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Anémone Verte , Rastègue en Provencal Anemonia viridis Snake-locks anemone (GB)
Par Lamiot (Travail personnel) [CC BY-SA 4.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0)], via Wikimedia Commons Vidéos : cliquez ici Je suis une Anémone de mer verte aux bouts de tentacules rose-violet bien caractéristiques. J'ai pour habitude de me fixer aux rochers ou aux substrats durs par mon pied musculeux. J'aime en général la lumière car j’héberge des micro-algues symbiotiques mais je suis capable de me déplacer lentement vers des zones plus sombres grâce à son pied mobile. J'affectionne aussi les milieux calmes comme l'eau des ports où je peux me reproduire jusqu’à couvrir entièrement le substrat.
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Visitez notre site Web : Web-Environnement.fr Je peux avoir plus de 300 tentacules que je rétracte la nuit , souples longs et assez fins dans lesquels peuvent venir s'abriter le gobie tacheté (Gobius bucchichi) et des crabes qu'on repère mieux la nuit. Je me nourris dans la journée de petits poissons et d'invertébrés comme les crustacés et les gastéropodes. Pour la reproduction, les sexes sont séparés, il existe donc des individus mâles et d'autres femelles. La libération de mes cellules reproductrices (les gamètes) a lieu en Juin ou Juillet. Les larves obtenues sont pélagiques ce qui veut dire qu'elles ne sont pas fixées. Je peux aussi me reproduire de manière asexuée. Cela se fait par la séparation (scissiparité) ou bourgeonnement donnant un nouvel individu vrai jumeau. Parmi les espèces qui vivent en relation avec moi, on peut citer :
Le gobie tacheté (Gobius bucchichi)
L'araignée des anémones (Inachus phalangium ; elle se cache au sein de mes tentacules)
Des espèces de crabes comme les Pilumnes
Des crevettes comme Leptomysis mediterranea, ou Periclimenes sp. qui récupèrent les restes de mes repas et sont protégés par mes tentacules urticants.
Pour finir il faut savoir que des cellules d'une algues microscopique de la famille des dinoflagellés (Symbionidium sp.) vivent en symbiose avec moi: les cellules photosynthétiques à l'intérieur de mes cellules trouvent sels minéraux et protection en échange de quoi elles me nourrissenten produisant des sucres simples. En cas de stress environnemental, de diminution de l'éclairage qui apporte un changement du mode de ma vie, les cellules photosynthétiques que j'héberge peuvent se voir expulsées ce qui cause mon blanchiment et ma mort probables. Un de ces stress fatals peut être du au réchauffement climatique mondial.
Anemonia viridis n'a pas beaucoup de prédateurs. Il y en a pourtant un qui est le nudibranche Aeolidia papillosa qui s'attaque aux tentacules, et l'homme qui peut consommer « la rastègue » en beignet après avoir détruit les cellules urticantes par un bain dans du vinaigre. Chers plongeurs en apnée ou en scaphandre autonome, n'oubliez pas de me respecter comme tout être vivant et fragile. En évitant en particulier de trop me solliciter et de s'amuser avec mes cellules urticantes qui ne Abonnez vous à notre page Facebook Web-Environnement
Visitez notre site Web : Web-Environnement.fr peuvent plus ensuite assurer leur rôle premier : celui de se nourrir et non de vous amuser. D'avance je vous remercie !
Par Szilas (Travail personnel) [Public domain], via Wikimedia Commons
Bibliographie : BRUCY Claire, BERTONCELLO Danièle, DANI Vincent, LAMARE Véronique, in : DORIS, 1/8/2014 : Anemonia viridis (Forskål, 1775), http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp? fiche_numero=111 Weinberg S., 1996, DECOUVRIR LA MEDITERRANEE, ed. Nathan nature, 352p.
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Par Lamiot (Travail personnel) [CC BY-SA 4.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0)], via Wikimedia Commons
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