MARS 2015 AUX ÉDITIONS CORNÉLIUS
GIACOMO NANNI
LARA CANEPA
UNE HISTOIRE DE FAMILLE POIGNANTE ENTRE RÊVE ET RÉALITÉ
EN LIBRAIRIE LE 5 MARS 2015 Collection Raoul - 144 pages en bichromie - 18,50 euros Format 15 x 21 cm - Couverture souple avec rabats imprimĂŠs au verso
ISBN 978 2 36081 061 1
MARS 2015 AUX ÉDITIONS CORNÉLIUS
GIACOMO NANNI LA VÉRITABLE HISTOIRE DE LARA CANEPA Après Le garçon qui cherchait la peur, Giacomo Nanni chronique une histoire de famille, entre inconscient et réalité, bercée par la voix du King. 16 août 1977 : Elvis Presley est retrouvé mort dans sa somptueuse villa de Graceland. Pourtant, un homme lui ressemblant à s’y méprendre a été aperçu le même jour achetant un billet pour Buenos Aires, sous l’un des pseudonymes de la star : John Burrows… Trente ans plus tard, au matin de l’anniversaire de la disparition du King, Lara Canepa reçoit un mystérieux paquet contenant un vieux 45 tours : une version italienne de la célèbre chanson That’s someone you never forget de l’icône du rock’n roll. Un cadeau qui risque de faire remonter à la surface bien des non-dits, car l’histoire d’Elvis semble intimement liée à des secrets inavoués de la famille. Prisonniers d’une vie qui s’enfonce avec lenteur dans la monotonie, les personnages sont incapables de communiquer. Dans leur existence circulaire, comme fermée sur elle-même, ils se heurtent sans cesse aux souvenirs qu’ils ont tenté d’oublier. Leur histoire se dévoile alors par petites touches, dans un enchevêtrement lent matérialisé par le dessin même, entre rêve et réalité, à la frontière ténue entre l’inconscient et le conscient. Un récit profondément onirique, aux accents surréalistes, qui aborde avec poésie les relations amoureuses, la quête d’identité et, au-delà, l’impossibilité empirique de raconter une histoire « vraie ».
«La délicatesse du trait, simple et presque minimaliste, s’accorde au propos de Giacomo Nanni qui, une fois encore, semble se mettre en retrait pour laisser au lecteur le soin de s’approprier ces vies de papier, affectant ne pas avoir tissé lui-même ces lambeaux de vie comme il tresse les trame de rouge et de bleu qui s’entrelacent dans d’infinies variations, et laissant enfin planer le doute quant à l’existence d’une véritable Lara Canepa»
«C’est avec douceur et poésie que Giacomo Nanni nous conte la vériable histoire de Lara Canepa : l’histoire poignante d’une famille aux secrets inavoués. Décousu à la manière d’un rêve, ce récit charmant et onirique est porté par l’oscillation constante entre réalité et inconscient.»
MARS 2015 AUX ÉDITIONS CORNÉLIUS
GIACOMO NANNI Biographie Giacomo Nanni est né en 1971 en Italie, à Rimini, petite ville balnéaire où il réside encore aujourd’hui. Après avoir étudié le dessin animé à l’École du Livre d’Urbino, il publie sa première bande dessinée en 1996 dans la revue Mano, (Six dessins pour un Voyage en Grande Garabagne, d’après Henri Michaux ). Depuis 2004, il fait partie du groupe de dessinateurs réunis autour de l’audacieuse revue Canicola ( primée à Angoulême en 2008 ), qui incarne avec brio la nouvelle garde de la bande dessinée italienne. Il remporte en 2005 le « Prix de la meilleure histoire courte » au festival de Lucca pour La plus belle chose, qui deviendra un chapitre de son premier livre, Le garçon qui cherchait la peur, publié en Italie en 2006 et présenté chez Cornélius en 2012 dans une édition totalement nouvelle. Giacomo publie Chroniquettes, manifeste de minimalisme improvisé quotidiennement sur Internet dont un volume a paru chez Cornélius. Depuis 2011, il réalise des bandes dessinées et des animations inspirées de faits divers pour le site italien Ilpost.it. Cherchant avec rigueur de nouvelles voies, Giacomo Nanni s’impose comme l’un des auteurs les plus excitants de la nouvelle bande dessinée italienne.
Quelques livres de Giacomo NANNI déjà parus :
Éditions de l’Olivier - 2014
Éditions de l’Olivier - 2013
Éditions Cornélius - 2012
MARS 2015 AUX ÉDITIONS CORNÉLIUS
Élisa !
Élisa ! C’est prêt !
J’arrive !
MARS 2015 AUX ÉDITIONS CORNÉLIUS
Fini le mal de gorge ? Oui ! Fini.
J’ai soif !
Hein, maman ? S’il fait beau, oui. Demain, on va à la mer ?
MARS 2015 AUX ÉDITIONS CORNÉLIUS
Je te félicite.
La dernière fois, j’ai nagé, tu sais, Vernon ?
Y avaient des poissons dans l’eau ? Oui ! Plein ! Tu les as comptés ?
Oui, je connais pas leur nom, mais ils sont tout petits et on les mange frits, tu sais.
Je les ai pas comptés. Y en avait vraiment ?
On les mange comme des chips, avec la tête et tout, tellement ils sont petits. Les « hommes nus ». Oui. On les appelle comme ça.
MARS 2015 AUX ÉDITIONS CORNÉLIUS
Et les cheveux de papa ? Tu les as comptés ?
Ah ! Ah ! Ah !
Allez, mange, maintenant.
Non !