LES VIVES DE MEDITERRANEE La Grande Vive : Trachinus draco La Vive Léopard : Trachinus radiatus La Vive Araignee : Trachinus araneus
Trachinus draco (grande Vive) Par Roberto Pillon [CC BY 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/3.0)], via Wikimedia Commons
Comment faire pour les identifier ? La grande vive se reconnaît surtout par ses flancs striés de bandes obliques bleues et jaunes. La grande bouche ouverte vers le haut est caractéristique de toutes les vives.
Web-environnement.fr
Trachinus radiatus (vive léopard) Par Roberto Pillon [CC BY 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/3.0)], via Wikimedia Commons
La vive léopard a ses cotés du corps flanqués de tâches sombres sur fond clair, sa nageoire dorsale est rarement déployée contrairement aux autres vives ? C'est aussi la moins agressive des vives car elle n'attaque par les plongeurs !
Web-environnement.fr
Par Roberto Pillon [CC BY 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/3.0)], via Wikimedia Commons
La vive araignée est redoutable non seulement par ses épines dorsales qui comme toutes les vives peuvent injecter un venin très douloureux et même dangereux (risque d'évanouissement à cause de la douleur et de l'influence sur les systèmes nerveux et circulatoire de l'homme) . Mais aussi par son comportement hyper agressif qui entraîne la vive à attaquer voire poursuivre les plongeurs qui auront eu la malchance de pénétrer sur son territoire. On la retrouve souvent en position arquée prête à bondir sur ses proies (des poissons surtout) située même en pleine eau et à plusieurs mètres de sa cachette sous le sable. Sa livrée est composée de tâches foncées juste en dessous de la ligne latérale plus claire (la ligne latérale est un système sensoriel qui permet aux poissons de détecter des petites variations de pression dans l'eau et les avertissent ainsi de l'attaque éventuelle d'un prédateur. Plongeurs et baigneurs soyez attentifs en été car les vives qui descendent profondément en hiver (parfois jusqu'à 300 m ) sont à très faible profondeur en été où elles se reproduisent.
Web-environnement.fr
Leur biotope : Toutes les vives affectionnent les petits fonds sablo-vaseux dans lesquels elles s'enfouissent pour ne laisser dépasser que leur tête et la nageoire dorsale redoutable qui est une arme et d'autant plus dangereuse que l’animal est grand. L'origine du nom : Le nom de « Vive » a la même étymologie que le mot vipère, vouivre, guivre ou « weever » en anglo-saxon , qui signifient dragon ou animal mythique aquatique. Nutrition : Les vives chassent à l’affût en se cachant parmi les sédiments dont elle ont la couleur, leur partie antérieure pouvant même changer de couleur à l'instar des seiches pour être encore plus invisible. Mais les vives peuvent être très téméraires et bondir sur des proies situées à quelques mètres de leur cachette et les poursuivre dans l'eau. Si elles piquent l'animal avec leur venin redoutable, c'en est fini de la proie qui succombera rapidement avant d'être avalée. Reproduction : Elle a lieu au printemps ou en été et les vives se rapprochent ainsi du rivage. Les juvéniles sont planctoniques. Mise en garde et conduite à tenir en cas de blessures : Les vives possèdent une nageoire dorsale hérissée d'épines reliées par une membrane noire et qui peuvent injecter un venin redoutable. Si vous êtes piqué, le venin étant détruit à 40-50°C, un premier geste avant d'aller voir un médecin ou d'appeler les pompiers en cas de choc anaphylactique (réaction allergique souvent mortelle) est de passer de l'eau très chaude à l'endroit de la piqûre. Une partie du venin peut être détruit. La piqûre entraîne souvent malaises, vertiges, et paralysie. Il est donc important de savoir repérer les vives avant leur attaque Même mortes les vives restent dangereuses et il conviendra de ne pas les manipuler à mains nues. Bibliographie : ANDRÉ Frédéric, BAUS Frédéric, PILLON Roberto, in : DORIS, 1/5/2014 : Trachinus araneus Cuvier, 1829, http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp?fiche_numero=2122
RIEHL Christian, ADER Denis, PICHON Bernadette, ANDRÉ Frédéric, in : DORIS, 1/5/2014 : Trachinus draco Linnaeus, 1758, http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp? fiche_numero=637
ANDRÉ Frédéric, BAUS Frédéric, PILLON Roberto, in : DORIS, 1/5/2014 : Trachinus radiatus Cuvier, 1829, http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp?fiche_numero=2625
Louisy P., 2002, GUIDE D’IDENTIFICATION DES POISSONS MARINS, EUROPE ET MÉDITERRANÉE, ed. Ulmer, 430p.
Web-environnement.fr