201210-Desmo Passion n°26 - Octobre 2012

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BELGIQUE-BELGIE P. P- P. B . 1050 BRUXELLES 5 B C 10 7 17

World Ducati Week Difazio TT3 Minitrip à Annecyl Meermans Michael


N°26 - Octobre 2012 Editorial 3 World Ducati Week 6 Haïku du WDW 11 Minitrip Annecy 12 Portraits du WDW 20 WDW 22

Envie d’écrire pour DesmoPassion? CR de voyage, bio, souvenir de concentration, … n’hésitez pas! Envoyez votre article à: vice-president@ ducati-sud-belgio.be

Présentation de Michaël 24 Difazio TT3 28 World Ducati Week 34

www.ducati-sud-belgio.be


E D I TO Pa r M a rc Ja cq min Salut la meute. Commençons, une fois n’est pas de coutume, par remercier les nombreux membres de votre, notre club, c’est à dire vous tous et plus particulièrement ceux qui ont donné un fameux coup de main lors de notre track day à Mettet : Alain, Olivier, Dan, Bénédicte, Stéphane, Eddy et son neveu, Sylvain, Anne-Sophie, Titi et Titine, Laurent, si j’ai oublié l’un d’entre vous faites le moi savoir. Ce fut, comme les précédentes éditions, un franc succès. Plus de 130 pistards avaient répondu à l’appel de la piste (avec quelques japs … mais bon … c’est ainsi … c’est la crise). Dan a mené de main de maître le desmo tour …. 9 rotations à lui tout

seul ;-) Le temps étant de la partie, les visiteurs spectateurs furent nombreux et purent découvrir une organisation qui était au top … d’après eux. Vous aurez remarqué que le club a fait l’acquisition d’une splendide remorque nous permettant de ranger tout le matos accumulé au fil des ans (tonnelles, mange debout, bâches, télévision, fanions….).

Cette remorque, aménagée par Guy, strippée au nom du Ducati Sud Belgio (on ne peut ne pas l’apercevoir) nous permet de stocker tout le matériel et nous évite de toujours faire appel à l’un ou l’autre pour amener le matos sur les événements. Ce numéro fait une grande place au World Ducati Week car vous fûtes nombreux à y participer. Plus de 40 DSbiens se sont

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retrouvés pour La Fête Rouge. Un merci tout spécial à Olivier et Stéphane qui vous avaient concocté de splendides roadbooks et réservé des hôtels dignes de ce nom … et de vous. En voyant les innombrables photos que vous avez faites, on se doute que l’ambiance, la bonne humeur et la camaraderie étaient au

rendez-vous. Nombreux sont ceux aussi qui ont organisé des balades impros … yes, c’est comme cela que l’on fait des rencontres, que l’on voit les gens sous leur vrais visages … continuez !!! En parlant de vrais visages, l’Autumno a permis une fois encore de mettre des noms sur les visages, des noms sur les avatars du forums, et de profiter d’un magnifique petit déjeuner chez Roger Kockelmann à SpaFrancorchamps, d’un soleil généreux, du billard de l’Eifel allemande et de la clémence de la Polizei du même pays ( si ! Si ! vous avez bien lu : la clémence. ). Notre club grandit de jour en jour et cela, c’est en partie grâce à vous … et à nous aussi ;-)

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et la période hivernale même si elle est peu propice aux roulages est un moment d’activités nombreuses. L’Assemblée Générale n’est pas la moindre, l’organisation du calendrier de 2013 et pour commencer, nous verrons si vous avez été sage avec le Zwarte Piet ou Saint Nicolas. Une date à ne pas manquer pour finir la saison en beauté : la Saint Nicolas le 8 décembre 2012 (les infos pratiques arrivent). Petite info de dernière minute : Marc Poels continue à produire son Histoire de Ducati. Le tome 3 est prêt à sortir des rotatives. Forza Ducati Forza DSB


Après un tome 1 qui nous a fait découvrir les débuts de Ducati jusqu’aux monos des années 70, Marc Poels, membre fondateur du DSB, nous livre la genèse des bicylindres à couples coniques en faisant la part belle aux modèles parfois uniques développés pour la course, sans oublier les machines de route. À mettre entre toutes les mains d’urgence!

Offre Spé 45€ (au lieciale pour les memb u de 49.90 r à verser su €) + 8€ de es!! r le compte fdp. du club:

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Wo r l d D ucati Week Pa r Je a n D ep a sse Un voyage pareil, cela se prépare! Car pour un certain nombre d’entre nous, c’est la première fois que nous rendons visite à Ducati ! Depuis des semaines, on sentait la pression monter au fur et à mesure que le jour J approchait !

voyage de 8 jours, etc…

rendu un fier service.

Pas une mince affaire, mais en cela le DSB s’y connaît. Il n’en est pas à son coup d’essai.

Parce que je ne sais pas comment nous aurions fait pour avoir un minimum avec nous.

Puis, informer tous les participants, récolter les sous … Bref, faire en sorte que tout le monde soit sur la

En particulier ceux qui n’ont pas de grands coffres sur la moto, comme moi qui pars avec la supersportive qui m’est chère ! Je ne m’en serais jamais sorti pour trimballer, dans de bonnes conditions, tout ce dont j’ai besoin ! Puis, la veille au soir, départ pour Bastogne et on retrouve les copains !

même longueur d’onde ! Nos organisateurs se mettent en ordre de marche. D’abord les données de base : y a-t-il des ducatistes intéressés ? Pardi, poser la question c’est déjà y répondre… Alors contacter la casa madre pour visiter l’usine, et petit à petit mettre au point tous les détails : road book, réservation d’hôtels, comment acheminer les bagages pour un

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Alors, pour moi, la première étape, c’est de passer chez Béné et Stéphane pour déposer le bagage, en prenant soin de ne pas trop le remplir parce que quelque chose me dit que je rapporterai bien quelque chose… Alors là, tout d’abord un super grand, mais très grand, merci à Béné parce qu’avec son grand cœur, elle nous a tous

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Bonne soirée, évidemment ! Retrouvailles, petite bouffe sur la place de Bastogne. On sent que tout le monde est d’attaque ! Puis, lendemain matin, j’ouvre le rideau en me réveillant, et … on n’y voit rien, rien que du gris, comment dire … foncé, très foncé d’un horizon à l’autre. Sans une lueur d’espoir. Qu’il s’agit d’une simple averse ? Quand je baisse les yeux sur le pavement devant l’hôtel, les flaques sont littéralement mitraillées par la pluie … Bon,


il va falloir mettre sa combi, ça c’est sûr ! Un malheur qui pour moi est vite oublié car lorsque la dizaine de motos s’ébrouent, c’est le bonheur : la symphonie des desmos, chacun son bruit, qui vous donne une sacrée chaire de poule. Et là, sous le porche, les machines résonnent. Je peux dire que c’est de la bonne. Le sentiment de puissance, ça vous rentre dans le cerveau pour de bon et efface tout le reste. Alors, andiamo ! Notre concessionnaire de Bastogne est au rendezvous : il nous accueille, nous procure les quelques accessoires dont nous pouvons encore avoir besoin, nous offre un café et des croissants et, vu le temps, on peut dire que c’était plus que bienvenu ! Puis c’est le grand départ. Bien 400 bornes de pluie, mais bon! Puis la même chose : de petites routes bien viroleuses, sèches, mais oui, sèches, la drache est oubliée … Et là quel plaisir, quel bonheur !

La Ducati c’est pour moi le dynamisme, c’est se dépasser, progresser pas à pas, apprendre de l’autre, faire bénéficier les copains de sa propre expérience, et monter en puissance. Ouaaah : la liberté ! Je sais pourquoi je travaille, maintenant ! Du

tout

bon…

Arrivé aux Houches, génial, tout le monde est heureux. On se fait un bon repas, et après une bonne nuit. On se prépare pour la suite… Deuxième journée. On commence par la douche des motos, first

things first, on peut pas arriver en Italie avec une Ducati dégueulasse quand même ! Attention aux lignes blanches s’il vous plait, et cap sur Borgo Panigale, et l’usine. Vite, on a l’impression que les chevaux se rapprochent de l’écurie, le rythme s’accélère, s’accélère encore et encore. On ne peut rien faire pour ralentir ces ducatistes en manque ! On aime les tunnels au DSB ! Très sympatique accueil à l’usine, on sent tout de suite la chaleur italienne ! Nous déjeunons à la cantine, café à la buvette, rencontre furtive avec Claudi


Domenicali, et puis nous montons voir le musée. En fait, c’est l’entrée des bureaux, juste à coté de la salle d’attente. Et passer entre ces machines victorieuses procure un vrai sentiment de fierté. Bon. Après ce recueillement et un bref passage au Ducati Store à côté de

l’usine, il faut maintenant aller faire la fête. Cap sur notre destination, près de Misano à Cattolica. Attention aux Porsches italiennes : elles mordent ! Arrivés sur place, découverte d’un bel hôtel, juste à côté de la plage ! On est rincés mais soufflés de voir que quasiment toutes les motos sont des Ducati, avec des immatriculations de tous pays ! Bon : pour commencer la fête, un beau concert sur la plage. Ceux qui n’aiment pas les sardines s’abstenir ! Suivront deux jours d ’ a n -

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thologie ! L’arrivée au circuit est un vrai souvenir car voir toutes ces Ducati arriver avec ces sons et ces couleurs, c’est très impressionnant. Le flot ne se tarit pas. On se parque là où on nous dit et puis on voudrait toutes les voir. Mais c’est impossible tellement il y en a ! Alors on sait qu’on a toute la journée et le lendemain au moins pour faire le tour de tout ce qu’il y a à voir. Entre le concours des plus belles machines, l’outlet, le circuit, le stunt, les pilotes d’usine, le Ducati University, les préparateurs, les séances art diverses et variées, j’en passe … Il y en a pour tous les goûts ! Et puis, on voit tous ces garçons et ces filles qui retournent en enfance, avec leur jeu favori : le desmo évidement !


Les grégaires restent ensemble ; les autres prennent leur liberté.

meilleurs du monde. Je

connais

peu

de

Continuez à nous faire des motos de caractère ! Soignez-nous le design, c’est un don italien. Veillez à garder le son caractéristique du desmo : fort, distinctif, pénétrant ! Restez fidèles aux objectifs …

Puis on se retrouve, on échange et hop çà repart. Ce qui m’a marqué le plus, mises à part les merveilles que nous avons pu voir sur place, c’est :

firmes qui ainsi leurs

invitent clients.

L’ impassibilité des vacanciers de Cattolica devant tant de bruit et cette agitation !

Une superbike peut être inconfortable, on s’en fout ! Une SF doit avoir une personnalité brutale, c’est fait pour ! Un monster doit garder son look inimitable, ne le changez pas ! Faites-nous des WDW à intervalles réguliers, on

La gentillesse et le dévouement des personnels Ducati. L’accessibilité des dirigeants . La passion pour la course. La beauté des filles ! mama mia ! Les sont

cappuccini vraiment les Ce que je demanderais à la case madre :

sera au rendez-vous ! Notre président nous a fort aimablement invités à un DSAPERITIVO,

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voyage, est un sacré objectif en soi : re m o n t e r en trois jours, par la forêt noire ! Quelques passionnés choisiront de passer par Tavulia et San Marin, histoire de passer chez Valentino. ce qui nous a permis de rencontrer d’autres âmes rouges ! Nuits de peu de sommeil, se prélasser sur la plage en fin de journée, coups de soleil, résonnances, capuccini, tout ce qu’il faut pour être heureux, quoi ! Puis il a fallu sonner le rassemblement, car la troisième partie du

Le road book était d’enfer, avec des passages rapides, des virolos de toutes sortes, des vues imprenables, des panoramas de montagnes splendides, le lac de Garde évidement, beaucoup de bonne humeur et d’ouverture d’esprit, beaucoup de prises d’angles (et quels angles) … vraiment un grand succès.

J’ai

Le manque de sommeil et la moto ne font pas bon ménage ! Deux Trippy valent mieux qu’un ! Quand on vous indique des passages de gibier nuit tombante, faire gaffe ! Toujours penser au tunnel suivant quand il pleut ! Repartir doucement après une halte ! Des étapes de 650 bornes, avec la moitié en petites routes, c’est peut être un peu beaucoup ? Tout s’est bien passé finalement, sur ces trois jours de virée impressionnante, on n’aura perdu personne. Quelques bobos sans conséquence mais surtout, une vraie satisfaction au bout du chemin ! Bravo le DSB, continue comme ça !! Jean

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retenu aussi :

Depasse.


H a ï k u du WDW Pa r Ch ri s t i n a Pluie, brouillard, pluie. Fous rires. Bottes trempées. Fous rires. Paysages magnifiques, soleil, gaz. Fous rires. Mont Blanc, hôtel super cosy, super cuisine. Fous rires. Gaaaaz! Fous rires. Bologna, Ducati, hyperthermie, panique, Cattolica, plage. Fous rires. Beach party. Fous rires. Misano, wow!, Ducati, Ducati, Ducati, Ducati, Ducati…. Fous rires. Lézarder sur la plage. Fous rires. Dolomites, trop wooooow! Fous rires. Gaaaaz! Fous rires. La drache, brouillard, bottes archi trempées, presque pleures. Fous rires. Maison. Bizarre. La banane. MERCI à tout le monde pour un voyage INOUBLIABLE. Viva DSB! DESMOPASSION N°26/2012

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M i n i t r i p Anne cy Pa r O l i v i e r Jeudi 7h15, j’arrive devant la maison de Marc l’instit. Une petite dizaine de Ducati sont déjà alignées en rang d’oignons sur le trottoir d’en face. Quoi, je suis le dernier arrivé ? Je bois en vitesse une tasse de café et j’avale en quelques bouchées le croissant que Marc et Anne-Sophie ont gentiment offert aux participants. Les dernières vérifications sont faites : le Tripy ? check ! le Cardo ? check ! Les RB ? Check ! Petit briefing d’avant départ par Marc et Fred et quelques minutes après 7h30, l’heure théorique du départ, la caravane s’ébroue dans un grondement qui aura plus que probablement interrompu le sommeil matinal des voisins. C’est donc parti ! Premier trip en ce qui me concerne mais mes compagnons de route n’en sont pas à leur première expérience.

De là nous traversons le Jura par les petites routes pour rejoindre la HauteSavoie en fin de journée. Les 400 kms d’autobeurk avalés (quelle indigestion !), nous faisons un break pour ingurgiter le casse-croûte que nous avions emporté afin de

Le programme du jour consiste à rejoindre la Haute-Savoie en une seule étape de plus de 700 kms et 10 heures de trajet Donc pas question de trainer en cours de route. De ce fait, les premiers 400 kms seront constitués d’autoroute jusque Luxeuil-les-Bains.

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ne pas trop perdre de temps, comme nous l’avait recommandé Marc. Cela fait du bien quand ça s’arrête ! Après cette pause régénératrice nous sommes prêts à affronter de vraies routes, bien viroleuses … La traversée du Jura se


passe sans histoire, à part qu’on a failli perdre Christina ! On en profite pour s’arrêter et prendre un verre sur une petite

place bien sympathique. La météo est clémente mais pas Christina lorsqu’elle nous rejoint enfin. Grosse engueulade ! Bon, elle n’a pas tort sur ce coup-là … On s’approche de notre destination. A une vingtaine de km de notre point d’arrivée, Patrick, un ami de Marc, nous attend avec

son Guzzi café racer. Il nous conduira jusqu’à Mures, près d’Annecy, lieu de notre séjour où lui et Maurice seront nos hôtes pour la durée du séjour. Une partie de la « squadra » devra cependant loger dans un hôtel proche par manque de place et par choix.

DUCATI SAMBREVILLE

Marché de Noël

Ce 14 Décembre 2012 de 19h à 22h.

Petite restauration et dégustation de Peket*

Nos partenaires du jour: * T*arif visible sur place

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Rue de Velaine 157 B-5060 Tamines 071/77.77.67 WWW.DUCATISAMBREVILLE.BE


Le repas du soir se passe chez Maurice, un ex-cuistot musicien amateur, et surtout amoureux de Ducati et de courses classiques. Au menu, tartiflette bien évidemment, plat savoyard célébrissime. Excellente ambiance. Jacques Cugnon nous a rejoint depuis Brives où il habite depuis quelques

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années. Anne-Sophie et Bénédicte quant à elles, sont arrivées en voiture en fin de soirée. Le lendemain matin, malheureusement, c’est la pluie qui s’est invitée au

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programme. Fabiano doit absolument changer son pneu arrière, quasiment lisse. Marc avait pourtant prévenu qu’avec les 2000 kms prévus au compteur, il fallait prendre ses précautions. Soit ! Un moment de distraction ? Le nouveau gommard de Savino monté, Patrick, notre poisson-pilote pour ces deux jours, nous emmène dans les contreforts alpins qui surplombent le lac d’Annecy et d’Aix-les-Bains. Les paysages sont magnifiques, la pluie, en fin de matinée, a cessé et les routes s’assèchent progressivement. Pour le lunch, Anne-Sophie et Bénédicte nous ont organisé un pique-nique au sommet d’un col surplombant le lac d’Aix. Chouette initiative. L’après-midi se


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après une vingtaine de minutes et emmène notre malheureux instit à l’hôpital d’Annecy. Patrick embarque la ST3 endommagée sur sa remorque qu’il a été chercher en attendant les secours. Gros moment d’inquiétude

déroule parfaitement sur des routes ensoleillées.

Cependant, en fin de journée, après avoir franchi

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le dernier col qui nous ramenait au bercail, Marc, en tentant de dépasser une voiture par l’extérieur, ne voit pas les graviers sur le b o r d de la route et malgré la faible vitesse, chute lour-

pour tous et surtout pour Anne-Sophie, qui revien-

dement. Résultat : clavicule cassé. C’est évidemment très douloureux. Le Samu arrive

dra avec Marc en soirée, le bras en écharpe et vêtu d’une nuisette sexy. La décision est prise de le rapatrier par Ethias

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Assistance. Samedi, Guy et Savino ( qui n’a plus qu’un œil de valide) ont décidé de rentrer en Belgique un jour plus tôt. Nous continuons nos balades alpines toujours en compagnie de Patrick et terminons la journée en début d’aprèsmidi par un délicieux barbecue préparé par nos

hôtes et notre instit qui a déjà repris du poil de la bête ! Dimanche, le jour du

retour est arrivé. Marc Poels continuera le voyage de son côté en accompagnant Jacques jusque dans sa ville adoptive. Fred, Laurent et Giovanna quant à eux poursuivront jusqu’en Sardaigne où ils ont prévu de passer la semaine. Nous sommes donc

Chaussée de Fleurus, 309 - 6060 GILLY Tél. 071/28.05.35 - www.renga-chif.be


cinq pour faire le chemin du retour. Au moment de démarrer, Jean-Luc s’approche de moi et me dit : « J’ai perdu la 1ère et la 2ième vitesse ». Un peu inquiet je lui demande si cela va

aller et s’il n’est pas préférable de réparer avant de partir. « T’inquiète !» dit-il. Hélas, après quelques kms sa boite

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reste définitivement calée en 5ième. Nous prenons alors la décision de faire un crochet afin d’accompagner Jean-Luc jusqu’à Annecy où il attendra d’être pris en charge par Europ Assistance. Nous poursuivons ensuite notre trajet de retour, Christina,

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Savino, Stéphane et moi par la route des Lacs. Superbes paysages et routes pittoresques au programme et nous continuerons la route jusqu’en Belgique sans emprunter d’autoroutes. Nous terminons ce minitrip sans encombre avec plus de 2000 km au compteur et d’excellents souvenirs plein la tête. Une expérience à renouveler sans nul doute !



Port r a i t s du W DW Pa r St é p h a n e B lo q ia u

WDW 2012, 7 jours de pur bonheur, une au long des 3800 kms parcourus,

expérience de mota

une féérie en rouge à voir une fois dans sa vie de ducatiste. C’est en ces mots que je résume mon Steph

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WDW2012 en pensant déj


ard unique avec un groupe exceptionnel, un

jà au prochain‌

enrichissement humain tout


WDW Pa r Je a n L u c Voila ma petite bafouille concernant le WDW 2012.

du tunnel du MontBlanc, avec instructions très précises sur les distances, la vitesse et la fonction des lignes blanches par l’adjudant chef Cruchot. Bref nous avons été savonnés par la gendarmerie locale pour notre excès de … confiance lors de la montée vers l’entrée du tunnel.

.Le top : Bien sûr, pour commencer, nous avons eu de la pluie histoire de tester notre combi, nos gants et bottes « Gortex ». Mais pour la suite, le DSB avait commandé du grand beau bleu et de plus en plus chaud avec de superbes paysages et routes virevoltantes. Et le premier jour, arrivée dans un hôtel avec vue sur le Mont-Blanc ! Le lendemain, passage

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Côté Italien, belles routes et beaux paysages pour rejoindre Borgo Panigale en mettant du gaz pour arriver à l’heure à l’usine. Je me demande toujours ce que veut dire : Control Electronica de la

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Vélocita !!!!

Un séjour sur place dans un bel hôtel, des


activités de jour et de nuit à ne plus savoir

que choisir. De tout pour tous les goûts, de belles motos, d e s

Et comme toutes les bonnes choses ont une fin, le voyage du retour à été à la hauteur avec des hôtels aux petits oignons, un trajet sublime avec un petit crochet par la République de SanMarin, le village natal du 46. Ensuite, le lac de Garde, les Dolomites, le Tyrol Autrichien (avec pluie pour revérifier le matos). Et pour finir

retour, les conducteurs locaux ne connaissent

manifestement pas la vitesse maxi, les distances de sécurité, la courtoisie. Bref à oublier !!!!!!

Epilogue :

concerts, des feux d’artifices , des exhibitions, du soleil, la mer, des girls et le plus important : une ambiance du tonnerre dans le groupe !

le lac de Constance, l’Alsace et retour à la maison. Le moyen : Un passage par la maison mère (avec arrivée in extremis pour le repas de midi) et pas de visite d’usine pour cause de tremblement de terre mais bien du musée. Le pire :

Que dire … ? Un seul mot me vient directement à l’esprit : FANTASTIOUE. Une ballade de 3500 kms organisée de main de maître par le staff du DSB. Encore un grand merci à l’équipe du DSB de m’avoir permis de vivre cette « Grand Messe des Rouges » Très amicalement, Jean-Luc

Le trajet autoroutier Bologne / Misano et

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Pr é s e n t a tion Pa r M i ch a e l Je me présente, Meersman Michael. J’ai 28 ans et suis originaire de Mouscron. Je suis dans la moto depuis mon plus jeune âge … On roule en moto de père en fils dans la famille depuis 5 générations. J’ai appris à rouler dès 9 ans. Mon autre passion, hormis les Ducatis, sont les motos anciennes et de préférence les anglaises. Mon grand père, grand connaisseur et meccano, carrossier amateur, m’a appris l’art et la spécificité des motos anciennes. Il y a déjà plus de 15 ans mais il est décédé depuis. Et oui on commence très jeune à bosser dans la famille.

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atelier. Pourtant c’est loin

Et je ne fais pas que les collectionner, je les restaure également. Que ce

soit la mécanique, l’électricité ou la carrosserie (ponçage, masticage et peinture) je fais tout moi-même dans mon

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d’être mon métier qui est menuisier à la base. on trouve toute sorte d’outils dans mon atelier amé-

nagé pour accueillir plusieurs motos à la fois (mieux que certain concessionnaire!!). Cela va des clés spéciales pour motos anglaises


(car non métrique) à la sableuse pour le décapage des époxy de l’époque (dur même avec 10 bars) en passant par une petite cabine de peinture afin d’éviter toute sorte d’aide extérieure ce qui me fait économiser une très belle somme (hormis les pièces de précision faites par un ami : glaçage et réalésage). Je fais également beaucoup de voyages

Triumph avant restauration en Angleterre ainsi que les bourses en Belgique pour y dénicher parfois des pièces très rares. Mais le but de ma

collection est de les laisser dans leur état d’origine le plus longtemps possible. Lorsque l’état mécanique ou la carrosserie devient critique alors, je me décide à les restaurer. Parfois c’est le coté esthétique et d’autre fois c’est mécanique. Tout dépend de l’état de la moto. Aucune de mes motos n’est dans un état

dans les musées … non… les miennes roulent régulièrement avec quelques gouttes d’huile, les chromes légèrement piqués, des micro griffes dans la peinture faites par inadvertance. J’ai également essayé de me lancer dans les courses de motos classiques. J’ai un prototype fabriqué moi-même avec un cadre Manx, une boite

Après restauration : La plus vielle est une Triumph cn 500 de 1930 (les phares étaient en option à l’époque)

concours avec du chrome partout et pas une goutte d’huile à terre comme

racing et un moteur commando préparé. Mais pour être performant cela

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salle d’expo.

revient assez cher car les casses moteur son assez régulières surtout les Norton Commando. J’ai commencé avec deux,trois motos japonaises et anglaises. Je possède aujourd’hui une quinzaine de motos dans ma petite

En plus des images légendées, vous trouverez chez moi : - mon Horex 250cc de 1955 - ma Norton modèle 50 moteur 350cc de 1957 toujours prête à rouler (jamais une fois en panne depuis 12 ans que je l’ai)

Dernière réalisation finie cet été : ma Saroléa 400cc. Moto belge de 1951 - en début d’article vous avez vu ma Ducati 916 prévue pour la piste. Ce

voici la moto dont j’ai rêvé depuis que suis gosse : la Norton commando 750 production racer : équipée d’un moteur combat booster, piste et route. La moto ancienne qui a le meilleur compromis à mon goût. J’ai participé à de nombreuses journées piste avec cette moto (Spa,Croix en Ternois, Dijon, Lezenne, ect...). C’est toujours une très grande fierté de rouler avec, ses performances sont loin d’être négligeables.

BSA m20 racer 1938. Moto dont j’ai tout refait en passant d’un moteur latéral à un culbuté. Je l’ai gonflé (vilebrequin allégé, piston hc, came racing, carbu GP, grosses soupapes, ect...) moto qui peut atteindre 160km/h à l’aise au lieu de 110km/h origine. à l’époque)

Salira 200cc autre moto belge de 1955 équipée d’ un moteur Villiers anglais

Sunbeam s7, une moto galère à restaurer mais qui roule parfaitement aujourd’hui


Ariel NG 350 de 1937, 350 000 kms réels dont 150 000 kms fait par moi, exceptionnel moteur jamais ouvert, je ne suis que le 2ième proprio et est d’une fiabilité à toutes épreuves

Une Matchless de 1947 qui attend sur mon mur désespérément d’être restaurée espérons que ça dur. Mon rêve serait de posséder encore une 900ss à carters ronds mais les prix sont devenus exorbitants . voila vous avez fait un petit tour de mon chez moi. Vous pouvez voir sur youtube également quelques vidéos de certaines motos sur le pseudo : lepreparateur

Ariel red hunter 350 de 1939 . n’est pas encore une moto de collection mais c’est tout comme. 60 000 kms au compteur jamais de casse (pourtant je ne suis pas tendre avec), et ma 1098 personnalisée version Panigale. Je retrouve en Ducati l’esprit et le caractère des motos anciennes, rien à voir avec ces japs, mais

de ces motos vaut tout le travail accompli pendant des semaines avec son lot de plaisir et d’emmerde . A bientôt sur la route ou sur la piste. Michael

Je passe de nombreux weekend et temps libres Side Diepr de l’ex urss : une moto qui a souvent des à bosser sur problèmes : que ce soit l’allumage ou la mécanique mes motos et si ce ne sont pas les miennes ce sont celles des copains. Mais une journée passée à me balader sur une

Norton 16H 500cc de 1938 en cours de restauration qui sera prête d’ici 2013


D i f a z i o T T3 Pa r Be rn a rd Mo n t C’était un secret bien gardé, connu d’une poignée de gens autorisés à entrer dans cet atelier de préparation du côté de Namur ou de ceux qui scrutent les sites internet d’espionnage industriel. Ouais ! Bon j’arrête ! C’est plutôt plusieurs poignées et c’était plutôt un secret de polichinelle puisque

lignée des TT1 et TT2, je me réjouissais de voir cette FFFM terminée ( Funny Front Forks Motorcycle ). Je n’ai pas été déçu et même carrément emballé par le boulot effectué d’une main de partager tout ça et quoi de mieux qu’un article dans DesmoPassion pour que les membres du club découvrent cette moto atypique. Bernard s’est prêté au jeu de l’article. Faut dire que je le tanne depuis un bon bout de temps. L’idée a très vite germé de faire un proto sympa par la découverte d’une photo d’une AJS de Difazio découverte sur le net il y a de cela plusieurs années (7-8 ans).

même le créateur de cette machine dévoilait ce qu’il voulait de son projet (www.unlimitedeng.skyblog.com) Je dois dire que quand Bernard a dit qu’il viendrait au Ducati Sud Belgio Trackday avec son TT3 Difazio..., un nom dans la droite

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maitre. D u coup, il fallait f a i r e

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Ce fut véritablement le point de départ de cogitations et de recherches sur le sujet des fourches a v a n t s atypiques. Tout ce qui existait a été recensé par notre préparateur, du plus sérieux au plus farfelu . Les fourches, pas le préparateur, si tu lâches déjà, ami lecteur, on est pas rendu. Tiens ! un peu de réflexion purement mécanique car il faut bien admettre que la fourche classique est loin d’être géniale en matière de rigidité/ flexion, de frottements parasites et de distribution des efforts dans le cadre, sans parler de son défaut principal qui est la plongée naturelle qu’elle induit, avec les problèmes de chasse et angle de chasse modifiés lors d’une phase cruciale de la pratique

motocycliste : le freinage avant une autre phase pas moins importante : le virage. Fais des croquis : tu verras. Donc, un proto : oui, mais sans révolutionner le bazar ni faire de la R&D dans le domaine. Pas question de passer des heures à cogiter dans le vide du Net, il fallait que Bernard passe par le concret. De

tous

les systèmes recensés, le moyeu Difazio (du nom de Jack Difazio) lui parait le plus sérieux, le plus fun, et en finale celui qui est toujours en exploitation et qui a donné les meilleurs résultats (avec le moyeu JBB qui est en est très proche et les Bimota


Tesi et Vyrus qui en sont aussi dérivés). Pour faire simple le système Difazio utilise deux triangles superposés, assez proches d’une monoplace automobile, disposés dans l’axe de la moto, et d’un moyeu articulé monté sur pivots. Les efforts sont bien distribués dans le cadre, très bas, et permettent donc d’avoir une colonne de direction minimaliste (pas exploité ici car le n° de chassis est .. sur cette colonne ). Cette géométrie dispose d’une anti-plongée naturelle qui permet de super

freinages s u r l’angle, comme l ’ a t testent tous les pilotes qui sont passés sur l’Atomo/Metiss utilisée en open du mondial d’endurance. Au départ, le châssis devait être en nid d’abeille carbone kevlar et le moulbif un Guzzi. Faute d’un moteur guzze sous la main, c’est autour d’un moteur Ducati que va se créer la moto. Le proto en panneaux de MDF traîne toujours dans le fond de l’atelier.... Rapidement

(c’est

relatif !!) le châssis repasse en tubulaire acier pour des questions de timing, 7 ans étant suffisamment longs comme cela.. Pendant les temps libres


laissés par le boulot officiel, les prépa et révisions, Bernard dessine tous les composants du train avant en DAO, en s’inspirant des géométries des machines similaires (Britten, BMW series K, Atomo, Confederate, Tesi, Vyrus..). L’empattement et le déport de chasse sont similaires aux valeurs du monster, et l’anti plongée a été déterminée au

feeling, en conservant cependant une plongée minimale pour avoir un retour d’informations vers le pilote en phase

de freinage. Toute la fabrication est «home-made», excepté les usinages pointus et le soudage final, qui ont été réalisés par des amis pros encore mieux équipés que Bernard dans ces domaines. De même, la peinture orange nacrée est l’oeuvre de son voisin, peintre carrossier


professionnel ducatiste.

et…

Le cadre est un 900ss, sérieusement amputé de sa moitié arrière, les tubes greffés sont en

acier au chrome molybdene 15CDV6, de section 20x1mm. La jante avant est une guzzi V11 tres fortement modifiée pour recevoir les moyeux en alliage AU4G. Les disques avant sont des brembos fontes flottants montés sur des frettes «maison» taillées en CNC hors d’une tôle en alliage 7075 T6 avec anodisation dure. Le tout est pincé par des mâchoires type P34-34 et actionné via une pompe radiale PR19. Le moteur a été

complètement révisé et équipé d’un volant super allégé, de pipes courtes (maison) et de carburateurs mikuni à boisseaux plats (équivalents des keihin FCR) de 40mm provenant d’une


moto-neige Bombardier. Les arbres à cames sont calés aux petits oignons et le rapport volumétrique est monté à 12/1 avec les pistons stock. Le frein arrière est monté flottant avec une biellette anti-dribble et l’embrayage est un modèle anti-dribble classique à billes et rampes. L’amortisseur arrière est un EXTREME TECH, équipé d’un ressort à la définition maison (soustraité pour la réalisation), les amortisseurs avants sont des OHLINS réalisés sur mesure par Ohlins France. Le tableau de bord électronique vient de chez

Motosign. Les échappements sont des silencieux Lazer GP montés sur un collecteur «maison», ils sont modifiés pour recevoir en interne des embouts type supertrapp home-made car le niveau sonore était inacceptable. T’as pris des notes, parce que là tu as tous les ingrédients nécessaires à une prépa pas piquée des vers. Sûr maintenant faut assembler le tout. Heureusement Bernard ne t’as pas attendu pour monter le tout en quelque chose de cohérent et qui roule en plus.

La trentaine de kilomètres réalisés, essentiellement pour des photos en dynamique ne permet pas encore de véritablement juger de l’ensemble, d’autant que la carburation (toujours celle du bombardier) est dans la poudreuse, hors piste avec un ralenti chaotique, des trous à l’accélération, des pétarades. Mais, et c’est là qu’est le bon, le châssis semble à la hauteur des espérances. La prochaine étape est la mise au point de la carburation et la finalisation du circuit électrique pour alimenter les périphériques nécessaires à la route : le phare, le feu arrière (directement prélevé d’une Panhard) et divers autres accessoires ... Rendez-vous sur route à la saison prochaine....


Wo r l d D ucati Week Pa r P i m ’s Après une édition 2010 déjà très réussie, il était certain que nous allions remettre le couvert pour le WDW2012.

Partis à trois en 2010, un gai luron prénommé

Francky s’est rajouté à la bande. Plus on est de fous, plus

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on rit. Nous voilà donc partis un peu en avance avec mon frère pour passer

avant l’ouverture officielle de cette édition 2012 qui s’annoncera extraordinaire!!!

quelques jours supplémentaires en Italie.

Mercredi, deux autres nous ont rejoints. Plus que quelques heures avant l’ouverture officielle des portes. Après un montage rapide et surtout très approximatif des tentes, nous faisons la redécouverte des lieux que nous connaissons déjà pas mal. Une pizza par-ci, un transat par-là, on s’acclimate très vite dans ces conditions là.

Soleil, plage, bonne humeur, bonne bouffe étaient au rendez-vous,

Jeudi, enfin le grand jour! Je m’entends encore dire à mon frère: «Ben non, de toute façon le jeudi y’a rien de spécial!». Je me suis bien mordu la langue quand j’ai vu l’accueil fabuleux d’un jeudi vraiment particulier! Je ne sais pas si c’est l’effet Rossi mais beaucoup plus de monde avait repondu à l’appel par rapport à la fois passée!

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manger des sardines grillées et boire du mousseux. Cette édition s’annonce juste grandiose. Vivement la suite!

En rentrant sur le site,

première émotion toute particulière avec cet énorme structure trian-

gulaire à la mémoire de Feu SuperSic. Respect et silence! Quelques activités gentillettes sur le circuit et ensuite une parade impressionnante avec plusieurs centaines de Ducati suivi d’un concert sur une plage à

Vendredi, les choses sérieuses commencent. La chaleur monte d’un cran significatif. Les différents stands s’animent et le WDW2012 prend véritablement une autre tournure avec des concerts, des spectacles, des runs sur piste... Déjà des milliers de Ducati présentes. Le samedi s’annonce donc particulièrement impressionnant. Des allers-retours vers le camping ,pour plonger une tête, s’imposent. La chaleur est accablante et le vent inexistant. Début de soirée, c’est au DSB Aperitivo que nous retrouvons certaines têtes connues. Le Prési, of course, Bernard, Serge, Jack, Aless, Sylvie, Pascal,... De bonnes retrouvailles pour certains, de bonnes premières rencontres pour d’autres.

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L’ambiance est conviviale et décontract’. Un mot du préz, un bon verre et nous voilà partis pour une bonne pizza tous ensemble. On ne va pas se quitter comme ça? Direction « Le Dolce Vita». Bar à Riccione très connu des

ducatistes où une ambiance du feu de Dieu règne! Des Burns, des rupteurs, des centaines de Duc, de gros malades et des choses pas toujours bonnes à raconter!! Il faut le vivre pour le croire! U n e petite nuit et n o u s v o i l à samedi. U n e journée chaude et complète se prépare. A v e c e n t r e

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autres: l’arrivée tant attendue des pilotes GP avec les traditionnelles dédicaces noires (ou plutot rouge) de monde, runs sur des Diavel entre les protagonistes,, des séances libres, du stunt, du freestyle, des Panigales en veux tu en voilà,... Tellement de choses à voir ou à faire qu’il fallait sélectionner! Des buffets somptueux, des shows partout. «J’ai plus faim mais je mange quand même!!!» baragouinais-je à mon frère, la bouche pleine. La démesure est de rigueur!! Le soir tombe et l’ambiance monte... encore...


et encore... Tellement de monde

que la cérémonie officielle doit être délocalisée dans le centre de Riccione.

Branle-bas de combat!! Tous AU RENDEZVOUS,... la présentation des pilotes!!

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délurée!!.. . Chuuuut!! On ne peut q u a n d meme pas tout dire!! En tout cas, pas déçu de cette nuit-là non plus!

Les moteurs vrombissent, les Desmos s’échauffent, tout le monde y va! Fermez les yeux! Si, si, fermez-les! Et imaginez vous : des milliers de Ducati, toutes plus rutilantes les unes que les autres, des milliers d’embrayages à sec, des

une ovation toute particulière pour... notre maître à tous, Troy «21» Bayliss!! milliers de bicylindres qui traversent toute la nuit des villages qui vivent à la mode de la Planète Rouge. Un spectacle hors normes!! Une des choses les plus impressionnantes est la convivialité et l’esprit de fête qui se dégage de toute cette folie desmodromique. Présentation des pilotes et Deus ex-machina,

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Ils sont tous là: Hayden, Rossi, Checa, Bayliss, toute la délégation de Borgo Panigale... Un concert est au programme, mais pas de temps à perdre, rebelote au Dolce car la nuit s’annonce longue, chaude et surtout

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En 2010, nous avions eu la chance et l’honneur de de terminer cette soirée en compagnie de Troy dans un café de Cattolica. Pas pour cette année mais bon, partie remise... espérons-le! Plus grand, plus haut, plus fort … il n’y avait aucune comparaison à faire avec l’édition


précédente qui était déjà fabuleuse! Le temps passe trop

vite. Même si on voulait arrêter le temps, on ne peut pas et le dimanche est là.

Le dimanche, c’est un peu le jour où tout s’arrête ou plutôt où tout va au ralenti. C’est le dernier jour mais pour la majorité, c’est déjà fini! Et oui, démontage des stands, dernières séances libres, l’édition se clôture petit à petit. Un dernier petit tour au market pour voir les opportunités de dernière minute, un petit souvenir à madame (elle me laisse partir une semaine entre potes en Italie avec tout le décorum qui va avec!, c’est la moindre des choses!!), des petites emplettes pas vraiment nécessaires (mais bon, le WDW, c’est pas tous les jours) et nous voilà ressortis pour la dernière fois.

Le groupe se scinde, Fred et Franky nous quittent déjà! Nous restons encore une nuit. Départ lundi. On souffle un peu, une pizza de plus dans le coco et des souvenirs pein le tête (et plein l’objectif) pour nous coucher pour cette dernière nuit. Un paquetage vite fait bien fait pour surtout ne pas perdre trop de temps dans ces futilités! Nous reprenons la route avec cette fois,pour moi, une escale à l’aéroport. En effet, mon frère continuait ses vacances sur la France pendant que je reprenais le collier du boulot. Goodbye Misano, goodbye WDW2012! See you next time... Et... FORZA DUCATI !!!»

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