Aiptasia mutabilis

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L'Aiptasie verte Aiptasia mutabilis Trumpet anemone (GB)

Aconties visibles au sein des tentacules Photo : Matthieu Sontag, License CC-BY-SA. (Travail personnel) [CC BY-SA 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)], via Wikimedia Commons

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Visitez notre site Web : Web-Environnement.fr Le moins qu'on puisse dire c'est que je n'ai pas toujours la même couleur pour faciliter mon identification. Je possède en fait deux formes l'une vivant à moins de 5 m de profondeur et l'autre à plus de 50 m et c'est cette profondeur qui permet de savoir en face de quelle forme on se trouve.

Ces deux formes n'ont pas la même couleur, la même taille ni les mêmes tentacules.

La première et la plus petite est blanche, rouge ou brune et sa couleur varie avec les saisons, elle est transparente et pâle en été La deuxième à plus grande profondeur est grise, verte, jaune ou blanche avec des tentacules zébrés.

Ajoutez à cela qu'il existe une Aiptasie (Aiptasia diaphana) encore similaire à ma petite personne mais de taille plus faible (3 cm de haut contre 12 cm) et le tableau est complet. Cette dernière vit aussi dans des lieux différents comme les ports ou les lagunes là où l'eau est un peu polluée et est capable de créer des tapis entiers recouvrant le substrat.

Sinon pour me reconnaître ainsi que mes cousines, voici quelques astuces : Mon corps qui est rarement visible car je vis dans des trous ou fissures, mesure 12 cm de long pour 3 cm de diamètre. Mes tentacules sont reconnaissables à leur aspect en forme de flamme ; ils sont translucides, marbrés et fins à leur extrémité. Je possède plus de 100 tentacules urticants aussi pour l'homme. Donc attention à ne pas mettre la main pour les plus téméraires. Je suis aussi capables d’émettre des aconties qui sont des filaments de défense et urticants par la même occasion qui sortent par les tentacules.

Pour terminer , je me reproduis en Méditerranée principalement et dans le proche Atlantique où je peux vivre et me nourrir. Chez moi, les sexes sont séparés et les œufs, qui naissent de la fécondation en pleine eau de la rencontre entre gamètes (cellules de reproduction ) mâles et femelles, éclosent pour donner une petite Aiptasie viable et capable de se nourrir qui viendra s'installer sur son lieu de vie et pourra en changer par reptation, éventuellement.

Bibliographie : DIDIERLAURENT Sylvie, MÜLLER Yves, in : DORIS, 9/6/2014 : Aiptasia mutabilis (Gravenhorst, 1831), http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp?fiche_numero=960 Simeonidis D., 1995, GUIDE DE LA FAUNE ET DE LA FLORE SOUS-MARINES DU BASSIN MEDITERRANEEN, ed.

Delachaux & Niestlé, 160p.

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Par Fernando Herranz MartĂ­n [GPL (http://www.gnu.org/licenses/gpl.html)], via Wikimedia Commons

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