Région de l’ouest prairies
Si vous désirez contribuer à la conservation des milieux « Notre site Web contient une foule de ressources sur les humides, voici votre chance. Au cours des prochains mois, éléments qui doivent figurer dans la politique et sur les points l’Alberta se dotera d’une nouvelle politique des milieux à inclure dans votre lettre, explique M. Scott. Partagez aussi humides à l’échelle provinciale. Nous avons besoin de votre vos connaissances avec les gens autour de vous. Que ce soit aide pour nous assurer d’obtenir une politique complète qui les membres de votre famille, vos amis ou vos collègues, tout mettra fin à la disparition de nos marais et de nos étangs et le monde sera touché par la politique. » qui appuiera les efforts de restauL’Alberta dispose actuellement ration là où ils sont déjà disparus. d’une politique provisoire pour la Tracy Scott, responsable des conservation des milieux humides « C’est maintenant relations avec l’industrie et le gousur les terres privées dans les régions qu’il faut agir. Nous en vernement de CIC pour l’Alberta, peuplées, mais elle ne vise pas sommes à la dernière affirme que l’occasion est idéale toutes les régions de la province. étape et les Albertains pour ceux qui cherchent un moyen Par exemple, elle ne s’attaque pas ont la possibilité d’exsimple, mais efficace, de changer à la perte incessante des milieux primer leur opinion sur les choses. humides dans les régions non une politique qui aura un effet sur la province « C’est maintenant qu’il faut agir, habitées, comme la portion de pendant des années. » affirme M. Scott. Nous en sommes la forêt boréale de l’Ouest qui se à la dernière étape et les Albertains trouve en Alberta. – Tracy Scott, Canards Illimités Canada ont la possibilité d’exprimer leur La nouvelle politique doit proopinion sur une politique qui aura téger tous les milieux humides de un effet sur la province pendant la province. des années. » Une version préliminaire devrait être publiée au début de Donner votre appui est très simple. La meilleure façon est 2013. C’est maintenant le moment de nous faire entendre. Si de s’informer, puis d’écrire une lettre à votre député ou de lui vous désirez obtenir de plus amples renseignements sur les parler. Vous pouvez jouer un rôle direct dans l’avenir des milieux travaux relatifs à la politique des milieux humides en Alberta humides de l’Alberta. et sur la façon dont vous pouvez aider, visitez le site canards.ca.
arrière-plan : ©CIC/Brian Wolitski
Le moment idéal pour agir
Un marais rempli de souvenirs CI Canada reçoit des demandes des supporteurs et des passionnés de plein air qui s’intéressent à ses efforts de conservation. Cet automne, Pamela Moore a envoyé un courriel à CIC après avoir visité le marais Nicolle en Saskatchewan et vu quelques-uns des travaux de restauration en cours. Vous trouverez cidessous quelques extraits (traduits) de ses échanges avec Bill Chappell, responsable de la gestion des habitats de CIC en Saskatchewan.
Pamela, je vous remercie pour votre intérêt envers le marais Nicolle, un site de conservation de CIC. L’an dernier, la rivière adjacente au site a débordé à cause de la quantité élevée de précipitations reçues. Afin de réduire les conséquences de l’inondation en aval, la Saskatchewan Watershed Authority (SWA) a rompu la digue du site pour permettre au système d’accumuler un plus grand volume d’eau. Le marais a reçu trois mètres d’eau, inondant la majorité de la végétation émergente. Notre personnel s’affaire à gérer les niveaux d’eau pour restaurer la végétation émergente. En exposant les vasières et les régions autrefois végétalisées, les graines de la végétation émergente vont germer et les plantes matures toujours vivantes vont commencer à reprendre de la vigueur. Nos inspections indiquent que nos efforts portent des fruits dans certains secteurs du marais, alors qu’ils sont moindres dans d’autres secteurs.
En veillant à maintenir des niveaux d’eau appropriés au cours des prochaines années, les conditions du marais continueront d’évoluer et de s’améliorer. – Bill Chappell
Une plante aquatique se développe dans les vasières du marais Nicolle, après l’inondation de la majeure partie de la végétation en 2011.
Je tiens à vous souhaiter, ainsi qu’à l’équipe de CIC, la meilleure des chances dans la restauration du marais Nicolle. Il occupe une place très spéciale dans mon cœur. Mon père est décédé il y a cinq ans. Pendant près de trente ans, nous allions toujours au marais Nicolle lorsque je lui rendais visite. Nous avons vécu de magnifiques expériences au fil des ans, ayant eu la chance d’observer la sauvagine. Je m’attendais à ce que le marais soit toujours là, qu’il demeure un endroit où je me sentirais près de mon père, où ses petits-enfants pourraient évoquer son souvenir et où toute la famille pourrait se rendre pour se rappeler l’époque où il nous sensibilisait à l’importance des grands espaces. C’est lui qui m’a convaincue de la valeur de Canards Illimités et de l’utilité de soutenir cet organisme. S’il était encore parmi nous aujourd’hui, il me dirait que l’organisme fait ce qu’il a à faire et nous suivrions ensemble le rétablissement du marais Nicolle. Mon époux et moi, ainsi que le reste de notre famille, allons être à l’affût des travaux et nous espérons que vous réussirez à restaurer le marais. Sincères salutations. – Pamela Moore
ci-dessous : ©www.stampseeds.com
La culture du blé d’hiver, une pratique profitable Les producteurs de blé d’hiver retirent des bénéfices d’une récolte réussie. Avec les nouvelles occasions de commercialisation qui résultent d’un changement à la Commission canadienne du blé, les producteurs agricoles des Prairies se font offrir des prix attrayants et diverses options de livraison. Ils se retrouvent donc avec une culture qui génère plus de revenus et qui ne s’accumule pas dans les trémies cet hiver. Dans le cadre du projet Winter Cereals: Sustainability in Action (Les céréales d’hiver : la pérennité écologique à l’œuvre), CIC s’associe à Bayer CropScience pour promouvoir l’importance du blé d’hiver dans une rotation durable des cultures. « Faire pousser plus de céréales sur une terre cultivée joue un rôle important dans l’augmentation de la durabilité de l’industrie agricole, explique Paul Thiel , vice-président de l’innovation et des affaires publiques chez Bayer CropScience. Le blé d’hiver peut
donner un rendement de 10 à 40 % plus élevé que les cultures semées au printemps, et la plantation en automne permet aux cultivateurs d’équilibrer leur charge de travail. » Rentabiliser l’utilisation de l’équipement, se protéger des conditions atmosphériques peu clémentes pendant les semences printanières ou les récoltes tardives et employer un outil écologique pour lutter contre les organismes nuisibles pour le blé figurent au nombre des autres avantages. En plus de s’avérer rentable, la culture du blé d’hiver procure des avantages environnementaux. Le blé d’hiver fournit un excellent habitat de nidification pour la sauvagine, en particulier pour les canards pilets. Les canards qui nichent dans le blé d’hiver voient leur productivité multipliée par 24 par rapport à ceux qui nichent dans les herbes semées au printemps.
Pour une deuxième année consécutive, CIC, Bayer CropScience et Meridian Manufacturing Group organisent le Défi Bin Full of Reasons pour récompenser les cultivateurs de blé d’hiver qui partagent leurs décisions de gestion éclairées. Seuls les cultivateurs de blé d’hiver peuvent s’inscrire au défi et courir la chance de gagner l’une des trois trémies galvanisées de 4 100 boisseaux l’été prochain. « Le Défi Bin Full of Reasons demande aux cultivateurs de faire connaître leurs bonnes idées en matière de production de blé d’hiver, souligne Paul Thoroughgood, agrologue de CIC pour la région des Prairies. Avec un bon système, de nombreux cultivateurs de blé d’hiver, expérimentés ou non, ont réussi à dégager d’importantes retombées économiques. Le défi permet aux cultivateurs de s’exprimer et de partager leurs succès avec les autres. »