Le Sparaillon Diplodus annularis Annular sea-bream (GB)
Par Roberto Pillon [CC BY 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/3.0)], via Wikimedia Commons Attention à ne pas me confondre avec le sar commun (Diplodus sargus) . Pour me différencier on remarquera que la tâche noire sur le pédoncule caudal est complète contrairement au sar commun où elle a la forme d'une selle de cheval et ne fait pas le tour du pédoncule. On remarquera aussi qu'adulte, je suis plus petit que les autre sars avec lesquels je forme des bancs amicaux. J'ai les nageoires pelviennes et anales jaunes et des reflets jaunes malgré ma couleur grise-argentée. Je vis en Méditerranée et dans le proche Atlantique où j’affectionne, les herbiers de posidonies et de zostères et les fonds rocheux. Je reste au chaud le plus possible en ne descendant pas plus bas que la thermocline donc jusqu'à 13 m. A l'état de larve après la reproduction, je vis dans les estuaires et lagunes car je suis capable de supporter la dessalure et c'est un endroit qui me permet Web-environnement.fr
de me développer car riche en nourriture. . En effet je trouve ce dont j'ai besoin : petits vers mollusques, crustacés et algues bien que ce régime soit plutôt caractéristique des adultes omnivores qui brisent les coquilles, carapaces et tests d'oursins avec leur mâchoire puissante. Je suis une espèce où les mâles et femelles sont séparés bien qu'il puisse y avoir des cas d'hermaphrodisme (mâle puis femelle pour un même individu). Les larves issues de la reproduction externe restent planctoniques pendant un mois. Le sparaillon, le plus petit des sars est méfiant car c'est lui qui a le plus de prédateurs. Les juvéniles par contre ne sont pas farouches et se laissent approcher par les plongeurs
Par Roberto Pillon [CC BY 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/3.0)], via Wikimedia Commons Bibliographie : DORIS, 12/8/2014 : Diplodus annularis (Linnaeus, 1758), http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp?fiche_numero=487 Bergbauer M., Humberg B., 2000, LA VIE SOUS-MARINE EN MEDITERRANEE, Guide Vigot, ed. Vigot, 318p.
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