Les gorgones

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Autres Gorgonaires que la Gorgone Pourpre Gorgonian (GB) Il en existe plusieurs : •

Eunicella singularis : gorgone blanche

Eunicella cavolini (images) : gorgone jaune Cliquez pour voir la video

Eunicella verrucosa : gorgone verruqueuse

Leptogorgia sarmentosa : la gorgone orange

Il existe de très nombreux points communs avec la Gorgone pourpre notamment pour la reproduction et l’alimentation. Nous ne voyons ici que les différences En ce qui concerne la Gorgone blanche, en plus du mode traditionnel, elle se nourrit grâce aux algues symbiotiques qu’elle héberge et qui sont des zooxanthelles. C’est une association qui apporte un petit plus nutritionnel grâce aux sucres produits par photosynthèse. C’est ce qui explique sa présence dans des zones plus éclairées que les autres gorgones. Elle ne craint pas non plus les sédiments. Elle est aussi la proie de nudibranches tels que Marionia blainvillea et plus rarement de Tritonia nilsodhneri La simnie blanche (Simnia spelta) est un gastéropode très mimétique et prédateur de la gorgone blanche. Sa prédation et les mécanismes de réparation de la gorgone créent des cavités habitées par de nombreux animaux qui finissent par recréer un véritable écosystème en miniature où de nombreux animaux et organismes unicellulaires se reproduisent. Sa croissance est à peine plus rapide que celle de la gorgone pourpre. Elle atteint dans le meilleur des cas 5 cm par ans. Pour la Gorgone jaune, il n’y a pas de symbiose avec quelques algues comme les zooxanthelles. C’est pourquoi elle se retrouve dans les mêmes zones que la Gorgone pourpre néanmoins à des profondeurs en moyenne moindres. Cette espèce est présente dans toute la Méditerranée sauf en certaines zones comme la côte Vermeille par exemple. Son extension est donc supérieure à celle de la Gorgone pourpre. La Gorgone verruqueuse est reconnaissable à ses « verrues » que ne possède pas la Gorgone blanche. Ces verrues portent les polypes. Un nombre important d’épibiontes peuvent coloniser cette gorgone comme des vers annélidiens (Sabella discifera) ou des anémones. Plusieurs nudibranches peuvent se nourrir des polypes. Il s’agit des nudibranches du genre Tritonia ; idem avec la Simnie blanche (Simnia patula). Tous ces nudibranches carnivores ont


mis en place des organes de camouflage qui miment pour la plupart les polypes des Gorgones. En tous les cas c’est un régal esthétique pour les yeux. Pour la Gorgone orange, des algues, souvent filamenteuses, peuvent aussi se développer sur ces gorgones, à leur détriment. Elle est attaquée par les mêmes prédateurs que la Gorgone blanche. Les polypes sont plus petits que chez la Gorgone pourpre.

Par Géry Parent [GPL (http://www.gnu.org/licenses/gpl.html)], via Wikimedia Commons


Gorgone blanche, source : Wikipedia


Par Yoruno (Travail personnel) [CC BY-SA 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)], via Wikimedia Commons

Eunicella verrucosa et bryozoaire au premier plan crÊdit : Š Olivier JULLIEN


Gorgones jaunes à gauche et pourpres au centreCrédit : © Olivier JULLIEN


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