Editorial
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Primavera 2008
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Transformation d’un 900SS
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Présentation de Jojo
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Mono Mundo 1957 (suite)
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Eifel Treffen
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Calendrier DSB Pista 2008
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Calendrier DSB 2008
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Envie d’écrire pour DesmoPassion ? CR de voyage, bio, souvenir de concentration, … n’hésitez pas ! Envoyez votre article à : Ducati-sud-belgio@hotmail.com
www.ducati-sud-belgio.be
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Cette fois, ça y est la saison 2008 a vraiment démarré, après un petit raté dû aux conditions météo épouvantables du mois d’avril : la Primavera reportée pour cause de chutes de neige, c’était une première, mais finalement ce ne fut que reculer pour mieux sauter ! Et manifestement ce fut un succès avec une soixantaine de participants qui n’ont pas regretté d’être venus parfois de loin, puisqu’on y a rencontré avec plaisir des Ducatistes du nord de la Belgique… et de la France. Une semaine plus tard, c’était déjà le premier barbecue de l’année, précédé d’une
balade sur les petites routes viroleuses que le Maître de Noiseux connaît comme sa poche et à présent, le voyage vers les cîmes de l’Eifel est en pleine préparation (voir infos en page 26). Les activités circuit ont également démarré sur les chapeaux de roue sous la conduite de Gwen et on a pu sortir le matériel préparé pendant l’hiver (tonnelle, banderole à l’effigie du club). A Francorchamps à l’occasion du Ducati Day, malgré un ciel pas trop favorable, l’ambiance fut excellente dans le box n°20 loué par le DSB pour la circonstance. Même si une bielle vagabonde est venue contrarier les exploits de notre Papy chimacien, le bilan de la journée fut globalement positif et les deux p’tits tours de circuit offerts généreusement par DNE aux membres des clubs DOC belges, hollandais et luxembourgeois ont permis même aux simples Poireaux de se prendre un instant pour Casey Stoner !
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Assemblée générale - 8 mars 2008
Et puisqu’il est question de clubs DOC, justement, parlons-en. Lors de l’AG avaient été évoquées les discussions en cours avec le DCV (Ducati Club Vlaanderen) afin de mettre en place un portail commun accessible à tous les Ducatistes de notre beau petit pays, en dehors des barrières de la langue et à contre-courant des tendances centrifuges chères à certains de nos politiciens. Après avoir défini un certain nombre de principes visant à établir une structure symétrique, il a été convenu que l’appellation “ducaticlub. be” serait désormais ce point de convergence. Il existe pour le moment cinq clubs DOC en Belgique: 4 dans la partie néerlandophone du pays et un seul du côté francophone. Deux sont “généralistes” (DCV et DSB), les autres étant plutôt réservés aux amateurs de Mostro ou de circuit. Partant de cette constatation, nous avons accepté la proposition de nos homologues néerlandophones de créer des synergies (terme à la mode...)
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en vue de partager un certain nombre d’activités. Il est bien entendu que ceci se fera dans le cadre de nos spécificités respectives au niveau de la communication, selon l’appartenance linguistique des intéressés. Dans l’immédiat, les principaux changements perceptibles devraient être une offre plus large et des contacts plus fréquents avec les Ducatistes du nord du pays, et nous supposons que personne ne s’en plaindra. Toujours dans ce registre, depuis le début de cette année, Ducati a mis en place une banque de données reprenant les membres des clubs DOC et à l’avenir, ce sera en fonction de leur inscription dans celle-ci que certaines possibilités de participation à des “événements” ducatistes leur seront accordés ou que des avantages leurs seront réservés. Avis donc aux amateurs qui désirent y figurer pour qu’ils nous communiquent les informations requises : nom, adresse mail ou fax, numéro de portable (facultatif) et modèle(s) de Ducati possédé(s).
Enfin, en ce qui concerne plus spécifiquement notre club, nous espérons qu’il ne vous aura pas échappé qu’un vent nouveau souffle sur la présentation de nos communications internes et externes et l’exemplaire du Desmo Passion n°11 que vous tenez en main en est une illustration : c’est grâce à l’action dynamique et enthousiaste de François Rousseau graphiste et ducatiste de son état que ce “relooking” a pu être entrepris. Nous tenons ici à l’en remercier publiquement, de même que Geoffrey Vivroux qui patiemment tisse sa toile dans l’ombre pour développer sans relâche toute la partie invisible de notre Site. Et vous verrez que nous vous réservons encore quelques gâteries qui devraient apparaître prochainement et dont nous préférons vous faire la surprise… Restez à l’écoute ! Le DSB Team, Sam, Yves, Fred, Marc.
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Una volta, après une sortie que j’avais organisée le 21/10/2007, le pré-verdict était lâché : “Ce trajet serait super pour la Primavera”, lâchait Guidon si mes souvenirs sont bons. Puis, l’hiver se passe sans nouvelle à ce sujet jusqu’à l’AG lorsque je découvre stupéfait mais pas mécontent : “Primavera - Responsable Jack2000”. Ce coup-ci le verdict final était tombé … condamné aux travaux forcés ! Il ne m’a pas fallu longtemps pour me mettre en marche, impatient de vous faire découvrir à tous, les coins qui se cachent pas loin de chez moi découverts à force d’y avoir usé de la gomme. Priorité zéro, définir un tracé joli, agréable à rouler en évitant les centres ville au maximum. Pas de soucis, j’ai ça dans ma besace, on peut remettre à plus tard ! Première priorité, trouver un point de départ pas trop au Sud, histoire de ne pas décourager trop de monde sur le trajet du matin et du soir…. Gedinne me parait bien et de là on peut faire une belle boucle. Accessoirement, Gedinne est un nom mémorable dans le
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monde de la moto, ancienne en particulier, c’est donc très vendeur, pour faire dans la lignée du service Marketing de notre marque préférée. Deuxième priorité, trouver un bistrot sympa et ouvert le Dimanche pour nous accueillir le matin et le soir du jour J. En rentrant du boulot un vendredi soir, je ferai un crochet par Gedinne pour trouver ce qu’il nous fallait, essai transformé à la première tentative. Troisième priorité, trouver un resto pour le midi et s’assurer qu’il pourra accueillir du monde. J’avais déjà mon idée sur la question et après avoir estimé le temps nécessaire pour le trajet du matin, je validai cette idée en rendant visite au patron de Récréalle, sympa et ravi de nous accueillir. Une fois ces éléments réunis, j’ai pu m’attacher à définir le Road-Book avec plus de précision. Un premier jet donne un trajet plutôt flatteur et on commence à communiquer sur le sujet. Les cibles sont définies, la liste
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Yahoo du DSB, le site DSB, les Ducati Stores que l’on connaît, les clubs DOC voisins, le Forum Planète-Ducati pour rameuter nos cousins français, le bouche à oreille… Dans la foulée, je prépare même un projet d’affiche que je soumets à Fred, avec comme slogan principal, tenez vous bien, “Marre de rouler sous la neige ?”. Un slogan prémonitoire qui aurait bien failli tourner au fiasco si on avait maintenu la manifestation pour le 6 avril. Fred, flairant le piège avait fort heureusement déjà fait préparer une affiche qui était beaucoup plus professionnelle et moins risquée !
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Road-book Primavera 2008
Il me restait alors à valider le road-book qui était couché sur le papier. Pour des raisons pratiques, j’ai fait cela en voiture, histoire de pouvoir prendre des notes tranquillement afin d’éviter les pertes en ligne (même si ça n’a pas suffit !). C’est alors que je me suis rendu compte que deux sections étaient infaisables. L’une, peu après le départ, splendide était très bucolique et escarpée mais à réserver aux Hyper-motards et Multistrada . Compte-tenu de la participation de ces modèles le 26 avril, je n’ai aucun regret; aussi je n’ose imaginer le comportement des deux 1098 sur cette portion. La deuxième section était sur la fin du parcours qui sur le
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papier était belle et tournante mais qui en pratique était mal indiquée et avec une route fort dégradée. J’ai donc revu ma copie pour revenir avec un Road-book peaufiné et préparé aux petitsoignons sur Excel. Le temps s’écoulant, l’annonce de la météo du 6 avril s’avérait des plus catastrophiques, et la mort dans l’âme, nous avons été contraints de remettre l’événement. A postériori, aucun regret néanmoins et ce pour trois raisons.Tout d’abord le 6 avril, ayant déjà commandé les baby-sitters, Jean-Marc (VFR rouge) sa femme Christelle, Florence et moi sommes quand même sortis en roulant principalement
côté français. Comme le temps restait au beau, on a donc tenté de remonter vers la Belgique mais arrivés sur Florenville, nous avons néanmoins été confronté à une averse de neige fondante et dans une ultime bataille nous avons décidé, frondeurs, de faire quand même la route d’Herbeumont et BouillonCorbion (une partie du Roadbook de la Primavera, avec respectivement une gamelle dans chaque portion). Le trajet était très humide, gras des salages, parfois boueux et restera un souvenir mémorable pour nous quatre de glisse avant et arrière contrôlés (comme on pouvait). Connaissant le trajet sur le bout des pneus, nous avons pris un pied gigantesque (un peu moins côté passagères). Cependant, il aurait été inconscient de faire ce trajet ce jour là avec la bande de la Primavera qui ne connaissait pas ou peu la route et qui, malgré un état des routes très respectables, a quand même vu deux motards aller au tapis sans gravité heuresement. La seconde raison pour laquelle il ne faut pas avoir de regret, c’est que le lendemain du 6 avril à 5 heures du matin, il y avait 15 cm de neige à Bouillon ! Enfin, le succès récolté le 27 avril nous enlève tout arrière goût d’occasion ratée.
Voilà, tout était fin prêt pour le 27 avril, une affiche accrocheuse, un point de chute pour le matin et le soir presque entièrement dédié à nous, un road-book sinueux à souhait et un bon resto dans un endroit charmeur. Il ne restait qu’à faire et refaire de la communication autour de l’événement bien au-delà des frontières du Club pour faire du 27 avril ‘una Primavera meravigliosa’ grâce aussi à votre participation et votre bonne humeur à tous. Ah j’oubliais de mentionner un ingrédient essentiel... Passer commande de soleil et chaleur… ça m’a pris des plombes à genoux à prier tant et si bien que mes sliders sont usés ;) Jack, G.O.
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Primavera ... Ma che bella giornata !
Réveillé bien avant l’aurore… ça fait plusieurs semaines qu’on attend ce moment et la tension est montée au fur et à mesure que l’événement approchait. Allongé, je fais l’inventaire des trucs qu’il fallait faire pour m’assurer que je n’ai rien oublié… et je pense tout bas : “mais pfuuuu arrête de stresser !”. On démarre de Sedan vers 8h30, avec mon pote JeanMarc et sa femme Christelle qui ouvrira plus tard un groupe avec son VFR, qui a au moins le mérite d’être rouge ! 8h50, on attend sur le trajet un groupe de français qui devait nous rejoindre…. Le téléphone sonne, Yannick nous annonce que ceux qu’il attend ne sont pas arrivés.Tant pis, on pousse jusque Gedinne sans eux. Je rumine en silence : “Les choses commencent mal”. Arrivés là, il y a 4 ou 5 participants du grand pèlerinage déjà arrivés. Nous saluons tout le monde et je vais voir la patronne qui me dit étonnée : “J’attendais plus de monde !” avec un soupçon de reproche dans la voix et des yeux comme des trous de pisse dans la neige (note de l’auteur : Expression canadienne signifiant avoir l’air abattu et très fatigué) (note de
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l’auteur bis : Je voulais mettre comme des “quiquinne de poupousse” mais je n’ai pas réussi à trouver l’orthographe exacte et une recherche sur le net m’a fait aboutir là où vous savez, les puristes voudront bien m’excuser). Je lui réponds : “Ne vous inquiétez pas, ça va arriver au compte goutte, ici c’est le point de RDV”, avec malgré moi un doute affreux. Bon il nous manque les croissants, après une brève recherche, Fred et moi arrivons là où on les a commandés, il y a une longue file d’attente et Fred m’abandonne pour retourner accueillir les participants, et tandis que je patientais gentiment pendant de longues minutes, des tonnerres battaient régulièrement la matinée déjà ensoleillée me signalant l’arrivée des groupes successifs.
J’étais impatient de retourner au point de rendez-vous pour voir le résultat, mais un autochtone hollandais avait décidé d’emporter la totalité des stocks portant son addition à plus de 75 euros (en pain et croissants il faut envoyer du lourd pour arriver à ce total dans une boulangerie). Je revins de la boulangerie presqu’en courant, les yeux comme des grands phares (comme dit une autre expression canadienne) pour voir enfin le résultat de ces vrombissements qui secouaient les murs du village. La place s’est remplie de rouge en grande majorité avec des teintes de jaune, de noir, je ne sais plus où donner de la tête. Je dépose les croissants et je pars en tournée pour prendre les commandes du déjeuner que je communique par téléphone au restaurateur dans la foulée. Enfin un moment de calme, je compte les motos pour en trouver 45 + 1 car Guidon arrive en retardataire. M…. j’ai commandé 40 repas seulement ! Il y a comme un HIC. Il est grand temps de faire le Briefing de départ....Fred explique les compositions des Groupe et la sécurité, j’explique brièvement le RB en disant, attention ça va
tourner, avec beaucoup de virage en aveugle, ou qui se resserrent et avec parfois des routes abîmées, donc gardez toujours une marge de sécurité. Apparemment, cette mise en garde ne suffira pas. Enfin, le moment que tout le monde attendait, on est sur le départ..... Je prends le premier groupe comme ouvreur (allure rapide) et Sam qui ferme le groupe. Dans le Groupe il y a dans l’ordre, Moi et Flo (DSB - ST3s), Marc H (DSB- 749), Froggy (DSB - Classic), Jacques (un pote à Froggy - 749), Yannick et son fils (Ducatorius Planète Ducati - Monster) et SaM (DSB - Monster 750).... Les murs de la petite place donnent échos aux échappements qui s’en donnent à cœur joie, tandis que Florence impatiente de bouffer du bitume fait le pied de grue ! Mais, qu’est qu’on aperçoit là au fond ? Alors qu’on est prêt à partir, un petit groupe de 6 à 7 motos, c’est le groupe
des français qui devait nous accompagner le matin jusque Gedinne. Avec les trois autres qui nous rejoindront en cours de route, ça fera 55 motos. Au resto, le midi je compterai 60 convives.... Quel succès !! On démarre donc... pour une première partie de RB, la matinée. Cette première partie sera assez technique avec beaucoup de virages serrés. Premier gros virage à droite dans la descente de Gedinne vers Membre, nous sommes partis depuis 5 minutes, les pneus sont à peine chauds et je pose le coude du collecteur de la ST. Je peste sous le casque, la béquille ça va mais le collecteur est nettement plus fragile et je n’ai pas envie d’y percer un trou !
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Nous roulons à allure très correcte compte-tenu du parcours, je prends soins d’annoncer les plus grosses difficultés par des petits coups de freins, histoire de ne pas créer de surprise.... Alors que nous sommes partis depuis une heure environ, nous arrivons en bas d’une descente qui se termine par un long gauche.... plaque de sable en plein dans la trajectoire juste avant le virage, je la vois un peu tard en plein freinage, tant pis je reste sur les freins en relâchant doucement puis une fois passé je couche et ça passe sans problème sans l’ombre d’un décrochage. Par contre, je n’ai pas eu le temps de prévenir derrière et une fois sorti du virage je constate que le seul survivant est Marc H. Yannick alias Ducatorius s’est mis au tas, surpris par la plaque de sable et le freinage de Marc H, il a voulu l’éviter en passant en droite, et du coup il s’est retrouvé à l’entrée du virage sur la partie extérieur de la route poussiéreuse et bardaf, c’est l’embardée. Yannick me fera savoir par mail le lendemain qu’il n’en voulait pas à Marc H. pour ce
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gros freinage, conscient qu’il aurait dû garder une distance de sécurité plus importante ; une sagesse à méditer. Fort heureusement, les conséquences de la chute sont limitées. Yannick n’a rien, son fils est blessé aux genoux à un pied et à la main ; il portait un simple jeans et des baskets et ça ne pardonne pas dans ces cas là. La bécane n’étant pas trop amochée et après une bonne dizaine de minutes les courageux se remettront en route jusque la fin de la journée. BRAVO ! Lors d’une petite pause ravitaillement pour nos machines, Marc en profitera pour prier pour rester en vie tandis que Sam jurait, la main sur le cœur, qu’au grand jamais, il ne dépasserait plus les limitations de vitesse.
Cette promesse n’ayant pas tenu longtemps, nous arrivons finalement au restaurant pour le dîner et il y a déjà du monde. Ceux qui sont passés pendant qu’on prenait soin du fils de Yannick (le groupe des Flamands) et puis ceux qui ont un peu jardiné malgré toutes mes précautions pour établir un RB le plus clair possible et mon avertissement lors du briefing : “On va faire des boucles.... et si on ne suit pas bien chaque étape du RB, on peut raccourcir considérablement le trajet !”. Ainsi le Groupe de Gwen, ratera un bout de route magnifique et de très jolis points de vue - point vue qui à notre allure, nous avons également zappé, alors pour vous montrer tous les jolis points de vue que vous avez ratés, les voici !
Durant le repas, les débats vont déjà bon train et tout le monde à l’air très satisfait. Nous apprenons qu’il y a eu une autre gamelle ce matin, une 900 SS, le pote à Yannick (la chute de mon groupe) qui a tiré tout droit dans un droit qui se resserre méchamment dans un des tronçons les plus viroleux. Double salto pour la SS et grosse douleur au pied pour le pilote, qui finira le parcours jusqu’au resto et nous rejoindra néanmoins pour le pot du soir. De ce que j’ai compris, le pilote qui connaissais l’endroit, a voulu doubler assez virilement mais avait oublié que ce droite là se refermait fortement ! A ce moment là, je fus inquiet... Deux gamelles, “jamais deux sans trois”, me dis intérieurement sans en parler histoire de ne pas porter la poisse. Le repas se déroule finalement très bien malgré qu’on ait réservé et commandé pour 40 et que l’on soit 60, l’ambiance est vraiment bonne et le personnel sympathique. Le soleil accompagne notre repas en bord de Semois.
Un moment magique. L’alignement désordonné de nos bécanes aura ravi les passants tandis que les mises en route auront abasourdi les gamins. On repart pour l’après midi.... un tracé plus roulant mais toujours plein de virolos, et se déroulant principalement sur le territoire français.... Comme lors de la matinée, on se tire la bourre avec le groupe de flamands partis avant nous et qui rechignent à se laisser doubler. Nos chemins se croisent et vu leur maitrise du road-book, c’est évident qu’ils ont sérieusement bossé préalablement pour éviter les pièges, félicitations ! Une petite pause commune après la fameuse côte des Mazures nous permettra de faire plus connaissance.
Arrivés les premier à la fin d’un parcours, bien crevé mais avec un énorme sourire sur le visage.... assis un sirotant un verre bien mérité, on entendit une nouvelle fois les tromblons agiter la petite commune au rythme des arrivées. L’ambiance est toujours aussi bonne et chacun se désaltère en débattant de la journée. Le taux de retour au point de rendez-vous est impressionnant et témoigne de la satisfaction générale ! Et pour répondre à la question d’Olivier : “Alors Jack, content de la journée ?”, ma réponse est : “Je n’avais pas rêvé beaucoup mieux !” Jack, détendu ;)
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Voici la transformation d’un 900SS en caferacer par Marc l’instit, ou comment faire une Classic “home made”. J’ai acheté ma première Ducati 900SS en 1997, c’était une 93. J’en étais très content. En 2000, alors que je devais faire quelques frais pour la garder en bon état, je suis tombé sur une annonce d’un monsieur qui vendait sa SS du côté de Franco. Ayant un peu de liquidité à cette époque, j’ai acheté cette SS de 97 et ai revendu la 93 sans faire les frais (faut pas charrier tout de même). J’ai roulé 4 ans avec sans le moindre souci et j’ai acheté la Falco. Mais pas question de revendre la Ducati, je l’aimais trop (si on peut utiliser le terme ‘’aimer’’ pour un objet). Elle est restée 2 ans dans mon garage bien au chaud quand j’ai lu un article sur le projet Imola de Baines Racing en UK. Ce fut le déclic.
Voilà en quelques lignes l’histoire de la réalisation de mon caferacer SS900 Imola. Après la pose des pots, je m’attaque à la 750SS qui sera un caferacer encore plus radical et dépourvu de superflu.
Projet Imola Baines Racing
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Démontage complet de la moto et nettoyage à gogo. En parallèle revente des pièces carrosserie sur Ebay. Après avoir scié la partie arrière du cadre, j’ai confectionné la boucle permettant le support de la selle.
Le cadre, les disques, les étriers ont été peints à la bombe Motip et revernis de nouveau à la bombe Motip. (il y a quelques couches)
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A partir d’un moule en plâtre et d’une selle d’occasion, j’ai fabriqué la selle mono. Vingt heures de travail furent nécessaires pour la réaliser.
Le phare rond et la bulle ont été trouvés en bourse, le feu arrière chez un concessionnaire Harley et le garde-boue avant provient d’un monstro. Ensuite vint le moment des essais avant la peinture, faite par un pro. En effet, pas question de peindre à la bombe et d’être déçu par un piètre résultat.
Après la peinture, ce furent des heures passées à remonter l’ensemble en faisant attention de ne pas déjà abîmer le neuf.
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Bien sur, on n’est jamais satisfait du résultat ! Donc pour l’instant je cherche des tubes inox pour adapter les pots achetés en bourse. La suite, ce sera la transformation du boîtier compteur, compte-tours qui ne me convient pas ... Marc - L’instit’
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Hello tout le monde ! Alors par où commencer ? Bon, alors moi c’est Jojo (mon vrai prénom c’est Johan, mais personne n’arrive à le prononcer correctement ;) ). J’ai 24 ans, ce qui doit faire de moi l’un des plus (le plus) jeune du club. La semaine j’habite Namur où je travaille comme chercheur aux FUNDP et le week-end je retourne à Rèves, un petit village perdu près de Nivelles où il y a plus de vaches que d’habitants. Passons à la partie la plus intéressante : la moto ! Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été un mordu de deux roues motorisées. Ce qui fait que dès mes 16 ans j’ai passé le permis mobylette (faut bien commencer par quelque chose hein ;) ) et j’ai pu faire mes premières km sur une Suzuki RMX 50 (sur la photo c’est ma sœur qui roule derrière chez moi, mais elle est prise, désolé les gars ;) ).
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Ce fut une super machine, relativement puissante pour une 50cc, parfaite pour les chemins de terre du village et pour taxer les scooters des copains ! Ca a été dur de la revendre … Pendant ma période 50cc, j’ai aussi eu l’occasion de faire une saison de course d’endurance en scooter au sein du Carolo Racing Team sur un Malaguti (tiens, une première machine italienne) sur lequel j’ai fini 3ème au classement général. Malheureusement j’ai du arrêter car je suis parti un an au Japon… il faut dire que je suis dingue de ce pays et qu’à l’époque j’étais fan des Honda et Suzuki (faute avouée, à moitié pardonnée, non ? ;) ).
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Avant le départ j’ai voulu passer mon permis, mais en me présentant au bureau d’examen on m’a refusé le droit de le passer car la Honda NX250 de mon père n’était pas assez puissante … groumph ! Il manquait à peine 1 kw… Pas top, surtout que je partais 3 jours après, trop court pour louer une autre bécane et prendre un autre rendez-vous… En rentrant au Plat Pays, j’ai directement passé mon permis moto pour pouvoir enfourcher la NX et entrer dans le vrai monde des motards ! J’ai vraiment adoré cette bécane : légère, maniable, un chtit mono rageur, économique et fiable ! Parfaite pour faire ses premières armes. Je n’ai que des beaux souvenirs des arsouilles et balades faites avec les potes ! J’assume cet écart ;).
Après 4 ans de bons et loyaux services, je cherchais de plus en plus MA première moto. Une fois mon premier salaire en poche, j’ai entrepris la tournée des concessionnaires japonais. Je cherchais quelque chose dans les 600 cm3 et de préférence roadster pas trop cher, en occasion ou neuve. Malheureusement je ne suis pas comme le chanteur, mais plutôt petit Jojo, et toutes les bécanes essayée étaient beaucoup trop haute pour moi… à chaque fois ces garagiste soient ne me prenaient pas au sérieux, soient me demandaient 500 euros pour la rabaisser, soit me conseillaient plutôt une custom… horreur ultime !!! Et pourquoi pas une tractopelle ???!!! Bref je repartais déçu et frustré à chaque fois. A aucun moment je n’ai pensé à une Ducati à l’époque… trop cher pensais-je ;) …
Arrivé en aout, après un mois de recherches infructueuses (le comble pour un chercheur), j’ai fini par traîner sur le site d’un Ducati-store, tout à fait par hasard, après avoir lu un article sur la Monster 695. C’est alors que je me suis dit : “Tiens ? Avec la 695, pitête que la 600 et la 620 en occaz doivent être dans mes prix”… hop, ni une, ni deux, j’envoie un e-mail, sans grand espoirs je dois dire… et voila qu’à ma grande surprise il n’y en a pas en stock MAIS il me propose de venir voir la 695 sur laquelle il ferait des super conditions. Le lendemain, je suis à
l’ouverture au DS pour voir la belle… coup de foudre immédiat ! Je l’aime ! Je la veux ! Il me la faut… et le plus incroyable : dans mes prix et moins cher que les japonaises essayée (si si, je vous jure) !!! Je monte dessus… snif, elle est encore un chouïa trop grande… MAIS il me dit qu’on peut la rabaisser pour presque
rien et me fait m’asseoir sur une Monster modifiée… et la, c’est parfait ! Les pieds bien au sol ! Bref, j’ai l’impression d’enfin toucher au but… enfin le sol !!!! Je sors du DS et je me promet de revenir le plus vite possible pour passer commande… ce qui fut fait 2 jours plus tard, puis il faut compter encore une semaine pour préparer
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l’amortisseur (période de vacances oblige) et me voila un samedi matin au DS en train d’attendre mes clés, avec un peu de trac : est-ce qu’elle ne sera pas trop puissante ? Ne sera-t-elle pas trop lourde ? Ne me suis-je pas décidé trop vite ? Enfin, après les premiers tours de roue, tous mes doutes s’estompent et j’ai directement la banane sous le casque !!!! Banane qui ne me quitte plus dès que je pousse le démarreur ;) !!! Finalement, si c’était à refaire, je signerai les yeux fermés ;) Bref je suis sous le charme ! Encore merci aux concessionnaires japonais pour m’avoir envoyé chez Ducati ;) !!!! Peu après j’ai découvert la liste du DSB, puis je me suis inscrit au club en Janvier et me voila à une sortie en février pour rencontrer Sleop, Guidon, Froggy la roue en l’air, Gwen, Marc, … Super journée !
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Suivie de Francorchamps (mouillé) et de la Primavera ou je rencontre le reste de la bande : DD, Fred, SaM, Alain, Pierre, … ! Rhhaaaa que ca fait plaisir de se retrouver au milieu de Ducatistes sympa !! Même si c’est assez impressionnant la première fois ! ;) Quelles supers balades ! J’en ai encore mal partout et la tête qui tourne avec tous ces virolos ! Pour terminer (il est temps), le monstre a maintenant 5000km et attends impatiemment la prochaine sortie avec vous !!! A bientôt donc et merci d’avoir eu la patience d’avoir tout lu ! ;)
Jojo “un twin vaut mieux que deux quatre pattes !”
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Après avoir accompagné Tartarini par la route à moto jusque Sydney, il prit l’avion pour aller lui conter fleurette (il l’épousera par la suite) en laissant à son comparse le soin d’organiser le voyage en bateau vers la NouvelleZélande. Deux semaines plus tard ils embarquèrent pour Auckland et effectuèrent la traversée sur une mer démontée. De là, ils firent le tour complet des deux îles, en passant par la capitale, Wellington. Avant d’y arriver, ils furent à nouveau confrontés à un véritable déluge, roulant
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(suite et fin)
sur des routes inondées avec la crainte que l’eau ne submerge leurs moteurs, mais les deux Ducati résistèrent vaillamment. Ayant bouclé leur périple, ils reprirent le bateau à Auckland en direction de Panama et de l’Amérique du Sud. En passant, ils firent escale sur l’île de Pitkairn, celle des “Mutinés du Bounty”. Après environ un mois de navigation, ils passèrent Panama et débarquèrent sur l’île de Curaçao où ils attendirent dans un splendide hôtel le premier vol pour Caracas.
La carte qui représente le trajet qui avait été prévu, mais qui ne sera pas respecté. DESMOPASSION N°11/2008
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Le Docteur Montano donne le départ: à gaucheTartarini, à droite Monetti.
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Les motos furent acheminées par bateau et ils les attendirent en compagnie de l’importateur vénézuélien et de toute la communauté italienne locale qui ne manquèrent pas de les fêter dignement. Ils furent ensuite retardés quelques jours au passage de la frontière par une révolution en cours, la quatrième sur leur chemin ! Ils avaient aussi été prévenus du danger que représentaient les bandes armées qui sévissaient en Colombie et on leur avait recommandé de ne circuler qu’en caravane afin de s’en prémunir.
Une nouvelle fois les deux Bolognais ne voulurent rien entendre à ce sujet, pas plus que sur les terribles routes des Andes et des problèmes de carburation qu’ils risquaient de rencontrer… Et pourtant c’était vrai, mais les deux Ducati résistèrent à tout et aucune casse sérieuse ne se produisit malgré des conditions extrêmes auxquelles furent soumises les machines et leurs pilotes, sur des routes culminant au-delà des 5.000 mètres d’altitude ! A Lima, Monetti se retrouva à
l’hôpital et se réveilla 48 heures après être tombé de moto suite à un évanouissement. Après quelques jours de repos, ils franchirent la frontière argentine située sur un col à 5.000 mètres d’altitude, en pleine nuit et par une température polaire. Ils trouvèrent providentiellement refuge dans la guérite du douanier avant de poursuivre leur route vers Mendoza. Pour la cinquième fois, ils arrivaient dans un pays où se déroulait une guerre civile mais ils n’eurent pas à en subir les effets.
Parmi les quelques révisions réalisées en cours de route, celle de Buenos Aires fut la plus sérieuse. Les concessionnaires ne connaissaient pas encore la 175 et ne disposaient pas de pièces de rechange pour ce modèle mais les motos se montrèrent extrêmement endurantes. Comme on leur avait dit que leurs pesos argentins ne pouvaient être convertis dans la monnaie de leur destination suivante, l’Urugay, ils dépensèrent tout l’argent qui leur restait en organisant une grande fête la veille de leur départ, ce que ne sut jamais le Dr Montano qui veillait jalousement sur le budget !
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l’intérieur de la Mauritanie et du Maroc. Ils passèrent Tanger presque sans s’en rendre compte, cheminant sans repères en suivant la direction du soleil sur des routes ou des pistes empruntées par les caravanes. Ils furent en fait des précurseurs du Paris-Dakar ! Après un court séjour à Punta del Este, Tartarini et Monetti mirent le cap sur Rio de Janeiro où ils arrivèrent le jour où le Brésil venait de remporter le championnat mondial de football ! Cela ne les empêcha pas d’être reçu par la radio et la télévision et d’être traités comme des héros durant la pause d’un mois qu’ils s’octroyèrent pour visiter le pays. Quittant le continent américain pour l’Afrique par la voie aérienne, ils n’avaient d’autre choix à l’époque que de faire escale à Dakar. Il avait été initialement prévu de rejoindre l’Afrique du Sud puis de remonter la côte est jusqu’en Egypte, mais ils estimèrent que ce voyage serait trop long suite aux épreuves déjà endurées. Ils décidèrent donc de raccourcir le trajet et de se diriger vers Casablanca. Sans en aviser la police comme il leur en avait été fait injonction, ils partirent sans cartes ni boussole pour rejoindre Gibraltar par la route la plus directe, mais aussi la plus difficile, coupant par
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Après avoir remonté toute la côte méditerranéenne espagnole, ils ne firent qu’un bref passage en France par la Côte d’Azur pour rentrer en Italie à Ventimiglia. Au lieu de tirer au plus court pour rejoindre Bologne, ils redescendirent jusque Viareggio et de là firent encore
Une petite bénédiction au retour comme au départ : on est en Italie ...
Le retour triomphal sous bonne escorte dans les rues de Bologne. le tour de la Sicile ! Il ne leur restait plus qu’à remonter toute la côte adriatique pour rejoindre Rimini, ultime étape avant de rentrer à la maison. Après quelques jours de repos bien mérités, ils firent leur entrée triomphale à Bologne, escortés par une cohorte de motards et ils furent reçus en grande pompe à l’usine de Borgo Panigale par le Dr Montano, entouré par les représentants des pouvoirs publics et même par le cardinal ! Après cette incroyable aventure, l’euphorie du
retour et du succès laissa cependant bientôt place chez Tartarini et Monetti à une certaine déception car ils eurent l’impression d’être rapidement oubliés par les médias et les autorités. Et pourtant le grand champion Tarquino Provini avait bien résumé leur exploit : “Chaque année, il y a de plus en plus de champions du monde de moto, mais seuls Tartarini et Monetti ont fait le tour du monde à moto”. La presse locale avait certes relaté leur périple, mais elle ne lui avait pas donné le retentissement qu’ils espéraient.
Les deux Ducati 175 du Tour du Monde sont actuellement exposées dans un petit musée situé à Prunaro di Budrio, dans la province de Bologne. Parfois elles en sortent comme en témoigne la photo ci-dessus.
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Et l’Italie leur parut aussi bien petite après tout ce qu’ils avaient vu… Outre le paiement de tous les frais du voyage, les deux pilotes reçurent les motos qu’ils avaient chevauchées. Elles étaient en piteux état et furent quelque peu retapées afin d’être exposées en diverses occasions. Ils reçurent aussi chacun une Ducati 200 cm3, le tout nouveau modèle qui venait de sortir, mais part cela, aucune prime ni gratification, si ce ne sont des médailles décernées par différentes associations ! Par la suite, Monetti devint responsable du réseau commercial de Ducati de 1959 à 1962. Il collabora activement avec l’ingénieur Taglioni, notamment pour la réalisation d’un moteur de Formule 1 Desmo de 1500 cm3.Tout en continuant à voyager et à fréquenter le monde de la compétition auto et moto, il dirigea ensuite une concession Fiat et Lancia et quitta le secteur automobile en 2000. Retiré à la campagne, il rêve encore de descendre de l’Alaska à la terre de Feu au guidon d’une Ducati …
Quant à Tartarini, il resta concessionnaire Ducati jusqu’en 1960 avant de lancer sa propre production en créant la marque Italjet. Il en a récemment cédé le contrôle à son fils et s’occupe à présent de la conception et de la réalisation de motos pour d’autres constructeurs. En 1957-58, Ducati vendait environ 12.000 motos par an dont 80% étaient destinés à l’exportation, les marchés principaux étant les EtatsUnis, l’Australie et… le Japon. Le Dr Montano exploita le Tour du Monde pour conquérir de nouveaux pays où Ducati n’était pas encore implanté
ou dans lesquels existaient de bonnes marges de croissance. L’expédition avait connu plus de retentissement dans les organes d’information étrangers qu’italiens et cela généra rapidement des bénéfices estimés à 10% sur les exportations. En Italie aussi les ventes augmentèrent et Ducati se retrouva en tête du marché national pour les motos jusque 350 cm3. Les deux Ducati 175 du Tour du Monde sont actuellement exposées dans un petit musée situé à Prunaro di Budrio, dans la province de Bologne et elles auraient bien besoin d’une sérieuse restauration … Marc Poels
Une des deux vedettes de l’expédition
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“Il Giro del Mondo di Tartarini e Monetti su Ducati 175“ Auteur : Giuliano Musi Editions : Minerva - 2006
DĂŠcouvrez prochaĂŽnement notre nouveau siteweb !
www.ducati-sud-belgio.be
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Le DSB reprend la route à la fin du mois de mai : cap vers l’Eifel et ses petites routes viroleuses pour un mini-trip de trois jours. Pour rappel pour ceux qui n’auraient pas suivi les informations qui ont été communiquées via la Liste de discussion, le départ est fixé au vendredi 30 mai en début d’après-midi et le retour est prévu le dimanche 1er juin en fin de journée.
Le camp de base sera établi à Leimbach situé à un jet d’huile du circuit du Nürburgring où nous passerons deux nuits à l’hôtel Onroad (infos disponibles sur http://www. onroad-cafe.de/) qui est également le siège du Ducati Club Eifel : le patron roule en 999 et l’hôtel met à notre disposition garage couvert, outillage, huile, graisse de chaîne et même programmes de balades pour GPS… la question étant de savoir s’ils sont Gertrude compatibles car celle-ci ne parle peut-être pas l’allemand ! Toutes les chambres de l’hôtel sont réservées pour les participants déjà inscrits, mais si certains souhaitaient s’ajouter à notre joyeuse troupe, il reste la possibilité
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de trouver des “Zimmer frei” à proximité à condition de s’y prendre à temps, ou de camper… Petite précision utile : l’hôtel n’accepte pas les cartes de crédit, veillez donc à vous munir d’un minimum de liquide (il y aussi un distributeur de billets à proximité). Pour le trajet de l’aller un point de rendez-vous est fixé entre 14H00 et 14H15 à tous ceux qui veulent s’y rendre de conserve (ce n’est pas obligatoire) à la Taverne 38 située de long de la grand route à Soumagne (à proximité de la sortie 37 sur la E40). De là un road-book bucolique nous amènera à destination par le chemin des écolier et le lendemain, une exploration plus approfondie de la région nous permettra
de découvrir les charmes de cette région vallonnée et volcanique (stations thermales à disposition pour ceux qui voudraient prendre des bains) et ses petits bourgs bien germaniques. Pour ce qui est de la gastronomie locale, ne vous faites pas trop d’illusions, mais il ne faut quand même pas craindre la sous-alimentation ! Inutile de préciser aussi que la Polizei locale n’est pas constituée de petits amateurs rigolos souséquipés et qu’il conviendra de rester attentif à ne pas dépasser les bornes des limites… Pour la journée de dimanche, un petit tour du côté du prestigieux circuit permettra selon les possibilités à ceux qui le désirent d’aller voir si c’est mieux qu’à Francorchamps, puis nous reprendrons le chemin du retour en essayant d’éviter au maximum les lignes droites. Il reste à espérer que les dieux de la météo nous seront favorables… ou que nos équipements pluie s’avèreront à la hauteur ! Pour tous renseignements ou inscription de dernière minute : Marc Poels 0475/604.692