Transition

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T R A N S IT

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ESA Master 1 Semestre 1 Maxime Font - Margot Noguier - Eudes Ouzana - Venanzio Verrecchia Boris Bastianelli - Marc Dumont - Regis Guignard - Antonio Lazo - Jose Luis Fuentes Marquez


SOMMAIRE Contexte Une topographie isolante

P.3

Un zoom sur la ville

P.4

L’hôpital Un équipement stragique

P.5

Intervention Approche générale

P.6

Entre-deux Une limite très intégrée

P.7

Le Plateau Flux et circulations

P.8 P.9

Au coeur/Eudes Ouazana

P.10

Croissement/Maxime Font

P.13

Espace Transitif/Venanzio Verrecchia

P.16

La Pente Un paysage à exploiter

P.18

Complexe aquatique/Margot Noguier

P.19

Conclusion

P.25

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Contexte Une topographie isolante Montfermeil se situe dans l’Est de la petite couronne, dans le département de la Seine-Saint-Denis (93) à la limite de la Seine et Marne (77), notamment la ville de Chelles. Historiquement la ville prend racine dans une clairière de la forêt de Bondy, situé sur un plateau. Elle est un point stratégique de par sa topographie, à tel point qu’un château y fut construit pendant la période médiévale. Atout d’autrefois mais faiblesse actuelle, la topographie de Montfermeil est la cause de son enclavement. Cette commune s’est développée sur un plateau au relief marqué qui l’a toujours tenue à l’écart des activités parisiennes.

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Un zoom sur la ville Cet isolement géographique tend à disparaitre grâce à l’axe Clichy-Chelles qui la traverse du Nord au Sud, grâce au tramway T4 qui vient faire une boucle au coeur de la ville et qui est directement relié au RER B et grâce au projet d’arrêt du Métro 16 s’inscrivant dans le cadre des travaux du grand Paris. Bien qu’actuellement elle ne soit pas directement reliée aux transport principaux desservant la région, la ville de Montfermeil, se situe au centre d’un réseau couvrant l’ensemble des communes avoisinantes.

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L’hôpital Un équipement stratégique Ce réseau secondaire peut servir de base à des équipements locaux rayonnants à l’échelle intercommunal. Cependant, un seul équipement dispose de ce statut à l’heure actuelle, il s’agit de l’hôpital. Montfermeil est située au centre d’un regroupement de communes aussi bien du 93 que du 77 et cette intercommunalité a été créée pour répondre au vide de service hospitalier publique à cet endroit. L’hôpital est historiquement situé au sud du centre de la ville où le premier bâtiment date de 1927. Aujourd’hui il est divisé en deux parties : le site principal côtoyant le centre-ville et le site des Ormes situé un peu plus au Nord, résidence de long et de moyen séjour. Hôpital privé du vert Galant Ramsay santé

Aulnay-sous-bois

Hôpital privé de l’Es-Parisien Ramsay santé

Etablissement public de santé de Ville Evrard (Psychatrie)

Vaujours

Vauban Livry gargan 60 docteurs

Coubron

Jean Verdier (APHP) Sevran 250 lits déclin depuis 2011

Clichy sous bois

Le Raincy Montfermeil

Bobigny

fusion avec les Ormes (2009) 650 lits rayonnement intercommunal

Montfermeil Le Raincy

Hôpital Avicennes (APHP)

Gagny

PARIS x2 Montreuil

Mr Mamelet petit hôpital de jour dans un pavillon

Chilperic 13 docteurs

Le site principal de l’hôpital montre des signes de vétusté et il semble hors norme ce qui force une réhabilitation ou un déplacement de activité. Comme la plupart des équipements analogues, il peut être considéré comme une ville dans la ville de par son fonctionnement fermé et ses faibles rapports à l’urbain, notamment avec son mur d’enceinte. Autre fait surprenant, l’hôpital parait comme invisible depuis le centre-ville si bien que lors des études in situ, plusieurs personnes nous ont demandé comment y accéder. Le bâtiment en trident surplombe une pente à la limite du plateau le rendant visible depuis Chelles. Paradoxalement, l’hôpital est plus visible des communes limitrophes que de l’intérieur même de Montfermeil, un peu comme les Espaces d’Abraxas de

Clinique privée de Marne Chantereine 18 docteurs (depuis 2015)

Chelles

Maison Blanche (Psychatrie) 2400 lits rayonnement régional

Neuilly plaisance

Neuilly sur marnes

PARIS

Gournay sur marnes

ville un peu plus au sud, qui sont visible depuis les communes situées de l’autre côté du vallon creusé par la marne.

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Intervention Approche générale L’hôpital touche donc à des thématiques politiques, quant à sa gestion et aux services qu’il assure, urbaines, quant à son rapport à la ville, paysagère, quant que le métier d’architecte soit éminemment politique et que les premières selement décidé de nous aligner sur la politique de la ville, considérant fortement un report des activités du site principal vers le site des Ormes.

Notre réponse traitera donc de manière conjointe ces trois domaines que sont le paysager, l’urbain et l’architecture. Avant d’envisager cette zone comme un espace d’intervention, il sur le site. Celui-ci est actuellement composé de nombreux bâtiments hétéroclites, un agrégat de styles et dépassés, ne permettant pas d’assurer pleinement leur fonction. Nous avons donc pris la décision de les détruire excepté le bâtiment le plus ancien (datant de 1927) que nous conservons pour sa valeur architecturale, urbaine et patrimoniale permettant un travail de mémoire quant à l’ancien site, à travers le changement de fonction.

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L’intervention prendra place dans la partie « vide » entre le coeur de ville, l’ancien site de l’hôpital et la pente anciennement occupée par les parkings de l’hôpital. Bien qu’étant d’une supervention établit nous permet de recon(aujourd’hui séparées). De plus notre d’accompagner une politique urbaine de la ville qui cherche à rendre plus attractif le centre-ville par un ensemble de projets urbains ayants comme point d’orgue l’arrivée du T4 dans le centreville.


Entre-deux Un limite très intégrée L’analyse du site a mis en évidence trois élément topographie distinct, reprit naturellement par l’implantation urbaine qui ne s’y lie pas pour autant. On y retrouve le plateau d’un très faible dénivelé où se situe le coeur de ville. Puis la marqué et qui commence quelques mètres au sud de l’ancien bâtiment. Cette intervention a pour but de venir relier tous les éléments précédemment cités dans un projet paysager et urbain cohérent avec l’existant que nous avons donc décidé d’appeler en conséquence : TRANSITION.

L’intervention s’appuie d’abord sur la topographie avec l’intention de la transformer en ligne de force paysagère tout en la rendant franchissable dans un contexte urbain. La cassure devient ainsi l’entre-deux, liaison végétale au bord de la ville et accompagnant la topographie. Cette bande végétale aménagé comme une promenade bucolique vient relier le parc de l’Arboretum à l’Ouest aux friches végétalisé à l’Est.

Ensuite elle propose un aménagement de la pente, qui devient une ouverture paysagère sur la Seine et Marne tout en s’inscrivant dans la continuité des espaces avoisinants que nous détaillerons plus tard. De plus, la proposition intègre une reconstitution de la trame urbaine sur le plateau venant s’intégrer au coeur de ville et à la politique de cet espace voulue par la ville.

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Le Plateau D’abord penchons-nous plus en détail sur la trame existante, contrairement aux pavillons situés au Sud-Est, elle est orthogonale et constituée d’îlots avec un bâti faisant front en façade et morcelés sur cour. Pour la plupart, ce sont des bâtiments de deux ou trois niveaux avec des toitures en pente. Nous du centre-ville, mais aussi l’église qui pourrait devenir un élément valorisant si elle est correctement incorporée au tissu nouvellement créé. Cette trame vient

place située aux abords de l’église tout en en créant une nouvelle située entre le Lidl et la gare du T4 (et la future gare de bus). Cette seconde place sera comme la porte d’entrée du projet au niveau du coeur de ville. Elle intègre un axe passant par l’entre-deux et rejoignant la pente, pendant piétonnisé de l’avenue du Général Leclerc. La disposition de cette place ainsi que l’ouverture des îlots par le Sud permet une certaine porosité du végétal depuis l’entre-deux, remontant dans des espaces générés.

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Flux et circulations La réalisation de ces espaces depuis une trame soulève maintenant la située à l’Est du site, est un axe fortement emprunté par les bus mais aussi par

actuelle et permettant donner plus de place aux piétons entre la voie et le front bâti. d’appuyer la présence de l’entre-deux. La circulation automobile entre les îlots est conservée car la voiture est un élément de transport majeur dans la ville. En revanche le travail du sol rendant uniforme le pavage entre espace piéton et automobile permet de réduire l’impact de la voiture dans cet espace et de donner une plus large place aux piétons dans la vie urbaine. Cette disposition va de pair avec la piétonisation de la Rue Barbusse actée par la mairie suite à l’arrivée du T4 en centre-ville. Cette thématique aura aussi un écho quant au traitement des îlots que nous détaillerons plus tard. l’échelle du centre-ville qui soit viable et qui communique avec la place. Cela s’est fait en créant un gare mêlant tramway et bus, en remplaçant un quai de l’actuel terminus du T4 par un quai de bus ; le T4 faisant une boucle dans la ville, il ne nécessite plus la mobilisation de 2 quais (lors du jury cet élément a été remis en question par le Maire il est probable que son statut évolue).

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AU COEUR CONTEXTE: Une partie du projet TRANSITION se porte sur la reconstitution d’un tissu urbain au cœur de la ville et d’un cœur de ville dans un tissu urbain. Cette double action est d’autant plus complexe que ce sont deux aspects de l’urbanisme d’aujourd’hui qui périclitent. Montfermeil est assimilable, en termes de morphologie, à un gros village de province et doit principalement son activité à son appartenance à la petite couronne. l’étalement urbain de ses périphéries. La place de l’Eglise, hier centre du bourg, est aujourd’hui un parking accueillant de temps en temps le marché. Le tissu urbain, lui, connait un autre problème, ses connexions. De la radicale entre ilots fermés et barres isolés, les projets peinent à se renouveler et surtout à reconstituer une trame de vie sociale et une vitalité aux quartiers où ils prennent placent. Soit les lotissements et le tissu pavillonnaire continue en périphérie soit des blocs semi ouvert, semi fermé s’implante en ville sans pour autant se connecter à elle.

Ce qui fait le charme et la civilité d’une ville est, dans son organisation, la multitudes des possibles de mêmes espaces. Comme un sculpture dont on ne prend la mesure et la justesse qu’en en faisant le tour, la ville doit se percevoir à toutes les échelles par une superposition de trames et de tissus ayant leur fonctionnement propre. Des chemins qui, en s’entrecroisant, augmente la diversité des façons de pratiquer cette ville.

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LE PROJET:

L’Ilot dont il est ici question, est pleinement au cœur de ces deux problématiques. Il côtoie la place publique que nous avons créé, l’îlot marchand du Lidl, l’îlot d’habitation de l’église. Il pour vocation d’être un lieu de résidence et d’acti-

lieu comme un îlot du cœur de ville de Montfermeil. Cet îlot à notamment la particularité de s’ouvrir au passage du tram vers la connexion verte que nous avons créé. Il n’est donc pas complètement fermé de part cette volonté urbaine d’intégration physique et visuelle du végétal dans la la porosité que l’on pourrait conférer à cet îlot. Actuellement nous faisons face à trois types d’organisation des bâtiments en ville :

tit sur ces quatre faces (la forme est généralement quadrangulaire), tenant son centre à l’écart de l’agitation urbaine. Au centre on y trouve des cours ou des jardins plus ou moins grands, espaces dédiés aux résidents.

La barre, créée pour éradiquer certains problèmes d’hygiènes posés par la typologie précédente et issue d’une politique de reconstruction rapide à partir d’une table rase. Visible de ralement deux pignons aveugles et des appartements traversants.

» qui a pour caractéristiques de former des sortes de plots aux formes diverses, assez massifs, qui maximisent les logements qui s’y trouvent et laissant le cœur d’îlot traversable en ne luis posant pas de limites franches si ce n’est le traitement de sol et végétal.

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L’idée ici n’est pas de reproduire l’une de ces typologies en fonction d’une

En l’état, l’îlot se répartit en deux parties : l’une plus fermée répondant aux îlots d’habitation et l’autre traversable donnant sur la place et le passage vers l’entre deux. Une répartition assez binaire qu’il conviendra de retravailler. L’idée est d’intégrer à l’îlot un micro dynamisme alimentant celui du coeur de ville et en proposant des chemins de traverse dans la pratique de celui-ci. En termes de programmes, l’îlot en possède pour l’instant deux types : l’habitat et le commerce. il passe par une porosité des rez-dechaussée entre l’espace publique des rues et l’espace plus privé du coeur d’îlot. Les commerces de rez de chaussé pouront s’ouvrir vers l’intérieur alors que certaines maisons aurons un jardin fermé.

OBJECTIF: pologies, non dans une logique de compilation, mais dans la captation des points forts de ces modèles et dans leur recombinaison donnant lieu à une organisation propre répondant aux besoins du lieu. Ceux-ci doivent répondre à un enjeu de revitalisation du cœur de ville et donc, à plus grande échelle, avoir un impact de la re-centration de Montfermeil sur ellemême. Architecturalement, la recherche se tourneras plus vers un système de construction bio sourcée donnant forme aux bâtiments avec un croisement des formes préexistantes dans l’environnement de l’îlot, l’environnement de la ville. lle.

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Croisement - Font Maxime Une ville accompagnant le changement Actuellement, la ville de Montfermeil se prépare à acceuillir le métro 16. Les travaux pour cette infrastructure produisent une très grande quantité de terre excavée. Cette terre est stockée sur divers sites dont l’un sera le futur Parc des Sempins. Il ne faut pas oublier aussi le site de la Fausse Maussoin qui à recu une très grande quantité de terre pour combler les anciennes galeries de d’exploitation de gypse.

En parallèle, la ville a une politique

On peut émettre l’hypothèse qu’elle serait donc ouverte à de nouvelles pratiques, comme l’utilisation de nouveaux matériaux. Des conférences en champs critiques nous ont introduit la réutilisation de matériaux anciens comme la terre, la pierre ou encore

Positionnement des sites de stockage de terre

multiples conférencier nous ont aussi de leur utilisation. Aujourd’hui, la paille peut etre utilisée en tant qu’isolant dans des ERP mais la terre , elle, a besoin de beaucoup plus de documents et d’études, pour obtenir une habilitation comme celle de la paille.

d’une volonté de mettre en avant les constructions neuves utilisant des moyens performants en vue d’économies d’énergie. Cette ville qualité énergétique.

Nous avons donc une ville qui stocke de la terre pour en faire des parcs et qui a une volonté de (re)valoriser énergétiquement les bâtiments existants et à venir. Dans le cadre du projet de groupe, j’ai alors proposé une formation d’artisants visant la maîtrise et la recherche de ces matériaux. Cela fait écho aux formationx des métiers de la santé situés dans le vieux bâtiment de l’hôpital.

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Le projet TRANSITION vise à créer du lien entre le coeur de ville, la piscine mise en place et la végétation réorganisée dans la ville. Le projet CROISEMENT est positionné entre 3 typologies distinctes et tente de répondre au mieux aux ambitions du projet commun. Modelé par le projet commun, avec une forme complexe, il doit essayer de retrouver un peu de liberté.

Le projet, bordé au Nord par la gare de bus et de tram, à l’Est par le rue du général Leclerc et à l’Ouest et au Sud par la remonté végétale, doit répondre à chacune de ces invitations. Pour cela, il y aura tout un travail au Nord avec un jeu de transparances, à ce lieu .

Schéma concept

A contrario, le traitement urbain entre la partie Ouest et Est, est basé sur notre intention de séparer la rue du général Leclerc de l’espace végétal. Cependant, le bâtiment doit dialoguer à l’Ouest avec le front bâti existant de la rue. Pour cela, la partie Ouest est construite en R+1, comme c’est le cas de l’autre coté de la rue. Cette partie plus haute à l’Ouest, serait séparée de la partie Est, composée d’un simple rez de chaussée se dissimulant depuis la place derrière la végétation.

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L’espace entre les deux parties serait traité de façon à obtenir des patios végétalisés et des espaces couverts très transparents.


Construire autour de l’échange Le programme implanté dans ce lieu serait alors un mélange entre un centre de formation, un centre de recherche et une coopérative d’artisans. Cette mixité programmatique vise à reconnecter plus étroitement le savoir faire, les formations et la recherche sur des matériaux liés à l’artisanat. Des espaces dédiés à la vie étudiante et au travail personnel seront également prévus.

Dans ce centre de l’artisanat, une coopérative d’artisans serait disposée au Nord, donnant sur la rue du général Leclerc. Du même côté au Sud, des salles de travaux pratiques seront installées avec le matériel nécessaire coté de la remontée végétale, seront disposées des salles d’apprentissage. Ces espaces seraient reliés au centre par un espace couvert très lumineux où tous pourront s’y retrouver.

Disposition programmatique

Plan de RDC

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Espace Transitif Venanzio Verrecchia Pour le situer, le bâtiment se trouve le long de l’axe reliant, le coeur de ville, l’entre deux, et la piscine. C’est cet emplacement qui a conditionné le choix de réaliser ce projet, ici, plus que dans un autre ilot, il était important de traiter cet espace de manière quasi chirurgicale. Bien qu’étant la parcelle la moins grande traité de manière architecturale elle se révèle stratégique tant de par son implantation que de par sa programmation. Cet espace a pour vocation de s’intégrer pleinement à l’axe, en devenant, de par sa conception, un élément de de groupe.

Cela se déroule en plusieurs étapes, la première, est de suivre l’axe. La seconde, est de dégager la vue, en venant le faire pivoter avec l’axe. Concernant la volumétrie, elle reprend l’altimétrie de l’ilot avoisinant, en proposant au nord un rez de chaussé avec une importante hauteur sous plafond, tandis que le sud, prépare quand a lui, l’entre deux, voir même a l’ancien bâtiment de l’hôpital, avec un bâti comportant 4 niveaux. Ensuite, elle vient être langage architectural des bâtiments voisins, et ainsi correspondre, aux néle bâtiment vient investir, et se prolonger, dans la parcelle situé à l’ouest, d’abord par des terrasses, et ensuite par un square jusqu’au chemin, reliant, l’ilot du Nord à l’entre deux.

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La programmation, s’inscrit, toujours dans cette transition avec un bar restaurant au nord rappelant les activités du coeur de ville et un espace sportif au sud, anti-chambre du complexe de la piscine. Cet espace sportif sera consacré aux arts martiaux car malgré la présence d’un dojo à Montfermeil celui-ci est pleinement dédier à la pratique du Judo et du Jujitsu sans laisser la possibilité de pratiquer d’autres sports majeur de ces disciplines tel que le karaté le taekwando …

Le rez de chaussée s’ouvre sur l’urbain et comporte tout les éléments interagissant directement avec l’exétages supérieur pour qu’il soit conçu pleine pratique des sports en question en faisant abstraction du reste. très minéral d’une part du coeur de la ville en RDC tandis que les étages du gymnase communique avec l’entredeux. Le bâtiment s’inscrit donc le long de cet axe, de cette ligne de force, repleinement dédier et conçu pour assurer leur tâche pleinement.

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La Pente Un paysage à exploiter La pente est une convocation au paysage, c’est un endroit en surplomb tourné vers Chelles et doté de réels un point de vue, aujourd’hui réservé à l’hôpital, cet espace s’inscrit dans un projet paysager visant à faire remonter l’Arboretum vers les friches situées à l’Est. Celui-ci passe par un travail sur la topographie au niveau du bâtiment de la piscine et l’incorporation de certains éléments ayant des échos à diverses échelles travaillés avec d’autres groupes tel que le végétal et la rue longeant l’Arboretum pensé avec le groupe 13 (Humairaa Golamnobee, Sophie Toulouze, Hugo Lembke, Marc-Antoine Masutti) ou le cours d’eau du groupe 11 (Louise Régent, Louise Thiard, Sacha Baranowski, Floryan Campos) sinuant dans toute la ville. Concernant

du nement depuis la place aux logements situé à l’Ouest et au front bâti du vieux bâtiment de l’hôpital, celui-ci permet de venir dessiner le parvis du vieux bâtiment qui domine la végétation qui se trouve en contre bas. De la même façon nous venons aligner le miroir du parvis depuis le chemin des friches situé à l’Est travaillé par le groupe 3 (Rahma Hamdane, Clémence Berthelot, Pauline Benoit, Charline André). Cet alignement créé depuis la place s’arrête selon le prolongement de la ligne des logements situés à l’Ouest.

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l’implantation


LA PENTE Programmation Une fois la pente établie sur le traitement de l’urbanisme, et toutes les zones d’études (plateau et entre deux) choisies, nous nous sommes mis d’accord pour le choix de la partie que nous souhaitions traiter individuellement. J’ai fait le choix de ce vieux bâtiment de l’hôpital qui reste sur son site acparticulièrement pour ses enjeux topographiques et sa vue panoramique. Au début des recherches, j’ai fait face à de nombreuses embûches. Le vieux bâtiment est une architecture impressionnante, imposante et particulièrement grande. Le bâtiment fait plus de 100m de long et se trouve en haut de la pente. Il fallait donc reflechir à comment mettre en scène ce monument tout en lui apportant une architecture qui ne lui ferait pas affront. Nous avons décidé ensemble autour du programme sur cet endroit. Ce site étant l’ancien site de l’hopital nous souhaitions conserver cet aspect «santé» qui était précedemment présent. C’est pourquoi nous venons inserer un programme de formation autour des métiers de la santé (infirmier, aide soignant, ostéopathe...) ainsi qu’un centre de balnéo-thérapie dans le vieux bâtiment qui sera, lui même, réhabilité.

Ce centre de balnéo-thérapie viendrai accompagner les formations, où les étudiants pourrait commencer leurs pratiques avec les practiciens. La balnéo-thérapie permet aux ostéopathes, kinésithérapeutes ou médecins d’exercer avec l’élément, l’eau. Il peut accueillir des cours de pré-natalité ou des ré-éducations de blessé en fin de soin venant de l’hopital.. Cet élément permet, en effet une pratique plus «légère» et «naturelle». Ce lieu travaillerai en echo avec l’hopital qui se trouvera aux Ormes.

Carte déplacement hopital

Notre statégie sur ce site ne se singularise pas seulement autour de l’aspect de formation et de soin. Nous souhaitons l’ouvrir à la ville. Pour celà, au vu de ses qualités panoramiques et des souhaits des habitants de Montfermeil, je viens y implanter un complexe aquatique. Ce complexe sera pensé au premier plan pour la ville de Montfermeil. La diviersité des pratiques aquatiques que je vais vous expliquer permettra de toucher un large pannel d’usagers allant de l’enfant à l’athlète. Au vu de son implantation, l’attraction de ce centre pourrait s’étendre à un rayonnement intercommunal.

Photo, Centre balneotherapie Paris

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LA PENTE Centre aquatique, une topographie unique Au début, je pensais travailler sur la topographie et enterrer le bâtiment de la piscine en y laissant l’entrée sortir de terre face au vieux bâtiment de l’hôopital. Cependant, avoir une architecture qui fait front au bâtiment n’était pas une bonne solution puique cet ancien bâtiment n’avait plus sa place de «pièce maîtresse». Il fallait que l’architecture du complexe aquatique vienne se placer en discretion et donc sous terre devant ce monument. Il devait lui laisser sa place.

possible de totalement cacher les usagers de la piscine exterieur. Et de venir couvrir cet espace ou ne pas avoir d’espace exterieur ne me convenait pas. J’ai donc choisi de jouer avec la topographie et des mises à l’ecart pour réduire au maximum l’espace visible sur le parvis du haut, les personnes ne pourraient pas venir directement au bord, je viens disposer une bande vegetale basse d’environ deux mètres de large pour les éloigner de ce bord. Ce recul réduit alors leur vision sur ce qui se passe en dessous.

Croquis du recul végétal depuis le parvis. N Extrait de notre plan masse autour du vieux bâtiement de l’hôpital.

Ce complexe sera enterré sous le parvis et en surplomb de l’extension de l’arboretum. Il est composé d’une partie «ludique» sur la gauche, et d’un bassin de nage «classique» sur la droite. La partie ludique s’étend vers

Pour les gens qui viendraient où iraient au parc en longeant l’espace extérieur du complexe, ils se retrouveraient en contre bas. L’espace de la piscine sera en surplomb par rapport au passage des gens dans le parc. Se trouvant en contre bas, ces usagers du parc ne pourront donc pas voir ce qui se passe en haut.

vue. Sur cette partie extérieur se poLes usagers qui se déplacent sur le parvis (en surplomb) peuvent voir les gens de la piscine. Et les gens qui passent le long de l’exterieur du complexe, dans le parc (en dessous) auraient la même vue. En premier, je me suis dit que vu exterieur du complexe, il ne sera pas

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Croquis du jeu de topographie`


Centre aquatique, le concept Pour venir intégrer ce complexe enterré j’ai suivi le schéma de concept ci dessous. Il a fallu venir creuser une large bande devant le vieux bâtiment pour y intégrer par la suite le volume souhaité. Le parvis, selon ce concept, garde son statut de «sol». Le toît de la piscine ne sera pas le sol du parvis. Chacun garde ainsi sa place. Ce choix permet une lecture plus nette et simple du terrain.

Schema de concept

de s’ouvrir sur la végétation et de mettre en scène le vieux bâtiment. Sur la coupe ci dessous, nous pouvons apperçevoir comment se dessine le cheminement depuis la place et comment s’implante la piscine dans sa profondeur.

Coupe Nord Sud depuis la place vers la piscine

L’entrée du complexe se ferait au niveau du pincement du parvis. On accederai au Hall d’entrée par la partie droite du parvis qui est légèrement en contre bas. Ce hall d’accueil ouvrirai une vue sur la piscine ludique composée d’un espace intérieur et extérieur.

Plan RDC avec vue sur le R-1 de la partie ludique

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Centre aquatique, des bassins L’eau du bassin extérieur de la partie ludique communique avec celle de la partie intérieur sauf en saison hivernale. Le traitement qui, toute l’année, sera naturel par des plantes (photo ci dessous), sera repris de manière biologique à l’intérieur en hiver.

Piscine naturelle extérieure (Gites de la Foye)

Croquis du passage extérieur/intérieur

Une gestion sur le niveau de l’eau des bassins permettra cette séparation intérieur communiquent par des canalisations et les passages de portes entre le bâtiment et la piscine. Les personnes nageant dans le bassin intérieur peuvent en sortir et accéder au basssin extérieur tout en ayant toujours les pieds dans l’eau. Une fois la saison «froide» arrivée, le niveau d’eau sera réduit ce qui enlèvera l’eau au niveau du passage et les canalisations seront fermées. Un système mécanique de traitement reprendra le relais pour le bassin intérieur durant cette période.

Croquis de la façade de l’extérieur de la piscine

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Centre aquatique, l’intérieur Dans cette axonométrie plus précise sur le projet, nous dinstinguons mieux les deux bassins, «ludique» à gauche et «classique» à droite.

11m 10m

Parvis

Parvis

7m

7m 10m 5m

10m

0m

6m -3m

Axonométrie complexe aquatique

Les vestiaires situés au R-1, à 7m sous l’entrée depuis le parvis, à droite, sont accessibles depuis le hall (en étage) et s’ouvrent sur les zones de piscine. Un sous sol technique sera créé pour tous les systèmes de gestion de l’eau des bassins. Les enjeux structurels de la piscine sont complexes de par sa volumétrie conséquente. Il me semblait évident d’utiliser un principe de portiques. Photomontage intérieur piscine

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Centre aquatique, premières recherches J’ai fait quelques premières recherches concernant la matérialité du projet. Pour les parties structurelles, particulièrement pour les portiques, au vu des portées, en moyenne de 25m de long, et de la charge subite venant du parvis, j’avais deux possibilités, le béton ou l’acier. J’ai choisi le béton qui me semble plus chaud que l’acier dans une ambiance aquatique. Pour lui rajouter une chaleur supplémentaire, je souhaiterai que ce béton soit coulé dans des planches de bois pour voir apparaître en négatif les veines du bois.

Béton imprimé bois dans le banchage

Pour ce qui est des murs/revêtements je voudrais travailler autour des briques, plutôt «blanches» comme le musée «kolumba» de Zumthor pour faire un rappel de l’écho du vieux bâtiment de l’hôpital qui est lui même fait de briques. La couleur blanche serait pour rester dans les codes des piscines qui sont généralement faites d’intérieurs blanc pour des raisons d’hygiène. Musée Kolumba, Peter Zumthor, Cologne

Pour l’interieur des vestiaires, je me suis inspirée de la piscine de Roubaix. Dans cette piscine, les vestiaires sont disposés tout autour de la piscine, avec un premier espace où l’on passe dans un espace de douche ouvert et donnant sur la piscine. Piscine de Roubaix, interieur vestiaires/douches

Cette matérialité se retrouve à ce jour qu’au stade de recherches. Je développerai ce travail au semestre prochain. En conclusion, le complexe aquatique a été pensé au premier plan pour la ville de Montfermeil. La diversité des pratiques aquatiques permet de toucher un large pannel d’usagers allant de l’enfant à l’athlète. Au vu de son implantation, l’attraction de ce centre pourrait s’étendre jusqu’à un rayonnement intercommunal.

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Conclusion L’intervention engendrée par notre projet dans cette ville de Montfermeil viendrait reconstituer un ancrage urbain sur le plateau qui porgressivement s’étendrait dans une approche de plus en plus paysagère vers l’ancien site de l’hôpitale, avant de glisser dans la pente jusqu’a ne faire plus qu’un avec l’arborretum. Créant ainsi une transition entre la ville, le parc et le relief.

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