activités incluses
étonnantes etfantastiques
Louise Roy Emanuele Setticasimatières
Légendes recueillies par Nicole Guilbault
L’auto-stoppeuse du Maine
............................................... p. 6
La roche du diable p. 14 Fables de Jean de La Fontaine
Le lion et le rat
................................................................. p. 26
La poule aux œufs d’or p. 32
Conte de Charles Perrault Peau d’Âne
....................................................................... p. 36
Nouvelle de science-fiction de Domingo Santos
Gabriel – Histoire d’un robot
........................................... p. 52
Conte de Natalie Babbitt
Le souhait p. 66
Nouvelle de Marcel Aymé
Le passe-muraille
............................................................. p. 80
Contes recueillis par Ann Rocard
Le jeune homme, la Chance et l’Intelligence p. 102 Wakontas
....................................................................... p. 112
Contes recueillis par Jean-Claude Dupont La création du blé d’Inde................................................ p. 120
Pourquoi les érables sont rouges p. 127 Conte de Didier Dufresne L’origine du moustique ................................................... p. 132
Mythologie gréco-romaine adaptée par Émile Genest Le Chaos et Vulcain p. 146 Fantasie de Lloyd Alexander L’épée Dyrnwyn .............................................................. p. 156
Conte de Jocelyn Bérubé Un huart sur le lac .......................................................... p. 180 Nouvelle de science-fiction de Stanislas Lem Comment le monde échappa à la ruine p. 194
L’auto-stoppeuse du Maine
Jlégende américainequi est répandue dansJ les High Schools1 les nuits de
Nicole Guilbault
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Nicole Guilbault est née en 1947. Elle a été professeure de littérature au cégep François-Xavier-Garneau de Québec. C’est elle qui a dirigé la publication du livre Fantastiques légendes du Québec : récits de l’ombre et du sombre, d’où sont tirés les textes L’auto-stoppeuse du Maine et La roche du diable. Le projet à l’origine de ce livre a quelque chose de très particulier : Nicole Guilbault a demandé à ses étudiants de lui servir de « collecteurs de légendes » auprès d’« informateurs » de différentes régions du Québec, c’est-à-dire de gens ayant encore en mémoire des récits ancestraux. En fouillant ainsi, avec ses collaborateurs, dans la tradition orale québécoise, elle a réussi à fixer sur papier des histoires qui ont été racontées de génération en génération.
qui me
histoire-là circulait quand
De la même auteure…
Henri Julien et la tradition orale (1980)
Il était cent fois la Corriveau (1995) Bestiaire des légendes du Québec (2009)
bal. C’est une sorte de tradition.C’est
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était jeune, vers 1940. Ça se passeMaine.
C’est un garçon qui, après unde finissants, va à son après-bal.Et en revenant, sur la route 51,il voit une fille qui porte une bellerobe rose, une robe de bal. Elle faitdu pouce. Il s’arrête pour la faire
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tradition. l’a et quand il passe au un bal après-bal. 51, belle fait faire
propos de
L’auto-stoppeuse du Maine
L’auto-stoppeuse du Maine est une histoire toute simple, qui a des points communs avec bien d’autres histoires de fantômes, comme on en voit au cinéma. Le récit est situé dans une époque pas si lointaine et met en scène un automobiliste qui fait monter un mystérieux personnage à bord de son véhicule. On a souvent l’impression que les légendes sont très anciennes, mais il existe un folklore relativement récent. Il y a d’ailleurs une expression pour désigner ces histoires, qui circulent dans Internet par exemple, et dont la véracité n’est pas prouvée : les légendes urbaines.
Ian Ajmo avait 21 ans lorsqu’il a raconté la légende de L’auto-stoppeuse du Maine afin qu’elle soit répertoriée dans le recueil dirigé par Nicole Guilbault. Cette histoire lui avait été racontée par ses parents, qui l’avaient apprise de leurs parents, et ainsi de suite jusqu’à un ancêtre lointain. C’est souvent de cette manière que les légendes nous parviennent. Dès les premières phrases, Ian Ajmo situe le récit dans un lieu et dans une époque, et il indique sa source. En procédant de cette façon, il donne l’impression que son histoire est crédible et vraie. C’est là un vieux truc de conteurs !
Pour se préparer à la lecture
Après avoir lu les textes des pages précédentes, réponds aux questions suivantes.
Cette histoire étrange met en scène un jeune homme d’une école secondaire américaine, qu’on appelle un high school.
As-tu déjà remarqué que de nombreux films d’horreur ont pour personnages principaux des adolescents qui fréquentent une école secondaire ? Pourquoi, selon toi ?
Quelle image te fais-tu d’un fantôme ?
Cette légende est issue de la tradition orale. Elle a été racontée maintes fois, à plusieurs générations. Crois-tu qu’une histoire ainsi transmise est restée la même au fil des transmissions ? Justifie ta réponse.
Remémore-toi une histoire familiale qui aurait traversé le temps. Pourquoi cette histoire est-elle encore racontée dans ta famille ?
Résume une légende urbaine, c’est-à-dire une histoire dont la véracité n’a jamais été établie et qui se déroule à notre époque. Si tu n’en connais pas, entre l’expression « légendes urbaines » dans un moteur de recherche, dans Internet, choisis une légende urbaine et résume-la.
L’auto-stoppeuse du Maine
NICOLE GUILBAULT
Légende recueillie en 1994 par Annick Gilbert. Informateur : Ian Ajmo, 21 ans, Québec. Localisation : Maine, États-Unis.
Jevais vous raconter une légende américaine qui est répandue dans les High Schools1 les nuits de bal. C’est une sorte de tradition. C’est mon grand-père qui me l’a racontée. Il était Américain, et cette histoire-là circulait quand il était jeune, vers 1940. Ça se passe au Maine.
C’est un garçon qui, après un bal de finissants, va à son après-bal. Et en revenant, sur la
1. Qu’est-ce que l’après-bal ?
1 Écoles secondaires, en anglais.
route 51, il voit une fille qui porte une belle robe rose, une robe de bal. Elle fait du pouce. Il s’arrête pour la faire monter. Elle entre dans l’auto, mais elle insiste pour s’asseoir en arrière. Comme il était sur une autoroute, les voitures roulaient vite. La fille avait froid, elle grelottait.
En regardant dans son rétroviseur, il s’est rendu compte de cela et il lui a prêté son veston. Dès qu’elle l’a mis, il a vu sur son visage qu’elle se sentait mieux. Ils ont parlé assez longtemps, puis il lui a demandé son adresse pour pouvoir la conduire directement chez elle, vu qu’il était tard, sans qu’il lui arrive quelque chose. Elle lui a donné l’adresse : le 51 Greenfield Road. Il savait où se trouvait cette rue-là.
Il a donc emprunté une route beaucoup plus sombre qui menait vers cet endroit. Ils ont continué de parler ensemble et il a fini par lui demander : « Qu’est-ce que tu faisais en plein milieu de la route à pareille heure ? » Comme il n’avait aucune réponse, il a regardé à nouveau dans son rétroviseur, mais la fille n’était plus là. Il a regardé en arrière, sur la banquette, pour voir si elle ne s’était pas cachée. Elle n’y était pas. Il ne comprenait plus ! Il ne s’était pas arrêté, et il avait roulé à soixante, soixante-dix milles 2 à l’heure depuis quinze ou vingt minutes.
2. Pourquoi l’auteure utiliset-elle l’unité de distance mille au lieu de kilomètre ?
Il a décidé de se rendre à l’adresse qu’elle lui avait donnée. Arrivé là, il sonne, en pleine nuit. Une dame vient lui répondre. Il lui dit : « Excusez-moi, mais j’ai rencontré votre fille sur
2 Environ 100 à 110 kilomètres à l’heure.
35 40 45 50 55
la route ; elle m’a donné votre adresse quand elle était dans mon auto et ensuite, je ne sais pas ce qui s’est passé mais elle est disparue. »
À ce moment-là, la femme tombe à genoux et éclate en sanglots. Son mari arrive, l’air contrarié. Il dit : « Qu’est-ce que c’est que ces affaires-là ? » Sa femme lui explique : « Il vient de me dire qu’il a vu notre fille. Ça n’a pas de bon sens de nous faire un coup pareil ! » Le mari a continué : « Hey ! Tu nous fais marcher ! » Il l’a pratiquement traité de menteur. Il ajoute : « Notre fille est morte il y a trois ans, la nuit de son après-bal. Si tu ne nous crois pas, regarde la photo sur le piano. » Le garçon a répondu : « Oui, c’est bien elle que j’ai vue. »
3. Remplace l’expression fais marcher par une expression synonyme.
Le père a encore monté le ton : « Hey ! moque-toi pas, elle est au cimetière, à deux pâtés de maisons d’ici. Va voir si tu ne nous crois pas. Tu vas trouver sa pierre tombale. »
Il est parti, plutôt mal à l’aise. Il les avait quand même réveillés et leur avait rappelé des souvenirs douloureux. Mais il était sûr de l’avoir bien vue, cette fille-là.
Il se rend donc au cimetière. Il cherche, il cherche encore. Et à un moment donné, il voit une pierre tombale qui portait le nom de la fille.
Et son veston était là.
Fantastiques légendes du Québec, récits de l’ombre et du sombre, sous la direction de Nicole Guilbault, © Les Éditions Asted inc., 2001. Cet extrait a été reproduit aux termes d’une licence accordée par Copibec.
après la lecture
Les questions suivantes vont te permettre de préciser les principaux éléments narratifs du texte L’auto-stoppeuse du Maine.
a) Quand se déroulent les événements racontés ? b) Où se déroulent les événements racontés ?
c) Qui sont les deux principaux personnages mis en scène ?
Ce texte est présenté comme une légende, c’est-à-dire un récit populaire où se mêlent le réel et le fantastique. Parmi les événements racontés, lesquels :
a) font partie du monde réel ? b) font partie du monde fantastique ?
Les légendes sont souvent transmises oralement, de génération en génération, dans une langue familière et transcrites par la suite. Attribue à chaque extrait une des caractéristiques de l’encadré.
• utilisation de mots simples • utilisation d’une forme interrogative familière • utilisation d’une expression familière • remplacement du pronom démonstratif cela par une forme familière
a) C’est une sorte de tradition. (lignes 2 et 3) b) Ça se passe au Maine. (ligne 5) c) Elle fait du pouce. (ligne 9) d) « Qu’est-ce que c’est que ces affaires-là ? » (lignes 38 et 39)
Résume chacune des parties du schéma narratif par un court énoncé.
Situation initiale : /////////////////////////////////////////////////// Élément déclencheur : /////////////////////////////////////////////
Péripéties : ////////////////////////////////////////////////////////// Dénouement : ///////////////////////////////////////////////////////
a) Que penses-tu de la réaction du jeune homme lorsque la jeune femme disparaît ? Trouves-tu sa réaction logique ?
b) Selon toi, pourquoi la jeune femme disparaît-elle ?
Imagine maintenant dans quelles circonstances la jeune femme a perdu la vie.
Si tu gardais un jeune enfant d’environ huit ans, lui raconterais-tu l’histoire de l’auto-stoppeuse ? Justifie ta décision.
On a souvent besoin d’un plusDe cette vérité deux fables ferontTant la chose en preuves abonde.
Les fables de La FontaineJean de la Fontaine
Entre les pattes d’un lionUn rat sortit de terre assez à
Poète et conteur français, Jean de La Fontaine a vécu de 1621 à 1695. Étudiant peu studieux, La Fontaine entre au monastère en 1641. Il apprécie la tranquillité qui lui permet de s’adonner à la lecture de chefs-d’œuvre antiques, son passe-temps préféré. Il quitte le monastère et entreprend des études de droit, qu’il termine en 1649. Engagé comme maître des Eaux et Forêts en 1652, il se fait des amis à Paris à la cour du roi Louis XIV. C’est alors que naît son talent de poète : il écrit d’abord de petits vers, des épîtres et des ballades, puis il traduit des pièces de théâtre. Il est élu à l’Académie française en 1684. Il a écrit des contes et 240 fables qui feront sa renommée. Plusieurs prétendront que La Fontaine était un copieur puisque la plupart de ses fables sont des traductions ou des adaptations de celles d’Ésope, fabuliste grec ayant vécu aux 7e et 6e siècles avant Jésus-Christ.
l’étourdie.
Le roi des animaux, en cette occasion,Montra ce qu’il était, et lui donnaCe bienfait ne fut pas perdu.
Les fables de La Fontaine occupent une place importante dans le patrimoine littéraire français. Du même auteur…
Pièce de théâtre
Quelqu’un aurait-il jamais cru
L’Eunuque (1654)
Lettres Relation d’un Voyage de Paris en Limousin (1663)
Jean de La Fontaine, le défi, Daniel Vigne (2007)
Qu’un lion d’un rat eût affaire ?Cependant il avint1 qu’au sortir
À propos de
plus petit que soi. feront foi, abonde.
Les fables deLa Fontaine
Les deux fables suivantes sont racontées depuis presque trois siècles et demi. On peut s’attendre à ce qu’elles soient transmises encore pendant plusieurs centaines d’années d’une génération à l’autre.
l’étourdie. occasion, donna la vie. des forêts
La fable Le lion et le rat a touché les lecteurs de toutes les époques parce que sa morale fait l’éloge de l’entraide, une valeur qui a toujours été importante.
La fable La poule aux œufs d’or a aussi marqué les lecteurs de toutes les époques. Sa morale liée à l’épargne et à la richesse est encore citée dans les milieux d’affaires comme un principe fondamental d’économie.
Les lecteurs comprennent rapidement la portée de ces histoires irréelles, peuplées d’animaux qui parlent ou qui pondent des œufs en or. La fable, dans toutes ses exagérations, permet de caricaturer les humains et de grossir leurs bons et leurs mauvais côtés afin d’en tirer un enseignement.
Pour se préparer à la lecture
Après avoir lu les textes des pages précédentes, réponds aux questions suivantes.
Connais-tu déjà ces deux fables ? Si oui, résume leur contenu avant de les relire.
Connais-tu d’autres fables de La Fontaine ? Si oui, lesquelles ?
De nombreuses personnes connaissent par cœur des fables de La Fontaine parce qu’elles les ont apprises à l’école. À ton avis, pourquoi est-il facile d’apprendre par cœur une fable ?
Jette un coup d’œil à la présentation des fables. Quelles différences y a-t-il entre les fables et les autres textes du recueil ?
On dit que La Fontaine écrivait des fables moralistes. Qu’est-ce qu’un auteur moraliste ?
Le lion et le rat
Jean de la Fontaine
Il faut, autant qu’on peut, obliger tout le monde.
On a souvent besoin d’un plus petit que soi.
De cette vérité deux fables feront foi, Tant la chose en preuves abonde. Entre les pattes d’un lion
Un rat sortit de terre assez à l’étourdie.
Le roi des animaux, en cette occasion,
1. Par laquelle des expressions peut-on remplacer obliger tout le monde ? – rendre service à tout le monde – obliger tout le monde à travailler
Montra ce qu’il était, et lui donna la vie.
Ce bienfait ne fut pas perdu.
Quelqu’un aurait-il jamais cru
Qu’un lion d’un rat eût affaire ? Cependant il advint qu’au sortir des forêts
Ce lion fut pris dans des rets
Dont ses rugissements ne le purent défaire.
Sire Rat accourut, et fit tant par ses dents
Qu’une maille rongée emporta tout l’ouvrage.
Patience et longueur de temps
Font plus que force ni que rage.
Jean de La Fontaine, 1668.
2. En tenant compte du contexte, remplace le mot affaire.
3. a) Cherche le sens du mot rets dans le dictionnaire et donnes-en la définition.
b) Quelle particularité orthographique remarques-tu ?
c) Remplace le mot rets par un synonyme.
après la lecture
1 2 3 4
Pourquoi le rat s’empresse-t-il d’aider le lion à se défaire des rets ?
a) Quel personnage de la fable déploie force et rage et dans quelle circonstance ?
b) Quel personnage fait preuve de patience et dans quelle circonstance ?
a) Quels vers de la fin de la fable présentent la morale de cette histoire ?
b) Choisis parmi les énoncés suivants celui qui pourrait expliquer cette morale.
1. Lorsque l’on est confronté à une difficulté, il est inutile de s’énerver. Il faut au contraire faire preuve de patience et agir posément.
2. Lorsqu’on est confronté à une difficulté, il faut foncer les yeux fermés et se battre.
3. Il vaut mieux être fort que patient.
a) Une autre phrase de la fable pourrait servir de morale. Laquelle ? b) Pourquoi ? c) Est-ce que cette morale peut encore s’appliquer aujourd’hui ?
d) As-tu déjà vécu une situation qui t’a permis d’aider un adulte (d’être le rat qui aide le lion) ou est-ce qu’un plus jeune que toi t’a déjà apporté son aide (d’être le lion aidé par le rat) ? Sinon, connais-tu d’autres circonstances où cette morale pourrait s’appliquer ?
La pouleaux œufs d’or
Jean de la Fontaine
L’Avarice1 perd tout en voulant tout gagner. Je ne veux, pour le témoigner,
Que celui2 dont la poule, à ce que dit la fable, Pondait tous les jours un œuf d’or.
1. Quel mot ne pourrait pas remplacer le verbe témoigner ? – prouver – démontrer – nier
1 Avidité, cupidité.
2 « Celui » renvoie ici à l’homme propriétaire d’une poule qui pondait des œufs.
10 15
Il crut que dans son corps elle avait un trésor :
Il la tua, l’ouvrit et la trouva semblable
À celles dont les œufs ne lui rapportaient rien, S’étant lui-même ôté le plus beau de son bien.
Belle leçon pour les gens chiches : Pendant ces derniers temps, combien en a-t-on vus
2. Remplace le mot chiches par un synonyme.
Qui du soir au matin sont pauvres devenus
Pour vouloir trop tôt être riches !
Jean de La Fontaine, 1668.
Que remplace le pronom il (ligne 6) ?
après la lecture Étude comparative
À l’aide du contenu de la fable La poule aux œufs d’or, explique sa morale : L’Avarice perd tout en voulant tout gagner.
Donne des exemples de personnes qui du soir au matin sont pauvres devenus pour vouloir trop tôt être riches. Explique comment cela peut se produire.
Dans ces fables, quel est le type de narrateur ? Pourquoi ?
Quel est l’élément merveilleux que l’on retrouve généralement dans les fables de La Fontaine ? Dans laquelle des deux fables que tu viens de lire le trouve-t-on ?
À quel type de texte associe-t-on la structure générale de ces fables ?
• narratif • descriptif • explicatif • poétique •argumentatif
Attention ! Plusieurs de ces réponses sont possibles. Justifie ta réponse.
Généralement, quel est l’objectif de ces fables ?
Relève trois passages qui révèlent que ces fables sont écrites dans la langue littéraire du 17e siècle.
Trouve des vers dont les rimes s’enchaînent selon le modèle ABBA et ABAB.
En te fiant à la morale, à quelle fable associes-tu les situations suivantes ?
a) Un adolescent sans abri sauve un homme d’affaires de la noyade.
b) Un commerçant, voulant faire plus de profit, liquide sa marchandise à prix réduit.
c) À force de travail, un homme réussit à construire une maison.
Les fables sont moins populaires aujourd’hui pour transmettre aux enfants des valeurs, des règles de savoir-vivre ; qu’utilise-t-on en remplacement ?
Lire
les 17 mythes, contes, légendes et nouvelles de ce recueil, c’est franchir la frontière entre le réel et l’irréel. Dans ce monde de fiction, on explore l’univers du fantastique et du merveilleux, où vivent des fées, des rois, des génies, des diables et d’autres créatures fascinantes issues de l’imaginaire de peuples du monde entier. Certaines histoires de ce recueil ont été imaginées par des auteurs tels que Marcel Aymé, Stanislas Lem, Charles Perrault, Jean de La Fontaine, Jocelyn Bérubé. Vous découvrirez aussi des textes qui datent parfois de la nuit des temps et dont on ignore les véritables auteurs. À coup de métamorphoses, de baguettes magiques, de mauvais sorts et d’épées puissantes, ce recueil ouvre une fenêtre sur l’imagination qui permet presque tout…
Chaque histoire est accompagnée d’une mise en contexte et d’activités pour mieux en apprécier la lecture.
Les composantes de la collection
Recueil de textes pour l’élève Recueil de textes pour l’élève (version numérique)
Corrigé incluant le recueil de textes
Corrigé incluant le recueil de textes (version numérique)