AGIR CONTRE LA VGMS Yohannes Benti ETA (Association des enseignant.es d’Éthiopie)
J’écris cette histoire dans le but d’accroître la prise de conscience à l’égard de la complexité de la VGMS. Je le fais aussi pour faire savoir aux autres qu’il est possible de mesurer la violence et de prendre des mesures stratégiques correspondant au niveau de violence identifié. La VGMS exige des efforts concertés sous la direction des organisations enseignantes. Je suis convaincu que les enseignants ont un rôle essentiel à jouer pour engendrer un environnement favorable à l’apprentissage de leurs élèves. Les organisations d’enseignants, les chargés d’éducation, la communauté et les parties prenantes locales doivent comprendre les difficultés associées à la VGMS et assumer leur responsabilité sociale qui consiste à agir de façon individuelle et collective pour mettre un terme à la violence dans les écoles et à la violence à l’égard des femmes au sein de la société dans son ensemble. Hormis la défense de l’éducation et des droits de ses membres, l’Ethiopian Teachers’ Association (ETA) s’occupe aussi de questions concernant les élèves en se basant sur les principes énoncés dans ses statuts. Autrement dit, on attend de l’ETA qu’elle favorise un environnement propice à l’apprentissage pour les élèves en général et les filles en particulier. La violence liée au genre en milieu scolaire fait partie des problèmes abordés par l’ETA pour créer un environnement favorable à l’apprentissage pour les élèves. La violence liée au genre en milieu scolaire (VGMS) est un problème tellement vaste qu’elle peut être visible et invisible. C’est pourquoi il est difficile de
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