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1981 2016

PATRIMOINE EN PERSPECTIVES

GROUPE LOGEMENT FRANÇAIS

Les Coursives

La renaissance d’un phare du logement social

PANTIN 93

Les Coursives

Pantin

À bâtiment exceptionnel, opération de rénovation exceptionnelle En septembre 2016, Coopération et Famille, filiale du Groupe Logement Français, inaugure l’immeuble rénové des Coursives, résidence de 290 logements sociaux située à la porte de Pantin, face au périphérique. Un temps fort qui marque l’aboutissement d’une rénovation exceptionnelle, à plus d’un titre.

Un bâtiment original et emblématique Imaginé et conçu au début des années 80 par les membres de l’AUA (l’Atelier d’Urbanisme et d’Architecture), au premier rang desquels Paul Chemetov, cet immeuble témoigne d’une vision ambitieuse de l’habitat social. Plus encore, il marque de façon unique l’entrée de ville de Pantin.

Une rénovation aux défis multiples L’objectif de cette opération était triple : il s’agissait de consolider la façade pour garantir la pérennité de l’immeuble, d’améliorer ses performances énergétiques et, tout en préservant son identité architecturale, de moderniser son image pour l’inscrire pleinement dans ce quartier de Pantin en plein renouveau. Sur ce

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dernier point, le choix de l’architecte d’origine Paul Chemetov comme maître d’œuvre de la réhabilitation aura été décisif.

Une mise en œuvre complexe, en lien étroit avec la ville de Pantin Une dizaine d’années auront été nécessaires pour faire aboutir le projet, marquées par une mobilisation sans faille des équipes de Coopération et Famille et un dialogue nourri avec le Maire, les services de la ville de Pantin et l’architecte.

Un travail de longue haleine qui aura permis à l’opération de prendre toute sa dimension. Couleurs, matériaux, procédés techniques... rien n’aura été laissé au hasard pour un résultat à la fois fidèle au concept d’origine et porteur d’avenir.

Cette monographie est l’occasion de replonger dans l’histoire des Coursives.

Celle d’un bâtiment emblématique du patrimoine architectural du XXe siècle qui, au terme d’une véritable cure de jouvence, fait son entrée dans le XXIe siècle. Pour durer jusqu’au XXIIe siècle, qui sait ?

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Pantin

1981

Genèse des Coursives

Années

2000 à février 2015

Un projet de rénovation ambitieux

Mars

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2015 à juin 2016

Les travaux de réhabilitation thermique

Juillet

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2016

Un immeuble réinventé à l’entrée de Pantin

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Pantin

Le revêtement en brique fait référence aux immeubles HBM dits « de la ceinture rouge » construits dans les années 1930 aux portes de Paris.

Année de construction

1981 Architectes Paul Chemetov, Christian Devillers, Valentin Fabre, Jean Perrotet Entreprise Générale Bouygues Adresses 1 à 3 rue Jean Lolive 2 à 12 rue Scandicci 4

Le « mur BY », procédé de construction particulièrement innovant à l’époque, consiste en un mur extérieur en briques construit entre deux planchers béton. L’isolation des façades est assurée par une lame d’air de 2 cm d’épaisseur et un mur de Placoplatre ® de 5 cm.

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Pantin

1981

Genèse des Coursives L’immeuble des Coursives voit le jour au début des années 80.

Un bâtiment devenu emblématique, imaginé et conçu par les architectes de l’Atelier d’Urbanisme et d’Architecture (AUA), au premier rang desquels Paul Chemetov, qui assurera sa rénovation près de trente ans plus tard…

Un objet architectural et emblématique La construction de la résidence, commanditée par Logement Français*, s’inscrit dans la zone d’aménagement concerté (ZAC) de l’îlot 27. Elle repose sur une vision ambitieuse de l’habitat social, portée par l’Atelier d’Urbanisme et d’Architecture (AUA), très actif dans la banlieue du nord-est parisien entre 1960 et 1985. Au sein de ce laboratoire d’idées, Paul Chemetov opère des choix décisifs dans la conception de l’immeuble. Souhaitant tout à la fois absorber la tour de bureaux de 23 étages voisine et affirmer la force du logement social, il imagine un édifice de grande échelle, soigneusement mis en scène. Inspiré des immeubles HBM de la ceinture rouge de Paris, le bâtiment s’affiche fièrement depuis le périphérique et assure par sa forme arrondie la continuité entre Paris et l’entrée de la ville de Pantin.

Des logements spacieux et confortables L’immeuble inauguré en 1981 illustre en outre la notion d’« habitabilité » chère à Paul Chemetov : les logements font de la place aux hommes et à tous les accessoires dont ils ont besoin. Simples ou traversants, duplex, triplex… leurs surface est plus grande que la moyenne de l’époque et les plus hauts offrent une vue imprenable sur Paris. Au-delà, l’ensemble participe d’un projet social porteur d’un nouveau vivre-ensemble, avec des commerces, ateliers d’artistes, équipements publics en pied d’immeuble, des îlots de verdure, des coursives intérieures desservant les appartements…

« Logement Français voulait construire, selon les propres paroles des dirigeants de l’époque, le « phare » du logement social.

Il fallait donc être à la mesure des attentes de ceux qui allaient l’habiter mais aussi faire un bâtiment qui magnifie l’entrée de Pantin et qui, vu du périphérique, ait une certaine monumentalité représentative (…). Cet immeuble disait par toutes ses briques – et dit aujourd’hui par tout le crénelé de ses tôles – : vive les HLM ! »

Paul Chemetov Architecte d’origine et maître d’œuvre de la rénovation.

290 logements, du studio au 7 pièces, dont 4 ateliers d’artistes et 1 loge groupée de gardiens

3 526 m² d’emprise au sol 25 302 m² de surface habitable 12 à 18 étages 1700 m2 de commerces en rez-de-chaussée et mezzanine, 230 m2 de locaux collectifs résidentiels,

* Les Coursives ont été reprises par Coopération et Famille en 2008 lors de la réorganisation territoriale des filiales du Groupe Logement Français.

380 places de parking en 2 niveaux, 1 centre de loisirs 5

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Pantin

Des années 2000 à février 2015

Un projet de rénovation ambitieux Au début des années 2000, la dégradation des façades et l’évolution de la réglementation thermique conduisent Coopération et Famille à envisager une intervention lourde. En lien étroit avec la ville de Pantin puis avec le précieux concours de Paul Chemetov, l’architecte d’origine, un projet de rénovation ambitieux voit le jour.

De multiples enjeux Le premier enjeu était de remédier au phénomène croissant de dégradation des briques en façade, apparu au début des années 2000, pour garantir la pérennité du bâtiment. En outre, l’évolution de la réglementation thermique impliquait d’améliorer les performances énergétiques de l’immeuble, classé « énergivore ». Plusieurs scenarii sont envisagés avant d’aboutir à une option de bardage. La nouvelle enveloppe doit tout à la fois corseter le bâtiment pour lui rendre sa solidité et combler ses pertes énergétiques. Elle doit en outre répondre à un autre défi de taille : rendre toute son esthétique à cet édifice atypique, conçu à l’époque comme « le phare » du logement social à l’entrée de Pantin.

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Le mauvais vieillissement du PVC, utilisé pour le profilé bas des murs lors de la construction, provoque le décollement des parements en brique posés sur les planchers en béton.

Outre la réalisation de purges régulières, des filets sont installés pour protéger les locataires et riverains.

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Pantin

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Pantin

Un projet mûrement réfléchi Durant plusieurs années, le projet mobilise l’ensemble des parties prenantes dans une logique de co-construction : les équipes de Coopération et Famille, le Maire et les services de la ville de Pantin, les locataires, l’architecte des bâtiments de France, et bien sûr l’AUA Paul Chemetov. Au final, la solution arrêtée en 2014 permet tout à la fois de consolider le bâtiment, d’améliorer son isolation de près de 38%, et de conserver son identité, grâce à une solution originale de tôle crénelée.

Moderniser et magnifier le bâtiment L’esthétique de la nouvelle enveloppe fait l’objet d’un soin tout particulier. Couleurs, ondulations de la tôle, finitions… tout est étudié pour retrouver la texture et la teinte de la brique d’origine. Un travail de dessin considérable sera également réalisé par l’AUA Paul Chemetov pour épouser la forme et les multiples particularités de l’édifice. De quoi rendre tout son éclat à ce bâtiment exceptionnel, tout en le faisant entrer dans la modernité.

La nouvelle enveloppe du bâtiment est composée d’une structure métallique sur rails, posée sur les nez de dalles de l’immeuble et d’un isolant en laine de verre. L’ensemble est recouvert par un parement en tôle d’acier, plaqué double ton.

« Cette rénovation, l’une des plus importantes de Coopération et Famille en financement propre, aura nécessité un travail de longue haleine. Le projet n’en a été que plus ambitieux, notamment grâce à l’intervention de Paul Chemetov. En plus de préserver pleinement l’identité de cet immeuble d’entrée de ville, les performances énergétiques attendues sont supérieures à celles prévues initialement.

L’épaisseur de l’isolant a notamment été doublée et il a été décidé d’isoler la façade arrière du bâtiment, qui devait seulement être repeinte à l’origine. »

Éric Madelrieux Président du Directoire de Coopération et Famille

De nombreux tests de bardage sont réalisés en façade pour retrouver le rendu de la brique d’origine.

Le produit final sera issu d’un choix concerté entre l’architecte et la ville de Pantin.

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Pantin

Dès 2011, des premières phases de travaux Durant la préparation du projet de rénovation des façades, plusieurs interventions sont engagées pour apporter les premières améliorations thermiques : • en 2011 : le remplacement de l’ensemble des fenêtres du bâtiment, • en 2012 : la réfection de l’étanchéité et l’isolation des terrasses accessibles et non-accessibles.

Les toitures-terrasses et les terrasses privatives sont étanchées et équipées d’un isolant de 8,5 cm d’épaisseur.

Les fenêtres en bois simple vitrage sont remplacées par des fenêtres en PVC double vitrage 4/16/4 de faible émissivité avec gaz isolant Argon.

Coût de l’opération

9 253 000 € 4% État Coopération 96% et Famille sur fonds propres et prêts accordés par Astria et la Caisse des Dépôts.

Maître d’oeuvre de l’opération

Cabinet d’architecture AUA Paul Chemetov architectes urbanistes associés Entreprises Bardages et poutrelles :

Rossi, Arblade/Sarmates Garde-corps et portes : Le 18 mai 2015, Bertrand Kern, maire de Pantin, et Éric Madelrieux, président de Coopération et Famille, lancent le début des travaux des façades, en présence de l’architecte Paul Chemetov.

Verre et Métal 9

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Pantin

16 mois de travaux 197 000 h de travail cumulées

20 000 m

Près de de bardage posé

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750 tonnes de

poutrelles de charpente

70 ouvriers /jour

en moyenne, jusqu’à 100 au plus fort du chantier

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corps Près de de métier mobilisés : façadiers, métalliers, étancheurs, maçons…

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Pantin

Mars 2015 à juin 2016

Les travaux de réhabilitation thermique 16 mois auront été nécessaires pour rénover et isoler l’intégralité des façades de l’immeuble. Un travail colossal, assuré par les entreprises Rossi, Arblade/Sarmates et Verre et Métal, sous le pilotage de Coopération et Famille et de l’AUA Paul Chemetov.

La pose d’une nouvelle enveloppe, étape par étape Habillées d’échafaudages et de platesformes, les façades sur rue et sur cour sont rénovées en parallèle, phase après phase. Sur les planchers inférieurs et supérieurs de chaque logement, des poutrelles métalliques confortent les murs en brique. Elles accueillent des

Des poutrelles secondaires sont vissées sur les poutrelles de renfort des planchers, pour venir fixer l’isolant.

poutrelles secondaires qui permettent de fixer l’isolant. L’ensemble est ensuite recouvert par un bardage reprenant les couleurs de la façade initiale. De quoi garantir l’étanchéité de la structure et faire passer l’étiquette énergétique de E à C.

Des panneaux de laine de verre, d’une épaisseur de 14 cm et d’une résistance de 4,40 m2.K/W, sont apposés sur la façade.

« Ce chantier présente une double complexité : technique tout d’abord, du fait de l’originalité du bâtiment et de ses multiples modénatures (différences de plans, petits ouvrages en béton…), mais aussi opérationnelle. La présence de voiries très fréquentées à proximité et le maintien des accès piétons aux logements et aux commerces en pied d’immeuble ont notamment nécessité un gros travail de sécurité. »

Frank Bécué-Pécot Directeur technique Coopération et Famille

À l’image d’un immense puzzle, chaque plaque de bardage est découpée à façon avant d’être vissée sur la charpente métallique.

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Pantin

Sur les façades côté cour, les parties initialement en béton sont recouvertes par un bardage gris et bleu, en harmonie avec le bardage rouge adopté pour les parties initialement en briques.

Une organisation rigoureuse, synonyme de qualité et de sécurité Pour garantir le déroulement optimal du chantier, les équipes de Coopération et Famille assurent un important travail de coordination, de sécurisation mais aussi d’accompagnement des locataires et copropriétaires. L’attention est également portée au maintien de l’activité commerciale et administrative en pied d’immeuble. Au final, les résultats sont au rendez-vous. Sur les 16 mois de travaux, le taux de réclamations des résidents est proche de zéro et aucun accident de travail n’a été déploré sur le chantier, qui mobilise une centaine d’ouvriers en périodes de pointe.

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Un ensemble de travaux annexes Au-delà des murs, tous les éléments composant la façade sont repris, des garde-corps jusqu’aux descentes d’eaux pluviales. Les logements d’artistes du rez-de-chaussée sont quant à eux résidentialisés (privatisation avec des murets et portillons…).

Pantin

38% d’économie

sur la facture d’énergie des locataires en moyenne Près de 1 300 garde-corps remplacés

12 000 m2 de bardage rouge brique posé

6 000 m2 de bardage gris 600 m2 de bardage bleu 1 000 m2 de béton repeint 1 réunion/mois

avec l’amicale des locataires

Les structures d’encadrement en saillie de certaines fenêtres sont reconstituées à l’identique, au même titre que les deux bandes de briques plus claires en partie haute de la façade extérieure.

L’ensemble des garde-corps des fenêtres sont remplacés, en respectant leurs multiples typologies : garde-corps pleins arrondis, mais aussi grilles, barreaux, etc. À cela s’ajoute la réfection des escaliers de secours et la peinture des parties en béton.

La brique d’origine est conservée en partie basse de la façade et restaurée.

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Juillet 2016

Un immeuble réinventé à l’entrée de Pantin Livrée en juin 2016, la résidence rénovée a retrouvé tout son éclat à l’entrée ouest de la ville de Pantin, au cœur d’un quartier en plein renouveau. Du côté des logements, d’importantes économies d’énergie sont attendues.

Des bénéfices multiples Pour les locataires, une baisse de facture de chauffage de près de 38% est attendue dès l’hiver 2016, sans qu’aucune augmentation de loyer ne soit pratiquée en lien avec les travaux.

Le bâtiment modernisé a retrouvé toute sa noblesse, fidèlement à l’esprit du projet architectural et social d’origine. Au-delà, c’est l’image même de l’entrée de ville de Pantin qui se trouve

valorisée, dans un secteur en plein renouveau. Après l’arrivée du tramway en 2012 et la requalification des abords de l’immeuble, la rénovation des Coursives marque le début de la réhabilitation de l’ensemble de l’îlot 27, objet d’un projet d’intérêt régional avec l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), dès janvier 2016.

« Le résultat est le meilleur que l’on pouvait obtenir. L’immeuble renvoie une image plus neuve et plus contemporaine de la ville. Cette rénovation était d’autant plus importante pour Pantin qu’elle s’inscrit dans une politique de renouvellement urbain de l’ensemble du quartier.

En janvier 2016, la dalle de l’îlot 27 a été classée en quartier prioritaire de la politique de la ville et cette rénovation constitue en quelque sorte la première pierre de son renouveau. »

Bertrand Kern Maire de Pantin

Dès l’été 2016, les premiers effets de l’isolation sont ressentis par les locataires, avec des appartements beaucoup moins chauds.

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Pantin

Plus de trente ans après sa construction, l’immeuble des Coursives, visible depuis le périphérique, reprend tout son rôle de marqueur d’entrée de ville.

Paroles d’habitants « C’est beaucoup plus agréable.

Le rendu est très joli, très propre…

Je suis vraiment fière de mon immeuble, parce que quand on vient de Paris et qu’on regarde au loin, il fait le plus bel effet ».

Mme Annie D.

« En ce mois de juillet, je ressens déjà des améliorations. Les murs sont beaucoup moins chauds à l’intérieur de l’appartement, et puis cet hiver, la facture sera moins élevée, j’en suis persuadée » Mme Michèle D-L.

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Les Coursives à Pantin, la renaissance d’un « phare » du logement social 34 ans après sa construction, la résidence « Les Coursives » a fait l’objet d’un ambitieux programme de rénovation.

Comment assurer la pérennité d’un immeuble de 290 logements, améliorer de près de 40% ses performances énergétiques, tout en lui rendant sa noblesse architecturale, en entrée de ville de Pantin et au cœur d’un quartier en plein renouveau ?

PATRIMOINE EN PERSPECTIVES

GROUPE LOGEMENT FRANÇAIS

Tel est le défi remporté par Coopération et Famille, filiale du Groupe Logement Français, avec le précieux concours de la ville de Pantin et de Paul Chemetov, architecte d’origine et maître d’œuvre de la rénovation.

La collection de monographies « Patrimoine en perspectives » retrace l’histoire des opérations de construction ou de rénovation les plus emblématiques du Groupe Logement Français. L’occasion de découvrir le patrimoine et les savoir-faire d’un acteur majeur du logement social, au service des politiques de l’habitat des collectivités territoriales.

Crédits photos : © Groupe Logement Français / Frédéric Achdou, © AUA Paul Chemetov | Conception graphique et éditoriale : Atelier des giboulées | Septembre 2016

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