Le Sublet Symphodus rostratus
Par Etrusko25 (Travail personnel) [Public domain], via Wikimedia Commons Pour la reproduction, je ne veux pas me vanter mais c'est moi le papa qui fait tout le boulot. C'est vrai, à la saison des amours, je prends soin de construire un nid avec des algues. Je me reproduis de Mars à Juin. Puis je « drague » toutes les femelles qui passent à côté de mon œuvre. Si on se plaît, on entame une parade nuptial et ma femme dépose ses œufs que je féconde immédiatement. Puis elle s'en va et je recommence ce petit scénario avec toutes les femelles qui passent à proximité de mon nid. Après 10 jours, alors que je suis bien fatigué je dois encore consolider le nid avec d'autres morceaux d'algues et recouvrir les œufs de gravillons. Je garde ma progéniture jusqu'à éclosion des larves en assurant une ventilation pour que mes chérubins puissent respirer dans les meilleures conditions. Chez nous les sexes sont séparés. Un mâle est un mâle et le reste toute sa vie. Pour les femelles, c'est la même chose. On dit de mon espèce qu'elle est gonochorique. Pour ces dernières, lors de la période du frai on peut remarquer une papille génitale bleue à noire qui est très visible à l'avant de la nageoire anale. Pour me reconnaître c'est assez simple : à part ma petite taille je suis le seul labre à avoir un museau retroussé et concave. Web-environnement.fr
Je me nourris de petites proies : crustacés, bryozaires (animaux mousse) que j'aspire avec ma fine bouche. Pour faire la sieste ou dormir la nuit, je reste dans les posidonies la tête vers le bas, bien caché par les feuiles de Posidonies. Je suis un poisson comestible et apprécié pour accompagner la bouillabaisse. On me pêche facilement à la palangrotte.
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Bibliographie : DORIS, 4/4/2014 : Symphodus rostratus (Bloch, 1791), http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp? fiche_numero=142 Weinberg S., 1996, DECOUVRIR LA MEDITERRANEE, ed. Nathan nature, 352p.
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