Le Mulet lippu, Mulet à grosses lèvres Chelon labrosus Thicklip-grey mullet (GB)
Par Roberto Pillon [CC BY 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/3.0)], via Wikimedia Commons Je suis présent en Atlantique comme en Méditerranée, je ne suis donc pas une espèce endémique ! Pour me reconnaître il suffit de regarder ma bouche et d’apercevoir une bouche à la lèvre supérieure développée avec plusieurs papilles. Cela est en lien avec mon régime alimentaire très varié en fait : La plupart du temps, je suis sur fond sableux où j'avale les micro-algues benthiques comme les diatomées (petites algues microscopiques) avec un peu de vase. Je ne dis pas non aux invertébrés que je rencontre et aux alevins que je peux rencontrer en pleine eau et que j'ingurgite avec avidité. Sur le fond je me nourris jour et nuit. Je dispose aussi d'un gédier comme les poules qui sert à palier le manque de dents. Je m'en sers en particulier pour broyer les poissons que j'avale sans les croquer auparavant! Je me trouve en bordure du plateau continental en hiver et migre plus vers les côtes en été où l'on peut me retrouver dans les ports, et sur les zones sableuse en avant des Posidonies, idem avec les zones lagunaires et les estuaires où je supporte une certaine dessalure. On pourra me rencontrer Web-environnement.fr
de la surface à 15m de profondeur. Je peux être confondu avec plusieurs espèces d'autres muges et le loup de mer. Chez moi, les sexes sont séparés, je suis une espèce gonochorique et ovipare : Je pond des œufs qui seront ensuite fécondés par les mâles en pleine eau à la fin de l'hiver. La fécondation est donc externe. Les larves s'approchent de la côte en été pour trouver des eaux plus chaudes. Pour échapper à mes prédateurs ou pour éviter les filets tendus au raz de la surface, je peux faire de grands sauts hors de l'eau grâce à ma queue puissante et musclée. Avec les œufs des femelles de plusieurs les espèces de muges (liza aurata, Mugil cephalus, Mugil capurrii, Chelon labrosus, l'homme fabrique la poutargue ou boutargue qu'on appelle aussi caviard de Méditerranée. Sa préparation est longue et complexe et nous ne détaillerons pas ici la préparation.
Détail le la bouche, Source : Stipendia, Christian Coudre ; Merci !
Détail de la tête Par Roberto Pillon [CC BY 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/3.0)], via Wikimedia Commons Web-environnement.fr
Par Baralloco (Travail personnel) [CC BY-SA 4.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0)], via Wikimedia Commons
Bibliographie : COUDRE Christian, LE GRANCHÉ Philippe, ANDRÉ Frédéric, in : DORIS, 1/5/2014 : Chelon labrosus (Risso, 1827), http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp?fiche_numero=1435 Bauchot M.L., Pras A., 1980, GUIDE DES POISSONS MARINS D’EUROPE, « Les guides du naturaliste », ed. Delachaux & Niestle, 427p.
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