Du territoire au matériau, changer d’optique pour concevoir durable
Formation Journée 4/5 • 25 novembre 2010
>ARCHITECURE & Ecologie du projet Ce que nous apprend la théorie de l’acteur-réseau
Ekopolis est un projet francilien porté par l’Union régionale des CAUE en partenariat avec les membres fondateurs : l’ADEME, l’ARENE, la DRIEE, la DRIEA et la Région.
> Cette formation Ekopolis est proposée par l'Union régionale des CAUE d'Ile-de-France.
Organisation de la formation Isabelle Baronce • URCAUE Ile-de-France Hélène Bouisson • CAUE 78 Odile Drouilly • CAUE 95 Armelle Erdogan • URCAUE Ile-de-France Valérie Kauffmann • CAUE 91 Emilie Martin • CAUE 91 Guillemette Morin • CAUE 93 Solène Mourey • CAUE 75 Thomas Philippon • URCAUE Ile-de-France Stéphanie Renault • CAUE 93 Clément Rigot • URCAUE Ile-de-France Hélène Rougeron • URCAUE Ile-de-France
Montage et coordination de la journée Hélène Bouisson • CAUE 78 Albena Yaneva • Ecole d’architecture de Manchester
Animation Élisabeth Rojat-Lefebvre • CAUE 78
Contact Formation Hélène Rougeron tél. 01 48 32 50 49 helene.rougeron@ekopolis.fr Formation Ekopolis c/o CAUE 93 2 bis rue Pablo Picasso, 93 000 Bobigny www.ekopolis.fr
Cette formation est organisée par l’Union régionale des CAUE d’Île-de-France, organisme de formation professionelle no 11921715992, organisme de formation des élus (arrêté du 19/02/2010).
Crédits photos
Base nautique de l’Île de Monsieur (92) / © 2AD Architecture Stade nautique Maurice Thorez (93) / © Eric Lemarié Architecte Lycée Jean-Baptiste Corot (91) / © Dusapin et Leclercq
Journée 4 • 25 novembre 2010 >ARCHITECTURE & Ecologie du projet
Ce que nous apprend la théorie de l’acteur-réseau
Qu’est ce que le projet fait faire et comment arrive-t-il, à travers ses différentes modalités d’actions, à redéfinir les connections parmi les acteurs impliqués ? Comment arrive-t-il à redéfinir, et même à refaire, le contexte au lieu de se laisser définir ? Les outils d’observation ethnographique, qui permettent de suivre les modalités d’action du projet en train de se faire, nous guident vers une nouvelle façon d’aborder le projet comme une écologie dynamique. Ils nous permettent également d’aborder les questions d’écologie et de redéfinir le rôle de l’architecte, du maître d’ouvrage, du client, etc., comme faisant partie du monde dynamique, collectif et hétérogène de l’architecture ?
Programme
Journée 1 Lundi 18 octobre 2010 >TERRITOIRE & Biodiversité • Comment l'enjeu de la biodiversité peut amener à un changement de regard et de pratique pour l'aménagement du territoire ?
Vouloir réaliser des aménagements ou des constructions
> Cette journée a pour objet d’inviter la biodiversité dans le processus de projet. La prise de conscience de la finitude de la planète implique une transformation de notre rapport au monde. Habiter la terre aujourd’hui, pour que d’autres puissent y vivre demain, nécessite de trouver un équilibre entre l’homme et son milieu. De ce changement d’optique découle la prise en compte de la complexité du milieu dans lequel on intervient. Comment le projet négocie avec le territoire habité dans lequel il s’installe ? Comment se saisir de ce nouveau paradigme dans la réflexion sur l’aménagement urbain ? Comment, en engageant de nouveaux savoirs, des modalités différentes de gouvernance, bousculet-il les pratiques des différents acteurs de l’aménagement ?
soutenables a un impact sur l'ensemble du processus de projet. Celui-ci est devenu plus complexe, intégrant un nombre grandissant d’acteurs d’horizons multiples. Une opération ne peut plus se concevoir comme la production d’un objet. Elle doit être perçue à travers l’ensemble des éléments qui en amont, font émerger les préoccupations de développement durable dans le programme. Ce constat s'applique à toutes les échelles du territoire, du quartier, du bâtiment… Il interpelle les acteurs dans leur mode d’organisation et pose les questions de gouvernance, de complexification des démarches, de multiplication et de croisement des thématiques...
Biodiversité : quel changement de regard et de pratique pour l'aménagement du territoire ?
Alice Le Roy, enseignante à l’université Paris-XIII, spécialisée en écologie urbaine
Nathalie Blanc, chercheuse au CNRS UMR LADYSS 7533
Pour la deuxième année, un cycle de formation Ekopolis est organisé à destination des professionnels
Incitation à l'œuvre et projets d'action territoriale
Miguel Georgieff, paysagiste, bureau d’étude COLOCO
de l’aménagement et de la construction en Ile-deFrance (élus, services des collectivités, conseil, bureaux d’études, concepteurs...). Un ensemble de cinq journées est proposé autour du "processus de projet", et invite à poursuivre la réflexion dans le prolongement du cycle de formation 2009 "Concevoir et construire durable, du territoire au bâtiment". Chaque journée invitera dans ce processus un élément conduisant au changement d'optique, à chaque échelle du projet, depuis le territoire jusqu’au matériau.
Journée 2 Mardi 19 octobre 2010 >Ville & Habitants • Participation citoyenne : un enjeu pour la ville de demain ? > Le regain d’intérêt suscité par l’idée de participation des citoyens à la production de la ville donne lieu à une multiplicité d’expérimentations et d’initiatives citoyennes. Quels sont les effets de ces actions participatives sur l’avenir des villes, les formes urbaines et les modes d’habiter ? Quelles différences existe-t-il entre des dispositifs initiés et mis en œuvre par des acteurs institutionnels, et des démarches nées d’une mobilisation de la société civile ?
Ville et société : la question de la démocratie participative
Paul Blanquart, philosophe et sociologue
La transformation urbaine en question
Eléonore Hauptmann, urbaniste environnementaliste
Création de maisons haute qualité durable au sein du quartier Cristino Garcia
David Gallardo, Directeur du quartier Plaine en charge de la démocratie participative, Ville de St-Denis
Une formation organisée par l'Union régionale des CAUE d'Ile-de-France
Comment évaluer la concertation ?
et animée par Élisabeth Rojat-Lefebvre, directrice du CAUE 78.
Hervé Saillet, architecte urbaniste, CUADD Conseil, co-fondateur de l’association Robins des Villes
Plus d'information www.ekopolis.fr
Journée 3 Mardi 16 novembre 2010 >Existant & Réhabilitation • Composer la ville avec la ville > Le processus de construction de la ville, par un renouvellement continu, instaure un lien entre les générations. Transformations, démolitions, rénovations, mutations, comment intégrer ces évolutions architecturales et urbaines dans une identité et une culture collective ? Comment utiliser le patrimoine bâti comme un matériau de la ville en constante évolution et faire de cette ressource le support des créations et des transformations urbaines de demain ?
L’existant, une ressource évolutive : changement de regard dans l'enseignement
Christian Comiot, Michel Possompès, architectes et enseignants à l'ENSA Paris Malaquais
Conserver, transformer, ajouter. Il s’agit de ne jamais démolir.
Frédéric Druot, architecte
Quelles démarches pour la réhabilitation durable ? Présentation de l'opération Fréquel-Fontarabie (Paris 20e)
Roland Pellerin, chargé de projet à la SIEMP Marc Benard, Dominique Desmet, architectes, Equateur architecture
Journée 4 Jeudi 25 novembre 2010 >ARchitecture & Ecologie du projet • Ce que nous apprend la théorie de l’acteur-réseau > Qu’est ce que le projet fait faire et comment arrive-t-il, à travers ses différentes modalités d’actions, à redéfinir les connections parmi les acteurs impliqués ? Comment arrive-t-il à redéfinir, et même à refaire, le contexte au lieu de se laisser définir ? Les outils d’observation ethnographique, qui permettent de suivre les modalités d’action du projet en train de se faire, nous guident vers une nouvelle façon d’aborder le projet comme une écologie dynamique. Ils nous permettent également d’aborder les questions d’écologie et de redéfinir le rôle de l’architecte, du maître d’ouvrage, du client, etc., comme faisant partie du monde dynamique, collectif et hétérogène de l’architecture ?
Journée 5 Vendredi 10 décembre 2010 >MATÉRIAU & Sens • Valoriser les richesses locales, faire avec l’existant : matériaux, compétences, relations et interactions pour donner du sens au projet > Le matériau présente des qualités mécaniques, chimiques, physiques. Il transmet l’histoire d’un territoire, d’une culture, d’une mise en œuvre. Il informe d’un savoir technique, de ressources disponibles. Aujourd’hui, il fait l’objet d’approches très diversifiées : analyse du cycle de vie, bilan carbone, empreinte écologique, impact sur la santé, développement de filières locales, etc. Enfin, le matériau est porteur d’une expérience sensible, d’une dimension symbolique, d’une intention idéologique et politique. Dans cette journée, c’est le matériau inscrit dans les interactions qu’il noue avec un territoire, une population, une économie, une culture, qui va être abordé.
Le matériau, entre nature et culture
François Guéry, professeur à l'Université Jean Moulin, faculté de Philosophie, Lyon III
La recherche transdisciplinaire appliquée aux matériaux
Blaise Dupré, directeur du CODEM Picardie
Construire ailleurs, construire autrement, construire ensemble
Anna Heringer, architecte, Autriche
Construire en terre crue en Europe
Martin Rauch, plasticen, constructeur en terre, Autriche
Ecologie du projet : une approche pragmatique
Dr. Albena Yaneva, sociologue, professeur associée à l’école d’architecture de Manchester, Grande Bretagne
Transformer dans la durée. Le lieu, support et ressource du projet. L’exemple de l’île de Nantes
Patrick Henry, architecte, chef de projet de l’île de Nantes et associé à Alexandre Chémétoff, Bureau des Paysages
La ville possible : aujourd'hui la ville des flux, demain des courts chemins. Pantin, Aix en Provence, Arequipa...
Alain Schnaidt, Felipe Delmont, architectes et urbanistes 2DKS
Le projet en train de se faire : une écologie dynamique
ments et n'ont aucune valeur contractuelle. L'Union régionale des CAUE d'Ile-de-
Dr. Albena Yaneva, sociologue, professeur associée à l’école d’architecture de Manchester, Grande Bretagne
France se réserve le droit de procéder à l'annulation ou au report d'une journée
Les informations figurant sur ce programme sont données à titre de renseigne-
ou à la modification de la programmation en cas de défaillance d'intervenant.
Programme de la JOURNÉE Jeudi 25 novembre 2010
9 h 30 > Ecologie du projet : une approche pragmatique Albena Yaneva Albena Yaneva est Professeur associé à l’Université de Manchester, au Manchester architecture research centre (MARC), Grande Bretagne. Elle est sociologue. D’origine bulgare, elle étudia à l’université de Sofia, à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, et à l’Ecole nationale supérieure des Mines de Paris. Elle a mené un travail d’ethnographe au sein de l’Office for metropolitan architecture (OMA) à Rotterdam pendant deux ans, et suivit le processus de conception des projets de l’OMA, qui donna lieu à deux publications : Made by the Office for Metropolitan Architecture. An Ethnography of Design, Rotterdam : 010 Publishers, 2009 et The Making of a Building : A Pragmatist Approach to Architecture, Oxford : Peter Lang AG, 2009. En octobre 2010 elle a obtenu le prix de recherche de la Royal institute of british architects (RIBA) – le prix le plus prestigieux de recherche en architecture en Grande Bretagne.
Lors de cette conférence, je vais évoquer dans un premier temps mon travail d’ethnographe au sein de l’Office for metropolitan architecture de Rem Koolhaas. Pendant deux ans, j’ai suivi le processus de conception des projets de l’OMA, processus que j’assimile à une “architecture en train de se faire” plutôt qu’à un “Eureka! moment”. Ensuite, je vais suivre deux exemples de projets en train de se faire – le Birmingham Gateway Projet (FOA), et le stade olympique 2012 à Londres (Peter Cook), et je vais développer la notion de cartographie des controverses, notion conçue par le sociologue français Bruno Latour, que j’applique aujourd’hui à la discipline architecturale. En présentant ces projets, je vais développer les éléments d’une approche pragmatique de l’architecture.
>NOTES
11 h
> Transformer dans la durée. Le lieu, support et ressource du projet. L’exemple de l’île de Nantes Patrick Henry Patrick Henry est né le 28 mars 1967 au Havre. Il étudie à l’Ecole d’architecture de Paris La Seine. Il devient architecte DPLG en 1991. Il rejoint l’équipe d’Alexandre Chemetoff en octobre 1993. En 2001, Alexandre Chemetoff confie à Patrick Henry la direction de l’Atelier de l’Ile de Nantes, structure dédiée au projet éponyme. En 2008, il devient l’associé d’Alexandre Chemetoff. Il coordonne et anime l’agence Alexandre Chemetoff & associés et les structures d’exercice (bureau et atelier Alexandre Chemetoff).
Le temps long de la ville est souvent invoqué pour expliquer que la fabrication de la ville est un processus complexe impliquant un grand nombre d’acteurs. Etude, élaboration, concertation, réalisations s’enchaînent au gré d’un calendrier émaillé de procédures et de règlements. Et pendant ce temps que se passe-t-il sur le terrain ? Le projet de l'Île de Nantes soulève la question de la transformation et du renouvellement de la ville sur elle-même. Les neuf années pendant lesquelles le projet s’est déroulé (2000-2009) inscrivent la transformation de la ville dans une unité de temps. On peut penser qu'il s'agit d'un processus extrêmement long et lent. Il est fait au contraire d’actions très rapides que chacun peut appréhender et comprendre. Ce projet correspond à une unité de lieu et à une unité de temps en fait assez courte, au regard de la longue histoire d'une ville. Nous avons commencé par dresser l’état des lieux très précis, à dessiner le plan de la ville existante avec autant de soin que celui que nous allions porter à représenter la ville transformée. Ce qui existe n’est pas considéré comme un tissu de contraintes mais comme un sujet de connaissance. L’état des lieux n’est pas défini une fois pour toutes : il évolue. C’est pourquoi nous avons inventé une méthode de travail qui consistait à publier tous les trois mois un plan de l’Île que nous avons appelé le Plan-guide. Ce document est composé de deux éléments : un plan de l’état des lieux et un plan du projet. L'un évoluait avec l'autre. Cette dualité entre plan de l’état des lieux et plan du projet permet un aller et retour, d'autant que l'on ne distingue plus très bien, à mesure que le projet se réalise, le relevé du projet. Si bien que le projet urbain n’est pas dans une des deux images, mais dans le rapport qu’elles entretiennent l’une avec l’autre. Pour éprouver cette idée, il faut pouvoir mettre en place le projet et constituer un paysage d’accueil à partir des espaces publics amendés et complétés. Nous avons accompagné chaque initiative prise sur l'Île, privée ou publique, aussi minime soit-elle, pour qu’elle devienne un projet de l'Île : le changement d’un éclairage, l’implantation d’un arbre, le ravalement d’un bâtiment, la construction d’un immeuble…
Nous avons la conviction que l’urbanisme doit être une pratique opérationnelle inscrite dans le réel.
La ville ne s'arrête jamais.
>NOTES
14h15 > La ville possible : aujourd'hui la ville des flux, demain des courts chemins. Pantin, Aix en Provence, Arequipa... Alain Schnaidt Architecte diplômé de l’Ecole spéciale d’architecture (1985). Engagé très tôt dans la défense d’un développement durable, après une carrière comme architecte de grands navires de croisière, il travaille dans la conception et mise en place de référentiels de développement durable (HQE, Méthode Blue, REBEC pour le MEEDAT) et de formation pour des organismes institutionnels (I3F, ordre des architectes de Marseille et PACA). Membre fondateur de l’agence d’Ecologie Urbaine 2DKS il se situe en protagoniste de la Ville partout ou de la Ville des courts chemins c’est à dire de la Ville qui marche et défend une approche de mise en économie diverse et partout de la ville compacte et ouverte comme réponse à la crise. Concepts qu’il développe dans les projets récents d’étude urbaine de Chambray-Les Tours et de réaménagement du Campus d’Aix, de conception des éco-quartiers de Louvres-Puiseux et d’étude de définition pour l’Arlequin à Grenoble en association avec Rolland Castro, et schéma directeur urbain du centre ville de Marseille en association avec Jean Michel Wilmotte.
Felipe Delmont Architecte et urbaniste, diplômé de L’Université de Montréal (1973) et de l’Université Centrale du Venezuela (1979). Protagoniste de la Ville partout ou de la Ville des courts chemins c’est à dire de la Ville qui marche, il défend le changement de mode de vie et non de technologie, dans une démarche consensuelle participative dite de choix stratégique, comme réponses à la crise. Concepts qu’il développe grâce a son expérience au Venezuela en tant qu’artisan, promoteur, et metteur en scène de projets de coopérative de logements, de réaménagement de bidonvilles, d’installations industrielles pétrolières (Caracas, Barcelona, Puerto La Cruz) et en tant que concepteur urbain, consultant international, expert Unesco, d’habilitation de villes inscrites au patrimoine mondial (Luang Prabang, Siem-Reap-Angkor, Panama City et Arequipa) et plus récemment en France, comme membre fondateur de l’agence d’Ecologie Urbaine 2DKS (Etude urbaine Chambray-Les Tours et réaménagement du Campus d’Aix, Eco quartiers de Louvres-Puiseux et Etude de définition pour L’Arlequin a Grenoble en association avec Roland Castro, et Schéma Directeur Urbain du Centre ville de Marseille en association avec Jean Michel Wilmotte).
« Cause the times they are changin’ » Bob Dylan Les temps changent Les temps changent, et dans une optique de différenciation, de renforcement d’identité, et d’aspiration à une économie pérenne et à l’apaisement des flux, les recettes d’hier ne fonctionnement plus. L’approche est complexe, locale, et réclame de l’imagination et de l’innovation. Limite du programme et de son management Après cinquante ans de développement urbain, la commande urbaine a institutionnalisé des modes opératoires précis, et un catalogue de livrables graphiques et écrits quasiment normé. Ces modes opératoires ont modelé le fonctionnement et la répartition des taches au sein des agences d’urbanisme. Tout cela fonctionne très bien. Mais les temps ont changé, et le bon fonctionnement du mode de production du projet urbain ne garantie plus l’émergence du projet. L’efficience n’est pas une condition de l’efficacité. Comme l’a montré Pierre Legendre (Dominium Mundi : L’empire du management, ed mille et une nuits, 2007), le management, garantie d’objectivité et de rationalité, est une machinerie qui peut produire à vide. "Organiser, coordonner, commander, contrôler" fondent et actionnent aujourd’hui l’aménagement urbain, dans l’intérêt de l’aménagement et non celui de l’urbain. Les projets entièrement soumis aux dogmes de l’efficience gestionnaire, fonctionnent certes, mais se réalisent de moins en moins, ou sont de moins en moins acceptés. (Voir la diagonale de Barcelone, projet phare du maire rejeté par les habitants, et tout dernièrement la rébellion des Souabes, habitants du Bade Wurtemberg et du nord-ouest de la Bavière, contre le projet de la nouvelle gare de Stuttgart). Les projets qui n'existent pas Concomitamment au « plantage » de ces projets, nous notons un désintérêt institutionnel pour le particulier, pour l’identité et la « petite économie ». Cette mise à l’écart nait de la difficulté pour un organisme moderne d’envisager, par exemple, une densification à la parcelle, car il est bien plus simple de tout casser et de reconstruire à neuf, et très difficile de réaliser un projet qui ne coutera rien et qui se montera tout seul, ce qui dans l’optique de cette économie est « NE RIEN FAIRE ». ... /...
>NOTES
Le projet de "ne rien faire" La ville des courts chemins est la ville partout, pour tous et tout le temps. La ville n’est pas une invention de la dernière pluie, elle se construit sur la durée. La programmation sur la durée est très difficile à mener, surtout sur plusieurs générations. Aujourd’hui nait la pensée d’une économie plus locale et plus pérenne, aux flux apaisés, orientée vers l’amélioration de ce qui a été réalisé, c’est à dire un capital, non seulement immobilier, mais social. L’urbaniste manipule des techniques opératoires sur le vivant, sur le terrain, avec une culture des phénomènes contemporains se référant aussi bien, pour en nommer quelques uns, aux travaux des prix Nobel d’économie, Thomas Schelling (Tipping point), Georges Lucas (Economie de la ville), ou de chercheurs, comme Jane Jacobs. Cette approche du projet est certainement celle d’en faire le moins possible d’un point de vue industriel et constructif, et le plus possible d’un point de vue de développement de l’économie locale, et d’enrichissement de la vie urbaine. C’est aussi, une approche de diminution de la dette, et de consolidation de l’économie de la ville.
15h45 > Le projet en train de se faire : une écologie dynamique Albena Yaneva
En suivant les modifications de projets différents, nous pouvons constater, qu’il est impossible d’expliquer l’architecture par les facteurs sociaux, politique et culturels, ou, par son contenu proprement esthétique ou technique. Très souvent, le contenu se définit dans les petites opérations de conception et de construction. Suivre l’architecture telle qu’elle se fait dans de nombreuses situations quasi-techniques du développement du projet, dans lequel les acteurs renégocient leurs rapports, est riche d’enseignement sur la nature du processus architectural : il n’y a rien de nouveau, de révolutionnaire dans les actes de conception de l’architecte. Réaliser un projet ne suppose pas un processus d’émergence ex nihilo ; le projet, au contraire, émerge à la suite d’un long processus de re-pétitions techniques, de re-définition des rôles des participants au monde urbain, de re-trouvailles sur le chantier du projet, d’ajustement des objets, d’imitations et de reproduction, de ressemelage et de nombreuses négociations des rapports des acteurs impliqués suite de controverses locales. Imitation et réitération constituent la matière d’invention urbaine ; réaliser un projet veut dire refaire, re-inventer, re-collecter. En suivant la dynamique de ces projets, nous nous attacherons à montrer qu’il n’y a pas de disjonction entre l’idée de l’architecte d’une part, et les pratiques matérielles de conception, entre le projet d’architecture et sa réalisation. On mesure le manque à gagner que constituerait le fait de décrire le processus architectural comme séparé du cours de réalisation technique in situ. On peut conclure que plutôt que de suivre un cours linéaire et progressif de réalisation, le projet en architecture avance par dérivations et mobilise à chaque fois de nouveaux acteurs en constellation de rapports variables. Ceci faisant, il crée une écologie complexe. Le projet se concrétise et arrête ses métamorphoses indépendamment de l’intention créatrice des architectes, des urbaniste, et des maîtres d’ouvrages.
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BIBLIOGRAPHIE
> Ecologie du projet : une approche pragmatique > Le projet en train de se faire : une écologie dynamique Albena Yaneva
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> La ville possible : aujourd'hui la ville des flux, demain des courts chemins. Pantin, Aix en Provence, Arequipa... Alain Schnaidt et Felipe delomont
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Les participants ADAM François • CAUE 78, paysagiste ANDRÉ Catherine • Institut d'aménagement de tourisme et d'urbanisme, Université Michel de Montaigne Bordeaux 3, enseigante ANTORE Fabrice • architecte AOUST Joel • CAUE 95, directeur BOUCHER Thomas • Praxys, architecte paysagiste dplg BOURGEOIS Justine • CAUE 93, architecte BOYER Annie • CAUE 78, architecte CAMPION Anne-Elysabeth • SEMAPA, architecte CAUCHI Stéphanie • CAUE 75, chargée de mission CHABARD Pierre • Criticat, architecte et critique CONCI Marcela • architecte CZOBOR Pascale • CAUE 78, chargée de mission développement durable D'ANFRAY-LEGENDRE Pascale • CAUE 78, architecte urbaniste DANG Lam-Thuy • CAUE 95, architecte DEMERLE GOT Anne • CAUE 78, architecte DUTERTRE Pascal • ENSA Paris La Villette, enseignant FALIU Christian • CAUE 95, directeur adjoint FAVIA Laurent • demandeur d'emploi FERRON Elisabeth • paysagiste GARCIA Carolyn • ENSA Paris-Belleville, architecte étudiante GEUS Nicolas • Alternatives Architecture, gérant HASSAN Albert • ENSA Paris-Belleville, étudiant KOURNIATI Marilena • Historienne LAMARCHE VADEL Gaetane • professeure et critique LEGUE Pascale • anthropologue urbaniste LEVIN Diana • ENSA Paris-Belleville, étudiante LONDEIX Frédéric • architecte LUTHRINGER-GENG Charlotte • CAUE 95, architecte MAITINO Hilda • architecte MALSERVISI Franca • CAUE 94, architecte MARGUERITTE Catherine • Mairie du 15ème, conseillère d'arrondissement, déléguée à l'architecture MONTFORT Claude • architecte MORINIERE Emile • Conseil général de l'Essonne, chef de projet MORISSEAU Jean-Christophe • architecte MUCKENHIRN Alain • architecte NADAI Alain • Cired, chercheur NARCY Antoine • architecte NAULIN Hervé • ENSA Paris Belleville, étudiant NOURDEH Fariba • architecte ORENGO Stéphanie • CAUE 28 , architecte et paysagiste conseiller ORLOVIC Radomir • architecte PEIXOTO Eladia • CAUE 75, assistante de gestion PENNINI Daniela • EPAMARNE, adjointe au DGA pôle stratégie PETIT Antoine • Atelier PNG architecture, architecte PLANCKE Bruce • CAUE 78, architecte POUGHEON Isabelle • architecte, environnement & paysage SCRIVE Martine Hesp'ere21 • coprésidente association d'habitat participatif SOFFER Lena • Paysage Etc, gérante THIENOT Amélie • CAUE 94, architecte TROUILLOUD Paul • Ministère de la culture DRAC Ile-de-France, chef du SDAP des Yvelines UNTERSTELLER Michelle • Hesp'ère 21, membre du CA WISSLER Richard • CAUE 94, architecte YPRES Pierre • ENSA Paris-Belleville, étudiant