Scénario inédit de Gaston R I A S I N I et E. q U A D R 0 N E . L'aube ce lève cur la forêt tropicale* En bordure d'un fleuve aux eaux paisibles, toute la luxuriance d'une flore paradiasique. Quelque rugissements. tranquille et fière. fugitives.
Mille chants d'oiseaux.
Uh lion suivit d'un autre, & la démarché Quelque bonds d'un jaguar.
Une girafe inquiète.
Des gazelles
Un boa s'enroulant sur laui-
m$ne et u e criante et acrobatique tribu de s i n g e s ..... la canon d'une carabine qu'on épaule. qui part.
Un crlx qui s'affale.
Ma coup de feu
Ras cris de noire.
Quatre
noirs qui arrivent en courant près de l'orix et 1 *égorgent instantanément.
Un homme blanc qui tient encore la carabine & la main
s'approche de l'animal.
Il est de forte stature, les cheveux
grisonnants, le visage sillonné de rides profonds, l 'a i r assez in différent aux cèntigences terrestres.
C'est Sardap, type du colo
nial moralement enlisé par l'atmosphère stupéfiante de ce paya.
Une baraque on planthes de 10 mètres environ de longueur sur 6 &
8 mètresdelarge et reposant sur 4
du sol d'environ 50 céntlmétres.
pieux qui la séparent
Æ-dersus de l'entrée l'inscrip
tion "?lle ou Face*. C'est l'habitation de Sardap.
Derrière la ba
raque la négresse Fa^upplle le métis Mohamed de répondre & son amour.
I* métisla repousse et s'en va. Devant la baraque arrivent Surdap
et ses noirs portant