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LE QUESTIONNAIRE Stéphane De Groodt

AIMEZ-VOUS VOTRE VISAGE ?

Plus jeune, je préférais Visage Visage, maintenant je me préfère, mais surtout avec de la barbe.

ÊTES-VOUS GARÇON OU HOMME ?

Homme sweet homme.

DORMEZ-VOUS LA NUIT ?

La nuit je dors, mais surtout en pensant à Bashung et à son morceau magnifique. Sinon, la nuit je rêve que je dors.

VOTRE MÈRE ÉTAIT-ELLE DOMINANTE OU SOUMISE ?

Ni l’une ni l’autre, parce que ce sont deux attitudes extrêmes et je suis contre les extrêmes.

COMBIEN DE DROGUES VOUS FAUT-IL POUR VIVRE ?

La drogue qui ne se vend pas mais à laquelle je suis addict, l’adrénaline. Elle ne rapporte rien aux dealers mais énormément aux consommateurs.

LE PLUS BEAU REGARD QUE L’ON AIT POSÉ SUR VOUS ?

Le regard d’une femme, ma mère, ma femme, mes filles. Les femmes.

CITEZ TROIS AMANTS OU AMANTES RÊVÉES AU COURS DE VOTRE VIE.

Le thé à l’amante, l’amante religieuse et l’amante de police. Sinon, plus sérieusement, l’amante d’hier, celle d’aujourd’hui et peut-être celle de demain.

VOTRE PLUS GRAND PLAISIR SIMPLE ?

Serrer mes filles dans mes bras. Une pour chaque bras.

VOTRE DERNIÈRE RECHERCHE GOOGLE ?

Les informations sur un vin que j’ai découvert dans un restaurant et que j’aimerais commander.

LE MEILLEUR CONSEIL QUE L’ON VOUS AIT DONNÉ ?

« Travaille, travaille ! » Comme disait Jacques Brel, « le talent, c’est avoir envie de faire quelque chose, le reste, c’est du travail ».

LA DERNIÈRE CHOSE QUE VOUS AYEZ BUE ET MANGÉE ?

Des pâtes à la poutargue servies avec du mirmanda, le très bon vin que produit mon ami FrançoisXavier Demaison.

LE GOÛT DONT VOUS AVEZ HONTE ?

Je ne goûte pas trop ce sentimentlà. Je n’ai honte de rien.

ÊTES-VOUS VIOLENT ?

Je ne suis pas agressif, en revanche, je peux être violemment défensif.

QU’EST-CE QUE VOUS NE SUPPORTEZ PAS QUE L’ON DISE DE VOUS ?

Des choses inexactes, injustes à mon propos. Ça me rend dingue.

AIMEZ-VOUS VOTRE PRÉNOM ?

Je le préfère au féminin.

POUVEZ-VOUS PRENDRE UNE PHOTO DE VOUS ? FUIR, S’ADAPTER OU COMBATTRE ?

Fuir si l’on est incapable de s’adapter, s’adapter si l’on est incapable de se battre et combattre si l’on ne peut pas fuir.

LA PREMIÈRE FOIS OÙ VOUS VOUS ÊTES SENTI LIBRE ?

Le jour où j’ai eu mon permis de conduire. Je me suis dit : « Ce petit papier peut me mener au bout du monde. Et partout. »

LA PLACE DU SEXE DANS VOTRE VIE ?

Au niveau de mon bas-ventre.

SI VOUS ÉTIEZ UNE FÉE ET QUE VOUS POUVIEZ OFFRIR TROIS DONS À UN ENFANT NAISSANT, LESQUELS SERAIT-CE ?

Le don de préserver son âme d’enfant toute sa vie, le don d’avoir de l’humour, car c’est une preuve d’intelligence, d’observation, d’écoute, et le don de croire en ses rêves malgré tout, toujours.

(*) De Mélissa Drigeard, avec Elsa Zylberstein et Guy Marchand. Dernier ouvrage paru : L’ivre de mots, éd. de L’Observatoire.

LE QUESTIONNAIRE STÉPHANE

DE GROODT

Ancien coureur automobile, comédien et écrivain, il est à l’affiche de Tout nous sourit*, une comédie dramatique piquée de succulents quiproquos sentimentaux. Il se lance à plein régime dans notre questionnaire, entre Alain Bashung, pilosité conquérante et drôle de “thé à l’amante”.

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