N° 14 - OCTOBRE 2010
Carnets de commandes Les entrepreneurs sont pratiquement aussi nombreux qu’en juillet à juger leur carnet de commandes inférieur à la normale. En septembre 2010, les carnets de commandes ont permis d’assurer 6,5 mois d’emploi à temps plein des effectifs, une durée en légère hausse par rapport aux mois précédents. Source : INSEE.
Marché de la construction Les derniers résultats en matière de construction neuve (fin août 2010) annoncent une hausse de 2,7 % des logements autorisés sur les trois derniers mois par rapport aux trois mois précédents. Ceux des logements commencés sont quant à eux en baisse de 3,2 % sur les trois derniers mois. Source : Sitadel.
PLANCHERS CHAUFFANTS : QUELLE CHAPE CHOISIR ?
Les planchers chauffants eau chaude Le principe est simple : en circulant dans un réseau de tubes incorporé dans la chape, l’eau chaude agit comme émetteur de chaleur, par rayonnement à travers la chape et le revêtement de sol. La température maximale de l’eau en circulation sera de 50 °C, pour une température en surface du revêtement de sol limitée à 28 °C maximum.
Le DTU présente deux types de planchers, selon leur conception : • les planchers chauffants de type A, lorsque les éléments chauffants sont enrobés dans la dalle ; • les planchers chauffants de type C, lorsque la couche d’enrobage des tubes est séparée d’une chape “de finition” (appelée dalle) par une double couche de désolidarisation (2 feuilles de polyéthylène 150 µm superposées ou un intissé 160 g/m² sur film polyéthylène 150 µm).
Plancher chauffant de type A
Plancher chauffant de type C
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VIVE L’ANHYDRITE ! D’une manière générale, en matière de chapes fluides, le choix des applicateurs se porte plus volontiers sur la chape anhydrite. En effet, celle-ci se montre plus souple et tolérante à l’usage que la chape fluide ciment. Elle ne connaît pas de variabilités dimensionnelles importantes durant son séchage, ce qui implique un risque de fissuration relativement négligeable. Les chapes ciment, elles, réagissent plus violemment aux variations de taux de gâchage, ainsi qu’aux conditions du chantier… Qu’elles soient à base anhydrite ou ciment, on veillera à respecter les instructions de fractionnement figurant dans les Avis Techniques ou Documents Techniques d’Application des chapes fluides.
L’AGENDA
CONTACTS
LES PROCHAINES MANIFESTATIONS AUTOUR DU BÂTIMENT > FESTIBAT Le 22 octobre Cité des Sciences et de l’Industrie – La Villette – Paris
SOMMAIRE Nouvelles teintes pour des sols hauts en couleur
Apparus dans les années 70, les planchers chauffants se sont imposés progressivement dans les systèmes constructifs, notamment dans la maison individuelle. Toutefois, toutes les combinaisons ne sont pas possibles entre les différentes natures de chapes et les différents types de planchers chauffants, électriques ou eau chaude. Alors quelle chape pour quel plancher chauffant ? Premier volet de réponse avec le cas des planchers chauffants eau chaude.
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Un seul produit pour coller et jointoyer
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TENDANCE À LA UNE
“COLLER” AU RÉGIME MINCEUR DES CARREAUX
TR 250 H DF, la scie phénomène
Pour les planchers à eau chaude basse température, les chapes à base d’anhydrite ou de ciment sont acceptées indifféremment, comme peuvent l’être, par ailleurs, les bétons prêts à l’emploi (C20/25) ou fabriqués sur chantier, dosés à 350 kg/m3. Étonnamment, la réalisation d’un mortier de chape traditionnel (même avec fluidifiant) en enrobage de planchers chauffants n’est pas prévue par le DTU 65.14. Pour l’enrobage des planchers chauffants eau chaude, l’utilisation de chapes fluides se révèle un choix particulièrement judicieux : en effet, ces matériaux se mettent en œuvre avec des cadences élevées (300 à 500 m²/j par équipe, selon le type de produit) et avec une réelle qualité d’enrobage des tubes, et donc la
garantie d’un plancher fonctionnant de manière optimale. En outre, ces produits fins procurent un état de surface et une planéité générale autorisant le recouvrement direct par un revêtement de sol mince, générant ainsi un gain de temps appréciable sur le chantier. Enfin, à la différence des bétons, en pratique, l’incorporation d’un treillis antiretrait n’est pas nécessaire pour les mortiers de chapes fluides. Ce point figure toujours clairement dans le DTA ou l’Avis Technique des produits en question. Dans le prochain numéro, nous traiterons du choix des chapes sur les planchers chauffants rafraîchissants et les planchers rayonnants électriques (PRE).
Faites-nous partager vos expériences ! Vous avez réalisé des chantiers particulièrement réussis et valorisants ? Si vous souhaitez les mettre en avant dans votre lettre Solutions Carreleurs, n’hésitez pas à contacter Véronique Tardiveau au 01 60 62 13 43 ou par e-mail : webmaster@weber.fr
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SOLUTIONS EST ÉDITÉ PAR SAINT-GOBAIN WEBER FRANCE – RUE DE BRIE, BP 84 SERVON, 77253 BRIE-COMTEROBERT CEDEX – DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : NICOLAS DUPUY – RÉDACTEUR EN CHEF : MICHEL CALAS – COORDINATION : VÉRONIQUE TARDIVEAU – CONCEPTION, RÉDACTION, RÉALISATION : WWW.BECAUSE.FR – PHOTOGRAVURE : COME BACK GRAPHICS – IMPRESSION : RIVATON – N° ISSN : EN COURS – DÉPÔT LÉGAL : EN COURS – ©SAINT-GOBAIN WEBER FRANCE 10/2010 – E7/22 -385 019 070 R.C.S. MELUN. MERCI À TOUTES LES PERSONNES QUI ONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO.
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Planchers chauffants : quelle chape choisir ?
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Depuis deux ans environ, les carreaux “minces” sont de plus en plus présents dans les show-rooms des distributeurs de carrelage. Le point sur une tendance émergente.
A
près des débuts discrets, les carreaux minces s’imposent progressivement sur le marché du carrelage. Il s’agit essentiellement de carreaux en grès cérame d’une épaisseur comprise entre 3 et 5 mm et de formats allant de 30 x 30 cm à 1 m sur 3 m ! Ces carreaux sont clairement positionnés haut de gamme : pas moins de 80 euros le m2. Un prix justifié par la sophistication des techniques de fabrication. Côté bénéfice client, les carreaux minces sont plus légers que les carreaux traditionnels, plus faciles
Quel type de colle ?
à manipuler et permettent de limiter les surépaisseurs en cas d’usage en rénovation. Ils sont aussi plus respectueux de l’environnement grâce aux économies d’énergie réalisées lors de leur fabrication et au moindre transport induit. Aujourd’hui, il existe encore un quasi-vide règlementaire concernant la mise en œuvre de ces carreaux minces. En France, les fabricants travaillent activement avec le CSTB pour établir les conditions de pose de ce nouveau type de carreaux. À l’heure actuelle, il convient donc de bien veiller à
réserver leur emploi aux préconisations des fabricants.
Privilégier des supports parfaitement plans Ces carreaux nécessitent un support parfaitement plan, tel qu’un ancien carrelage bien posé, par exemple. L’exigence de planéité conseillée est de 3 mm sous la règle de 2 m. Du fait de leur faible épaisseur, il n’est en effet pas possible de régler les carreaux en profondeur sans avoir de fortes remontées de colle dans les joints.
Les carreaux minces étant plus flexibles du fait de leur épaisseur, la pose s’effectuera avec un mortier-colle déformable, de type weber.col flex. Afin d’assurer un transfert optimal entre le support, la colle et le carreau, diminuant ainsi la sensibilité aux chocs, un double encollage sera systématiquement réalisé. En raison de la très faible porosité de ces carreaux, l’emploi d’adhésifs est à proscrire pour les formats au-delà de 30 x 30 cm, la colle séchant alors difficilement. Mieux vaut également éviter d’utiliser les mortiers-colles fluides de façon à limiter les remontées de colle dans les joints. Au sol ou au mur, il est conseillé de procéder par double encollage, avec un peigne de 6 x 6 x 6 mm pour les carreaux jusqu’à 30 x 60 cm et un peigne de 9 x 9 x 9 mm pour les formats supérieurs. Pour le jointoiement, Weber préconise les joints “flex” de type weber.joint déco ou weber.joint flex.
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