Ça sert à quoi des élus régionaux écologistes ?
Bilan de mandat des 7 conseillers régionaux écologistes d’Auvergne 2010‐2015
Coordonnées du groupe : 04 73 31 84 94 ‐ GroupeEE@cr‐auvergne.fr Blog du groupe: http://blog.vertsconseilregionalauvergne.fr/
Poussée par les élus écologistes, la Région s’est prononcée…
Produits bio et locaux dans la restauration sco‐ laire, notre mobilisation paye
Nos propositions ont permis de faire avancer les dispositifs ré gionaux en faveur de l'intro‐ duction des produits bio et des produits dits de qualité dans la restauration scolaire.
POUR !
Le droit des paysans à ré utiliser leurs propres semences
L’interdiction de la mise en culture des semences de maı̈s OGM
Le maintien des gares et des guichets SNCF d’Auvergne
Le ré tablissement de la liaison ferroviaire Intercité s Lyon‐ Montluçon‐Limoges‐Bordeaux
Le relè vement de la vitesse du Cé venol
L’agriculture bio et locale défendue grâce à nous
La cré ation d’un groupe d’experts interré gionaux sur l’é volution du climat en Auvergne / Rhô ne‐Alpes
Le dé mantè lement du dangereux barrage de la Bourboule
Un dé veloppement raisonné du photovoltaı̈que en Auvergne pro‐ té geant les espaces agricoles et naturels
Au dé triment des produits biologiques, de la santé de nos enfants, de l'é conomie et de l'agriculture locales, ces dispositifs ne choquaient per‐ sonne. Grâ ce à nous ils ont é té largement revus. Ainsi, contrairement à ce qui é tait envisagé initialement, ils pré voient que :
Le droit de vote et d’é ligibilité aux é lections locales des é trangers ré sidant en France
Le parrainage par les é lus ré gionaux de jeunes lycé ens sans pa‐ piers
Un moratoire sur les expulsions et une politique migratoire hu‐ maine et solidaire
Une politique d’hé bergement pé renne des personnes les plus dé ‐ munies
La reconnaissance par l’Etat français du massacre du 17 octobre 1961 comme crime d’Etat
Force est de constater, qu’aprè s plus d’un an et demi de ré lexion, les dispositifs proposé s lors du vote du budget 2015 n’é taient absolu‐ ment pas harmonieux, é quitables.
Les lycé es qui souhaitent introduire un ou plusieurs aliments bio par
mois auront une subvention de la Ré gion Le nombre de produits bios subventionné s est revu à la hausse Les produits bios et les produits dits de qualité s doivent ê tre des pro‐ duits locaux : d’Auvergne et des dé partements limitrophes Le dispositif en faveur des produits bios est é largi aux agents des ly‐ cé es et n'est donc pas uniquement concentré sur les é lè ves Bref, des avancé es importantes qui permettront d’assurer des dé bou‐ ché s locaux à nos producteurs et distributeurs auvergnats.
Filière forêt‐bois : 1 pas en avant, 2 pas en arrière
La reconnaissance de l’Etat Palestinien aux Nations‐Unies
Au moment où l’Etat abandonne cette iliè re et ses acteurs, l’Of ice Natio‐ nale des Forê ts et le Centre ré gional de la proprié té forestiè re notam‐ ment, nous avons d’abord ré ussi en dé but de mandat à obtenir des cré dits ré gionaux consé quents en faveur de ce secteur ainsi que l’é ligibilité des entreprises du bois aux dispositifs d’aides é conomiques de la Ré gion, as‐ sortie de conditions inanciè res avantageuses.
De fâcheux reculs pour la modernisation des entreprises
CONTRE !
Le Grand Marché Transatlantique – TAFTA
La ré duction du cré dit d’impô t aux agriculteurs convertis en bio
L’extension des seuils d'autorisation pour des é normes porcheries
Les pré lè vements de l’Etat sur les budgets des Agences de l’Eau
La baisse des dotations de l’Etat aux collectivité s
Seuls, nous avons dé ploré en revanche durant la derniè re partie du man‐ dat les reculs budgé taires de la Ré gion sur cette iliè re d’avenir, le durcis‐ sement des conditions d’accè s aux aides ré gionales pour les entrepre‐ neurs de la iliè re et la suppression d’incitations inanciè res de notre col‐ lectivité qui visaient pourtant à faciliter l’achat d’é quipements concou‐ rant à la modernisation des entreprises, à ré duire la pé nibilité du travail des salarié s, à ré utiliser les dé chets des scieries, à augmenter leur pro‐ ductivité , leur pré cision et leur qualité de travail, etc. 2
L’évaluation « développement du‐ rable et humain » de nos politiques A l’initiative des é colo‐ gistes, cette é valuation é conomique, sociale et environnementale, pré ‐ senté e chaque anné e en amont des dé bats budgé ‐ taires et maté rialisé e par une notation extra‐ inanciè re, a eu le mé rite d’apporter aux é lus une analyse globale et cri‐ tique des dispositifs et du fonctionnement de notre collectivité , mais aussi des pistes d’actions et de prospective. Certaines pistes ont é té suivies (charte de la con‐ certation, achats respon‐ sables, pas de Wi i dans les lycé es, etc.), d’autres beaucoup moins et of‐ frent dé jà des pistes de ré lexion pour le pro‐ chain mandat. Orientation de la poli‐ tique é conomique en fa‐ veur des citoyens, mise en place d’une ré lexion prospective sur le dé ve‐ loppement du territoire en fonction des stocks de ressources naturelles dis‐ ponibles, renforcement des aides ré gionales en faveur des activité s de transformation à la ferme, des actions de pré ‐ vention aux risques des ondes é lectromagné ‐ tiques, etc. 19
Mieux‐vivre en Auvergne : les écolos mobilisés pour une agriculture et une sylviculture d’avenir On ne badine pas avec l’agriculture biologique et la santé des Auvergnats !
Nos réponses alter‐ natives aux projets inutiles et coûteux
3 à 5 millions d’euros pour l’agrandissement de la Grande Halle d’Au‐ vergne et l’accueil, une fois par an, du Sommet de l’Elevage, une pro‐ messe faite par R. Sou‐ chon, sans concertation avec les é lus ré gionaux.
Au rang des principales avancées durant ce mandat, et nous y sommes pour quelque chose : Un dispositif de soutien à la conversion et au maintien en agriculture
biologique pour les producteurs qui disposent de peu de surface d’ex‐ ploitation et qui ne peuvent bé né icier des aides europé ennes La pé rennisation du soutien aux investissements lié s au dé marrage en production biologique la cré ation du pô le de conversion biologique auquel participent toutes les organisations en charge du conseil aux agriculteurs. Il est conçu pour ê tre à terme un vé ritable ré seau d’accueil des porteurs de projets sur le territoire le co‐ inancement d’une dizaine de nouveaux emplois en faveur de l’animation de la iliè re bio et du conseil aux agriculteurs
L’écologie et l’agriculture main dans la main Non l’é cologie n’est pas l’ennemi de l’agriculture, en té moignent : nos propositions chaque anné e de mettre plus de moyens pour aider
les agriculteurs à diversi ier leurs activité s et relocaliser des produc‐ tions : transformation à la ferme, iliè res courtes, agritourisme, … notre attachement aux actions des structures engagé es en faveur de
la pré servation du foncier et de l’accompagnement des agriculteurs en dif iculté (Associations Terre de Liens et Solidarité Paysans) le « projet ef luent fromager » co‐ inancé par la Ré gion à notre initia‐
tive qui a permis à 58 agriculteurs de s’orienter vers une dé marche « gagnant‐gagnant », d’une part pour l’environnement et la santé des hommes, et d’autre part pour la rentabilité de leurs exploitations, de leurs revenus et pour leurs conditions de travail.
Une dé pense que nous seuls avons refusé d’ac‐ cepter à la Ré gion. No‐ tamment parce que la fré quentation du site, le nombre de journé es d’occupation du bâ ti‐ ment, le chiffre d’affaire par é vè nement et les re‐ cettes d’exploitation baissent ou stagnent ces derniè res anné es selon le rapport annuel du dé lé ‐ gataire. La priorité pour la Grande Halle, c’est sa desserte en transport en commun lors des é vè ne‐ ments accueillis. Si une vraie accessibilité en transport collectif existait, les parkings et les alentours du site ne seraient pas saturé s lors du Sommet, et les expo‐ sants auraient la place qu’il leur faudrait.
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Mention assez bien pour la Ré‐ gion : aller plus loin !
ner les ré gions Auvergne et Rhô ne‐Alpes, un mariage mortifè re pour notre Ré gion auquel nous nous sommes largement opposé s.
Petit coup d’œil dans le ré troviseur. En 2010, les é lecteurs nous cré ditent de 10,69% des suf‐ frages au 1er tour des é lections ré gionales, le meilleur score des é cologistes en Auvergne aprè s les Europé ennes de l’anné e pré cé dente.
Etranglement inancier de l’Etat et choix politiques coûteux
Nous entrons donc au Conseil Ré gional d’Au‐ vergne avec 7 é lu(e)s (5 dans le pré cé dent man‐ dat) : un du Cantal, deux de Haute‐Loire, une de l’Allier et trois du Puy‐de‐Dô me.
Avec des restrictions budgé taires de l’Etat sans pré cé dent, avec le poids considé rable de la dette laissé e par Giscard à l’Auvergne, avec des dé cisions ubuesques pendant ce mandat où l’ar‐ gent public a parfois é té gaspillé , sachons rester modestes ; à 7 nous avons fait ce que nous avons pu pour l’Auvergne, pour proté ger ses richesses naturelles et amé liorer son cadre de vie, pour pré server la santé et le porte‐monnaie des Auvergnats en luttant contre le dé rè gle‐ ment climatique, les pollutions et la hausse du coû t de l’é nergie.
Nous con ions avec nos partenaires la Pré si‐ dence de la Ré gion à René Souchon et nous pre‐ nons un certain nombre de manettes. Trois vice ‐pré sidences tout d’abord, à l’environnement, à la culture, patrimoine, usages numé riques, et au dé veloppement durable et à la prospective. Nous y sommes pour quelque chose! Mais aussi deux dé lé gations, une en faveur de Nous y sommes pour quelque chose si la Ré gion l’Occitan, une autre en faveur de l’Egalité . incite nos lycé ens à manger des produits biolo‐ Assez pour faire avancer des sujets importants giques et auvergnats, si des entreprises sont ac‐ avec les moyens du bord, assez pour faire pro‐ compagné es techniquement et pas seulement inanciè rement, si la Ré gion aide les lycé ens les gresser des projets avec une autre façon de tra‐ vailler. Pas assez pour imposer un changement plus modestes à payer leurs frais de scolarité , durable des mentalité s, des priorité s, dans la de mutuelle et de contraception, si des travaux de pé rennisation et de modernisation des lignes façon de dé penser l’argent public. ferroviaires sont effectué s ou programmé s, si la 2 mandats dans le mandat Ré gion donne plus aux territoires qui ont le La premiè re moitié du mandat a é té faite dans moins, si les pratiques fé minines et le sport l’ensemble de co‐construction des politiques amateur pro itent d’un ré équilibrage des aides ré gionales, si des expé rimentations de dé mo‐ ré gionales au sein de la majorité . cratie participative sont mené es, etc. Dans la seconde moitié , le plein pouvoir socia‐ liste Etat‐Ré gion aura suscité les crispations et Pour aller beaucoup plus loin désormais, les dé ceptions chez les é cologistes, parfois des pour construire une société écologique, changements de discours et de positionnement sobre, tournée davantage sur le progrès so‐ cial et l’épanouissement que sur le miracle chez nos collè gues. technologique, nous avons besoin de votre Oui à la coopération des régions, non à la con iance pour gagner les élections régio‐ nales de décembre 2015. fusion Une politique à marche forcé e s’est de plus en plus installé e, le summum ayant é té atteint avec la dé cision brutale et sans fondement de fusion‐
Agnès Mollon et Pierre Pommarel, Présidents successifs du groupe Europe‐Ecologie les Verts du Conseil régional d’Auvergne. 3
Protéger et améliorer notre cadre de vie : une priorité des écologistes, une nécessité pour les habitants et la richesse de nos territoires
Les écolos, une autre façon de travailler ? Les sites classé s en RNR n’ont pas é té choisis au hasard par Christian Bouchardy, Vice‐ Pré sident à l’environne‐ ment.
Les 7 premières Réserves Naturelles Régionales en Au‐ vergne Jusqu’en 2014, la Ré gion Auvergne ne comptait aucune ré serve naturelle ré gionale (RNR). C’est dé sormais chose faite avec la cré ation en cours des 7 premiè res Ré serves Naturelles Ré gionales ré parties sur les 4 dé ‐ partements auvergnats : Lac de Malaguet (43), Cheires et grottes de Vol‐ vic (63), Val de Loire Bourbonnais (03), Puy de Marmant (63), Haute Vallé e de la Loire (43) Rocher de Laqueuille (15), Tourbiè re du Jolan (15). Grâ ce à ce classement, les acteurs – collectivité s, agriculteurs, pê cheurs, socié té des Eaux de Volvic, Parcs naturels ré gionaux, Conservatoires d’espaces naturels, Ligue pour la Protection des Oiseaux, etc. ‐ se sont mis autour d’une table pour exclure à l’inté rieur des ré serves, c’est‐à ‐ dire sur plusieurs dizaines d’hectares, l’utilisation de produits phytosa‐ nitaires et d’engrais chimiques, les coupes à blanc sur les sapiniè res et le bocage, la chasse, le retournement des prairies permanentes, ou encore la circulation des vé hicules à moteur. Une réserve naturelle plutôt qu’un barrage ! Le projet de RNR de la Haute‐Vallé e de la Loire, dans les Gorges de la Loire en amont du Puy, s’é tend sur plus de 577 hectares de gorges sauvages, notamment sur le site de l’ex‐projet de barrage de Serre de la Fare contre lequel les é colo‐ gistes se sont battus. Des projets prioritaires pour la protection des espèces, des mi‐ lieux, des paysages : plan chauve‐souris, cistude, milan royal, atlas des mammifè res, participation au inancement des travaux de ré habili‐ tation des terrains dé gradé s des Monts d’Auvergne (Puys des Jumes, Coquille, chemins du Sancy, zones humides du lac d’Aydat, tourbiè res etc.), inventaire ornithologique au domaine Royal de Randan,… de nombreux projets ont é té conduits avec le secteur associatif.
Identi ié s dans le Plan Biodiversité lors du pré ‐ cé dent mandat, ils ont ensuite é té sé lectionné s en fonction de leur faisa‐ bilité technique et de leur inté rê t é cologique : faune et lore remar‐ quables, zones humides et tourbiè res menacé es, gorges sauvages, magni‐ iques zones de divaga‐ tion de la Loire, espaces majeurs d’hibernation, etc. Ce sont les proprié ‐ taires, publics ou privé s, qui ont sollicité la cré a‐ tion des ré serves et ac‐ cepté de s’engager dans un partenariat collectif entre la Ré gion et les ac‐ teurs locaux.
D’ailleurs 52% des chefs d’entreprises bé né iciaires des aides directes de la Ré gion les considè rent plus utiles que les subventions dans la mesure où ils permettent de soutenir la ré alisation de leurs investissements ma‐ té riels, de contribuer à couvrir leurs besoins en fonds de roulement et en tré sorerie, et en in de faciliter les conditions de né gociations des entre‐ prises avec les banques.
Récompenser les bonnes pratiques sociales et en‐ vironnementales : la plus‐value écologiste Etablis en dé but de mandat, bien qu’en deçà de nos ambitions, des cri‐ tè res sociaux et environnementaux ont permis de moduler les aides ré ‐ gionales, d’inciter et de ré compenser : des mesures visant à améliorer les conditions de travail au sein
des entreprises : politique d’avancement de carriè re et de formation pour les salarié s, sé curisation des contrats de travail, prise en charge des frais de mutuelle, 13è me mois, politique d’inté ressement pour les salarié s, embauche de travailleurs dé favorisé s, de stagiaires issus des formations de la 2è me chance, mesures en faveur de l’é galité homme‐ femme, investissements maté riels pour la protection de la santé des salarié s, etc. des activités et des investissements d’avenir, autrement dit d’utili‐
té sociale, environnementale et territoriale : production de maté riaux d’é co‐construction, de granulé s bois, fabrication et transformation de produits laitiers biologiques et locaux, confection de signalé tiques en braille, dé samiantage, dé bardage par câ ble, etc.
Trop rigide pour la droite, pas prioritaire pour le PS et le FdG Trop rigide pour la droite, pas prioritaire chez nos partenaires de gauche, l’application de ces critè res s’est dissipé e par la suite malheureu‐ sement, en dé pit de nos demandes ré pé té es.
Logiparc, un im‐ mense gaspillage ! Situé sur l’agglomé ration de Moulins, ce nouveau parc d’activité s a ané anti plus de 140 hectares d'espaces naturels et agricoles. « Des agriculteurs expro‐ priés, des espèces d'inté‐ rêt national et européen sacri iées, une zone hu‐ mide détruite, des ca‐ mions en pagaille sur les routes, voilà les consé‐ quences de la création de cette gigantesque plate‐ forme logistique » d’aprè s Agnè s Mollon. Coû t de l’opé ration pour la Ré gion : 1,2M€ et un soutien de tous les é lus, sauf des é cologistes.
Stopper le gaspillage des terres agricoles et de la nature : nos proposi‐ tions partiellement entendues Plutô t que de consommer de nouvelles terres, de dé mé nager les territoires et les emplois loin des centres villes, notre priorité est de remplir les zones d’activité s qui ne sont pas complè tement occu‐ pé es et d’utiliser les friches urbaines, industrielles et logistiques pour les nouveaux projets. Nous avons é té à moitié entendus durant ce mandat. Alors que plus de 200 hectares de zones d’activité s é taient disponibles sur 500 amé nagé s avec l’aide des cré dits ré gionaux, la Ré gion a en in incité au remplissage des parcs. Un coup oui, un coup non en revanche pour encourager les é lus locaux à ré utili‐ ser des terrains et des bâ timents à l’abandon dans le cadre de leurs projets. Améliorer la qualité de service pour les entreprises et les consommateurs. Rien n’a é té mis en place, malgré nos demandes, pour amé liorer la desserte en transport en commun et la signalé tique dans les parcs, pour offrir des services mutualisé s aux entreprises, à l’instar des services de restaura‐ tion, de garde d’enfants, des salles de ré union, etc. Dommage.
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Mieux‐vivre en Auvergne : les écolos mobilisés pour une économie d’avenir Aider les entreprises oui, gaspiller l’argent public non : le crédo des écologistes L’utilité des aides, un impératif pour les écolos Connaissez‐vous une banque ou un organisme qui vous donne ou vous prê te beaucoup d’argent mê me si vous n’en n’avez absolument pas be‐ soin ? Non et c’est bien normal ! Pendant tout le mandat, les é cologistes se sont mobilisé s pour stopper une gabegie inanciè re qui n’a pas de couleur politique : celle d’arroser là où c’est mouillé , voire trempé , celle d’aider des entreprises pour des pro‐ jets dont le plan de inancement est dé jà bouclé , celle d’aider des grands groupes ré alisant parfois des millions d’euros de pro it et qui effectuent un chantage auprè s des collectivité s qu’ils considè rent comme des mé ‐ cè nes.
Concentrer les inancements régionaux sur les TPE‐PME, la sin‐ gularité des écolos La Ré gion avait‐elle par exemple be‐ soin d’accorder: 300 000 € à Fuji Electric quand sa maison
mè re ré alisait à l’é poque 90 millions d’euros de bé né ice ? 470 000€ à Dachser France, plus importante iliale du groupe alle‐ mand Dachser, qui af ichait dans le mê me temps un chiffre d’affaires de 3,2 milliards d’euros ? 100 000€ chaque anné e à Cé ré ales Vallé e pour son fonctionnement alors que ce pô le de compé titivité compte parmi ses membres des en‐ treprises internationales qui ré alisent des milliards d’euros de bé né ‐ ice net chaque anné e ? Non, la Ré gion n’avait pas besoin de gaspiller cet argent et nous sommes malheureusement les seuls à nous y ê tre opposé s fermement. Alors que 150 TPE‐PME mettent chaque jour la clef sous la porte en France, plus d’une par jour en Auvergne, cet argent public aurait é té bien plus utile pour leur venir en aide.
Les subventions publiques, c’est pas automatique : grâce à nous, la Région progresse Dé fendue par les é cologistes depuis de nombreuses anné es, l’idé e de pro‐ poser des prê ts à taux zé ro aux chefs d’entreprise a fait son chemin à la Ré gion. Instauré s dè s le dé but de mandat, les prê ts à taux zé ro auraient pu se dé velopper davantage, d’autant plus en pé riode de restriction bud‐ gé taire.
Favoriser l’économie sociale et solidaire et les sociétés coopéra‐ tives : nous avons été entendus
Les Parcs Naturels Régionaux, une chance pour l’Auvergne 2 chartes actualisé es (Volcans et Livradois Forez), un Parc naturel ré gional (PNR) é tendu sur le territoire au‐ vergnat (Monts d’Ardè che), 2 PNR en cré ation (Aubrac et Haut‐Allier), le inancement des parcs et des actions pi‐ lotes, les é cologistes n’ont pas chô mé durant ce mandat.
Pas autant que nous l’au‐ rions souhaité , mais tout de mê me !
40% : l’Auvergne disposera bientô t d’un ré seau de PNR et de RNR cou‐
Les Socié té s coopé ratives et les entreprises cultu‐ relles sont dé sormais é li‐ gibles aux aides é cono‐ miques ré gionales et le budget global consacré à l’é conomie sociale et so‐ lidaire, contrairement à la plupart des budgets, a é té maintenu pendant tout le mandat. Dans le dernier budget notam‐ ment, nous avons ré ussi à é viter une baisse de 80 000€.
Zoom sur le PNR Sources et Gorges de l’Allier
vrant 40% de son territoire, une chance pour notre Ré gion et ses habi‐ tants, pour l’é conomie locale et pour la protection de l’environnement.
10 grands résultats attendus pour l’emploi, le bien être social et la protection de l’environnement 1) Gagner en population et en emplois en parvenant à attirer des jeunes et de nouveaux entrepreneurs 2) Maintenir les terres agricoles et les emplois grâ ce à des exploitations autonomes qui dé veloppent des productions de qualité et diversi ié es 3) Dynamiser les carnets de commande des entreprises du bâ timent par de nombreux chantiers de ré novation lié s aux é conomies d’é nergie 4) Dé velopper la iliè re bois en valorisant mieux les produits forestiers 5) Faire progresser l’é conomie touristique basé e sur la dé couverte des paysages, des patrimoines naturels et culturels ainsi que des savoir‐ faire 6) Un territoire vivant y compris dans les secteurs isolé s grâ ce à une optimisation des services et l’utilisation du numé rique 7) Le maintien de la Ligne des Cé vennes grâ ce à un territoire mobilisé 8) Des lacs aux eaux pures et des riviè res qui retrouvent la densité de salmonidé s qu’ils ont dé jà connue 9) Dé velopper le territoire en respectant la grande originalité des pay‐ sages et en inté grant la vision des habitants 10) Des sites d’inté rê ts é cologiques en excellent é tat de conservation.
Préserver la qualité de l’eau et les milieux aquatiques Chaque anné e nous avons proposé de con‐ centrer nos dispositifs é conomiques en faveur des TPE‐PME, chaque anné e tous nos collè gues de droite et de gauche l’ont refusé . 16
Pas un euro d’aide ré gionale pour le inancement des retenues collinaires et des micro‐centrales hydro‐é lectriques, 14 sché mas d’amé nagement et de gestion des eaux (3 en dé but de mandat) qui couvrent 90% de l’Au‐ vergne, 20 contrats territoriaux et de riviè res dont celui du Val d’Allier (Brioude à Nevers) et des contrats de lacs en tê te de bassin repré sentant plus de 7 000 km de liné aire de cours d’eau et une quarantaine d’emplois, le plus souvent dans des territoires ruraux, voilà en quelques chiffres les ré sultats d’une politique ambitieuse aux effets positifs multiples (santé , productions agricoles de qualité , paysage, etc.)
Les écolos, une autre façon de travailler ? De la ré alisation du dia‐ gnostic où les forces et les faiblesses du terri‐ toire ont é té identi ié es, jusqu’à la ré daction du projet de Charte, tous les habitants du projet de PNR du Haut‐Allier ont eu la possibilité de don‐ ner leur avis et de dé inir l’ordre des priorité s pour l’avenir de ce territoire.
Grâ ce à Lionel Roucan, Vice‐Pré sident au Dé ve‐ loppement Durable, ce sont eux, pas un cabinet d’é tude parachuté , qui ont é crit pour 12 ans les axes et les grandes lignes du projet, et c’est ce qui fait la richesse et l’origi‐ nalité de ce projet de ter‐ ritoire. 350 ré unions publiques ont é té organisé es sur le territoire, rassemblant plus 8 000 personnes. 5
Agir contre le dérèglement climatique, la pollution de l’air et la hausse du coût de l’énergie : oui et pas n’importe comment !
Impliquer les citoyens dès la conception des projets culturels Eviter les projets tombés du ciel et les lubies de certains élus
Avec le Sché ma ré gional Climat Air Energie (SRCAE), l’Auvergne s’est ixé e 3 objectifs pour 2020 : ré duction de 22,4% des consommations d’é nergie par rapport à 2008, de 20% des é missions de gaz à effet de serre par rapport à 1990 et production de l’é quivalent de 30% de la con‐ sommation é nergé tique en 2020 par des é nergies renouvelables (EnR), ce qui repré sente un doublement de la part des EnR par rapport à 2008.
Economiser l’énergie avant tout Des aides orientées vers la rénovation et la lutte contre la précarité énergétique Le rythme de ré novation é nergé tique visé est de 10 000 logements/an, ce qui pourrait cré er plus de 4 000 emplois en Auvergne d’ici 2020. 4 000 emplois à la clé Pour cela, une intervention coordon‐ né e Ré gion ‐ Union Europé enne ‐ autres partenaires dont l’ADEME a é té construite jusqu’à 2020 : Aides inanciè res pour la ré novation et appels à projets consacré s à la
ré novation thermique des logements sociaux les plus é nergivores, visant à atteindre un niveau de performance é nergé tique supé rieur à la loi (BBC ré novation) pour 15 000 logements collectifs et privé s d’ici 2020 Soutien à la ré alisation d’audits é nergé tiques chez des mé nages Soutien aux Espaces Info Energie et au dé ploiement des plateformes locales de la ré novation é nergé tique en vue d’accompagner les mé ‐ nages et de faciliter leur tâ che à tous les stades de leur projet de ré ‐ novation cré ation é tudié e de plu‐ sieurs instruments d’ac‐ compagnement ambitieux : caisse d’avance rembour‐ sable pour les aides aux travaux des particuliers, socié té publique locale pour le inancement des travaux sur les bâ timents publics, opé rateur ré gional de tiers inancement pour les logements privé s.
Avec les élus EELV, des réalisations con‐ crètes 30% d’é conomie d’é ner‐ gie dans les bâ timents anciens ré nové s avec l’aide inanciè re de la Ré ‐ gion 1500 logements sociaux ré nové s Multiplication par 3 de la puissance installé e en petites et moyennes chaudiè res bois 13,68% de consomma‐ tion d’é nergie issue des é nergies renouvelables dans les lycé es d’Au‐ vergne 7500 Auvergnats aidé s pour l’achat d’é quipe‐ ments d’ENR 28 ré seaux de chaleur bois inancé s Trouver des solutions là où les banques frei‐ nent des quatre fers L’opé rateur ré gional de tiers inancement per‐ mettrait de proposer une solution de inancement à 100% des travaux à des particuliers n’ayant pas accè s à une offre bancaire. Les mé nages le rembour‐ sent ensuite sur 15‐25 ans, en fonction de leur capacité inanciè re et de la ré duction de leur fac‐ ture é nergé tique (ce que les banques ne font pas !) 6
De vé ritables outils de dé mocratie locale ont é té expé rimenté s durant ce mandat : les laboratoires vivants. Destiné s à faire é merger ou à cons‐ truire des initiatives de proximité en allant à la rencontre des habitants, des associations, des entreprises, des acteurs locaux, ils é vitent d’ê tre confronté s à des projets tombé s du ciel ou à des lubies de quelques é lus, loin de toujours correspondre aux attentes des citoyens. Deux expé ‐ riences probantes ont é té conduites en ce sens durant ce mandat. La population invente sa médiathèque Celle de la Mé diathè que de Lezoux où les participants, notamment des collé giens, ont é té invité s à imaginer ce que pourrait ê tre la future mé dia‐ thè que intercommunale. Non seulement ils ont aidé les designers en des‐ sinant la con iguration mê me de l’espace dont ils avaient besoin mais ils ont é galement dé ini les services culturels et numé riques qu’ils souhai‐ taient voir dans cette mé diathè que : accueil‐bar, coin presse, salle de jeu vidé o, cabine de té lé chargement 24h/24 d’une sé lection de livres, ilms et de musiques, é tagè re des savoir‐faire (jardinage, cuisine, mé canique, pê che, é co‐construction, etc.), prê ts de livres par les habitants pour ali‐ menter le fonds bibliothé caire, etc. La population s’est vé ritablement em‐ paré e du projet, se l’est approprié e ; une expé rience positive qui doit ser‐ vir à penser l’avenir des mé diathè ques comme des tiers‐lieux. Des laboratoires vivants ont é galement é té mis en place dans les terri‐ toires auvergnats, a in de faire é merger des projets lié s au numé rique: open data, e‐santé , marketing territorial et e‐tourisme avec par exemple des outils numé riques de valorisation des produits et savoir‐faire locaux.
Diversité culturelle et linguistique : promouvoir l’Occi‐ tan en Auvergne Un avenir pour l’enseignement de l’occitan et en occitan Plusieurs avancé es majeures ont é té obtenues durant ce mandat, à com‐ mencer par la signature d’une Convention Etat Ré gion 2015‐2019 en fa‐ veur de l’enseignement de l’occitan et en occitan. Qu’il s’agisse d’un ensei‐ gnement public ou privé , la convention pré voit des modalité s pour le re‐ crutement et la formation des enseignants, notamment par l’octroi de bourses d’é tudes, le nombre de poste ouvert sur l’acadé mie en faveur de l’enseignement de l’occitan, la production de maté riel pé dagogique, la va‐ lorisation de la langue et de la culture occitanes lors des temps d’activité s pé riscolaires, etc. Au rang de nos satisfactions, le Conseil ré gional a é galement signé une convention triennale de inancement et d’objectifs avec 11 associations et SCOP locales et rati ié la charte de coopé ration interré gionale et trans‐ frontaliè re de l’occitan.
71% des Auvergnats sont favorables au dé ve‐ loppement de la langue et de la culture occitanes.
Trop longtemps ignoré , pour ne pas dire con‐ damné par l’Etat et des é lus locaux, l’Occitan fait dé sormais l’objet d’une politique en construction en Auvergne, sous l’im‐ pulsion de Gustave Ali‐ rol, Conseiller ré gional dé lé gué à l’Occitan. Non l’Occitan n’est pas ringard, non il n’y a pas de honte à parler l’Occi‐ tan. Il peut ê tre un é lé ‐ ment d’attractivité du territoire, un outil pour le tourisme et l’é cono‐ mie, comme dans le Tarn. 3 journé es d’é changes ont permis de le rappe‐ ler. 15
Booster les ENR
Améliorer le quotidien des Auvergnats : la culture pour tous et partout C’est l’ambition de la Ré gion par la voix des é cologistes. Impliqué e con‐ crè tement pour les « droits culturels », la Ré gion :
Les écolos, une autre façon de travailler ?
ré compense les opé rations de redistribution des nombreuses places
Nicole Rouaire, Vice‐ Pré sidente à la culture, au patrimoine et aux usages numé riques, dit et ré pè te depuis 2010 que la culture ne doit pas seulement ê tre vue comme un coû t, mais en ce qu’elle apporte à l’ê tre humain : du plaisir, de l’ouverture d’esprit, une ré lexion sur le sens de la vie…Et bien sû r, un poids é conomique important !
de spectacles inoccupé es auprè s des personnes en situation de fragili‐ té é conomique et sociale favorise les initiatives d’é ducation artistique et culturelle tout au long de l’anné e au service des personnes é loigné es de la culture. Une con‐ vention pour l’é ducation artistique a notamment é té signé e pour en‐ courager les pratiques artistiques et culturelles pour les jeunes scolari‐ sé s, mais é galement pour les jeunes é loigné s du systè me scolaire. Les services de l’Etat et la Ré gion s’engagent à ê tre « particulièrement at‐ tentifs aux projets touchant les élèves des lycées d’enseignement général et technologique, des lycées professionnels, de l’éducation nationale et de l’enseignement agricole, des CFA mais aussi, et plus largement, touchant les enfants et jeunes reçus dans des accueils collectifs de mineurs ou dans des associations de jeunesse et d’éducation populaire, hors temps sco‐ laire ». accompagne les projets culturels des territoires : une offre artistique forte et structuré e, hé té rogè ne et donc moins é litiste est stimulé e. soutient les librairies, ciné mas et é diteurs indé pendant(e)s Dé sormais, la ré mu‐ né ration des artistes, les actions de dé ve‐ loppement durable mises en place lors des é vè nements cul‐ turels, et l’implication locale des habitants est encouragé e.
Soutenir un rempart contre l’uniformisation du monde Les activité s culturelles rythment la vie des Français. Elles arrivent en tê te des activité s les plus appré cié es en termes de loisirs, devant la pra‐ tique du sport par exemple ou la té lé vision. Dè s lors, pour le Conseil ré ‐ gional, « soutenir la culture c’est répondre à un besoin fondamental de nos concitoyens. C’est s’engager à soutenir un rempart contre l’uniformisation du monde. C’est bien sûr avoir l’ambition de protéger un outil de pensée, de connaissance, d’analyse du monde et d’évasion, un outil primordial en temps de crise, un outil indispensable également pour la démocratie. » C’est ce qu’af irme la straté gie du Conseil ré gional pour la culture et le patri‐ moine, adopté e à l’unanimité .
A l’heure où certains voudraient sacri ier la culture pour faire des é conomies, il y a des chiffres qui ne trompent pas. En attirant plus de 28.000 festivaliers, dont les 2/3 exté rieurs à l’Au‐ vergne, l’impact é cono‐ mique direct du festival international du thé âtre de rue d’Aurillac s’é lè ve à 2 M€ d’aprè s le comité ré gional du tourisme. La restauration pro ite le plus de cette consomma‐ tion (0, 64 M€), puis les commerces, l’hé berge‐ ment, et les bars. 14
L’Auvergne envisage une hausse de 50% de sa production de bois é nergie d’ici 2020. La mé thanisation, la gé othermie, le photovoltaı̈que et l’é olien doivent é galement contribuer à l’augmentation de la part des ENR, tandis qu’une stabilisation de la production hydro‐é lectrique est pré vue a in de ne pas nuire davantage à nos paysages et aux milieux naturels, aux mi‐ lieux aquatiques notamment.
10 %
d’é lectricité d’origine renouvelable, c’est l’objectif que les é cologistes ont ré ussi à imposer dans les con‐ trats de fourniture d’é lectricité des sites ré ‐ gionaux.
Plus d’argent de l’Eu‐ rope sur nos territoires et la transition énergé‐ tique grâce aux écolos !
Pour le photovoltaı̈que, les installations sur toiture sont largement privi‐ lé gié es, tandis que les installations au sol sont orienté es vers les friches urbaines et logistiques a in d’é viter les projets consommateurs de milieux naturels et agricoles. Pour l’é olien, les zones d’installation identi ié es excluent les paysages em‐ blé matiques de l’Auvergne, tels que la forê t de Tronçais, la Chaı̂ne des Puys, le Sancy, les Gorges du Val d’Allier, etc. Les espaces naturels faisant l’objet de ré glementations fortes sont é galement é carté s et de nombreux critè res doivent ê tre respecté s dans les Parcs Naturels Ré gionaux. Des aides recentrées sur le bois, la méthanisation et la géothermie Suite à la baisse consé quente des demandes d’aides inanciè res pour les projets individuels d’installations d’EnR, les aides ré gionales ont é té ré o‐ rienté es pendant le mandat sur des projets agricoles de mé thanisation et des projets collectifs ou de territoire porté s sur des chaufferies bois de petite ou moyenne puissance, ainsi que sur des ré seaux de chaleur bois. La gé othermie est é galement aidé e par la Ré gion, notamment les é tudes visant à é valuer le potentiel gé othermique. En in, plusieurs pistes de inancement pour les ENR sont é galement é tu‐ dié es dont la cré ation d’un fonds d’investissement et/ou de prê ts et la possibilité d’investir dans le capital des socié té s. Assurer la pertinence écologique des projets Pour que la pertinence é cologique de ces projets soit atteinte, l’approvi‐ sionnement en bois est é tudié au cas par cas, tandis que les fauches de prairies permanentes et les cultures é nergé tiques sont exclues pour les projets de mé thanisation.
Au niveau europé en, l’Auvergne bé né icie du statut de « Ré gion en transition », un statut intermé diaire entre « Territoire riche » et « Territoire pauvre » que les é lus europé ens é colo‐ gistes ont obtenu a in d’apporter plus de jus‐ tice, dans le cadre du ver‐ sement des aides de l’Eu‐ rope. Ce statut permet à l’Au‐ vergne de bé né icier d’un coup de pouce inan‐ cier de l’Europe et no‐ tamment de co‐ inancements plus im‐ portants sur les projets (60% au lieu de 50), ceux dé dié s à la transition é nergé tique notamment. Aprè s la fusion avec Rhô ne‐Alpes, l’Auvergne perdra malheureuse‐ ment le bé né ice de ce dispositif. Pour 2014‐2020, le Con‐ seil ré gional d’Auvergne a fait le choix de consa‐ crer plus de 20% des fonds europé ens (FEDER) sur la transition é nergé tique alors que le seuil obligatoire é tait de 15%. 7
Pour sauver le climat et le portefeuille des citoyens, écouter les habitants, stimuler les entreprises et les solidarités La transition énergétique, une priorité pour 79% des Auvergnats 79% des citoyens Auvergnats considè re la transition é nergé tique comme une priorité pour l’avenir de notre Ré gion, devant le numé rique et la recherche notamment. C’est le ré sultat d’une enquê te mené e par la Ré gion en 2014 pour actuali‐ ser le Sché ma ré gional d’amé nagement et de dé veloppement durable du territoire (SRADDT).
Les écolos mobilisent les scienti iques et les ci‐ toyens pour surveiller le climat La coopé ration des territoires et non la concurrence, un principe fonda‐ mental pour lequel les é cologistes plaident depuis toujours et qu’ils sa‐ vent aussi mettre en musique. Grâ ce à une mobilisation conjointe des é lus ré gionaux EELV d’Auvergne et de Rhô ne‐Alpes, une dé marche est engagé e depuis 2015 pour é tudier les impacts du dé rè glement climatique sur nos territoires.
Anticiper les impacts du dérèglement climatique sur l’écono‐ mie régionale Par la constitution d’un groupe d’experts interré gionaux sur l’é volution du Climat, couplé e à une dé marche citoyenne de veille environnemen‐ tale, l’ambition des é cologistes est d’anticiper les consé quences du dé rè ‐ glement climatique sur l’é conomie ré gionale (agriculture, viticulture, forê ts, tourisme…) le paysage, les milieux naturels et la santé des hommes. Ce travail devrait associer citoyens, é lus, scienti iques, universitaires, acteurs é conomiques et agricoles, Agences ré gionales de Santé , fé dé ra‐ tions de pê che, associations de protection de l’environnement, etc.
Les écolos, une autre façon de travailler ? 76 citoyens Auvergnats se sont prê té s à un exer‐ cice iné dit de dé mocratie participative impulsé par les é cologistes. Tiré s au sort, informé s au pré a‐ lable sur le contexte é nergé tique de la France, ils é taient accompagné s toute la journé e par une é quipe de 20 animateurs et convié s à donner leur avis librement, vis‐à ‐vis de l’avenir é nergé tique de la France : é volution du coû t de l’é nergie, choix des modes de pro‐ duction, leviers et freins pour diminuer ses con‐ sommations etc. Les ré sultats de cette journé e ont permis d’ali‐ menter le rapport remis aux parlementaires char‐ gé s d’examiner la loi sur la transition é nergé tique. La COP 21 Dans le cadre de la pré pa‐ ration du Sommet sur le Climat de Paris, une cen‐ taine d’Auvergnats ont pris part au dé bat plané taire sur le climat et l’é nergie. Un soutien technique et inancier de la Ré gion a é galement é té apporté pour conduire une dé ‐ marche similaire dans une ré gion de Madagascar. 8
Donner plus aux territoires qui ont le moins Dans la continuité du mandat pré cé dent, les aides de la Ré gion sont ré ‐ parties en fonction de la dé mographie des territoires et de leur fragilité .
Les écolos, une autre façon de travailler ?
184 millions d’euros ont é té attribué s entre 2005 et 2014 pour le inan‐ cement de 1259 projets : ici une crè che, là une bibliothè que, ailleurs une maison de santé , une é cole de musique, … Grâ ce à Fatima Bezli, Conseillè re ré gional dé ‐ lé gué e à l’Egalité :
On retrouve cette solidarité territoriale dans la derniè re contractualisa‐ tion avec les territoires visant à faire é merger des projets reposant sur 4 axes, dont la transition é nergé tique et les usages numé riques, et un volet culturel.
Accès à la santé Des milliers de jeunes é tudiants boursiers ou demandeurs d’emploi de 16 à 25 ans peuvent dé sormais payer leurs frais de mutuelle et de con‐ traception grâ ce à la Carte Jeune.
L’engagement en faveur des personnes handicapées Financement des travaux d’amé nagement et de mise en accessibilité des lycé es, des ré seaux de transport collectif, des sites touristiques majeurs en Auvergne, service d’assistance humaine dans les gares SNCF, soutien à des projets culturels et à la pratique du sport pour les personnes à mobi‐ lité ré duite (activité s nautiques, parapente, etc.), l’Auvergne est reconnue pour son engagement substantiel en faveur des personnes handicapé es.
Plus de soutien au sport amateur et féminin Les aides ré gionales ont é té ré équilibré es en faveur des clubs amateurs et du sport fé minin. Pour les clubs de haut niveau, la Ré gion intervient dé sormais uniquement sur la formation. Un gaspillage d’argent public en moins : aprè s des anné es d’insis‐ tance des é lus é cologistes, en in, il n’y a plus de subventions dé guisé es à l’ASM, au Clermont‐Foot et au Stade Aurillacois. 550 000 € é taient en‐ core monnayé s par les clubs professionnels et dé pensé s par la Ré gion lors de la saison 2012‐2013 pour « l’achat de prestations » c’est‐à ‐dire pour apposer le logo ou le nom de la Ré gion sur les supports de com‐ munication des clubs, sur les maillots des joueurs, sur les billets, et tout simplement dans la dé nomination des clubs !
60 agents sensibilisé s sur le Handicap tandis que les é lus et les direc‐ teurs de service ont par‐ ticipé à 2 sessions d’é changes ludiques au‐ tour de la lutte contre les discriminations. 4 ré gions dont l’Au‐ vergne ont inancé un projet visant à accompa‐ gner 11 sections syndi‐ cales de 11 entreprises de plus de 50 salarié s dans leurs né gociations sur l’é galité profession‐ nelle. L’égalité en chiffres 143 demandeurs d’em‐ ploi ont signé un contrat de professionnalisation avec une entreprise et travaillé plus de 64 000h entre 2013 et 2014 sur les chantiers de la Ré gion (Hô tel de Ré gion, ré no‐ vation lycé es, etc.) 8 fois plus de personnes handicapé es dans les for‐ mations inancé es par la Ré gion par rapport à 2005 13
Améliorer le quotidien des Auvergnats : agir pour l’égalité et la diversité, lutter contre les inégalités Accès à l’éducation et l’apprentissage Nous y sommes pour quelque chose ! Gratuité des manuels scolaires pour tous les lycé ens Aides à l’acquisition du 1er é quipement pour les lycé ens des lycé es
professionnels et les apprentis Harmonisation des tarifs pour la restauration, l’hé bergement et le transport et incitations inanciè res pour l’utilisation des transports collectifs. Un tarif unique est dé sormais appliqué pour tous les é lè ves d’Auvergne. L'offre territoriale de formation est dimensionné e par rapport à la dé mographie mais aussi par rapport à l'é quité territoriale et aux né ‐ cessité s d'amé nagement et d'é quilibre du territoire. Ainsi, il est re‐ connu que les lycé es jouent un rô le important pour les populations en milieu rural, qu'ils participent à l'attractivité d'un territoire, au main‐ tien des populations et du service public. Egalité des voies de formation initiale : pas de concurrence entre la voie scolaire et l’apprentissage, autrement dit, pas de remise en ques‐ tion des lycé es professionnels. Aucune section d’apprentissage n’est cré ée si la formation du mê me type n’est pas ouverte par la voie sco‐ laire. Encourager la mixité – le Prix ré gional des apprenties : il ré compense des jeunes illes ayant signé un contrat d’apprentissage dans des mé ‐ tiers traditionnellement masculins
Les travailleurs défa‐ vorisés, une priorité
Est considé ré e comme « travailleur dé favorisé » toute personne : au chô mage depuis 6 mois ; ou peu ou pas quali ié e ; ou de plus de 50 ans ; ou qui vit seule et a à sa
charge une ou plusieurs personnes
Nous y sommes pour quelque chose ! Prise en charge des frais de restauration, d’hé bergement et de transport pour les stagiaires de la for‐
Si la coopé rative ci‐ toyenne puy‐dô moise, Combrailles Durables, a pu voir le jour et se dé ve‐ lopper, nous y sommes pour quelque chose à la Ré gion.
Ils sont prioritaires dans les dispositifs ré gionaux lié s à la formation, à l’insertion professionnelle et aux projets de formation ré pondant aux besoins des entreprises (les personnes handicapé es aussi).
Accès aux formations professionnelles et à l’insertion
Les citoyens s’appro‐ prient l’énergie, on les récompense
mation professionnelle Gratuité des formations sanitaires et sociales de niveau V (BEP, CAP) Augmentation des bourses et des plafonds de ressources pour les é tudiants boursiers des instituts de formation sociale, paramé dicale et de sage‐femme Mise en place du Service d'Inté rê t Economique Gé né ral qui vise à assurer l’accè s à une formation quali iante de niveau V (BEP, CAP) pour toute personne sans emploi. Aides individuelles à la formation professionnelle en faveur des personnes sans emploi souhaitant suivre une action de formation professionnelle susceptible d’augmenter leur niveau de quali ication. Ces aides sont dé sormais ouvertes à l’enseignement supé rieur. Soutien au concours Talents des cité s, qui ré compense des cré ateurs d’entreprise issus des quartiers dé favorisé s et participation à la Semaine de la Diversité avec le club des 1000 entreprises : informa‐ tion aux chefs d’entreprise sur l’embauche des seniors, table‐ronde sur l’illettrisme, é tat des lieux des bonnes pratiques Cré ation d’une plate‐forme web pour encourager les actions de formation pré vues totalement ou par‐ tiellement à distance. 12
Moins de consommations d’énergie, plus d’éner‐ gies renouvelables dans nos lycées Ré duire la consommation é nergé tique des lycé es, c’é tait l’un des objectifs phares de l’Agenda 21 de notre collectivité impulsé par les é cologistes dans le mandat pré cé dent ; c’est toujours une priorité pour eux et à plus d’un titre : les lycé es repré sentent 93% des consommations é nergé tiques des bâ timents ré gionaux, ce qui coû te chaque anné e plusieurs millions d’euros à la collectivité , et donc aux contribuables.
Baisse des factures d’énergie et coup de pouce aux PME locales Les ré nover conduit à diminuer leurs consommations, à amé liorer le con‐ fort des é lè ves et des é quipes pé dagogiques, mais aussi à favoriser l’em‐ ploi local puisque ces chantiers ne sont pas con ié s aux gé ants du BTP mais à des PME auvergnates le plus souvent. Touché es de plein fouet par la crise, ces entreprises ont besoin de remplir leurs carnets de com‐ mande et un coup de pouce de la Ré gion n’est pas anodin.
Nous aurions souhaité plus d’ambitions Bien sû r nous aurions souhaité plus ; malgré tout, des ré novations é ner‐ gé tiques importantes ont é té mené es ou programmé es durant ce man‐ dat sur plusieurs lycé es : Mme de Staë l à Montluçon, Charles et Adrien Dupuy au Puy‐en‐Velay, Albert Londres à Cusset, Emmanuel Chabrier à Yssingeaux, Blaise Pascal à Clermont‐Fd, Jean Monnet à Yzeure, EREA de Opme, etc.
Aprè s avoir obtenu des aides à la cré ation, à l’emploi et à l’investisse‐ ment de la Ré gion, la coopé rative et ses bé né ‐ voles ont installé 5 ins‐ tallations solaires photo‐ voltaı̈ques sur plusieurs lycé es auvergnats entre 2013 et 2015 : au lycé e professionnel agricole des Combrailles à St‐ Gervais d’Auvergne, au lycé e Louis Pasteur à Lempdes et au Lycé e Vir‐ logeux à Riom.
Le recours au bois dans la construction a é galement é té privilé gié et plusieurs lycé es ont pu ê tre raccordé s à des ré seaux de chaleur renou‐ velable ou s’é quiper de chaufferies bois et/ou de panneaux photovol‐ taı̈ques en toiture (Lycé es Virlogeux à Riom, Georges Sand à Yssingeaux, Christophe Thivrier à Durdat Larequille, etc.). Deux unité s de mé thani‐ sation vont é galement voir le jour prochainement. 9
Nos propositions au service des usagers balayées par les élus de gauche et de droite
Améliorer le quotidien des Auvergnats : faciliter l’utilisation des transports collectifs Sauver le réseau fer‐ roviaire en Auvergne Durant ce mandat, les travaux pré vus dans le Plan Rail Au‐ vergne ont é té ré alisé s et ont permis de sauver le cœur du ré seau auvergnat, de ré duire fortement les ralentissements, et de complé ter les travaux pré vus pour la modernisation du ré seau dans le cadre du Contrat de Projet Etat‐Ré gion 2007‐2013.
Sauver les lignes inter‐ régionales : ça urge ! Grâ ce à la mobilisation des é cologistes, le nouveau CPER 2015‐2020 donne une bouffé e d’oxygè ne pour le Cé venol, sur lequel l’Etat ne souhai‐ tait pas investir initialement, et pour la ligne Le Puy‐Firminy, deux lignes dont la pé rennité é tait menacé e. Une bouffé e d’oxygè ne au goû t amer toute‐ fois, car c’est tout à fait insuf isant face à l’asphyxie de bon nombre de lignes. En concentrant la majorité de ses investisse‐ ments sur la route, l’Etat pré pare l’é lagage drastique de notre ré seau ferré et condamne l’Auvergne à devenir un cul‐de‐sac ferro‐ viaire. Toutes les lignes qui n’auront pas é té ré nové es ces prochaines an‐ né es sont promises à la fermeture (Aubrac, liaisons vers Saint‐Etienne, le Mont Dore, etc.) en plus de la liaison entre Clermont, Ussel, Limoges et Bordeaux, fermé e en 2014, que les é lus PS, FDG et de droite n’ont pas cherché à sauver, en dé pit de nos demandes ré pé té es, celles de Pierre Pommarel notamment, Pré sident du groupe. Il suf isait pourtant aux Ré ‐ gions et à l’Etat d’apporter 7M€ pour sauver cette ligne, un montant qui correspond à la construc‐ tion de quelques centaines de mè tres d’autoroute, un secteur où il ne manque ja‐ mais d’argent du cô té de l’Etat...
L’étude d’une offre de soirée sur le Grand Clermont, qui ré pon‐
Fermer des lignes, un gaspillage d’ar‐ gent public insup‐ portable pour les écolos Clermont‐Limoges‐
Bordeaux : la liaison directe et la plus courte est coupé e en raison du refus de l’Etat et des é lus ré gionaux de mo‐ biliser 7 millions d’eu‐ ros pour la ré novation de 22 km de voies. Cette fermeture fait perdre le bé né ice d’une partie des travaux entre‐ pris ces derniè res an‐ né es : plus de 40 M€ pour la ré novation des lignes entre Ussel et Li‐ moges et entre Clermont ‐Fd et Laqueuille.
drait trè s fortement aux attentes des usagers, des jeunes en particu‐ lier. Cette offre, routiè re ou ferroviaire, est actuellement totalement indigente : absence de liaison vers Riom et Vichy aprè s 20h30 depuis Clermont‐Ferrand, absence de liaison entre Clermont‐Ferrand et la banlieue sud le samedi soir aprè s 19h50, etc. L’étude d’une offre tarifaire en faveur des Auvergnats qui n’utili‐
sent jamais le TER compte tenu du prix des billets jugé peu attractif. Nous avons proposé d'é tendre à tous les jours la ré duction de la carte Loisirs à 50% (et non plus seulement le week‐end). L’étude de la réintroduction de la gratuité de l’accès aux TER en
pé riode estivale pour les jeunes de 18 ans L’étude de l’extension géographique de l’offre TER par la cré ation
de lignes routiè res inter‐villes complé tant le ré seau ferré (Moulins ‐ Montluçon, Clermont‐Fd ‐ Aubusson, Le Puy ‐ Langogne ‐ Mende…)
Déplacements : nos réponses alternatives aux projets inutiles et coûteux Une alternative 3 à 4 fois moins chère à la LGV POCL Travaillé e avec des experts ferroviaires et les é lus ré gionaux é cologistes de 5 autres ré gions, cette alternative permettrait en moins de 10 ans de dé senclaver le Massif Central en combinant l’optimisation des lignes existantes et la construction de lignes nouvelles seulement là où elles sont né cessaires et utiles, notamment à la sortie Sud de Paris où le ré ‐ seau est saturé . Avec cette alternative, nos territoires ruraux du cœur de France seraient à nouveau desservis par des relations transversales injustement dé tourné es par Paris. Avec des fré quences supé rieures à la LGV POCL, ce projet est à mê me de relier Clermont‐Ferrand à Paris en 2h30 avec 2 arrê ts à Moulins et Vichy en centre‐ville, Lyon en 1h40, Orlé ans en 2h10, Nantes en 3h45. Moulins serait à 1h25 de Lyon et 1h55 de Paris et Montluçon à 2h20 de Paris.
Clermont‐Béziers : sa
fermeture est immi‐ nente alors que plus de 68 M€ de travaux ont é té injecté s sur Cler‐ mont‐Aurillac et pour le programme de main‐ tien du fret. 10
Remplacer des trains par des cars ? Une mauvaise idée qui ne nous séduit pas A la Ré gion, nous sommes les seuls à nous ê tre opposé s à cette solu‐ tion. Les transferts sur route occasionnent en moyenne une perte im‐ mé diate de 30% des usa‐ gers dans la mesure où le car est moins confor‐ table, moins iable, et dessert souvent moins bien le territoire. L’autocar doit ê tre dé ve‐ loppé en complé ment du ré seau ferré et avec des fré quences é levé es per‐ mises par son faible coû t d’exploitation.
Le mirage économique des liaisons aériennes low‐cost L'aé roport de Clermont peut vivre sans l'apport de liaisons low‐cost subventionné es à grands frais pour des retombé es é conomiques trè s mineures, d’autant plus que le « touriste aé rien » dé pense 15% de moins que le touriste « lambda ». Seuls, nous avons refusé d’accorder 475 000 € pour le retour de Ryanair en Auvergne. Comme nous l’avions pré dit, son offre en direction de Charleroi en 2013 é tait surdimension‐ né e et elle sera supprimé e en 2015. 11
Le bilan des écologistes en un coup d’œil
Cré ation
des 7 pre‐ miè res Ré serves Natu‐ relles Ré gionales et du PNR des Sources et Gorges de l’Allier
Priorité
à la ré novation thermique des logements et 10% d’é lectricité d’origine renouvelable dans les lycé es
Sauvetage
du cœur du ré ‐ seau ferroviaire auvergnat et bouffé e d’oxygè ne pour le Cé venol et la liaison le Puy‐ Firminy
Stimulation d’une offre cul‐
turelle forte et diversi ié e Engagements
en faveur de l’é galité et de la diversité : é ducation et formations, santé , territoires, sport, ...
Incitation
à l’utilisation de produits bio et locaux dans la restauration scolaire
Encouragement des bonnes
pratiques sociales et enviro‐ nementales des entreprises
Gaspillage
d’argent pu‐ blic et projets inutiles et anti‐é colos: l’utilité des aides publiques n’est tou‐ jours pas un critè re indis‐ pensable
Soutien à l’é conomie sociale Dispositifs d’aide aux entre‐
et solidaire et à la filiè re fo‐ rê t bois Priorité au remplissage des
parcs d’activité s et à la ré u‐ tilisation des terrains à l’abandon plutô t qu’à la cré ation de nouveaux parcs Aides
é conomiques : dé ve‐ loppement des prê ts à taux zé ro
Travaux
de ré novation des lycé es et des internats
Soutien à la vie associative
prises pas concentré s sur les TPE‐PME auvergnates et aides à des grands groupes ré alisant parfois des mil‐ lions d’euros de profit
Auvergne,
futur cul‐de‐sac ferroviaire : obsession des é lus pour le TGV malgré les fermetures acté es ou pré vi‐ sibles des liaisons interré ‐ gionales, dé sinté rê t pour le dé veloppement du ré seau TER et pour l’instauration de tarifs attractifs
Plus d’élus EELV en Auvergne c’est indispensable : 10 bonnes raisons de voter écolo aux prochaines élections régionales
1.
Une bonne gestion de l’argent public et la in des grands projets inutiles ou anti‐ é cologiques 2. En faire beaucoup plus pour la protection de notre patrimoine naturel, la transition é ner‐ gé tique et la lutte contre le dé rè glement climatique 3. Mettre le paquet sur les transports du quotidien et ne pas condamner l’Auvergne à devenir un cul‐de‐sac ferroviaire 4. Relocaliser les activité s agricoles et favoriser les productions biologiques 5. Soutenir davantage l’é conomie sociale et solidaire 6. Conforter la priorité donné e à l’é cole publique 7. Faire de la iliè re Forê t‐bois une iliè re d’avenir 8. S’engager pour un tourisme diffus et vert sur le territoire 9. Une politique de la santé en in orienté e vers la pré vention 10. Plus de soutien à la vie associative et culturelle, plus de dé mocratie et d’implication des citoyens dans les dé cisions 20