Sar à Museau pointu Diplodus puntazzo Sharpsnout seabream (GB)
Par Anders Finn Jørgensen (Flickr) [CC BY-SA 2.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0)], via Wikimedia Commons Je suis un bon candidat pour l'aquaculture à l'instar d'autres espèces de sars car je grandis vite les premières années. La production industrielle n'a néanmoins pas commencé car les juvéniles de mon espèce sont difficiles à obtenir ce qui n'est pas le cas pour des espèces dont le cycle vital est bien maîtrisé comme le loup ou la dorade. Mon cycle naturel de reproduction est assez original par rapport aux autres espèces de sars . Déjà je suis hermaphrodite c'est à dire que je suis mâle jeune puis je me transforme en femelle plus tard comme la Saupe. Mes ébats amoureux se produisent d'Août à Septembre ce qui est plus tard que pour les autres espèces de sars et l'arrivée des juvéniles sur la côte (on appelle cela le recrutement) est hivernal. Ainsi au lieu d’aller comme mes « cousins » dans des lagunes je préfère rester plus au chaud en m'installant dans les zones rocheuses et les digues des ports par exemple. Web-environnement.fr
Mes cousins les autres sars peuvent être recrutés dans les lagunes car la température est moins froide au moment de ce phénomène. Lorsque je ne suis qu'un juvénile, je mange pour me nourrir un peu de tout : algues, isopodes, petits vers polychètes puis je deviens un carnivore exclusif lorsque je grandis. Je me nourris de divers petits animaux comme les vers , mollusques et crustacés et d'autres animaux fixés sur le substrat comme les balanes ou les hydraires. Attention à ne pas me confondre avec le sar commun, la forme de mon museau est plus allongée et mes bandes verticales sont plus marquées. Je possède pour ceux qui veulent vraiment m'identifier une nageoire caudale (la queue) bordée de noir, un museau plus pointu, et une dizaine de bandes verticales plus sombres que le reste du corps. J'ai aussi et pour finir une tâche sombre à la base de mes nageoires pectorales et une tâche annulaire noire sur le pédoncule caudale (de la queue).
Par Roberto Pillon [CC BY 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/3.0)], via Wikimedia Commons Bibliographie : LAMARE Véronique, PASTOR Jérémy, in : DORIS, 12/8/2014 : Diplodus puntazzo (Cetti, 1777), http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp?fiche_numero=477 Bergbauer M., Humberg B., 2000, LA VIE SOUS-MARINE EN MEDITERRANEE, Guide Vigot, ed. Vigot, 318p.
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