Serpula vermicularis

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Serpule Serpula vermicularis Red tubicolous worm (GB)

Serpule avec opercule visible Par Original téléversé par Elapied sur Wikipedia français (Transféré de fr.wikipedia à Commons.) [CC BY-SA 2.0 fr (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/deed.en)], via Wikimedia Commons

Je suis un animal présent sur tout le pourtour méditerranéen mais aussi sur la côtes atlantiques françaises entre autres. J’affectionne les substrats durs où je peux créer des formations calcaires au niveau du coralligène en particulier. Il est même possible que je sois le principal bioconstructeur et que je forme surtout Abonnez vous à notre page Facebook Web-Environnement


Visitez notre site Web : Web-Environnement.fr dans la zone atlantique des formations récifales de bonne taille. Je préfère la pénombre à la lumière directe du soleil de la surface à 2000 m de profondeur et plus sans doute. Je suis constitué d'un corps de ver marin segmenté protégé par un tube calcaire que j'ai secrété et qui est souvent colonisé par des espèces diverses caractéristiques des salissures. De ce tube, je ne laisse sortir qu'un panache branchial rouge-orangé agrémentés de dessins clairs divers et constitué de deux lobes séparés et d'un opercule qui servira de « bouchon » de fermeture lorsque je me rétracte. Je suis assez grand à taille adulte car je peux mesurer 10 cm de long pour 5 mm de diamètre. Il faudra être vigilant car d'autres organismes peuvent me ressembler et être la cause d'une confusion dans la détermination de mon espèce. Il s'agit en particulier de la Protule mais cette dernière ne possède pas d'opercule de fermeture. On peut confondre la serpule avec le Vermet mais ce dernier ne possède pas le panache branchial des annélides sédentaires (les vers marins). Pour me nourrir, comme tous les vers marins annélidiens sessiles (fixés toute leur vie), la panache branchial en plus de l'apport d'oxygène intercepte des particules nutritives du courant grâce à un mucus collant et les dirige vers la bouche centrale. La présence de certaines enzymes laissent penser que le régime alimentaire est constitué de particules détritiques organiques en majorité. Je peux me reproduire de manière asexuée par bourgeonnement, scissiparité ou fragmentation. Ce qui est rare pour les polychètes sédentaires qui privilégient la reproduction sexuée par libération dans le milieu de gamètes mâles et femelles. Les sexes sont séparés : un mâle le reste toute sa vie et il en est de même pour les femelles. L'espèce est dite gonochorique. L’œuf puis la larve trochophore qui en résulte finit par se fixer et reconstitue, en passant par un autre stade métatrochophore (ce n'est pas un vilain mot), un individu complet. Le ver atteint l'âge adulte et la maturité sexuelle en moins d'un an. Il est alors capable de se reproduire à nouveau. Les prédateurs de la serpule sont les girelles, divers crénilabres qui extraient l'animal du tube, certaines étoiles de mer comme Asterias rubens en Atlantique.

Bibliographie : DELETANG Marc, FAUCONNET Elodie, SITTLER Alain-Pierre, SCAPS Patrick, REGUIEG Aedwina, in :DORIS, 7/2/2013 : Serpula vermicularis Linnaeus, 1767, http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp? fiche_numero=1425 Bergbauer M., Humberg B., 2000, LA VIE SOUS-MARINE EN MEDITERRANEE, Guide Vigot, ed. Vigot, 318p.

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Par Parent GĂŠry (Travail personnel) [Public domain], via Wikimedia Commons

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