Editorial
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Eifel Treffen
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Zolder
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Chimay
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Biker’s classic & Festa
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MotoGP Brno
24 P10
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Envie d’écrire pour DesmoPassion ? CR de voyage, bio, souvenir de concentration, … n’hésitez pas ! Envoyez votre article à : Ducati-sud-belgio@hotmail.com
www.ducati-sud-belgio.be
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I T O
Nous voici déjà au-delà de la mi-saison de ce millésime 2008 qui a tenu toutes ses promesses jusqu’à présent : même en MotoGP, nous avons vécu une succession de courses pleines d’émotion dont le point d’orgue a été atteint à Laguna Seca et le 17 août plusieurs membres du DSB n’ont pas hésité à faire le déplacement à Brno pour aller soutenir le Kangourou Stoner dans ses œuvres. Ce ne fut malheureusement pas suffisant pour conjurer un sort contraire, mais la saison n’est pas terminée et on retient son souffle en croisant les doigts pour que le p’tit Casey rende la monnaie de sa pièce au n°46 japanophile ! Et comme par ailleurs Bayliss semble bien parti pour remporter le titre en SBK, on
peut quand même garder le moral à Borgo Panigale ! Par contre, celui de Melandri ne doit pas être au beau fixe, et on peut se demander s’il n’aurait pas été plus sage de l’envoyer cultiver des spaghetti dans son jardin pour la deuxième partie de la saison… Et l’arrivée annoncée de Hayden la saison prochaine pour le remplacer ne fera certainement pas non plus l’unanimité : wait and see ! Plus modestement, notre club poursuit son petit bonhomme de chemin et de nouveaux membres viennent régulièrement grossir nos rangs, principalement suite aux différentes activités organisées en ce début d’année : Primavera, Ducati Durbuy Tour et exposition de Ducati classiques lors du Trophy de Chimay. De plus, le voyage dans l’Eiffel, le Bikers’ Classics à Francorchamps, la Festa Ducati au Nürburgring et les balades improvisées via le forum nous ont entretenu une activité continue et vous trouverez dans les
Bayliss en route pour le titre !
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pages intérieures quelques impressions d’ambiance de ces diverses manifestations, en plus de celles de notre valeureux pistard de service, Gwen la poignée. Nous nous réjouissons également d’avoir reçu pas mal de retours positifs sur la nouvelle image que nous avons mise en place pour la communication du club et une nouvelle étape capitale sera franchie incessamment sous peu : l’apparition d’un site complètement rénové associé à un “vrai” forum. Exit donc la Liste de discussion Yahoo qui a été notre canal de communication depuis la création du club mais qui ne répond plus aux critères actuels, par la lourdeur de la procédure d’inscription et par le peu de souplesse qu’elle offre dans le traitement des différents thèmes qui nous intéressent.
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Le nouveau site présentera aussi l’avantage de permettre un accès modulable selon la “qualité”des visiteurs : il nous paraît en effet logique que les membres qui se sont acquittés de leur cotisation afin de soutenir notre action disposent de certains privilèges, tout en permettant aux “autres” de venir regarder la vitrine en bavant. En ce qui concerne nos contacts avec nos “collègues” néerlandophones de l’ex-DCV devenu ducati.be, nous devons bien constater qu’il n’a pas encore été possible à ce jour de concrétiser la synergie qu’il semblait possible de mettre en place, mais n’oublions pas que nous sommes en Belgique et que ce genre de négociations n’est jamais exempt d’aléas divers… Vous pourrez constater par ailleurs que la réalisation du présent numéro de Desmo Passion a bénéficié d’un soutien bienvenu par les temps qui courent. Nous continuons donc à chercher des sponsors pour faire face aux coûts auxquels nous sommes confrontés et si par vos relations, vous êtes en contacts avec de généreux donateurs potentiels, n’hésitez pas à nous le faire savoir. Il ne vous aura certainement pas échappé non plus qu’une ligne de T-shirts griffés DSB vous a été proposée et les commandes ont déjà commencé à affluer.
Si toutefois vous avez zappé l’info, vous trouverez tous les renseignements à ce sujet en page 9. En ce qui concerne les activités à venir, le BBQ du 7 septembre sera déjà un (bon) souvenir lorsque vous lirez ces lignes et n’oubliez pas de déjà bloquer dans votre agenda la date du 5 octobre, car l’Autunno sera l’occasion de nous retrouver avant la période d’hibernation qui nous attend, à moins que les caprices des bouleversements climatiques qu’on nous annonce ne transforment nos hivers en périodes propices à la pratique de la moto : on peut rêver !
Le DSB Team, Sam, Yves, Fred, Marc.
E I F E L
Le vendredi 30 mai, le DSB avait programmé le départ d’un petit voyage dans l’Eifel et afin de permettre aux participants de se regrouper pour faire la route ensemble, un lieu de rendez-vous avait été fixé pour démarrer vers 14H30 : un bistrot à Soumagne bien connu du local de l’étape et dûment fléché par ses soins. Pas moyen de se gourer donc, surtout à une époque où le GPS est devenu un instrument répandu même chez les Ducatistes. Eh bien, vous me croirez ou non, mais le gros de la troupe s’est pointé sur le coup des 16H00 après avoir jardiné dans tous les chemins de traverse reliant Soumagne haut et Soumagne bas… Brefle, ceux qui étaient arrivés à l’heure avaient eu le temps de boire un verre en attendant ! Heureusement, le temps était au beau et la route pas trop longue : bons 200 kms par l’itinéraire le plus buissonnier qui avait été prévu.
T R E F F E N
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Arrêt de la troupe sur le chemin de l’aller.
C’est donc par de plaisantes petites routes viroleuses (sauf celle qui va d’Eupen à Monschau : toute droite et en plaques de béton tagadap-tagadap, à éviter) que la troupe s’est pointée à Leimbach vers 19H00, à l’hôtel On Road, accessoirement siège du Ducati Club Eifel dont le patron, Lex, est un Hollandais venu chercher ici l’ivresse des cimes. Accueil cordial, petit blanc ou grosse Bier sur la terrasse, rencontre avec deux Italiens de Florence pêchés sur le Desmoblog
Si vous voyez cet hôtel, arrêtez-vous, l’accueil y est sympa !
venus nous rendre visite, installation des motos au garage et des DSBistes dans leurs chambres… tiens Donnerwetter !, pour ne pas faillir à la tradition, il en manque une pour Marc H. & Framboise qui nous ont rejoint entre-temps.
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Après l’effort ... le réconfort
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Bas de broblème, on est en Allemagne et on trouve toujours une Zimmer frei à moins de 100 mètres ! Après un repas qui à défaut de nous faire découvrir la subtilité de la gastronomie germanique eut le mérite de remplir nos estomacs à ras bord, les plus fatigués allèrent tenter de digérer tout ça dans leur plumard, tandis que d’autres préférèrent la méthode du digestif pro-actif… Le lendemain matin, il n’y avait pas que le cerveau de ces derniers qui était embrumé : un petit crachin avait envahi l’Eifel, mais pas de quoi nous faire renoncer à nos projets d’exploration des lieux. Lex étant un garçon bien organisé possède une bibliothèque de road-books digitalisés, directement chargeable dans la plupart des GPS !
Gertrude n’ayant pas ingéré préalablement la carte qui couvrait l’ensemble de la zone, c’est donc à sa consoeur Cunégonde la chimacienne que fut confiée la délicate mission de nous piloter pour une grande balade en forme de 8 d’environ 300 km.
Guidon sur une Gilera coursifiée de toute beauté et vice versa.
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Notre table avec, au premier plan, les ducatistes italiens.
Paysages de l’Eifel : des côteaux à perte de vue ... et aussi des virolos !
Il faut croire que sa méconnaissance de l’allemand lui fit rater un truc, car à la hauteur d’un nœud autoroutier, la confusion régna dans le groupe et on retrouva des DSBistes dans tous les azimuths, le plus comique étant que certains avaient continué tout droit, alors que d’autres avaient tournicoté en tous sens pour finir par croiser notre Guide Suprême de l’autre côté de la berme centrale de l’Autobahn. C’est bien sûr à ce moment qu’une bonne petite averse vint nous rafraîchir les idées, ce qui aida le groupe des égarés à se repérer sur une bonne vieille carte en papier et à repiquer vers l’hôtel où tout le monde finit par se retrouver vers midi. Ca tombait bien : tout ça nous avait creusé et quelques fines spécialités locales nous remirent prestement d’aplomb. Forts de l’expérience de la matinée, il fut décidé de ne plus mettre tous nos œufs dans le même panier pour la suite de la balade de l’aprèsmidi et d’appeler Gertrude en renfort, après lui avoir fait avaler toutes les données nécessaires pour la mettre en condition. En route donc pour de nouvelles aventures : sous un ciel variable, la douzaine de DSBistes se rallie au panache rouge de l’ouvreur, jusqu’à ce que quelques virolos tentateurs n’incitent les plus enthousiastes essoreurs de poignée emmenés par le toujours fougueux Marc H. à
Le péage du Ring.
prendre une petite avance sur le gros de la troupe… qui les perd de vue à l’occasion d’un changement de direction et poursuit son petit bonhomme de chemin par monts et par vaux. Après avoir agrémenté le road-book d’une extension due à des travaux sur la route vers Nürburg, les Gertrudistes retrouvent par hasard Marc H. vers le circuit, ce qui est l’occasion d’aller voir ce qui se passe sur la Nordschleiffe, c’est-à-dire la partie de l’ancien circuit du Nürburgring qui est rendu accessible au public moyennant acquisition de tickets comme pour un bête péage d’autoroute. La seule différence, c’est qu’ici la vitesse est libre… Et on y trouve de tout, depuis la Passat au mazout avec quatre blaireaux à bord (il ne manque que la caravane)
jusqu’à la Lamborghini dernier modèle et perdus au milieu de tout ça, quelques motards diversement montés, dont nos deux amis italiens qui ne se lassent pas de faire des ronds. Certains hésitent à s’y lancer, vu d’un côté l’attrait évident de l’expérience, mais aussi de l’autre, le risque dû à la diversité des engins en piste. Il est finalement décidé d’y réfléchir jusqu’au lendemain et d’en causer autour du barbecue qui nous attend le soir. Tous les scouts s’étant finalement retrouvés autour d’un bon feu de camp, chacun eut l’occasion de relater sa vision des événements de la journée et la soirée se prolongera à nouveau plus tard pour certains que pour d’autres …
Veillée au feu de bois, manquent guitare et chants ... mais la bonne humeur est là ! DESMOPASSION N°12/2008
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Le dimanche, jour du retour, le soleil avait enfin daigné montrer le bout de son nez. A l’unanimité, il fut décidé de prendre la route ensemble sans repasser par la case circuit et de ne pas trop musarder en chemin afin de ne surtout pas rater le départ du MotoGP du Mugello qu’il avait été prévu d’aller suivre du côté de Noiseux. A part un léger crochet occasionné par
un pervers détournement qui nous fait découvrir une partie de l’Eifel profonde, le trajet prévu sera respecté et Stoner ne partira pas sans nous ! Chaque voyage est une expérience, chacun des participants à celui-ci en dressera le bilan et espérons que ce soient surtout les bons moments qui l’emportent. C’est certainement au niveau de la navigation que les plus
gros progrès restent à faire (lieu de rendez-vous, disponibilité pour chacun de road-books et de cartes, gestion du système GPS, discipline de roulage en groupe, communication sur la route), et donc ce sera encore mieux la prochaine fois !
Ont participé (dans l’ordre sur la photo de gauche à droite) : Fred le Vice, Lex le taulier, Sleop le Préz, Oli de S’raing, Sam la blonde de l’accueil, Christian le cunégondisé, Framboise et Marc H., Gwen de Soumagne Haut, Jojo le rase-motte, Marc l’instit’ Alain le taiseux, Guidon le gertrudisé. Hors cadre les italiens du comité de soutien des bras oscillants classiques !!! Guest stars : Sauro e Enrico da Firenze.
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Commandez votre T-SHIRT DSB Renforcez et vivez encore plus intensément l’esprit club du Ducati Sud Belgio en portant le t-shirt officiel du club !!! Moderne, sport, sobre et class, il exprime les valeurs de notre marque préférée … Le T-Shirt (Kariban 165Gr/M²) est disponible dans les tailles S - M – L – XL – XXL au prix de : • 20 € (membres en ordre de cotisation) • 25 € pour les autres Les t-shirts seront remis à l’occasion d’une balade ou autre occasion mais si vous brûlez d’impatience de la porter, un envoi postal à domicile est possible (3 euros). Pour faire l’acquisition du t-shirt, c’est très simple : 1. Un mail au Vice-Président : fred.laurent@skynet.be avec les renseignements suivants : • Nombre de t-shirt • Répartition des tailles (ex : 1 x M + 1 x XL) • Mode de livraison et adresse si envoi postal • Total à payer (livraison éventuelle comprise) 2. Paiement sur le compte du club 001-4489635-66. Par la suite, il sera disponible à la vente via notre site web tout comme d’autres articles “Made in DSB”… (à venir) …
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Alors, comme de nombreux membres qui le portent déjà, n’hésitez pas à le commander dès aujourd’hui car il n’y en aura pas pour tout le monde …
20€*
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* pour les membres en ordre de cotisation.
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Apres une longue journée de travail et de préparatifs en tous genres, le samedi s’achève sous un beau soleil de printemps naissant. Ce 29 mars verra sa nuit raccourcie d’une heure, donc le mieux est de ne plus perdre de temps et de me rendre sans plus attendre vers le beau circuit de Zolder, logé dans les bois du Limbourg, dans les alentours d’Hasselt le long de la E313.
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un semblant de musique qui n’a même pas la décence d’être à mon goût. Le soleil se lève, et après une grosse heure de sommeil, je me réveille vers 6h30 afin d’avoir le temps de prendre une douche (payante) d’aller aux toilettes (payantes), de prendre un rapide petit déjeuner, de faire le tour de la moto : pneus, graisse, freins,… tout est là. Apres quelques tentatives infructueuses de démarrage a la poussette de la 996, je me mets en chasse d’une paire de câbles pour booster la batterie de la 996 avec celle de la C2. Trouvée. Connexion. Vrouboum … au quart de tour. Enfin.
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Le contrôle technique a lieu a 8h00 au Box des organisateurs. Il faudra avant cela passer au secrétariat afin de vérifier que l’inscription est en ordre, prendre possession de son n° de piste et de son transpondeur, afin de se faire remonter les bretelles si on fait trop de bruit avec nos brêlons. Le CT aura lieu avec 1/2h de retard, les organisateurs ayant oublié le changement d’heure :-P Tout est en ordre. Briefing prévu à 9h40, soit 20 minutes avant le premier run, le mien. Lors de ce briefing, les règles de sécurité nous sont énoncées : l’utilisation des drapeaux, les entrées et sorties des paddocks, et les règles de bruit.
Le trajet jusque là se passe sans le moindre problème, la nouvelle sortie d’autoroute aménagée il y a peu nous amène aux portes du circuit en une grosse demi-heure, départ de Liége. Le montage de la tonnelle se fait à la lueur des phares de la C2 et la nuit semblera, malgré l’ablation d’une heure, terriblement longue. La faute aux zouaves de l’hôtel d’ à coté qui feront la fête jusque 4 h du mat’, en passant
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La concentration dans la préparation
Pas plus de 98 dB. J’avais tout prévu : échappements et admission d’origine, cloche fermée, cartographie du PC en conséquence,… bref, aphone en comparaison de l’opéra que nos divas sont capables de pousser. Le premier run arrive, l’excitation monte. Cela faisait longtemps que je rêvais de monter sur ce tracé. Le stress est aussi là, la première de la saison laisse toujours place a une série d’appréhensions : la mécanique ok ? Le pilote, ok ? Et si… ? Rhoooo et puis zut. Un p’tit pipi et c’est parti.
Les fauves sont lâchés !
et le moteur chauffent,… les esprits aussi. Premier tour fini, la start line est franchie… poignée dans le coin … à fond les loulous ... Le D4 monte dans les tours, offrant malgré sa muselière une sonorité jouissive, le premier gros freinage est déjà là, on freine cool, les pneus ne sont pas encore au top et les repères de freinages ne sont pas encore définis.
Vas-y, sors du paquet ...
Le gauche de fin de ligne droite se prends en aveugle, et s’avère être plus large qu’il n’y parait de prime abord. On remonte en 3eme pour prendre le premier droit d’une série de 4 virages en enchaînement, formant une longue parabole qui amène le moteur au rupteur de la 4eme quand comme moi, vous n’avez pas de sélecteur inversé à la boite pour aller chercher le levier lorsque vous êtes complétement déhanché a droite :-D Grosse accélération ( attention, sonomètre) 4,5,6 avant la chicane où on repasse deux vitesses. L’arrière glisse un peu, les gommes sont encore fraîches. Apres la chicane démarre la partie viroleuse. Une montée vers la crête me colle au réservoir. En haut de la crête, on découvre un toboggan qui plonge vers la gauche. Ne rien couper,
Nous nous élançons sur la voie de sortie des stands, à la file indienne et le vrombissement rageur des moteurs monte dans l’air et dans nos oreilles, l’adrénaline aussi dans nos cortex. Le premier tour se fait molo, chacun cherche sa place sur la piste, voit derrière qui il va se placer pour reconnaître le circuit, on découvre chaque virage, reperd les cônes placés ci et là le long des vibreurs pour nous montrer les trajectoires idéales, la gomme
DESMOPASSION
Mais c’est qu’ils s’accrochent
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tirer sur les bras et se placer à gauche de la moto. La sensation est terrible, le cœur cogne. Il est déjà temps de freiner… fort. La chicane “Jacky Ickx”, un vrai casse vitesse, se prend en 2eme. Dès la sortie, une série de virages à droite en montée, se prend plein pot, en montant les rapports jusqu’ en 5eme, avec un angle de cochon pour déboucher sur un léger gauche sur crête, en aveugle, qui me décolle littéralement de ma selle, suivi d’un gros freinage pour une épingle où j’ai fini par prendre l’habitude de passer deux a trois motos :-D Oufti … L’accélération après l’épingle est succulente (sonomètre), car elle a lieu sur un petit pif paf qui oblige à se battre avec la moto, celle-ci se délestant légèrement de l’avant et amorçant un petit guidonnage, facilement contrôlable. La poussée se fait jusqu’à la grosse épingle avant la ligne droite. A la sortie de celle-ci, le D4 donne tout ce qu’il a dans
Devant ... il est devant !
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sa configuration actuelle, un coup de pied au cul à chaque passage de vitesse dans un grand BRooaaAAA…. Je passe le finish line, me colle à droite le long du mur. Là, tout est chaud, le premier vrai gros freinage peut enfin avoir lieu.
je ne le sais toujours pas. Notre cher Marc l’instit arrive entre les deux premiers. Le temps se couvre, je retire la visière fine et passe en claire.
Le système Brembo, assisté du PR19 fait une belle démonstration de son efficacité : poignée écrasée de 4 doigts, le cul en arrière sur la selle, les bras encaissent, la fourche s’écrase, sans jamais faillir, le pneu travaille, drible un rien, j’en passe deux par l’extérieur, je lâche tout, pleure un peu mes bijoux de familles, et rentre dans le premier gauche,…
Les trajectoires deviennent plus propres, et les tours plus réguliers. Du bonheur en barre ;)
C’est reparti pour un tour :-P Les runs de 20 minutes sont épuisants. Je sens bien le manque d’entraînement de l’intersaison. A la fin du premier run, je ne peux que constater que ma camera embarquée Oregon ne fonctionne pas, pourquoi ?
Le deuxième run sera encore meilleur que le premier.
Peu avant midi, Hughes, Gaétane, Oli et ma douce Julie arrivent à la tonnelle, où mon frère les attendait. Un rapide casse croûte sera le bienvenu pour reprendre des forces. Le troisième run démarre vers 13h. Les premières gouttes font leur apparition sur les visières. Finira-t-on celui-ci ? Le fait est qu’il ne s’agissait que d’un avertissement. Mais la piste est devenue grasse, et les glissades en sortie de virage commencent à se manifester.
Certains ont même été jusqu’à se bousculer, là juste devant moi. Je n’ai pas bien compris ce qu’ils se disaient, mais ça ne devait pas être courtois… La fatigue musculaire se fait sentir. Les freinages sont moins propres, les trajectoires moins belles et je commence à gigoter sur ma moto dans les virages. C’est un signe. Le premier run de l’après midi sera mon dernier. La mauvaise nuit et le manque d’entraînement auront raison de moi. Je décide de remballer, avec l’aide de mes supporters. Bien m’en pris, ce rangement se fait sous la pluie. La pluie tombe de plus en plus, ainsi que les motos sur la piste.
Vix arrive enfin… juste a temps pour dire au revoir ;) Nous nous sommes quittés sous une pluie battante. Marc étant venu à moto, nous avons eu une pensée … chaleureuse… pour lui. Il me reste de cette journée un souvenir extraordinaire, avec des participants et des supporters supers, et une organisation très pro de la part de la Motosportschool de Zolder. Gwen, vivement les prochaines !
Si, si ... il est content !
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C H I M A Y
Pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’y assister, sachez que l’exposition organisée par le Ducati Sud Belgio sur la base militaire de Beauvechain en 2005, hante encore les mémoires de nombreux ducatistes belges qui, à l’époque, avaient répondu en masse à cet événement ! Comme eux, l’idée de revivre une manifestation de cette qualité n’avait pas quitté nos esprits nostalgiques, nourris par l’espoir secret de voir un jour à nouveau ces joyaux de l’industrie bolognaise chers à nos cœurs se pavaner sous nos yeux le temps d’un weekend.
C L A S S I C S
Il nous fallait donc une autre occasion pour réitérer un événement du genre. Et la providence veillait, puisqu’un de nos membres et non des moindres, Christian Hames pour ne pas le nommer, résident chimacien, était en contact avec les organisateurs de la 15e édition du Trophée International de Motos Classiques de Chimay dans lequel il avait engagé son nouveau joujou : une Imola Replica récemment reconstituée par ses soins. En prime, cette année les courses se déroulaient sur 4 jours à l’occasion du 21 juillet et exceptionnellement sur un « grand » circuit de 9 Km reprenant une bonne partie
de l’ancien tracé traversant la ville et les campagnes du coin. Grâce à ses bonnes relations locales, Christian nous proposa de nous joindre à cette manifestation de renommée internationale pour organiser une exposition de Ducati anciennes dans l’enceinte du circuit. Nous ne pouvions refuser une telle invitation et l’annonce vous en fut faite lors de l’AG 2008. Après l’avoir inscrite au calendrier du DSB, il allait falloir assumer car du pain sur la planche, il allait y en avoir ...
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Il fallait commencer par trouver le matériel pour l’expo (tonnelles, tables, chaises, etc …) : heureusement, Christian connaissait les gars du Moto Club HOPENBIKE de Cul-desSarts (Chimay) qui acceptèrent de nous les prêter ! De notre côté, les bons contacts du Vice avec DNE (Ducati North Europe) permirent d’obtenir de leur part la mise à disposition d’une grande tonnelle officielle Ducati... rouge s’il vous plaît. Ensuite, ce fut le tour des bécanes qu’il fallut trouver ! Là également, les bonnes relations des uns et des autres furent mises à contribution et c’est ainsi que 27 motos furent recensées dont la surprise du Préz : une des quatre 750 SS d’usine ayant couru les 200 Miles d’Imola 1973, généreusement prêtée par Graham Boothby, un collectionneur anglais. On y retrouvait également une 900 SS d’endurance du Team Val d’Oise Compétition,
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une 750 F1 Santa Monica ou encore la Ducati 750 F1 championne de Belgique 88’ en Battle of The Twin et son pilote, Champion également donc, l’inimitable Marc Herman qui nous avait fait le plaisir d’amener sa superbe 900 SS Harris ainsi qu’une Mike Hailwood. PhilippeWeber, collectionneur émérite, accepta d’exposer deux machines dont le haut niveau de restauration en a fait pâlir plus d’un : une rare Ducati 175 F3 replica au sensuel réservoir rouge et vieil or et un
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superbe Racer 350 Desmo home made, qui ont été photographiées sous toutes les coutures. Pour mettre tout cela en place, tenir le stand et assurer l’intendance, il fallut faire appel à de la main d’oeuvre au sein du DSB : Marc l’Instit’ et Anne-Sophie, Marc Herman et Françoise, Titi et Titine et l’omniprésent Christian ont immédiatement répondu à l’appel et le DSB les en remercie encore chaleureusement ! Le résultat, ce fut un mémorable week-end durant lequel tout s’est déroulé dans une ambiance JBT comme on l’aime, que même l’envol de la tente Ducati sous l’effet du vent qui ne cessa de souffler tout le week-end ne parvint pas à gâcher !
Tous nos remerciements à : Moto Club HOPENBIKE de Cul-des-Sarts (Chimay) Christian Hames Joachim Gier Michel Hugo Marc l’Instit’ et Anne-Sophie Marc Herman et Françoise Philippe Weber Titi et Titine Marc Poels Fred Laurent ainsi qu’aux organisateurs du Trophy Fred
Et que dire des barbecues et spaghetti-party (merci AnneSophie) arrosés de breuvages locaux, divers et variés, de l’épreuve historique MotoGP à Laguna Séca le dimanche soir dans un pub irlandais en folie, de tous les contacts avec de très nombreux visiteurs attirés par les belles Bolognaises, sans oublier quand même les courses TT replica ? Ben, que l’on espère que tous ceux qui y ont participé se sont bien amusés et que le DSB aura l’occasion d’organiser d’autres évènements hors du commun et de fédérer ses membres autour de beaux projets !
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Le week-end des 5 et 6 juillet, à une centaine de kilomètres du circuit de Francorchamps où se déroulaient les Biker’s Classics avait lieu la Festa Ducati sur celui du Nürburgring. Il était donc tentant de combiner les deux en consacrant le samedi à l’un et le dimanche à l’autre : d’abord les anciennes et ensuite, les modernes !
Si Francorchamps ne représente pas un événement spécifiquement “ducatiste”, il y avait quand même de quoi se régaler pour les amateurs de belle mécanique en général et d’italiennes en particulier. Outre la présence de très nombreux anciens champions et l’ambiance des paddocks, on y trouvait une concentration exceptionnelle de motos de toutes provenances que l’on pouvait examiner à son aise dans les stands et voir tourner sur la piste.
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A côté de prestigieuses MV et Guzzi (dont la GP500 V8 replica), quelques belles Ducati à couples coniques faisaient mieux que de la figuration, mais le plus impressionnant était le stand Laverda qui offrait une véritable marée orange !
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D U C A T I
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En plus des runs par catégorie, avait lieu cette année une course d’endurance de 4H00 divisée en deux manches, une première de deux heures et demie le samedi soir et la seconde d’une heure et demie le dimanche soir.
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C’est ainsi que j’ai eu l’occasion d’effectuer une vraie plongée dans les années 70 en passant quelques heures dans le box du Ducateam d’Etienne Godart reconstitué pour la circonstance, qui avait aligné un twin carters ronds de 1973 dans l’épreuve. Malheureusement, les dieux de la mécanique ne les ont pas épargnés et la bécane a passé plus de temps sur l’établi que sur la piste. Mais bon, l’ambiance Joe Bar team y était et il faut espérer qu’ils ne se décourageront pas et reviennent l’année prochaine. Marc Poels
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Après une très courte nuit passée à claquer du bec dans le coin d’un abri de fortune, j’avais rendez-vous le lendemain matin avec quelques Mostristes pour aller jeter un œil sur ce qui se passait à la Festa Ducati. Nous avons donc rallié le Nürburgring par de très agréables petites routes et nous y avons débarqué en fin de matinée : tout autre ambiance ici, c’est le retour vers le XXIè siècle, même si quelques belles Ducati anciennes étaient également de la partie. Nous y avons retrouvé Titi et ses potes qui étaient arrivés la veille ainsi qu’Eric le Russe et son beauf’ qui comme de bien entendu tournaient comme des bêtes sur le circuit, puisque la possibilité en était offerte aux participants (moyennant finances quand même !).
Il y avait même moyen de se faire peur en grimpant en tant que passager sur une 1098S spéciale biplace spécialement préparée pour la circonstance…
Le Russe a fait le déplacement.
1098S biplace.
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En fait, la Festa est devenue au fil des années un vrai WDWbis qui alterne avec le “vrai” : on y retrouvait la même organisation générale, mais ici, l’accès était gratuit !
de puissance, des animations diverses (avec démo de stunt comme à Misano) et le chapiteau pour mettre l’ambiance le samedi soir.
Le site divisé en deux parties réunissait de nombreux stands à connotation ducatiste, la tente du musée de l’usine avec une belle brochette de motos (le conservateur Livio Lodi était présent), un banc
Froggy n’a plus qu’à bien se tenir à présent !
Une prépa de Mostro
Ces rassemblements sont l’occasion de cotoyer toutes sortes de machines ... à 2, 3 ou 4 roues. Y a pas à dire, un SSie ... ça angle !
Séance d’autographes pour Troy Bayliss.
En prime, le dimanche aprèsmidi, Troy Bayliss himself avait fait le déplacement et ne fut pas avare de distribution d’autographes. Malgré un temps plutôt incertain, la manifestation connut une belle affluence de motos et de participants qui atteignit son apogée le dimanche midi. Prochaine édition : 2010. Marc Poels
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Souvenez-vous, c’est à notre assemblée générale du début d’année que notre imminent membre et second résidant de la République Tchèque, Marc Herman, avait proposé d’inscrire l’épreuve de Moto Gp de Brno au calendrier 2008 et partant, de nous accueillir sur place. A l’époque, cette proposition avait suscité l’enthousiasme de l’assemblée, les uns et les autres, outre l’épreuve en question, entrevoyant la perspective de découvrir un pays jusqu’alors méconnu de la plupart d’entre-nous et de profiter des connaissances de notre guide local. Malheureusement, l’enthousiasme du début d’année fut tout autre lorsque vint l’annonce du rendezvous quelques semaines avant le départ puisque seuls répondirent présent à l’appel, cinq membres du club soit Titi et Titine, Marc et Framboise (évidemment) ainsi que votre serviteur, le Vice, bien décidés à profiter du spectacle tant attendu de la reprise du championnat du monde après une trêve estivale qui avait débuté dans des conditions qui nous faisaient craindre le pire pour notre Champion en titre, Stoner ayant abandonné au combat sur le ring de Laguna Seca lors d’une course d’anthologie qui restera gravée dans les annales du MotoGp. Dans ces conditions, c’est donc l’option du voyage en
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voiture qui fut donc finalement retenue pour rejoindre la Tchéquie. C’est ainsi que Marc H, Françoise et les enfants ayant pris les devants, Thierry, Martine et moi avons pris la route ensemble ce jeudi 14 Août à 06.30 heures à bord de la boîte à roues de Titi. Tout allait bien jusqu’à ce qu’en Allemagne et après +/- 400 Km du côté de Nürnberg, nous ne tombions sur l’Autobahn dans un embouteillage digne du carrefour Léonard à l’heure de pointe et que nous ne nous réveillons Philomène (la cousine de Gertrude et de Cunégonde) pour lui demander de nous mettre sur un itinéraire BIS ! Le problème c’est qu’à cet endroit, pas d’autre Autobahn à moins de 100 Km … résultat des courses, une boucle forcée d’environ 200 bornes à travers les collines de la région sur des routes dont l’état nous annonçait que nous nous rapprochions de la frontière Tchéque puisqu’en bien moins bon état. Mais bon, pas grave, il en fallait plus pour nous faire perdre notre bonne humeur et
puis, on s’est relayé aussi … Si bien relayé que, habitué à l’immense bonheur de rouler sur des autoroutes allemandes sans craindre de se faire photographier que quelques dizaines de km plus loin, je (Fred) laissais une photo souvenir au radar sur trépied (vert) caché derrière les buissons d’un parking … Bon, rien de grave mais va falloir faire gaffe quand même … Titi, tu m’enverras la facture ! ;-) 16.30 heures, tiens, le 29e “Bip-Bip” du GSM de Martine qui retentit ;-) C’est encore Françoise … “Vous êtes où ? Ici, il fait 34°, les enfants nagent dans le lac, on vous attend …” ;-) Yes, ça promet ! Allez, v’là la frontière ! Ben dis donc, ça surprend … changement de décor mais surtout changement d’architecture puisque les premiers bâtiments qui s’offrent à nous donnent tout de suite le ton … celui de l’ère communiste soviétique ...
Tiens, par contre, je ne sais pas si c’était autorisé ça, à l’époque communiste … les jeunes femmes légèrement vêtues qui marchent et attendent on ne sait quoi le long de la route après la frontière … Des panneaux Praha (Prague), ça va, on est sur la bonne route ! Des routes sur lesquelles nous croisons des voitures qu’on ne voit plus chez nous depuis … 25 ans … ou bien chez les collectionneurs (et encore !) … Zastava, Lada, Wartburg mais surtout des Skoda partout ! ... à tous les carrefours, à tous les coins de rues … Bref, une petite remontée dans l’histoire automobile … Tiens, Titi, t’as vu, on n’a pas encore croisé de motos ! Ben, non Fred, c’est vrai ça … Ah ben si, en voilà deux, des béhèmes avec des valises rectangulaires en alu … ben tiens, à votre avis … des Allemands, bien sûr ! Bref, nous ne verrons pas beaucoup de motos sur les routes Tchèques et encore moins de Ducati. Bref passage par les faubourgs de Prague que nous contournerons et qui ne nous laisserons pas une souvenir impérissable mais bon, une fois encore, c’était de la faute de Philomène … Bip-bip … bip-bip … c’est le 30e … “On vous attend pour manger, frites / choucroute …” Gloups, serait-ce une spécialité locale ? Inquiétude sur nos visages … Allez plus que 80 Km et nous serons arrivés ! Ca y est, nous rattrapons enfin l’itinéraire d’origine et les routes deviennent
meilleures … mais pas moins dangereuses puisqu’à plusieurs reprises, v’là t’y pas qu’on était dépassé par la gauche, par la droite pour se retrouver … à l’insu de notre plein gré (sic) … à trois de front ! Non mais, ça va aller ! On se calme, on se calme … on veut arriver entier, on à un Grand Prix à voir, nous … 19.30 heures, tiens regarde un peu la carte … ça serait pas ça le nom de la ville où nous sommes attendus ? Kutnà Hora, oui c’est ça ! Waw, pas mal … jetez un œil sur la cathédrale … splendide … et puis l’architecture de la ville … tant de compliments qui nous laissaient présager un séjour enrichissant. Allez, encore un petit SMS de Martine à Framboise … “On est là ! R-V au centre”. Quelques minutes plus tard …
tu tu tûûûûûûûttttttttt … arrivée en trombe d’un monospace Lancia bleu avec plaques belges conduit par nos GO. Petit tour rapide de la ville, histoire de nous donner un bref aperçu de ce qui nous attend demain et direction le camping où nous attendent les enfants, tout excités à l’idée de dormir dans leur tente qu’ils ont troqués contre leur lit qu’ils nous ont très gentiment laissés.
Allez, c’est l’heure de l’apéro autour d’un feu de camp … suivi de la choucroute locale ;-( … Vous avez eu peur, hein ! Meuhnnon, c’est un barbecue … Ouf … si, si, on y a cru … enfin, j’y ai cru ! Tiens, voilà Hat ! On s’est déjà rencontré au barbec’ du DDT3 chez DD à Noiseux … vous vous souvenez ? Bon, il est 01.30 heures, il est temps d’aller dormir. Lendemain matin, réveil à 09.30 heures sous le soleil avec le p’tit dèj amené par Hat … des boules de Berlin au chocolat, à la confiture … Sympa, le Hat … Tiens Marc, Hat c’est son prénom ? Non, c’est un surnom, ça veut dire, “serpent” … Ah bon, comme ça on sait … ;-)
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Visite pédestre de la ville en débutant par la cathédrale … Beau bâtiment, vraiment … Marc, ne peut s’empêcher de faire le pitre, il vient de tomber dans un mâchicoulis … Ambiance …
Découverte de la restauration locale avec un repas de midi à 4 euros tout compris … Surprenant et délicieux mais le ciel s’est couvert et soudain, c’est le déluge … Résultat, nous rentrerons au chalet trempé et la pluie nous accompagnera encore toute la journée du lendemain si bien que nous décidons de postposer notre départ pour le circuit à dimanche matin à l’aube afin de ne pas nous retrouver dans la gadoue toute la journée et d’en plus, devoir y planter les tentes …
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Au prix de la vie sur place, nous profiterons de notre journée de samedi pour continuer la visite et goûter aux spécialités locales pour finir par une soirée mémorable Made in DSB, improvisée dans la Kuchynkà (cuisine) commune du camping …
trois belles courbes rapides en dévers au milieu desquelles, on repère un écran géant. Ca y est, on a trouvé l’endroit idéal pour s’installer d’autant que nous sommes parmi les premiers. Allez zou, on accélère le pas car à l’allure où le public arrive, faut pas traîner ! Le meilleur endroit repéré, on s’installe sans oublier de marquer notre territoire en installant LA banderole du Ducati Sud Belgio le long du circuit, histoire de montrer que nous aussi, on est là !
Dimanche 05.00 heures, debout là-dedans, il est l’or … Allez, un café, une couque et on est partis … direction Brno où nous arrivons vers 06.45 heures après avoir jardiné un peu … une route étant barrée mais la connaissance pointue de notre guide, nous a vite remis sur le droit chemin. Ouf, heureusement que nous sommes partis très tôt et que Marc connaît les bons endroits pour se stationner car c’est déjà le rush, les spectateurs commencent déjà à arriver et il y en a 140.000 à faire rentrer … Un peu de marche à travers les bois et hop, nous voilà arrivés devant l’entrée … bien le guide… bien ! Direction les caisses, on paie, on marche et puis là, devant nous, se découvre une splendide vue du circuit …
09.00 heures, ça y est, la séance des warm-up débute avec les 125 suivis des 250 cc qui sont déjà chauds comme des baraques à frites … ça promet d’être du beau spectacle. 10.30 heures, enfin, les MotoGp déboulent du long droit situé à notre droite pour attaquer le gauche suivi directement d’un droit et de la ligne droite avant le dernier virage avant les stands … c’est chaud … ça fait un bruit d’enfer … Stoner semble en pleine possession de ses moyens et rattrape à l’aise la Desmosedici qui se tortille tel un serpent qui ne veut pas se laisser attraper en remettant les gros gaz à la sortie du droit pour attaquer la ligne droite en côte …
Un regard complice entre nous … sourires aux lèvres … les yeux qui pétillent … j’ai les poils dressés sur les avantsbras … on est fier … Stoner est en pôle !
Suivront ensuite les courses 125 et 250 qui nous offriront du grand spectacle et nous ferons regretter de ne pas voir la même chose en GP. 13.30 heures, ça y est… l’écran géant s’allume sur la grille de départ où tout le monde s’affaire … la tension monte … la mienne aussi ! 14.00 heures, le départ est donné ! Magnifique départ de Stoner, ça se présente bien … Le voilà qui aborde le long droit, se rapproche de nous … et passe en tête avec déjà une belle longueur d’avance sur son poursuivant. On y croit ! Malheureusement, pas pour longtemps puisqu’au sixième tour, Casey perdait l’avant et allait au tapis sans pouvoir reprendre la route devant une horde de supporters de Rossi en furie allant même jusqu’à applaudir chaleureusement l’abandon de notre poulain. On apprendra plus tard que c’est un gravier venu se coincer dans l’admission qui l’a empêché de repartir … Je ne vous raconte pas combien on s’est senti tout petit, petit, perdu au milieu d’une foule scandant le nom de Valentino et dont les plus proches supporters, nous
regardaient du coin de l’œil, le sourire en coin. Ben ouais, on était repéré avec nos t-shirts Ducati-Sud-Belgio ;-) Mais bon, c’est ça aussi la course … mouais, bof, pas convaincu sur ce coup-là ;-))) Par la suite, je dois reconnaître qu’il nous a fallu un peu de temps pour digérer et retrouver notre motivation mais finalement ce résultat n’a pas occulté notre joie de découvrir ce magnifique circuit en profitant d’un spectacle toujours plein de suspens d’autant que nous avons assisté à la dernière course de la Red Bull Cup Rookies 125 qui nous a offert un spectacle magnifique. Une fois de plus et grâce aux bons conseils de Marc, nous avons pu quitter le circuit rapidement en évitant les embouteillages gigantesques provoqués par le départ de 140.000 personnes. De retour à Kutna Hora, un bon resto chez Dacicky a eu vite fait de nous requinquer et de nous redonner le sourire devant un belle épaule de porc grillée à la broche !
Le lundi matin, nous reprenions la route sous le soleil avec l’envie d’y revenir et l’agréable sensation d’avoir vécu une petite aventure supplémentaire bien sympathique qui comptera dans nos souvenirs de motards et dans l’histoire du Ducati Sud Belgio ! D’ailleurs, il n’est pas dit que cet évènement ne devienne un classique au DSB … ! Merci à Marc, Françoise et les enfants pour leur hospitalité, merci à Thierry et Martine pour leur bonne humeur … et tout le reste … Fred
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