Du territoire au matériau, changer d’optique pour concevoir durable
Formation Journée 1/5 • 18 octobre 2010
>TERRITOIRE & Biodiversité Comment l'enjeu de la biodiversité peut amener à un changement de regard et de pratique pour l'aménagement du territoire ?
Ekopolis est un projet francilien porté par l’Union régionale des CAUE en partenariat avec les membres fondateurs : l’ADEME, l’ARENE, la DRIEE, la DRIEA et la Région.
> Cette formation Ekopolis est proposée par l'Union régionale des CAUE d'Ile-de-France.
Organisation de la formation Isabelle Baronce • URCAUE Ile-de-France Hélène Bouisson • CAUE 78 Odile Drouilly • CAUE 95 Armelle Erdogan • URCAUE Ile-de-France Valérie Kauffmann • CAUE 91 Guillemette Morin • CAUE 93 Solène Mourey • CAUE 75 Thomas Philippon • URCAUE Ile-de-France Stéphanie Renault • CAUE 93 Clément Rigot • URCAUE Ile-de-France Hélène Rougeron • URCAUE Ile-de-France
Montage et coordination de la journée Valérie Kauffmann • CAUE 91
Animation Élisabeth Rojat-Lefebvre • CAUE 78
Contact Formation Hélène Rougeron tél. 01 48 32 50 49 helene.rougeron@ekopolis.fr Formation Ekopolis c/o CAUE 93 2 bis rue Pablo Picasso, 93 000 Bobigny www.ekopolis.fr
Cette formation est organisée par l’Union régionale des CAUE d’Île-de-France, organisme de formation professionelle no 11921715992, organisme de formation des élus (arrêté du 19/02/2010).
Crédits photos
Base nautique de l’Île de Monsieur (92) / © 2AD Architecture Stade nautique Maurice Thorez (93) / © Eric Lemarié Architecte Lycée Jean-Baptiste Corot (91) / © Dusapin et Leclercq
Journée 1 • 18 octobre 2010 >TERRITOIRE & Biodiversité
Comment l'enjeu de la biodiversité peut amener à un changement de regard et de pratique pour l'aménagement du territoire ?
Cette journée a pour objet d’inviter la biodiversité dans le processus de projet. La prise de conscience de la finitude de la planète implique une transformation de notre rapport au monde. Habiter la terre aujourd’hui, pour que d’autres puissent y vivre demain, nécessite de trouver un équilibre entre l’homme et son milieu. De ce changement d’optique découle la prise en compte de la complexité du milieu dans lequel on intervient. Comment le projet négocie avec le territoire habité dans lequel il s’installe ? Comment se saisir de ce nouveau paradigme dans la réflexion sur l’aménagement urbain ? Comment, en engageant de nouveaux savoirs, des modalités différentes de gouvernance, bouscule-t-il les pratiques des différents acteurs de l’aménagement ?
Programme
Journée 1 Lundi 18 octobre 2010 >TERRITOIRE & Biodiversité • Comment l'enjeu de la biodiversité peut amener à un changement de regard et de pratique pour l'aménagement du territoire ?
Vouloir réaliser des aménagements ou des constructions
> Cette journée a pour objet d’inviter la biodiversité dans le processus de projet. La prise de conscience de la finitude de la planète implique une transformation de notre rapport au monde. Habiter la terre aujourd’hui, pour que d’autres puissent y vivre demain, nécessite de trouver un équilibre entre l’homme et son milieu. De ce changement d’optique découle la prise en compte de la complexité du milieu dans lequel on intervient. Comment le projet négocie avec le territoire habité dans lequel il s’installe ? Comment se saisir de ce nouveau paradigme dans la réflexion sur l’aménagement urbain ? Comment, en engageant de nouveaux savoirs, des modalités différentes de gouvernance, bousculet-il les pratiques des différents acteurs de l’aménagement ?
soutenables a un impact sur l'ensemble du processus de projet. Celui-ci est devenu plus complexe, intégrant un nombre grandissant d’acteurs d’horizons multiples. Une opération ne peut plus se concevoir comme la production d’un objet. Elle doit être perçue à travers l’ensemble des éléments qui en amont, font émerger les préoccupations de développement durable dans le programme. Ce constat s'applique à toutes les échelles du territoire, du quartier, du bâtiment… Il interpelle les acteurs dans leur mode d’organisation et pose les questions de gouvernance, de complexification des démarches, de multiplication et de croisement des thématiques... Pour la deuxième année, un cycle de formation Ekopolis est organisé à destination des professionnels
Biodiversité : quel changement de regard et de pratique pour l'aménagement du territoire ?
Alice Le Roy, enseignante à l’université Paris-XIII, spécialisée en écologie urbaine
Nathalie Blanc, chercheuse au CNRS UMR LADYSS 7533
Incitation à l'œuvre et projets d'action territoriale
Miguel Georgieff, paysagiste, bureau d’étude COLOCO
de l’aménagement et de la construction en Ile-deFrance (élus, services des collectivités, conseil, bureaux d’études, concepteurs...). Un ensemble de cinq journées est proposé autour du "processus de projet", et invite à poursuivre la réflexion dans le prolongement du cycle de formation 2009 "Concevoir et construire durable, du territoire au bâtiment". Chaque journée invitera dans ce processus un élément conduisant au changement d'optique, à chaque échelle du projet, depuis le territoire jusqu’au matériau.
Journée 2 Mardi 19 octobre 2010 >Ville & Habitants • Participation citoyenne : un enjeu pour la ville de demain ? > Le regain d’intérêt suscité par l’idée de participation des citoyens à la production de la ville donne lieu à une multiplicité d’expérimentations et d’initiatives citoyennes. Quels sont les effets de ces actions participatives sur l’avenir des villes, les formes urbaines et les modes d’habiter ? Quelles différences existe-t-il entre des dispositifs initiés et mis en œuvre par des acteurs institutionnels, et des démarches nées d’une mobilisation de la société civile ?
Ville et société : la question de la démocratie participative
Paul Blanquart, philosophe et sociologue
La transformation urbaine en question
Eléonore Hauptmann, urbaniste environnementaliste
Une formation organisée par l'Union régionale des CAUE d'Ile-de-France et animée par Élisabeth Rojat-Lefebvre, directrice du CAUE 78.
Plus d'information www.ekopolis.fr
Création de maisons haute qualité durable au sein du quartier Cristino Garcia
David Gallardo, Directeur du quartier Plaine en charge de la démocratie participative, Ville de St-Denis
Comment évaluer la concertation ?
Hervé Saillet, architecte urbaniste, CUADD Conseil, co-fonda teur de l’association Robins des Villes
Journée 3 Mardi 16 novembre 2010 >Existant & Réhabilitation • Composer la ville avec la ville > Le processus de construction de la ville, par un renouvellement continu, instaure un lien entre les générations. Transformations, démolitions, rénovations, mutations, comment intégrer ces évolutions architecturales et urbaines dans une identité et une culture collective ? Comment utiliser le patrimoine bâti comme un matériau de la ville en constante évolution et faire de cette ressource le support des créations et des transformations urbaines de demain ?
L’existant, une ressource évolutive
Conserver, transformer et valoriser l’existant
Frédéric Druot, architecte
Quelles démarches pour la réhabilitation durable ? Présentation de l'opération Fréquel-Fontarabie (Paris 20e)
Roland Pellerin, chargé de projet à la SIEMP (sous réserve) Patrick Martin, ingénieur ESTP, fondateur Terre eco (sous réserve) Marc Benard et Dominique Desmet, architectes, Equateur architecture
Journée 4 Jeudi 25 novembre 2010 >ARchitecture & Ecologie du projet • Ce que nous apprend la théorie de l’acteur-réseau > Qu’est ce que le projet fait faire et comment arrive-t-il, à travers ses différentes modalités d’actions, à redéfinir les connections parmi les acteurs impliqués ? Comment arrive-t-il à redéfinir, et même à refaire, le contexte au lieu de se laisser définir ? Les outils d’observation ethnographique, qui permettent de suivre les modalités d’action du projet en train de se faire, nous guident vers une nouvelle façon d’aborder le projet comme une écologie dynamique. Ils nous permettent également d’aborder les questions d’écologie et de redéfinir le rôle de l’architecte, du maître d’ouvrage, du client, etc., comme faisant partie du monde dynamique, collectif et hétérogène de l’architecture ?
Journée 5 Vendredi 10 décembre 2010 >MATÉRIAU & Sens • Valoriser les richesses locales, faire avec l’existant : matériaux, compétences, relations et interactions pour donner du sens au projet > Le matériau présente des qualités mécaniques, chimiques, physiques. Il transmet l’histoire d’un territoire, d’une culture, d’une mise en œuvre. Il informe d’un savoir technique, de ressources disponibles. Aujourd’hui, il fait l’objet d’approches très diversifiées : analyse du cycle de vie, bilan carbone, empreinte écologique, impact sur la santé, développement de filières locales, etc. Enfin, le matériau est porteur d’une expérience sensible, d’une dimension symbolique, d’une intention idéologique et politique. Dans cette journée, c’est le matériau inscrit dans les interactions qu’il noue avec un territoire, une population, une économie, une culture, qui va être abordé.
Le matériau, entre nature et culture
François Guéry, professeur à l'Université Jean Moulin, faculté de Philosophie, Lyon III
La recherche transdisciplinaire appliquée aux matériaux
Ecologie du projet : une approche pragmatique
Construire ailleurs, construire autrement, construire ensemble
Dr. Albena Yaneva, sociologue, professeur associée à l’école d’architecture de Manchester, Grande Bretagne
Anna Heringer, architecte, Autriche
Transformer dans la durée. Le lieu, support et ressource du projet. L’exemple de l’île de Nantes
Construire en terre crue en Europe
Martin Rauch, plasticen, constructeur en terre, Autriche
Patrick Henry, architecte, chef de projet de l’île de Nantes et associé à Alexandre Chémétoff, Bureau des Paysages
Habiter en construisant, construire en habitant. Projets de maisons
Patrick Bouchain, architecte, Agence construire
Les informations figurant sur ce programme sont données à titre de renseigne-
Le projet en train de se faire : une écologie dynamique
ments et n'ont aucune valeur contractuelle. L'Union régionale des CAUE d'Ile-de-
Dr. Albena Yaneva, sociologue, professeur associée à l’école d’architecture de Manchester, Grande Bretagne
France se réserve le droit de procéder à l'annulation ou au report d'une journée ou à la modification de la programmation en cas de défaillance d'intervenant.
Programme de la JOURNÉE Lundi 18 octobre 2010
9 h 30 > Biodiversité : quel changement de regard et de pratique pour l'aménagement du territoire ? Nathalie Blanc Nathalie Blanc est directrice de recherche au CNRS (UMR LADYSS 7533) et enseigne à l’université Paris VII. Son apport à la recherche concerne le thème de la nature en ville (Les animaux et la ville, O. Jacob, 2000), et de l’esthétique environnementale (Vers une esthétique environnementale, Quae, 2008 et en collaboration avec Julie Ramos, Ecoplasties. Pratiques et pensées de l'art et de l'écologie, Manuella, 2010). Elle est co-responsable avec P. Clergeau du programme Evaluation des trames vertes urbaines et élaboration de référentiels : une infrastructure entre esthétique et écologie pour une nouvelle urbanité, et a également travaillé sur l'investissement habitant des milieux de vie entre 2003 et 2008 en France, aux États-Unis, aux Pays-Bas, en Allemagne et en Russie. Elle a toujours eu à cœur de contribuer à la présence de la géographie auprès d’un public large par une participation fréquente à des émissions de radio ou la presse écrite. Cette activité créatrice n’est pas limitée à la recherche géographique, mais comporte une forte dimension esthétique. Il ne s’agit pas d’un « supplément d’âme », mais d’un champ de préoccupations qui croise de plus en plus son travail de recherche, ce dont témoigne le titre de son dernier ouvrage. Ces travaux artistiques empruntent des voies très diverses : participations à des expositions, réalisation d’un court métrage (Objet particulier), traduction de poésies américaines, création d’une association (LMER : Le Monde Est Rond) pour faire dialoguer poésie et environnement, etc. Elle a également, avant d’être chercheuse à temps plein (à la Délégation interministérielle à la Ville, à l’Union Nationale des fédérations d’organismes HLM, enfin au CNRS depuis 1998), travaillé comme graphiste dans des cabinets d’architecture (Wilmotte, Nouvel). La confluence des préoccupations sur la nature en ville et de l’esthétique se concrétise particulièrement en 2009 par la participation à une activité qualifiée d’éco-artistique, la valorisation de la Chartreuse des femmes dans la communauté d’agglomération de Béthune. Elle est suivie d'une activité importante en matière de poésie sociale et sonore (Biennale de la poésie-Val-de-Marne, 2009, collaboration avec l'École des arts politiques : Sciences Po Paris-Bétonsalon, 2010, Nantes-Parc de la Moutonnerie, 2010).
Alice Le Roy Alice Le Roy est née en 1968 aux Etats-Unis. Agrégée d’anglais, diplômée du Centre de formation des journalistes (CFJ) et titulaire d’un master de journalisme international de l’université de Londres, elle est chargée de cours d’écologie urbaine à l’IUT de Bobigny-Paris XIII. Entre 2001 et 2010, auprès d’adjoints au maire de Paris chargés de l'environnement, elle a impulsé la mise en place d’un programme municipal de jardins partagés, le programme Main Verte, qui permet à des habitants de se regrouper pour cultiver la terre en ville et de mener des projets collectifs à l’échelle d’un quartier. Elle a également participé en 2007 au lancement du Plan Climat, puis en 2010 à la mise en œuvre du Plan Biodiversité, projet participatif mené par la mairie de Paris dans le cadre de l’année mondiale de la biodiversité. Co-auteure de Jardins partagés – utopie, écologie, conseils pratiques (éditions Terre Vivante) et d’un documentaire (diffusé sur France 2 et France 5) : Ecologie : ces catastrophes qui changèrent le monde, elle mène actuellement un travail de recherche sur les formes d’autogestion écologique et la notion de bien commun en ville.
>NOTES
Cette journée a pour objet d’inviter la biodiversité dans le processus du projet urbain. La prise de conscience de la finitude de la planète implique une transformation de notre rapport au monde. Habiter la terre aujourd’hui, pour que d’autres puissent y vivre demain, nécessite de trouver un équilibre entre l’être humain et son milieu. De ce changement d’optique découle la prise en compte de la complexité du milieu dans lequel on opère. Souvent le projet urbain ignore le contexte social ou naturel d’intervention, et le rôle que jouent certains éléments de ce contexte dans la vie sociale et collective. Un rôle tel que ces éléments - des lieux publics, des espaces naturels - peuvent être, éventuellement, envisagés et gérés, comme des biens communs. Il en est ainsi du vivant en ville. Notre hypothèse est que l’environnement urbain, c’est à dire les dimensions bio-physico-chimiques de la ville, incluant la biodiversité urbaine, participent des biens communs. Les projets intégrant la nature dans la ville doivent donc prendre en compte la diversité du vivant en ville, et plus généralement l’environnement urbain, comme relevant d’une gestion en bien commun. Comment se saisir de ce nouveau paradigme dans la réflexion sur l’aménagement urbain ? Comment, en engageant de nouveaux savoirs, des modalités différentes de gouvernance, ce nouveau paradigme bouscule-t-il les pratiques des différents acteurs de l’aménagement ? Mais aussi comment définit-on un bien commun ? Qu’est-ce qui oppose ces biens à d’autres types de biens ? Il faudrait s’interroger sur la pertinence d’une réflexion sur la nature de ces biens : par exemple, comment cela joue-t-il sur leur gestion et le type d’organisation socio-politique que l’on est supposé avoir à leur égard ? Quelle peut être l’implication des habitants dans cette gestion ? L’exemple des arbres d’alignement dans les villes, et plus particulièrement à Paris, permet de comprendre les limites et les résistances à ce changement de regard sur le vivant en ville.
>NOTES
14h15 > Incitation à l'œuvre et projets d'action territoriale Miguel Georgieff Formé en 1999 par un paysagiste et deux architectes, le collectif Coloco se configure selon la nécessité des projets pour développer la diversité urbaine. L’avenir sera fait de métissages naturels, culturels et technologiques imprévisibles. Nous devrons repenser la place de l’espèce humaine avec une responsabilité d’invention face à l’enjeu de préserver l’habitabilité de la planète. La nature n’est pas un état idéal, nostalgique d’un passé idéalisé, mais une force de renouvellement. Alors la conjugaison des particularités de chacun optimise la création des espaces de vie futurs. À chaque situation ses réponses concrètes, toujours collectives et engagées durablement. Quelques exemples de projets réalisés par Coloco : - projection territoriale (étude de la cohérence paysagère entre trois jardins nantais, avec Gilles Clément ; participation à la création d’un système de parcs urbains de 750 ha à Tripoli…) ; - aménagements évolutifs (jardin pour la base sous-marine de St Nazaire, jardins évolutifs du 104…) ; - jardins aériens (murs végétaux en pignon à Paris, étude pour les nouvelles formes de végétation urbaine)… ; - interventions éphémères (installation urbaine itinérante dans le cadre des nuits sonores de Lyon, mobiles fertiles du 19ème arrondissement…). Miguel Georgieff, paysagiste DPLG, est membre fondateur du collectif et enseignant à l’ENSP Versailles.
COLOCO s’est constitué comme équipe de travail à travers des explorations et des projets où nous avons forgé nos convictions. Nous vivrons une époque où la diminution des ressources et l’augmentation de la population nous obligeront à choisir entre la guerre ou le partage. Partisans déclarés de la deuxième option, il nous faudra apprendre à économiser ce qui n’est pas renouvelable et à recycler tout ce qui peut l’être. Le temps sera une composante essentielle de notre travail : nous aurons à gérer la durée de vie. Dès aujourd’hui, nous avons le devoir de réversibilité des aménagements pour ne pas capturer des ressources sans usage et créer des contraintes supplémentaires qui rétrécissent les choix futurs. Les réflexes de protection et de patrimonialisation sont une réaction à la peur de la catastrophe. Mais les sanctuaires ne seront pas suffisants face à l’enjeu qui est de préserver l’habitabilité de la planète. La nature n’est pas un état idéal, mais une force de renouvellement. C’est le plaisir de comprendre, et de faire, qui fait grandir le respect. C’est pourquoi nous portons une grande attention à la transmission au public, à la pédagogie et à l’enseignement. Car c’est en changeant de regard qu’on changera de pratiques. Jardiniers pratiquants, nous ne nous reconnaissons pas dans les corporatismes qui délimitent des champs de compétences. Nous sommes au contraire devenus une structure symbiotique qui associe les compétences en fonction des projets. Une structure vivante évolue en réponse au milieu. C’est ce qui nous permet de dialoguer avec un grand éventail d’interlocuteurs et de proposer à chaque situation ses réponses concrètes et engagées. C’est dans ce cadre que nous développons l’incitation à l’œuvre, par l’action. Cette intervention va s’organiser en deux temps : des exemples de projets d’action opérés par Coloco, puis une présentation d’applications territoriales dans le contexte de l’Essonne.
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BIBLIOGRAPHIE
>Biodiversité : quel changement de regard et de pratique pour l'aménagement du territoire ? Alice Le Roy, Nathalie Blanc
>Incitation à l'œuvre et projets d'action territoriale Miguel Georgieff
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Les participants ANDRÉ Catherine • Institut d'aménagement de tourisme et d'urbanisme, Université Michel de Montaigne Bordeaux 3, enseigante ANTORE Fabrice • architecte BALAS Jérôme • ENSA Paris-Belleville, étudiant BOUCHER Anabelle • Natureparif, chargée de mission Evaluation et Prospective BOUFFE Emmanuelle • Association les herbes associées, paysagiste BOURGEOIS Justine • CAUE 93, architecte BOYER Annie • CAUE 78, architecte BROCHARD Emmanuel • CAUE 41, directeur CASSAT Fanny • CAUE 91, paysagiste CAUCHI Stéphanie • CAUE 75, chargée de mission CONCI Marcela • architecte CZOBOR Pascale • CAUE 78, chargée de mission développement durable D'ANFRAY-LEGENDRE Pascale • CAUE 78, architecte urbaniste DANIEL Marie-Angèle • IAU-IDF, géographe-urbaniste DIETERLEN Catherine • urbaniste architecte DUTERTRE Pascal • ENSA Paris La Villette, enseignant FERRON Elisabeth • Agence E. Ferron, paysagiste GAILLARD Anne • CAUE 94 GEUS Nicolas • Alternatives Architecture, gérant GUYOT Cécile • Ville de Paris, Direction du patrimoine et de l'architecture, chargée de mission HAGENAH Susanne • Urbanis, architecte conseil HASSAN Albert • ENSA Paris-Belleville, étudiant HEYLER Elisabeth • Complementerre Sarl, architecte paysagiste KELLER Fabienne • Complementerre Sarl, architecte paysagiste LARRAMENDY Sandrine • CAUE 28 , paysagiste-conseiller LEGUÉ Pascale • anthropologue urbaniste LEVIN Diana • ENSA Paris-Belleville, étudiante MENTEL Nicolas • Ville de Saint-Denis, chargé étude environnement MORINIERE Emile • Conseil général de l'Essonne, chef de projet MORISSEAU Jean-Christophe • architecte MUCKENHIRN Alain • architecte NAULIN Hervé • ENSA Paris Belleville, étudiant NARCY Antoine • architecte NOURDEH Fariba • architecte ORLOVIC Radomir • architecte PEIXOTO Eladia • CAUE 75, assistante de gestion PENNINI Daniela • EPAMARNE, adjointe au DGA Pôle Stratégie PETIT Antoine • Atelier PNG architecture, architecte PLANCKE Bruce • CAUE 78, architecte POUGHEON Isabelle • architecte environnement et paysage POUY Jerome • Conseil général de l'Essonne, responsable des parcs et jardins RASTELL Annie-Claude • Conseil général de l'Essonne, responsable de la MDH RIGAULT Justine • Conseil général de Seine-Saint-Denis, chargée d'études - paysagiste ROUSSILLE Alice • Paula Paysage, paysagiste ROY Claire • Direction départementale des territoires, mission ingénierie du grenelle au SIDDTS SOFFER Lena • Paysage Etc, gérante TROUILLOUD Paul • Ministère de la culture DRAC Ile-de-France, chef du SDAP des Yvelines YPRES Pierre • ENSA Paris-Belleville, étudiant