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Eudendriums de Méditerranée Eudendrium spp Tree-Hydroïd (GB)
Par Parent Géry (Travail personnel) [Public domain], via Wikimedia Commons
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Visitez notre site Web : Web-Environnement.fr Les espèces de mon genre sont présentes partout dans le monde et à plus forte raison en Méditerranée. Elles sont au nombre de 10 dont 6 seulement sont visibles à l'oeil nu, elles sont macroscopiques, Si je suis l'une de ces espèces, j'affectionne les substrats durs comme les roches et le coralligène ; on me trouve aussi à l'entrée des grottes et sous les surplombs. Mais certaines espèces en particulier Eudendrium racemosum se retrouvent à fleur d'eau. Tous les polypes sont reliés entre eux par un tube de tissu mou protégé du milieu extérieur par le perisarc, un tube constitué de chitine (la même molécule que cellle de la carapace des crustacés), qui protège la colonie des prédateurs et assure un maintien dans le sens vertical de la colonie. Les hydranthes sont les polypes nourriciers. Ils capturent de petites proies, surtout du plancton, grâce aux cellules urticantes qu'on appelle les nématocytes ou cnidoblastes produisant des organites nommés les nématocystes contenant un harpon enroulé dont le déclenchement se fait par pression sur le cnidocil. Les polypes nourriciers produisent des gonades avant de disparaître qui sont des organes capables de produire des cellules reproductrices femelles (les gamètes femelle ou ovocytes ) et des cellules reproductrices mâles (les spermatozoïdes). La colonie est donc hermaphrodite. Ces gonades ou gonozoïdes permettent par fécondation d'obtenir des zygotes se développant en larve planula libérée ensuite dans le milieu et qui se fixe pour redonner une colonie. Les colonies d'Eudendrium sont la nourriture préférée des nudibranches éolidiens que sont Cratena peregrina, Flabellina affinis, ou Coryphella pedata. Pour me nourrir, je suis un carnivore actif qui capture ses proies grâce aux tentacules urticants. Tous les polypes sont reliés entre eux au sein du perisarc et la nourriture captée par un hydranthe permet à d'autres polypes de vivre sans manger eux-mêmes. Ce qui n'est pas digéré est expulsé par la bouche.
Bibliographie : GALEA Horia, LAMARE Véronique, DIDIERLAURENT Sylvie, in : DORIS, 1/5/2013 : Eudendrium spp., http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp? fiche_numero=632 Bergbauer M., Humberg B., 2000, LA VIE SOUS-MARINE EN MEDITERRANEE, Guide Vigot, ed. Vigot, 318p.
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Par Steve Lonhart / NOAA MBNMS [Public domain], via Wikimedia Commons
Par Parent GĂŠry (Travail personnel) [Public domain], via Wikimedia Commons
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