ÉGLISE À LYON
L’ACTUALITÉ DU DIOCÈSE DANS LE RHÔNE ET LE ROANNAIS
FRATERNITÉS MISSIONNAIRES
VIE DE L'ÉGLISE
600 aumôniers de prison réunis à Lourdes
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VIE DU DIOCÈSE
Retour en images sur les grands rendez-vous
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VIE DES PAROISSES
La rénovation de Saint-Bruno est terminée !
PAGE 11 / lyon.catholique.fr
Nous nous sommes mis en route pour marcher derrière Jésus. Or, ce faisant, nous découvrons que d’autres marchent avec vous : les frères.
La fraternité ça n’est pas un détail de la vie chrétienne. On oublie souvent que le premier nom des disciples de Jésus étaient ‘les frères’ en grec adelphotès ; et que les chrétiens ont pour la 1ère fois utilisé ce mot -qui existait déjà- dans un autre sens, celui de communauté et non pas celui des liens du sang.
Nous entendons dans la prédication évangélique et le témoignage de l’Église naissante que le Christ Jésus inaugure une fraternité nouvelle.
D’ailleurs, le baptême fait de chaque disciple pas moins que membre du corps du Christ ! Par l’Esprit Saint, les baptisés sont adoptés en fraternité par le Christ Ressuscité, ils deviennent ainsi comme le dit Saint Paul “cohéritiers de celui qui est le premier d’une multitude de frères “(Rm8,17-29).
Jésus nous a donc adoptés, et nous sommes devenus son frère, sa sœur, et comme il nous adopte comme frère, il nous induit à être adoptés par son Père. Ne minimisons pas cette affaire, c’est déterminant. Je crois que la pertinence chrétienne sur ce point n’a pas fini de porter au monde une expérience qui transforme. Cette double fraternité, avec le Christ et avec les autres, est à la fois un cadeau et un appel : il s’agit d’en être les prophètes.
Il me semble que les fraternités missionnaires proposées à notre Église par l’archevêque s’inscrivent dans ce fond évangélique. Vous trouverez dans ce dossier d'Église à Lyon de quoi enrichir votre vision de ce qu'est la vie chrétienne.
Ne nous y trompons pas, ça n’est pas une question organisationnelle, mais une mystique.
Mgr Loïc Lagadec
évêque auxiliaire de Lyon
SOMMAIRE
4
AUMÔNIERS DE PRISON Réunion à Lourdes
TAIZÉ
Rassemblement des lycéens 8
5
AVENT 2024
Créez des fraternités temporaires
9
UNITÉ DES CHRÉTIENS
Un nouveau responsable
14
6
ÉVÈNEMENTS DU DIOCÈSE
Retour en images
ART SACRÉ Le service réorganisé 10
Le chemin vers Noël comment ça marche ?
1. Calendrier de l'Avent
Récupérez gratuitement le calendrier auprès du groupe de caté ou de l’école catholique de votre enfant ou petit-enfant
2.
12
AVENT
Un calendrier avec un site internet
Un calendrier pour les enfants du diocèse
Scannez le QR code du calendrier ou connectez-vous sur le site https://lecheminversnoel fr pour c nnel
3. Des histoire és
Chaque jour, écoute et jouez en famille en s calendrier
Découvrez des contes, les histoires de saints et plein d'activités variées Emerveillez- vous en famille des découvertes partagées !
4. Une Mission
DOSSIER FRATERNITÉS MISSIONNAIRES : TOUS CONCERNÉS PAR LE MANDAT MISSIONNAIRE DE JÉSUS
Pour que personne ne manque la rencontre de Jésus à Noël, partagez cette initiative aux enfants autour de vous ainsi qu'à vos proches Si vous le pouvez, soutenez financièrement l'initiative!
20 AGENDA DES ÉVÊQUES
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OFFICIEL
Prochain numéro publié en décembre 2024
Éditeur : Association diocésaine de Lyon / SEDICOM - 6 avenue Adolphe Max - 69321 Lyon Cedex 05 - Tél. 04 78 81 48 54 - Mail : redaction.eal@ lyon.catholique.fr - Directrice de la publication : Joséphine Brun Responsable de la rédaction : Christophe Ravinet-Davenas - Rédaction : Mgr Loïc Lagadec - Père Nicolas charrier - Père Patrick Royannais Christophe Ravinet-Davenas - Inscrit à la Commission paritaire des publications et agences de presse sous le n° 0924 L 86273 Dépôt légal imprimeur : novembre 2024 - Date de parution : novembre 2024Crédit photographies : ADL - tekoaphotos - Adobestock (couverture) Mise en page : Service communication ADL – Impression : Imprimerie Champagnac - 15000 Aurillac - Prix au numéro : 3 € - Mensuel, abonnement à l’année : 30 €. Une enveloppe-don Secours Catholique est insérée dans ce catalogue.
600 AUMÔNIERS DE PRISON RÉUNIS À LOURDES
Les rencontres nationales de l’aumônerie catholique des prisons sont organisées tous les six ans par l’aumônerie des prisons de l’Église catholique. L’équipe nationale a réuni 600 participants à Lourdes du 10 au 13 octobre dernier, avec la présence d’un évêque par province ecclésiastique.
Mgr Olivier de Germay a représenté notre province, accompagné de Mgr Patrick Legal, qui était jusqu'alors évêque référent des aumôniers de prison.
L'objectif de ces rencontres nationales des aumôniers de prison est de mesurer la diversité des approches et des pratiques pastorales mises en œuvre par les aumôneries catholiques dans le monde carcéral, en vue de mieux cerner les conditions d’une véritable communion au service de l’Église vivant dans ce milieu particulier. Monseigneur
Jean-Luc Brunin, évêque du Havre, accompagnateur de l’aumônerie des prisons précise qu’ « elles s’adressent aux aumôniers de prison, dont les auxiliaires d’aumônerie, pour se retrouver pour prier, s’écouter, partager, célébrer, repartir nourris et fortifiés. C’est ainsi que des précédentes Rencontres ont eu lieu en 2012 et 2018 sur les thèmes « Appelés à la liberté » et « Sur des chemins de fraternité ». Cette année, le thème qui sera proposé aux aumôniers est « Rejoints par le Christ, cheminer ensemble au pas de l’autre ». La diversité de cette mission est grande : lieux géographiques, établissements pénitentiaires avec des modalités d’intervention variées, sensibilités diverses… Le défi de faire corps en Église est directement lié à la place centrale qui est donnée aux personnes détenues.
Quelle est l’organisation de l’aumônerie des prisons ?
L’aumônerie catholique des prisons est le service de culte envoyé en mission par l’Église auprès des personnes incarcérées. Cette mission s’exerce en articulation avec les orientations pastorales des évêques pour leur diocèse. Elle intervient dans un lieu très spécifique : un établissement pénitentiaire, institution laïque et républicaine. L’aumônerie catholique des prisons est organisée en neuf régions pour correspondre aux réalités de la carte pénitentiaire en France. Dans chaque région, il y a un responsable régional et un régional adjoint. L’ensemble des régionaux et des adjoints forment le conseil national autour de l’aumônier général. Quel est le cadre réglementaire ?
L’aumônerie des prisons a la particularité d’être à la fois inscrite dans le cadre de l’Église de France selon les règles qui président aux nominations et envois en mission par les évêques, et dans le cadre règlementaire d’une aumônerie pénitentiaire selon lequel la seule autorité religieuse reconnue par l’administration pénitentiaire pour le fonctionnement de l’aumônerie est l’aumônier national qui engage sa responsabilité pour les demandes d’agrément des aumôniers (lui-même étant nommé par l’autorité religieuse reconnue officiellement comme interlocuteur par l’État, en l’occurrence la Conférence des évêques de France pour le culte catholique).
BRUNO LACHNITT, DIACRE DU DIOCÈSE DE LYON ET AUMÔNIER NATIONAL CATHOLIQUE DES PRISONS
L’enjeu de ces rencontres 2024 est la communion au sein de l’aumônerie catholique. Nous n’avons pas tous la même sensibilité, nous ne pensons pas tous pareil, et c’est sans doute plus vrai encore aujourd’hui que lorsque je suis arrivé au sein de l’aumônerie des prisons il y a un peu plus de onze ans. Or la diversité est une richesse, pas seulement au niveau de la biodiversité, spirituellement aussi. L’Église, c’est précisément vivre la diversité sans qu’elle soit cause de division, et c’est ce qu’on appelle la communion. Saint-Vincent-de-Paul disait : « ne vous occupez pas des prisonniers si vous n’êtes pas disposés à devenir leur sujet et leur élève ! ». En un siècle aussi clivé socialement que le 17e, c’était osé. Se mettre à leur école, ce n’est assurément pas apprendre à couper des barrettes de shit ou à démarrer une voiture sans les clés ! Mais c’est ne pas arriver auprès d’eux en surplomb comme des « sachants » pour leur faire la leçon. Je crois que ce qui fonde la communion entre nous, ce qui forge ce « sentir commun » au-delà de toutes nos différences ou divergences, c’est le fait que nous consentons à nous exposer à la même réalité de la détention, que nous consentons à nous laisser altérer par cette réalité, car après plusieurs années d’expérience comme aumôniers, nous ne sommes pas tout à fait les mêmes qu’en commençant. C’est, je crois, le socle de notre communion, et c’est ce socle qu’il m’appartient de préserver, à travers ces rencontres nationales, comme la pierre angulaire sur laquelle est bâtie l’aumônerie catholique.
©Picasa
AVENT 2024 : CRÉEZ DES FRATERNITÉS TEMPORAIRES
Pour accompagner le temps de l’Avent 2024, le diocèse propose un parcours en trois rencontres sur le thème de l’Espérance, en amont du jubilé romain en 2025, que le pape a placé sous ce thème. Les trois enseignements sont enregistrés par le père Matthieu Thouvenot, vicaire général modérateur du diocèse, par ailleurs ancien formateur au séminaire Saint-Irénée.
«Aux inquiétudes et peurs qui peuvent être causées dans la vie personnelle de chacun d’entre nous ou par la situation géopolitique mondiale, l’espérance chrétienne apporte des réponses solides », indique en préambule le père Matthieu Thouvenot. « Là où l’on constate de la souffrance et des peurs, la Parole de Dieu donne des raisons d’espérer. L’idée est de regarder de près ce que les textes bibliques peuvent nous apporter ».
A l’issue des commentaires bibliques, des questions seront proposées pour encourager un questionnement personnel, à approfondir au sein de chaque fraternité. Dans la Lettre aux Romains par exemple, chapitre 8 verset 17 à 19, nous est rappelé la souffrance de l’enfantement et de la Création. « Puisque nous sommes ses enfants, nous sommes aussi ses héritiers : héritiers de Dieu, héritiers avec le Christ, si du moins nous souffrons avec lui pour être avec lui dans la gloire. J’estime, en effet, qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire qui va être révélée pour nous. En effet, la création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu. ».
Autre parole de Dieu inspirante, tirée de la Lettre aux Hébreux au chapitre 11, verset 1 : « La foi est une façon de posséder ce que l’on espère, un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas ». L’illustration de cette phrase est manifeste en observant tous les personnages bibliques qui ont espéré mais qui n’ont pas vu ce qu’ils ont espéré, comme Abraham et Moïse par exemple. La Terre promise qu’ils espéraient étaient au ciel… « Et, bien que, par leur foi, ils aient tous reçu le témoignage de Dieu, ils n’ont pas obtenu la réalisation de la promesse. En effet, pour nous Dieu avait prévu mieux encore, et il ne voulait pas les mener sans nous à la perfection. » (Lettre aux Hébreux, 11, 39-40).
RENCONTRES FRATERNELLES
POUR LE TEMPS DE L’AVENT 2024
Pour préparer l’entrée dans le Jubilé de l’Espérance 2025, les paroisses qui le souhaitent peuvent utiliser la proposition suivante pour animer des fraternités temporaires.
Objectif : faire expérimenter la vie de fraternité paroissiale aux paroissiens qui ne la connaissent pas (cf. la Lettre pastorale de Mgr de Germay sur les fraternités missionnaires).
Format : des fraternités (jusqu’à huit personnes) se constituent pour vivre ensemble trois rencontres pendant le temps de l’Avent 2024. Une rencontre de fraternité peut durer environ 1h15.
Pour le déroulement, il est bon de prévoir un temps convivial, suivi d’un temps de louange en invoquant l’Esprit Saint, d’écouter ensuite l’enseignement et de partager ensemble. Enfin, un choix personnel pour une action missionnaire peut-être exprimé, une prière d’intercession échangée.
Fiches et carnet de chants téléchargeables sur le site internet du diocèse lyon.catholique.fr
Option missionnaire : si une paroisse a déjà des fraternités régulières, on peut leur proposer de se scinder en 2 durant le temps de l’Avent, pour que chaque membre puisse inviter une personne de son entourage à découvrir ces rencontres, pendant le temps de l’Avent. Exceptionnellement les fraternités peuvent adopter un rythme hebdomadaire pendant l’Avent (3 rencontres en décembre).
POUR PRÉPARER L’ENTRÉE DANS LE JUBILÉ DE L’ESPÉRANCE 2025, LE DIOCÈSE DE LYON PROPOSE
AUX PAROISSES QUI LE SOUHAITENT D’ANIMER DES FRATERNITÉS
TEMPORAIRES PENDANT LE TEMPS DE L’AVENT.
RETOUR EN IMAGES
10 ANS DU JUMELAGE LYON-MOSSOUL
Grande fête le 3 octobre dernier à l’archevêché à l’occasion des 10 ans du pèlerinage entre les deux diocèses. En 2014, le cardinal Barbarin visitait les chrétiens d’Irak, alors menacés par daesh et déplacés à Erbil. Après un soutien financier et d’urgence massif de la Fondation SaintIrénée et des acteurs du diocèse, le jumelage est désormais réorienté vers un lien fraternel et de communion spirituelle.
RENTRÉE DES SÉMINARISTES
Cet été en août, les séminaristes du diocèse de Lyon étaient en pèlerinage avec l’archevêque dans le Val d’Aoste. Ding-Dong ! Depuis, la cloche de la rentrée a sonné au séminaire SaintIrénée… Emménagement, mise en place des fraternités, dernières inscriptions à la Catho, (re)découverte de saint Irénée pour tous. « J’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu, vers Dieu qui est toute ma joie » Ps 42.
LE CONSEIL ÉPISCOPAL AUX CORDELIERS POUR ÉVANGÉLISER
Le 4 octobre dernier, les membres du conseil épiscopal se sont rassemblés à Saint-Bonaventure et en marge du conseil, ils ont consacré une partie de leur matinée à rencontrer des personnes de ce quartier pour leur annoncer le Christ. En amont, le père Nicolas Charrier a partagé avec eux quelques éléments pratiques et conseils que vous pouvez retrouver en page 19.
OPEN CHURCH : RENTRÉE DES JEUNES CATHOS
Les jeunes du diocèse de Lyon faisaient leur rentrée le 6 octobre dernier à Saint-Bonaventure. Parmi leurs projets majeurs cette année : la mission du 8 décembre et la messe à Fourvière, le prochain pélé du Puy et leur participation au jubilé Rome 2025 cet été, où une importante délégation de jeunes lyonnais est attendue. Retrouvez leur émission le Puy Express pour découvrir leur pélé au Puy.
60 ANS DU DIACONAT PERMANENT À LA CATHÉDRALE
La centaine de diacres permanents du diocèse étaient réunis à la cathédrale Saint-Jean-Baptiste ce 5 octobre pour fêter les 60 ans de la restauration de leur mission. Tout au long du mois d’octobre, des conférences ont été proposées pour approfondir les différentes missions du diacre à la basilique Saint-Bonaventure.
RENTRÉE DES PRÊTRES À VIVIERS
Les 14 et 15 octobre derniers, les prêtres du diocèse faisaient leur rentrée à Viviers, sur les pas de Charles de Foucauld. Un temps fraternel avec leur évêque et les vicaires généraux, un temps de partage sur les enjeux au sein de notre diocèse et un point sur la transformation missionnaire de nos pratiques.
ENTRETIENS DE VALPRÉ 2024 FAIRE SOCIÉTÉ EN ENTREPRISE : UN PEU, BEAUCOUP, JUSQU'OÙ ?
Les 15 et 16 novembre prochains, les Entretiens de Valpré réuniront de nombreux dirigeants et entrepreneurs de la région lyonnaise au centre de congrès de Valpré, à Ecully. L'entreprise peut certainement être considérée comme l'un des derniers bastions du vivre ensemble, dans une société où les interactions sociales sont de plus en plus fragmentées ou virtuelles. À l’heure où les liens communautaires traditionnels peuvent parfois s'effriter, l'entreprise offre souvent un espace où les individus de divers horizons se rencontrent, collaborent et interagissent quotidiennement.
Cette situation intensifie les attentes vis-à-vis de l’entreprise dont le rôle social est de plus en plus observé par toutes les parties prenantes. Mais jusqu’où l’entreprise peut-elle être responsable de ce maintien du vivre ensemble ? À quel prix et pour quels bénéfices ?
C’est ce que nous allons tenter de définir lors de notre 22e édition grâce à la présence de nos intervenants parmi lesquels Elisabeth Moreno, Jean Viard, Jean-Louis Borloo, Alexandre Bompard…
Un évènement coorganisé avec les entrepreneurs et dirigeants chrétiens et soutenu par la Fondation Saint-Irénée. Informations et inscriptions : entretiensdevalpre.org
18 NOVEMBRE : JOURNÉE DIOCÉSAINE
DES ÉQUIPES FUNÉRAILLES
Un grand moment de réflexion et de ressourcement, de partage d’expériences, de cohésion. Cet événement est proposé aux différents acteurs impliqués dans cette pastorale de l’accompagnement des personnes confrontées à la mort : prêtres, diacres, LeME, membres des équipes funérailles (paroisses et aumôneries des établissements de soins).
Au domaine Lyon-Saint-Joseph de 9h à 16h30.
Tarif : 20 €. Avec l’intervention du père Pierre Lathuillière. Inscriptions : formation-lyon-catholique.fr
RASSEMBLEMENT DES LYCÉENS À TAIZÉ
Du dimanche 23 février au samedi 1er mars 2025, le service de la pastorale des jeunes propose aux lycéens un séjour d’une semaine pour vivre la fraternité, la prière, la rencontre, le partage et l’œcuménisme. Cette proposition rassemble les jeunes catholiques, protestants et orthodoxes, venant des aumôneries, du scoutisme, des établissements scolaires privés, des paroisses… L’occasion pour eux de vivre une expérience de fraternité et de paix en rencontrant d’autres jeunes, notamment d’autres confessions chrétiennes, de faire silence, de se laisser rencontrer par Jésus-Christ… Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 15 janvier 2025. Pour plus d’informations jeunes@lyon.catholique.fr ou Aurélie André – Service diocésain de la Pastorale des jeunes au 04 78 81 47 84
PRIER L’EVANGILE CHAQUE DIMANCHE 2025
L’année liturgique commence le premier dimanche de l’Avent, 1er décembre. Pour vous accompagner tout au long de l’année, Magnificat vous propose ce livre complet à la fois lectionnaire, guide de lecture, manuel de lectio divina et carnet de notes avec lequel vous allez pouvoir approfondir votre compréhension de l’Evangile de chaque dimanche. L’ouvrage vous propose aussi un accompagnement dans l’oraison et dans la contemplation. En ce début d’Avent, voici un cadeau à vous faire (ou à faire à vos proches) pour nourrir votre vie spirituelle et commencer à vous familiariser avec la technique de la lectio divina semaine après semaine.
Année C, Une initiation à la lectio divina, Paris, Magnificat, 2024, 271 pages, 19,90 €
LE DÉFI DE LA NAISSANCE AUJOURD’HUI
Le réseau vie organise le 5 novembre à 20h30 une conférence sur les questions bioéthiques de début de vie, avec la présence de Florian Laguens, enseignant chercheur à l’IPC – Facultés libres de Paris et au Collège des Bernardins. Maison Familya, 52 cours Charlemagne, Lyon 2e Inscriptions sur vu.fr/florian-laguens
UNE NOUVELLE ÉTAPE POUR L’UNITÉ DES CHRÉTIENS À LYON
Après sept années à la tête du service œcuménisme dans notre diocèse, Marie-Jo Guichenuy a passé la main à Olivier Pons, diacre à Villeurbanne.
Marié à Constance responsable de la pastorale de la Famille, j’assure bénévolement la gestion du service après une carrière comme marin puis éducateur. Nous sommes par ailleurs membres de la communion du Chemin Neuf depuis une vingtaine d’années. Nous avons la joie d’avoir six enfants et onze petits-enfants. Après 25 ans dans la marine, je suis devenu pendant 15 ans directeur de structures éducatives aux Apprentis d’Auteuil, au Lycée La Mache de Lyon puis au lycée Montplaisir à Valence. En somme, j’ai beaucoup voyagé puis été dans la transmission avec les jeunes.
En un mot, votre parcours de foi ?
Je suis un « Jesus follower » ! Reconverti à 23 ans. Après cinq ans d’une vie de patachon, et loin de l’Église, après deux ans aux Antilles, un ami me dit : « Viens faire une retraite en silence avec moi le 31 décembre à Châteauneuf de Galaure ». Touché par Dieu à cette occasion, j’ai compris que Dieu m’aimait, que je ne pouvais pas faire ce que je voulais de mon corps, de ma vie.
Quelle est votre expérience de l’œcuménisme ?
J’évolue depuis trente ans dans les thématiques traitant de l’unité des chrétiens. Installé alors à Nîmes, on m’avait appelé à la tête d’un groupe de prière charismatique et œcuménique, avec des protestants de cette ville. J’ai été touché d’apprendre à les connaître et à prier avec eux. Puis en 2008 nous sommes partis en mission avec le Chemin auprès des jeunes à Madagascar, pays où l’enjeu de l’unité des chrétiens est fort. Alors quand on m’a appelé à ce service, j’ai naturellement dit oui, d’autant plus qu’en marge de mon ordination diaconale, j’avais indiqué être bientôt disponible pour donner plus de temps à l’Église.
Comment abordez-vous cette nouvelle mission pour le diocèse ?
Après un an de tuilage avec Marie-Jo Guichenuy, j’ai pu faire la connaissance des acteurs. À Lyon en particulier, la mission est prophétique, avant-gardiste pourrait-on dire, grâce au sillon de la prière, l’apport du groupe des Dombes, la prière chaque jeudi avec les représentants de chaque confession… Un deuxième sillon déjà tracé que je perçois à Lyon, c’est celui de la charité. Chrétiens de toutes confessions, que de choses nous faisons ensemble : les migrants avec l’ACLAM, les aumôneries d’hôpitaux, les Ukrainiens, les Arméniens… À chaque fois, nous collaborons ensemble.
Une espérance pour l’œcuménisme à Lyon dans les mois à venir ?
Oui ! tracer un troisième sillon : celui de la mission dans l’unité ! Il me semble que le dialogue et la prière sont
suffisamment ancrés désormais pour que l’on puisse passer à la mission ensemble. Cette année, nous lançons deux événements : celui de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens en janvier, au cours de laquelle seront fêtés à Lyon en particulier les 1700 ans du credo de Nicée-Constantinople, avec une nouvelle soirée de prière jeunes le 23 janvier. Et quatre mois plus tard, en mai, nous coorganisons avec les évangéliques une marche pour Jésus dans les rues de Lyon.
Des points d’émerveillement à partager ?
Celui de l’implication de plusieurs communautés locales en faveur de l’œcuménisme, comme à Caluire, l’Est lyonnais, la paroisse Sainte-Blandine, celle de Gerland… Sans oublier le CREL (Comité des responsables des églises de Lyon), qui réunit les responsables de toutes les confessions orthodoxes, orientaux, protestants et catholiques et anime la vie dans l’unité.
Une deuxième chose me touche beaucoup, c’est la bienveillance des frères des autres confessions envers le rôle de l’Église catholique, comme une primauté d’Amour. Par exemple, l’expression publique au sein du CREL est volontiers confiée au diocèse. Cela nous engage.
Et pour finir, sur quelles forces le service peut-il compter ? Le service, c’est une équipe : Sophie Hamel, assistante, et huit bénévoles, qui constituent le comité diocésain à l’unité des chrétiens. C’est aussi l’équipe du CREL, dont je suis secrétaire et tous les relais en paroisse. Je me réjouis également de la création cette année d’une chaire de l’unité des chrétiens à l’Ucly. Enfin je compte surtout sur la prière de chaque chrétien pour que tous soient un !
Olivier Pons en réunion avec les délégués catholiques et protestants de la région le 3 octobre à Lyon.
ART SACRÉ : LE SERVICE ET SA MISSION RÉORGANISÉS
Une nouvelle responsable accompagne les paroisses dans leur projet d'aménagements liturgiques ou de restauration de leur patrimoine ainsi que dans la réalisation de l'inventaire des biens mobiliers du diocèse.
La commission diocésaine d’art sacré est composée de Pascaline, chef de service, d’une chargée de mission, Philie Weatherburn-Baker et d’un réseau composé d’une quinzaine de bénévoles aux compétences variées : architecte du patrimoine, experts textile, restaurateur de tableau, des spécialistes en liturgie, orgues… « Je recherche encore une personne spécialisée dans l’orfèvrerie », ajoute Pascaline de Mesmay.
Quel périmètre d’action pour la CDAS ?
En premier lieu, la commission diocésaine d’art sacré a pour mission d’accompagner les besoins des prêtres et des paroissiens de notre territoire diocésain. Il s’agit à la foi de superviser les inventaires des biens mobiliers de nos églises, d’identifier les besoins de restauration et anticiper les enjeux de valorisation du patrimoine du diocèse. Plus technique, les questions d’éclairage entrent dans le champ de compétence de la CDAS. « Nous travaillons dans une double optique : préserver le patrimoine et, par la transmission et la valorisation du patrimoine, accompagner la vie spirituelle des fidèles », précise Pascaline de Mesmay.
Le diocèse de Lyon compte plus de 550 églises et chapelles, dont près d’une centaine qui sont postérieures à 1905, dont il est propriétaire. Une large partie des demandes émanent des curés, mais les communes, propriétaires d’environ 450 d’entre elles, s’adressent aussi régulièrement à la CDAS. Il peut s’agir d’un projet de réaménagement du chœur, de l’installation d’un nouveau mobilier liturgique, de la planification de travaux de restauration d’œuvres d'art sacré… Le dernier champ d’action de la CDAS est celui de la formation, avec le souci de rendre vivants les arts sacrés et de former les séminaristes et les sacristains en particulier.
Une commission tripartite pour les gros projets
Pour conduire des projets aux budgets conséquents, partagés entre la mairie, la paroisse et le diocèse qui subventionne une très large partie d’entre eux, des commissions sont mises en place. Ce fut le cas par exemple pour Vernaison, dont le chœur de l’église est en cours de rénovation. De même à Chaponost, dont le chœur de l’église vient d’être intégralement transformé.
A Thizy-le-Bourg, un retable du 18e siècle a été restauré, grâce à un financement de la Fondation Saint-Irénée. À la chapelle de Beaunant, l'inventaire est terminé et il est en cours à l'église de Cublize.
Pour toute demande : p.demesmay@lyon.catholique.fr
QUELLE JOIE DE VOIR GRANDIR LA FOI DES JEUNES GRÂCE À L’ART
Pascaline de Mesmay est historienne de l’art. Elle a fait ses études à l’école du Louvre. Elle a enseigné plusieurs années l’histoire de l’art à Paris, mais aussi à l'University of Mary, université bénédictine du North Dakota. C’est à la faveur de cette expérience aux Etats-Unis que la toute nouvelle responsable de la Commission diocésaine d’art sacré s’est approchée de l’art sacré. « J’étais en contact avec un auditoire avec lequel je pouvais aborder la question religieuse et les questions liées à la foi », se souvient-elle, « les voir s'émouvoir devant tant de beautés visibles, comme une concrétisation visible de ce qu'ils vivaient intérieurement. Je me souviens leur décrire "La Dispute du Saint-Sacrement", située dans l’une des quatre chambres de Raphaël au Palais du Vatican. C’est une véritable histoire du catéchisme ! ». Deuxième pilier de son lien avec l’art sacré, sa paroisse parisienne Notre-Dame de Lorette, au sein de laquelle Pascaline de Mesmay s’est investie pour mettre en valeur le riche patrimoine du milieu du XIXe de son église. En s’installant à Lyon, Pascaline de Mesmay a été heureuse en prenant ce poste au diocèse de pouvoir mettre ses compétences professionnelles, sa passion et sa foi au service de l’Église.