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ALAN ROURA
L’ÉCOLE DU LARGE
JEAN-GUY PYTHON GRÉGOIRE SURDEZ
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Éditions Favre SA
29, rue de Bourg
CH-1003 Lausanne
Tél. : (+41) 021 312 17 17
www.editionsfavre.com
Groupe Libella, Paris
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Dépôt légal en Suisse en septembre 2024. Tous droits réservés pour tous pays. Sauf autorisation expresse, toute reproduction de ce livre, même partielle, par tous procédés, est interdite.
Conception graphique : www.ribes.design
Crédits photos :
Toutes les photos sont de Jean-Guy Python sauf celles des pages suivantes :
Pages 6 à 39 : Archives familiales Roura.
Page 39 : Morgane Mahé Averty.
Pages 43/44/59 : Christophe Breschi.
Page 131 : Morgane Mahé Averty.
Pages 136/144 : Vincent Curutchet/Hublot.
Pages 152/157 : Jean-Louis Carli/Alea/Hublot.
ISBN : 978-2-8289-2200-9 © 2024, Éditions Favre SA, Lausanne, Suisse.
La maison d’édition Favre bénéficie d’un soutien structurel de l’Office fédéral de la culture pour les années 2021-2024.
L’ÉCOLE DU LARGE ALAN ROURA
PHOTOGRAPHIES ET ICONOGRAPHIE
JEAN-GUY PYTHON
TEXTES
GRÉGOIRE SURDEZ
CONCEPTION GRAPHIQUE
RIBES DESIGN
Table des matières
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1
Une enfance au fil de l’eau et des escales Chapitre 2
Un marin sans filtre qui fait un tabac Chapitre 3
Bienvenue dans le grand (tour du) monde du Vendée Globe Chapitre 4
Quand papa poule repart en mer
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Intro
Il y a des premières poignées de main qui ne s’oublient pas. Celles d’Alan en font partie. C’était à Douarnenez en 2013. Sur le ponton de la Mini Transat, le Genevois avait fait une entrée tonitruante dans nos vies professionnelles. Cette gueule, ce sourire, ce bagout. Un vrai gentil. Un pur. Il y a des choses que l’on apprend à détecter avec le temps. Et on ne s’est pas trompés avec Alan Roura.
Depuis plus de dix ans, il n’a pas changé, ou si peu. Deux Vendée Globe, des Route du Rhum, des Transat en double, un record de l’Atlantique Nord. Il ne gagne pas, ou si peu. Ça en fera sans doute sourire quelques-uns. Et alors ? C’est peut-être encore plus fou et plus beau comme ça. Car l’essentiel est ailleurs quand on décide d’aller plus loin que l’horizon.
Alan Roura, c’est une vie sans filtre, une capacité de transmission extraordinaire. Alan Roura, c’est un banquier en bermuda et en tongs qui investit dans le bonheur. C’est une vie qui donne envie d’être racontée. C’est une vie qui mérite d’être racontée. Et ça, on l’avait senti dès la première poignée de main.
Comme on avait constaté assez vite l’immense accessibilité du bonhomme. Toujours partant pour une image spéciale, et depuis toutes ces années, il y en a eu des opportunités de photos. Avec de grands moments d’émotions à capter. Comme ce 6 novembre 2016 lorsque déguisé en Corto Maltese les yeux rougis par les larmes… il disait au revoir à sa famille et ses amis sur les pontons des Sables-d’Olonne juste avant de
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s’élancer pour son premier Vendée Globe. Comme toutes les fois où il nous a accueillis à bord pour des séances de prises de vue « action » avec énergie et décontraction ne ménageant pas ses efforts pour rendre pertinentes nos images du jour.
Comme toutes les fois où sur une vedette « presse » je l’ai accompagné loin au large lors d’un de ces départs de course mémorable, ou la fois au Havre, ce jour de novembre 2017, où il a fallu vaincre des creux de près de 3 mètres et des rafales à 25 nœuds de vent pour ramener une série d’images spectaculaires de La Fabrique qui ont permis la couverture du livre Suisses en mer. Cette fois plus récente aussi sur le départ de la dernière Transat Jacques Vabre en 2023. Un départ dans des conditions de rêve avec 30 nœuds de vent d’ouest sous une magnifique lumière matinale et Hublot survolant une mer formée. Le pied total lorsqu’on a décidé de travailler ce jour-là depuis un hélico.
Alan c’est encore une vraie disponibilité pour nous raconter son parcours sans détours, pour nous associer à sa vie de famille avec sa femme et ses enfants. Alan c’est un vrai. Merci pour tous ces partages.
Grégoire Surdez
Jean-Guy Python
Préface
Sous un ciel sans ride
9 juillet 2024. C’est l’anniversaire de ta fille, Billie. Je viens de terminer ma septième traversée océanique avec deux compagnons de route. Pendant 27 jours sur l’eau, j’ai eu le temps de penser à toutes ces années passées à barouder en famille. Ma première réflexion, c’est que tu avais peu de chance de devenir prof de ski. Mais de là à devenir un marin professionnel qui s’épanouit dans les mers du Sud… Tu dois sûrement avoir un petit truc en plus. Ou en moins, c’est selon !
Q uand je prends le large aujourd’hui, je mesure encore plus la folie de ce que vous accomplissez, vous les navigateurs professionnels. Nous, à trois, on gère une grand-voile de 60 kilos. Toi, tu es tout seul sur ton IMOCA, et elle pèse le triple. Nous avons droit à trois repas par jour, sans compter l’apéro, avec des crêpes, des tartes aux pommes, des produits frais. Toi, tu dois déguster de la nourriture lyophilisée entre deux coups de vent. Il est bien loin le temps où l’on grillait ensemble des langoustes chassées aux mouillages, pépères.
Qu’importe le flacon, pourvu que l’on ait l’ivresse du large. Toi et moi, nous sommes attirés par la mer, l’aventure et l’inconnu. Un peu comme quand nous avions décidé de traverser le Pacifique tous les deux sans vraiment savoir où nous allions. Ni comment, à vrai dire. On s’est fait parfois peur, comme tu
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dois parfois te faire peur sur tes machines de course. Mais quel plaisir avons-nous pris ensemble. Ces journées et ces nuits, sous un ciel qui, lui, n’a pas pris une ride depuis tout ce temps.
Aujourd’hui, c’est toi le capitaine. Et on se retrouvera très vite pour une sortie en navette aux Glénans, avec Billie, Marley et Aurélia. Je suis très fier de ton parcours depuis tes débuts en bateau, sur cet Optimist de la famille Rothschild que nous t’avions acheté pour ton anniversaire. Tu fais désormais partie de l’élite d’un sport de l’extrême et suivre tes aventures est un réel bonheur.
Écrit par papa, corrigé par maman Georges Roura
Chapitre 1 Une enfance au fil de l’eau et des escales
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Georges avec Alan au début de sa vie.
D’Onex au Port-Noir. Alan Roura est Onésien. Pour un marin, il y a plus glamour comme lieu de naissance que cette cité-ville située dans la périphérie genevoise. L’histoire va pourtant très vite basculer dans la bonne direction. Georges et Myriam ne font pas tout à fait les choses comme tout le monde. Lui, ferblantier de génie et elle, maman géniale, ont déjà des enfants lorsqu’ils se rencontrent au début des années 1990. Georges a un fils, Jimmy, et Myriam a deux filles, Julie et Anouk. Alan vient compléter le tableau de cette famille recomposée le 26 février 1993. Il est un peu le ciment. La coqueluche. La petite poupée plus vraie que nature que les filles adorent cajoler et protéger.
La vie à six, une semaine sur deux, ressemble à celle d’une famille américaine dans une série de l’époque. Les Roura ont trouvé une maison à Vernier. Ce n’est pas vraiment Beverly Hills. Il y a les avions, les grands axes routiers qui ne sont pas loin. Mais il y a de la place. Chacun avait sa chambre, ce qui était bien pratique lorsque la fratrie affichait complet. Les coffres à jouets débordaient. La piscine gonflable jouait des coudes avec
l’incontournable trampoline dans le jardin de près de 1000 mètres carrés. « On avait tout ! Tout pour avoir une vie normale. Presque banale. Et puis, un jour, mes parents ont pété les plombs. »
Il y a trop de tout dans cette vie. Trop d’objets. Trop d’impôts. Trop de factures, trop de contraintes, trop de loyer, trop de temps perdu. Tout se résout alors autour de la table. C’est comme ça que ça se passe chez les Roura. Quand il y a des décisions à prendre, tout le monde se réunit. « C e jour-là, nous avons demandé aux enfants s’ils étaient d’accord pour que nous changions tout dans notre vie, raconte Myriam. Demandez à des enfants s’ils préfèrent partir découvrir le monde ou s’ils préfèrent rester ici ? L a réponse a été unanime et enthousiaste. Ne restait plus qu’à aller au bout de cette idée. Mais pour nous, tout était limpide, nous ne voulions plus de cette vie genevoise traditionnelle. C’est grâce à cette conviction que nous avons réussi à préparer notre voyage. Que nous avons pris le temps de bien faire les choses. »
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On avait tout !
Tout pour avoir une vie normale. Presque banale. Et puis, un jour, mes parents ont pété les plombs.
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Alan a six mois.
Chapitre 2 Un marin sans filtre qui fait un tabac
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Douarnenez. Une première rencontre sur un ponton. Un échange lunaire avec un garçon solaire. Il y a tout Alan Roura dans cette première prise de contact lors de la Mini Transat 2013. Pour être tout à fait honnête, ce n’est pas vraiment lui qui avait motivé notre venue sur le village de départ de cette course initiatique. Nous étions là pour suivre les grands débuts d’une certaine Justine Mettraux dans le monde de la course au large. Après deux ans de préparation impeccable, et des résultats très prometteurs sur le circuit, elle abordait l’épreuve avec un statut de sérieux outsider. Son projet, soutenu par son sponsor historique TeamWork , portait déjà la griffe de la navigatrice de Versoix. Du sérieux. Et aussi un peu de sérieux.
Toujours du sérieux.
« C ’est toujours en allant sur le terrain, sur zone, que les histoires originales et les bons sujets viennent vers toi », ne cesse de répéter un reporter historique de la presse romande. Une sorte de vieux bonze qui n’a pas son pareil pour déclencher son appareil. Une fois encore, il allait avoir raison.
La course n’avait pu être lancée comme prévu. La faute à plusieurs dépressions, se succédant dans le golfe de Gascogne. Après avoir tout dit sur Justine Mettraux, il fallait bien trouver autre chose à proposer à la rédaction pour justifier ce voyage en terres bretonnes.
Quelques semaines auparavant, avant de mettre le cap à l’ouest, le nom d’Alan Roura était apparu en farfouillant sur le site internet de la Mini. Peu d’infos sur ce marin suisse, de tout juste 20 ans, inconnu au bataillon des courses lémaniques, excepté un Bol d’Or Mirabaud remporté en juin 2013 avec l’équipage du Surprise No1 de la Banque genevoise, skippé par le CEO de l’époque Antonio Palma. Et si on allait voir ce Roura, ça pourrait être sympa ? C’est pile à ce moment-là que Solène Rennuit vient vers nous en salle de presse. « J ’ai un sujet pour vous ! Un navigateur qui n’intéresse personne pour l’instant mais qui devrait vous plaire. Il n’a pas beaucoup de moyens et je lui donne un coup de main pour éventuellement faire le lien avec des journalistes. »
Le 11 octobre 2013, la rencontre au Port-Rhu de Douarnenez avec un jeune navigateur suisse inconnu. Il a 20 ans et c’est la première course océanique d’Alan Roura, la Mini Transat.
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Avant le Vendée Globe 2016, le marin multiplie les sorties sur La Fabrique.
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Chapitre 4 Quand papa poule repart en mer
Grandir et s’agrandir. Partir, revenir, repartir. Alan Roura n’en a pas fini avec le Vendée Globe. Une troisième aventure lui tend les bras. Un peu comme Billie, qui a bien grandi, et qui court à perdre haleine lorsque son héros revient à terre. Juste derrière, il y a bien sûr Aurélia, une main sur le portable pour filmer, une autre sur la poussette dans laquelle Marley, le petit dernier qui a pointé le bout de son nez en janvier, s’agite en rythme saccadé. Le gamin de SaintGeorges est devenu l’homme de Lorient. Un bon papa poule qui s’en va et qui revient. Un chef d’entreprise, qui ne connaît pas la crise, ou si peu. « J’ai eu droit à une de ces fêtes lors de mon arrivée au retour de The Transat ! Quel bonheur intense de voir sa fille courir vers soi et sauter dans ses bras. Ça donnerait presque envie de partir juste pour avoir le plaisir de revenir et de vivre des moments pareils. »
2024, année de tous les bonheurs ? « La famille s’est agrandie, ce qui ne facilitera pas notre organisation. Mais on gère. On avait un tantinet planifié le truc pour que ça ne tombe pas trop mal par rapport au calendrier des courses. J’aurais tout de même eu du mal à ne pas être présent pour la naissance de mes enfants. La famille est sacrée pour moi. Je pense que mon parcours a fortement influencé ma vision.
Après l’achat du 60 pieds Hugo Boss fin 2021, père heureux, il fait de grandes balades avec sa fille Billie en février 2022.
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Mais il n’était pas question de reproduire tout ce que j’ai vécu et reçu comme éducation. Déjà parce que nous sommes deux et qu’on décide de tout à deux. Et parce qu’il y a des choses que nous avons envie de faire différemment. Ce qui ne changera pas, c’est les valeurs que j’ai reçues de mes parents. Honnêteté, bienveillance, persévérance, audace, responsabilité. »
Amour, tout simplement. Alan est quelqu’un qui ne ferait pas de mal à une mouche. C’est un vrai gentil. Dans le sens le plus noble du terme. Depuis 2013 et cette rencontre magique sur les pontons de Douarnenez, nos routes se sont croisées à de très nombreuses reprises. Toujours ce sourire. Ce rire. À n’en plus finir. Dans le milieu, les seules critiques qui font parfois surface pointent des performances en course pas toujours à la
hauteur des attentes. « J’en ai souffert à une époque et cela a sans doute contribué à ce que je me mette beaucoup trop de pression, reconnaît-il. J’ai pas mal travaillé sur le sujet et je laisse couler désormais. Je n’ai de toute façon pas besoin des autres pour dire que j’ai fait une course bien pourrie. J’assume. J’ai toujours assumé. »
Alan Roura n’a jamais séduit les foules en vendant du dixième de nœuds, du cap, de la toile en plus ou en moins. Alan, c’est un marchand de rêves, un conteur hors pair. Alors, parfois, ça agace que les micros et les caméras se pointent si souvent sur lui. Ça agace que des sponsors prestigieux choisissent de miser sur lui. Lui, le gamin qui a grandi cheveux blonds au vent de Saint-Georges. Lui, qui n’a jamais
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En famille sur la plage de Trou de Sable sur la commune de Plœmeur proche de Lorient. Aurélia et Alan Roura avec leur fille Billie (un an et demi) accompagnés de la chienne
Louna.
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