Barracuda Sphyreana viridensis Yellow mouth barracuda (GB)
By Robert Patzner (Fishbase - (authorizathion) OTRS #2006092510004467) [GFDL (http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html) or CC-BY-SA-3.0 (http://creativecommons.org/licenses/bysa/3.0/)], via Wikimedia Commons Je suis un poisson exclusivement carnivore. L'analyse de mes repas montre que je me nourris pour les deux tiers de poissons et en particulier de petits chinchards (Trachurus picturatus) et pour le tiers restant de mollusques comme les poulpes ou les seiches et de crustacés divers. Je ressemble au brochet de mer mais j'ai des bandes noires plus visibles sur les flancs. Comme lui je suis capables des plus fortes accélérations lors de la chasse : je suis en effet en mesure de passer de la presque immobilité à une vitesse de 44 km/h en quelques fractions de seconde qui est ma vitesse de pointe. Je ne laisse aucune chance à mes proies. D'autant plus que j'adopte une stratégie de pêche différente selon la richesse en proies du milieu dans lequel j'évolue. En été où les proies sont plus abondantes, je forme des bancs de plusieurs centaines d'individus alors qu'en plein hiver, je suis un prédateur isolé. Tous les intermédiaires sont possibles entre ces deux situations . Web-environnement.fr
Pour me reproduire, beaucoup de choses restent un mystère. L'homme sait seulement de moi que j'ai un turnover assez lent et que je suis de plus en plus présent en Méditerranée occidentale, sans doute le réchauffement climatique y est pour quelque chose ! Selon mon âge, j'ai deux milieux de vie bien distincts : Jeune je souhaite me soustraire à mes prédateurs qui peuvent même être des individus adultes de mon espèce. C'est pourquoi j'affectionne les lieux peu éclairés où je passe inaperçu. On peut me rencontrer dans les éboulis de roches ou les petits fonds rocheux comme les digues extérieures des ports, en marge des herbiers où je chasse les poissons peu chanceux. Pour ne pas me faire repérer j'ai la forme d'une feuille de Posidonie détachée qui flotterait en pleine eau. Mon camouflage est excellent ! Adulte, je suis un animal pélagique et je ne dédaigne pas m'approcher des tombants de coralligène, des secs et les zones côtières en été et au début de l'automne. On me rencontre à 3 mètres de profondeur mais plus souvent à 10 m ou plus de profondeur. Je suis de plus en plus visible par les plongeurs en scaphandres autonomes car de plus en plus fréquent sur les bords occidentaux de la Méditerranée.
Bibliographie :
Crédits : © Agnes PAQUET
MALIET Vincent, KUPFER Michel, in : DORIS, 24/2/2013 : Sphyraena viridensis Cuvier, 1829, http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp?fiche_numero=689 Louisy P., 2005, GUIDE D’IDENTIFICATION DES POISSONS MARINS, EUROPE ET MÉDITERRANÉE, (2ème édition mise à jour), ed. Ulmer, 430p.
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