201006-Desmo Passion N°17 - Juin 2010

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BELGIQUE-BELGIE P. P- P. B . 1050 BRUXELLES 5 B C 10 7 17

DESMO CORSICA TOUR GALLERIA DSB PRÉSENTATION DUCGUZZO PRIMAVERA 2010

Photo : Fred Pauwels

COMPARATIF GARAGE


N°17 - JUIN 2010

Editorial

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Galleria DSB

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Le karting pour le nul

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Présentation DucGuzzo

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Desmo Corsica Tour

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Primavera 2010

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Garage comparo

28 P14

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Envie d’écrire pour DesmoPassion ? CR de voyage, bio, souvenir de concentration, … n’hésitez pas ! Envoyez votre article à : president@ducati-sud-belgio.be

www.ducati-sud-belgio.be


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Ciao tutti, cari membri, La saison 2010 est bien engagée, les activités sont nombreuses et l’actualité du Ducati Sud Belgio, de ses membres et de l’équipe de membres actifs a été fort chargée et le Desmo Passion a pris beaucoup de retard ! Pour ces raisons, le Staff se doit de vous présenter des excuses plus plates qu’une courbe de couple d’un bicylindre qui enroule ! Ce début d’année a été particulièrement intéressant. Elle débute sur les chapeaux de roues d’un karting entre membres suivi par un repas haut en couleurs. Puis l’Assemblée Générale a eu lieu avec son formalisme et ses obligations administratives mais aussi ses discutions enflammées autour d’un bon verre de Trappiste.

Et le temps s’est réchauffé, le temps pour tous de sortir les pneus pour une Primavera qui rassemble encore une fois cette année, un grand nombre de membres, de non-membres, du Nord, du Sud et du Centre, mécanos du dimanche et kéké du même jour, jusqu’à la nouvelle Multistrada que Didier (Ducati Store Waterloo) et Roger (de Kockelmann Motos) ont exposé sur les parkings et sur la route pour des essais. Alors bien sûr, il y a eu des petites balades improvisées via le forum lorsque la météo était favorable, mais le soleil n’a pas été au rendez-vous bien souvent. C’est d’ailleurs sous une petite pluie perçante que les membres se sont élancés vers les ballons d’Alsace lors du minitrip qui a eu lieu le Weekend de l’Ascension.

Heureusement le soleil, on ne dira pas qu’il faisait chaud, était de retour pour le dimanche. Car ce dimanche-là, Francorchamps résonnait (un peu quand même) au son des Termignonis ! Le DUCATI DAY ou l’occasion pour tous de mettre les roues sur cette piste mythique, pour un petit tour de circuit pour le ducatiste lambda en parade, et lors de sessions “piste” pour les plus aguerris. De nouveau, l’ambiance était au rendez-vous autour du barnum du Ducati Sud Belgio et dans le pit-box adjacent que Froggy avait défendu toute la nuit contre une invasion de D16RR et autres pistardes du Nord.

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Une autre grande fête Ducatiste autour d’un autre circuit se prépare et le départ est imminent pour les 29 candidats au World Ducati Week. L’occasion de faire le pèlerinage se présente enfin, après les différents reports, il sera l’excuse pour une grande virée vers l’Italie, l’Adriatique et aussi la Toscane, via les Alpes et quelques cols mythiques. Et pour ceux qui ne sont pas allés en Italie, les WDWistes pourront leur raconter leurs aventures lors d’une soirée surprise qui s’annonce mémorable. Retenez les dates du 26 et 27 juin pour un grand raout précédé et suivi d’une balade sur les plus beaux road-books de Belgique.

Assemblée générale

Et comme si les occasions de se rassembler autour du Desmo n’étaient pas suffisantes, le Ducati Day 2010 - Francorchamps

Ducati Club de France fête cette année ces 30 ans à la fin du mois de juillet dans les environs de Limoges. Nous aussi nous soufflerons sur les bougies pour le Ducati Sud Belgio, et notre premier DSB TRACK DAY sur le circuit de Mettet avec l’encadrement de la Stéphane Mertens School sera la journée idéale pour notre anniversaire ! 5 ans d’un club de motocyclistes enfourchant des motocyclettes italiennes dont le nom et les gênes sont si étroitement

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liés au monde de la piste ne pouvait avoir d’autre cadre qu’un circuit et l’ouverture du circuit permanent de Mettet est un évènement auquel le Ducati Sud Belgio se doit d’être présent. D’ailleurs les places réservées aux membres sont quasiment toutes parties. A bon entendeur, salut ! Le DSB Team Jack, Marc, Sam & Fred


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Leçon de mécanique chez Marc H.

Balade juin 2010

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LE KARTING POUR LE NUL Marc Poels

Dans l’histoire des sports mécaniques, un seul mec est parvenu à arracher le titre suprême dans les deux disciplines bien distinctes que sont les Grands-Prix Moto 500 et la Formule 1 : John Surtees, quatre fois champion du monde (plus trois fois en 350) en 1956, 1958, 1959 et 1960 sur MV Agusta et champion de monde sur Ferrari en 1964, et à chaque fois sur une machine italienne qui plus est ! Donc quand le DSB mit à son calendrier une épreuve d’endurance de karting de 2 heures le 13 février, il n’est pas étonnant que tous les éminents Ducatistes champions du coin de leur rue présents dans ses rangs se soient retrouvés à Huizingen pour essayer d’égaler les exploits de big John, même si celui-ci ne s’imposa jamais dans des épreuves de longue distance. Certains étaient venus avec le couteau entre les dents avec la ferme intention de démontrer que leurs talents sur 4 roues ne cédaient en rien à leur maîtrise motocycliste, d’autres se contentaient d’espérer ne pas être trop ridicules… La composition des équipes avaient préalablement donné lieu à quelques tractations, car si les plus résolus avaient d’emblée décidé du choix de leur partenaire, il restait à attribuer quelques sièges au gré des inscriptions. N’ayant aucune expérience dans le domaine du kart autre que d’avoir effectué quelques

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tours avec des potes il y a quelques années, j’eus le grand honneur de me voir attribuer le troisième baquet de la seule formation majoritairement féminine ! Malheureusement pour mes co-équipières, elles ne furent apparemment pas mises au courant de mon palmarès et imaginèrent un instant être tombées sur un ancien cador de la spécialité à la retraite. Leurs illusions n’allaient pas tarder à s’effondrer face aux dures réalités du chronomètre… Après que la bonne vingtaine de participants se fut équipée, une courte séance d’essai d’un quart d’heure permit à chacun de se familiariser un tantinet avec les neufs bolides de 270 cm³ (la pointure supérieure !) deux-temps sur lesquels on allait voir ce que l’on allait voir. A vrai dire, je vis très vite… que j’étais le plus lent de la bande et que le pilotage de ce genre d’engin est vachement plus physique que ce que l’on pourrait imaginer. Quand je leur passai le volant pour la suite de l’échauffement, je vis à la mine déconfite de mes coéquipières que la consultation

sur le tableau d’affichage lumineux des temps au tour que j’avais réalisés leur avait porté un solide coup au moral. Mais bon, ce n’était qu’une mise en jambes et tout pouvait encore arriver, une fois en piste pour de bon. Pendant ce temps-là, les ténors prenaient leurs marques et les taux d’adrénaline montaient pour décrocher la pole. Lorsque la grille fut constituée, il fallut bien constater qu’en fait de pole, le kart n°4 sur lequel j’officiais se retrouvait en Antarctique et que je faisais plutôt figure de pingouin !


Il fut donc décidé que la plus rapide de mes partenaires prendrait le départ afin de tenter de rester dans le coup et que je prendrais le deuxième relais, après consultation téléphonique de Jean Todt, appelé en consultation à la rescousse… C’est donc avec un certain stress que je guettais la rentrée au stand de notre kart pour prendre la relève et lorsque la n°4 s’immobilisa, avant de m’y installer, je voulus régler le pédalier en raison de mon gabarit légèrement supérieur à celui de notre pilote de pointe. Malheureusement, sans doute énervé par la volonté de ne pas perdre trop de temps dans cette opération, je ne parvins pas à trouver la manette de réglage et plutôt que de gaspiller de précieuses minutes à résoudre le problème, je me résignai à repartir en l’état. Mal m’en prit : non seulement ce genre d’engin est naturellement plus tape-cul qu’un mono Ducati des années 70, mais en plus, avec les jambes repliées comme les pattes d’une grenouille prête à la détente, ça en devenait un vrai supplice. Pas étonnant donc que j’eus tôt fait de sombrer au plus profond du classement général et je compris enfin ce qu’avait dû ressentir Melandri sur la Desmosedici…

Comme de plus en plus des crampes me contractaient les mollets, au bout d’un bon quart d’heure je fis de grands gestes pour appeler l’équipe à la rescousse et je rentrai dans les stands dès que je vis que la relève allait pouvoir être assurée. Restait encore une manœuvre à effectuer et non des moindres : parvenir à m’extraire de ce foutu baquet dans lequel j’étais particulièrement bien engoncé. Non sans peine, je finis par me retrouver sur la terre ferme pour découvrir le classement qui résultait de ma prestation. Alors que les équipes de pointe se tenaient pratiquement dans un mouchoir de poche dans le haut du tableau, enchainant des chronos qui ne variaient que de quelques secondes voire dixièmes, notre retard se comptait déjà en nombre de tours avant la mi-course. Il ne restait donc plus qu’à s’amuser à essayer de limiter las dégâts, ce à quoi s’employait d’ailleurs fort bien mes co-équipières qui tournaient à un rythme très correct.

Au moment de retourner au charbon, je pus cette fois mettre les pédales à bonne distance, ce qui rendait la conduite nettement plus agréable à défaut de me permettre de pulvériser les chronos. Mais bon, comme on se dit toujours en ce genre de circonstances, “l’essentiel, c’est de participer” et je dois dire que je n’ai pas regretté l’expérience, si ce n’est vis-à-vis de mon équipe, qui n’avait cependant pas dit son dernier mot ! En effet, après la vingtaine de minutes où je m’étais escrimé à ne pas me faire mettre plus de 30 secondes au tour par les furieux que j’avais vus me passer par la gauche et par la droite à maintes reprises, le kart n°4 se mit tout à coup à aligner des temps surprenants, parmi les tout meilleurs qui

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s’inscrivaient sur le tableau électronique, devant les yeux ébahis de l’assistance. Plusieurs relais s’effectuèrent encore avant la fin de l’épreuve, et dans la dernière demi-heure, notre nombre de tours de retard sur les équipages qui nous précédaient directement se mit même à fondre ! Mieux, le record du tour fut battu, mais l’écart était trop important pour revenir dans le classement et lorsque le drapeau à damiers s’abaissa pour consacrer la victoire du team Black&White, la n°4 avait recollé au gros du peloton, miracolo ! Oui enfin bon, moi les miracoli, je n’y crois pas trop et vous non plus sans doute et puis, on est entre nous et on ne va pas se la jouer Casey Stoner, hein… Vu que la commission internationale ne peut quand même pas nous dégommer à la dernière place vu qu’on y est déjà, je ne prendrai pas de grands risques en révélant que le management de notre team a soudoyé deux pilotes mercenaires parmi les meilleurs du plateau (dont je tairai les noms afin qu’ils n’encourent pas de sanctions) et que ce sont ces derniers qui ont contribué à redresser la barre sur la fin de la course. Ceci ne fait qu’accorder plus d’éclat à la prestation des équipages qui se sont retrouvés sur le podium sous les acclamations de la foule en délire et sans le stupide et traditionnel gaspillage de Champagne dont il y a quand même meilleur usage à faire que d’asperger autre chose que ses amygdales.

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Le classement ci-contre témoigne de l’âpreté de la lutte pour le partage des places d’honneur. Inutile de préciser que tout ceci se termina par l’habituel banquet qui faute de clairière et de sangliers, se déroula à Wok City où chacun put refaire ses forces et le monde en puisant dans les spécialités asiatiques du buffet à gogo. Comme d’hab’, la plupart des autres clients du resto étaient déjà partis quand les derniers DSBistes quittèrent les lieux, rêvant déjà des premiers beaux jours. Le kart, c’est bien, mais la moto, c’est quand même mieux ! Marc Poels



P R É S E N TAT I O N D E D U C G U Z Z O Sergio Ducguzzo

Depuis quelques temps je devais mettre sur papier ma présentation, mais faute de temps et de courage j’ai reporté ce petit travail à plus tard. Aujourd’hui c’est chose faite ! Nom : Ducguzzo Prénom : serge (Sergio ... plus en rapport avec ducguzzo) Né à Huy le 06 mars 1956 d’un papa belge et d’une maman Italienne, sans frère ni sœur! Mon enfance s’est déroulée calmement dans un joli petit village condroz Liegeois. Dans ma famille il n’y avait pas de voiture, mon père avait une zundapp 50cc, mes deux oncles l’un une NSU quicly 2V 50cc, le second une vespa. Cette passion pour le deux roues m’est peut être venue pour ces raisons, je me retouvais très souvent soit à l’arriere de la zundapp, soit sur la petite plate forme avant de la vespa les deux mains posées sur le guidon. Quelques années plus tard comme la voiture a remplacé la moto, c’est fort logiquement que j’ai eu le bonheur d’hériter en premier lieu de l’NSU de mon oncle ensuite de la Zundapp de mon père! Ces deux machines n’ont pas fait long feu dans mes mains, la boîte de vitesse de l’NSU a rendu l’âme après quelques mois de galère. Quand à la zundapp après un mélange un peu “trop riche” : essence huile de ricin ether, j’ai eu droit à un superbe serrage en

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Flandria Record 5

pleine descente accompagné d’un joli soleil ! faut dire que régulièrement ces motos étaient très sollicitées, vu que j’avais quatre ou cinq copains qui eux aussi pratiquaient ce sport : “tour du village” à fond la caisse !!

Après cette période de ma jeunesse plutôt mouvementée sur deux roues est venue le passage sur quatres roues. Premiere caisse une VW coccinelle 1200 d’occasion qui consommait un litre d’huile tous les 500 km !!!

Après la période mobylette à deux balles, comme j’avais travaillé dur “montage en charpente” pendant mes deux mois de vacances, et que mon père m’avait laissé mon salaire pour pouvoir m’acheter une nouvelle moto, c’est avec une très grande joie que je suis allé passer commande pour une Flandria record 5 ”rouge” Et six mois plus tard elle a fini par passer par dessus le parapet du pont dans un double virage !! après ce petit accident j’ai eu droit à une engueulade terrible de mon paternel qui m’a dit ... tu n’es qu’un gamin de merde la moto pour toi c’est terminé!!!

Très dégouté par ce passage à la voiture, j’ai racheté de nouveau une moto à un copain, une japonaise formidable... Yam 400 rd que j’ai gardé deux ans. Ensuite j’ai chevauché un autre type de monture qui m’a fait découvrir un autre mode de vie, c’est à dire la vie de famille: enfants, voiture confortable avec caravane et les vacances en Italie pendant quelques années (bon père de famille quoi); vers 35 ans alors que j’allais faire l’entretien de mon Alfa, il y avait dans le garage une pancarte avec l’inscription “à vendre” une superbe diva de couleur bleue ... Ducati 860 gt !


Mon sang n’a fait qu’un tour, de 35,7° je suis passé à 357°, le coup de foudre. J’ai demandé le prix ...ouf pas donné mais trop tard j’avais décidé que cette moto serait mienne, et deux semaines plus tard, l’aventure commencait. Les moments formidables à son guidon mais les emmerdes aussi : pannes d’électricité à répétition etc ... Dégouté par ces trop nombreux problèmes, j’ai revendu la diva pour la moitié du prix que je l’avais acheté.

Pour une fois la raison à pris le dessus et j’ai signé pour cette italienne. Avec elle j’ai vraiment découvert le plaisir pur de rouler en moto, les balades relax, les longs voyages à son guidon ont été un véritable plaisir, Sardaigne, Croatie, Slovénie, Italie, Autriche, France. Le tout en duo avec mon ex-épouse. Sur 50.000 km pas un problème rien que du bonheur, juste une roue arrière voilée en revenant de Slovénie. Comme quoi les réputations !

Ducati 860 GT

Après les mésaventures Ducati j’ai dit stop définitivement à la moto ... Enfin je croyais parce qu’un jour du mois de janvier 1999, j’allais tranquillement faire un petit tour au salon de l’auto à Bruxelles, je suis passé par le fameux palais trois et directement je suis tombé sous le charme d’une Italienne un peu rétro, comme ma tirelire n’était pas vraiment bien remplie j’ai du faire un choix, soit me mettre à sec et rouler avec une Guzzi V11 le Mans, soit garder une réserve et rouler sur la petite guzzi nevada 750.

Justement il y a une anecdote que je ne suis pas près d’oublier lors de ce retour de voyage en Slovénie !!! J’étais passé par la frontière Italienne, je roulais sur l’autoroute en direction d’Udine, quand soudain je ressens un louvoiement à l’arrière de la moto, première réaction m.... je suis crevé, je m’arrète sur la bande d’arrêt d’urgence, je regarde mon pneu arrière ... rien il est parfaitement gonflé !! Où est le problème?? Au ralenti j’avance quelques mètres et constate que ce n’est pas le pneu mais bien la jante voilée !!

Que faire au dessus de 50km/h c’est l’enfer impossible de continuer comme ça. En plus un samedi fin d’après midi dans le Frioul c’est un véritable problème pour trouver un concessionnaire Guzzi ainsi qu’un camping! Donc je décide de continuer jusqu’à la première sortie, quelques kilomètres après je prend la prima uscita et me dirige je ne sais où!! Sur une petite route de montagne, je vois une pancarte camping 3 km, “Ouf je vais pouvoir m’arrêter dormir et essayer de dévoiler cette roue”. Je découvre enfin ce petit camping au bord d’un joli lac avec une eau limpide : une merveille!! Yes ! Il est ouvert, je me rend à la réception et explique à la patronne (je me débrouille assez bien en italien) que j’ai des problèmes avec ma moto! La dame(Maria) rigole et me répond dans un français parfait ... qu’elle a travaillé au parlement européen à LUXEMBOURG, et que je connais son beau fils??? Son beau fils???? “Ben oui !” me dit elle “je suis la belle mère de Michel Dardenne” le ministre! Alors là incroyable ! Maria a contacté un garage Guzzi de Udine, ils sont venu chercher ma bécane, le lundi soir Maria me conduisait à Udine (70km) rechercher la Nevada, j’ai voulu la payer, elle a refusé. La garantie a fonctionné à 100%, nouvelle roue arrière. Voilà pour la petite histoire,en moto il y a toujours une aventure ou l’autre à raconter.

Moto Guzzi Nevada 750

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Comme dans ma jeunesse je rêvais de rouler en Laverda mais mon budget était très maigre, maintenant, c’était le moment de me faire plaisir vu que mes économies étaient plutôt confortables. Alors, j’ai cherché et j’ai trouvé une superbe occasion de 4.OOOkm comme neuve, une Laverda 668 ghost que j’ai revendu avec 32.000 km au compteur et une totale satisfaction malgré la très mauvaise réputation de fiabilité de cette moto.

Laverda 668 Ghost

Entre la Nevada et la Laverda, j’ai possédé aussi une Gilera 125TJ1 2t, Une Neval Planeta 5 350cc moto d’origine de la très froide Sibérie. Pour anecdote avec cette Planeta j’avais toujours avec moi quelques fusibles et de nombreuses clés vu que très souvent je perdais une ou l’autre pièce en chemin! Malgré les petits problèmes j’avoue avoir eu beaucoup de plaisir avec cette bécane qui, vent dans le dos, me propulsait à un bon 100 km en position couchée !!!

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Neval Planeta 5

Comme ma Nevada commençait sérieusement à prendre de l’âge et des kilomètres, je suis passé à une moto plus performante et nettement plus agréable pour les long voyages : la Guzzi Breva 1100. Je me suis payé une machine complète pour voyager, top case, valises, etc...Vraiment géniale! Anecdote, lorsque j’ai signé au salon de Bruxelles pour la Breva, j’ai hésité pendant des heures entre la Ducati st3 avec bagagerie complète et la Guzzi! C’est la deuxième qui est sortie gagnante pour une seule raison, le cardan !! La suite c’est assez simple, une st3 (échange avec la Breva) ensuite une 1000 sport revendue après 10.000km en six mois, de nouveau une Laverda ghost strike, une 600ss, une Cagiva river 600, sans oublier ma jap : une Honda 550cbx de 83 qui roule régulièrement par tous les temps et les saisons !

Moto Guzzi Breva 1100

Je souhaiterai terminer ma présentation en précisant que si je roule actuellement sur Ducati, c’est grâce à une journée de 2008 (la Primavera) où j’ai fait la connaissance de tous les ducatistes super sympathiques du Ducati Sud Belgio. Sergio ‘DucGuzzo’


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D E S M O

C O R S I C A

T O U R

Sébastien Nunes

CHAPITRE PREMIER Autobeurk et route Napoléon Rendez vous est pris avec Michel et Serge sur l’aire d’Hondelange sur l’E411 à 10h. Au programme Autobeurk jusque Grenoble, wééééééééé on est super content ! Bon c’est pas grave les virolos ça commence demain on pourra vivre avec. Allé ! On fait les présentations et puis gaaaaaaaaz…jusque Grenoble. Après seulement 150km de route, voilà que le ciel se déchaîne et un orage monstre éclate au-dessus de nos têtes, on ne pouvait pas dépasser les 50kmh sur l’autoroute tant la visibilité était mauvaise et la pluie s’est infiltrée dans mes housses de pluie qui sont bien étanches et ont retenu toute l’eau. Du coup mes deux valoches ont baignées dans l’eau pendant une bonne heure, j’ai donc commencé les vacances avec des slips mouillés … super!! Après une étape pour la nuit à Vizille on se fait plaisir sur la superbe route Napoléon en direction de Gap, puis Digneles-Bains! A la terrasse d’un bistrot avec les Alpes comme décor, nous nous promettons de revenir pour refaire cette route de bout-en-bout car elle en vaut vraiment la peine, tant au niveau paysages qu’au niveau des virolos!!

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Il est 19h lorsqu’on entre au port de Toulon et grosse erreur de notre part…on se met dans la file pour embarquer, on est donc resté coincé là jusqu’à l’embarquement à…22h ! Bref on prend le temps de philosopher sur l’esprit motard et de faire connaissance avec un groupe d’Harleyistes qui partaient faire la Corse pour la deuxième fois! Le ferry pointe enfin son nez vers 21h30, le défilé des motos, camping cars et autres se met en route pour embarquer, les dockers italiens qui ne parlent pas un mot de français nous font placer les motos à raz de la paroi … “ben oui faut pas perdre de place, y a les camions qui viennent se mettre à côté !” nous lancent-ils! Heu les camions ? Vous êtes sûr ?! Rassurant !!

CHAPITRE DEUX Mer, paysages et virolos Le bateau pénètre dans le golf d’Ajaccio vers 6h ce qui nous permet d’admirer l’île de Beauté sous un beau lever de soleil depuis la mer. Une fois nos roues sur la terre ferme on prend la direction du camping pour y laisser tout notre barda, on passera ensuite la journée à flâner dans les ruelles de la ville sans vraiment être charmé par la ville. Il s’agit surtout d’un grand port et d’une ville d’échange commerciaux qui n’a pas grand intérêt à nos yeux.


Après la visite éclair de la capitale Corse, on termine cette première journée sur l’île en enfourchant nos bécanes pour aller jusqu’aux Îles sanguinaires qui doivent leur nom à la roche dont la couleur devient rougeâtre au coucher du soleil. Le lendemain, nous quittons Ajaccio à la première heure par les grands axes avant d’enrouler gentiment sur la D302 en direction de Propriano pour ensuite piquer vers Sartène où nous ferons une pause à rallonge tant nous sommes conquis par cette petite ville authentique où le temps semble s’être arrêté au moyen-âge. Nous poursuivons vers Bonifacio sans oublier de faire un arrêt touristique devant le rocher dit du “Lion” pour sa forme ressemblante.

petit port au charme indéniable et ses restaurants chics pour accueillir les équipages des nombreux yachts de luxe qui ont y posés l’ancre. Nous quittons Bonifacio par une large nationale rectiligne, qui malgré tout, offre de temps en temps une jolie vue sur une crique ou l’autre. Nous passons Porto Vecchio sans nous arrêter car nous sommes assommés par la chaleur. Nous quittons enfin la nationale après Solenza où nous bifurquons sur la D268 qui nous emmène vers les hauteurs de la Corse avec des virolos qui s’enchaînent à un bon rythme sur un revêtement parfait ! Que du bonheur!

A Bonifacio la vue est superbe, tant du côté de la mer face à la Sardaigne que près du port. La ville est construite en deux parties, Ville haute avec ses ruelles escarpées et sa citadelle, ville basse avec son

Ajaccio

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Nous mettons pieds à terre à Zonza, pour le lunch; le centre ville calme et majestueux de par son paysage nous garantis une bonne digestion…bien nécessaire car après c’est une toute autre histoire ! Les routes qui jusqu’ici étaient parfaites, nous surprennent avec des nids de poules partout avant de nous retrouver sur une route 100% graviers pendant une bonne dizaine de km. C’est sur ces tronçons difficiles que nous croisons pour la première fois les fameux cochons sauvages corses qui ne semblent pas le moins du monde incommodés par le passage des motos.

Quelques km plus loin nous apprenons que les Corse peuvent aussi avoir le sens de l’humour avec une signalisation très folklorique…

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Un peu avant l’étape du jour, Corte (qui se prononce Corti), nous replaçons nos roues sur une belle nationale (RN193) qui nous permet d’essorer un peu la poignée pour se faire bien plaisir après les routes caillouteuses de l’après-midi. Arrivé à Corte nous sommes immédiatement charmés par cette bourgade installée sur un flanc de colline dont le centre ville est animé par les cafés et les nombreux étudiants qui peuplent la ville puisque celleci abrite une université. Nous restons deux nuits à Corte et en profitons pour visiter les deux vallées principales à proximité de la ville, Vallée de l’Asco et la Forêt d’Aïtone en passant par le col du Vergio. Au programme donc, routes de porc, virolos de porc, paysages de porc et forcément…viande de porc (sauvage)! Arrivé à Asco nous faisons halte pour un p’tit sandwich de midi au prix fort de 5€ le sandwich, comme partout en Corse la bouffe est super chère et qualité assez moyenne. Ou alors si la qualité est convenable, la quantité est insuffisante…En gros on a explosé notre budget bouffe et on a vraiment pas bien bouffé, mais bon ce sera la seule déception des vacances.

Nous faisons un p’tit détour par le pont génois du coin avant de prendre la direction de la forêt d’Aïtone, ici vaut mieux ne pas louper son freinage sinon c’est bardaf 50m plus bas dans la flotte…et quand y a un autocar allemand qui arrive en face c’est encore plus marrant. Arrivé au col du Vergio la végétation change subitement et passe des rochers et terres arides à une végétation abondante dont les énormes pins se dressent à perte de vue. On profite bien de l’excellent revêtement de la D84 et sa grande générosité en virolos pour prendre notre pied jusqu’Evisa avant de faire route inverse pour retourner à Corte. Arrivé au camping le compteur journalier n’affiche que 220km mais le compteur d’images inoubliables lui est au maximum !


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Nous tirons vers le nord du Cap Corse sur une belle D80 qui borde la mer et abrite quelques tours génoises, nous ferons quelques petits détours pour atteindre l’extrême nord du cap Corse et y admirer la vue depuis le bord de mer.

C’est par la RN193, large nationale bien viroleuse et pas du tout avare en paysages que nous quittons Corte en direction de Bastia. Alors qu’il ne reste que quelques km avant Bastia le RB nous détourne pour une jolie boucle dans les collines environnantes vers Murato et St-Florent. A Murato nous posons pieds à terre pour voir de plus près cette église de style Pisan en marbre vert et blanc qu’est l’Eglise St-Michel décrite comme une des plus belles de Corse! Arrivé au camping vers 16h nous nous séparons pour des activités différentes, Michel choisit la siesta au camping, Serge la plage à quelques mètres de là quand à moi je mets plein gaz jusqu’au Col de St-Lucie pour aller voir la tour de Sénèque. Avant de démarrer une nouvelle journée à enquiller des bornes dans le très beau Cap Corse, nous prenons notre petitdéjeunons sur le bord de plage de la Marina de la Pietracorbara face à l’Île d’Elbe, celle où le fameux empereur sera exilé après avoir été déchu.

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Passé St-Florent qui marque la fin du Cap Corse, nous traversons le désert des Agriates qui est le seul désert officiel d’Europe, avant de pénétrer dans la Balagne où nous prenons un peu de hauteur pour mieux admirer le Golfe de Calvi depuis le charmant village qu’est Montemaggiore

Nous faisons halte à Île Rousse, petite cité balnéaire sympa où nous resterons deux nuits pour laisser nos montures se reposer un peu (à moins que ce soit les pilotes qui aient besoin de repos ? ) En route vers Porto, nous faisons une halte rapide à Calvi pour visiter sa Citadelle…qui ne gagne rien à être visitée, mais nous apprendrons par la même occasion que Christophe Colomb (vous savez le p’tit gars qui a découvert les Amériques) ben il est pas du tout génois en fait! Il est Corse! Si, si c’est les Corses qui le disent! Alors ça ne peut qu’être vrai.

Baie de Calvi


Nous longeons la côte en direction de Porto par la D81. Le macadam est lisse comme un billard, le dessin de la route est on ne peut plus sinueux et tout ça avec la mer en fond, c’est idyllique et on en profite bien! Les lignes droites ne font pas plus de 150m et les virolos s’enchaînent à l’infini sur une cinquantaine de bornes, la banane! Nous installons nos tentes à Porto puis allons admirer les Calanches avant la tombée de la nuit qui est le meilleur moment pour apprécier cet endroit magique sous une lumière incroyable! Trente minutes de marche seront nécessaires (en full cuir, casque et sac réservoir sur le dos…) pour atteindre le lieu dit du « Château fort» mais la vue est impressionnante et fait oublier l’effort! Après les Calanches Nous pointerons nos phares jusque Piana pour y manger à prix exorbitants des plats toujours trop légers comme à chaque fois. Nous quittons Porto en direction d’Ajaccio que nous avons quitté 7 jours plus tôt sans y pénétrer cette fois. Nous empruntons la D27 pour grimper le col de Scalella qui culmine à un modeste 1193m d’altitude et prenons la direction de Corte où la pluie nous attendra et nous accompagnera jusqu’à notre départ de l’île.

Avant de reprendre le ferry à Bastia, nous nous offrons une après-midi de visite de la ville qui nous semble bien plus agréable qu’Ajaccio, notamment grâce à son vieux port bordé de restaurants qui vous proposent poissons frais en tout genre et fruits de mer tous plus appétissants les uns que les autres. Sur le ferry qui nous emmène vers Livourne, nous nous retournons pour un dernier regard vers la Corse et lui dire “Au revoir” car ça ne fait aucun doute, nous reviendrons sur cette île au charme envoûtant.

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CHAPITRE TROIS Toscane et retour vers le nord Nous débarquons en milieu de journée et ce retour sur le continent se fait sous un soleil radieux! Nous traversons la très belle et très vallonnée campagne toscane pour atteindre Florence en début de soirée. Après tous ces kilomètres en selle il est temps de s’octroyer une journée touristique dans Florence, cette ville est magnifique et recèle d’innombrables curiosités (sans compter tous les musées) mais malheureusement ça se sait et la ville est constamment inondée de touristes, ce qui gâche un peu le plaisir. Aujourd’hui a un goût de retour puisque la boussole du Tripy se calle sur le “Nord”…on quitte Firenze par l’autobeurk jusque Pistoia avant de prendre des petites routes qui nous mènent à Asti, lieu de l’étape du jour. On quitte Asti de bon matin vers Aoste où on virole dans cette belle vallée avec les alpes en toile de fond. On prend la pause déjeuner juste avant d’attaquer le col du p’tit SaintBernard.

Col du Petit Saint-Bernard

La nuit a de nouveau été chahutée par des averses et le réveil se fait sous la pluie également. On remballe nos bagages entre les gouttes avant de prendre la direction de Bourg-en-Bresse, le RB nous détournant vers les petites routes vers Besançon. La pluie s’étant invitée à la fête nous décidons de prendre au plus court vers la Belgique. C’est épuisé que nous arrivons à la maison, épuisé mais heureux de ces 4.500km de voyage inoubliable!! Seb

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PRIMAVERA 2010 Nico

Cette magnifique journée se passa un jour d’avril 2010, le 11 pour être précis. Tout commença dès le rendezvous à la boulangerie Vergès, à Auderghem, où nous étions malheureusement fort peu (Kayser Söze, Didier, Jérôme et moi) pour déguster les magnifiques couques du père et du frère de mon ami KTMiste (Jérôme de son petit prénom) se joignant à nous pour la journée. Une fois le petit déjeuné englouti, direction le rendezvous à la station Texaco toute proche, rejoindre la majeure partie du groupe des Brusseleers. 60km d’autoroutes nous attendent (trop cool ...), suivis de 85km de virolos (wouhouuuuu), RB préparé par le très chaleureux Seb(Nunes), éminent membre bien connu au sein du DSB. Après avoir péniblement parcouru 60 bornes d’autoroute, nous voici à la sortie Huy, sur la E42. Les hostilités peuvent commencer, les virages sont à nous ! Nous avons perdu 2 bikers en route, pas équipés pour le froid malheureusement, ils feront demi-tour direction la casa. Bien content d’avoir mis mes gants hiver, les sousvêtements thermiques et le col roulé, sinon j’aurais dû me résigner à les suivre.

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A mi-parcours, il s’en est évidemment fallu qu’un élément perturbateur vienne ralentir notre convoi : ma cosse de batterie qui se desserre (ça arrive une fois/mois ...). Petit arrêt environ 15 minutes après que le problème se soit déclaré, pas évident ces soucis d’allumage lorsque le rythme est soutenu. 5 minutes sur un parking, et il n’y paraissait plus ! Avoir roulé en Husaberg m’a fait apprendre une chose : toujours avoir quelques outils et des colsons sous la selle, ah non ! Y a pas de place, dans le sac à dos ... Nous arrivons donc chez Kockelman vers 10h30 (soit après 2h de route), plus que probablement les derniers. La somme de tous les sourires passionnés suffira à nous réchauffer, en plus du café mis à disposition sur le buffet bien garni sous la tente (pistolets au jambon fumé, pistolets au fromage, couques au chocolat, chips au chocolat, jus de pomme et jus multi fruits). Bonjours à gauche, bonjours à droite, petite visite du magasin, inscription et paiement du BBQ, et voilà le sacro-saint briefing. Nous voilà partis pour le RB. Malheureusement, il y a eu un peu de cafouillis dans le bazar : un groupe de cools est parti avant d’autres, plus rapides. La rencontre a donc évidemment eu lieu ... Cela s’est heureusement bien passé malgré les dépassements assez limites de certains. Je ne cacherais

pas que j’en ai fait partie. “Le ferais plus, promis !” Pour ma (petite) défense, je n’ai pas du tout aimé cette (ma) façon de faire. À ma (petite) décharge, c’était pour rejoindre la tête du groupe qui était passée devant les autres. Petit, je sais ... Espérons que ce sera mieux à la prochaine sortie (faut avouer que ce n’est pas évident d’organiser des groupes homogènes vu le nombre impressionnant de participants).


Les kilomètres s’enchaînent à un rythme relativement rapide, la discrétion m’impose quelconque commentaire à propos de la vitesse moyenne et des vitesses atteintes, “they’re watching us” comme dirait l’autre ! Après environ 60km de pur bonheur, arrivée au relais motard, où un BBQ géant nous attend. N’oublions pas que nous étions une petite centaine de Ducatistes (et quelques autres nonDucatistes) à participer à cette journée. Les multiples photos faites illustrent parfaitement l’endroit, que dis-je, presque un sanctuaire du motard, où nous nous sommes arrêtés pour manger. Un endroit hors du temps, chaleureux, où chaque détail intervient dans l’aura que dégage ce lieu. Petit speech expliquant le déroulement du repas : salade-bar puis passage au BBQ prendre une brochette et une saucisse par personne. Petite note perso : pour 13€ j’ai trouvé l’assiette trop maigre surtout que les boissons étaient en supplément.

Une fois tout le monde rassasié, après de multiples conversations “motoresques”, “ d e s m o d r o m i q u e s ”, “GP’esques”, j’en passe et des meilleures, au travers de groupes créés en fonction de la localisation des gens, qui est venu avec qui, les nouveaux, etc, on se remet en route pour la seconde partie du RB. Jérôme et moi intégrons un nouveau groupe, mené de mains de maître par Christian aka Grizzly. Nous voilà donc avec les “rodage rapide”.Contradictoire ? Mais non ! En fait, le rythme était le même que celui du matin, mais avec un ventre bien rempli, pas évident de se remettre dans le bain ... J’en ai d’ailleurs payé les pots cassés, en voulant suivre les 3 premiers (Grizzly suivit de Laurent et Jérôme), j’ai dépassé une voiture, petit droite/gauche, puis virage droite, merde, il se resserre, bon ben faut tirer tout droit ...

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Heureusement, zone de dégagement dans le virage, en gravier, mais la barrière de sécurité se rapproche vite, un peu trop à mon goût. Freinage appuyé de l’avant, couchage de la moto, badaboum par terre le Nico, se relève, ne sens rien (vive les protections !) et pleure déjà en voyant sa belle rouge au sol (1ère chute avec elle). Les potos qui suivent (je ne connais pas vos prénoms/ pseudos et n’ai pas vraiment eu l’occasion de vous remercier, j’en profite pour le faire ici !) arrivent en trombe vers moi, me demandent si je vais bien, réponds par l’affirmative, et m’aident à relever la belle ... Et bien, croyez-moi ou non, mais les dégâts sont minimes ! Faut dire que j’ai remplacé les protège main d’origine de l’Hypermotard par des protège mains renforcés en métal Acerbis (donc avec barre de métal à l’intérieur), sinon j’aurais pleuré l’explosion de l’ensemble cligno/rétro Ducati hors de prix. Je l’ai toujours dit (restes de ma petite période supermot’), ces protège mains sauvent une moto ! Quelques griffes sur l’ouïe droite (qui était déjà un peu abîmée), un levier de frein griffé, et c’est tout ! Ouf.

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La suite du RB se déroule sans autre accro, puis nous arrivons à nouveau chez Kockelman, où la bruit de ma chute a déjà bien couru, certains viennent me demander si ça va, “c’est le métier qui rentre” diront certains ! Ils se reconnaîtront ;-) On se réchauffe un peu, on récupère quelques Brusseleers, on se regroupe, on fait le plein, et voilà qu’il est l’heure de rejoindre nos contrées. Faut dire qu’un départ de la maison à 7h20, il est déjà 15h, la fatigue commence à se faire ressentir !

Départ 15h15. Trajet un peu différent qu’à l’aller. On rejoint l’autoroute, Seb, à nouveau en tête de cortège (faut dire que c’est lui qui a le Trippy) décide de faire une halte à la station d’Aische-en-Refail. Je pensais qu’il allait s’arrêter seul, pas de bol, tout le monde le suis ... Bon ben tant pis, je rentre, gaaaaaaaaz. Jean-Luc me rattrape, on fait un bout de route ensemble, je sors à La Hulpe, il me suit, échange de numéros, puis chacun rentre chez soi.


Conclusion de la journée : •

De (très) belles routes (merci Seb pour le trajet depuis/vers Bxl, merci à ceux qui ont tracé le RB depuis Kockelman) ;

Très beau garage que celui de Kockelman (honte à moi de déjà être passé devant sans le remarquer) ;

Du beau monde, de nouvelles rencontres, des gens trop cools, trop sympas, des motos plus magnifiques les unes que les autres, lot très représentatif des Ducati au fil des années, puisqu’il y a des riders de tous les âges au sein du DSB ;

Tente d’accueil avec buffet fort bien garni ;

Halte relais motard super chouette ;

Le staff est toujours aussi cool ;

J’en oublie sûrement d’autres, suffit de lire les CR sur le forum ;-)

Points négatifs (constructifs, parce qu’il en faut pour faire mieux !) : •

Météo au top en partant de la maison, quoique un peu froid, mais malheureusement le soleil n’était pas présent dans nos chères Ardennes, donc t° un peu basse et taux d’ensoleillement malheureusement trop faible (on est en Belgique, on sait comment ça va ;-)) ;

Relais motard dégageant une aura incroyable, mais une boisson aurait pu être comprise dans le prix (13€ pour l’assiette, j’ai trouvé ça un peu trop cher au vu du taux de remplissage de celle-ci).

Voilà, mon CR se termine ici, j’espère que vous avez eu du plaisir à le lire car ce fût une 1ère pour moi ;-) Au plaisir de rencontrer de nouvelles têtes aux prochains événements du DSB ! Nico

Organisation des groupes à améliorer (vu le nombre de participants, je me doute que ça n’a pas été évident) ;

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Photo : Fred Pauwels


On peut le dire, ceux qui ont participé au vernissage de l’exposition “Ducati Sud Belgio, l’histoire d’une passion” sont unanimes; la qualité du travail proposé par Fred Pauwels, le photographe, est tout simplement exceptionnelle et va bien au delà du résultat escompté.

D’autre part, une sélection des plus beaux clichés (sur lesquels chacun des participants apparaissent) a été rassemblée dans un vrai “collector”, une édition limitée d’un superbe “book” que nous vous proposons également d’acquérir.

Au travers de cette exposition, tous, avons ressenti une belle émotion, la sensation de ne pas avoir perdu notre temps et qu’une trace de cette belle aventure resterait.

Book “Ducati Sud Belgio, l’histoire d’une passion” VERSION COMPLÈTE (33 x 28 cm - 52 pages - 56 photos) 70 € (port inclus)

Avec ces photographies, Ducati Sud Belgio et ses membres entrent dans l’histoire d’une passion, l’histoire d’un club de passionnés ! Alors, justement, cette trace, nous vous proposons de la conserver en acquérant votre photo encadrée telle qu’exposée. Pas de jaloux, chaque participant aux DSB SHOOTINGS DAYS a sa photo !

VERSION LIGHT (25 x 20 cm - 52 pages - 56 photos) 40 € (port inclus) Photo & encadrement format 50 x 70 cm 60 € (en main propre) Réservez votre exemplaire de ce superbe book ou commandez votre photo par email à : tresorier@ducati-sud-belgio.be

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GARAGE

COMPARO

Bruno

HYPERMOTARD 1100 (2007) 15 août dernier, retour de Toscane et gros embouteillage à l’entrée du Saint Gothard. SUR L’ INSISTANCE D’ AURORA, ainsi que sur celle des enfants ( “Allez, fais-toi plaisir encore une fois !”), je dételle l’Hypermotard de la remorque sur le dernier parking avant le tunnel et me (re)farcis le col, avant d’attendre la petite famille plus loin sur l’autoroute ... un pied d’enfer dans les lacets, cette moto, elle a bien été conçue pour ça, et rien que pour ça: un festival de points de corde, et puis, par jeu, tu te prends à élargir pour la relance sur les appuis ... Magique ! Et aux esprits chagrins qui estiment que la première version HM est “sous-motorisée”, on peut fixer rendez-vous au pied d’un col avec leurs roadsters japonais (et je ne crache sûrement pas dessus!) et leurs hordes de canassons ...

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Montée en Power 2CT, le jouet devient l’outil ... même si le revêtement n’est pas très sec ... Avec la ligne complète Termi (2/1) couplée à l’écu dédié, faut rien de plus ... Ou pas grand-chose … Conduite (on réservera le terme “pilotage” à la piste … et encore, faut voir …) : les essais parus dans la presse spécialisée en 2007 sont unanimes : en adoptant une conduite “supermotard”, très sur l’avant et jambe sortie sur l’angle, on trouve vite ses limites dans les courbes rapides. En effet, la fourche devient alors floue et lourde, ce qui calme vite les ardeurs et n’incite guère à en remettre davantage sans changer de position … En se calant plus sur l’arrière et en suivant la moto avec tout le corps, voire en se déhanchant, la HM retrouve sa stabilité et se révèle alors rigoureuse … Il n’y a vraiment que dans des lacets de montagne, reliés par de très courtes lignes droites, que la conduite “SM” redevient naturelle, permettant des changements d’angles ultra rapides et même parfois, quand le terrain de jeu incite à plus d’enthousiasme, quelques dérives de l’arrière bien jouissives … Mais c’est vrai qu’on a tendance à s’asseoir très à l’avant dès qu’on monte dessus, le nez à l’aplomb du bouchon de réservoir et les genoux écartés …

Le mode d’emploi n’est pas évident tout de suite, mais il est vite assimilé … Autonomie : Ah, l’autonomie, elle en aura fait couler de l’encre et animé des discussions … Et bien, si personne ne détient la vérité … La mienne, c’est que quand t’as vidé un plein à t’arsouiller, t’es content de t’arrêter pour faire une pause, boire un coup (pas d’alcool, hein !) … et refaire le plein (pour ce que ça prend comme temps …). Et si t’as vidé ton plein en te baladant le nez au vent, avec ou sans SDS, c’est la même chose … Faut juste surveiller son compteur … De toute façon, avec une sportive sur la route, c’est quasiment la même chose, à 20 km d’autonomie près: après 200 km, ton réservoir est sec et archi-sec, mais ton dos aussi, alors … Personne n’a jamais dit ou écrit que la HM était autre chose qu’un jouet … Si on m’avait demandé mon avis à Bologne, lors de la conception de la HM (…), plutôt que deux litres de capacité en plus dans le réservoir, j’aurais demandé deux litres de capacité en plus dans la boîte à air … Mais on ne m’a pas sonné, comme d’habitude …


Ah oui, j’ai monté une biellette de suspension arrière réglable (de série sur la “S”), qui permet d’améliorer – un peu – la garde au sol de la moto, la rendre plus vive encore, en relevant l’arrière : ça se paie “cash” en terme de motricité sur le mouillé, qui, quoi qu’en disent certains, ne se passe pas que dans la tête, surtout sur cette moto … Gaffe au gros couple … Egalement viré le cintre d’origine (trop long) et les rétro/cligno «oreilles de Mickey” très jolis … mais usants à (re) régler tous les 20 km, parfaitement inutiles, voire dangereux … Et remplacé tout ça par quelques belles pièces en provenance de l’orfèvrerie Rizoma … “Parce que l’ l’Hypermotard le vaut bien” … Enfin, jugeant indignes les bouts de plastique sur la bella macchina, quelques pièces en carbone (mais pas trop, sinon, avec la mode kéké, le léger devient … lourd …) sont venues mettre en valeur la compacité de la belle : un lèche-roue AR pour protéger l’amortisseur et éviter de récolter des cailloux dans son logement sur le bras oscillant, un capot de feu AR et une face avant (bec et contour du phare), histoire aussi de l’habiller pour une prochaine sortie entre consoeurs du DSB, puisque la famille s’agrandit … Mais je ne partirais pas en voyage sur la HM ... parce qu’elle n’est pas faite pour ça, d’ailleurs elle déteste les lignes droites, et en duo avec


les bagages pour dix jours de camping, franchement … Bon, si elle était seule dans le garage … On verrait ça autrement, on a voyagé sur des motos moins conviviales … L’histoire du flacon et de l’ivresse … Par contre, la mettre dans tous ses états à Croix … Ca, ça pourrait bien se faire … Pour les nouvelles versions EVO et EVO SP, ils ne devraient pas s’être loupés à Borgo Panigale … Surtout s’ils ont ajouté une louche d’allonge dans le Desmodue sans déplacer ses valeurs de couple plus haut dans les tours … Tiens, v’là le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crèmière ! Un jouet pour adulte passionné … Quoi gamin attardé, et alors ???

ST4 s (2002) La ST4s, c’est l’invitation au voyage, et au plaisir de la conduite à un (très) bon rythme ... Bon, c’est un rail aussi, elle n’aime pas le

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pilotage approximatif, les lacets trop serrés et n’a pas la facilité d’une japonaise: un rail, c’est stable ... mais c’est pas un vélo ... Le plaisir sur une Ducati, j’en conviens aisément et modestement, il faut le mériter … Maintenant, chaussée comme il se doit (Michelin Power), elle peut rouler très fort, même en duo ... Le 996 est un moteur jouissif, bourré de couple ET d’allonge. Pas grand-chose à envier au bloc 999 plus lisse, en tout cas dans cette configuration GT plutôt sportive ! Position de conduite et vie à bord parfaites, pour Aurora et moi (et elle a le dos TRES sensible), de la place à revendre sur la selle (qui change des fonds de pizzas racornies auxquels je m’étais habitué), peu bruyante (sur longue distance, les tympans et les nerfs apprécient .... On entend – et on ressent – juste ses pulsations et puis le ferraillement de l’embrayage au feu rouge… ), on a vraiment envie de rouler loin et longtemps dès qu’on se pose dessus ... Des trois, c’est celle qu’on a envie de sortir le plus souvent … On la sortirait pour le pain quotidien (pas sûr qu’on rentrerait plus tôt

qu’en allant à pied chez le boulanger, d’autant que la signora ST, elle ne s’exprime que dans les grands espaces ... ), une visite à des amis, la balade dominicale, l’arsouille avec les copains sur de belles routes rapides, tout ça en plus des vacances et des “minitrips” d’un we, pas étonnant qu’il y ait autant de ses consoeurs (ou cousines) avec des kilométrages qui rendent incrédules les possesseurs de japonaises … dont je faisais partie .... Et alors, le confort et la rigueur du combiné arrière Ohlins, c’est pas qu’une légende ... J’en vois bien deux autres sur ses petites soeurs ... Quand on a connu, comme moi - et je ne suis sûrement pas le seul - que des sportives sans concessions ou des machines d’enduro raides comme la justice (on va pas ENCORE revenir sur mes CB 450 DOHC, CB 500 Four et CB 400 SS, hein, y a prescription, c’était dans les années 70 !), on apprécie de ne pas devoir couper brutalement en serrant


les fesses devant un vilain raccord sur la route ou un changement de revêtement impromptu … Tout ça, encore une fois, sur une moto performante et rigoureuse … N’étant pas habitués à tant de prévenances, Aurora et moi, en matière de petites attentions touchantes et de confort de la part d’une moto, on est toujours aussi agréablement surpris quand on la sort … C’est notre première moto du genre, mais on est conquis … Merci encore aux STistes Titi, Yves du DSB qui nous l’ont recommandée ! Maintenant, on va lui revoir son éclairage, pas assez perçant d’origine … Après pas mal de cogitation, un kit xénon (un bon) a retenu ma préférence : il ne dénaturera pas le regard cyclopéen de cette grande dame et nous évitera de nouvelles frayeurs dans les tunnels de montagne … Et pour le reste, elle restera en configuration d’origine – Je lui ai juste offert une dent en plus à la couronne arrière, pour un peu plus de relance dans les cols, un porte- bagages et le support du Garmin … C’est pas de la radinerie ( j’en vois qui rigolent ! ), c’est qu’il ne lui manque … rien …

Pour l’usage auquel elle est destinée, elle a tout ce qu’il faut: un super châssis, stable et rigoureux, des suspensions qui te ménagent tout en gardant la précision nécessaire à une conduite rapide, des freins puissants et dosables, suffisants pour un duo et des bagages, même des leviers réglables en écartement, … et un moteur … avec de vrais morceaux de SBK dedans et ce qu’il faut de velours autour … Bon, sur ce chapitre, on ne peut pas taire l’histoire des basculeurs de sinistre renommée … Ben, on va voir ça, de manière préventive, dès le prochain entretien … E BASTA COSI ! Ah bon, elle est dépassée, la ST … Et on ne la produit plus ? Comment ça, d’ailleurs elle est PAS BELLE ? Attends, une moto sportive qui t’emmène en voyage, toi ET Madame,

avec armes et bagages, dans un confort royal, qui te permet de t’arsouiller tout en restant adaptée intelligemment à la route, il en reste beaucoup, dans les productions actuelles ? Ah, elle sort pas 150 cv … Ben, elle en sort bien assez, t’inquiète, c’est pas demain que ses perf’s seront ridicules … Et alors, pour l’STtique, au moins, elle est TYPEE, tu risques pas de la confondre avec une autre … Et le classique, c’est comme pour la musique … ça reste … Puis moi, j’aime bien les trucs qui ont DE LA GUEULE … Et cet été, on refait le sac … E ANDIAMO !!

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999 (2004) La 999, c’est la Diva ... La mienne, c’est Track only … Pour Spa, où je m’en suis pris une bonne le 24 mai dernier (perte de l’arrière dans la sortie de la chicane avant La Source, ensuite high-side), je ne lui en veux pas, à la pauvre ... C’était ma faute, trop de gaz sur trop d’angle, trop de pression dans les Diablo SC2 pourtant bien chauds (1,9 kg à l’arrière-à froid- au lieu de 1,6, voire 1,5 mais ça, je ne l’ai appris que … trop tard …). Elle a même été réparée avant moi ... Et re-chaussée de suite en Dragon SC2, comme l’an dernier ... Encore plus belle qu’avant, plus parée, plus préparée... Je la gâte, la pourris de belles pièces, de peintures décorées et vernies encore plus éclatantes, rien n’est trop beau pour elle ...

Cet hiver, on lui monté des roues en alu forgé (999 R), des disques Brembo SEMC acier flottants, un PR19 RCS et un kit 520 pour la transmission, un Ohlins de direction (origine DCD) et des commandes reculées. J’ai bien essayé la sélection inversée des vitesses la saison dernière, mais je ne m’y fais pas : Les premières sessions, tu reprends tes marques sur le circuit, caaalme, attentiiiif, donc pour la sélection ça va, mais ensuite … Tu te concentres sur autre chose, freiner plus tard, accélérer plus tôt, mieux viser la corde … Et “clac” tu montes une vitesse au lieu d’en rentrer une ou deux au freinage … Ou pire, en sortie de virage, “clac” t’en redescends une à l’accélération au lieu de monter … Ca fait mal aux dents de lire ça, hein !!! …

Alors, on repasse en mode “normal” … Et l’hiver prochain, on reverra les suspensions, TU M’ENTENDS, PERE NOEL !!!! … Bon … En ce qui me concerne, faut que je roule “plus propre”, moins brouillon, moins impulsif ... Ben oui, sur piste, qu’est-ce que tu veux, avec les japonaises, t’arrives en vrac en bout de la ligne droite ou déjà en courbe, et ça passe -presque- toujours (pas avec la 10 R de 2005, hein, essaie même pas ...), donc, cette pelle, elle DEVAIT arriver … Je vais tâcher de me discipliner, promis Eric … C’est vrai qu’un p’tit stage de pilotage ou deux, ça ne me ferait pas de tort … La 999, Je l’ai remise sur la piste en octobre, à Zolder, et on s’est réconcilié tout de suite, elle et moi … Cette moto, pour un ex adepte des ultravertes (Kawa), est assez vite “apprivoisée” (je n’ai pas écrit “dressée”) : elle est facile, accessible ! Sur piste, parce que sur route, on s’est baladé 250 km, elle et moi, quand je suis allé la chercher, et bien, j’étais content de rentrer ... Vraiment pas conçue pour la route (surtout chez nous), bien plus exclusive qu’une hypersport japonaise … Mais bon, je ne l’avais pas achetée pour aller chercher mes œufs à l’épicerie ... D’ailleurs, dès le lendemain, elle s’est vite retrouvée en sous-vêtements, et sa tenue de ville, ben elle a été tout de suite revendue à un Français, très sympa, qui s’entête à

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remonter sa 749 avec des pièces d’origine après chaque chute à Carole ... Pour la “préparation”, il faut bien reconnaître que c’est juste pour le plaisir, parce que pour le pilote poireau amateur lambda que je suis, en configuration “stock”, avec des polys, des pneus de piste et de bonnes plaquettes de freins, c’est DEJA une bête à plaisir … En tout cas pour moi, pas touche au moteur (il a juste reçu un volant moteur allégé en 2008 – là, on sent la différence ! - et un PC pour accorder la partition …), il y a tant à faire sur les périphériques … Pour le plaisir encore !

Ah bon, c’est dépassé, une 999 ? Ah oui, la 1198 ? Mais, à part en ligne droite – et encore … à Croix, c’est pas si sûr … - j’irais pas plus vite avec une 1198 … Je ne m’appelle pas Haga, ni Simeon, moi … Une 848 ? Pour la piste ? Ce serait plus raisonnable pour moi qu’une 1198, bien sûr … QUOI ? Me séparer de ma 999 … T’es fou lui ??? BEN OUI, on a sorti mieux depuis la 999 … BEN NON, elle n’a pas l’aura des SBK précédentes, ni la technologie des dernières nées … M’EN FICHE, Je ne vois qu’elle …

ALFA ROMEO Ah, ben non alors, elle ne fait pas partie du garage … Bruno

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