Anémone parasite Calliactis parasitica Hermit anemone (GB)
Par H. Zell (Travail personnel) [GFDL (http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html) ou CC BY-SA 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)], via Wikimedia Commons
Il peut arriver qu'on me confonde avec une autre anémone des mers (Adamsia palliata) et qui se fixe aussi sur les coquilles des Bernard l'Ermite (Pagurus prideaux) mais ce dernier vit plutôt en Atlantique alors que mes hôtes se retrouvent tous les trois en Méditerranée. Il s'agit de Dardanus arrosor, Dardanus calidus et Buccinum undatum. Je peux vivre sans être accrochée à la coquille de l'un de ces trois animaux. On me retrouve alors accrochée sur une pierre mais mon habitat favori est bien la coquille du Bernard l'Ermite qui me permet de trouver de nouveaux milieux lors de ses déplacements ce que je ne peux pas faire toute seule. Pour me reconnaître c'est simple : en plus des petites tâches noires, rouges ou violettes, j'ai un pied beige à marron avec des lignes claires. Mes tentacules fins et nombreux sont couleur crème et j'en possède plus de 700 qui me servent comme toutes les anémones à pêcher des proies macroscopiques. Le terme employé pour me désigner est faux. Je ne vit absolument pas en parasite du Bernard l'Ermite qui me supporte mais j'ai avec lui plutôt une relation symbiotique plus exactement un commensalisme, une association non obligatoire mais favorable aux deux protagonistes. Deux faits