F E D E R I C O Y D O R LY M A R M I L L O D
Exposiciรณn fotogrรกfica
P A R A F E D E R I C O Y D O R LY EN LAS CUMBRES DE LA VIDA
COMMISSAIRE D’EXPOSITION MARC TURREL PRESSE & COORDINATION EAB PRESS & IMAGE - ESTELLE ARIELLE BOUCHET
DOS S I ER D E PRESSE & COORD INAT ION
A l’occasion de la Fête Nationale suisse du 1er août 2018 Théâtre Municipal de La Paz-Bolivie
EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE
Les Amants de la Cordillère Tout commence souvent par une histoire d’amour. Celle qui unit Frédéric et Dorly Marmillod est à la fois singulière et remarquable à la hauteur des sommets qu’ils ont gravis. Parents de quatre filles, Frédéric & Dorly se sont aimés à la vie à la mort, ont aimé leur famille et ont voué avec passion leur vie à la montagne sur ces sommets andins qu’ils ont côtoyés avec grand enthousiasme au sens hellénistique du terme. L’exposition « Les Amants de la Cordillère » présentée par les Ambassades de Suisse en Bolivie et au Chili fait suite au livre «Carnets des Andes» de l’écrivain Marc Turrel, publié en français et en allemand (Prix René Desmaison aôut 2016). Voici donc à travers cette exposition « Les Amants de la Cordillère », l’itinéraire chronologique d’un couple suisse dans six pays traversés par la Cordillère des Andes parmi lesquels la Bolivie, le Chili, le Mexique, la Colombie, le Pérou et l’Argentine. L’auteur Marc Turrel se fait commissaire d’exposition pour célébrer à la fois la Fête Nationale Suisse et les 40 ans du départ de Frédéric et Dorly sur le sommet de la Dent d’Hérens côté italien présentant ainsi, à l’occasion de cet anniversaire, une collection rare de vingt -deux photographies noir et blanc prises par le couple au hasard de leurs pérégrinations andines. Frédéric avait-il la fine intuition en photographiant les sommets andins avec son Leica entre 1938 et 1958, dans des conditions climatiques parfois extrêmes, que ce travail de photographe amateur éclairé deviendrait un jour le précieux témoignage de la configuration glaciaire de cette époque ?
On peut penser que oui quand l’écrivain Marc Turrel retrouve dans les archives familiales à Lausanne chez leur fille cadette Christiane Mercier en 2013, une photothèque parfaitement ordonnée dans un coffret, composée de mille négatifs, eux-même légendés méticuleusement par Frédéric dans un carnet noir. Un véritable trésor de la photographie qui dormait là, en Suisse, depuis plus de cinquante ans et qui avait été préservée de toute altération liée au temps. Sans ces documents, il est clair que ni livre, ni exposition n’auraient pu être envisagés.
C’est ainsi qu’on découvre, au fil d’Ariane de photos exceptionnelles, la beauté légendaire de celle qu’on dénommait «la Reine des Andes», Dorly ayant gravi le Pic Bolivar, plus haut sommet du Venezuela. On la surnomma ainsi en hommage à cette ascension tout à fait exceptionnelle à l’heure où les femmes n’étaient pas représentées dans les milieux de l’alpinisme. Frédéric & Dorly ont une approche de la montagne originale, bien loin de la starisation qui s’impose aujourd’hui autour des ascensions. Leurs valeurs s’inscrivent dans un profond respect de cet environnement et une écoute attentive afin de mieux appréhender les mes-
sages et les risques liés aux conditions extrêmes dans lesquels ils évoluent. Leurs qualités de courage, de respect et de passion pour cette nature altière et indomptable font d’eux un couple emblématique et légendaire. C’est ce que Marc Turrel a tenté d’exprimer dans cette exposition à leur hommage qui leur est consacrée. Estelle Arielle Bouchet Les Amants de la Cordillère, exposition de Marc Turrel d’après son livre «Carnets des Andes» Edition Slatkine Photographies de Frédéric & Dorly Marmillod
Dia Nacional de Suiza 1ro de Agosto 2018 Teatro Municipal de La Paz-Bolivia
EXPOSICIÓN FOTOGRÁFICA
Los Amantes de la Cordillera Todo comienza, a menudo, con una historia de amor. Lo que une a Federico y Dorly Marmillod es tanto singular como notable, a la altura de las montañas que han escalado. Padres de cuatro niñas, Frédéric y Dorly se amaron hasta el final de su vida, amaron a su familia y dedicaron una verdadera pasión por las montañas, en estas cumbres andinas que han frecuentado con gran entusiasmo, en el sentido helenístico de la palabra. La exposición «Los Amantes de la Cordillera», presentada por las embajadas suizas en Bolivia y en Chile, es la continuación del libro «Carnets des Andes» del escritor Marc Turrel, publicado en francés y en alemán (Premio René Desmaison. agosto de 2016). Hoy presentamos esta exposición «Los Amantes de la Cordillera», el itinerario cronológico de una pareja suiza en seis países atravesados por los Andes, desde Bolivia, Chile, México, Colombia, Perú y Argentina. El autor Marc Turrel se convierte en el curador de la exposición para celebrar el Día Nacional de Suiza y los 40 años de la desaparición de Frédéric y Dorly en la cima de la Dent d’Hérens en los Alpes suizos. Con motivo de este aniversario, se presenta una colección única de veinte y dos fotografías en blanco y negro tomadas por la pareja al azar de sus andanzas andinas. Federico tuvo la fina intuición de fotografiar los picos andinos con su Leica entre 1938 y 1958, en condiciones meteorológicas a veces extremas. ¿Sabía que este trabajo de “amateur éclairé” se convertiría algún día en el precioso testimonio de la configuración glacial de esta época?
Uno puede pensar que sí, cuando el escritor Marc Turrel encuentra en los archivos familiares de la hija menor Christiane Mercier en Lausanne, en 2013, una fototeca perfectamente ordenado en una caja, compuesta de mil negativos, ellos mismos meticulosamente anotados por Frederic en un cuaderno negro. Un verdadero tesoro de la fotografía que durmió allí, en Suiza, durante más de cincuenta años y que se ha conservado de cualquier alteración. Sin estos documentos, está claro que ni el libro ni la exposición pudieron haber sido considerados.
Así es como descubrimos también, al filo de estas fotos excepcionales, la belleza legendaria de una mujer que subió por primera vez el Pico Bolívar de Venezuela y de Colombia. Dorly Marmillod recibió el apodo de “Reina de los Andes” como un tributo a esta hazaña excepcional, en un tiempo en que las mujeres no estaban representadas en los círculos de montañismo.
Sus cualidades de coraje, respeto y pasión por esta naturaleza majestuosa e indomable hacen de ellos una pareja icónica y legendaria. Esto es lo que Marc Turrel intentó expresar en esta exposición, como un homenaje al legado universal de los Marmillod. Estelle Arielle Bouchet
Federico y Dorly tienen un enfoque original de la aventura en las montañas, lejos de la fama o de la gloria que hoy conocemos. Sus valores hacen parte de un profundo respeto de este ambiente natural con una gran sensibilidad para entender mejor los mensajes y los riesgos asociados a las condiciones extremas en las que operan.
Los Amantes de la Cordillera, exposición de Marc Turrel según su libro «Carnets des Andes » Ediciones Slatkine. Fotografías de Frédéric y Dorly Marmillod.
INTERVIEW DE MARC TURREL auteur et commissaire d’exposition Estelle Arielle Bouchet : Marc Turrel, vous êtes l’auteur de Carnets des Andes publié aux Editions Slatkine à Genève, livre pour lequel vous avez reçu le Prix René Desmaison. L’édition française de ce livre parue en novembre 2015 a donnée suite à une version allemande en 2016. Pourquoi aujourd’hui cette exposition Les Amants de la Cordillère aux Ambassades de Suisse en Bolivie et au Chili et quelle est la relation de cette exposition avec le livre Carnets des Andes? Marc Turrel : Qu’il s’agisse du livre ou de l’exposition, j’ai voulu montrer l’histoire méconnue d’un couple d’alpinistes suisses, Frédéric & Dorly Marmillod qui a vécu en Amérique du Sud entre 1938 et 1958, pendant presque 20 ans, du Chili jusqu’au Mexique. Il convient de souligner que le fond photographique est exceptionnel et comprend des milliers de documents, le livre en présente une centaine, 22 photographies ont été sélectionnées pour l’exposition. Ces visuels de différents formats rendent compte non seulement de leurs ascensions dans les Andes mais aussi de leur passion commune de la montagne, de leur élégance, de leur inconditionnel l’avenir malgré toutes les difficultés liées à amour qu’ils se portent l’un pour l’autre la guerre à cette époque, à l’isolement, à la d’où le titre Les Amants de la Cordillère. censure, aux épreuves de l’exploration des Andes qui constituaient encore une région Cette exposition permet de voyager dans méconnue. Comme disait Saint Exupéry le temps à l’époque de l’alpinisme dans les « Aimer, ce n’est pas se regarder l’un l’autre, Andes, de ces aventuriers où des femmes c’est regarder ensemble dans la même dirisquaient leur vie pour vivre leur passion. rection ». C’est aussi cette dimension qui m’intéressait, la féminité de Dorly, sa passion commune avec son mari conjuguées avec le courage de cette femme pour aborder ces contrées méconnues et y vivre. C’est aussi l’union de deux cœurs, de deux esprits, de deux âmes qui leur a permis d’envisager
EAB : A l’heure où la montagne est interprétée très souvent comme un défi, comme le moyen d’accéder à des exploits, quelles sont les valeurs que Frédéric & Dorly portent et en particulier pour ce qui concerne Dorly, en quoi pourrait-elle incarner une figure féministe avant l’heure ?
M.T : Effectivement, dans les années 30, on assistait à une course aux plus hauts sommets, l’Allemagne hitlérienne, l’Angleterre comme d’autres pays envoyaient des expéditions ostentatoires et héroïques conquérir l’Himalaya, les Marmillod n’étaient pas dans cette dimension-là. Pour eux, la montagne n’incarnait pas un challenge ou quelque compétition, performance ou gloire mais davantage un état d’esprit reflétant leur profond amour et respect pour ces espaces. Leurs carnets de voyage témoignent bien de ces valeurs qui animaient leur manière d’envisager la montagne. Cette féminité de Dorly à l’heure où on ne voyait pas de femmes s’investir dans les clubs de montagne, de surcroit en Amérique du Sud où ces clubs étaient réservés aux hommes. De même en Suisse, ils ne se sont ouverts aux femmes que dans les années 1980. La situation de Dorly dans ce théâtre que constitue les Andes, l’a très vite positionnée comme une égérie, à cet égard en Amérique du Sud, on la surnommait « la Reine des Andes». Les ascensions qu’elle a réalisées lui ont permis de transcender sa condition de femme et de devenir ainsi à son insu, l’une des figures principales de la montagne au féminin. C’est pour moi ce qui m’a vraiment passionné dans la personnalité de Dorly. Elle était aussi une première de cordée et son courage, sa volonté étaient tout à fait admirables. Elle incarnait cette modernité au féminin mais demeurait très traditionnellement attachée à son couple et à sa vie de famille avec ses enfants. EAB : Comment se structure le parcours de cette exposition « Les Amants de la Cordillère » ? Plusieurs pays sont représentés ici au fil de leurs pérégrinations, quelle a été la difficulté de choisir une photo plutôt qu’une autre parmi cette collection ? M.T : Il s’agit d’un voyage dans le temps au fil d’un parcours chronologique : Au Chili en 1938, Les Marmillod arrivent de Suisse et tombent en extase devant ces paysages. C’est leur premier contact avec la Cordillère et leur premier exploit ! L’ascension de «l’Alto de los Leones», qui n’avait jamais été escaladée à l’époque et
qui constituait un défi pour tous les alpinistes. -l’Alto se situe juste en face de l’Aconcagua, le plus haut sommet de l’Amérique- leur permet d’accéder à la notoriété. Tout de suite, leurs noms s’inscrit dans le palmarès des andinistes de l’époque. Ils font la une du journal El Mercurio à Santiago et sont interviewés par les plus grands journaux de l’époque. Le parcours de l’exposition est celui de cette odyssée andine avec comme point de départ les plus hautes ascensions qu’ils réalisent dans la Cordillère Centrale. Ils ne peuvent pas rester au Chili et ils repartent, Frédéric travaillant pour les Laboratoires Sandoz en Amérique Latine. L’exposition suit en fait le parcours du couple Marmillod en Amérique du Sud au fil des pérégrinations professionnelles de Freddy et de leurs ascensions. Ils restent quelques semaines à La Paz en Bolivie puis sont envoyés par Sandoz au Mexique. On a réussi à retrouver des photos de leur passage en Bolivie pour cette exposition qui commence à La Paz en Bolivie puis à Santiago au Chili. Ensuite, direction le Mexique où ils séjourneront deux ans. Le volcan Popocatepetl de près de 5000 mètres les invite tout naturellement à exprimer leur style : Dorly avec cette gestuelle chic et décontractée d’une femme séduisante, un peu à la Ava Gardner. Séduite elle-même par le paysage qui l’entoure mais aussi par son époux Frédéric. J’ai trouvé qu’il était intéressant de mettre en lumière à travers leurs photos à la fois cet amour puissant qui les unit mais aussi ce regard singulier qu’ils portent ensemble sur le monde. C’est cette dimension qu’on a tenté de restituer dans l’exposition. La physionomie de cette montagne a considérablement changé à cause des éruptions volcaniques. A cette époque-là, ils découvraient un Mexique très différent de ce qu’il est aujourd’hui. Du Mexique, ils partent pour le Venezuela et la Colombie. Il nous tenait à cœur de rendre compte de la beauté de ces paysages, la documentation photographique extraordinaire qu’ils ont réalisée avec leur Leica, au fil de leurs ascensions, parfois dans des conditions extrêmes
constitue un témoignage à la fois émouvant et significatif des vertus qu’ils portent dans leur façon d’appréhender la montagne. Ce sont aussi des images uniques qui documentent pour la première fois ces hauts sommets des Andes tropicales. Les montagnes constituaient l’espace inviolé des autochtones, outre la difficulté de leurs ascensions, le couple devait s’accorder au préalable avec les peuples indigènes pour qu’ils leur en autorisât l’accès. Leurs ascensions pouvaient durer de longs mois... En Colombie, ce fut la première fois qu’une femme gravit le sommet des Pics Colon et Bolivar, noms ô combien symboliques dans l’histoire des pays andins. Il s’agit d’une première féminine que réalise Dorly. Il repartent ensuite au Pérou dans la fameuse Cordillère Blanche où ils réalisent des ascensions notables, puis en Argentine après la guerre. L’Aconcagua exerce une véritable fascination sur les Marmillod leur permettant d’ouvrir de nouvelles voies d’ascension. Il y a donc cette chronologie qui suit tout naturellement leurs pérégrinations et scande l’exposition. EAB : Sans chercher l’héroïsme, en quoi Frédéric & Dorly incarnent-ils des figures de héros romantiques? Je pense en particulier aussi à leur fin.
M.T : C’est la première fois qu’un couple aussi charismatique, aussi beau et séduisant réalise autant d’ascensions dans les Andes. Ils s’engagent vraiment dans cette discipline et cette aventure liées à l’exploration de la Cordillère, dans ce vertige qu’était leurs vies, aux confins de ces bouts du monde suspendus, mus par cette passion qui a duré toute leur vie. Une vision raffinée de la montagne, où l’on retrouve cette posture à la fois romantique et romanesque jusqu’à leur dernière ascension, il y a 40 ans à la Dent d’Hérens, sur le versant italien. Dorly avait 64 ans, Frédéric 69. Cet épilogue tragique leur confère un statut de héros romantiques, composé à la fois de leur amour l’un pour l’autre et de l’amour de la montagne qui les a uni jusqu’au dernier souffle. Leur vie s’achève ainsi comme ils l’ont menée, dans les Alpes et le théâtre qui a été le leur, la Montagne. Une mort à la hauteur de leur vie, sur les sommets. Comme si la montagne les avait accueillis pour toujours...
ENTREVISTA DE MARC TURREL autor de la exposición Estelle Arielle Bouchet : Usted es el autor de « Carnets des Andes », publicado en los Ediciones Slatkine en Ginebra, un libro que recibió el Premio René Desmaison. La edicion francesa se publicó en 2015 y la edicion alemana en 2016. ¿ Porqué esta exposición « Los Amantes de la Cordillera » hoy día en las Embajadas de Suiza en Bolivia y en Chile ? Cuál es la relación de esta exposición con el libro « Carnets des Andes » ?
una visión del futuro a pesar de todas las dificultades relacionadas con la guerra, el aislamiento, la censura, las confrontaciones con un medio hostil, expuesto a las adversidades. Como dijo Saint Exupéry: «Amar no es mirarnos el uno al otro, sino mirar en la misma dirección»
EAB : Actualmente la montaña se interpreta muy a menudo como un desafío, como un medio para acceder a la fama. ¿ Cuáles son los valores que llevan Frédéric & Dorly ? Marc Turrel : He querido mostrar tanto a tra- ¿ Cómo ella podría encarnar una figura femivés del libro como de la exposición la histo- nista adelantada a su tiempo ? ria desconocida de Federico y Dorly Marmillod, una pareja de alpinistas suizos que vivió M.T : En la década de 1930, hubo un afán de en América del sur entre 1938 y 1958. Cabe gloria iniciada por la Alemania de Hitler, Insubrayar la calidad excepcional del fondo fo- glaterra y otros países que enviaban expeditográfico que tiene más de mil imágenes. El ciones ostentosas y heroicas para conquistar libro presenta un centenar de documentos y el Himalaya. Los Marmillod no estaban en esta seleccionamos 22 fotografías para la exposi- dimensión. Para ellos, la montaña no repreción. sentaba un desafío o una competencia, sino un espíritu que reflejaba su profundo amor y Estos visuales de distintos tamaños muestran respeto para estos espacios aún vírgenes. no solamente sus principales ascensiones y su pasión común por los Andes, sino también Sus diarios de viaje expresan estos valores. la elegancia y el estilo de los Marmillod y el La feminidad de Dorly apunta a una realidad entrañable amor que los unía. Por eso, elegi- tangible porque no se veían mujeres involumos este título «Los Amantes de la Cordille- cradas en los clubes de montaña, sobre todo ra». en América del Sur. Era un deporte reservado a los hombres. Del mismo modo en Suiza, se Esta exposición permite viajar en la época abrieron a las mujeres solo en la década de del montañismo en los Andes, de estos pre- 1980. En este escenario que constituyen los cursores y aventureros, que fueron no solo Andes, Dorly recibe el apodo casi icónico de hombres sino mujeres que arriesgaban sus «Reina de los Andes». vidas en las alturas. Se convierte, sin quererlo realmente, en una Es uno de los temas de la exposición que me de las principales figuras del montañismo feinteresó mucho, la feminidad de Dorly, su pa- menino. sión común con su esposo, su valentía para acercarse a tierras desconocidas. Eso es lo que me interesó: su valentía, su voluntad admirable. Ella encarna esta moderniEs también la unión de dos corazones, de dos dad, se mantiene muy unida a su matrimonio mentes, de dos almas que les permitió tener y a su vida de familia con sus hijos.
EAB : ¿ Cómo se estructura el itinerario de esta exposición « Los Amantes de la Cordillera » ? Varios países están representados durante sus peregrinaciones.¿ Cuál fue la dificultad para elegir una imagen en lugar de otra ? M.T : Se trata de un viaje cronológico. Llegan primero a Chile en 1938, viajando desde Suiza y caen en éxtasis ante estos paisajes. ¡Este es el primer contacto de los Marmillod con la Cordillera de los Andes y su primera hazaña! El ascenso del «Alto de los Leones», que nunca había sido escalado -y que se encuentra frente al Aconcagua, la cumbre más alta de América- les da acceso a la notoriedad. Sus nombres aparecen por primera vez en la lista de los andinistas famosos de la época. Hacen la portada del periódico chileno El Mercurio en Santiago en 1939 y son entrevistados por los principales periódicos de la época. Esta odisea andina es el hilo conductor del recorrido de la exposición con los ascensos más importantes que logran en los Andes. Los Marmillod viajan después a La Paz para los Laboratorios Sandoz. Se quedan unas semanas en Bolivia y se radican en México para desarrollar la sucursal de la famosa firma suiza en el país azteca. Suben el volcán Popocatepetl de casí 5000 metros. En una de las imágenes, Dorly esboza un gesto elegante y relajado, como la actríz Ava Gardner.
cámara Leica, a veces en condiciones extremas. Son imágenes únicas que documentan por primera vez estas enhiestas cumbres de los Andes tropicales. Sus ascensos podían durar meses. En Colombia, es la primera vez que una mujer sube a la cima de los picos Colón y Bolívar, nombres tan simbólicos en la historia de los países andinos. Dorly logra este desafío de coronar les cumbres de estas montañas consideradas como sagradas por los indios Koguis. Los Marmillod viajan a Perú y exploran la famosa Cordillera Blanca donde realizan ascensiones notables. Después de la guerra, se establecen en Buenos Aires. El Aconcagua ejerce rapidamente una verdadera fascinación sobre los Marmillod. Dorly será la primera mujer en descender viva del Aconcagua en 1948. Así que la cronología de la exposición sigue de manera bastante natural sus peregrinaciones por los Andes. EAB : Los Marmillod no buscaron el heroísmo, sin embargo ¿cómo encarnaron estas figuras de héroes románticos? Estoy pensando especialmente en el final de su vida. M.T : Es la primera vez en la historia del alpinismo que una pareja tan carismática, tan hermosa y seductora realizan tantas ascensiones en los Andes. Su compromiso era entero, en este vértigo que era su vida, al final de estos mundos suspendidos, movido por una pasión común que duró toda su vida.
Me pareció interesante retratar este amor a Era una visión rafinada de la montaña, donde través de un mirada singular y que intentamos encontramos una postura tanto romántica presentar en la exposición. como novelesca hasta su último ascenso, hace 40 años en la Dent d’Hérens, en el Valais suizo. La fisonomía de esta montaña cambió drásti- Dorly tenía 64 años, Frederick 69. Este trágico camente debido a las erupciones volcánicas. epílogo les otorga una dimensión de héroes En 1940, los Marmillod descubren un México románticos, por su amor mutuo y por el amor a muy diferente de lo que es hoy. Desde Méxi- la montaña, unidos hasta el último aliento. co, se van para Venezuela y Colombia. Era im- Su vida termina en los Alpes, en el escenario portante resaltar la belleza de estos paisajes, de las montañas. Una muerte en la cúspide de la extraordinaria documentación fotográfica sus vidas, en las cumbres. que reunieron sobre su escaladas, gracias a su
Es el autor de varios libros sobre la historia de los Andes. «LOUIS LLIBOUTRY LE CHAMPOLLION DES GLACES», una obra sobre el fundador de la glaciologia moderna desde los Andes a los Alpes. 280p, UGA Editions 2017.
Marc Turrel
Nació en Lyon (Francia) en 1962. Es autor y periodista. Se dedica al periodismo y a la edición de libros desde 1980. Titulado en estudios superiores de comunicación en la Universidad de Paris, se radica en Chile en 1992 para crear Andes Magazine, la primera revista de montaña trasandina.
« CARNETS DES ANDES » un relato de aventuras sobre la vida de los alpinistas suizos y pioneros del andinismo Frédéric y Dorly Marmillod en América Latina, entre 1938 y 1958. Publicado por las ediciones Slatkine en Ginebra 2015 y traducido al alemán «TAGEBUCH DER ANDEN» 191p, AS Verlag, Zürich 2016. Editor y creador de la revista ANDES MAGAZINE desde 1999, bilingue -castellano/francéseditada en Chile. Montañas, historia del andinismo, ecoturismo, turismo de aventura. Más de cincuenta reportajes sobre la Cordillera de los Andes, desde Chile hacía México. Seleccionado en 2008 por el premio del Senado francés : « Trofeos de la presencia francesa en el extranjero ». Organizador de la expedición A LA BUSQUEDA DEL TECHO DE AMERICA Mars-Avril 2007. Expedición realizada en el volcán Ojos del Salado (6910m) y Nevado Pissis (Chile y Argentina) para comprobar la altura de la cumbre más alta del continente americano. Homenaje al geógrafo francés Pierre-Aimé Pissis. -Co-autor del libro EL SKI EN CHILE 180 páginas. Huerqueque 2005. La historia del ski y de los principales centros de ski de la Cordillera de los Andes. Reportajes en la Isla de Pascua, en la Patagonia chilena, del Cabo de Hornos al Estrecho de Magallanes.
CARNETS DES ANDES
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Contexto histรณrico
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Cumbre del Alto de los Leones. Vista de la ladera noreste del Aconcagua, 1938.
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montĂculos accesibles.â&#x20AC;?
en unos bosques de pinos esplĂŠndidos y hemos subido a todos los
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Dorly Marmillod, pionera del andinismo femenino
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Los archivos
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1978-2018 Hommage à Frédéric et Dorly Marmillod, quarante après leur dernière ascension à la Dent d’Hérens Le 27 septembre 1978, Frédéric et Dorly Marmillod disparaissent en tentant l’ascension de la Dent d’Hérens en Valais. Une fin tragique pour un couple mythique, qui aura marqué de son empreinte l’histoire de l’alpinisme. Dans cette vallée du Val d´Hérens qu'ils connaissaient si bien, Christiane Mercier Marmillod, la fille des époux Marmillod, Etienne Mercier Marmillod, Marc Turrel l'auteur du livre « Carnets des Andes » et Estelle Arielle Bouchet, directrice d'EAB Press, leur ont rendu hommage au pied des glaciers de Ferpècle et du Mont Miné, quarante ans après leur disparition sur le glacier de la Dent d'Hérens. Un bouquet de roses honore leur mémoire, un citron rappelle le souvenir de leurs ascensions, au fil de l'eau, au fil du temps.
Marc Turrel et Christiane Mercier-Marmillod
Juin 2018. Val d’Hérens. Valais. Suiza.
1978-2018 Homenaje a Federico y Dorly Marmillod, cuarenta años después de su último ascenso a la Dent d´Hérens. El 27 de septiembre de 1978, Federico y Dorly Marmillod, mueren de frio a la Dent d´Hérens, cerca del Cervino, en los Alpes suizos, unidos el uno con el otro, como en toda su vida. Un final trágico por esta pareja mítica que ha marcado de su huella la historia del alpinismo. En este valle del Val d´Hérens que Fredy y Dorly recorrieron tantas veces, Christiane Mercier Marmillod la hija de los Marmillod, su marido Etienne Mercier Marmillod, Marc Turrel, el autor del libro Cuadernos de los Andes y Estelle Arielle Bouchet, directora de EAB Press, les rindieron un homenaje cerca de los glaciares de Ferpecle y del Mont Miné, cuarenta años después de su desaparición en el glaciar de la Dent d´Hérens. Un ramo de rosas honra su memoria, un limón nos hace recordar sus ascensiones, en el discurrir de las aguas y del tiempo.
REVUE DE PRESSE
VIAJEROS. Los Marmillod vinieron enviados por una farmacéutica suiza y durante su estadía hicieron varias primeras cumbres en Sudamérica. En esta foto, ambos en la Cordillera Blanca de Perú.
FRédéRic y dORly MaRMillOd
La desconocida historia de los
pioneros deL
andinismo en ChiLe
En 1938, los suizos Frédéric y Dorly Marmillod llegaron a Chile e hicieron los primeros ascensos de montañas que hoy se consideran emblemáticas de los Andes. Aunque en su época fueron portada de diarios y revistas, el paso de los años y el bajo perfil que cultivó esta pareja (siempre subieron juntos, algo inédito en el montañismo mundial) hizo que su historia se mantuviera casi olvidada. Hasta ahora, en que un libro intenta recuperar su memoria. POR
16 Domingo
Sebastián Montalva Wainer.
tOdas las FOtOs sOn del libRO carnets des andes
recuerdos. En el sentido del reloj: Frédéric Marmillod y su ruta al Alto de Los Leones, 1939; Dorly en el volcán San José; la pareja en la Sierra Nevada de Santa Marta, 1943; y la expedición que conquistó el Alto de Los Leones, hazaña que salió en la portada de El Mercurio el 27 de abril de 1939.
a
demás de buen montañista, el suizo Frédéric Marmillod era un talentoso escritor. Corría 1938, Frédéric había llegado poco tiempo antes a Chile junto a su esposa Dorly, y en sus ratos libres, cada vez que podía dejar la verdadera labor que lo había traído hasta acá (una farmacéutica suiza le había encargado abrir oficinas comerciales en Sudamérica: él era ingeniero químico), se sentaba a contemplar con asombro la belleza de las cumbres que rodean a Santiago. “Es un verdadero paraíso para el alpinista reconvertido en andinista”, escribe en uno de sus
diarios de viaje.“Desde el San José y el Marmolejo en el sur hasta el Juncal en el norte, es una sucesión de gigantes helados, muchos de los cuales elevan la cabeza a más de seis mil metros y duermen en una soledad prehistórica. Esta soledad es en sí misma un embrujo, la misma que conocieron hace cien años los pioneros de nuestros Alpes. Como centinela del Juncal, el cerro Plomo perfila sus cumbres heladas en el cielo de Santiago. (...) Qué alpinista resistiría a la llamada de esta aparición vaporosa, que cada tarde se tiñe de rojos irreales antes de desaparecer en un cielo siempre puro”. Frédéric y Dorly Marmillod
se habían conocido ocho años antes en Lausanne, Suiza, durante un curso de baile, y se casaron muy pronto, en 1934. Él tenía 25 años, ella 20. Pero en rigor no fue la danza lo que los unió, sino más bien una febril pasión por las grandes montañas; la misma que los llevaría, sin proponérselo, a convertirse en pioneros del andinismo en Sudamérica. Sus primeras experiencias, desde luego, habían sido en los Alpes suizos, donde vivían. Era la época dorada del alpinismo mundial, antes de la Segunda Guerra, cuando ni siquiera se había subido el Everest y lo que primaba era el espíritu competitivo
de los países europeos por ser los primeros en las cumbres del planeta. Pero los Marmillod nunca siguieron esa línea: para ellos, esto se trataba –sobre todo– del contacto con la naturaleza. “Ellos tenían un estilo y elegancia sorprendente y seductora”, dice el Domingo
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ArcHIVo. Los Marmillod llevaban un detallado registro de sus cumbres en sus diarios de viaje. El periodista Marc Turrel (izquierda) los encontró en casa de una de las hijas del matrimonio (tuvieron cuatro, que aparecen en la foto de arriba a la izquierda, junto a Dorly y a una amiga).
una pareja que haya subido junta tantos cerros y durante tantos años. Eso es totalmente inédito. Ella lo hacía en forma natural, acompañando a su marido, que siempre iba adelante, aunque Dorly también tenía toda la capacidad”. Los Marmillod no solo fueron pioneros del andinismo, sino que Dorly también se convirtió en un símbolo de este deporte. En esa época, en Europa no había mujeres montañistas. Al menos no estaban reconocidas oficialmente. Era una disciplina de hombres. En Suiza, de hecho, los clubes mantuvieron la prohibición de incorporar mujeres hasta 1980. Sin embargo, en Chile, donde el andinismo todavía era algo muy incipiente, Dorly Marmillod fue aceptada sin problemas en el Club Andino. Sobre todo después de los logros que comenzaría a tener en los Andes (ver recuadro), siempre junto a su marido. “Ellos no subían cerros para marcar récords, sino por el placer de estar en la montaña,” explica Turrel. Eran ascensos románticos, los primeros, y lo hacían tan bien, con un estilo independiente. Por eso, para mí esta era una página ilustre de la historia del andinismo. Y eso había que contarlo”.
Los Marmillod llegaron en
desTINo. Los Marmillod murieron de hipotermia en 1978, intentando escalar el Dent D’Herens, en los Alpes. Cuando los encontraron, sus cuerpos estaban juntos. Arriba, Frédéric en el cerro La Paloma, Farellones, que subieron en 1938.
francés Marc Turrel, fundador de la revista Andes Magazine y autor del reciente libro Carnets des Andes, donde cuenta la historia de esta pareja que durante décadas había permanecido en el olvido. Marc Turrel vivió durante años en Chile –hoy está de vuelta en Francia– y en los noventa subió muchas montañas en los Andes. Por eso, cuando investigaba sobre los primeros ascensos, siempre le 18 Domingo
llamó la atención que se repitiesen los mismos nombres: Frédéric y Dorly Marmillod. Intrigado,Turrel comenzó a buscar pistas, hasta que finalmente dio con una de las hijas del matrimonio, que vive en los alrededores de Lausanne. Milagrosamente, ella había guardado en un baúl todos los diarios de viaje, las fotos y los mapas que sus padres registraron entre 1938 y 1958, los años en que vivieron en distintos países de América. “Así que esto fue como encontrar el eslabón perdido de la historia del andinismo”, dice Turrel.“Ellos fueron los primeros en fotografiar esas montañas, porque hicieron las primeras ascensiones. Y además, siempre iban juntos. No existe en la historia del montañismo mundial
barco desde Trieste, Italia, a Buenos Aires, el 22 de junio de 1938. En la capital argentina Frédéric de inmediato comenzó a ejercer la labor que le había sido encomendada: dar a conocer los productos del laboratorio suizo Sandoz (actual Novartis) y armar un equipo de representantes en Sudamérica. Sin embargo, el ruido de la ciudad y la inexistencia de grandes montañas los sumió rápidamente en la nostalgia. Por eso, la próxima escala de su viaje –Santiago de Chile– les sonó siempre tan prometedora: aquí sí que encontrarían cumbres de más de cuatro mil metros. Tras preguntar en el consulado chileno, los Marmillod decidieron que en vez de cruzar por Mendoza –que era la ruta más directa– lo harían por Bariloche, en el sur de Argentina. Lo que en realidad querían era subir el volcán Tronador (3.450 metros). Allá fueron, lo in-
tentaron esa vez, pero no tuvieron éxito (lo conseguirían en 1955). A Santiago llegaron el 4 de septiembre de 1938, el mismo día que en la ciudad se realizaba una marcha del Frente Popular en apoyo al General Ibáñez. Pero el ambiente de agitación política no los amedrentó, pues tenían la vista fija en otra cosa: la imponente cordillera de los Andes, que estaba allí, a pasos de distancia. En los ratos libres que dejaba el trabajo farmacéutico, los Marmillod se fueron acercando a la pequeña comunidad de montañistas locales, a la gente del Club Andino, del Ski Club de Santiago, que recién se había inaugurado.Y al poco tiempo comenzaron a subir cerros, los mismos que hoy son considerados clásicos de la capital, como el Altar (5.222 m.) o La Paloma (4.930 m.), cerca de Farellones. Si bien tenían experiencia, sus equipos eran los que había entonces: cuerdas de cáñamo que se endurecían con el frío, bototos con clavos. Con esos implementos hicieron su primer gran ascenso: en diciembre de 1938, alcanzaron el Nevado Juncal (5.965 m.), un emblemático cerro en las cercanías de Portillo. Dorly, por cierto, se convirtió en la primera mujer en conseguirlo. Según cuenta Frédéric en su diario, fue desde esa cumbre que vislumbraron al gigante que, sin imaginarlo, los catapultaría a la “fama” del incipiente mundo montañero de la época. El 11 de abril de 1939, junto con el chileno Carlos Piderit, los Marmillod se convirtieron en los primeros seres humanos en conquistar el cerro Alto de Los Leones, una montaña de casi seis mil metros que está cerca del Aconcagua y que hasta entonces había sido considerada imposible de subir. La hazaña fue tal que incluso El Mercurio les dedicó la portada del 27 de abril de ese año. En la nota, titulada El cerro Alto Los Leones ha sido vencido por primera vez, el chileno Carlos Piderit hacía un recuento de la ascensión y destacaba la capacidad de los Marmillod. “Después de tomar un poco de agua de manzanilla, nos pusimos los crampones y nos atamos a las
LeYeNdA. Dorly Marmillod en el cerro Colón, Venezuela, 1943. La prensa de la época la llamó “La Reina de los Andes”.
cuerdas y partimos hacia la cumbre precedidos por el Dr. Marmillod”, cuenta Piderit en El Mercurio.“Las enormes grietas que debíamos atravesar parecían alejarnos cada vez más de la meta.Afortunadamente, la gran experiencia del Dr. Marmillod nos abrió el paso hasta ella. Eran las 15 horas cuando pisábamos la cumbre. Nos sentíamos completamente agotados por la enorme tensión nerviosa, resultado de la peligrosa travesía de las grietas del ventisquero; fue aquí donde pude apreciar la gran resistencia física y valentía de la señora Marmillod, que en ningún momento dio muestras de debilidad”. Dorly Marmillod también recordaría el ascenso al Alto de Los Leones en su diario.“11 de abril de 1939: estamos en la cumbre virgen, ¡qué sensación! El fiel piolet de Frédy queda aquí, en señal visible de nuestra ascensión, y el próximo alpinista tendrá que traerlo de vuelta al Club (Andino de Chile) y dejar el suyo de prueba (...). Lo único con que soñamos es poder dormir. ¡Esta primera (ascensión) nos valió ser incorporados en el Club Andino de Chile! (...) ¡Y así fuimos gente célebre durante un mes, en el pequeño mundo andinista de Santiago! Pero nuestra alegría profunda, verdadera, nos pertenece a nosotros dos solos”.
Los Marmillod dejaron Chile en 1940 y siguieron viajando por el continente americano, siempre por el trabajo farmacéutico de Frédéric. De Santiago se fueron México,
EL LIBRO
CUMBRES NOTABLES Juncal (6.110 m.), chile. 29 diciembre 1938. Primera ascensión femenina. Alto de Los Leones (5.445 m.), chile. 11 abril 1939. Primera ascensión. Bolívar (4.979 m.), Venezuela. Septiembre 1942. Primera ascensión. simons (5.660 m.), colombia. 24 febrero 1943. Primera ascensión. santa cruz (6.241 m.), Perú. 20 julio 1948. Primera ascensión. Alto de los Arrieros (5.000 m.), chile. Febrero 1950. Primera ascensión. Aconcagua (6.930 m.), Argentina. 18 febrero 1948 (primera mujer en bajar viva) y 25 enero 1953 (nueva ruta). Puntiagudo (2.494 m.), chile. 1955. Primera femenina.
luego aVenezuela, Colombia, Perú, Argentina y volvieron a Chile. El estallido de la Segunda Guerra Mundial también influyó en que permanecieran más tiempo en estas latitudes, aunque igual regresaban cada tanto a Suiza... y luego volvían, trayendo a sus cuatro hijas. Sus ascensos en los Andes continuaron hasta fines de los cincuenta, principalmente en la Sierra Nevada de Santa Marta, Colombia; en
Mérida, Venezuela (donde Dorly Marmillod fue calificada por la prensa como “La Reina de los Andes”); en la Cordillera Blanca de Perú, en el distrito de los lagos del sur de Chile y Argentina, y en el Aconcagua, la cumbre más alta de Sudamérica, que fue una de sus favoritas. Tras varios intentos, en 1948 finalmente consiguieron llegar a la cima y Dorly otra vez marcó un récord: se convirtió en la primera mujer en bajar viva de la cumbre más alta de Sudamérica. Y luego repitieron en 1952 y 1953. Ese último año, con una nueva ruta por la arista sur. Su regreso definitivo a Suiza fue en 1959. Se establecieron en Féchy, cerca de Lausanne, y desde allí volvieron a ascender sus cerros favoritos en los Alpes. A mediados de 1977 incluso intentaron cumplir su sueño de escalar en el Himalaya, pero por diversas razones no pudieron lograrlo. Además, ya estaban notando las limitaciones de la edad. El 27 de septiembre del año siguiente, mientras intentaban escalar el Dent d’Herens (4.171 m.), en los Alpes Peninos, un brusco cambio de tiempo, con fuerte nevazones y temperaturas de 40 grados Celsius bajo cero, los obligó a improvisar un refugio en la montaña, que no fue suficiente. Murieron de hipotermia esa misma noche. El equipo que los rescató cuatro días más tarde encontró sus cuerpos abrazados uno al otro. Como si fuese el guión perfecto de una película, Frédéric y Dorly
Lanzado a fines de 2015, el libro Carnets des Andes, de Marc Turrel, se puede comprar vía Amazon. Por el momento solo ha sido editado en francés y alemán, pero se trabaja para presentar pronto una versión en español.
Marmillod dejaron de vivir tal como lo hicieron siempre: juntos en la montaña. En el libro Carnets des Andes, uno de sus amigos de juventud, Blaise de Perrot, entrega un testimonio que retrata muy bien la entrañable unión de los Marmillod. “Frédy y Dorly formaban una pareja única en su género”, dice De Perrot.“El amor por la montaña era parte integral de sus vidas. No podían vivir sin ellas (...). Cuando hacían un ascenso difícil, una proeza, apenas lo comentaban. Eran muy contrarios a todo tipo de jactancias. Una sola cosa para ellos era importante: la alegría de vivir en contacto con la naturaleza. No he encontrado a una pareja tan profundamente unida con esa pasión (...). Frédy era preciso y ágil en sus movimientos, pero siempre atento a la marcha de sus compañeros y a ayudarlos ante alguna dificultad (...). Dorly no tenía la apariencia de una mujer alpinista. Al contrario, era muy femenina, casi frágil, pero bajo esa apariencia, ¡qué energía, qué tenacidad, qué ardor para subir al lado de su marido las cumbres más altas! Todos aquellos que hemos tenido el privilegio de subir las montañas con ellos o que hemos compartido su cálida amistad, no podemos sino guardar un recuerdo inolvidable”. Domingo 19
Lyon, une ville bien dans son époque
La capitale des Gaules a relevé le délicat défi de concilier une histoire millénaire et les besoins d’une agglomération moderne. Berges du Rhône et de la Saône réhabilitées, espaces verts repensés, vie culturelle animée… Lugdunum est entrée de plain-pied dans le nouveau siècle. Un dynamisme illustré par l’inauguration, en décembre 2014, du musée des Confluences, qui
brandit son architecture futuriste à la pointe sud de la presqu’île lyonnaise. Témoin de l’amour des habitants pour leur cité, la première édition de ce livre a été épuisée en quelques mois. Il reparaît dans une version enrichie. Le grand théâtre antique sous le soleil, l’Hôtel-Dieu sublimé par un éclairage nocturne, l’incontournable basilique NotreDame de Fourvière ou les colonnes néoclassiques du palais de justice… Le patrimoine lyonnais se révèle dans toute sa beauté et sa diversité. Lyon, métropole du xxie siècle, photographies Martine Leroy, textes Philippe Valode, éditions Ed.Xodus, 29 €.
pour prendre de la hauteur
TOUT SchUSS depuis un siècle ! On les porte – presque – sans y penser. Les skis n’ont pourtant pas toujours été d’aussi agréable compagnie ! Longtemps en bois, ils ne se sont transformés qu’après la Première Guerre, alors que l’industrie de l’aluminium cherchait de nouveaux débouchés. C’est en suivant la piste de ce matériau que l’on remonte l’histoire de ces spatules, mais aussi des marques et des sportifs qui ont fait leur succès. Une aventure d’un siècle qui nous mène jusqu’aux modèles ultra-légers d’aujourd’hui. Une histoire du ski, Franck Cochoy, Ref.2c Editions, 35 €.
pORTRAIT D’Un GéAnT SUISSE L’objet XXL est à la mesure du sommet italo-suisse, qui dresse sa silhouette imposante en couverture et se déploie à son aise sur des photos en doubles pages. Connu dans le monde entier, d’où des textes en cinq langues (français, allemand, italien, russe et japonais), le mont mythique a fait l’objet d’une course entre Britanniques et Italiens dès le milieu du xixe siècle. Une compétition remportée par les premiers, le 14 juillet 1865. Cervin XXL, robert bösch, Editions Glénat, 79 €.
SOUVEnIRS D’Un ALpInISTE
AU pLUS pRèS DES cIMES Quel que soit le paysage, il est sublimé dans ce beau livre. Les photographies d’une nature grandiose se mêlent aux portraits de ceux qui – de Georges Livanos dans les années 1950 à Patrick Edlinger, figure de l’escalade libre disparu en 2012 – ont tenté de la dominer. Everest, Patagonie, Dolomites… Expédition après expédition, l’auteur, alpiniste luimême, retrace les étapes de l’ascension des hommes vers ces sommets aussi convoités que redoutés.
LES VERTIGES DE L’AMOUR
de l’alpinisme, stefano ardito, Editions White Star, 29,90 €.
Carnets des Andes. 1938-1958, Marc Turrel, Editions Slatkine, 55 €.
Quelles meilleures histoires que celles racontées le soir au coin du feu ? Ce petit livre recrée cette ambiance grâce à Anselme Baud, guide de haute montagne et skieur invétéré. Du mont Blanc au Népal, en passant par la Bolivie, il partage ses souvenirs d’alpiniste, tristes ou heureux. Propulsés dans un décor de neige et de roche, on sentirait presque le soleil nous brûler les joues et le froid nous glacer le nez ! Les Grandes Aventures Chamois clandestins. Histoires d’un guide à la veillée, anselme Baud, Editions Nevicata, 9 €.
Femme actuelle Jeux
122 voyage
Voici une belle histoire de « A », comme « amour », « aventure » et « Andes ». Celle d’un couple, Frédéric et Dorly Marmillod, qui quitte la Suisse pour l’Argentine le 26 juin 1938, et parcourt la Cordillère sud-américaine pendant deux décennies, consignant par écrit leurs exploits. Mis en lumière par Marc Turrel et illustrés de nombreuses photographies, ces textes retracent le destin de ces deux alpinistes devenus andinistes.
Laure dubesset-chateLain
lIVRES
Frédéric et Dorly Marmillod Carnets des Andes L ’histoire de Frédéric et Dorly Marmillod est une originalité dans le paysage des livres de montagne. Assez dégagé des contingences matérielles, ce couple suisse a vécu, entre les années 1930 et 1970 une vie entière de passion autour de la montagne. Les activités professionnelles de Fredy (il travaille pour les laboratoires Sandoz) l’ayant conduit en Amérique du Sud, le couple va explorer tous les massifs montagneux du Mexique à la Patagonie par des itinéraires parfois simples mais parfois plus techniques comme la première ascension du Nevado Santa Cruz au Pérou en 1948. Le nombre d’ascensions réalisées et de premières est très important. Ce beau livre mêlant de superbes photos en noir et blanc, cartes d’époque et récits détaillés nous plonge avec ravissement dans cette période où les sommets d’Amérique du Sud étaient quasiment tous vierges. Imaginez donc le bonheur pour ce couple de disposer des Andes de manière si quasiment exclusive ! Bien qu’il n’en soit pas fait état explicitement, on sent
entre eux une complicité permanente. Dorly ne passe pas souvent en tête, mais elle dispose d’une énergie et d’une détermination à toute REF. Frédéric et Dorly Marmillod épreuve qui donnent Carnets des Andes 1938-1958 une force particuMarc Turrel lière à la cordée. Les Ed. Slatkine, Genève, 2015 nombreux alpinistes européens ou locaux croisés à l’occasion des ascensions accordent d’ailleurs toute leur confiance à cette compagne de cordée. Fredy et Dorly ont sûrement été bien avant l’heure, de vrais bobos (bourgeois bohème…) : « Ma femme et moi nous voyageons très incorrigiblement entre des sommets »… Ils mourront ensemble côte à côte à la Dent d’Hérens (4 171 m) en 1978 à l’âge respectif de 69 et 64 ans. Luc Jourjon
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DeSSinS à la verticale Dessins, photos, topos de voies, collages, peintures, poésie, récit : les carnets de cette odyssée ascensionnelle aux quatre coins du monde sont à la fois étonnants et pleins d’humour. Mieux qu’un guide, ils seront une inspiration pour bien des grimpeurs qui seront fascinés de retrouver dans cette expression graphique inédite les sensations, les émotions qu’ils éprouvent sur le rocher, et l’esprit qui anime leurs itinérances de montagne en montagne. REF : Dessins à la verticale Carnets de voyages en paroi Jeremy Collins Ed. Glénat, Grenoble, 2015
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bioDiverSité DeS alpeS Quatre hommeS au Sommet Le Denali est la montagne la plus élevée d’Amérique du Nord. Son sommet a été gravi en 1913, au cours d’une expédition menée par Hudson Stuck. Quatre hommes au sommet, traduit pour la première fois en français, relate cette ascension. Observateur attentif de la nature, esprit croyant et profondément soucieux du sort des Indiens d’Amérique du Nord, Hudson Stuck se fait, à travers ce récit, le chantre d’une chaîne et d’une montagne mythiques. REF : Quatre hommes au sommet L’ascension du Denali, en Alaska Hudson Stuck Ed. Transboréal, Paris, 2015
ontagne & Alpinisme 4-2015
En 2007, le Parc national du Mercantour et son voisin italien le Parco naturale Alpi Marittime se sont lancés dans une entreprise ambitieuse : recenser l’intégralité des espèces vivant sur leurs territoires, à cheval sur la frontière franco-italienne. Ce livre nous convie à partager l’aventure de cet inventaire. Aventure scientifique et naturaliste, mais aussi aventure humaine, qui a conduit à transcender les frontières, qu’elles soient géographiques ou disciplinaires, et dont les résultats seront utiles pour améliorer la protection des espèces et de leurs habitats. REF : Biodiversité des Alpes L’inventaire sans frontières Mercantour-Alpi Marittime Francine Brondex et Lise Barnéoud Ed. Glénat, Grenoble, 2015
mont-blanc la Dame De pierre Un hameau perdu dans la montagne, replié sur lui-même, presque coupé du reste du monde, dès les premières lignes, l’auteur nous plonge dans l’ambiance : les brumes qui s’attardent au-dessus de la vallée, le silence, l’isolement, et un mystérieux individu qui erre autour des maisons et disparaît comme il est arrivé. Les secrets enfouis au fil des générations vont refaire surface peu à peu et nourrir l’atmosphère oppressante qui entoure la disparition de Claire. Un thriller d’altitude où la montagne est aussi un personnage à part entière. REF : La dame de pierre Xavier-Marie Bonnot Ed. Belfond, Paris, 2015
Environnement hostile, dangereux parfois, la haute montagne sécrète aussi d’indicibles beautés. JeanFrançois Hagenmuller aime parcourir ce monde d’altitude et d’espace en quête de beauté et de sérénité. Dans Mont-Blanc, le jeu des éléments, il nous emmène le long de fines arêtes de neige aériennes, sentir le vent qui bouscule, suivre les nuages qui dansent entre les aiguilles, plonger dans le jeu féerique des couleurs du couchant et contempler, la nuit, le ciel étoilé qui ouvre sur l’univers. REF : Mont-Blanc Le jeu des éléments Jean-François Hagenmuller Ed. Glénat, Grenoble, 2015
face à fac
De 2013 à 2 photographe Schobinger e de montagne Abramowski les Alpes pou photographi les plus impr Regard phot porté sur les mythiques d les paysages face, mais au l’état des Alp alors que les climatiques t inexorablem ce livre parv à exprimer la intemporelle « seigneurs » REF : Face à F Maurice Sch Pierre Abram Ed. Noir sur 2015
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c nts Hagenmuller noble, 2015
Dolomites, les plus belles voies d’escalade C e livre n’est pas à proprement parler un « topo guide » : son format ne permet pas de l’enfiler dans une poche de sac à dos. Il remplit pourtant parfaitement plusieurs objectifs que les auteurs semblent s’être fixés : faire rêver d’abord et donner ensuite les indications techniques nécessaires à réaliser ses envies de grimpe dans les Dolomites. Le traitement iconographique et les textes nous plongent ou replongent avec délice dans le cœur de ce massif si unique au monde. Vu de près le rocher des Dolomites ne ressemble pas à ce qu’on a l’habitude de rencontrer dans nos falaises sportives et aseptisées, mais lorsqu’on prend du recul, ses pointes effilées, ses faces abruptes aux cheminements improbables mobilisent immédiatement notre désir de les gravir.
Les Dolomites représentent l’exact intermédiaire entre escalade et alpinisme alliant le plaisir de la recherche d’itinéraire, celui de la conquête du sommet et le bonheur gestuel de l’escalade. Afin de nous aider à trouver notre voie, les auteurs ont choisi de compléter les indications de niveau technique par des catégories originales : voies mythiques, voies insolites, voies sportives, voies d’acclimatation… On regrettera un peu que les cotations proposées soient sous le format UIAA, mais on trouvera facilement une table d’équivalence. Dommage aussi qu’il n’y ait aucun itinéraire de la face nord-ouest de la Civetta qui est certainement une des plus belles et plus hautes des Dolomites. Mais c’est sûrement le reflet
REF. Dolomites, les plus belles voies d’escalade Ralf Gantzhorn Christoph Willumeit Ed. Glénat, Grenoble, 2015
d’une volonté de faire la part belle au plaisir… On nous livre donc ici une sorte de réplique des « 100 plus belles »… de Gaston Rébuffat mais dans une version « léchée » et plus hédoniste qu’héroïque. à feuilleter avec délectation… Luc Jourjon
t o m h o r n b e i n
Everest : l’arête ouest Préface de John Krakauer
le roman De chamonix face à face De 2013 à 2015, le photographe Maurice Schobinger et le guide de montagne Pierre Abramowski ont sillonné les Alpes pour en photographier les parois les plus impressionnantes. Regard photographique porté sur les faces mythiques des Alpes et les paysages qui leur font face, mais aussi regard sur l’état des Alpes aujourd’hui, alors que les changements climatiques transforment inexorablement le paysage, ce livre parvient aussi à exprimer la grandeur intemporelle des « seigneurs » alpins. REF : Face à Face Maurice Schobinger et Pierre Abramowski Ed. Noir sur Blanc, Paris, 2015
eDwarD whymper (1840-1911) Plus de cent ans après sa mort, Edward Whymper demeure l’une des figures majeures dans l’histoire déjà bien longue de l’alpinisme. Il fut non seulement alpiniste, mais également écrivain et explorateur, on pourrait y ajouter artiste, photographe et conférencier à succès doté d’une écrasante personnalité. Cet ouvrage s’attache à faire connaître les différentes facettes de ce personnage atypique qui s’impose sans nul doute comme l’alpiniste le plus célèbre du XIXe siècle. REF : Edward Whymper (1840-1911) Michel Tailland Ed. Du Fournel, l’Argentière-la-Bessée, 2015
On pourrait croire que l’histoire de Chamonix commence en 1786 avec la première ascension du mont Blanc, et qu’elle se résume à un essor touristique fabuleux, propulsant la vallée au rang des premières destinations mondiales. Souvent considérée comme le simple décor de nombreux exploits alpins, Chamonix méritait le rôle principal de ce nouveau récit, qui s’appuie sur une chronologie de 700 dates et sur plus de 250 gravures, affiches, photographies et autres images rares. REF : Le roman de Chamonix Sophie Cuenot Ed. Guérin, Chamonix, 2015
Récit
Six fourmiS blancheS
evereSt, l’arête oueSt
Un groupe de randonneurs partent en montagne, et pris dans la tempête disparaissent les uns après les autres. Accidents ou taupe meurtrière ? Sur la trame des Dix petits nègres Sandrine Collette nous conte la vie en montagne, ses traditions séculaires dans des régions européennes reculées, la vie difficile dans un environnement hostile pour l’homme. Tempête, avalanche, lac gelé, crevasses, forment un cauchemar glacé dont on a du mal à émerger. Un livre à lire bien au chaud. REF : Six fourmis blanches Sandrine Collette Ed. Denoël, Paris, 2014
Everest, l’arête ouest est le grand classique de la littérature de montagne aux États-Unis. Tom Hornbein y raconte son ascension victorieuse aux côtés de Willi Unsoeld ainsi que l’histoire de l’American Mount Everest Expedition, dont l’objectif premier était de gravir l’Everest par la voie déjà connue du col sud. à ce jour, seuls quatorze alpinistes ont réussi à gravir l’Everest par l’arête ouest. Tom Hornbein et Willi Unsoeld furent les premiers à y parvenir le 22 mai 1963. REF : Everest, l’arête ouest Tom Hornbein Ed. du Mont Blanc, Chamonix, 2015
la
ontagne & Alpinisme 4-2015 [21]
Domingo 8 DE ENERO DE 2017 N° 2.612
El lEgEndario bar dE los EscritorEs En
Barcelona Por Rodrigo Fresán
CARNETS DES ANDES
GRANDES CRONISTAS La Patagonia en tren, según Paul Theroux CONSERVACIONISTAS: Roz Savage, la protectora de los mares
Los pioneros del
anDinismo
En CHiLE
la desconocida historia de Frédéric y Dorly Marmillod, los suizos que “descubrieron” las montañas de los andes.
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