Chrysaora hysoscella

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Méduse rayonnée ou boussole Chrysaora hysoscella Compass jellyfish (GB)

Crédits : Olivier JULLIEN Comme toutes les vraies méduses, il y a chez moi, une alternance d'un stade libre le plus connu, pélagique et reproducteur sexué avec un stade fixé sur le substrat où de petites méduses naissent par étranglement des polypes. Cela se nomme la « strobilation » et constitue la partie reproduction asexuée de mon cycle. Je diffère par mon mode de reproduction des autres méduses : D'abord, je ne garde pas le même sexe toute ma vie. Je nais mâle et devient hermaphrodite plus tard pour finir ma vie femelle. Contrairement aux autres vraies méduses, je ne libère pas des œufs venant juste d'être fécondés mais des larves plus développées. On a une première avancée vers la viviparité chose très surprenante chez un animal ayant un aussi faible degré d'évolution. Quoi qu'il en soit, les ovules sont fécondés dans la femelle par les spermatozoïdes émis par les jeunes mâles dans le milieu environnant. Des larves en sortent et vont se fixer sur un substrat où elles pourront devenir plus matures (stade Abonnez vous à notre page Facebook Web-Environnement


Visitez notre site Web : Web-Environnement.fr Scyphopolype) et donner par strobilation de petites méduses sexuées et le cycle est bouclé. Il est presque certain que les méduses hermaphrodites sont capables d'autofécondation. Pour me nourrir, il n'y a pas d'originalité. Je suis comme les autres méduses vraies avides de proies animales et donc carnivore. Je « pêche » avec mes tentacules très urticants même pour l'homme et amène mes proies ainsi capturées vers ma bouche et ma cavité gastrique pour les digérer. Les petits poissons carangidés qui nagent autour de moi seraient immunisés contre le poison de mes cellules harpons et ont ce comportement pour trouver un refuge en cas d'agression par un prédateur. On me trouve en Méditerranée mais je vis aussi en Mer du Nord, Baltique et dans l'Atlantique orientale. On peut me retrouver en bancs accompagnée d'autres individus de mon espèce ou d’une espèce différente. Comme on peut le voir sur les photos, je dispose de 32 tentacules de couleur brune prenant naissance sur le bord de mon ombrelle et mesurant jusqu'à 2 mètres de long . Les quatre bras buccaux sont festonnés et garnis de nombreuses cellules urticantes et dangereuses.

Crédits : Olivier JULLIEN Bibliographie : DORIS, 16/2/2014 : Chrysaora hysoscella (Linnaeus, 1767), http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp?fiche_numero=121 Bergbauer M., Humberg B., 2000, LA VIE SOUS-MARINE EN MEDITERRANEE, Guide Vigot, ed. Vigot, 318p.

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