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Élaborer des recommandations pour permettre aux autorités locales et régionales d’adapter leurs politiques locales de prévention contre la radicalisation

Le projet PRACTICIES

Les gouvernements et la société dans son ensemble doivent faire face aux graves problèmes de sécurité posés par la radicalisation et l’extrémisme violent qui peuvent déboucher sur des attaques terroristes telles que celles perpétrées ces dernières années en Europe et ailleurs, mais aussi diviser la société et susciter la peur et la méfiance. Pour prévenir et de limiter effica cement ce phénomène délétère, il est nécessaire d’impliquer autant que possible la société civile, aux côtés des forces de l’ordre, des universitaires et d’autres professionnels, notamment ceux travaillant dans les domaines de la recherche et de la technologie.

C’est en réponse à un appel d’offres européen que s’est construit le réseau « Partenariat contre la radicalisation violente dans les villes » (PRACTI CIES). Mis en place en 2017, il mobilise plus de 25 partenaires issus de divers pays européens (Autriche, Belgique, Grèce, Italie, Portugal, Espagne) ainsi que de la Tunisie, notamment des institutions académiques et de re cherche ainsi que des gouvernements nationaux et des autorités régionales et locales. Ce vaste partenariat a permis au projet de couvrir un large éventail de domaines d’expertises : les sciences humaines, la psychologie, les sciences politiques, les sciences de l’information et l’informatique.

Objectifs du projet >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>

Les objectifs du projet PRACTICIES étaient de comprendre la radicalisation pour mieux l’anticiper et intervenir le plus en amont possible de ce proces sus néfaste. Notre recherche et l’évaluation des pratiques des professionnels œuvrant dans ce domaine contribuent à réduire les risques de radicalisation violente et à améliorer la sécurité urbaine dans les villes partenaires du projet. Dans ce sens, PRACTICIES a contribué à répondre à l’un des grands défis des villes européennes, à savoir favoriser la participation des citoyens et notamment les plus vulnérables afin d’être plus inclusives et diverses. Il visait également à identifier de bonnes pratiques d’intervention ou de prévention autour de la radicalisation violente aux niveaux européen, national et local, et à terme, à développer des actions efficaces et des outils innovants contre la radicalisation.

Enfin, le projet a mobilisé des réseaux de villes européennes et des experts dans les domaines des sciences humaines, politiques et de l’information dans le but de mieux comprendre les « racines humaines de la radicalisa tion ». Il a permis de caractériser ces processus et leurs origines, et de construire des outils et des pratiques de prévention concrets.

Plus précisément, les objectifs du projet étaient les suivants :

1. Documenter les facteurs de risque et de protection

2. Comprendre les processus de communication qui favorisent ou limitent la propagation du discours radical

3. Identifier les bonnes pratiques d’intervention et de prévention autour de la radicalisation menant à la violence

4. Évaluer les programmes de recherche et d’action sur la radicalisation menant à la violence

5. Évaluer et élaborer des programmes pour renforcer la cohésion sociale

6. Créer des espaces de discussions et d’échanges entre les acteurs acadé miques et sociaux pour mieux comprendre le phénomène de radicalisation menant à la violence

7. Renforcer les échanges théoriques, méthodologiques et pratiques entre les chercheurs, les réseaux d’acteurs et les villes

8. Participer à la prise de décision politique afin d’améliorer la sécurité des villes.

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