201304-Desmo Passion N° 28 - Avril 2013

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BELGIQUE-BELGIE P. P- P. B . 1050 BRUXELLES 5 B C 10 7 17

Portugal Salon De Bruxelles Starteam Racing Team Déjà Un An Au Dsb Sécurité Vodden En Been Racing Team Pensées Diverses


N°27 - Janvier 2013 Editorial 4 Portugal 7

Starteam Racing 23 Déjà un an au DSB 28 SécuritéVodden en Been 35 Racing Team 37 Pensées Diverses 41

Envie d’écrire pour DesmoPassion? CR de voyage, bio, souvenir de concentration, … n’hésitez pas! Envoyez votre article à: vice-president@ ducati-sud-belgio.be

Photo de couverture: Jean-Pierre Marin circuit Dijon

Salon de Bruxelles 21



E D I TO Pa r Fré d é ri c L a u ren t Salve ducatisti, Si vous avez la plaisir de l’avoir dans les mains, c’est que vous avez décidé de nous renouveler votre confiance pour cette nouvelle saison. Ceci est pour nous une grande source de satisfaction et votre fidélité nous donne la force

d’Alain Patte pour sortir votre belle de son hivernage et être ainsi fin prêt pour la Primavera 2013, l’ouverture officielle de la saison ducatiste en Belgique dont le top départ sera donné depuis DUCATI BRUXELLES, nouveau partenaire de notre Desmo Owners Club cette année ! Rassurez-vous, nous avons commandé le soleil !

nécessaire pour nous améliorer constamment. Et d’ailleurs, la première édition de votre magazine 2013 est dans les temps ! Merci donc d’ores et déjà à vous, membres du club et partenaires d’avoir répondu à notre appel et de nous avoir transmis, dans les temps, vos matériels et articles. Malheureusement, le début de saison, le vrai, celui qui nous pousse sur la route se laisse attendre …alors, profitez-en pour mettre en application les conseils

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Avril !

Retrouvez-vous y donc nombreux, avec le sourire et en pleine forme, ce dimanche 14

En parlant de rendezvous, avez-vous bien pris le temps de parcourir notre calendrier annuel 2013 présenté à l’assemblée générale et riche de pas moins de 20 occasions de vivre la DSB Expérience ? Si ce n’est pas encore fait, rendez-vous illico sur la page DSB Calendar de notre site ou juste avant cet edito, puisqu’à partir de cette édition, vous l’y retrouverez à chaque fois.

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Qui dit « assemblée générale » dit communications importantes sur l’état de santé, l’évolution et les objectifs du club mais aussi, élection d’un nouveau conseil d’administration puisqu’Olivier DI VITO, a rejoint le staff en qualité de secrétaire. Nous lui souhaitons la bienvenue et le remercions d’ores et déjà pour son engagement précieux et les premières actions déjà entreprises. Quant à Guy Janssens, nous le remercions encore une fois chaleureusement pour son implication importante dans le staff et l’amélioration du fonctionnement de notre secrétariat durant l’année 2012. Heureusement, en cas de besoin, Guy n’est jamais très loin et reste


très disponible. Au rayon des nouveautés 2013, retenez que DUCATI nous a enfin entendu et vous offrira désormais un Welcome Kit DOC digne de ce nom puisqu’outre sa composition habituelle, vous y trouverez un t-shirt aux couleurs officielles Desmo Owners Club et DUCATI SUD BELGIO ainsi qu’une housse de casque du même acabit. Leur distribution sera effectuée sur les évènements qui le permettent (DUCATI DAY, DSB TRACK DAY, ...) et pour lesquels nous communiquerons spécifiquement (toutes les infos sur notre website). Et pour couronner le tout, la liste des avantages offerts aux membres DOC s’étoffe à nouveau avec des

réductions à la Bikers Day (20 € cash-back) ou encore au DUCATI DAY, etc … Quant au Welcome Kit DSB, sachez que les membres en ordre de cotisation au 15.03.13, ont tous été livrés. Si ce n’est pas encore le cas, il est temps d’avoir une discussion avec votre facteur ou de nous contacter pour nous communiquer votre changement d’adresse. Autre bonne nouvelle de ce début de saison, l’ambitieux projet «racing» de Vincent Gillard alias «le grimpeur», membre du DSB, qui dirigera la structure

STARTEAMRACING en qualité de Team Manager pour les saisons 2013 - 2014 du championnat de Belgique Superbike dans laquelle il engage 2 DUCATI 1199 PANIGALE (!) (livrées par DUCATI BASTOGNE) et dont un des pilotes sera, rien de moins que Cédric FIEVET, champion de Belgique 2012 et également membre du DUCATI SUD BELGIO ! De cette initiative est né un partenariat avec Vincent puisque DUCATI SUD BELGIO assurera la promotion de cette aventure au travers de l’ensemble de nos médias (DesmoPassion, Newsletters, Website & forum, Fan page Facebook) dans l’univers ducatiste et vous proposera de participer à des rendez-vous en rapport avec le projet afin de vous faire vivre cette aventure au plus près.

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bon fonctionnement de la manisfestation. Tous les coups de main sont bon à prendre (prêt de motos, tenue du stand DSB, tenue de l’Exposition, montage de l’un et de l’autre, etc...).

C’est donc un honneur pour le club d’y être associé ! Si ce n’est pas encore fait, rejoignez sans tarder notre forum et notre page Facebook où vous pourrez suivre avec nous, les aventures du team mais avant cela, vous lirez dans ces pages les premières impressions de Cédric au guidon de sa nouvelle machine de course, la 1199 Panigale. Bien entendu, pas question de faire de l’ombre à nos pistards invétérés du « Vodden en Been Team » managé de main de maître par « Masta » que vous retrouverez également dans ces lignes avec une nouvelle machine. En attendant le 14 (Primavera), je vous laisse dans les mains de nos Desmo Donne dont le sourire ravageur a fait des ravages sur notre stand à l’occasion du salon de la moto de Bruxelles.

Et n’oubliez pas, l’actualité DUCATI en Belgique, c’est avec DUCATI SUD BELGIO que ça passe avec une année 2013 qui s’annonce mémorable. Car même sans World Ducati Week, l’actualité DUCATI va être très chargée pour le DUCATI SUD BELGIO. En effet, pour fêter les 20 ans du Belgian TT à Chimay lors du week-end de la fête nationale, le DSB et ses membres vont mettre sur pied une exposition de machines de série et de course classiques. Bien sûr, Le Staff et Le Classic Crew sont déjà à pied d’oeuvre, soit Marc Poels (l’historien officieux de la marque officielle), Philippe Weber (qui n’est pas à son coup d’essai pour ce genre d’organisation) et Steve Marangon (qui a manifesté son intérêt pour l’exposition). Ca fait du monde mais pas assez pour assurer le

Retenez les dates du 19 au 21 juillet 2013 et une fois la date bloquées dans votre agenda.

Contactez le Staff ! Bonne saison 2013 avec DUCATI SUD BELGIO ! A presto, Frédéric Laurent Président


Po rt u ga l Pa r Sé b a stie n N u n es Retour

aux

sources.

Le 15 août dernier au matin, alors que les copains s’étaient donnés rendez-vous à Bastogne pour se faire une belle balade à virolos au Luxo moi je terminais de charger mon Hypermot et je prenais la route pour un trip d’un peu plus de deux semaines direction le sud! Après ce printemps et ce début d’été pourri j’avais bien besoin de soleil et c’est vers l’Algarve au sud du Portugal que j’ai fait pointer ma boussole. Fast

Forward

>>>

Vu le kilométrage et le nombre de jours de congés dispo, la traversée de la France devait être engloutie

en deux jours et demi, ce qui ne m’empêcha pas d’admirer le magnifique domaine national de Chambord dans le Loire-et-Cher avec son incroyable Château érigé sous François premier, si vous passez à côté d’Orléans ça vaut vraiment la peine de visiter le coin! Je risque de peu la panne sèche avant d’atteindre mon point de chute du jour, c’est que les français ont pris cette mauvaise habitude de fermer toutes les petites pompes et ne conserver que les pompes automatiques des supermarchés, vous voyez, celles où la charmante caissière est remplacée par une voix métallique qui t’explique comment tu dois faire le plein! A coup de détour je finis

par arriver à St-Aignan, charmante petite ville qui domine le Cher. Au réveil, j’ai déjà oublié Bruxelles et ses embout’, ma tente donne face au Cher et le soleil levant se réfléchit sur l’eau, m’offrant un superbe décor, de quoi bien commencer la journée! Mais c’est qu’il faut pas trop traîner, j’ai promis à Florence et Jacques, nos amis de Sedan qui ont migrés à Brive-la-Gaillarde que je serais là pour la pause lunch de Jacques. Et c’est un bon coup de gaz qu’il me faudra pour avaler les 300 bornes de p’tite départementale afin d’arriver chez nos amis à l’heure du déjeuner (ben oui on est en France quoi). Jacques et Florence me reçoivent comme un roi dans leur superbe

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maison! A les entendre, c’est le paradis ici et je veux bien les croire, Jacques me raconte tous les beaux coins pour aller rouler autour de chez lui et ça donne envie!! Le staff si vous cherchez un coin pour un mini-trip sympa...;-). Bon c’est pas que leur compagnie m’embête mais j’ai encore 300 bornes de p’tite route à faire avant mon étape du jour…c’est bien repu que j’enjambe la selle de mon Hypermot pour continuer ma route vers le sud.

Pau et j’entame l’ascension des Pyrénées, les routes de montagne c’est toujours impressionnant avec les pics qui dominent la route en lacets et la vue magnifique, ça en devient parfois difficile de se concentrer sur son pilotage. Si l’ascension côté français est ponctuée de nombreuses traversées de villages il en sera tout autrement du côté Espagnol. Je franchis la frontière par le col d’Erroymendi qui culmine à un petit 1573m et mes roues touchent le sol de Navarre! Viva España !!

¡Hola

La chaleur est intense depuis deux jours,

España !

Au troisième jour je passe

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l’Europe de l’ouest subi une vague de chaleur venue du Sahara et je devrais faire avec pendant encore trois jours, heureusement j’ai une poche d’eau ce qui me permet de boire tout en roulant, mais je devrais m’arrêter plusieurs fois par jour pour la recharger en bière heu...eau fraîche:-], c’est qu’il fait chaud sous le cuir! La descente vers Pamplona me fait découvrir une nature beaucoup plus sauvage que du côté français, ce qui n’est pas pour me déplaire! Le macadam lui est parfait et m’autorise quelques jolies prises d’angles, yihaaaaaaa! Avant de


quitter la Navarre je traverse la Sierra de la Menda où je longe le Rio Najerilla à travers de superbes gorges où je profiterais de l’ombre des rochers et de la végétation abondante pour me protéger de la chaleur toujours écrasante! Arrivé en Castilley-Léon je me rends vite compte que je longe une des routes de St-Jacques de Compostelle au vu des très nombreux marcheurs qui eux aussi souffrent de la chaleur. Ils sont fous pour marcher en plein soleil sous cette chaleur! Acier

à

trou

Avant de partir j’avais fait fabriquer une structure en acier pour y apposer deux

valises alu, mais au réveil du quatrième jour, je me rends compte que cette structure est fissurée en deux endroits et ne vas pas tarder à céder sous le poids des valises. Après avoir passé la matinée à chercher sans succès un soudeur dans le patelin où j’étais je me rends à l’évidence...personne ne pourra m’aider avant lundi…le samedi ça bosse au ralenti en Espagne... Par chance le bon samaritain Dan était justement en vacances à 150 bornes d’où je me trouvais. J’ai donc pris la route du nord pour aller déposer mes valises chez Dan et j’ai refait tout mon chargement avec un deuxième sac étanche acheté au passage dans la jolie

ville de Burgos. Sur ce coup-là Dan m’a sorti d’un mauvais pas! Bon je reprends la route ves le sud par l’autovia pour gagner du temps après mon crochet chez Dan et j’entre à Segovia en toute fin de journée sous un soleil couchant qui imprime sa couleur ocre sur tous les bâtiments historiques de la ville connue pour son Acqueduc romain. J’ai l’impression de m’être introduit par erreur dans les décors d’un film historique tant ce spectacle est impressionnant. Comme quoi les imprévus ont du bon! Sierra

Madrilène

A peine je quitte Segovia

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que j’entre dans la Sierra de Guadarrama et en ce dimanche c’est le terrain de jeux favoris des motards madrilènes.

Après un p’tit stop dans une auberge qui paie pas de mine mais qui sert des plats d’enfer à pas cher (c’est ça les plaisirs ibériques!) j’attaque la Sierra de Gredos, dans des paysages encore une fois splendide, très boisé et où les routes

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sont parfaites, encore une fois…yihaaaaaaaaa !! Les changements de végétation sont très marqués, je quitte les forêts de pins de la Sierra pour me trouver au milieu des cultures d’oliviers sur les hauts plateaux avant de redescendre vers une plaine où les champs de tabac s’étalent à 180° devant moi, j’ai beau tourner la tête dans tous les sens je ne peux voir que des champs de tabac! Impressionnant! La chaleur est toujours pesante mais l’Hypermot ne montre aucun signe de faiblesse contrairement au pilote qui doit s’arrêter souvent. A la tombée du soleil je traverse Guadalupe, une petite ville typique de l’Extremadura, avec des rues étroites et escarpées en pavés, constuite autour du monsatère Nuestra Señora de Guadalupe classé au patrimoine mondial! De quoi s’en

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mettre plein les yeux avant d’aller se coucher ! Olà

Portugal

Le road-book du sixième jour doit m’emmener jusqu’au Portugal, c’est donc avec une certaine excitation que j’entame cette journée qui sera la plus chaude et la plus fatigante. Je traverse l’Extremadura via des départementales rectilignes à perte de vue dans cette région quasi désertique sous un soleil de plomb. Il fait presque 40° et sous le cuir ça fait chaud-chaud! A court d’eau je m’arrête à une pompe pour recharger mon Camelback et je taille une bavette avec le pompiste qui me pend pour un fou. “D’où vienstu ?” me lance-t-il. “De Bruxelles!” “Estàs loco!”. Il me fait comprendre que je serais mieux dans une voiture avec la clim pour voyager! La clim nan mais ça va pas?! Pourquoi pas un volant et 4 roues tant qu’on y est!! Allé Amigo l ’A l g a r v e m’attend... je reprends ma route vers le sud, même


les changements d’un macadam clair vers un macadam foncé me font ressentir la chaleur qui se réverbère sur la route! J’en arrive à ne plus savoir si je dois rouler visière ouverte ou fermée! Visière ouverte, un vent chaud fouette mon visage et assèche ma bouche et mon nez en quelques minutes et visière fermée je n’ai pas d’air, je suffoque. Des panneaux “Portugal” apparaissent enfin sur ma route, je sens que j’approche de mon but après 5 jours et demi de route!! Et c’est par une petite départementale que je passe la frontière Portugaise, je suis encore à 200 bornes de la côte mais traverser la frontière me donne un énorme sentiment de satisfaction. Frontière que je longe par des petites routes fort mal en point, je traverse des hameaux où les gens me regardent avec étonnement, ils ne doivent pas avoir l’habitude de croiser des touristes à moto dans ces p’tits bleds.

Le vent se fait plus soutenu et l’air qui me fait face change d’odeur ces signes ne trompent pas, j’approche de l’océan! Arrivé à Olhão à l’heure de se mettre à table, je m’empresse de monter ma tente dans un camping bondé d’allemands et d’anglais avant de rejoindre le vieux port pour essayer de trouver de quoi me remplir la pense! Sur l’Avenida 5 Outubro (date de la proclamation de la République) les restos sont nombreux, tous comme les touristes! Je choisis le resto où il n’y a que des portugais, ils ne peuvent pas se tromper eux! Et mon choix sera le bon, je mange un excellent poisson grillé

comme il se doit! Cette première soirée portugaise me goûte bien! Je me réveille impatient de découvrir la côte sud du Portugal et je m’empresse de démonter ma tente pour quitter cette ville au tourisme de destruction massive. Je grimpe un peu pour enquiller sur une petite route moins rectiligne et surtout moins chargée que celle de la côte. A proximité de Portimão, je fais un détour pour passer par le circuit où je fais un

Tourisme de destruction massive

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pit-stop pour la photo souvenir avant de continuer ma route vers l’ouest. Je rejoins Sagres, petite ville très prisée des surfeurs, qui se trouve à la pointe extrême du Sud-Ouest du continent européen. A 12km de Sagres se trouve le Cap St-Vincent, le dernier morceau de terre que les navigateurs portugais pouvaient voir avant de se lancer vers l’inconnu...

entourée de vignes et de champs, à la tombée de la nuit, je suis charmé par le Château et ses remparts qui sont illuminés de mille feux. L’odeur est prenante quand on pénètre dans la ville, la spécialité du coin c’est le queijo Serpa, un fromage à base de lait de brebis caillé.

Moi je ne m’en vais pas par la mer mais bien par la route et je suis mon RB qui m’emmène vers les hauteurs de l’Algarve plus à l’intérieur des terres. J’atteins Serpa,

L’alentejo c’est beau Je quitte Serpa au petit matin et traverse une région de plaines où de nombreuses zones ont été inondées pour faire un énorme barrage

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hydroélectrique, avec ses 250km², ce lac artificiel est le plus grand d’Europe ! Ces paysages semblent toujours un peu surnaturels et les routes toutes neuves et rectilignes trahissent de récents changements dans le relief...Mon on premier arrêt de la journée sera Monsarraz, un minuscule village de 950 habitants à peine, haut



perché, qui domine tout le bas-Alentejo, à un jet de pierre de la frontière Espagnole. J’entre dans le château par la cour qui sert une fois par an d’arène pour une Corrida et monte sur les remparts pour apprécier la vue. Devant moi, à perte de vue, des plaines à l’herbe jaunie par le soleil et quelques chêneliège éparses. Je quitte Monsarraz par une petite départementale sinueuse et traverse à plusieurs reprises des bras de l’immense lac artificiel. Mon pneu arrière montrant des signes de faiblesses je décide d’écourter le RB du jour et tire au plus court sur Elvas la ville la plus poche. Faisant face à sa voisine Espagnole, Badajoz, à 15km à peine, la ville est incroyablement

fortifiée par des murailles en zig-zag. Je mettrais beaucoup de temps pour trouver un vendeur de pneu et devrait encore chercher pour trouver un monteur car le vendeur n’avait pas de mécano pour me monter le pneu. Pour rattraper mon retard sur l’étape du jour, je mets gaz par des nationales moins intéressantes que ce que j’avais prévu dans mon RB viroleux mais je tenais à arriver à Abrantes pour poursuivre mon RB du lendemain qui traverse une partie de la Serra da Estrela (« montagne de l’étoile »), chaîne montagneuse la plus haute du Portugal. La

Serra

à

virolos

Au petit matin je me réveille en pleine forme pour attaquer la montagne. Mon Tripy m’emmène vers les hauteurs de la Serra par

des petites routes bien sinueuses comme on les aime mais pas toujours en bon état. A Avô (« GrandPère ») je me dis que les habitants ont dû vivre des heures difficiles à voir les maisons dont les alentours sont calcinés par un récent incendie de forêt. D’ailleurs les pancartes avertissant des risques d’incendie sont très claires: “Risque maximum!”. Je continue ma route vers l’est cette fois et mets pieds-àterre à Idanha-a-Velha, petit village au passé tortueux, il fût fondé par les Romains qui érigèrent les remparts qui marquent encore aujourd’hui les limites du village. Lorsque les Wisigoths s’en emparèrent ils y construirent une basilique qui fût ensuite transformée en mosquée par les Maures! Ces monuments sont à l’état de ruine aujourd’hui mais une communauté d’irrésistibles bergers et paysans continue d’habiter dans le village. A quelques kilomètres de


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là j’emprunte une route minuscule qui grimpe de manière vertigineuse pour atteindre Monsanto décrite comme une Île en plein ciel. C’est que ce village de 200 âmes à peine est bâti sur un éperon rocheux à 600m d’altitude et domine les plaines de chênes-lièges. Je prends plaisir à me perdre dans les étroites ruelles de pavés qui m’offrent chacune des points de vue improbables sur la plaine avoisinante. Mais le soleil déjà bien bas,

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m’encourage à remonter sur l’Hypermot pour trouver un camping où passer la nuit. En traversant Salvador mes narines se chargent immédiatement de l’odeur un peu âcre de l’huile d’Olive, le village héberge une importante coopérative de la région et la production bat son plein en cette fin de mois d’août. Douro et vin de Porto Au réveil je sais qu’il ne me reste plus que 2

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étapes portugaises, mais quelles étapes !! La Serra da Estrela et le Douro!! Je reprends le chemin de la Serra que je traverse dans l’autre sens cette fois-ci. Arrivé à son sommet j’emprunte une route qui longe la crête et je me mets du gros gaaaaaaaaz sur 70km de route parfaite où les virolos s’enchaînent sans arrêt !! Des lignes droites j’en ai pas vu beaucoup et je n’ai croisé que 2 ou 3 voitures, les pneus boulôchaient et Nunèche avait la banane sous le cax...que du bonheur!! Un peu plus loin je m’arrête sur le bord de la route et je déplie ma carte avant d’entendre deux motos de la guarda civil s’arrêter près de moi, “You are lost ?” me lance le premier ? Un peu étonné que je lui réponde dans un Portugais presque parfait il m’indique la route pour aller à Vila Nova Foz Côa par la nationale rectiligne. “Oui mais moi je préfère les petites routes!” - “Alors c’est plus long, boa viage” me lancet-il en redémarrant sa FJR 1300, un p’tit signe de la main et je poursuis...par les p’tites routes à virolos. Juste avant d’entrer dans


Vila Nova de Foz Côa je fus surpris de voir sur le bord de la route un groupe d’aigles royaux qui avaient vraisemblablement trouvés une proie. Jamais je n’avais vu d’oiseaux aussi majestueux en toute liberté!! Le temps de m’arrêter et d’enlever le casque ils avaient déjà pris de la hauteur... la photo souvenir ce sera pour une autre fois. Quelques kilomètres plus loin j’entre dans le Haut Douro où les vignes s’étalent devant moi à perte de vue, malheureusement le temps est nuageux voire même pluvieux sur certains flancs de collines ce qui restreint la visibilité. Lors de la pause-café, j’assiste à une discussion animée à propos du match de foot

de la veille. Les portugais parlent avec passion et s’agitent beaucoup lorsqu’il s’agit de foot. C’est qu’ils n’ont que deux religions, le foot et le christianisme! Je poursuis ma route à travers les vignes qui surplombent le Douro, les routes deviennent étroites piégeuses et très sinueuses. J’arrive à Vila Real alors que la nuit est déjà tombée, ce qui n’est pas dramatique car la ville ne présente pas beaucoup d’intérêt. Pour ma dernière étape 100% portugaise je longe le Douro vers Porto et traverse de nombreux domaines de vignobles comme Sandeman, Taylor’s, Tawny...Je profite des nombreux points de vue qui dominent le fleuve avant de terminer

ma journée dans le Minho à Braga, troisième ville du pays qui héberge une université mais surtout de nombreuses églises baroques qui veillent sur les places et les ruelles du centre historique. Les cloches des différents monuments qui résonnent ont valus à Braga le surnom de “Rome du nord”. Adeus

Portugal

Le café est un peu plus amer que les autres jours ce matin, c’est qu’aujourd’hui je quitte le Portugal et ça annonce un retour vers le nord mais les vacances ne sont pas encore finies! Après un stop à Vigo pour aller shooter les gars de La Raiz, je traverse la Galice d’ouest en est et grimpe dans les montagnes après Ourense et

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qui dis Montagne, dis... Virolooooooos! Je termine ma journée en Castille y Léon où je fais escale à Benavente petite ville ouvrière au milieu de nulle part, les deux campings du coin me montrent d’ailleurs porte close, je serais obligé pour la première fois de dormir à l’Hôtel. Go

home

Au petit matin je m’empresse de faire mes bagages et de charger l’Hypermot, le RB du jour fait 540bornes et je dois traverser toute la Castille

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Y Léon jusqu’aux Pyrénées! Je traverse plein de petits villages dans des paysages jaunâtres et ocre, ces couleurs sont fascinantes. Chaque petit village arbore une église, certains de ces villages sont à moitié en ruine, les maisons sont souvent construites en terre et semblent désertées pour la plupart. En empruntant un chemin agricole je me retrouve face à un gué et je chute en voulant le traverser, le fond était rempli de lichen et la roue arrière ne me laissera pas le temps de réagir avant de faire glisser mon destrier dans l’eau. Pas trop de dégâts, l’habituel pare-main gauche est pété, il me faudra un peu de temps

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pour bricoler quelque chose pour continuer ma route avec un retro utilisable. Pour rattraper le temps perdu j’emprunte un morceau d’autoroute en direction des Pyrénées, et c’est la première fois que je prends du plaisir sur l’autoroute à moto, les autoroutes du Pays Basque ça virole bien!! D’ailleurs des virolos j’en mangerais jusqu’à la tombée de la nuit car je grimpe encore dans les Pyrénées et m’arrête juste après la frontière à Ainhoa dans le Pays Basque côté français. Lorsque je sors de ma tente les sommets voisins sont noyés dans la brume matinale. Aujourd’hui je joue à cache-cache avec la frontière, tantôt du côté français, tantôt du côté Espagnol et je traverserai



des paysages grandioses dans ces Pyrénées! En passant le Col de PierreSt-Martin à 1760m je me retrouve derrière un troupeau de moutons avec en fond un tapis de nuages qui couvre la plaine devant moi, c’était presque surréaliste. Je termine ma journée sur des chemins vicinaux pour atteindre Montréal à un jet de pierre de Carcassonne et je me promets de revenir dans les Pyrénées tant j’ai été conquis par cette chaîne montagneuse. Ici l’accent est chantant et au petit matin je devrais

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aller à la mairie pour payer ma nuit dans le camping municipal. La couleur du ciel est nettement moins amusante que l’accent du sud, il pleut légèrement et je commence ma journée par des nationales ennuyeuses avant d’entrer dans le Massif Central où je serais littéralement noyé dans une soupe de pois. Ce qui ne m’empêche pas de découvrir quelques jolis paysages dès que je prends un peu de hauteur. J’arrive à Mont-Dore en fin de journée sous la flotte avant que le ciel ne se

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déchaîne complètement avec un orage qui ne durera pas pour me laisser une bonne nuit de sommeil. Au petit matin, le soleil a fait son retour! Je prends la direction du grand nord et si j’ai quitté la Belgique quinze jous plus tôt sous la canicule, je reviens sous la flotte et dans le froid mais ce voyage fût incroyable à tous points de vue et l’Hypermot s’est montrée parfaite dans toute les conditions (avec un p’tit bémol pour le confort quand même^^). Vivement le prochain trip !


Sa l o n de Bruxelles Pa r D o m i n iq u e , Fa b ien n e e t Christ ina Fabi C’est accompagné de Christina que je me rends au salon de la moto pour y représenter pour la 1ère fois les

couleurs du DSB ! Un peu perdues à notre arrivée, nous nous sommes déjà faites remarquer car nous sommes entrées sans l’aide de personne ni de pass. Une fois sur le stand de Ducati, nous y avons été très bien reçues, l’accueil y a été vraiment très sympa ! Nous avons monté le matériel avec l’aide des 2 hommes qui représentaient le club néerlandais juste à nos côtés, entre nous ils nous ont été bien utiles et d’une gentillesse exemplaire. Pour l’ouverture des portes du salon nous étions fin prêtes, mais aussi excitées, telle

de petites puces. Les minutes et les heures passèrent sans que nous ne fassions le moindre adhérent. Alors pour ne pas rester inactives, nous avons entrepris d’essayer un maximum de modèle chez Ducati ! Nous sommes passées du Diavel au Monster, sans oublier bien sur ma très chère 848 ainsi que la Streetfighter, mais aussi la Multistrada... aucun modèle ne nous a résisté.

Christina Ce que je retiendrais c’est l’excellente compagnie que j’avais et les fous rires avec Fabi. Super super ambiance ! Oui c’est vrai, et elles se sont tellement bien amusées qu’elles l’ont partagé et fait le Buzz sur Facebook Dominique Pour ma part, ce n’est

Autant vous dire que nos yeux ont pétillés ce jour là. Ce que je retiens de cette journée, c’est qu’elle fut riche en ressenti et en émotion, qu’elle reste une expérience très agréable (à refaire d’ailleurs) et ou l’ambiance et la bonne humeur des hôtesses, des concessionnaires et du personnel Ducati était au rendez vous. Merci au DSB mais aussi à Christina qui sans elle la journée n’aurait pas été pareille.

pas mon premier salon… et généralement je suis présente le dernier dimanche du salon. J’aime vraiment bien ce dernier jour de salon ! Cette année, je l’ai fait

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en compagnie de Joël Tassignon et heureusement car les intempéries hivernales étaient terribles, trois heures pour venir à Bruxelles, des voitures dans le fossé, des sorties de route, des fous furieux sur la route..… le méga stress, cramponnée à mon volant, je jurais….. mais bon sang qu’est-ce que je suis venue faire ici, t’es terrible ma fille, tu ne serais pas mieux au coin du feu ? C’est vrai, je l’avoue, j’ai toujours l’art d’aller me mettre dans des situations pas possibles, Alors, est-ce que cela valait vraiment la peine de prendre tous ces risques

? Sincèrement, je ne sais pas si ma dose d’inconscience est à son bon niveau mais je pense que lorsque l’on s’engage dans quelque chose, on doit le faire jusqu’au bout, et puis un club cela doit être vivant, si tout le monde renonce à la moindre difficulté et bien on n’est pas prêt de créer quelque chose de vraiment génial. Et puis notre Club on l’aime bien et on souhaite qu’il nous organise encore beaucoup de chouette chose. Merci le Staff et le Crew ! Et surtout merci à Joël d’avoir repris tout le matériel car n’étant pas tranquille à cause de cette offensive hivernale, je suis repartie un peu plus tôt et me suis privée du dernier coup de klaxon et de l’ambiance d e l’après salon. Sur les stands,

toujours la même bonne ambiance, je n’ai pu que me réjouir de revoir tous les représentants des concessionnaires qui sont toujours aussi sympathiques ! Et personnellement, j’ai aussi trouvé mon coup de cœur 

Alors à prochaine !

l’année


S t a rt e am Ra cing Te am Pa r C é d ric Le premier roulage de l’année s’est déroulé sur le circuit de Calafat

en Espagne , le temps n’était pas vraiment de la partie , mais que cela ne tienne , je voulais a tout prix essayer cette magnifique DUCATI PANIGALE.

Première Journée: Pluie ! Le temps de changer les pneus, les premiers tours se font donc en fin de matinée , je sens la moto vive aux changements d’angle et elle louvoie beaucoup à l’accélération ( pour info, faute de connaissances précises sur les réglages de cette moto sur circuit je suis parti avec un réglage d’assiette stock , ce qui explique en partie ce comportement ) Je fais une halte et modifie l’assiette . Deuxième roulage , waouh !! ... beaucoup mieux. Je

trouve la PANIGALE beaucoup plus facile à piloter que mon ancienne moto , et le DTC fonctionne à merveille ! L’électronique est vraiment un outil indispensable sur le mouillé. Je vais devoir travailler également l’amortisseur arrière , il me semble un peu trop dur (ressort ) et nous n’avions pas pris avec nous de quoi le changer… à plus de 1600 kms on prend le minimum ! Apres midi sur le sec , le comportement de la moto me rassure et mon ressenti est très bon . J’étais parti dans le bon sens en terme d’assiette, mais faute d’outillage je ne pourrais pas trop


Après les tomes 1 et 2 qui nous a fait découvrir les débuts de Ducati jusqu’aux bicylindres à couples coniques en passant par les monos des années 70, Marc Poels, membre fondateur du DSB, continue l’épopée avec les Pantah. Un tableau complet des machines de courses aux modèles de route. À mettre entre toutes les mains d’urgence!

Offre Spéc 45€ (au lie iale pour les memb u de 49.90 r à verser su €) + 8€ de es!! r le compte fdp. du club:

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modifier les réglages de la moto à Calafat . La journée se termine avec du bon, je pensais que j’aurai eu plus de mal à la prendre en main .... En effet, passer d’un 4 cylindres à un 2 cylindres n’est pas forcement évident, mais cette moto est vraiment facile a piloter, et l’électronique, entre l’atténuation

de couple au rétrogradage et le DTC qui fonctionne à merveille , apporte un réel confort de pilotage: je dis «Bravo» ! Deuxième journée de roulage: le team qui a gagné le 24heures du mans en catégorie bicylindre e n

2012 était avec nous, son Team manager (Philippe TESSIER), étant un Menbre du DRC et ami de mon Team Manger (Vincent Gillard), ils n’ont pas hésité à me donner des conseils quand à la prise en main spécifique de cette 1199. je tenais d’ailleurs à les remercier. La journée se passe encore sur une piste mouillée et le vent est très fort… Je prends donc la moto pour faire des kms et l’apprendre. La puissance n’est pas du tout au même endroit que sur mon ancienne moto. Au vu des mes douleurs de bras, je me rend compte qu’il

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y a vraiment beaucoup de puissance et surtout de couple. Il a fallu changer certains repères pour moi et trouver le bon régime pour passer les vitesses ( au passage le shifter est vraiment top ). Une fois trouvé la moto prend des vitesses impressionnantes en un temps record , fini pour moi de monter dans les tours : il faut accélérer plus tôt et

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augmenter ma vitesse de passage en courbe… Tout ce que j’aime quoi ! Conclusion de ces deux journée venteuses et pluvieuses : je ne suis pas déçu du tout et plutôt agréablement surpris des performance de la DUCATI PANIGALE ! Je comprends maintenant pourquoi Checa a fait la pôle en SBK mondial

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Vraiment : une moto à essayer !! Merci encore à : Xavier Michel ,Freddy de Ducati Bastogne , Vincent et au Team Scuderia DeuxRoues Rendez-vous à ASSEN !!!! «


A l’essai: - Multistrada Granturismo - Diavel (Strada et Cromo) - Hypermotard Strada - Streetfighter 848 - Monster 696 ABS - Monster 796 ABS

Ducati Bruxelles ChaussĂŠe de Bruxelles, 688 B-1410 Waterloo T : + 32 2 385 32 82 F : + 32 2 385 32 83 info@ducatibxl.com


D é j à u n an a u D u cati S u d B elgio Pa r A l a i n Pa tte Time is flying! Déjà un an que je suis membre au DSB…

Je m’appelle Alain, marié à Martine, père de 3 garçons (âgés de 36 à 30 ans) habitant à Kraainem. Je ne suis pas encore grand-père mais j’espère que cela ne saura tarder.

études secondaires, j’ai eu ma première moto avec une vraie plaque.

Bon, l’augmentation de cylindrée fut réduite, car il s’agissait en fait d’un Kreidler Florett 50 cc à 5 vitesses. Par contre la vitesse était passée de 40 km/h à près de 100 km/h, du moins c’était

Lorsque j’ai eu 16 ans, mon père m’a autorisé à rouler de temps à autre avec l’ancien scooter Puch 49 cc, 3 vitesses au guidon. Je subodore qu’il préférait me l’autoriser sous contrôle que de me voir le voler derrière son dos. A mes 18 ans, pour la réussite de mes

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ce que le compteur indiquait quand j’étais couché sur le réservoir en recherche de vitesse. Fier que j’étais : une variante de cette petite moto avait battu le record de vitesse des 50 cc et l’avait porté à 210 km/h. Avec cette petite moto, j’ai voyagé seul ou avec mon frère, aux Pays-Bas, dans les Vosges, jusqu’au bord de la Méditerranée. En camping bien sûr étant donné que mon argent de poche passait en grande partie dans le réservoir. Un 2T, même de cylindrée modeste, cela consomme ! J’ai

conservé

cette


Kreidler de 1972 à 1976 jusqu’à la naissance de mon fils ainé : déjà à 2, c’était juste mais pas possible d’attacher le landau sur le portebagage ou le réservoir. J’ai donc passé ma moto à mon frère tandis que je devenais caisseux par nécessité. Ensuite une longue période d’abstinence motocycliste de 1976 à 1997… J’ai repris la moto en mai 1997 après plus de 20 ans d’abstinence.

d’abord épisodiquement ensuite régulièrement aux randonnées « Cap Moto » sous l’égide de Pierre-Yves, chef moniteur au CMR de Nivelles, j’ai d’abord loué diverses motos en 1998 (dans l’ordre: R1100RT, Suzuki Bandit 600, Honda Deauville, Yamaha Fazer, Ducati ST2, BMW F650ST, Honda CB750), essayé d’autres (Honda VFR, BMW R1100GS, BMW K1200RS).

Lors de vacances dans les Vosges, nous avons loué des motos de trial afin de pouvoir randonner dans la montagne avec un moniteur. Cela m’a donné l’envie de recommencer à rouler à moto.

Mais louer une moto revient cher, beaucoup plus cher qu’une voiture de prix équivalent. Donc pourquoi ne pas en acheter une ? Je vous passe la négociation pour la permission d’acquérir cette moto alors que nous venions d’acheter une maison à Kraainem.

Pour pouvoir participer

J’avais établi un cahier

des charges pour l’achat, comme quoi la passion peut aussi faire intervenir la raison: fiabilité; cardan: pour la facilité d’entretien; ABS: dans le cas d’un freinage d’urgence, je ne désire pas bloquer mes roues intempestivement par temps humide; valises: pour les balades du WE; position confortable: pouvoir rouler facilement plus de 500 km par jour sans être «cassé», surtout que je mesure 1m85; résistance au mauvais temps; résistance aux années: le modèle ne doit pas se démoder trop vite, les pièces de rechange doivent se trouver facilement, etc..., et vu le prix d’une bonne moto, je ne sais pas me permettre de changer tous les ans; etc... Après mes divers essais, celle qui collait le plus à mes désidératas à ce moment début septembre 1998,

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était sans conteste la BMW R1100RT avec l’approbation de mon épouse qui était rassurée quant à mon choix «raisonnable». La ST2 me plaisait bien aussi mais elle a été disqualifiée par l’impossibilité d’avoir l’ABS. Eh oui, mon bon monsieur, tout le monde n’est pas pilote de course et un coup de frein intempestif peut vous envoyer dans le décor. En septembre 1998, je fais donc le tour des concessionnaires en vue la prochaine commande. Le 12/09/1998, j’essaie la nouvelle R1100S: la boîte de vitesse est nettement supérieure à celle de la R1100RT, sans compter son agilité. Dilemme...le confort de la RT ou la boite et l’agilité de la S?

Après m’être renseigné sur l’éventuelle sortie de la R1100RT avec la nouvelle boîte 6 et la certitude que mon épouse ne m’accompagnerait pas suite à des problèmes de dos, ma commande change: - R1100S au lieu de R1100RT (avec une substantielle réduction après discussion); - ABS; - valises; - guidon «haut»; - poignées chauffantes; - pied central.

La seule ombre au tableau est que du fait du petit réservoir de 18 litres, c’était toujours moi qui déterminais les arrêts à la pompe, ce qui m’a déjà donné des sueurs froides le dimanche sur les départementales françaises (les pompes fonctionnant avec cartes de crédit étaient rares à l’époque). J’ai parcouru plus de 85.000 kms avec cette R1100S que j’ai conservé jusqu’en octobre 2010 avant d’envisager de changer de moto. Après une « sportive » je me tourne vers les trails. Pourquoi une trail ? Eh bien regardez l’état des routes en général et celles de Belgique en particulier et vous aurez déjà un début de réponse. Ensuite, il me faut bien l’avouer, avec l’âge les genoux

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supportent de moins en moins de rester pliés longtemps. J’ai craqué pour la MultiStrada 1200S Touring. J’avais prévu d’essayer d’autres trails (BMW 1200GS, Triumph Tiger, KTM 950 SMT, etc…) avant de me

décider mais le coup de foudre, cela ne se commande pas. En fait j’ai passé commande tout de suite sans essayer les autres et sans trop me poser de questions. Cette moto possède les qualités que je cherchais (punch, confort, possibilité de voyager, etc…) mais ce qui était nouveau pour moi, ce petit quelque chose d’indéfinissable qui balaie tous les arguments restrictifs qui auraient pu me venir à l’esprit. - « Quoi une Ducati ! A titre comparatif (sorry ladies !) c’est une fille qu’on sort, pas celle qu’on épouse… ». Oh la vilaine comparaison ! Ce n’est qu’ensuite que je me

suis enquis d’avoir des points de comparaison entre ces motos. Tous les articles que j’ai lus ont conforté mon choix. Ex : http://www.youtube.com/watch?v=Q C4lYBlxItk&NR=1&fea ture=fvwp). D’ailleurs si cela n’avait pas été le cas, cela n’aurait pas eu d’importance! Plus de 26.000 kms plus tard, je ne regrette pas mon choix (d’ailleurs si le choix peut être long, il ne faut JAMAIS le regretter par la suite !). Un souhait pour améliorer la MTS ? Sans conteste un frein AR qui sert à autre chose qu’à allumer le feu stop. Mais le problème est connu et mon DS a remplacé la pompe sous garantie. Sinon aucun défaut qui n’ait été résolu facilement ! Il me plaira d’essayer la nouvelle MTS 2013 avec son système

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« Sky Hook » mais ce n’est pas pour autant que j’envisage (maintenant) de changer.

Navigation training

C’est lors du salon 2012 à Bruxelles que je me suis inscrit au DSB. J’avais envie de partager la joie que m’offrait ma MTS avec d’autres passionnés. J’y ai tout de suite acheté les 2 premiers tomes de Mr Sleop de Belgique bénéficiant ainsi de la réduction offerte aux membres.

40 years L-Twin où j’ai fait la connaissance du légendaire Paul Smart

Ensuite, j’ai participé à différentes activités du club ou avec des membres du club :

Autunno

Stage de maîtrise à Nivelles (1)

Primavera Herzele,

Ducati Days à Mettet Bikers Classic La Semois dans tous ses états Luxembourg EICMA St-Nicolas Tout récemment, le salon de Bruxelles et l’AG.

L’ambiance du club m’a de suite plu. Alors que sur le forum où règne l’humour au 2nd degré (voire au 3ème degré), il n’est pas facile pour les nouveaux de faire le lien entre le trombinoscope, les avatars et les noms réels, c’est lors des balades que j’appris à (re)connaitre les membres et les apprécier. Moi qui ai débuté avec les RB’s papier, je suis devenu un fana du Tripy avant même son apparition officielle sur le marché (2), pour la facilité d’utilisation et la sécurité qui en découle. J’adore tracer des RB’s,

2 : J’ai eu la chance de connaitre dès 2005 Jean-Christophe l’inventeur du Tripy qui a mis plusieurs appareils à notre disposition à titre expérimental lors d’une balade en Forêt Noire 1 : Pas de chance, ce jour-là l’alarme électronique a mis à plat la batterie et c’est la rage au ventre que je me rends au centre en voiture. Pour un premier contact avec le club, j’ai raté mon entrée !

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les transférer sur mon Tripy pour les parcourir ensuite. J’espère avoir l’occasion de vous en faire profiter davantage cette année. Quand je roule, j’illustre la maxime « piano ma sano e lontano ». Raison pour laquelle je me mets systématiquement dans le groupe des calmes. Mais ainsi je peux rouler longtemps. Si je peux choisir, je préfère guider

le groupe même si c’est plus fatiguant : un coup d’œil sur le Tripy, un coup d’œil sur la route, un coup d’œil dans les rétros pour essayer de compter les membres du groupe (3), et ainsi de suite. J’ai un gros défaut: je déteste la pluie (je crois

qu’il faudrait inventer un autre mot tellement mon aversion est grande) mais je participe quand même si j’ai prévenu que je venais. Le seul hic pour les autres : je roule encore plus doucement. Comme vous tous, je piaffe d’impatience de commencer la saison nouvelle qui s’annonce d’ores et déjà passionnante. Les rdv sont notés dans mon agenda

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2012, ce qui ne devrait pas être trop difficile. A tous, je vous souhaite de nombreux kms viroleux par beau temps. Donc au plaisir de vous revoir et de rouler en votre compagnie. et planifiés pour leur donner la priorité. Que tous ceux qui connaissent la danse du

soleil, se mettent d’ores et déjà à l’ouvrage pour que nous puissions bénéficier d’une saison plus clémente qu’en

1200S)

Alain

(MTS

3 : Il est plus facile de repérer le serre-file s’il (elle) porte aussi une veste fluo ou si sa moto a des phares reconnaissables entre tous


Sé c u r i té Pa r A l a i n Patte Dans un article précédent, je vous disais DP après DP, nous nous entretiendrons de sujets ayant trait à la sécurité. Comme dirait mon ami Pierre-Yves, chef moniteur au CMR, il s’agit avant de bons conseils pour éviter le pire. Moi, je ne fais que compiler les articles écrits par d’éminents professionnels de la moto dont vous trouverez les références ci-après. Motard repéré, accident évité A moins d’être parti longtemps à l’étranger, vous avez déjà certainement remarqué la nouvelle compagne de publicité « Motard repéré, accident évité » ayant trait au chapitre « Voir et être vu ». Parmi les causes d’accidents les plus fréquentes entre motards et automobilistes, l’argument avancé par sept automobilistes sur dix tient dans un triste «je n’ai pas vu la moto!»… En organisant une campagne sur cette problématique, la SOFICO répond aux demandes des représentants des motards: dans 65%

des accidents recensés (75% pour les cyclomoteurs), le conducteur d’une moto est victime d’une collision avec un autre usager de la route, une voiture dans plus de 8 cas sur 10. L’objectif de la campagne de sécurité routière organisée durant le mois de mars est donc d’attirer l’attention des automobilistes. Depuis le 1er mars, les 300 panneaux présents le long du réseau structurant wallon (autoroutes + nationales stratégiques) afficheront le message suivant: «motard repéré = accident évité». Un problème de fond L’automobiliste semble avoir du mal à détecter un véhicule plus étroit et à en estimer la vitesse. Il semble aussi moins performant à détecter des usagers moins fréquents. De fait, les motards remarquent tous les jours qu’un nombre conséquent d’automobilistes ne semblent pas imaginer un seul instant qu’il puisse aussi y avoir des deux roues étroits et maniables sur les routes! Cette campagne d’affichage sera relayée

durant le mois de mars par des actions sur le terrain, organisées par des membres de FEDEMOT et du Motor Cycle Council (FEBIAC), qui sensibiliseront donc directement les automobilistes à cette problématique et qui, dans un geste symbolique, nettoieront le rétroviseur des conducteurs afin que ceux-ci voient mieux la route et pour leur rappeler d’ouvrir l’œil. Donc faisons tout pour être le plus visible possible. Je ne parle pas ici uniquement de la veste fluo mais également de notre comportement, de notre position sur la route. Soyons visibles, mais soyons prévisibles aussi. Un coup de klaxon et un appel de phare peuvent attirer l’attention. Les situations à risques Examinons les situations à risques càd les cas malheureusement les plus fréquents où les automobilistes « oublient » de voir les motards. Attention, le sachant, c’est aussi à nous de pallier à ce surcroit de

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risques. Le stop L’automobiliste ne voit pas le motard, franchit une route prioritaire et percute la moto. 1 accident moto sur 5 ! L’automobiliste se concentre sur les voitures, ne voit pas la moto et redémarre en l’ignorant. Le motard oublie de vérifier si l’automobiliste a croisé son regard : tant que les regards ne sont pas croisés, il faut considérer le pire. Attention ce n’est pas parce que le motard qui vous précède est passé sans problème qu’il en sera de même pour les suivants. La perte de contrôle 1 accident moto sur 5 ! Elargir la trajectoire avant le point de corde pour augmenter sa visibilité. En cas de virage masqué, ralentir avant, le virage peut se resserrer.

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14% des moto !

accidents

compte de l’angle mort des rétroviseurs.

Il faut considérer qu’à chaque carrefour, l’automobiliste est susceptible de tourner sans prévenir, ou de prévenir trop tard.

Le freinage brutal

A nous de maîtriser notre vitesse à ce moment.

OK les freins modernes des motos sont supers ! Mais comparons les surfaces au sol des pneus motos et des pneus voitures et ensuite comparons les distances de freinage des modèles courants autos et motos, nous pouvons constater qu’en général les voitures freinent plus court que les motos !

La voiture d’en face Un automobiliste tourne à gauche au moment où un motard arrive en sens inverse. 13% des moto !

accidents

L’automobiliste se concentre sur les voitures, ne voit pas la moto et redémarre en l’ignorant. Position immobile ? Clignotant ? Parking en face ? Il faut considérer tous ces indices qui doivent mettre notre sens de survie en alerte.

Le motard percute une voiture par l’arrière. 6% des accidents moto !

Le piéton Le motard percute le piéton. 5% des accidents moto ! Le piéton a-t-il vérifié la présence de la moto et vice-versa ?

Le changement de file L’automobiliste change de file et percute le motard.

Le dépassement

10% des moto !

Le motard dépasse l’automobiliste au moment où ce dernier tourne à gauche.

L’automobiliste a-t-il vérifié avant de déboîter ? Peut-être. Ne jamais oublier de tenir

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accidents

Je terminerai aujourd’hui par une maxime maintes fois citées : regarde la solution, pas le problème. Alain


Vo d d e n en B ee n Pa r L u d ovic Ko ck elman n n Le DSB a retrouvé la trace d’un des pilotes du Vodden en been Team qui s’est fendu d’un petit résumé de la saison de l’année dernière. Le Vodden en Been s’est engagé au Power Trophy 2012 avec Roland comme team manager et une équipe

à géométrie variable : des pilotes titulaires, une équipe mécanique présente et quelques Wild Card. Tout commence par la course de Brno en République Tchèque. Roland dit «Masta» qui lui part avec Esteban dit «El Derap» en camion avec tout le matos à savoir la 996

RS, un mulet 996 Piste jaune et le 900SSie d’Eric plus le matériel habituel. Eric dit «Le Russe»les rejoint en voiture. Pareil pour moi «ludovic dit «Ludo» et un ami, Pier Durbut dit « euh qu’est-ce qu’on avait dit déjà !?!» quittons la Belgique, le vendredi

après le boulot. Pas le temps de faire 3 kilomètres, premier souci : la République Tchèque n’est pas dans le gps. Alors premier objectif : trouver une carte de l’Europe!! Après 300 km de détour et 15h de voyage, nous voilà arrivés sur le circuit. Tout le monde est déjà installé. 9H00 : le premier

essai avec la terrible Ducati 996 RS, apprentissage du circuit pour Eric et moi. La pression est à son max avec un team manager qui est très impatient de voir sa belle RS en piste. Fin de journée nous avions le circuit bien en -tête. Vite! Vite! Sur la piste pendant la journée et Vite! Vite! Le petit barbec’ avec la Duvel en main pour fêter ces premières sessions d’essai. Deuxième journée avec la qualif qui nous attend, elle ne sera pas très concluante mais nous restons positifs. La fin de journée se termine par des mini courses de sprint pour moi sur la RS et Eric qui s’amuse avec sa 900 SS dit «la Nonna». Le jour de course est arrivé, le ciel fait ces caprices. Nous développons une tactique de course osée, nous optons quand même pour les pneus slicks pour le départ. Après deux tours, les gouttes commencent à tomber. L’oreillette dans le casque me demande de rentrer. Quoi ? J’entends pas ? On a pas d’oreillette ? Ah non c’est vrai ! Donc, je décide, comme un grand de rentrer au stand pour effectuer le changement de pneus.

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Malheureusement, ils nous manquaient des busselures adaptées aux jantes pluies. Nous décidons donc de repartir avec la Ducati 900 ss de Eric qui venait d’être montée en pneu pluie. Le reste de la course se déroule sur circuit mouillé mais nous avons super bien tourné avec la Nonna pour terminer 14ème devant des machines autrement plus puissantes et récentes. La deuxième course a eu lieu au Nurburgring en Allemagne. De nouveau, le temps n’était pas au beau fixe. Les essais et qualif se sont effectués sous la pluie avec un très bon chrono de Romain surnommé El Canari (le fils de Roland) qui nous place pas trop mal sur la grille de départ . La course débute sur le sec. La Ducati 996RS tient très bien le coup face à toutes ces motos récentes. Position finale je ne m’en rappelle plus. Quand la jeunesse attrape Alzheimer, il faut que les plus expérimentés prennent le relais. Joint sur son téléphone satellitaire lors d’une session secrète sur une piste cachée au milieu du Francistan, le Team Manager nous répond

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sous couvert d’un anonymat strict. Pour le Nurbur, je sais plus mais très loin, grâce à un chef de team-je ne donnerais aucun nom- qui ne sais pas faire une addition ! Malgré le handicap de puissance, ils étaient 21ième quand El canari a rendu la mob à Eric. Et Eric est rentré à la poussette en panne d’essence alors que j’étais persuadé qu’il pouvait finir son relais. chute de mon prestige et du classement. C’est au Portugal, à Portimao que se déroule la troisième course, il n’était pas prévu de participer à cette endurance. Mais toute l’équipe est partante pour faire ce magnifique déplacement. Le team affrète un Jet privé pour les pilotes siglé du nom d’une compagnie lowcost. Eric Le Russe, Michel Siméon Le père de Xavier, Romain le fils de Roland et moi, nous prenons la voie des airs. Pendant que Roland et Estéban font les 2300 bornes qui séparent Bruxelles de Portimao en camion pour amener les motos sur place. Le Team s’est étoffé, tant pour les pilotes que pour les machines avec une nouvelle

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venue : une Ducati 1098 R ex-Fastré qui accompagnera la Ducati 996 RS. Arrivés sur place, nous rejoignons Roland et Esteban sur la plage pour boire une bonne bière!! Roland nous fait un petite présentation de la 1098 : La RS est une moto fabuleuse avec une tenue de route démente et en plus très facile de l’avis de ceux qui l’ont eu entre les mains dont Michel Siméon. Son unique problème : elle date de 99 et roule contre des moto actuelles qui avoisinent les 200 cv . Sa puissance pourrait être portée à plus de 170 cv mais là il faut 2 paires de carters par week-end. On a réussi le 7 ème temps sous la pluie au Nurburgring, mais le 34 ème sur le sec. Il fallait trouver 40 cv et on m’a proposé une D16 équipée piste, un moment j’ai fantasmé dessus, mais Siméon m’a ramené sur terre : « c’est une moto qui n’est bien que dans une vitrine, j’ai testé à Franco après un tour, je l’ai posé contre le mur et suis passé à une 1198». A ce moment, j’ai appris que le proprio de l’ex Fastré la vendait et pour nettement beaucoup moins cher.


Du coup,je suis passé chez Kockelmann qui a récupéré l’engin qui l’a révisé et zou ! Aussi vite dit, aussi vite fait, nous sommes parti faire une endurance de 4h à Portimao La premier journée est prévue pour monter le box et aller chercher les inscriptions mais une surprise de taille attends l’équipe, nous apprenons que nous sommes les seuls participants pour les 4h avec une partie de nuit. Résultat : la course est annulée. La déception est grande mais nous avons un lot de consolation. Nous

avons bénéficié de deux journées de roulage libre dans toutes les catégories. Nous n’avons pas arrêté de rouler. Ce qui nous a permis d’apprendre le circuit et aussi et surtout à connaitre la Ducati 1098 R pour la course de 2h qui est maintenue. Si malgré cette déception, les pilotes sont en forme, les motos ne sont pas du même avis. La roue libre du démarreur de la 1098 R, après la premier journée, est Hors Service et impossible de trouver pourquoi la 996 RS ne tourne que sur 1 seul cylindre.

Toute l’équipe motivée comme jamais, nous décidons de démonter le carter alternateur pour s’attaquer à la panne, Malheureusement, lors du chargement du camion il a fallu choisir entre la caisse à outil ou le barbecue donc nous n’avons pas les outils adéquats pour ce genre de boulot. Changer la roue libre, hein ! Parce que pour les Merguez s’était bon ! Nous passons de box en box pour trouver les outils qui nous manque. Toute l’équipe se lance dans le boulot et nous finissons le travail avec succès.


Ce qui nous vaut bien une récompense et nous décidons d’aller manger un bout dans un petit resto typique d’ici. Nous rencontrons alors le patron d’un resto typique, une pe rsonne super sympa qui nous a fait découvrir les alcools locaux et puis le reste de la soirée a été un peu trouble. Roland vous l’expliquera. Certaines choses peuvent être dites mais pas écrites. Le lendemain : c’est un lendemain de la veille ! Dur, dur pour l’équipe...Mais motivée plus que jamais, essais, qualif pas facile avec d’excellents pilotes sur la piste et pour nous,

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une moto capricieuse. Nous avons dû faire beaucoup de réglage suspension pour trouver un bon compromis, mais qui laisse malgré tout une moto très difficile. Nous partons pour l’endurance de 2h à 2 pilotes car Romain a ressenti une douleur à la main (cassée quelques semaines auparavant). La course se passe à merveille, les ravitaillements aussi mais il est très dur de rivaliser avec les pilotes pros qui sont sur la piste avec nous. Quoiqu’il en soit, nous avons pris un pied d’enfer avec cette 1098r, même s’il reste un fameux boulot sur

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la partie cycle. Merci Roland !!! En ce moment, la moto est au garage kockelmann pour d’autres petites modifications pour la nouvelle saison. Allo, Allo, la liaison avec Masta est rétablie : pour la saison, on verra après le stage que El canari fait ici. Normalement, si les chronos sont corrects : les 4 h du power trophy puis après wait and see. Suivant les finances et le résultat ....CCCrrrrr.... FFFFFrrrr...Arf, nous avons perdu la liaison.


Pe n s é e s D i ve r se s Pa r Je a n D e p asse P h o t o s en p is t e Par Jean P ierr e M ar in

As-tu envie comme moi d’une nouvelle moto? J’en trouverai peu qui me répondront, « non, pourquoi ? » La plupart me répondront : « non, peut-être ? » en bon Bruxellois, ou une formule équivalente. La question suivante sera inévitablement : « mais laquelle ! » . C’est là que les choses se compliquent, laquelle choisir… La question m’empêche parfois de dormir. Aie, la dernière Multi avec les suspensions dynamiques, ou plutôt une ancienne avec le bon son d’échappement d’antan, ou alors une hyper sportive pour aller à Mettet, aie, oui, il faudrait les trois, en fait !

C’est quoi qui me fait vibrer en moto ? Les gars, c’est le moteur, bon sang, c’est ce

que lorsque je pars au feu, qu’il n’y ait aucun reproche sur la façon dont je me suis éloigné

Alors, je commence à tout mettre sur la table, n’oubliant pas qu’après, il faudra penser à la question du financement, qui ne sera pas simple non plus !

mélange de dynamique, de son, et de vibrations. Pour moi, c’est le cocktail gagnant.

de tous ces pauvres caisseux qui se trainent à longueur de temps sur les routes. Il faut que cela bouge, et pas à moitié. Suis pas adepte des wheelings, mais quand le tourne la poignée, faut que çà réponde, d’un coup, que je sente cette première virile, qu’il y ait une propulsion brute de fonderie. J’ai besoin de ce sentiment de satisfaction en réalisant ce petit coup d’œil sur le rétro, pour vérifier que tous ces gens qui se

La dynamique est indispensable, je veux

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trouvaient à côté de moi, sont bien derrière, quoi, sécurité oblige, non ? Idem lors d’un dépassement, la puissance en réserve doit être au rendez-vous, sinon, autant rouler en vélo. Bref, il faut une 900 au minimum, car les catégories de moindre cylindrée, cela ne le fait pas. Enfin, c’est mon avis… Mais c’est pas vraiment suffisant, car je veux ressentir dans mes tripes et imposer alentour ce bruit de bicylindre bolognais que rien n’imite. Dans ma tête, je chantonne cette musique, je la sens, autant que je l’entends, donc, il faut un échappement qui va bien, mais attention, pas trop n’en faut non plus : j’aime pas faire trop de bruit, cela m’abrutit, à la fin. Je pense en fait à deux sonorités, celle du moulin (et de l’embrayage, ouvert pour bien faire) juste en

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dessous de moi et celle de l’échappement, un rien derrière. J’ai besoin d’une présence réelle mais pas exagérée. Je considère aussi que cela participe à la sécurité: il faut qu’on m’entende. D’ailleurs, quand par malheur je suis obligé de me déplacer en voiture, ce que je déteste, j’écoute autour de moi, et dès que j’entends quelque chose qui ressemble à un bicylindre, je réagis comme ces chiens de chasse, vous voyez ce que je veux dire ? Je regarde d’où çà vient, évaluation, déplacement, origine

DESMOPASSION N°28/2013

bolognaise ou non, etc… Donc, il faut des pots qui réalisent cette juste sensation, pas évident, en fait, parce que chaque Ducati à sa propre sonorité, et si elles sont toutes sur le même registre, moi il me faut la bonne ! Alors, me direzvous, faut mettre des termi ou autre chose, mais pas facile, quel son fera exactement la monture avec des termi, comment le savoir avant de les avoir montés … et payés ? Quant aux vibrations, je ne vous en dirais pas trop : c’est entre la moto et moi, et oui, cela ne se partage pas. Bon, si, allez, juste une chose : je suis sensible aux motos qui, au ralenti, tremblent. Pour tout vous dire, le rétro droit de ma 1098 est un rien disloqué, allez comprendre pourquoi, et au ralenti, le rétro tremble : j’adore !




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