers tunisiens, dans le bien de tous.

Partant de la définition de la notion du tourisme alternatif : « Le tourisme alternatif se veut une alternative au tourisme de masse qui recherche avant tout la rentabilité, parfois au détriment des régions visitées2 », Ce terme générique est souvent représenté par différentes alternatives au tourisme “classique”, notant le tourisme durable, le tourisme équitable ou encore l’écotourisme.

Malgré la diversité des termes, tous se réunis sur le respect des trois axes principaux : l’environnement, l’Homme et l’expérience.

figure 89: Schémas

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source: Auteur

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Le tourisme alternatif se repose sur quatre objectifs : • La préservation et durabilité des ressources naturelles et paysagères • La découverte et l’expérience authentique • L’adaptation aux milieux sociales et culturelles • Assurer une part équitable des bénéfices aux locaux Cette partie se focalisera sur l’écotourisme, d’après sa définition : « L’écotourisme est un tourisme basé sur la découverte de la nature et des cultures traditionnelles qui règnent dans les espaces naturels. Il comporte une part d’éducation et d’interprétation et doit faire prendre conscience de la nécessité de préserver le patrimoine naturel et culturel. Il s’agit d’un tourisme centré sur l’environnement»1. On se basera sur des initiatives fournis en Tunisie, à travers la présentation de quelques exemples types.

1. Dar Zaghouan Ce projet fut la première initiative d’écotourisme dans la région de Zaghouan, mise à l’écart du tourisme malgré sa richesse culturelle et paysagère. La maison d’hôte Dar Zaghouan est créée dans un objectif de revaloriser les potentiels de la région, tout en préservant ses ressources.

Dar Zaghouan est un écolodge, situé dans la région de Zaghouan, à 45 minutes de Tunis.

Une ancienne ferme privé rénovée en une ferme d’hôte écologique par le proprio Mr Zeribi Skander en 2005. Composée par des chalets, des gîtes, des chambres d’hôte avec une capacité de 30 lits. Deux piscines, un spa durable, deux restaurants, une aire de jeux et un musée agricole.

figure 90: Emplacement de Dar Zaghouan

source: Google Earth

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figure 91: Dar Zaghouan

source: Google Earth

2. Les éco-dômes de Béja et Siliana Un peu plus vers le nord-ouest tunisien, se trouvent l’unes des premières constructions des dômes écologiques en Tunisie.

a. Eco-dôme Ezzine Le gouvernorat de Siliana abrite l’œuvre de l’association “Les Aventuriers pour le développement de Siliana”, nommé Dôme Ezzine, Perché à Sodga, Jbel Bargou près de Jebel Serj et les grottes d’Ain Dhehab Siliana. Cette architecture est inspirée par les anciennes techniques de construction, conçue par l’architecte Nader Khalili, dans le but de créer des nouveaux circuits d’activité touristiques et à la fois écologique. Ayant recours à des matériaux locaux, naturels et recyclables, et se caractérise par l’isolation thermique et acoustique, ainsi que par la régularité du climat intérieur. figure 92: Dôme Ezzine source: L’Economiste Maghrébin

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figure 93: Dôme Ezzine

source: L’Economiste Maghrébin

b. Dômes écologiques de Béja L’idée de ce projet écotouristique est de créer un village sous forme de nuage d’écodôme qui entourent la maison d’hôte Dar Beya située à Henchir el Faouar à Beja. Le projet date de 2019 et s’étale sur deux hectares de terres fertiles, dont le site renferme une richesse culturelle et paysagère importante. On y retrouve des sites archéologiques à proximités, ainsi que des paysagers naturels à couper le souffle.

Cette architecture repose sur un savoir-faire déjà employée dans d’autres construction, cependant le proprio a opté pour le prototype original de l’architecte Nader Khalili, nommé le « Moon Cocoon » : un concept conçu par l’architecte qui caractérise une architecture fondée à partir de matières entièrement naturelles, quirésiste à l’eau, aux tremblements de terre et au climat ambiant.

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figure 94: Dôme de Béja

source: l’instant M

Encore une fois ces exemples de constructions écotouristiques répondent à des exigences bien précises, tels que : -L’adaptation et le respect de l’environnement.

- L’exploitation et préservation des potentiels des lieux - l’implication des locaux et la rentabilité Ces initiatives responsables marquent l’ouverture d’horizon vers des nouvelles solutions alternatives du tourisme écologique et durable en faveurs du bien commun.

3. Domaine Oued el Khil Tataouine Dans une même logique de construction des dômes écologiques, un nouvel exemple s’inscrit dans un paysage différent des deux précédent. Domaine Oued el khil, une maison d’hôte en écoconstruction est située dans la région de Ghomrrassen à Tataouine, sud tunisien.

Une architecture dont la fonction primaire tourne autour de l’environnement enveloppant. La ferme est un lieu dédié à la nature et à l’agriculture naturelle. Ayant une capacité de 10 personnes, cette architecture reflète un style vernaculaire type du sud tunisien et demeure un hommage au mode de construction ancestral.

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Tous les produits utilisés sont organiques et relève d’un savoir-faire bien particulier.

L’avantage de cette architecture est sa faible consommation en énergie et son climat intérieur tempéré. Le dôme, la bergerie et la boutique sont principalement construits de sable, de paille et d’argile.

Mis à part sa construction écologique, la ferme offre, non seulement, des activités amies de la nature à travers des circuits de randonnées et la participation à la culture agricole. Le domaine possède aussi une spécificité de permaculture qui encourage la systématisation biologique.

Le domaine Oued el khil abrite au total cinq chambre d’hôte, dôme écologique, et une ferme qui s’étale sur plusieurs hectares. Il offre une expérience biodiversifiée pour les amateurs de la nature à travers un séjour écologique et des produits locaux de qualité.

figure 95: Domaine Oued El Khil

source: Page Facebook officielle : Domaine Oued El Khil

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figure 96: Domaine Oued El Khil

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source: Auteur

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4. Diar Abou Habibi, lodge de charme à Tozeur L’oasis de Tozeur est connue par son potentiel paysager riche qui intrigue les visiteurs du monde entier par son charme. Diar AbouHabibi est l’un des hébergements de charme le plus renommé de la région. Un ensemble de 16 lodges sahariens conçus sous forme de cabanes perchées sur les palmiers au cœur de la palmeraie de Tozeur.

Avec une construction entièrement en bois, des aménagements diversifiés, et une implantation avantageuse, le projet englobe une expérience luxueuse tout en préservant l’authenticité des lieux.

figure 97: Diar Abou Habibi

source: TripAdvisor

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5. Troglo Auberge du Dahar : Toujane C’est un hébergement troglodyte, dont le proprio nommé Béchir, situé au village berbère de Toujane, un peu au-dessus du village. On y accède uniquement à pied, par une piste horizontale de 200 mètres. Ce village est à l’origine un ksar ou un château creusé au sommet d’une falaise rocheuse qui servait à un ancien lieu de stockage et de garde.

Une ancienne étable réaménagée en chambres d’hôtes, se compose de trois chambres d’hôte, des sanitaires, la maison du proprio, cour principale et une boutique sur la route principale.

Le repas du soir se passe dans la cuisine du proprio, tandis que sa femme prépare le dîner, il partage sa passion de sa ville avec les invités.

Avec des moyens modestes mais authentique, cette architecture épouse parfaitement la nature de l’environnement et offre une expérience unique et propre au lieu, tout en projetant la visite dans l’histoire. Béchir insiste sur le fait d’impliquer les locaux à travers l’exposition et la commercialisation des spécialités de la région dans sa boutique : face du Trog-Auberge.

Loin du luxe, cet exemple d’écotourisme, représente un projet modeste qui cherche à offrir une expérience inscrite dans son environnement sans nuire à ses composantes, tout en exploitant ses potentiels social, culturel et naturel.

figure 98: Troglo auberge du Dahar

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source: Troglauberge.com

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6. Camp Abdelmoula Douz CAMP ABDELMOULA est un hébergement typique situé à 100 km de Douz en plein cœur de désert, il est composé de 50 tentes et des blocs sanitaires. La ville de Douz est caractérisée par un paysage désertique et abrite la plus grande Sahara de la Tunisie.

Dans l’objectif de mettre en valeur ce potentiel paysager, les locaux essaient d’avantage d’impliquer les visiteurs dans l’ambiance typique de la région et de leurs faire part des activités traditionnelles. A cet égard, le camp AbdelMoula offre un circuit d’activité particulier qui procure une expérience exotique aux visiteurs aux seins de la Sahara tunisienne. Une vraie opportunité de découverte qui allie à la fois l’authenticité des lieux et le confort nécessaire.

Les tentes équipées sont disposées d’une façon de garder l’intimité de chacun sont se sentir délaissé. Avec un espace central qui réunit les activités du groupe et l’animation sous le ciel étoilé du désert.

figure 99: Camp Abdelmoula

source: TripAdvisor

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7. Analyse critique de Ksar Ghilane, entre perspective et réalité

Le cas de ksar Ghilane nous interpelle et nous intéresse tout particulièrement car il représente et met en avant le revers de la médaille de cette volonté des populations à s’intégrer à la vague du tourisme alternatif ksar ghilane est le parfait exemple du danger que peut représenter une intervention non encadrée sur un site à haute valeur. Cette oasis était, il y a encore quelques décennies, méconnue et seuls ses habitants ancestraux y demeurait. Or, un phénomène de découverte progressive y a eu lieu et les touristes, tunisiens comme étrangers, ont commencé à s’intéresser à cette oasis en plein désert car ils trouvent que c’est un cadre digne d’un film et que ça vaut la peine de s’y déplacer malgré sa difficulté d’accès et la distance de plus de 60km qui la séparer de tout autre village à la ronde. C’est justement le fait que le village soit d’une certaine manière coupée du monde qu’il a en premier temps été extraordinairement préservé et dans un second temps avec la popularité montante du lieu, ce même aspect à largement contribué à sa détérioration rapide et catastrophique.

figure 100: perte d’energie source: Auteur

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figure 101:Utilisation des panneaux source: Auteur

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figure 102: Tissu on adéquat au climat source: Auteur

figure 103: perte d’energie source: Auteur

figure 104: Tissu on adéquat au climat source: Auteur

figure 105: Etat minable de la fourniture source: Auteur

figure 106: Etat minable de la fourniture source: Auteur

figure 107: Etat minable de la fourniture source: Auteur

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En effet, quand les touristes ont commencé à affluer de plus en plus vers ksar Ghilane, ils ont largement exprimé le désir de trouver un logement pour la nuit auprès des habitants locaux qui leur ont offert le gite et le couvert. De ce fait, on comprend que ces habitants ont directement été confronté à cette demande croissante qu’apporte la notoriété du site et ont compris l’opportunité économique qui était à leur portée. C’est ainsi que ces habitants ont commencé à construire et aménager des espaces pour accueillir ces touristes pour la nuit ainsi que pour leur offrir la chance de faire plusieurs autres expériences. On voit donc apparaître ici et là dans l’oasis, des tentes aménagés à la bonne fortune, des constructions en brique qui perturbe le paysage, des restaurants, des locaux de divertissements, etc. Toutes ces constructions et ces aménagements ont été faites par les habitants à la bonne fortune sans aucune étude ou encadrement de la part de spécialistes et c’est là que réside l’aspect de référence de ksar Ghilane. La demande touristique a été très forte et la réponse à cette demande a été donné par les habitants de la région car eux seuls sont soucieux de leur développement économique et ont saisi cette chance de prospérité qui venait d’atterrir dans leurs mains, tandis que l’état y a totalement tourné le dos et n’a pas exigé l’intervention de spécialistes pour encadrer ce développement afin de ne pas détériorer la valeur authentique du lieu. Ksar Ghilane représente donc le cas à ne pas suivre, l’anti référence par excellence car il met en avant les dangers d’une intervention mal étudié qui souhaite mettre en valeur et aboutit au final à l’effet inverse.

figure 109: Restaurant mal aménagé source: Auteur

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figure 108: Matériaux de construction source: Auteur

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figure 115: Etat minable du tissu utilisé source: Auteur

figure 114: Etat minable du tissu utilisé source: Auteur

figure 113: Etat minable du tissu utilisé source: Auteur

figure 112: Utilisation des briques source: Auteur

figure 111: Utilisation des briques source: Auteur

figure 110: Déconfiguration du paysage source: Auteur

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IV. Synthèse Depuis la révolution une nouvelle stratégie touristique commence à s’installer afin de résister aux impacts néfastes creusés par le tourisme de masse depuis des décennies.

Cette nouvelle forme propose un détournement vers l’expérience authentique touristique et offre une vraie opportunité pour exploiter des potentiels paysagers négligés en Tunisie.

figure 116: Diversification paysagère de la Tunisie

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Afin d’envisager des nouvelles formes de tourisme alternatif, notre rôle est de mettre en avant des potentialités paysagères réparties sur tout le territoire tunisien. Cela mettra en valeur et revélera les richesses naturelles non exploitées ou sous-estimés En effet le tourisme alternatif a pour objectif non seulement la révélation de la richesse paysagère cachée du pays, mais aussi la nécessité de protéger cette richesse des menaces du tourisme non responsable.

source: Auteur

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figure 117: Diversification paysagère de la Tunisie

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source: Auteur

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Approche analytique

Chapitre I Potentialité du Sud Tunisien pour le développement du tourisme alternatif

La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

Le sud-est tunisien diffère dans ces caractéristiques paysagères de l’ouest car il présente un relief accentué grâce à la chaine montagneuse du Dhahar ainsi qu’un littoral riche en plages paradisiaques et en vestiges historiques le long de la côte tunisienne. Dans cette vaste zone qu’est le sud est tunisien, on dénombre beaucoup de régions qui se distinguent par leur singularité et la valeur ajoutée avec laquelle elles peuvent contribuées dans le tourisme. Parmi ces régions, on en peut citer plusieurs que l’on va présenter dans toutes les nuances de leur richesse afin de mettre en avant leur potentiel et la valeur ajoutée qu’elles peuvent apporter au secteur touristique.

figure 118: Situation géographique du Dahar

source: Destination Dahar

I. Aperçu historique Les premières traces du passage de l’homme dans la région du Dhahar remonte à la préhistoire à l’ère paléolithique. L’histoire connu de la région remonte à l’époque de l’écriture berbère datant du 5ème siècle avant J-C, influencé par les civilisations phéniciennes et puniques qui ont créé Carthage et qui a dominé le bassin méditerranéen et en s’installant entre autres à Djerba et Zarzis à quelques kilomètres du Dahar.

C’est par la suite la domination romaine qui a succédé à Carthage qui seront la principale cause de 118

La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

sédentarisation de certaines tribus berbères dans la région selon André Louis, et c’est par la suite, à l’époque des invasions musulmanes que ces peuples berbères ont mis leur savoir-faire à l’œuvre pour installer leurs défenses face à eux et se réfugier dans les montagnes où aujourd’hui encore, leurs édifices sont encore fièrement debout et admirés par tous.

figure 119: Histoire du sud tunisien

source: Open Edition Journals

II. Situation et caractéristiques géographiques et climat Le Dhahar est le principal relief montagneux du sud-est tunisien. Il culmine à plus de 700m au-dessus du niveau de la mer et variant d’altitude et de direction sur plus de 100km, se prolongeant dans les terres lybiennes. Ce grand escarpement domine à l’est la plaine de la Jeffara avec un versant raide, doté au sommet d’une somptueuse corniche en roche dure.

figure 120: Carte du Dahar source: Destination Dahar

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Un climat aride caractérise la région avec des pluies annuelles moyennes variant entre 100 et 200mm. La température annuelle moyenne se situe à environ 20°C. celle-ci peut chutée jusqu’à 4°C en hiver et grimpé au-delà des 40°C en été avec une période de sirocco d’environ 40°C.

L’aspect accidenté et morcelé du relief du Dhahar et l’éloignement progressif vers le

figure 122: Climat du Dahar source: NOAA

sud et vers l’ouest de l’influence maritime du golfe de Gabès sont à l’origine de plusieurs nuances climatiques sensibles à l’échelle locale. Les contrastes sont surtout visibles entre les sommets des principaux djebels et versants d’exposition opposée, d’autre part. ainsi, les reliefs les plus élevés centrés autour du Kef Ennsoura forment de petits anneaux de fraîcheur et d’humidité supplémentaires

figure 121: Ksar Ghariani source: Geotourism-Dahar

par rapport au reste du Dhahar.

III. Faune et Flore « Au premier abord, le plateau de matmata, avec son relief lunaire, semble dénué de toute végétation et l’on se demande de quoi vivent les miliers de matmatiya qui l’habitent… cependant, sitôt l’escalade d’un relief terminé, on perçoit… des oliviers magnifiques et l’on explique aisément la possession du sol. » André Louis, titres et travaux scientifiques, Tunis 1970, page 41.

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Malgré un climat aride et d’apparence hostile, le Dhaharabrite une flore riche dont certaines espèces sont bien singulières. La végétation a su s’adapter au climat désertique et au sol pauvre.

On y observe une diversité des espèces dont on peut citer l’armoise, l’alfa, l’erodium ou encore et de manière plus rare, le romarin, la lavande ou le moricande à titre d’exemple. La faune, elle aussi, paraît à l’aridité du climat par la richesse des espèces animales. Parmi les mammifères les plus fréquents, on cite le lièvre à pelage, le fennec, l’hyène, la gerbille, la gerboise du désert et le ainsi que le porc-épic à crête.

figure 123: Flore et mamifères

source: Auteur

De nombreux oiseaux sédentaires sont spécifiques du Dhahar et on peut les observer tout au long de l’année tel que l’aigle royal, le milan noir ou la perdrix. D’autres espèces migratoires font halte dans cette région pendant leur traversée tel que le hibou grand-duc ou le sirli du désert. Les reptiles caractérisent le sud tunisien et le milieu désertique et qui sont la plupart du temps dangereuse pour l’homme tel que le cobra, la vipère à cornes et le fouette-queue qui est qui une espèce protégée. Parmi les invertébrés figurent plusieurs espèces tel que le scorpion et le criquet migrateur.

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figure 125: Oiseaux et reptiles

source: Auteur

IV. Le potentiel paysager et historique du sud ouest tunisien 1. Midés Midès est une oasis de montagne au sud de la Tunisie. Elle est proche de la frontière tuniso-algérienne, à environ 60 km de Tozeur et 10 km de Tamerza. Situés sur le calcaire du Sahara reliant Tébessa et Gafsa, les anciens Madras étaient utilisés par les Romains pour indiquer l’approche des envahisseurs à travers des miroirs. L’ancien village de Mides a été abandonné en 1969 après une inondation meurtrière en Tunisie qui a tué plus de 400 personnes. Il est suspendu au bord du canyon, où vous pouvez trouver des fossiles et des minéraux colorés. Le nouveau village de Midès est situé au cœur de la palmeraie toute proche, qui offre dattes, oranges et figues.

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figure 124: Mides source: Trekearth

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figure 126: Carte Mides -Tamaghza

source: Auteur

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2. Tamaghza Tamerza est l’une des plus belles oasis de

Aujourd’hui, les touristes visitent les ruines,

montagne. A plus de 300 mètres d’altitude,

également connues sous le nom de “Village

à environ 70 km de l’aéroport de Tozeur. Of-

endormi de Tamerza”, à la recherche de sou-

frant de l’eau et une agréable fraîcheur dans

venirs des terres berbères oubliées. Seul le

la chaleur, l’oasis contraste avec ce paysage

marabout est encore en usage aujourd’hui.

montagneux, tantôt beige, tantôt rose. Anci-

Certaines nuits, l’hôtel de charme Tamerza

ennement connu sous le nom d’Ad Turres,

Palace & Spa, que le village surveille depu-

le site était chargé de défendre les frontières

is 1992, se fond dans la montagne en face,

de l’Empire romain puis devint le siège de

et organise des soirées mystiques aux 5 000

l’évêché des Byzantins.Devant l’oasis se

bougies.

dressent les ruines de l’ancien village de

Juste en face des ruines, passez le canal El

Tamerza, abandonné en 1969.Contrairement

Horchane, un large chemin de terre plat et

à ce qu’on dit souvent, le village n’a pas été

nu qui se remplit rapidement d’eau lors des

abandonné par les inondations, mais s’est

pluies rares mais abondantes de la région.

effondré après des jours de pluie. Les matér-

Regardez, il y a des cascades et des sentiers

iaux ne résistent pas à la pénétration de l’eau,

de randonnée qui sortent de la montagne, et

les villageois se sont installés à quelques

le panorama ravit les promeneurs.

centaines de mètres et Tamerza compte ac-

Les températures moyennes sont compara-

tuellement un peu plus de 2 500 habitants.

bles à celles de la région de Tozeur.

figure 127: Tamaghza

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source: Easy Voyage

La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

figure 128: Oasis de Tamaghza

source: Easy Voyage + Travail personnel

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3. Chebika Chebika estl’un des trois oasis de montagne

La meilleure façon d’explorer Chebika et ses

les plus célèbres de Tunisie. Son principal

palmeraies est le chemin rocheux menant

intérêt est sa fontaine pittoresque, située au

aux ruines de la vieille ville, où vous pour-

pied de l’ancien village berbère avec une pe-

rez profiter d’une vue imprenable sur les

tite palmeraie et une cascade. Il alimente un

montagnes de l’Atlas inférieur, qui forment

petit nombre de cours d’eau souterrains et un

un canyon de 150 mètres de haut avec des

réseau de canaux souterrains qui alimentent

palmiers à son sommet. pieds. Ensuite, vous

en eau les puits, grâce à la plantation d’arbres

descendez les escaliers et un magnifique

fruitiers dans un lieu complètement aride.

canyon se forme dans la roche. Suivre le

Cette oasis doit sa prospérité à un système

chemin mène à une petite cascade avec de

d’irrigation de pointe.

l’eau de source.

figure 129: Oasis de Chebika

source: international bellhop travel magazine

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La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

figure 130: Oasis de Chebika

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source: Tunisia guru

La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

figure 131: Carte Chebika Tozeur

source: Auteur

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4. Tozeur Tozeur est une ville tunisienne à la frontière entre l’Atlas et le Sahara, la plus grande des cinq oasis qui composent Jared. Tozeur s’est peu à peu implantée autour de ses palmeraies et est la capitale de la province du même nom. Tozeur est située au nord-ouest de Choate El Jared, près de la frontière algérienne et à 450 kilomètres au sud-ouest de la Tunisie. Ville au passé religieux important, elle accueille de nombreux lettrés. Ibn Chabbat lui a laissé le système d’irrigation de la palmeraie, et le poète Abou el Kacem Chebbi a composé son célèbre Ela Toghat Al Alaam en plein protectorat français. La topographie contemporaine de Tozeur leur rend hommage, ainsi qu’aux marabouts. Au cours de la seconde moitié du XXe siècle, la ville a connu une croissance démographique importante et une expansion considérable à mesure que les Bédouins s’installaient. Il est passé d’environ 11 000 habitants à 37 365 habitants en quelques décennies, selon le recensement de 2014.

figure 132: Tozeur

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source: ShutterStock

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figure 133: Carte Tozeur Nafta

source: Auteur

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5. Nafta Nafta est une ville oasis du Jérid située au sud-ouest de la Tunisie.La municipalité est située au sud-ouest de la Tunisie, entre Tozeur et l’Algérie, la frontière se situant à une trentaine de kilomètres de la ville.

Nefta se trouve entre le Chott el-Jérid et les dunes du Sahara. La ville est caractérisée par la présence de la « corbeille de Nefta » qui est une dépression naturelle creusée dans la roche. Le site est occupé depuis la préhistoire comme le prouvent plusieurs découvertes archéologiques6.

La ville est plus tard une cité numide puis romaine. Nefta est le siège d’un évéché sous les Byzantins et de nos jours un diocèse titulaire de l’Église catholique en Tunisie depuis 19337.

Après la conquête musulmane, elle devient un haut lieu du soufisme : la confrérie soufie de la Qadiriyya est connue dans tout le Maghreb. L’influence de ce courant religieux reste présente jusqu’à nos jours. La ville abrite également une centaine de marabouts dont le célèbre Sidi Bou Ali qui prend la ville aux musulmans ibadites et la convertit à l’islam sunnite au xiiie siècle. Il fonde une confrérie religieuse influente, un pèlerinage étant organisé annuellement autour de la zaouïa de ce saint.

figure 134: Oasis de Nafta

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source: Auteur

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figure 135: Carte Nafta Chott El Djérid

source: Auteur

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6. Chott El Djérid Le Chott el-Jérid est la plus vaste plaine saline ou sebkha tunisienne avec une superficie d’environ 5 000 km2. Il s’agit de la plus grande des sebkhas du Maghreb.

Le 7 novembre 2007, le site est désigné site Ramsar. Le 28 mai 2008, le gouvernement tunisien propose le site pour un futur classement sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.

Long de près d’une centaine de kilomètres d’est en ouest, le chott el-Jérid se prolonge à sa pointe orientale par le Chott el-Fejaj.

Déployé sur un axe est-ouest entre Nefta à l’ouest et El Hamma à l’est, l’ensemble couvre pratiquement la largeur du Sud tunisien, entre le golfe de Gabès et la frontière algérienne, respectivement distants du chott d’une vingtaine de kilomètres. Le Chott el-Gharsa en Tunisie puis le Chott Melrhir en Algérie terminent cet ensemble de dépressions fermées à évaporation intense.

Le Jérid, le Fejaj et le Gharsa sont de vastes sebkhas. Mais on continuera à les désigner par le nom de chott consacré par l’usage.

Le chott el-Jérid est situé dans un creux synclinal, à la limite entre les chaînons montagneux tunisiens et la plateforme saharienne. Son altitude actuelle est de 15 à 20 mètres au-dessus du niveau de la mer.

La surface de l’intérieur des chotts est celle de sebkhas : couverte d’une croûte argileuse sans végétation, tapis constitué de cristallisations salines diverses et de sable agglomérés, et bordée, à la périphérie et sur des largeurs variables, par une steppe halophile (localement appelée hamdha) qui justifie l’appellation de chott proprement dite.

figure 136: Chott El Djérid

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source: Carthage Magazine

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figure 137: Carte Chott El Djérid Douz

source: Auteur

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7. Douz Douz est une ville du sud de la Tunisie connue comme la « porte du Sahara ».

Rattachée administrativement au gouvernorat de Kébili, elle constitue en 20141 une municipalité de 30 245 habitants située à 488 kilomètres de Tunis.

Jusqu’à une période récente, elle était une escale importante pour les caravanes dans leurs voyages entre le Sahara et la Tunisie septentrionale. Elle est actuellement une destination de beaucoup de touristes venus visiter les dunes du Grand Erg oriental et le Chott el-Jérid.

L’économie de la ville dispose d’avantages particuliers par rapport aux villages environnants.

La terre y est fertile et la culture de la datte est une grande source de revenus pour la population.

Par ailleurs, les revenus découlant du commerce de l’oasis ont été facilement remplacés par les revenus du tourisme.

Chaque année se déroule le Festival international du Sahara rassemblant les tribus nomades de Tunisie, d’Algérie, de Libye, d’Égypte, de Jordanie, du Koweït et une équipe française de jockeys de dromadaires. La manifestation folklorique, qui dure quatre jours, se déroule à la manière de Jeux olympiques du désert. La grande course est un marathon international de dromadaires de 42 kilomètres.

figure 138: Douz

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source: iStock

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V. Découvrir les villages du Dhahar La région montagneuse du Dhahar ne se distingue pas uniquement par sa richesse naturelle mais également par la main de l’homme. On y observe ici et là le long des reliefs des villages berbères encore habités aujourd’hui et qui ont vu le jour depuis l’époque romaine pour certains. Ce sont des lieux pittoresques et pleins d’authenticité et on peut y découvrir des habitations troglodytes caractéristiques de la région, des musées, des huileries et encore d’autres équipements qui nous rappelle le mode de vie des anciens peuples. On y observe également les plateaux agricoles encore utilisés aujourd’hui et qui offre un magnifique paysage à contempler. On a également l’occasion de découvrir l’art artisanal et culinaire de la région.

1. Tamazret Notre première escale dans ce périple de découverte de la région est Tamazret, un petit village berbère de 800 habitants à environ 17km à l’ouest de Matmata. La première étape de ce voyage se distingue déjà par sa différence dans la typologie des habitations. En effet, celles-ci ne sont pas creusées mais construites en pierre que l’on trouve abondante dans la région et elles viennent s’accrocher à la colline pour se confondre à la nature environnante, ce qui lui donne un air de petite cité médiévale. On peut visiter à Tamazret un musée dédié à la culture berbère, un trésor de patrimoine avec une architecture spécifique à la région. On y trouve également une huilerie troglodyte qui témoigne du savoir-faire ancestral ainsi que le Ksar de Beni Issa à découvrir.

figure 139: Tamazret

source: Destination Dahar

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figure 140: Carte Tamazret Matmata

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source: Destination Dahar

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2. Matmata Matmata est un village du gouvernorat de Gabes, situé à environ 40 kilomètres du centre-ville et culmine à 600m au-dessus du niveau de la mer. Le village domine les plaines de la Djeffara.

Elle fait partie des monts de Matmata, un contrefort de la chaine montagneuse du Dhahar qui sépare les gouvernorats de Gabes, Médenine et Tataouine du chatt Jerid au sud-ouest du pays.

Les couches géologiques qui constituent le sol de toute la région est composé de couches de roche calcaire et d’argile, ce qui a permis aux peuplades ancestrales de creuser des habitations troglodytes et par extensions des villages berbères en parfaite symbiose avec le paysage et le climat.

figure 142: Localisation de Matmata

figure 141: Matmata

source: Tekiano

source: Voyage Tunisie

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On peut découvrir entre autres à Matmata des habitations traditionnelles transformées en musée pour permettre aux visiteurs de les visiter et les comprendre tel que le musée Dar Taoufik et on trouve également quelques hôtels construit à la manière ancestrale pour permettre à ceux qui le souhaite de vivre cette architecture et ressentir la stabilité de la température à l’intérieur par exemple en comparaison avec la variation extérieur de

figure 143: Matmata source: Wikipedia

celle-ci tout au long de la journée et de la nuit et ainsi vivre une expérience unique comme par exemple l’hôtel El Marhala. On trouve également d’autres musées dédiés aux arts amazighs et qui retrace l’histoire du village tel que le musée de Matmata. figure 144: Hotel El Marhala source: Auteur

a. Ressources en eau La rareté des ressources en eau de la région a engendré un savoir faire chez les premiers habitants de la région, à savoir, un système de collecte des eaux pluviales par des impluvium ainsi que l’élaboration de jsours sur les plaines cultivables, un système de barrages qui optimise l’absorption des eaux de pluies par la terre afin de la fertiliser et permettre de les cultiver.

figure 145: Les Jsours source: Wikiloc

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figure 147: Représentation schématique des Jsours source: Researchgate

b. Richesse paysagère de matmata Le paysage de matmata se distingue par son relief à l’aspect lunaire ainsi que par l’intégration de son village qui reste invisible au premier abord, ce qui ajoute du mystère et magnifie sa découverte à tout explorateur. Toute la région paraît intacte car la trace des établissements de l’homme s’intègre si bien au paysage naturel qu’elle y disparaît pour laisser tout le crédit de la beauté à la nature.

figure 146: Troglodyte de Matmata

source: Valérie Vh

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figure 148: Carte Matmata Beni Zelten

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source: Destination Dahar

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3. Beni Zelten Situé à environ 17km au sud de Matmata se dresse les vestiges d’un ancien village qui a prospéré au temps des romains. Beni Zelten trouve son emplacement dans une cuvette ceinturé par des crêtes et des versants, installés sur un site défensif sur le versant regardant vers l’est.

Cette étape du voyage se distingue par la présence de vestiges d’un fort romain Castellum dont la Tunisie est très richement dotée. La région offre également un paysage particulièrement saisissant sur les plaines des jessours.

figure 149: Village de Beni Zelten source: Page Facebook: Beni Zelten

figure 150: Beni Zelten source: Page Facebook: Beni Zelten

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figure 151: Carte Beni Zelten Toujanei

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source: Destination Dahar

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4. Toujane Un peu plus loin à environ 25 kilomètres de Matmata, en traversant les plaines lunaires et le paysage naturel extraordinaire qui caractérise la région, il apparait au tournant d’un flanc des collines, un village qui vient s’accrocher à l’un d’entre eux. C’est le village de Toujane. Il doit son originalité à sa vue panoramique, à ses deux anciennes mosquées dont l’une date de 1596, à ses huileries souterraines en relativement bon état, et surtout à son artisanat d’art réputé loin à la ronde. On peut également apercevoir les timides cascades del’oued Troumen une des rares source d’eau abondante dans toute la région et qui disparaît et réapparaît au gré des pluies et des sécheresses comme un mirage du désert.

figure 153: Toujane source: Wikiloc

figure 152: Toujane source: Les covayageurs

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figure 154: Carte Toujane Zmerten

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source: Destination Dahar

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5. Zmerten Sur le chemin qui relie le village de Toujane

culmine à 713m d’altitude et qui offre un point

à celui de Zmerten, un paysage à couper le

de vue unique et spectaculaire sur les envi-

souffle s’offre aux randonneurs. En effet, ce

rons et qui, par beau temps, offre une visibilité

sentier traverse une étendue de plantations

jusqu’à la mer et l’île de Djerba. C’est égale-

agricoles faites de dattiers, d’oliviers, d’ar-

ment là-bas où le peut admirer la fameuse

bres fruitiers tels que le figuier, l’abricotier et

ligne défensive de Mareth, édifiée par les

l’amandier, ainsi que des cultures annuelles

forces françaises durant la seconde guerre

d’orge et de lentilles. Ce spectacle offre une

mondiale et qui a constitué un élément capital

rafraichissante zone de verdure dans un envi-

dans le repli vers la Tunisie des forces de l’axe

ronnement désertique. Une fois arrivé à des-

après leur défaite en Egypte. L’histoire mili-

tination, on a l’opportunité d’admirer les ru-

taire de la région du Dhahar est présentée dans

ines de l’ancien village berbère de Zmerten,

le musée militaire de Mareth. C’est également

le musée de Zmerten où l’on peut découvrir

à Kef Ennsoura( le nid d’aigle) que l’on une

les plantes endémiques de la région telle que

avifaune très diversifiée qui trouve refuge

le genévrier de phénicie et leurs usages cu-

dans les abris offerts par les versants. Les es-

linaires et médicinales. C’est également dans

pèces les plus fréquentes sont l’aigle royal, les

ce village que l’on peut trouver un guide qui

huppes, les petits traquets à tête claire ainsi

vous aidera dans l’ascenssion de Kef Enn-

que de nombreux autres espèces du désert et,

soura, le point le plus haut du Dhahar qui

selon la saison, certaines espèces migratoires.

figure 155: Toujane source: Airbnb

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figure 156: Carte Zmerten Mogr

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source: Destination Dahar

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6. Ksar Hallouf Mogr L’oasis de ksar hallouf est un cocon hors

issue d’un système irrigué en complémen-

du temps. Les oasis, rares dans le Dhahar,

tarité avec les produits agricoles fournis par

offrent une fraîcheur inattendue. Des villag-

les jessours. Ainsi, des variétés communes

es comme ksar hallouf se sont établis autour

de palmiers associées à des figuiers et des

de ces sources. L’existence d’une oasis con-

cultures fouragères caractérisent l’organi-

stitue une particularité du site de l’oued el

sation de cette oasis. En face de l’oasis où

hallouf. Cette petite oasis soit son existence

s’est développé une population locale, on

à la présence d’une nappe d’eau proche de

trouve le ksar hallouf, une forteresse défen-

la surface. C’est une oasis traditionnelle

sive où se réfugie cette population à l’épo-

développée grâce aux techniques d’exhaure

que des invasions. Ce ksar se caractérise

simple avec une traction animale pour tirer

par la présence d’une huilerie ce qui est

les outres (dalou) du fond du puits. Aujo-

rare dans la région du Dhahar car les ksours

urd’hui, l’introduction des motopompes

sont principalement destinés au stockage

électriques a engendré l’abandon des tech-

des denrées alimentaires des familles dans

niques traditionnelles. L’oasis a joué un rôle

des greniers. On y trouve également une

important pour le maintien de la population

mosquée à moitié en ruine où se réunissait

locale en assurant une production agricole

les fidèles lors des prières collectives.

figure 157: Ksar Hallouf Mogr source: Ligne Maginot du desert

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figure 158: Ksar Hallouf Mogr

source: Wikipédia

figure 159: Ksar Hallouf Mogr

source: Wikipédia

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figure 160: Carte Zmerten Mogr

source: Destination Dahar

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7. Ksar hadada Ce ksar est l’un des plus connus dans le

des activités agricoles, quatre nouveaux

domaine du tourisme. Il occupe une petite

blocs de ghorfas ont été implantés dans

colline au centre d’un village du même

la cour. Le monument est devenu ainsi un

nom. Les fractions tribales des ghomras-

complexe architectural comportant jusqu’à

sen-hadada, quittant la localité de ghomras-

trois étages et un très grand nombre de

sen, se sont installés dans cette région aux

ghorfas. La porte et la skifa ouvrent à

terres fertiles dans l’objectif de s’adonner à

l’ouest sur une place. Dans les années 1960-

l’agriculture. Elles ont fondé le ksar proba-

1970, ce ksar abandonné a été restauré pour

blement au 19ème siècle dans les environs

servir d’hôtel, en transformant 55 ghorfas

de l’année 1840. Construit initialement sur

en chambres. Une partie du monument a

un seul niveau, il représente un très bon

donc subi des modifications, surtout à l’in-

exemple du dynamisme du peuplement de

térieur des ghorfas. Ksar hadada a aussi été

la région. Le ksar s’étend sur une superficie

utilisé par George Lucas, en 1997, ainsi que

importante, atteignant 6210m². au début, il

d’autres sites du Sud tunisien, pour créer le

était formé par une série de ghorfas dis-

village de « Mos Espa » lors du tournage de

posées autour d’une vaste cour intérieure

quelques scènes de Star Wars, contribuant à

semi circulaire. Progressivement, avec la

sa renommée. L’institut National du Patri-

croissance démographique et le dévelop-

moine INP continue à y mener des travaux

pement.

de restauration.

figure 161: Ksar Hadada source: Auteur

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figure 162: Carte Ksar Hadada Insefri

source: Destination Dahar

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8. Ghomrassen Cette petite ville pittoresque était autrefois la capitale politique et surtout religieuse de tout le sud tunisien. Ghomrassen est plus qu’un ksar ou un village. C’est une capitale qui a longtemps servi de siège à la confédération des Ouerghemma. A l’origine il n’y avait qu’une galaâ, refuge ou citadelle avec des troglodytes tout autour et un noyau berbère. Seul le voyageur géographe El-Tijani nous en a laissé de précieux renseignements. Il écrivait en 1340 : « la montagne de Ghomrassen est extrêmement élevée. De petits sentiers y sont seuls tracés, et ils sont, même pour les habitants, d’un difficile d’accès. Ces divers sentiers conduisent à des chambres appelés ghiran, « des cavernes » creusées dans le roc, par étages superposés depuis le milieu de la montagne jusqu’à la cime… ».

figure 163: Ghomrassen

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source: Mapio

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Le voyageur a aussi exprimé très clairement son admiration pour les richesses agricoles de Ghomrassen et pour sa vaillance militaire soutenue essentiellement par l’existence de ces nombreuses forteresses. Ghomrassen se destine, avec la formation de la confédération des Ouerghemma, à une carrière autrement plus intéressante qui gonfle sa population et accroît ses rapports avec la plaine. Ghomrassen est ainsi devenu une capitale politique et religieuse qui concrétise sa volonté d’union et de force loin dans la plaine à travers ses ramifications tentaculaires.

La confédération Ouerghemma est une assemblée de tribus du Dhahar qui s’est formée au 16ème siècle afin de pallier à l’éloignement du pouvoir central et leur capitale à été Ghomrassen.

figure 165: Ghomrassen

source: Mapio

La ville de Ghomrassen est également connue à l’échelle mondiale pour ces pâtisseries traditionnelles du sud tunisien tel que garn el ghazelle et pour son artisanat comme le tissage du margoum et du makhnoug.

figure 164: Garn el ghazelle source: Alamy

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On trouve également un emblème de la ville, le tombeau d’Ibn Arafa. En réalité, cet édifice n’abrite pas la tombe de ce personnage historique car celle-ci se trouve à Tunis, mais comme il est originaire de Ghomrassen, il représente la fierté des habitants. Ibn Arafa a vécu au 14ème siècle et était un savant multidisciplinaire (mathématiques, droit, rhétorique, médecine…) et était également mufti, imam de la grande mosquée Zitouna de Tunis et directeur de son université, le plus illustre représentant de l’islam malékite à l’époque hasfide.

figure 166: Ibn Arafa source: Stamps.sellosmundo

figure 167: Femmes en habit traditionnel

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source: Tunisie.co

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9. Insefri Un peu plus loin au sud de Ghomrassen, on à l’opportunité de découvrir un autre trésor laissé par nos ancêtres et par mère nature et qui, cette fois ci, remonte beaucoup plus loin dans le temps. On effet Insefri est un site préhistorique où l’on peut observer la piste des dinosaures et la trace de l’homme préhistorique. En effet cette vallée abrite des empreintes et des fossiles de dinosaures dont les premières découvertes dans la région remontent à 1995.

Une véritable prairie sous-marine couvrait le fond de la mer il y a environ 150 millions d’années. Au-dessus du ksar Béni Ghedir, sous la corniche oxfordienne, des fossiles de plus en plus riches et diversifiés sont apparus. La structure géologique préservée du Dhahar permet également de poursuivre les études encre peu avancées sur les biotopes de l’époque des dinosaures.

Pour les spécialistes internationaux, le Dhahar constitue un site majeur, d’importance mondiale, pour la recherche et vulgarisation paléontologique dans les années à venir.

Insefri est également un site rupestre qui offre la découverte de peintures faites par l’homme voilà plus de 10 mille ans avec de l’ocre rouge violacé en majorité encore intacte mis à part certaines qui se sont estompées par l’action de l’érosion naturelle de la roche. Ces peintures extraordinaires représentent une autruche en mouvement, un bovidé, un félin, ainsi que d’autres animaux sauvages et parfois domestiques qui constituaient la faune de la région de l’époque. D’autres peintures sont inidentifiables à cause de l’érosion, mais n’enlève aucunement à la beauté ou à la valeur historique du site. figure 168: Peinture rupestre source: ccsp.it

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figure 169: Carte Insefri-Guermessa

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source: Destination Dahar

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10. Guermessa

figure 170: Carte Guermessa-Chenini

source: Destination Dahar

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A environ 26km à l’ouest du site rupestre de Insefri, on se retrouve nez ànez avec l’un des ksours de moyenne montagne les plus impressionnant du Dhahar. Très bien conservé, l’ancienne Guermessa est l’un des plus villages citadelles de la région. Le village fut abandonné par ses habitants dans les années 80. Le site troglodytique initial, en nid d’aigle, occupe de sommet du djebel kedim autour duquel un village gigantesque de 17 hectares entourant la colline se prolonge sur la crête, progressivement édifié après l’arrivée d’hommes saints du Maroc au 14ème siècle. Guermessa possède une galaâ à son sommet, dont il ne reste aujourd’hui que quelques ruines, vestiges d’une tour de guet et les traces d’une citerne aménagée. Un ksar destiné au stockage des récoltes se dresse sur le versant sud de la butte. Au même niveau que le ksar, une petite mosquée datée de 1860, correspondant probablement à la date de sa rénovation. Aussi, Guermessa offre un magnifique spectacle au coucher du soleil. figure 171: Guermessa

figure 172: Guermessa

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La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

source: Auteur

figure 173: Guermessa

source: Auteur

source: Auteur

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11. Chenini En continuant d’avancer et de s’enfoncer plus profondément dans le désert du grand Sahara, on peut dors et déjà observer le changement dans le paysage, plus particulièrement dans la palette de ses couleurs dans laquelle l’ocre domine de plus en plus et à contrario le vert se fait plus rare. C’est dans ce paysage que se dresse suggestivement la citadelle de Chenini comme un mirage dans le désert. Ce village aux versants abruptes est l’un des derniers du Dhahar à être encore habité. Ces villageois continuent à parler couramment la langue amazighe.

La construction de Chenini remonte au 12ème et 13ème siècle ce qui le rend d’autant plus magestueux. Situé en hauteur sur un emplacement stratégique, il permettait de contrôler la grande plaine avoisinante et les routes de commerce situées dans les vallées,

figure 175: Chenini

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figure 174: Chenini

source: Auteur

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tout en permettant de protéger les réserves alimentaires des invasions. Au sommet du village, le ksar, bien qu’abandonné, conserve des éléments anciens (greniers, voûtes, inscriptions…). Elle surplombe des rangées d’habitations semi troglodyte qui serpentent le long des ruelles étroites tout au long des étages du village. Des huileries troglodytiques alternent avec les habitations, l’une d’entre elles encore fonctionnelle aujourd’hui et visitable, ce qui permet d’échapper un instant à notre temps et de vivre un moment dans une autre époque. A 446m d’altitude, la grande mosquée au minaret blanc marque le paysage, autrefois c’était un moyen de guider un potentiel voyageur qui se serait perdu dans le désert et qui, en voyant la mosquée blanche qui se distingue au loin, saura trouver son chemin vers un refuge. figure 176: Chenini

source: Auteur

source: Auteur

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figure 177: Carte Guermessa Chenini

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source: Destination Dahar

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a. Mosquée des sept dormants

Laissez vous conter la légende de cette mosquée pittoresque, de son minaret penché et de ses tombes de géants dépassant 4m. bâtie en 1217, la mosquée tire son nom d’un célèbre récit trouvant ses origines dans le coran mais également dans la bible, c’est l’histoire de 7 jeunes et leur chien, persécutés à l’époque païenne pour leur foi, ils se seraient réfugiés dans une caverne et ils tombèrent dans un sommeil profond dont il ne se réveilleront que 309 ans plus tard. Il existe d’autres sites au maroc et en turquie que l’on associe à cette légende. figure 178: Mosquée des septs dormants source: Auteur

figure 179: Mosquée des septs dormants

source: Destination Dahar

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12. Douiret Le village de Douiret également se démarque par sa riche histoire. Le spectaculaire village de la citadelle de Douiret offre l’une des plus belles vues de la région, particulièrement au petit matin quand le soleil se lève et apparaît petit à petit derrière les montagnes environnantes offrant un contraste d’ombre et de lumière saisissant. C’est également une des citadelles les plus intéressantes du Dhahar sur le plan historique. Au sommet d’un piton rocheux, le site s’étend sur 9 hectares et revêt un caractère défensif lié au commerce caravanier. Indécelable depuis l’est d’où provenaient les principales menaces, le site était utilisé avant et durant l’époque romaine, comme en témoignent les ruines de ksours très anciens et quelques vestiges romains. Selon certaines sources, le village de Douiret aurait été fondé il y a plus de 8 siècles par un saint homme originaire de la région marocaine de Tafilet. Au 18ème siècle, Douiret a connu une période de prospérité due à sa position en tant que relais sur la piste caravanière reliant Gabès à Ghadamès en Libye. Le village aurait compté environ 3500 habitants au milieu du 19ème siècle, dont la moitié de sédentaires résidents permanents du village, les autres étant éleveurs semi-nomades, n’occupant le village que durant la période des labours et des moissons. A l’époque coloniale, un bureau des affaires indigènes fut installé dès 1888 à Douiret ce qui en fit une métropole du monde berbère dans la région.

figure 180: Douiret

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Avec la disparition du commerce caravanier au 20ème siècle, le village a connu un déclin progressif au profit du nouveau centre administratif de Tataouine où désormais toutes les prestations et les marchés se concentre.

Une des plus belles singularités de Douiret est sans nul doute, la mosquée troglodyte Ennakhla. C’est une mosquée qui fonctionne principalement sur deux espaces qui sont la cour extérieure ombragé par quelques palmiers et un figuier où l’on peut faire sa prière sous la brise lorsque le temps est clément, et, lors des températures extrêmes, la salle de prière troglodyte est alors utilisé pour s’adonner à son culte. On y trouve également le minaret visible à distance ainsi qu’un majel où sont récolter les eaux de pluies.

figure 181: Douiret source: Auteur

source: Auteur

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figure 182: Carte Chenini Douiret

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source: Destination Dahar

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a. Ksar Ghilane Ksar Ghilane est une oasis du sud de la Tunisie située sur la limite est du Grand Erg oriental.

Réputée être la plus méridionale des oasis tunisiennes et l’une des portes du désert du Sahara tunisien, une source d’eau chaude affleure dans l’oasis. Cette source, dans laquelle il est le plus souvent possible de se baigner, aurait des vertus thermales.De par sa position en frontière du monde sédentarisé, la localité de Ksar Ghilane a toujours été connectée aux provinces côtières, mais est longtemps restée difficile d’accès. Elle est désormais reliée par une route asphaltée à Douz (80 kilomètres au nord) ou Matmata que peuvent emprunter les véhicules tout terrain ou les voitures privées ou de location.Comme son nom l’indique, elle abrite un fort datant de l’époque romaine, Tisavar, situé sur le limes qui suit la limite du désert.

figure 183: Ksar Ghilane

source: Auteur

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Le gouvernement tunisien l’a proposé le 17 février 2012 pour un futur classement sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.L’oasis est située dans la dépression de Bouflija, c’est-à-dire l’exutoire des oueds Bou el-Khcheb, Laarej et Mahbes. Les précipitations y sont rares (moins de cinquante millimètres par an), irrégulières d’années en années et peuvent être localisées de façon aléatoire.Les températures dépassent régulièrement les 50°C en été, mais il gèle en dessous de 0°C en hiver. L’écart thermique inter journalier est aussi très important (une nuit peut être particulièrement froide, la suivante moins, mais le jour suivant peut être très chaud, etc.).

Un vent sableux souffle en moyenne 120 jours par an. Le vent brûlant de type sirocco souffle pendant la période estivale quarante jours par an en moyenne.Traditionnellement, des puits de trois à six mètres de profondeur (dits thmeds) étaient creusés par les éleveurs dans les lits des oueds et les parcours nomadiques suivaient leur épuisement au cours de l’année. Ces puits intermittents très simples étaient complétés par quelques puits de surface atteignant la nappe phréatique (profondeur maximum atteinte : 35 mètres) dont l’eau était remontée avec une poche de cuir (delou) et qui garantissaient un accès à l’eau toute l’année, même si le niveau fluctuait.

figure 184: Ksar Ghilane

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source: Auteur

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figure 185: Ksar Ghilane

source: Auteur

figure 186: Ksar Ghilane

source: Auteur

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VI. Synthèse

Il apparaît suite à cette présentation des sites ainsi qu’à leur proximité en citant au passage la richesse paysagère dont bénéficie tout le parcours, il est indéniable que la région du Dhahar se caractérise par un potentiel paysager naturel et architectural demeurant trop méconnu et inexploité. C’est une source encore intacte qui a la capacité de remettre le secteur touristique sur le devant de la scène international via l’émergence de cette nouvelle forme de tourisme durable et éco responsable qui conquiert depuis quelques années les cœurs des aventuriers du monde entier qui souhaite découvrir sans agresser ou porter préjudice à la valeur des lieux.

figure 187: Circuit du Sud Ouest Tunisien de Midès à Nafta

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Aussi, si cette région bénéficie de la mise en avant et attire les visiteurs, cela permettra également de développer toute l’économie locale via l’artisanat, le tourisme, l’hébergement, la consommation, etc. la région est riche de patrimoine architectural, de sites naturels, d’art culinaire, d’artisanat, de faune et de flore qui forme l’écosystème fragile et unique de la région, et tout cela est encore dans l’attente de la mise en valeur et de sa présentation au monde.

figure 188: Circuit Dahar

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Approche conceptuelle

Chapitre I Traitement d’un circuit relais

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I. Présentation du circuit Chenini-Douiret 1. Introduction De tout le péril de la traversée du Dhahar, le circuit qui relie le village de chenini à celui de douiret est sans nul doute l’un des plus riche de part les multiples découvertes qui s’offrent aux visiteurs. En effet, ce chemin commence et aboutit vers deux villages perchés qui se distingue par leur histoire et leur architecture. On observe plusieurs similarités entre les villages de Douiret et de Chenini qui s’organise de la même manière à la seule différence que le village de chenini est installé sur une montagne à deux versants alors que celui de douiret se fait face que sur un seul côté. Le circuit qui relie ses deux villages reste à découvrir et ne manque pas de surprises cachées ici et là. En effet, la zone qui relie les deux villages est formée d’une vallée escarpée où se trouve une palmeraie à sa base et où l’eau émerge du sol ici et là formant une oasis fugasse et sauvage. Douiret étant la plus proche du site d’intervention choisit; ell serait pris comme exemple d’étude.

Zone d’intervention

figure 189: Circuit Chenini- Douiret

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source: Auteur

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II. Présentation de Douiret

Douiret est un village berbère du sud-est de la Tunisie. Situé dans le gouvernorat de Tataouine, il se trouve à vingt kilomètres de cette derniere.

figure 190:Présentation de Douiret

source: Auteur

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1. Aperçue historique C’est un certain Ghazi Ben Douaieb ben Kenana, “de l’ouest à l’est” (certains disent Tafilalet du Maroc), qui s’y serait installé et enraciné il y a plus de 500 ans. On montre encore sa première résidence, Dâr Ghâzi, sur un relief à proximité des collines construites par Douiret.

Ce Ghazi constate que le piton rocheux opposé est occupé par Beni Maaguel. Il y a pris une femme. Mais comme toutes les terres de la plaine à cette époque appartenaient à Beni Maaguel - c’est du moins ce que dit la légende - il demanda l’autorisation tant que la surface que la peau de chameau pouvait couvrir. La satisfaction lui a donné. Ghazi découpe la peau en lanières très fines pour délimiter le terrain depuis la colline jusqu’à l’Oued Jamma.

Enhardi par ce premier succès, les Beni Maaguel, dépouillés de la majeure partie de leurs terres, quittent leur sommet pour rejoindre Djerba. Ghazi a attaqué Beni Mazisn, qui s’était également installé depuis longtemps sur une montagne voisine; il les a chassés.

figure 191: Soldats berbères

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source: Destination Dahar

La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

Désormais propriétaire des lieux, il peut voir son village se développer. En même temps, il a également épousé une femme de Chenini du Djebel.

Auparavant, le Douiri était divisé entre la vie sédentaire du fellah et la vie nomade du prêtre conduisant le troupeau à Dahal (et parfois à Jefâra). Il vit dans une grotte dans les montagnes.

En 1850, Douyre compte environ 3 500 habitants. De ce nombre, la moitié sont purement sédentaires, accrochés à leur Djebel ; d’autres vivent des vies semi-sédentaires, migrant pour l’agriculture et la récolte, et conduisant le bétail à travers les pâturages du Dahar. De nombreuses personnes vivent dans des caravanes autour de Ghadamès.

En 1881, Douiret s’étend du sommet de la montagne jusqu’à mi-chemin, progressivement à gauche et à droite du sommet adjacent de la montagne, donnant à l’ensemble du village un aspect en S de près d’1 km de long. Une passerelle d’une largeur moyenne de 2 m le délimite clairement.

Douiret connaît son apogée à la fin du siècle dernier, mais très vite le commerce caravanier n’a plus sa raison d’être. La décision du commandement de transférer le service de renseignement à Tallinn devait priver Duile de nombreuses opportunités de développement ; voire de le priver de fonctions commerciales, puisque le marché hebdomadaire d’Ouderna venait d’être fixé de force dans le nouveau centre administratif Tataouine.

figure 192: Femmes berbères source: Composition de Gilbert F. BONS

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2. Cultures et traditions

Le village de Douiret se distingue par son architecture et son emplacement aux portes du grand désert du Sahara. Ces particularités font de lui un patrimoine riche à découvrir. Néanmoins, il n’y a pas que le patrimoine matériel que l’ont peut découvrir à Douiret car la région est également forte de sa culture et ses traditions encore profondément ancrés dans ces habitants qui les perpétuent encore depuis des siècles. On peut citer à titre d’exemple la tradition de la marche de la mariée, où la famille travers la vallée pour conduire la jeune mariée de la maison de son père vers la demeure de son époux. La traversée se fait en chantant et en dansant au son de la musique traditionnelle de la région. Il y a aussi célébration des deux familles des mariés qui se réunissent à la grande place du village et continuent de danser et chanter et aussi de faire des spectacles à dos de chevaux et à coups de fusil.

figure 193: Femme portant l’habit traditionnel source: Nostalgerie

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figure 194: Femme portant l’habit traditionnel source: Dreamstime

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On peut découvrir à Douiret lors de la célébration d’un mariage, non seulement les coutumes ancestrales, mais également leurs habits traditionnels, les bijoux ancestraux dont certains sont transmis à travers les générations depuis plusieurs siècles, les tatouages berbères sur le visage des femmes, la cuisine traditionnelle avec le pain cuit sous le sable, le couscous au berchnie, les pâtisseries comme Garn el Ghazelle et encore bien d’autres aspects uniques qui constituent ensemble la culture berbère de Douiret.

figure 195: Margoum source: Dreamstime

figure 198: Bijoux ancestrales source: Fifi K

figure 197: Pain cuit sous le sable source: Auteur

figure 196: Symboles berbères source: ShutterStock

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3. Lecture paysagère

figure 199: Lecture paysagère

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source: Auteur

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4. Oragnisation urbaine

Toute cette zone urbaine est desservi par une rampe qui serpente devant ces habitations et montent jusqu’au ksar qui vient se poser au sommet de la montagne, lieu de refuge des habitants et point le plus difficile d’accès pour l’envahisseur, facilement défendable par le peuple et où les plus grands stocks de vivre sont gardé. Les ghars sont jumelés, disposés en lignes épousant les courbes de niveau du Djebel.

figure 200: Organisation urbaine

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Les Ghorfas sont des pièces creusées dans la couche argileuse de la montagne, la roche constitue son sol et sa toiture. Le rez de chaussés de la partie construite, qui est à un niveau un peu plus bas que la partie excavée, est aménagé par la Driba et le Maghzen. L’étage est toujours destiné aux réserves. Le patio constitue l’articulation entre ces deux parties.

source: Auteur

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5. Languages architecturals

figure 201: Language architectural

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source: Auteur

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6. Techniques d’excavations

figure 203: Technique d’excavation

figure 202: Technique d’excavation

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source: Video de El Kannet El Horra

La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

figure 204: Technique d’excavation

source: Video de El Kannet El Horra

On détermine ce qu’on appelle le fil, la couche tendre de roche calcaire, qui sera ultérieurement le plafond de la grotte. On dégage une plateforme horizontale. La pente du terrain et la hauteur de façade que l’on fixe détermine la largeur à partir de laquelle on peut creuser la grotte. Le creusement se fait verticalement, de haut en bas en suivant la forme des escaliers, tandis que la découpe est horizontale par délimitation des blocs.

La technique d’excavation est assurée par une personne compétente en se servant des outils bien déterminés tels que des pics, des marteaux et des ciseaux à Pierre.

Le Debrej, grand marteau, sert à enfoncer le Mesbrania, entre les deux Nàala qui sont placés dans une fissure de couche dure de telle sorte que l’épaisseur de la fissure augmente. On place à ce moment l’Atla qui joue le rôle d’un levier pour casser la roche dure. La roche dégagée de volume est utilisée soit pour construire le mur d’enceinte, soit pour construire les annexes extérieures.

source: Auteur

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7. Techniques de construction

figure 205: Techniques de contruction d’un mur et d’une toiture

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figure 206: Photos prise lors du Workshop

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Technique de construction toiture en voûte Ancien technique des voûtes

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figure 207: Schémas d’une voûte

source: Auteur

figure 208: Schémas d’une voûte (nouvelle technique de construction)

source: Auteur

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figure 209: Photos prise lors du Workshop

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8. Matériaux de construction

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III. Synthèse

De ce qu’on a pu retenir auparavant, on peut conclure que Douiret est une région pleine de richesse culturelle, comme paysagère.

Elle se démarque par une architecture bioclimatique qui s’integre totallement dans son environnement et qui conçue integralement de matériaux locaux et durable.

On peut alors dire sans hésitation que Douiret est à l’image ultime de l’architecture durable.

figure 210: Douiret exemple réel d’une architecture durable

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source: Auteur

Chapitre II Genèse du projet

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I. Vécu et nouvelle appropriation du circuit Douiret-Chenini

Ayant moi-même fait ce circuit dans le cadre de workshop et de voyage d’étude, j’ai pu observer à maintes reprises ce phénomène d’attraction que suscite la région car eu l’occasion de rencontrer des touristes venus du monde entier avec leur sac à dos et leur tente qui sont venus découvrir et faire l’expérience du circuit en traversant les régions qu’ils visitent à pied en randonnée quand cela leur est possible afin de découvrir plus profondément la beauté de la nature et des villages qu’ils visitent. Nous avons également nous même fait l’expérience de cette découverte plus profonde à travers les pics niques et pause déjeuner à l’ombre de palmiers près d’une source d’eau ou encore sous un olivier centenaire et où on a découvert certaines traditions culinaires comme le pain cuit au sable chaud. Le vécu est riche et unique car on vit un moment authentique de paix et de repos, on ressent la fraicheur et la tranquillité de l’oasis au cœur d’une nature qui se veut hostile à première vue. On étanche sa soif au point d’eau, on mange et on se repose dans le calme à l’ombre des arbres qui nous bercent de leur chant sous la brise qui souffle.

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figure 211: préparation traditionnelle du pain El Malla

source: Auteur

figure 212: picnic sous les palmiers de l’oasis de Chenini

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figure 214: Déjeuner en pleine nature

source: Auteur

figure 213: Rencontre de campeurs dans le site d’intervention

source: Auteur

II. Le choix du projet Tout ceci constitue la richesse authentique et unique de la découverte du circuit DouiretChenini et peu ont l’occasion d’en faire l’expérience de cette manière. C’est ainsi qu’est né l’idée de créer un événement architectural qui va mettre en valeur ce circuit et permettre aux visiteurs de réellement découvrir la région dans toute sa complexité et sa richesse, de faire l’expérience de la traversée en passant par la vallée, les villages, la mosquée légendaire, le désert, etc.

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III. Analyse du site 1. Justification du choix du site

Le site où j’ai choisi d’implanter mon projet se trouve à proximité du circuit Douiret-Chenini et pourrait y être intégrer en tant que point de départ de ce dit circuit, il s’agit d’une situation stratégique de par sa proximité mais également par sa morphologie. En effet le site est une vallée à deux versants où s’épanouie une oasis luxuriante à sa base et où une source d’eau jaillit des profondeurs de la terre. Les monticules qui entourent cette oasis sont constituées des mêmes couches de terres argileuses et de roches calcaires que le village de Douiret, ce qui en fait un lieu idéal pour envisager une architecture excavée. Aussi la forme de cette vallée en T avec des courbes souples a le potentiel d’offrir une découverte visuelle impressionnante et en mouvement continu.

Le site est également accessible en 4x4 par un chemin de terre qui contourne la vallée, mais également par une piste actuellement pédestre mais qui a le potentiel de devenir une piste chaussable beaucoup plus courte qui parte de la nouvelle Douiret vers le site du projet.

figure 215: Situation du site d’intervention source: Auteur

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figure 216: Site d’intervention

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source: Google Earth

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figure 218: Vue du site d’intervention

source: Auteur

figure 217: Vue du ite d’intervention

source: Auteur

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2. Analyse climatique

figure 219: Vents dominants et ensoleillement

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3. Analyse topographique

figure 220: Coupe des couches géologiques

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source: Auteur

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figure 221: Coupe ur le terrain

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4. Faune et Flore

figure 222: Faune et flore

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5. Analyse paysagère

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IV. Programme

figure 223: Programme

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V. Organigramme D’après l’étude de Douiret et les analyses du site d’intervention.

On trouve la structure d’accueil excavée prés de l’accès du site pour accueillir les visiteurs et un petit magasin construit, pour mettre à disposition les besoins des visiteurs avec la possibilité de louer des tentes.

J’ai choisi d’excaver les unités d’hébergement de luxe en troglodyte au deux côtés de l’oasis au niveau de vallée avec une terrasse couverte par une structure tendue légere, réaliser par la peau de chameau. Les unités d’hébergement seront dispersées dans le site afin d’obtenir une logique de composition qui s’intègre avec le paysage, sans l’agresser. Une passerelle qui traverse la montagne plus des escaliers seront aménagés afin de faciliter la distribution et l’accés aux différents niveaux des unités d’hébergement.

Et j’ai planifié des platformes destinées aux visiteurs intéressées de vivre l’aventure du camping ; équipé de tout les besoins necessaires comme des sanitaires, des vestiaires, des douches, des barbecues ....

J’ai implanté le restaurant dans la petite coline. J’ai choisi de sculpter l’espace à l’intérieur laissant une partie couverte ouverte en troglodyte pour exploiter la belle vue en panorama qui donne sur l’oasis avec une piscine devant la terrasse finissant dans la falaise pour enfin se transformer en une cascade d’eau qui sera une source sonneur agréable.

Avec une cuisine construite qui s’approche de l’entrée du site afin de faciliter l’accès de service; elle est faite d’une manière qui suit l’ondulations topographiques du terrain pour s’intégrer avec la montagne.

Avec une étable dans l’oasis pour permettre aux visiteurs de vivre l’expérience de promenade avec la manière traditionnelle de transport. Avec la possibilité de participer aux activités d’agriculture dans l’oasis et bénéficier des produit bio, avec des espaces des détente éparpillés en pleine nature.

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figure 224: Organigramme

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VI. Parti architectural

figure 225: Parti architectural

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VII. Les esquisses

figure 226: Les esquisses

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figure 227: Les esquisses

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La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

VIII. Esquisses retenues

figure 228: Le plan

source: Auteur

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Le restaurant

figure 229: Le plan du restaurant

figure 230: Vue intérieure du restaurant

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La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

source: Auteur

figure 231: Vue intérieure du restaurant

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figure 232: Vue intérieure du restaurant

source: Auteur

figure 233: Vue intérieure du restaurant

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figure 235: Vue de la terrasse en troglodyte

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figure 234: Vue de la piscine

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Les hébergements

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figure 236: Plan du premier prototype d’hébergement

source: Auteur

figure 237: Plan du deuxième prototype d’hébergement

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figure 238: Vue intérieure de l’’hébergement

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figure 239: Vue intérieure de l’’hébergement

source: Auteur

figure 240: Vue intérieure de l’’hébergement

source: Auteur

Chapitre III Le projet

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Plan de masse

figure 242: Plan masse

figure 241: Plan de masse

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source: Auteur

La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

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figure 243: Plan de masse

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Plan d’ensemble

figure 244: Plan d’ensemble

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La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

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La structure d’acceuil

figure 245: Plan de la structure d’acceuil

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figure 246: Coupe de la structure d’acceuil

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figure 247:Vue intérieure de l’acceuil

source: Auteur

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figure 248: Vue intérieure de l’acceuil

source: Auteur

figure 249: Vue intérieure de l’acceuil

source: Auteur

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figure 251: Vue intérieure de l’acceuil

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figure 250: Vue intérieure du snack bar

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figure 252: Vue intérieure du snack bar

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figure 253: Vue intérieure du snack bar

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figure 254: Vue intérieure du snack bar

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figure 255: Vue intérieure du snack bar

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figure 256: Vue intérieure du snack bar

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figure 257: Vue intérieure du magazin

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figure 258: Vue intérieure du magazin

source: Auteur

figure 259: Vue intérieure du magazin

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figure 260: Vue extérieure de l’espace de détente

source: Auteur

figure 261: Vue extérieure de l’espace de détente

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Le restaurant

figure 262: Plan du restaurant

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figure 263: Coupe du restaurant

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figure 264: Axonométrie du restaurant

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La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

figure 265: Vue extérieure du restaurant

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figure 266: Vue de la terrasse couverte du restaurant

source: Auteur

figure 267: Vue de la terrasse couverte du restaurant

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figure 268: Vue intérieue du restaurant

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Les hébergements

figure 269: Plan de l’hébergement

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figure 270: Coupe A-A de l’hébergement

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figure 271: Coupe B-B de l’hébergement

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figure 272: Vue de la terrasse de l’hébergement

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figure 273: Vue du séjour de l’hébergement

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figure 274: Vue du séjour de l’hébergement

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figure 275: Vue de la chambre de l’hébergement

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figure 276: Vue de la chambre de l’hébergement

source: Auteur

figure 277: Vue de la chambre de l’hébergement

source: Auteur

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figure 278: Vue de la salle de bain de l’hébergement

source: Auteur

figure 279: Vue de la salle de bain de l’hébergement

source: Auteur

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figure 280: Vue d’ensemble sur l’espace camping

250

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source: Auteur

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figure 281: Vue des tentes

source: Auteur

figure 282: Vue des tentes

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figure 283: Vue sur la piscine

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figure 284: Vue sur les étables

source: Auteur

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figure 285: Vue d’ensemble sur les hébergements

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figure 286: Vue d’ensemble sur les hébergements

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Bibliographie https://www.buchard.ch/blog/le-tourisme-est-il-utile-ou-nuisible-a-la-culture-dun-pays/#:~:text=Le%20tourisme%20contribue%20%C3%A0%20sensibiliser,l’int%C3%A9r%C3%AAt%20 pour%20sa%20conservation. https://blog.secteur-prive-developpement.fr/2010/10/11/le-tourisme-un-danger-pour-lespays-en-developpement/ https://passionterre.com/lecotourisme/ https://www.google.com/search?q=Bab+el+Oued+Ecolodge,+au+pied+du+Djebel+Kissane&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=2ahUKEwjEwMniqaj1AhWZCmMBHYQQCkMQ_ AUoAXoECAIQAw&biw=1536&bih=754&dpr=1.25 https://www.ethik-hotels.com/fr/maroc/ecolodge-bab-el-oued-maroc/ https://fr.restaurantguru.com/Guesthouse-Riad-Ecolodge-Bab-el-Oued-Maroc-Oasis-Agriturismo-Marruecos-Casa-Rural-Morocco https://www.ecolodgemaroc.com/ https://www.valisesenfamille.com/voyages/2016/11/14/maroc-agdz-ecolodge-bab-el-ouedlogement-de-charme-c www.routard.com/guide/tunisie/80/geographie.htm www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/les-10-points-clefs-de-la-tunisie_1392027.html ournals.openedition.org/etudescaribeennes/19397#tocto2n5 www.tanitjobs.com/blog/180/Le-tourisme-en-Tunisie.html/ www.cairn.info/ www.leaders.com.tn/article/23831-le-tourisme-tunisien-l-eternel-probleme-de-qualite www.tunisiatourism.info/fr/articles/neige-et-montagne-dans-le-nord-ouest-tunisien Revues : Tourisme saharien et développement durable : enjeux et approches comparatives(colloque international de tozeur 09 au 11 nov 2007 LE TOURISME :UN MOTEURDE L’ÉCONOMIE MONDIALE, Jérémy Boer Des paysages côtiers de la TunisieBeautés, vulnérabilités ; APAL

258

La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

Table de matières Approche théorique Chapitre I: Lecture pluridimensionnelle du secteur touristique tunisien I.Secteur touristique tunisien : Son développement et son rôle

17

1. Un retour sur l’évolution de secteur touristique tunisien

17

2. Le rôle du secteur touristique tunisien

18

II. Etude contextuelle du secteur touristique tunisien

19

1. Analyse S.W.O.T

19

2. Les atouts

20

a. Situation géographique

20

b. Ressources naturelles et paysagères

21

c. Climat

21

d.

22

La richesse historique et culturelle

e. La disposition à l’investissement étranger

23

f. Les équipements de soutien

23

3. Les défaillances

24

a. Manque d’exotisme

24

b. Négligence aux communications promotionnelles

24

c. Produits et services non conformes

25

d. Focalisation sur le marché balnéaire

25

e. Rentabilité faible

26

f. Absence d’encadrement dans les sites touristiques

27

4. Les opportunités

28

a. Potentiel professionnel

28

b. Potentiel naturel

28

c. Les menaces

29

III. Impacts du tourisme tunisien sur les secteurs alliés

29

1. Impacts économiques

29

2. Impacts socioculturels

30

3. Impacts environnementaux

31 259

La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

IV. Synthèse

32

Chapitre II: Evolution et mutation du secteur touristique I. Declin du tourisme de masse

34

II. Developpement du tourisme

36

III. Mutation de la société consommatrice vers la société écoresponsable

38

IV. Synthèse

40

Chapitre III: Avènement du tourisme écologique comme nouvelle alternative I. Le Tourisme alternatif 1. Définition selon TIES la société internationale d’écotourisme

42

2. Le tourisme écologique

42

3. Spécificités du tourisme écologique

44

4. Principes et critères du tourisme écologique

44

5. Objectifs

46

6. Types de tourisme écologique

48

II. Enjeux du tourisme écologique

49

1.Enjeux environnemental

49

2. Impacts économiques

50

3. Impacts socio-culturels

51

III. Conclusion

52

IV. Exemples d’écotourisme dans le Monde

53

a. Présentation du projet

53

b. Les principales composantes du logde

54

c. Architecture durable

260

42

55

- Architecture en Bamboo

55

- Durabilité

55

- Jardin comestible et conception de ferme.

56

- Energie renouvable

56

La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

d. L’hébergement - Les cabines

57 57

Casa Raiz

57

Mango

57

Ranchito

58

Bamboo

59

Ylang Ylang

59

Cabine de Chi

60

- Glamping Camp

61

- Suite de luxe

61

e. Participation des visiteurs- Education

62

f. Les principes

63

a. Les principales composantes du logde - Trois types d’hébergements proposées

65 66

b. Les principes

67

a. Les hébergements

69

b. Architecture bioclimatique

70

- Produits du terroir

71

- Flore preservée

71

c. Activités en oasis

71

d. Les circuits

71

- Circuit nature et patrimoine

71

- Circuit cascades

72

- Circuit entre oasis et montagnes

72

- Circuit nuit au desert

72

- Circuit ultime

73

- Circuit marcheurs

73

- Circuit Jbel Kissane

73

- Circuit a route des caravanes

73

V. Synthèse

74

261

La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

Chapitre IV: Le développement du tourisme alternatif en Tunisie

I. Potentiels paysagers en Tunisie 1. Région du Nord-EST

78

a. Potentiel balnéaire

79

b. Paysages combinés

80

c. Paysages Montagneux

81

2. Région du Nord-ouest

82

a. Potentiel balnéaire

83

b. Potentiel paysager agricole et historique

83

c. Potentiel paysager forestier et montagneux

84

d. Potentiel des ressources naturelles du Nord-ouest

85

3. Région du Centre ouest

86

a. Potentiel Paysager du centre-ouest Tunisien

87

b. Potentiels culturel et historique du centre-ouest Tunisien

88

4. Région du Centre-EST littoral

90

5. Le Sud Tunisien

92

a. Oasis, palmeraie

93

b. Sahara, désert

93

c. Canyons et Oasis de montagne

94

II. Ksour et village berbère

95

III. Exemples d’expérience d’écotourisme en Tunisie

96

1. Dar Zaghouan

97

2. Les éco-dômes de Béja et Siliana

98

a. Eco-dôme Ezzine

98

b. Dômes écologiques de Béja

99

3. Domaine Oued el Khil Tataouine

100

4. Diar Abou Habibi, lodge de charme à Tozeur

103

5. Troglo Auberge du Dahar : Toujane

104

6. Camp Abdelmoula Douz

105

7. Analyse critique de Ksar Ghilane, entre perspective et réalité

106

IV. Synthèse 262

77

110

La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

IV. Synthèse

110

Approche Analytique Chapitre I: Potentialité du Sud Tunisien pour le développement du tourisme alternatif I. Aperçu historique

116

II. Situation et caractéristiques géographiques et climat

117

III. Faune et Flore

118

IV. Le potentiel paysager et historique du sud ouest tunisien

120

1. Midés

120

2. Tamaghza

122

3. Chebika

125

4. Tozeur

128

5. Nafta

130

6. Chott El Djérid

132

7. Douz

134

V. Découvrir les villages du Dhahar

135

1. Tamazret

135

2. Matmata

137

a. Ressources en eau

138

b. Richesse paysagère de matmata

139

3. Beni Zelten

141

4. Toujane

143

5. Zmerten

145

6. Ksar Hallouf Mogr

147

7. Ksar hadada

150

8. Ghomrassen

152

9. Insefri

155

10. Guermessa

157

11. Chenini

160

a. Mosquée des sept dormants

163

263

La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

12. Douiret a. Ksar Ghilane VI. Synthèse

164 167 170

Approche Conceptuelle Chapitre I: Traitement d’un circuit relais I. Présentation du circuit Chenini-Douiret

174

1. Introduction

174

II. Présentation de Douiret

175

1. Aperçue historique

176

2. Cultures et traditions

178

3. Lecture paysagère

180

4. Oragnisation urbaine

182

5. Languages architecturals

184

6. Techniques d’excavations

186

7. Techniques de construction

188

8. Matériaux de construction

192

Chapitre II: Le projet

264

I. Vécu et nouvelle appropriation du circuit Douiret-Chenini

196

II. Le choix du projet

197

III. Analyse du site

198

1. Justification du choix du site

198

2. Analyse climatique

202

3. Analyse topographique

202

4. Faune et Flore

204

5. Analyse paysagère

206

IV. Programme

212

V. Organigramme

212

VI. Parti architectural

214

VII. Les esquisses

215

VIII. Esquisses retenues

217

La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

Table de figures figure 1: Rôle économique du secteur touristique tunisien

18

source: Auteur

18

figure 2: S.W.O.T

19

source: Auteur

19

figure 3: Situation géographique de la Tunisie

20

source: Mapbox

20

figure 4: Paysage naturel Tunisien

21

source: TripAdvisor

21

figure 6: Monuments historiques et culturels Tunisien

22

figure 5: Le climat Tunisien

22

source: NNOAA

22

source: Voyage Tunisie

22

figure 7: Les hotels en Tunisie

24

source: Hotel.com

24

figure 8: Costumer service

25

source: Auteur

25

figure 10: Les plus belles plage de Tunisie

26

source: Cabaigne + travail personnel

26

figure 9: Les touristes ncore moins nombreux qu’avant le printemp arabe

26

source: Le Figaro

26

figure 11: Le tourisme fragilisé par la révolution de 2011

27

figure 12: Le tourisme culturel en Tunisie

27

source: Marhba.com

27

source: Le Figaro

27

figure 13: Concentration touristique en Tunisie

30

source: Auteur

30

figure 14: Le aysage sous menace

31

source: Article : Des paysages côtiers de la Tunisie Beautés, vulnérabilités

31

figure 15: Principales problématiques du tourisme de masse

35

source: Auteur

35

265

La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

266

figure 16: Dévloppement du tourisme

36

source: Auteur

37

figure 17: Objectifs stratégiques pour le tourisme durable

39

source: Auteur

39

figure 18: Schémas de l’écotourisme

42

source: https://www.steva-investissement.fr/

42

figure 19: Les piliers du tourisme écologique

42

source: Auteur

42

figure 21: Les aspects de l’écotourisme

43

source: Auteur

43

figure 20: Schémas de l’écotourisme

43

source: hellocarbo.com/engagement-securite/

43

figure 22: Les spécificités de l’écotourisme

44

source: Auteur

44

figure 23: Les principes de l’écotourisme

45

source: Auteur

45

figure 24: Les objectifs de l’écotourisme

47

source: https://sdgs.un.org/fr/goals

47

figure 25: Type de l’écotourisme

48

source: Auteur

48

figure 26: Les enjeux environnementals

49

source: Auteur

49

figure 27: Les enjeux économiques

50

source: Auteur

50

figure 28: Les enjeux socio-culturels

51

source: Auteur

51

figure 29: Synthèse

52

source: Auteur

52

figure 30: Hotel four seasons de Costa Rica

53

source: https://www.fourseasons.com/costarica/

53

figure 32: Ecolodge Finca exotica

54

source: https://fincaexotica.com/casa-raiz-cabin/

54

La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

figure 33: Ecolodge Finca exotica

54

source: https://fincaexotica.com/casa-raiz-cabin/

54

figure 31: Finca Exotica

54

source: https://www.sketch.com/

54

figure 34: Durabilité

56

source: Auteur

56

figure 35: Cabine de Casa Raiz

57

source: https://www.rws.co.za/our-camp/

57

figure 36: Cabine de Mango

58

figure 37: Cabine de Ranchito

58

source: https://www.rws.co.za/our-camp/

58

source: https://www.rws.co.za/our-camp/

58

figure 38: Cabine de Bamboo

59

source: https://www.rws.co.za/our-camp/

59

figure 39: Cabine de Ylang Ylang

60

source: https://www.rws.co.za/our-camp/

60

figure 40: Cabine de Chi

60

source: https://www.rws.co.za/our-camp/

60

figure 41: Les tentes

61

source: https://www.rws.co.za/our-camp/

61

figure 42: Suite dde luxe

62

source: https://www.rws.co.za/our-camp/

62

figure 43: Les activités

62

source: https://www.rws.co.za/our-camp/

62

figure 44: Afrique du Sud

64

source: http://www.mpumalanga.com/

64

figure 45: Batiment principal

65

source: https://www.rws.co.za/suites/

65

figure 46: Batiment principal

65

source: https://www.rws.co.za/suites/

65

figure 47: Terrasse

65

source: https://www.rws.co.za/suites/

65

267

La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

268

figure 48: Piscine

65

source: https://www.rws.co.za/suites/

65

figure 50: Sleep out camp

66

source: https://www.rws.co.za/suites/

66

figure 49: Tente

66

source: https://www.rws.co.za/suites/

66

figure 51: Activités

66

source: https://www.rws.co.za/suites/

66

figure 52: Activités

67

source: https://www.sanparks.org/

67

figure 53: Maroc

68

source: https://tomortravel.com/

68

figure 55: Suites

69

source: https://www.ecolodgemaroc.com/ecolodge

69

figure 54: écolodge

69

source: https://www.ecolodgemaroc.com/

69

figure 57: écolodge

70

source: https://www.ecolodgemaroc.com/

70

figure 56: écolodge

70

source: https://www.ecolodgemaroc.com/

70

figure 58: Jardin

71

source: https://www.ecolodgemaroc.com/

71

figure 60: Circuits

71

source: https://www.ecolodgemaroc.com/les-circuits

71

figure 59: Activités

71

source: https://www.ecolodgemaroc.com/

71

figure 61: Circuits

72

source: https://www.ecolodgemaroc.com/les-circuits

72

figure 62: Circuits

72

source: https://www.ecolodgemaroc.com/les-circuits

72

figure 63: Circuits

72

source: https://www.ecolodgemaroc.com/les-circuits

72

La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

figure 64: Circuits

73

source: https://www.ecolodgemaroc.com/les-circuits

73

figure 65: Circuits

73

source: https://www.ecolodgemaroc.com/les-circuits

73

source: Les principes de l’écotourisme

74

figure 66: Auteur

75

figure 67: Carte de la Tunisie

77

source: Auteur

77

figure 68: Nord Est Tunisien

78

source: Auteur

78

figure 69: Les plages du Nord Est Tunisien

79

source: iStock

79

figure 70: Parc National Ichkeul

80

source: Unesco

80

figure 71: Jbal Rsas

81

source: WkiLoc

81

figure 72: Nord Ouest Tunisien

82

source: Auteur

82

figure 73: Les plages du Nord Ouest Tunisien

83

figure 74: Béja

83

source: Tunisie voyage et loisir

83

source: Tunisia Tourism

83

figure 75: Parc National de Boukernine

84

source: Tunisie voyage et loisir

85

figure 76: Centre Ouest Tunisien

86

source: Auteur

86

figure 77: Le parc national de Djebel Zaghdoud

87

source: Voyage tunisie

87

figure 78: Kairouan

88

source: Le voyage autrement

88

figure 79: Site archéologique de Haîdra

89

source: TripAdvisor

89

269

La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

figure 80: Site Archéologique de Sbeîtla

89

source: Flickr

89

figure 81: Centre Est Tunisien

90

source: Auteur

90

figure 82: Plage de Mahdia

91

source: TripAdvisor

91

figure 83:Le Sud Tunisien

92

source: Auteur

92

figure 84: Tozuer

93

source: IdéoMagazine

93

figure 85: Douz

94

figure 86: Chott El Djerid

94

figure 87:Canyn de Midés

94

source: C’est Elle

94

source: Lonely Planet

94

figure 88: Ksar

95

source: Auteur

95

figure 89: Schémas

96

source: Auteur

96

figure 90: Emplacement de Dar Zaghouan

97

source: Google Earth

97

figure 91: Dar Zaghouan

98

source: L’Economiste Maghrébin

98

figure 92: Dôme Ezzine

98

source: Google Earth

98

figure 93: Dôme Ezzine

99

source: L’Economiste Maghrébin

99

figure 94: Dôme de Béja

100

source: l’instant M

100

source: Atlas Obscura

270

94

figure 95: Domaine Oued El Khil

101

source: Page Facebook officielle : Domaine Oued El Khil

101

La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

figure 96: Domaine Oued El Khil

102

source: Auteur

102

figure 97: Diar Abou Habibi

103

source: TripAdvisor

103

figure 98: Troglo auberge du Dahar

104

source: Troglauberge.com

104

figure 99: Camp Abdelmoula

105

source: TripAdvisor

105

figure 100: perte d’energie

106

source: Auteur

106

figure 101:Utilisation des panneaux

106

source: Auteur

106

figure 102: Tissu on adéquat au climat

107

source: Auteur

107

figure 104: Tissu on adéquat au climat

107

source: Auteur

107

figure 106: Etat minable de la fourniture

107

source: Auteur

107

figure 103: perte d’energie

107

figure 105: Etat minable de la fourniture

107

figure 107: Etat minable de la fourniture

107

source: Auteur

107

source: Auteur

107

source: Auteur

107

figure 109: Restaurant mal aménagé

108

source: Auteur

108

figure 108: Matériaux de construction

108

source: Auteur

108

figure 115: Etat minable du tissu utilisé

109

source: Auteur

109

figure 113: Etat minable du tissu utilisé

109

source: Auteur

109

271

La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

272

figure 111: Utilisation des briques

109

source: Auteur

109

figure 114: Etat minable du tissu utilisé

109

figure 112: Utilisation des briques

109

figure 110: Déconfiguration du paysage

109

source: Auteur

109

source: Auteur

109

source: Auteur

109

figure 116: Diversification paysagère de la Tunisie

110

source: Auteur

111

figure 117: Diversification paysagère de la Tunisie

112

source: Auteur

113

figure 118: Situation géographique du Dahar

116

source: Destination Dahar

116

figure 119: Histoire du sud tunisien

117

figure 120: Carte du Dahar

117

source: Destination Dahar

117

source: Open Edition Journals

117

figure 122: Climat du Dahar

118

source: NOAA

118

figure 121: Ksar Ghariani

118

source: Geotourism-Dahar

118

figure 123: Flore et mamifères

119

source: Auteur

119

figure 125: Oiseaux et reptiles

120

figure 124: Mides

120

source: Trekearth

120

source: Auteur

120

figure 126: Carte Mides -Tamaghza

121

source: Auteur

121

figure 127: Tamaghza

122

source: Easy Voyage

122

La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

figure 128: Oasis de Tamaghza

123

source: Easy Voyage + Travail personnel

123

figure 129: Oasis de Chebika

125

source: international bellhop travel magazine

125

figure 130: Oasis de Chebika

126

source: Tunisia guru

126

figure 131: Carte Chebika Tozeur

127

source: Auteur

127

figure 132: Tozeur

128

source: ShutterStock

128

figure 133: Carte Tozeur Nafta

129

source: Auteur

129

figure 134: Oasis de Nafta

130

source: Auteur

130

figure 135: Carte Nafta Chott El Djérid

131

source: Auteur

131

figure 136: Chott El Djérid

132

source: Carthage Magazine

132

figure 137: Carte Chott El Djérid Douz

133

source: Auteur

133

figure 138: Douz

134

source: iStock

134

figure 139: Tamazret

135

source: Destination Dahar

135

figure 140: Carte Tamazret Matmata

136

source: Destination Dahar

136

figure 142: Localisation de Matmata

137

figure 141: Matmata

137

source: Tekiano

137

source: Voyage Tunisie

137

figure 145: Les Jsours

138

source: Wikiloc

138

273

La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

274

figure 143: Matmata

138

source: Wikipedia

138

figure 144: Hotel El Marhala

138

source: Auteur

138

figure 146: Troglodyte de Matmata

139

figure 147: Représentation schématique des Jsours

139

source: Researchgate

139

source: Valérie Vh

139

figure 148: Carte Matmata Beni Zelten

140

source: Destination Dahar

140

figure 150: Beni Zelten

141

source: Page Facebook: Beni Zelten

141

figure 149: Village de Beni Zelten

141

source: Page Facebook: Beni Zelten

141

figure 151: Carte Beni Zelten Toujanei

142

source: Destination Dahar

142

figure 152: Toujane

143

source: Les covayageurs

143

figure 153: Toujane

143

source: Wikiloc

143

figure 154: Carte Toujane Zmerten

144

source: Destination Dahar

144

figure 155: Toujane

145

source: Airbnb

145

figure 156: Carte Zmerten Mogr

146

source: Destination Dahar

146

figure 157: Ksar Hallouf Mogr

147

source: Ligne Maginot du desert

147

figure 158: Ksar Hallouf Mogr

148

figure 159: Ksar Hallouf Mogr

148

source: Wikipédia

148

source: Wikipédia

148

La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

figure 160: Carte Zmerten Mogr

149

source: Destination Dahar

149

figure 161: Ksar Hadada

150

source: Auteur

150

figure 162: Carte Ksar Hadada Insefri

151

source: Destination Dahar

151

figure 163: Ghomrassen

152

source: Mapio

152

figure 165: Ghomrassen

153

figure 164: Garn el ghazelle

153

source: Alamy

153

source: Mapio

153

figure 167: Femmes en habit traditionnel

154

figure 166: Ibn Arafa

154

source: Stamps.sellosmundo

154

source: Tunisie.co

154

figure 168: Peinture rupestre

155

source: ccsp.it

155

figure 169: Carte Insefri-Guermessa

156

source: Destination Dahar

156

figure 170: Carte Guermessa-Chenini

157

source: Destination Dahar

157

figure 172: Guermessa

158

figure 171: Guermessa

158

source: Auteur

159

figure 173: Guermessa

159

source: Auteur

159

source: Auteur

159

figure 175: Chenini

160

figure 174: Chenini

160

source: Auteur

160

figure 176: Chenini

161

source: Auteur

161

275

La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

276

source: Auteur

161

figure 177: Carte Guermessa Chenini

162

source: Destination Dahar

162

figure 179: Mosquée des septs dormants

163

figure 178: Mosquée des septs dormants

163

source: Auteur

163

source: Destination Dahar

163

figure 180: Douiret

164

figure 181: Douiret

165

source: Auteur

165

source: Auteur

165

figure 182: Carte Chenini Douiret

166

source: Destination Dahar

166

figure 183: Ksar Ghilane

167

source: Auteur

167

figure 184: Ksar Ghilane

168

source: Auteur

168

figure 185: Ksar Ghilane

169

figure 186: Ksar Ghilane

169

source: Auteur

169

source: Auteur

169

figure 187: Circuit du Sud Ouest Tunisien de Midès à Nafta

170

source: Auteur

170

figure 188: Circuit Dahar

171

source: Auteur

171

figure 189: Circuit Chenini- Douiret

174

source: Auteur

174

figure 190:Présentation de Douiret

175

source: Auteur

175

figure 191: Soldats berbères

176

source: Destination Dahar

176

figure 192: Femmes berbères

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source: Composition de Gilbert F. BONS

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La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

figure 193: Femme portant l’habit traditionnel

178

source: Nostalgerie

178

figure 194: Femme portant l’habit traditionnel

178

source: Dreamstime

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figure 198: Bijoux ancestrales

179

source: Fifi K

179

figure 197: Pain cuit sous le sable

179

source: Auteur

179

figure 195: Margoum

179

figure 196: Symboles berbères

179

source: Dreamstime

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source: ShutterStock

179

figure 199: Lecture paysagère

180

source: Auteur

181

figure 200: Organisation urbaine

182

source: Auteur

183

figure 201: Language architectural

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source: Auteur

185

figure 203: Technique d’excavation

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figure 202: Technique d’excavation

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source: Video de El Kannet El Horra

186

figure 204: Technique d’excavation

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source: Video de El Kannet El Horra

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source: Auteur

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figure 205: Techniques de contruction d’un mur et d’une toiture

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source: Auteur

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figure 206: Photos prise lors du Workshop

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source: Auteur

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figure 207: Schémas d’une voûte

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figure 208: Schémas d’une voûte (nouvelle technique de construction)

190

source: Auteur

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source: Auteur

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figure 209: Photos prise lors du Workshop

191

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La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

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source: Auteur

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figure 210: Douiret exemple réel d’une architecture durable

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source: Auteur

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figure 211: préparation traditionnelle du pain El Malla

196

figure 212: picnic sous les palmiers de l’oasis de Chenini

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source: Auteur

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source: Auteur

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figure 214: Déjeuner en pleine nature

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figure 213: Rencontre de campeurs dans le site d’intervention

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source: Auteur

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source: Auteur

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figure 215: Situation du site d’intervention

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source: Auteur

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figure 216: Site d’intervention

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source: Google Earth

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figure 218: Vue du site d’intervention

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figure 217: Vue du ite d’intervention

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source: Auteur

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source: Auteur

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figure 219: Vents dominants et ensoleillement

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figure 220: Coupe des couches géologiques

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source: Auteur

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source: Auteur

202

figure 221: Coupe ur le terrain

203

source: Auteur

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figure 222: Faune et flore

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source: Auteur

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figure 223: Programme

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source: Auteur

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figure 224: Organigramme

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source: Auteur

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figure 225: Parti architectural

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source: Auteur

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La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

figure 226: Les esquisses

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source: Auteur

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figure 227: Les esquisses

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source: Auteur

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figure 228: Le plan

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source: Auteur

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figure 229: Le plan du restaurant

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figure 230: Vue intérieure du restaurant

218

source: Auteur

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figure 231: Vue intérieure du restaurant

219

source: Auteur

219

source: Auteur

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figure 232: Vue intérieure du restaurant

220

figure 233: Vue intérieure du restaurant

220

source: Auteur

220

source: Auteur

220

figure 235: Vue de la terrasse en troglodyte

221

figure 234: Vue de la piscine

221

source: Auteur

221

source: Auteur

221

figure 236: Plan du premier prototype d’hébergement

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figure 237: Plan du deuxième prototype d’hébergement

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source: Auteur

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source: Auteur

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figure 238: Vue intérieure de l’’hébergement

223

source: Auteur

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figure 239: Vue intérieure de l’’hébergement

224

figure 240: Vue intérieure de l’’hébergement

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source: Auteur

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source: Auteur

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figure 241: Plan de masse

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source: Auteur

226

279

La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

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figure 242: Plan de masse

227

source: Auteur

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figure 243: Plan d’ensemble

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source: Auteur

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figure 244: Plan de la structure d’acceuil

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figure 245: Coupe de la structure d’acceuil

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figure 246:Vue intérieure de l’acceuil

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source: Auteur

230

source: Auteur

230

source: Auteur

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figure 247: Vue intérieure de l’acceuil

231

figure 248: Vue intérieure de l’acceuil

231

source: Auteur

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source: Auteur

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figure 250: Vue intérieure de l’acceuil

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figure 249: Vue intérieure du snack bar

232

source: Auteur

232

source: Auteur

232

figure 251: Vue intérieure du snack bar

233

figure 252: Vue intérieure du snack bar

233

source: Auteur

233

source: Auteur

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figure 253: Vue intérieure du snack bar

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figure 254: Vue intérieure du snack bar

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source: Auteur

234

source: Auteur

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figure 255: Vue intérieure du snack bar

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figure 256: Vue intérieure du magazin

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source: Auteur

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figure 257: Vue intérieure du magazin

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source: Auteur

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figure 258: Vue intérieure du magazin

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source: Auteur

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La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

figure 259: Vue extérieure de l’espace de détente

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source: Auteur

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figure 260: Vue extérieure de l’espace de détente

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source: Auteur

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source: Auteur

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figure 261: Plan du restaurant

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figure 262: Coupe du restaurant

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figure 263: Axonométrie du restaurant

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source: Auteur

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source: Auteur

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source: Auteur

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figure 264: Vue extérieure du restaurant

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source: Auteur

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figure 265: Vue de la terrasse couverte du restaurant

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figure 266: Vue de la terrasse couverte du restaurant

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source: Auteur

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source: Auteur

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figure 267: Vue intérieue du restaurant

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source: Auteur

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figure 268: Plan de l’hébergement

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figure 269: Coupe A-A de l’hébergement

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figure 270: Coupe B-B de l’hébergement

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source: Auteur

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source: Auteur

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source: Auteur

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figure 271: Vue de la terrasse de l’hébergement

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source: Auteur

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figure 272: Vue du séjour de l’hébergement

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figure 273: Vue du séjour de l’hébergement

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source: Auteur

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source: Auteur

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figure 274: Vue de la chambre de l’hébergement

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source: Auteur

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La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

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figure 275: Vue de la chambre de l’hébergement

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figure 276: Vue de la chambre de l’hébergement

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source: Auteur

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source: Auteur

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figure 277: Vue de la salle de bain de l’hébergement

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figure 278: Vue de la salle de bain de l’hébergement

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source: Auteur

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source: Auteur

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figure 279: Vue d’ensemble sur l’espace camping

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source: Auteur

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figure 280: Vue des tentes

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figure 281: Vue des tentes

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source: Auteur

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source: Auteur

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figure 282: Vue sur la piscine

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figure 283: Vue sur les étables

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source: Auteur

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source: Auteur

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figure 284: Vue d’ensemble sur les hébergements

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source: Auteur

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figure 285: Vue d’ensemble sur les hébergements

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source: Auteur

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La grande traversée du Dahar Voyage en terre authentique

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