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L'Aurélie Aurelia aurita Moon jellyfish (GB)
Hans Hillewaert / , via Wikimedia Commons Curieusement, lorsque je suis jeune, je suis carnivore et je peux me nourrir d’œufs de poissons comme ceux du hareng. Je possède de très nombreux tentacules sur le bord de mon ombrelle. Plus tard, je deviens microphage et consomme uniquement de petites proies microscopiques et j'ai Abonnez vous à notre page Facebook Web-Environnement
Visitez notre site Web : Web-Environnement.fr alors un régime qu'on dit microphage. Je capture mes proies grâce à mes bras festonnés et déplace les particules microscopiques vers la bouche grâce à des gouttières alimentaires. D'autres canaux partant de la bouche sont présents pour évacuer les restes alimentaires. Pour ma reproduction, les sexes restent séparés toute la vie, il n'y a pas d'hermaphrodisme comme pour la méduse Chrisaora isoscella. Lors de la saison de reproduction en automne, les mâles de mon espèce libèrent en pleine eau leurs spermatozoïdes ; leurs organes reproducteurs (les gonades) sont blancs ou jaunes. Ces spermatozoïdes atteignent les organes reproducteurs des femelles (roses à violets) et fécondent les ovules ou ovocytes. Puis les œufs migrent vers des poches situées sur les bras qui auront été formés par le biais d'une hormone sexuelle, chose rare chez les êtres peu évolués que sont les méduses auxquelles cette méduse appartient . Une larve éclot au bout de quelques jours et va se fixer sur un substrat sous les 20 m de profondeur et donne naissance à un polype (le scyphopolype) qui donne des petites méduses par strobilation (comme des assiettes empilées), les ephyrules prêtes à grandir et à se reproduire. Je suis une méduse qu'on rencontre très souvent à faible profondeur, en milieu parfois saumâtre estuarien ou dans les eaux plus chaudes des ports (j'aime bien la chaleur pour me reproduire). Je suis aussi pélagique (de pleine eau) mais on me rencontre toujours à faible profondeur. Mes organes reproducteurs ressemblent à des fers à cheval colorés. Je peux atteindre une taille de 40 cm de diamètre. Mes piqûres sont peu dangereuses pour l'homme. Au pire celui-ci percevra une sensation de démangeaison mais peut n'avoir aucune réaction du tout. Cette méduse est élevée dans les aquariums, l'homme sachant la domestiquer.
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Luc Viatour [GFDL (http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html) ou CC BY-SA 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)], via Wikimedia Commons
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Par MartinThoma (Travail personnel) [CC0], via Wikimedia Commons
Bibliographie : DORIS, 9/2/2011 : Aurelia aurita (Linnaeus, 1758), http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp?fiche_numero=129 Weinberg S., 1996, DECOUVRIR LA MEDITERRANEE, ed. Nathan nature, 352p.
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