Galerie d'affiches des personnalités liées au Centenaire du Palais de Rumine

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100 ans du Palais de Rumine

Musée cantonal d’archéologie et d’histoire

© Archives / UNIL

Aloys de Molin (1861-1914) Né le 7 mars 1861 à Lausanne, Aloys de Molin fréquente le collège Galliard puis le Gymnase cantonal. Il entre en 1879 à l’Académie de Lausanne et poursuit ses études de philologie et d’archéologie à Bâle. En 1884, il obtient son doctorat ès lettres à l’Université de Berlin. De retour à Lausanne après un séjour à Paris et Athènes, Aloys de Molin est nommé privat-docent d’histoire de l’art à l’Université de Lausanne en 1886. En 1894, l’Etat de Vaud lui confie la direction du Cabinet des médailles et du Musée archéologique. Peu de temps après avoir assumé l’installation des collections dans le Palais de Rumine, il est nommé professeur extraordinaire d’histoire de l’art et d’archéologie. Il décède le 29 avril 1914.


100 ans du Palais de Rumine

Musée cantonal d’archéologie et d’histoire

© Archives / UNIL

Albert Naef (1862-1936) Né le 10 novembre 1862 à Lausanne, Albert Naef s’engage brièvement comme cadet dans la marine impériale allemande, puis voyage et finit par s’établir en France. Il y travaille comme archéologue puis comme professeur d’histoire de l’art à l’Ecole des beaux-arts du Havre. Il est de retour en Suisse en 1894. En 1897, le Canton de Vaud lui confie la restauration du château de Chillon et, dans la foulée, le nomme architecte cantonal. A l’origine de la loi de 1898 sur la conservation des monuments historiques, Albert Naef prend en 1914 la direction du Musée historique (nouvelle appellation du Musée archéologique depuis 1908) et du Cabinet des médailles. Surchargé de mandats et d’expertises, l’architecte délègue la gestion des musées aux conservateurs en place. Professeur d’histoire de l’art à l’Université de Neuchâtel depuis 1909, Albert Naef enseigne cette même branche ainsi que l’archéologie à l’Université de Lausanne de 1914 à 1932. Il décède à Lausanne le 8 janvier 1936.


100 ans du Palais de Rumine

Musée cantonal d’archéologie et d’histoire

© MCAH

Anne-Lise Reinbold (1906-1958) Issue de l’Université de Zurich et diplômée de l’Ecole du Louvre de Paris, Anne-Lise Reinbold, née le 15 septembre 1906, est la première femme à être nommée à la tête d’un musée vaudois. Engagée comme conservateur du Musée historique en 1942, elle en devient la directrice en 1943. En 1955, l’institution change de nom et devient l’actuel Musée cantonal d’archéologie et d’histoire. Préhistorienne et, de surcroît, conservatrice formée à la muséologie, à la conservation des objets et à leur mise en valeur, elle se montre, tout au long de sa carrière, soucieuse de faire du musée un véritable instrument de travail et de recherche. Nommée membre de la Commission cantonale des monuments historiques en 1951, Anne-Lise Reinbold décède le 27 octobre 1958.


100 ans du Palais de Rumine

Musée cantonal de géologie

© Archives / UNIL

Maurice Lugeon (1870-1953) Né le 10 juillet 1870 à Poissy (Seine-et-Oise, France), Maurice Lugeon revient jeune dans son canton d’origine où il poursuit ses études et obtient en 1893 une licence en sciences. Pour sa thèse qu’il achève à Lausanne en 1896, Eugène Renevier l’envoie étudier la paléontologie à Munich, Paris et Zurich. Dès 1906, il occupe la chaire de géologie de l’Université de Lausanne et prend la direction du Musée cantonal de géologie. Il en développe les collections tout à la fois pour l’enseignement, le grand public et les chercheurs qui contribuent à son rayonnement. Ses propres travaux de recherche sur la formation des chaînes de montagnes lui vaudront une renommée internationale considérable. C’est lui qui popularise la théorie des nappes de charriage. Maurice Lugeon décède le 23 octobre 1953 à Lausanne.


100 ans du Palais de Rumine

Musée cantonal de géologie

© SVSN

Alice Schnorf-Steiner (1904-1993) Née à Lausanne le 2 mai 1904, Alice Steiner fait ses études secondaires et gymnasiales à Vevey, Bâle et Lausanne. Elle obtient sa licence ès sciences à l’Université de Lausanne en 1928. Alice Schnorf travaille ensuite sous la direction de Maurice Lugeon et passe son doctorat consacré à l’étude paléontologique des stromatopores en 1931. Elle se consacre essentiellement à sa famille jusqu’en 1952, année de son engagement comme conservatrice de paléontologie au Musée cantonal de géologie. Elle entame le classement des collections et réorganise la salle de paléontologie dont elle met en valeur les riches collections jusqu’à sa retraite en 1966. Première femme présidente de la Société vaudoise des sciences naturelles de 1958 à 1960, elle décède à Seillans, en Provence, le 24 mars 1993.


100 ans du Palais de Rumine

Musée cantonal de géologie

© Archives / UNIL

Eugène Renevier (1831-1906) Né le 26 mars 1831, Eugène Renevier fréquente l’Ecole polytechnique de Stuttgart, puis l’Université de Genève. Il continue ses études à Paris et à Londres avant d’être nommé, en 1856, professeur à l’Académie de Lausanne. Il y enseigne la zoologie, la paléontologie, la géologie et la minéralogie jusqu’à son décès. En 1874, en plus de sa fonction d’enseignant, Eugène Renevier prend celle de directeur du Musée cantonal de géologie, qui s’installe à la maison Gaudard (l’actuel Mudac). Chargé par le congrès géologique mondial de 1882 d’établir la première échelle unifiée des temps géologiques, il publie le Chronographe géologique en 1896. Il jette ainsi les bases modernes de la stratigraphie mondiale. En 1906, le Musée de géologie déménage dans le Palais de Rumine. Malheureusement, Eugène Renevier ne jouira pas longtemps de ces nouveaux locaux puisqu’il meurt accidentellement le 3 mai 1906.


100 ans du Palais de Rumine

Bibliothèque cantonale et universitaire

© G. Nitsche, Lausanne Patrie suisse, 1913

Auguste Reymond (1860-1930) Né à Montheron le 16 février 1860, Auguste Reymond mène une carrière d’enseignant et de journaliste avant d’entrer comme second bibliothécaire à la Bibliothèque cantonale et universitaire en 1906, et d’en devenir le directeur quatorze ans plus tard. Salué pour les améliorations qu’il apporte à l’institution, Auguste Reymond se heurte trop souvent, comme son prédécesseur Louis Dupraz, à l’insuffisance des moyens accordés. Passionné d’histoire et de philosophie, médiateur culturel par ses fonctions à la tête de la BCU, Auguste Reymond consacre une partie de son temps libre à traduire l’œuvre monumentale de l’historien saint-gallois Johannes Dierauer, Geschichte der Schweizerischen Eidgenossenschaft, travail immense dont rendent compte de nombreux quotidiens vaudois et nationaux de l’époque. Auguste Reymond décède à Lausanne le 7 mars 1930.


100 ans du Palais de Rumine

Bibliothèque cantonale et universitaire

Collection privée

Alfred Roulin (1885-1975) Licencié ès lettres de l’Université de Lausanne en 1906, Alfred Roulin complète sa formation en Autriche et en Angleterre. A son retour, il enseigne à l’Ecole supérieure de commerce puis prend un congé de deux ans pour suivre les cours d’archivistique de l’Ecole pratique des hautes études et de l’Ecole des chartes à Paris. Chargé de cours à l’Université de Lausanne en 1925 et 1927, Alfred Roulin est nommé directeur de la Bibliothèque cantonale et universitaire en 1930. Dans la ligne d’Auguste Reymond, il s’emploie à faire de la BCU un instrument de travail efficace. Seul ou en collaboration avec son épouse Susanne et le conservateur des manuscrits de la BCU, Charles Roth, Alfred Roulin publie diverses œuvres et une partie de la correspondance de Benjamin Constant avant d’être chargé de son édition complète dans la Bibliothèque de la Pléiade. Alfred Roulin décède le 1er avril 1975 à Lausanne.


100 ans du Palais de Rumine

Bibliothèque cantonale et universitaire

© Archives / UNIL

Jean-Charles Biaudet (1910-2000) Né à Territet le 19 février 1910, Jean-Charles Biaudet obtient sa licence ès sciences politiques en 1936 et son doctorat ès lettres en 1940. Il est engagé aux Archives cantonales vaudoises en 1945 et, dès 1947, chargé d’un enseignement d’histoire à l’Université de Lausanne. Il occupe le poste de directeur de la Bibliothèque cantonale et universitaire de 1950 à 1955. Son court passage sera déterminant. La BCU obtient enfin ce qu’elle demande depuis bientôt cinquante ans : de la place ! Les espaces intérieurs sont remodelés et une véritable salle de lecture est créée. Nommé professeur extraordinaire à l’université en 1955, puis professeur ordinaire d’histoire moderne et contemporaine en 1962, il quitte ses fonctions en 1980. Auteur prolifique, engagé dans de nombreuses commissions et sociétés, vaudoises et nationales, Jean-Charles Biaudet décède le 7 août 2000.


100 ans du Palais de Rumine

Bibliothèque cantonale et universitaire

Collection privée

Jean-Pierre Clavel (1922-1994) Licencié ès sciences religieuses en 1947, ès lettres en 1952, Jean-Pierre Clavel, né le 4 août 1922, travaille à la rédaction du Französisches etymologisches Wörterbuch à Bâle et enseigne à St-Gall et Lausanne avant d'être appelé à la tête de la Bibliothèque cantonale et universitaire en 1958. Le déménagement de l'Université sur le site de Dorigny le conduit à décider la répartition de la BCU sur plusieurs sites. Le campus sera doté de deux bibliothèques : la BDSE en 1977, la bibliothèque centrale en 1982. L'opération se prépare dès la fin des années 60 parallèlement à la normalisation et à l'automatisation du catalogue avec le logiciel SIBIL. Actif dans de nombreuses associations professionnelles nationales et internationales, Jean-Pierre Clavel est consultant à l'étranger pour la création de grandes bibliothèques (Iran, Congo, Syrie) ainsi que pour le projet de l'UNESCO, Bibliotheca Alexandrina. Pour l'ensemble de ses activités, l'Université de Lausanne lui décerne le titre de Docteur honoris causa en 1981. Jean-Pierre Clavel décède à Lausanne le 31 août 1994.


100 ans du Palais de Rumine

Musée monétaire cantonal

© MHL

Julien Gruaz (1868-1952) Né le 18 mars 1868 à Lausanne, Julien Gruaz fait des études de lettres à l’Université de Lausanne. En 1896, il entre comme préparateur et assistant au Musée cantonal d’archéologie et d’histoire — où il s’occupe de numismatique et d’archéologie — ainsi qu’au Cabinet des médailles, où il seconde le directeur, Aloys de Molin. Au décès de ce dernier, en 1914, il lui succède. Julien Gruaz s’attache à poursuivre le travail d’inventaire des collections commencé par Arnold Morel-Fatio. Il y intègre les trésors monétaires d’Hermenches et de Vidy ainsi que les trouvailles des fouilles faites à Saint-Sulpice et au Chasseron. Poète, bellettrien et mélomane averti, Julien Gruaz dirige le Cabinet des médailles jusqu’en 1937. Il meurt à Lausanne le 13 mars 1952.


100 ans du Palais de Rumine

Musée monétaire cantonal

© MMC

Colin Martin (1906-1995) Né le 11 mars 1906, Colin Martin fait des études de droit à Lausanne. En 1937, il est nommé directeur du Cabinet cantonal des médailles. Il présente sa thèse en histoire du droit en 1940 et obtient son brevet d’avocat en 1942. Colin Martin devient un numismate reconnu et se révèle un administrateur hors pair. Sous sa direction, la bibliothèque du Cabinet cantonal des médailles s’enrichit considérablement. Très actif au sein de nombreuses sociétés, Colin Martin participe à la création de plusieurs collections relatives à l’histoire et l’archéologie vaudoise, la Bibliothèque historique vaudoise en 1939, les Cahiers d’archéologie romande en 1974 et les Cahiers romands de numismatique en 1992. En 1973, il reçoit le titre de Docteur honoris causa de l’Université de Lausanne, en reconnaissance de son rôle de passeur et de diffuseur des connaissances. Il meurt le 2 janvier 1995.


100 ans du Palais de Rumine

Musée botanique cantonal

© Archives / UNIL

Florian Cosandey (1897-1982) Né à Sainte-Croix le 16 juin 1897, Florian Cosandey devient ingénieur-constructeur avant de s’orienter vers les sciences naturelles. En 1936, sa thèse de doctorat sur les desmidiacées achevée, Florian Cosandey succède à Ernest Wilczek comme directeur de l’Institut de botanique de l’Université où il conduit de nombreux travaux en paléobotanique. En 1937, il lance le projet du nouveau jardin botanique de Montriond, Alphonse Laverrière étant responsable de l’organisation architecturale et Charles Lardet de la construction paysagère. Si le biologiste voit le jardin comme une représentation de la diversité végétale du canton dans un cadre plutôt bucolique, l’architecteurbaniste lui, a une vision beaucoup plus majestueuse : Montriond sera un compromis entre les deux. Florian Cosandey décède à Lausanne le 28 novembre 1982.


100 ans du Palais de Rumine

Musée botanique cantonal

© Archives / UNIL

Arthur Maillefer (1880-1960) Né le 25 juillet 1880 à Lausanne, Arthur Maillefer devient docteur ès sciences en 1907. Embrassant une carrière académique tout en gagnant sa vie comme enseignant dans les écoles et collèges vaudois, Arthur Maillefer est nommé professeur extraordinaire de génétique et de botanique en 1934, puis professeur ordinaire en 1949. Botaniste systématicien brillant d’ingéniosité dans la définition des genres et des espèces et excellant dans l’analyse combinatoire tout à la fois, Arthur Maillefer est un floriste curieux qui amasse au cours de ses pérégrinations dans la région une multitude de spécimens destinés à enrichir l’herbier cantonal. Le fichier de la flore vaudoise qu’il a patiemment élaboré est aujourd’hui encore une source de renseignements pour les botanistes. Arthur Maillefer décède à Lausanne le 21 novembre 1960.


100 ans du Palais de Rumine

Musée botanique cantonal

© Archives / UNIL

Pierre Villaret (1918-2001) Né le 3 mars 1918 à Lausanne, Pierre Villaret entreprend des études en sciences naturelles et obtient sa licence en 1941. Dès 1945, il est chargé d’un cours de botanique systématique et pharmaceutique et d’un cours de phytogéographie à l’Université de Lausanne. Après son doctorat, obtenu en 1953, il est nommé professeur extraordinaire, puis directeur de l’Institut de botanique systématique en 1966 et enfin professeur ordinaire en 1972. Depuis 1945, Pierre Villaret travaille en parallèlle au Musée botanique et en devient le directeur en 1967. Entre 1961 et 1981, il s’occupe du jardin alpin de Pont-de-Nant et participe en 1968 à la création de l’Arboretum du vallon de l’Aubonne. Militant actif en faveur de la sauvegarde de l’environnement, Pierre Villaret s’investit comme secrétaire de la Commission vaudoise pour la protection de la nature. Il décède le 28 août 2001.


100 ans du Palais de Rumine

Musée botanique cantonal

© Archives / UNIL

Ernest Wilczek (1867-1948) Né le 12 janvier 1867 à Laupen, Ernest Wilczek suit sa scolarité à Fribourg puis entreprend un apprentissage de pharmacien à Zurich, tout en assistant aux cours de botanique de Carl Schröter à l’Ecole Polytechnique ; devenu son assistant, il obtient un doctorat en pharmacie en 1892. Appelé aussitôt par l’Université de Lausanne pour remplacer Louis Favrat dans les cours de botanique et Louis Bourget pour ceux de pharmaceutique et de pharmacognosie, Ernest Wilczek devient professeur extraordinaire, puis professeur ordinaire en 1902 et enfin directeur de l’Ecole de pharmacie de 1910 à 1933. Conservateur du Musée botanique cantonal de 1895 à 1938, Ernest Wilczek réorganise le jardin botanique de l’université et crée celui de Pont-de-Nant. Il meurt à Lausanne le 30 septembre 1948.


100 ans du Palais de Rumine

Musée cantonal des beaux-arts

© MCBA

Emile Bonjour (1862-1941) Né à Vevey le 25 novembre 1862, Emile Bonjour entre, une fois sa maturité obtenue, à La Revue. Il y travaille d’abord comme collaborateur, puis comme rédacteur responsable de la rubrique de politique étrangère jusqu’en 1920. En 1887, Emile Bonjour publie le premier catalogue du Musée Arlaud, n’hésitant pas à mobiliser les lecteurs de La Revue dans des souscriptions publiques en faveur de l’acquisition d’œuvres de peintres vaudois. Nommé directeur du Musée cantonal des beaux-arts en 1894, fonction qu’il occupera jusqu’en 1935, Emile Bonjour organise l’installation du musée dans le Palais de Rumine. Très rapidement, grâce à son dynamisme ainsi qu’à la générosité de mécènes, les collections du musée s’enrichissent considérablement entraînant un crucial manque de place. Emile Bonjour décède le 9 novembre 1941 à Pully.


100 ans du Palais de Rumine

Musée cantonal des beaux-arts

© MCBA

Ernest Manganel (1897-1991) Né le 1er avril 1897 à Montcherand, Ernest Manganel, licencié ès lettres de l’Université de Lausanne, est chroniqueur artistique et professeur à l’Ecole supérieure de commerce de 1929 à 1955. Entre 1944 et 1951, il collabore à l’organisation d’expositions montées par le Musée cantonal des beaux-arts avant d’être appelé à le diriger de 1951 à 1962. Sous sa direction, les expositions thématiques illustrant les tendances de l’art moderne alternent avec les présentations des peintres vaudois les plus célèbres. Ernest Manganel mène en parallèle une politique d’accroissement des collections axée sur le patrimoine et sur l’art contemporain. Le musée lui doit notamment l’achat des dessins de Louis Soutter (1871-1942). Ernest Manganel crée un prix pour encourager les meilleurs des diplômés de l’Ecole cantonale des beaux-arts qu’il dirige de 1955 à 1965. Il décède à Lausanne le 29 janvier 1991.


100 ans du Palais de Rumine

Musée cantonal des beaux-arts

© MCBA

Erika Billeter Historienne de l’art formée en Allemagne, en France et en Suisse, Erika Billeter, née en 1927, travaille dans la scène artistique zurichoise entre 1962 et 1980. Nommée de 1981 à 1991 à la direction du Musée cantonal des beaux-arts, Erika Billeter s’attache au développement des collections patrimoniales et à la promotion de l’art contemporain. Plusieurs des expositions qu’elle organise voyagent à l’étranger et contribuent au rayonnement de l’institution vaudoise. Erika Billeter crée une série d’études, Regard sur le présent, consacrées aux jeunes artistes qu’elle a choisi d’exposer. Auteure de nombreux essais sur les rapports entre peinture, sculpture et photographie, Erika Billeter est honorée en 2000 du Prix de l’Etat de Berne pour son activité au service de la culture.


100 ans du Palais de Rumine

Musée cantonal des beaux-arts

© MCBA

René Berger Né le 29 avril 1915 à Bruxelles, René Berger obtient une licence ès lettres à l’Université de Lausanne en 1941, puis un doctorat à Paris en 1957. Chargé de cours puis professeur associé de muséologie à l’Université de Lausanne, René Berger est nommé directeur-conservateur du Musée cantonal des beaux-arts en 1962, fonction qu’il occupe jusqu’en 1981. Spécialiste et critique d’art reconnu, René Berger est l’auteur de nombreuses études sur la peinture, les technologies informatiques et la communication. Fondateur du mouvement culturel Pour l’art (1947-1963) et du Salon international de Galeries-Pilotes (1963,1966,1970), René Berger est également le concepteur-réalisateur des colloques du VideoFestival international de Locarno. Aujourd’hui encore, René Berger poursuit ses recherches sur les nouvelles technologies, à Lausanne où il réside.


100 ans du Palais de Rumine

Musée cantonal de zoologie

© MCZ

Jacques de Beaumont (1901-1985) Né le 26 septembre 1901 à Genève, Jacques de Beaumont poursuit ses études de sciences dans cette ville où, son doctorat obtenu, il devient assistant puis privat-docent à l’université. Dès 1932, passionné d’entomologie, il rejoint Robert Matthey à l’Université de Lausanne où il devient chef de travaux au laboratoire de zoologie, puis privat-docent d’entomologie (1932-1939). Professeur extraordinaire d’entomologie à l’Ecole de pharmacie puis à la Faculté des sciences, Jacques de Beaumont est nommé conservateur du Musée cantonal de zoologie en 1933 et directeur dix ans plus tard. Ayant à cœur la réorganisation et le développement des collections publiques et scientifiques du musée, Jacques de Beaumont en fait un véritable institut de recherche. Retraité en 1967, il décède à Bevaix en 1985.


100 ans du Palais de Rumine

Musée cantonal de zoologie

© Archives / UNIL

Henri Blanc (1859-1930) Né le 15 septembre 1859 à Lausanne, Henri Blanc obtient une licence ès sciences à Lausanne (1877), complète ses études à Stuttgart et Fribourg-en-Brisgau où il obtient un doctorat en 1880, puis travaille dans les musées de sciences naturelles de Kiel et de Berlin. Rentré à Lausanne, Henri Blanc est nommé par le Conseil d’Etat professeur extraordinaire d’histologie en 1883, chargé de cours de zoologie et d’anatomie comparée en 1885, puis professeur ordinaire à la Faculté des sciences en 1891. En 1888, Henri Blanc devient conservateur des collections zoologiques du Musée cantonal des sciences naturelles, puis directeur en 1904. Il met en place le nouveau musée de zoologie dans le Palais de Rumine dont les salles d’expositions sont inaugurées en 1909. Bellettrien, Henri Blanc, occupe également les fonctions de doyen de la Faculté des sciences, puis de recteur de l’Université. Retraité en 1929, il décède le 10 mai 1930.


100 ans du Palais de Rumine

Musée cantonal de zoologie

© MCZ

Blaise (1888-1956) et Eugène Küttel (1916-2002) Les Küttel, père et fils, sont pendant des décennies les habiles taxidermistes du Musée cantonal de zoologie. Originaire de Lucerne, Blaise, le père, entre au musée en 1913, fort de son expérience de préparateur acquise dans des ateliers de naturalistes à Aarau et Zurich. Véritable artiste, il transmet sa passion à son fils Eugène, qui entre au musée en 1945. Il y exercera son métier jusqu’en 1967, naturalisant notamment le grand requin blanc, pièce maîtresse de l’institution. Il opte ensuite pour une carrière dans l’administration cantonale du tourisme. Son intérêt pour la nature transparaît dans son engagement politique. Conseiller communal, député au Grand Conseil, il se bat en particulier pour la protection des espaces naturels, les Grangettes notamment, et contre l’extension des terrains militaires. Il préside Pro Natura en 1966 et 1967. Il décède le 18 juillet 2002.


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